• #Edwy_Plenel : Israël-Palestine : la question morale

    Si le conflit israélo-palestinien enflamme le monde, c’est parce qu’il porte une question morale universelle : celle de l’égalité des droits. Que la légitimité internationale d’Israël s’accompagne de la négation des droits des Palestiniens n’a cessé de précipiter ce sommeil de la raison qui engendre des monstres. Seule cette lucidité politique est à même de défier la catastrophe en cours.

    LeLe sommeil de la raison produit des monstres. Avant de donner à voir, dans toute leur abomination, les désastres de la guerre (Los Desastres de la Guerra, 1810-1815), le peintre et graveur espagnol Francisco de Goya (1746-1828) avait intitulé ainsi l’une des gravures de sa série Los caprichos à la fin du XVIIIe siècle : El sueño de la razon produce monstruos. On y voit le peintre endormi tandis qu’une volée d’oiseaux nocturnes tourbillonne au-dessus de lui, symbolisant la folie et l’ignorance qui mènent l’humanité à sa perte.

    Nous vivons un moment semblable, d’obscurcissement et d’égarement. Spectateurs effarés, nous découvrons l’horreur des tueries de civils israéliens dans l’attaque terroriste du Hamas tandis que nous suivons l’hécatombe de civils palestiniens à Gaza sous les bombes de l’armée israélienne. Toutes ces vies humaines se valent, elles ont le même prix et le même coût, et nous nous refusons à cette escalade de la terreur où les crimes d’un camp justifieraient les crimes de l’autre. Mais nous nous sentons impuissants devant une catastrophe qui semble irrémédiable, écrite par avance tant ont été perdues, depuis si longtemps, les occasions de l’enrayer (pour mémoire mes alarmes de 2009, de 2010 et de 2014).

    Nous savons bien qu’il n’y a qu’une façon d’en sortir dans l’urgence : un cessez-le-feu immédiat sous contrôle des Nations unies afin de sauver les otages des deux bords, qui ouvrirait la voie à une solution politique dont la clé est la reconnaissance d’un État palestinien ayant lui-même reconnu l’État d’Israël. Mais, s’il peut arriver que d’un péril imminent naisse un salut improbable, cette issue semble un vœu pieux, faute de communauté internationale forte et unie pour l’imposer. Faute, surtout, de détermination des soutiens d’Israël, États-Unis au premier chef, pour freiner une volonté de vengeance qui ne fera qu’accélérer la course à l’abîme.

    Dès lors, comment échapper à un sentiment de sidération qu’aggrave le spectacle de désolation du débat politique et médiatique français ? À mille lieues de sa grandeur prétendue, la France officielle donne à voir son abaissement raciste, jetant la suspicion sur nos compatriotes musulmans et arabes, et son alignement impérialiste, rompant avec l’ancienne position équilibrée de sa diplomatie moyen-orientale. Indifférence aux oppressions et intolérance aux dissidences règnent sur cette médiocrité dont font les frais manifestations et expressions pro-palestiniennes, dans un climat maccarthyste qui distingue tristement notre pays des autres démocraties.

    Que faire ? Il importe déjà d’y voir clair. Ici, la responsabilité du journalisme, associant son devoir professionnel à son utilité sociale, est de trouer cette obscurité, en chassant les passions tristes et en s’éloignant des colères aveugles. Trouver son chemin, arriver à se repérer, réussir à ne pas s’égarer : autant d’impératifs vitaux par temps de propagande, que nous devons servir par une pratique aussi rigoureuse que sensible du métier. Elle suppose de résister au présent monstre de l’information en continu qui fonctionne à l’amnésie, perdant le fil de l’histoire, oubliant le passé qui la détermine, effaçant le contexte qui la conditionne (voir notre entretien-vidéo avec Bertrand Badie sur les mots et l’histoire du conflit).

    Mais il ne suffit pas de rendre compte. Il nous faut aussi échapper à la résignation qui guette, « cette accoutumance à la catastrophe dont le sentiment vague engourdit aujourd’hui tout désir d’action ». La formule est de l’historien Patrick Boucheron dans un récent libelle où il persiste, dans le sillage de Victor Hugo, à vouloir « étonner la catastrophe par le peu de peur qu’elle nous fait ». Secouant ce manteau de poussière dont le poids risque de nous paralyser, Le temps qui reste est une invitation inquiète à ne pas le perdre, ce temps, en refusant de se laisser prendre au piège de la catastrophe, tels des animaux saisis dans des phares, tétanisés et immobilisés par la conscience du péril.

    Car l’habitude, tissée de conformisme et de suivisme, est la meilleure alliée du pire en devenir. Voici donc, à l’instar de lucioles clignotant dans une nuit qui gagne, quelques repères qui nous guident pour affronter les désordres du monde et les folies des hommes. Quatre boussoles morales qui énoncent aussi ce à quoi nous refusons de nous habituer.
    1. Tout soutien inconditionnel est un aveuglement. Quel que soit le camp concerné. Quelle que soit la justesse de la cause.

    Aucun État, aucune nation, aucun peuple, et, partant, aucune armée, aucun parti, aucun mouvement, qui s’en réclame, ne saurait être soutenu inconditionnellement. Car, au-dessus d’eux, il y a une condition humaine universelle, dont découle un droit international sans frontières. Si, en 1948, l’année où est né l’État d’Israël, fut proclamée, à Paris, une Déclaration universelle des droits de l’homme, c’est pour cette raison même : s’ils ne rencontrent aucun frein, les États, les nations ou les peuples, peuvent devenir indifférents à l’humanité et, par conséquent, dangereux et criminels.

    Adoptée à Paris en 1948 par les cinquante-huit États alors représentés à l’Assemblée générale des Nations unies, la Déclaration de 1948 résulte de cette lucidité provoquée par la catastrophe européenne dont nationalisme et racisme furent les ressorts, conduisant au génocide des juifs d’Europe. Français, son rédacteur, René Cassin, Prix Nobel de la paix en 1968, s’était battu pour imposer, dans son intitulé, cette qualification d’« universelle » au lieu d’internationale : façon de signifier qu’un droit supérieur, celui de la communauté humaine, devait s’imposer aux États et aux nations dont ils se prévalent. Autrement dit de rappeler qu’aucun État, qu’aucune nation, qu’aucun peuple ne devrait se dérober, au prétexte de ses intérêts propres, à cette exigence de respect de l’égalité des droits.

    « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité », énonce l’article premier de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Comme la française de 1789, la Déclaration de 1948 dessine l’horizon d’une promesse, toujours inaccomplie et inachevée, sans cesse en chantier et à l’œuvre face aux égoïsmes renaissants des États et au risque qu’ils cèdent aux idéologies de l’inégalité. De ce point de vue, l’ajout de la dignité, notion sensible, aux droits, critère juridique, n’est pas indifférent, tout comme sa position première dans l’énoncé : il s’agit non seulement de respecter d’autres humains, mais aussi de se respecter soi-même. En somme, de rester digne, de savoir se tenir, se retenir ou s’empêcher, afin de ne jamais céder à la haine de l’homme.

    Chèque en blanc accordé à ses dirigeants et à ses militaires, l’affirmation d’un « soutien inconditionnel » à l’État d’Israël dans sa riposte au Hamas tourne le dos à ces valeurs universelles. Elle prolonge ce mépris pour le droit international que l’on invoque volontiers face à l’agression russe en Ukraine mais que l’on dénie à la Palestine par l’absolu non-respect des résolutions onusiennes condamnant, depuis 1967, les annexions et colonisations israéliennes de territoires palestiniens.
    2. Jamais la fin ne saurait justifier les moyens. Seuls les moyens utilisés déterminent la fin recherchée.

    Depuis soixante-quinze ans, la Palestine pose au monde une question morale : celle de la fin et des moyens. La légitimité d’Israël ne saurait se fonder sur la négation des droits des Palestiniens jusqu’à la commission répétée de crimes de guerre. Mais la contestation de l’occupation et de la colonisation ne saurait tolérer la négation de l’humanité des Israéliens.

    En franchissant ce pas avec les massacres et prises d’otage de civils, le Hamas a fait plus que nuire à la cause qu’il dit servir : il l’a déshonorée. Dans la mémoire juive des persécutions européennes contre lesquelles s’est créé le mouvement sioniste à la fin du XIXe siècle, la terreur déchaînée par le Hamas sur des civils israéliens ne peut qu’évoquer les pogroms antisémites. Et le rappel de massacres commis en 1947-1948 par les composantes les plus extrémistes du sionisme, afin de faire fuir les Palestiniens, ne saurait en aucun cas lui servir d’excuses.

    La violence aveugle de l’oppresseur le discrédite, légitimant la résistance violente de l’opprimé. Jusqu’au processus de paix entamé en 1991, le mouvement national palestinien, alors sous la direction de Yasser Arafat et du Fath qui dominait l’Organisation de libération de la Palestine, a illustré cette règle éternelle des situations d’injustices où un peuple prétend en dominer un autre. Mais, par ses débats internes, son pluralisme assumé, son évolution revendiquée jusqu’à la reconnaissance de l’État d’Israël, il a fait sienne la conviction que la cause libératrice de l’opprimé exige une morale supérieure où sa riposte ne cède pas aux crimes reprochés à l’oppresseur.

    Il y a cinquante ans, en 1973, l’année de la guerre du Kippour dont le Hamas a choisi la date anniversaire pour son attaque sur Israël, un appel collectif d’intellectuels notables (parmi lesquels Edgar Morin, Laurent Schwartz, Jean-Pierre Vernant et Pierre Vidal-Naquet) rappelait ces « évidences morales et politiques fondamentales » : « Il n’y a pas de problème de la fin et des moyens. Les moyens font partie intégrante de la fin. Il en résulte que tout moyen qui ne s’orienterait pas en fonction de la fin recherchée doit être récusé au nom de la morale politique la plus élémentaire. Si nous voulons changer le monde, c’est aussi, et peut-être d’abord, par souci de moralité. […] Si nous condamnons certains procédés politiques, ce n’est pas seulement, ou pas toujours, parce qu’ils sont inefficaces (ils peuvent être efficaces à court terme), mais parce qu’ils sont immoraux et dégradants, et qu’ils compromettent la société de l’avenir. »

    Cette mise en garde vaut évidemment pour les deux camps. De 2023 à 2001, se risquer à comparer le 7-Octobre israélien au 11-Septembre états-unien, ce n’est pas seulement ignorer la question nationale palestinienne en souffrance, au prétexte d’une guerre de civilisation entre le bien occidental et le mal arabe, c’est surtout continuer de s’aveugler sur la suite. Le terrorisme faisant toujours la politique du pire, les désordres actuels du monde résultent de la riposte américaine, à la fois mensongère et criminelle, détruisant un pays, l’Irak, qui n’y était pour rien, tout en semant un discrédit universel par une violation généralisée des droits humains dont l’Occident paye encore le prix. Loin de détruire l’adversaire désigné, il en a fait surgir d’autres, d’Al-Qaïda à Daech, encore plus redoutables.
    3. Au cœur du conflit israélo-palestinien, la persistance de la question coloniale ensauvage le monde.

    Porté par le mouvement sioniste qui avait obtenu la création d’un foyer national juif en Palestine, la création de l’État d’Israël en 1948 a été unanimement approuvée par les puissances victorieuses du nazisme. L’incommensurabilité du crime contre l’humanité, jusqu’à l’extermination par le génocide, commis contre les juifs d’Europe, légitimait le nouvel État. Une faute abominable devait être réparée en offrant aux juifs du monde entier un refuge où ils puissent vivre dans la tranquillité et la sécurité, à l’abri des persécutions.

    Si, aujourd’hui, Israël est un des endroits du monde où les juifs vivent avec angoisse dans le sentiment inverse, c’est parce que la réparation du crime européen s’est accompagnée de l’injustice commise contre les Palestiniens. Ce faisant, l’Occident – cette réalité politique dont les États-Unis ont alors pris le leadership – a prolongé dans notre présent le ressort passé de la catastrophe européenne : le colonialisme. Se retournant contre l’Europe et ses peuples, après avoir accompagné sa projection sur le monde, le colonialisme fut l’argument impérial du nazisme, avec son cortège idéologique habituel de civilisations et d’identités supérieures à celles des peuples conquis, soumis ou exclus.

    La colonisation ne civilise pas, elle ensauvage. Le ressentiment nourri par l’humiliation des populations dépossédées s’accompagne de l’enfermement des colons dans une posture conquérante, d’indifférence et de repli. L’engrenage est aussi redoutable qu’infernal, offrant un terrain de jeu idéal aux identités closes où la communauté devient une tribu, la religion un absolu et l’origine un privilège. Dès lors, accepter le fait colonial, c’est attiser le foyer redoutable d’une guerre des civilisations qu’illustre la radicalisation parallèle des deux camps, le suprémacisme juif raciste de l’extrême droite israélienne faisant écho à l’idéologie islamique du Hamas et de ses alliés, dans la négation de la diversité de la société palestinienne.

    Dialoguant en 2011, dans Le Rescapé et l’Exilé, avec le regretté Stéphane Hessel, qui accompagna depuis l’ONU où il était diplomate la création de l’État juif en Palestine, Elias Sanbar rappelle cette origine d’un conflit qui ne cessera de s’aggraver tant qu’elle ne sera pas affrontée : « On ne peut certes pas refaire l’histoire, mais il est important de dire que ce conflit a commencé par une terrible injustice commise en Palestine pour en réparer une autre, née dans l’horreur des camps nazis. » Acteur des négociations de paix israélo-palestiniennes, il en tirait la conséquence que la seule solution est dans l’égalité des droits. Dans la réciprocité et la reconnaissance. L’envers de ce poison qu’est la concurrence des victimes. L’opposé de cette misère qu’est la condescendance du vainqueur.

    « Il faut affirmer, déclarait-il alors – et pense-t-il toujours –, que la concurrence dans le registre des malheurs est indécente, que les courses au record du nombre de morts sont littéralement obscènes. Chaque souffrance est unique, le fait que des juifs aient été exterminés n’enlève rien à la souffrance des Palestiniens, tout comme le fait que des Palestiniens aient souffert et continuent de souffrir n’enlève rien à l’horreur vécue par des juifs. Puis et surtout, la reconnaissance de la souffrance des autres ne délégitime jamais votre propre souffrance. Au contraire. »
    4. La solution du désastre ne peut être confiée à ses responsables israéliens dans l’indifférence au sort des Palestiniens.

    Le 8 octobre 2023, au lendemain de l’attaque du Hamas contre Israël, le quotidien Haaretz, qui sauve l’honneur de la démocratie israélienne, publiait un éditorial affirmant que cette énième guerre était « clairement imputable à une seule personne : Benyamin Nétanyahou », ce premier ministre qui a « établi un gouvernement d’annexion et de dépossession » et a « adopté une politique étrangère qui ignorait ouvertement l’existence et les droits des Palestiniens ».

    La droite et l’extrême droite israéliennes ont attisé l’incendie qu’elles prétendent aujourd’hui éteindre par l’extermination militaire du Hamas et l’expulsion des Palestiniens de Gaza. Ce n’est pas un Palestinien qui, en 1995, a assassiné Yitzhak Rabin, portant un coup d’arrêt fatal au processus de paix, mais un terroriste ultra-nationaliste israélien. C’est Israël qui, depuis, sous l’impulsion de Benyamin Nétanyahou, n’a cessé de jouer cyniquement avec les islamistes du Hamas pour diviser le camp palestinien et affaiblir sa composante laïque et pluraliste.

    À l’aune de ces vérités factuelles, largement documentées, notamment par le journaliste Charles Enderlin, la polémique française sur le prérequis que serait la qualification de terroriste du Hamas en tant qu’organisation – et pas seulement de ses actions dont on a souligné le caractère criminel – a quelque chose de surréel. En 2008-2009, faisant écho aux stratégies israéliennes, la présidence de Nicolas Sarkozy n’hésitait pas à défendre la nécessité de « parler » avec le Hamas dont le chef était même interviewé par Le Figaro pour inviter le chef de l’État français à « donner une impulsion vitale à la paix ».

    Comble de l’hypocrisie, le Qatar, financier avéré du Hamas avec la tolérance d’Israël, est un partenaire économique, financier, militaire, diplomatique, sportif, culturel, etc., qui est, ô combien, chez lui dans l’establishment français, tout comme d’ailleurs son rival émirati. Or c’est au Qatar que le Hamas tient sa représentation extérieure, avec un statut avoisinant celui d’une antenne diplomatique, digne d’un État en devenir.

    Si des actions du Hamas peuvent être qualifiées de terroristes, c’est s’aveugler volontairement que de ne pas prendre en considération son autre réalité, celle d’un mouvement politique avec une assise sociale. Que sa ligne idéologique et ses pratiques autoritaires en fassent l’adversaire d’une potentielle démocratie palestinienne, qui respecterait le pluralisme des communautés et la diversité des opinions, ne l’empêche pas d’être l’une des composantes, aujourd’hui devenue dominante, du nationalisme palestinien.

    La paix de demain ne se fera qu’entre ennemis d’hier. Et, surtout, qu’entre peuples qui ne sont pas assimilables à leurs dirigeants. Ce mensonge doublé d’hypocrisie sur la réalité du Hamas et son instrumentalisation par l’État d’Israël souligne l’illusion qui a volé en éclats depuis le 7 octobre. Israël et les États-Unis pensaient reléguer la question palestinienne en pariant sur les États arabes, leurs intérêts à courte vue et leur opportunisme à toute épreuve. Ce faisant, ils oubliaient les peuples qui ne sont pas dupes, s’informent et s’entraident. Grands absents de ces mécanos diplomatiques, où l’on prétend faire leur avenir à leur place, ils finissent toujours, un jour ou l’autre, par en déjouer les plans.

    Au spectacle des foules proclamant dans le monde leur solidarité avec la Palestine, y compris dans les pays arabes qui ont normalisé leurs relations avec Israël, comment ne pas penser à ces lignes de notre confrère Christophe Ayad qui accompagnent l’exposition de l’Institut du monde arabe « Ce que la Palestine apporte au monde » ? « C’est du monde tel qu’il va mal dont la Palestine nous parle, écrit-il. On l’observe, on la scrute, on l’encourage ou on lui fait la leçon, mais c’est elle qui nous regarde depuis l’avenir de notre humanité. La Palestine vit déjà à l’heure d’un monde aliéné, surveillé, encagé, ensauvagé, néolibéralisé. Les Palestiniens savent ce que c’est d’être un exilé sur sa propre terre. Apprenons d’eux ! »

    Face aux ombres qui, aujourd’hui, s’étendent, ces réflexions peuvent paraître optimistes. Pourtant, la leçon est déjà là, la seule qui vaille pour éviter le pire, soit cette guerre des monstres dont Benyamin Nétanyahou et le Hamas sont les protagonistes : il n’y aura jamais de paix par la puissance et la force. Devant les défis sans frontières qui nous assaillent, le crédo de la puissance est une impasse quand la conscience de la fragilité est, au contraire, une force.

    https://www.mediapart.fr/journal/international/221023/israel-palestine-la-question-morale
    #7_octobre_2023 #Israël #Palestine #égalité_des_droits #Palestine #Israël #lucidité #à_lire #raison #obscurcissement #égarement #tueries #terrorisme #civils #Gaza #Hamas #armée_israélienne #terreur #crimes #impuissance #catastrophe #cessez-le-feu #otages #solution_politique #communauté_internationale #Etats-Unis #USA #vengeance #sidération #désolation #débat_politique #débat_médiatique #médias #France #suspicion #médiocrité #responsabilité #propagande #journalisme #amnésie #résignation #habitude #conformisme #suivisme #aveuglement #soutien_conditionnel #question_coloniale

  • #Guerre #Israël - #Hamas : l’engrenage infernal

    Une #catastrophe_humanitaire se déroule sous nos yeux dans la bande de Gaza tandis qu’Israël bombarde l’enclave et prépare une #riposte_militaire. Nos invités ont accepté d’échanger dans notre émission « À l’air libre » alors que cette guerre les touche. Ou les terrasse.

    Les invités :
    #Nadav_Lapid, réalisateur ;
    #Karim_Kattan, écrivain ;
    #Jonathan_Hayoun, réalisateur ;
    #Rony_Brauman, médecin, essayiste.

    https://www.youtube.com/watch?v=Z0OWMbWxhpg


    https://www.mediapart.fr/journal/international/171023/guerre-israel-hamas-l-engrenage-infernal

    #Gaza #7_octobre_2023 #à_lire #à_voir #vidéo
    #désespoir #désastre #impuissance #inquiétude #préoccupation #émotions #rage #médias #couverture_médiatique #couverture_politique #staus_quo #question_palestinienne #pogrom #mots #bombardements #eau #électricité #essence #réfugiés #déplacés_internes #IDPs #destruction #siège #catastrophe #Nakba #nouvelle_Nakba #évacuation #nourriture #famine #déportation #humiliation #paix #justice #droit_international #communauté_internationale #déshumanisation #sentiment_de_sécurité #sécurité #insécurité #apartheid #colonisation #nettoyage_ethnique #1948 #territoires_occupés #système_d'apartheid #double_régime_juridique #occupation_militaire #colonisation_civile #transferts_forcés_de_population #stratégie_de_désespoir #no_futur #actes_désespérés #lucidité #courage #étonnement #responsabilité #rationalisation #espoir #impasse #choc_électrique #trahison #traumatisme #terreur #cauchemar #cauchemar_traumatique #otages #libération_des_otages #guerre #autodestruction #suicide_national

    • Opinion. “Il est peu probable que l’Occident donne indéfiniment un blanc-seing à Israël”
      https://www.courrierinternational.com/article/opinion-il-est-peu-probable-que-l-occident-donne-indefiniment

      Les massacres commis par le Hamas dans le sud d’#Israël semblent avoir fait basculer les opinions publiques occidentales dans un soutien indéfectible à Tel-Aviv, estime ce journaliste israélien. Mais, à mesure que la situation des Palestiniens s’aggravera à #Gaza et en #Cisjordanie, ce soutien pourrait s’amenuiser.

      Le massacre de plus de 1 000 civils israéliens et l’enlèvement de dizaines d’autres servent désormais de base efficace à la diplomatie israélienne. Des pans importants des opinions publiques occidentales ont été révulsés par les tueries du 7 octobre et ont basculé. Mais pour combien de temps ?
      Pour le journaliste Amos Harel, du quotidien israélien de gauche Ha’Aretz, “il est peu probable que l’Occident donne indéfiniment un blanc-seing à Israël. L’État juif sait que la fenêtre d’action qui s’offre à lui n’est pas illimitée. Comme par le passé, il est difficile de synchroniser horloge militaire et horloge politique.”

      Pis, estime Amos Harel, deux États parmi les plus vieux pays arabes signataires d’un traité de paix avec Israël, l’#Égypte en 1979 et la #Jordanie en 1994, craignent de faire les frais de la contre-offensive israélienne, d’autant plus que la population du royaume hachémite est majoritairement d’origine palestinienne.
      “Jusqu’ici, cette dernière s’est montrée loyale envers Amman. Mais est-ce que cela durera indéfiniment ?”

      Enfin, la couverture médiatique de l’opération du #Hamas et de ses suites a relégué au second plan un autre problème : la Cisjordanie est également en proie aux violences. Près de 50 Palestiniens ont été tués la semaine dernière par des soldats israéliens et des colons juifs d’extrême droite.
      “La vraie menace réside en Cisjordanie, et il n’est pas certain que, malgré les slogans lancés par l’#extrême_droite présente au gouvernement, les #diplomaties_occidentales y soutiennent une répression israélienne d’une ampleur de Bouclier défensif [lancée par Ariel Sharon en avril 2002], qui avait vu Tsahal écraser et réoccuper les zones administrées par l’Autorité palestinienne”, soit 39 % des territoires autonomes #palestiniens de Cisjordanie.

  • For Decades, I Defended Israel From Claims of #Apartheid. I No Longer Can - Israel News - Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/israel-news/2023-08-10/ty-article-opinion/.highlight/for-decades-i-defended-israel-from-claims-of-apartheid-i-no-longer-can/00000189-d4ac-d821-afdd-dfacb4060000

    At the conference, I was disturbed and angered by the multitude of lies and exaggerations about Israel. During the years since, I have argued with all my might against the accusation that Israel is an apartheid state: in lectures, newspaper articles, on TV and in a book.

    However, the accusation is becoming fact. First, the Nation-State law elevates Jews above fellow citizens who are Arab – Muslim, Druze, Bedouin, and Christian. Every day sees government ministers and their allies venting racism, and following up with discriminatory actions. There is no mercy even for the Druze who, like Jews, have been conscripted into the military since 1948.

    Second, Israel can no longer claim security as the reason for our behavior in the West Bank and the siege of Gaza. After 56 years, our occupation can no longer be explained as temporary, pending a solution to the conflict with Palestinians. We are heading toward annexation, with calls to double the 500,000 Israeli settlers already in the West Bank.

  • Abbie Cheeseman sur Twitter :

    I entered NW #Syria to start reporting for 1843mag yesterday. They are alone. No intl aid has come in. Civilians begging for tents to shelter them; the civil defence for machinery. Turkey is gridlocked with rescue efforts while areas surrounding Syrian rubble are ghost towns

    https://twitter.com/cheesemanab/status/1624669042752598016

    #Syrie #séisme
    #communauté_internationale
    #punition_collective
    #sans_vergogne

  • Hala Abou-Hassira, ambassadrice de Palestine : « Le manque d’action de la communauté internationale nous inquiète »
    RFI - Publié le : 05/12/2022 - Invité du matin
    https://www.rfi.fr/fr/podcasts/invit%C3%A9-du-matin/20221205-hala-abou-hassira-palestine-nous-attendons-de-la-france-une-initiative-

    Hala Abou-Hassira, Ambassadrice de Palestine en France est ce lundi 05 décembre, l’invitée du matin de RFI. Situation de l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri menacé d’expulsion de Jérusalem-Est, crise israélo–palestinienne, absence de dialogue en perspective entre les deux parties du conflit, quel rôle peut jouer la France dans la résolution de ce conflit… Elle répond aux questions de RFI.

    #Salah_Hamouri

  • What Historical Mossad Files Reveal About ’Israel’s Most Planned War’ - Israel News - Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/israel-news/2022-09-08/ty-article-magazine/.premium/israels-most-planned-war-historical-mossad-file-details-lebanon-policy/00000183-1dce-d11f-a1e3-5fde579b0000

    How the IDF called the shots, meals at the Gemayels, and the remiss sale of weapons: The spy agency document revealing Israel’s work in Lebanon between the 1950s and the run-up to the First Lebanon War

    “It was Israel’s most planned war,” states an official Mossad document. “The preparations had already begun in mid-1981, and they gained momentum towards the end of that year. In January of 1982, Ariel Sharon met the Christian leadership – and said to Pierre Gemayel: ‘We are embarking on a full-scale war and that as a result of it, there ought to be change in Lebanon-Israel relations.’’

    This account appears in a document submitted to the High Court of Justice by the Prime Minister’s Office – which is responsible for the activity of the Mossad spy agency – and released for publication this week. The state submitted “passages that have been approved for exposure,” unsigned and undated, in response to a court petition aiming to shed light on the connection between the Mossad and the Christian militias in Lebanon, which led to the massacre at the Sabra and Chatila refugee camps in Beirut in September of 1982. The petition was filed by attorney Eitay Mack.

    In the document, the Israeli military is described as the body that effectively dictated policy on Lebanon, and not the elected government. “We have the Lebanese to do what we want them to do,” the document states. “That is the asset we have, now tell us what to do with it. Because the state isn’t all that organized in its decision-making, the ones who told us what to do with the asset wasn’t [Prime Minister Menachem] Begin, and the government, but rather the military.”

    The document describes Israel’s military involvement in Lebanon’s affairs from the 1950s to the preparations for the First Lebanon War at the beginning of the 1980s. The connection was first created in 1958, at the request of the Lebanese president at the time, Camille Chamoun, who feared falling from power, in coordination with the Shah’s regime in Iran, which was sending arms to Lebanon by plane.

    In 1975, upon the outbreak of the civil war in Lebanon, Chamoun, a Maronite Christian and by then no longer president, again appealed to Israel for aid. Even then, according to the document, Israel did not consider the repercussions of selling the arms, some of which had originated in the Soviet Union and had been captured in the Yom Kippur War, and of the military training the Lebanese subsequently received. “There were no far-reaching diplomatic talks with the Christians, there was no profound discussion,” according to the document. The formula being used, it states, was the correct one: “We will help the Christians help themselves.” However, admits the author of the document, “we did not always see the interests involved correctly.”

    The connection that began with Chamoun broadened to other Maronite figures, among them the leader of the Al-Tanzim (literally “The Organization”) militia, Georges Adwan, and the head of the Guardians of the Cedars militia Étienne Saqr. On one occasion, according to the document, “[a]t the beginning of 1976 on a very rainy, stormy night, a boat that had apparently come down from Lebanon was in distress and was captured by the IDF. On the deck were three Lebanese. This group was coming to Israel with the intention of meeting with the Israeli leadership to ask for aid.”

    The document tells two versions of the beginnings of the direct contact between the Israeli military and the Lebanese Christians. In one version, direct contact had already been established in 1975, while in the other version it began in 1976 with a visit by a delegation from the intelligence and operational branches of the Mossad to study “in an unmediated way what is happening in the war between those sects.” Among the representatives named is Benjamin Ben Eliezer, at the time a liaison officer to southern Lebanon and subsequently the head of Military Intelligence and eventually a Labor Party Knesset member and cabinet minister.

    “We visited command posts of the Phalangists and the Chamounists, we had an additional meeting with Bashir Gemayel at his parents’ home in the village,” the document states. “As we were enjoying a meal, Amine Gemayel showed up in uniform from the front. He was very reserved with us, and barely agreed to shake our hands.” Subsequently, the Mossad took the lead in the responsibility for the meetings, but the document makes it clear that “everyone spoke with everyone.”

    The method of transferring the arms is described in the document as “shipments that were loaded onto rafts of a sort that carried quantities of arms. We would arrive on a given night with two shipments, and in the third stage we refined it even more. We were suppliers, we sailed back and forth.” The arsenal that was transferred included 6,000 M16 rifles and 1,000 bullets for each rifle; 40 120 mm mortars with 300 shells for each of them, and 100 81 mm mortars with 200 shells for each.

    In response to the petition, which was filed in 2020, the Mossad initially claimed it had difficulty locating the historical documents concerning its activity in Lebanon. Subsequently the documents were shown to Supreme Court President Esther Hayut, and she determined that some of the documents could harm Israel’s security if they were published, but asked the Mossad to re-examine whether it might be possible to uncover some of the material. The petition was dismissed last April, and this week the Mossad published the document.

    According to Eitay Mack, the petitioner: “It’s a fascinating decision by the Mossad to reveal this document, even though it isn’t clear why.” The document suggests, he says, that “the massacre at Sabra and Chatila was one event in a chain of massacres, executions, abductions, disappearances, amputations and abuse of corpses carried out by the Christian militias. The clandestine affair must come to light and enable discussion and drawing of public conclusions that might prevent continued support by the Mossad and the State of Israel for security forces and militias around the world that commit atrocities. However, the Mossad still believes it has the right to continue to conceal information concerning this from the public.”

    #sionisme #vitrine_de_la_jungle
    #Liban
    #milices
    #Liban

  • Un dépositaire libanais attaque sa banque, prend ses employés en otage et réclame son argent… Fin de la prise d’otages. – Site de la chaîne AlManar-Liban
    https://french.almanar.com.lb/2405042

    _Pas toujours très bien écrit mais précieux pour comprendre ce qu’est devenu la vie au #Liban_

    Evènement inédit depuis l’éclatement de la crise économique et financière au Liban en 2019, un Libanais armé retient en otage depuis le début d’après-midi de ce jeudi 11 août des employés d’une banque de Beyrouth. Il réclame son épargne de plus de 200.000 dollars.

    La banque en question est la Fédéral Bank , située à proximité de la très commerçante rue Hamra. Elle est depuis entourée d’un imposant cordon de sécurité, a constaté un journaliste de l’AFP.

    En colère, le dépositaire, Bassam cheikh Hussein, selon les médias libanais, « est entré avec un fusil de chasse et des matériaux inflammables et a menacé les employés pour qu’ils lui donnent son épargne », a expliqué l’une de ces sources.
    Une autre source a précisé que le quadragénaire avait « répandu de l’essence et fermé la porte de la banque ».

    Selon l’agence d’information libanaise NNA, l’homme a « menacé de s’immoler par le feu et de tuer tout le monde en braquant son pistolet sur la tête du directeur d’agence ».
    Il a déclaré avoir pris d’assaut la banque parce que son père « a été admis à l’hôpital il y a quelque temps pour une opération et ne pouvait pas la payer ».

    Son frère Atef al-Cheikh Hussein était sur les lieux. « Mon frère a 210.000 dollars en banque et veut obtenir seulement 5000 dollars pour payer les factures d’hôpital », a-t-il déclaré aux journalistes, seloh l’AFP, ajoutant qu’il se rendrait dès qu’il aurait son argent. D’après lui, son frère s’est emparé d’une arme « à la banque et ne l’avait pas apportée avec lui ». « Peu importe s’il va en prison, l’important est qu’on soulage notre détresse (financière) », a-t-il ajouté.

    Une vidéo mise en ligne montre deux négociateurs qui réclament à l’assaillant –qu’ils appellent Bassam– de libérer deux clients. Brandissant son arme et une cigarette, il a ensuite libéré un otage, selon un correspondant de l’AFP sur place, alors que des dizaines de passants et de proches des otages se rassemblaient à la banque pour lui apporter leur soutien.

    En raison des politiques financières du gouverneur de la Banque centrale Riad Salamé, soutenu par les Etats-Unis, de concert avec celles d’une classe politique corrompue, le Liban croupit sous une dette publique de près de 100 milliards de dollars (99,8 m$ en février 2022).
    C’est l’une des pires crises socio-économiques dans l’histoire du monde depuis 1850, selon la Banque mondiale.

    De ce fait, la monnaie nationale a perdu plus de 90% de sa valeur et environ 80% de la population a plongé dans la pauvreté, notamment du fait des restrictions bancaires draconiennes qui les empêchent d’avoir librement accès à leur argent déposé dans leur grande majorité en dollars lorsqu’il s’échangeait à 1500 livres.
    Et quand il leur est permis de les soutirer, c’est en quantité très limitée, dont la moitié en livres libanaises, avec une parité en deca de celle en vigueur dans les marchés parallèles.

    En juin 2021, la Banque du Liban a promulgué le décret 158 toujours en vigueur : il autorise aux dépositaires de retirer 800 dollars par mois seulement, dont la moitié en dollars américains et les 400 restants en livres libanaises pour 12 000 le dollar. Alors que dans le marché, le dollar a franchi les 30 000 livres. Plus est-il cette décision ne concernait que ceux qui détenaient un compte bancaire en dessous de 50 milles dollars. Quitte aussi à ce qu’ils ne retirent que 4800 dollars par an.

    Sachant que le nombre des dépositaires les libanais est estimé a 1.451.829 qui détenaient avant la crise quelque 107, 28 m$ fin mars 2021, selon le centre LCPS (The Lebanese Center for Policy Studies). Il faut imaginer le désastre qui s’est abattu sur la majorité d’entre eux.

    En revanche, et en même temps, les banques ont facilité le transfert à l’étranger des fonds des élites financières et politiques.
    En décembre 2021, la procureure générale de la cour d’appel du Mont Liban, la Juge Ghada Aoun a accusé le gouverneur de la Banque du Liban d’avoir facilité le transfert de 5 milliards de dollars à l’étranger en dépit de l’instauration par l’Association des Banques du Liban d’un contrôle informel des capitaux.

    Selon la Banque des compromis international, les fonds transférés depuis Liban vers les paradis fiscaux, entre octobre 2019 et mi 2020 ont atteints les 10,8 m$.
    C’est donc les Libanais moyens qui paient les frais de cette crise, alors que les oligarques libanais sont épargnés. De même que les banques.

    Les banques doivent supporter les pertes

    Le vice-Premier ministre du gouvernement intérimaire au Liban, Saadeh Al-Shami, a appelé les banques libanaises à commencer à supporter les pertes résultant de l’effondrement financier par le biais de leur capital, niant que l’État s’appuie sur un fonds souverain ou des réserves d’or pour indemniser les déposants qui ont perdu leur épargne.

    « Les banques doivent d’abord commencer avec leur capital avant qu’un déposant ne soit affecté », a-t-il réclamé, selon Reuters.
    Et de conclure : « Nous n’allons pas appliquer le principe de Robin des Bois à l’envers, en prenant des pauvres pour donner aux riches, c’est inacceptable. Les banques doivent faire des sacrifices » pour protéger les déposants.

    Mais ces banques n’en font qu’à leur tête, et l’Etat libanais est incapable de les obliger à faire ce qu’elles ne veulent pas faire.

    C’est dans ce contexte que Bassam cheikh Hussein a entrepris son mouvement de détressé. Jusqu’à l’heure de l’écriture de l’article, il campe sur sa position et réclame ses 210 mille dollars, assure le correspondant d’al-Manar sur place.

    D’innombrables Libanais l’ont soutenu sur les réseaux sociaux.
    « Nous sommes tous Bassam cheikh Hussein », ont écrit certains.

    Cette affaire s’est finalement terminée avec le moins de mal possible. Vers 18:30 , le dépositaire Bassam s’est rendu aux forces de sécurité libanaises après un accord en fonction duquel la banque s’est engagée à lui donner 30 mille dollars de son dépôt bancaire. Il avait lâché les otages avant de sortir.

  • En Cisjordanie, la violence des colons israéliens explose
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/07/25/en-cisjordanie-la-violence-des-colons-israeliens-explose_6136069_3210.html

    Fin mai, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies rapportait que 71 Palestiniens avaient été blessés par des colons depuis janvier. « 2022 est la pire année », juge Abboud Al-Sharif, coordinateur terrain de l’ONG Première Urgence internationale (PUI), qui intervient auprès des communautés palestiniennes victimes de la violence des colons en Cisjordanie.

    « Toutes les régions sont touchées »

    Selon lui, les attaques sur les personnes et les biens ont doublé depuis 2020. Autrefois, les agressions avaient surtout lieu la nuit, sur des petites routes, dans des zones sous contrôle total israélien. Plus maintenant : « Toutes les régions sont touchées », dit-il. Certaines attaques sont coordonnées entre colonies. Parfois, elles se font avec le soutien de militaires. Dans une réponse au Monde, l’armée israélienne dément s’associer à de telles actions. Ces pratiques ont pourtant été mises en évidence, notamment sur la base de témoignages d’anciens soldats publiés par l’ONG de vétérans Breaking the Silence.

    Le portable vissé à l’oreille, le maire de Huwara, Maïn Dumaidi, accueille les visiteurs sans interrompre sa conversation, les yeux rivés sur les collines du sud de Naplouse que l’on aperçoit depuis la fenêtre. « Il y a une attaque en cours, au rond-point, un peu plus haut », s’excuse-t-il. Des colons ont frappé l’un de ses employés qui aidait à la circulation, un handicapé clairement identifiable avec son gilet jaune fluo, et l’ont aspergé de gaz lacrymogène. Il a été transporté à l’hôpital. Les quelque 7 000 Palestiniens de la ville vivent cernés par cinq colonies israéliennes, illégales aux yeux du #droit_international. Ils partagent le même axe, la route 60, qui traverse la bourgade du nord au sud, avec l’armée et les colons.

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    #paywall

    #apartheid #sionisme #vitrine_de_la_jungle #impunité #complicité « #communauté_internationale »
    #Palestine

    • https://twitter.com/patrice_leclerc/status/1551541755849457665/photo/1

      Depuis Mai, ces grands carrefours embouteillés sont le théâtre d’une bataile des drapeaux : des colons israéliens tentent de décrocher la bannière palestinienne ; en réponse, les habitants en accrochant toujours plus. L’armée israélienne rapporte “ une augmentation des incidents impliquants des jets de pierre sur des véhicules israéliens” dans la zone, sans faire mention des violences des colons dénoncés par de nombreux témoins. ” “ C’est quotidien ! Ce n’était pas comme ça il y a 5 ans ” s’indigne le maire (...)

      Stratégie de harcèlement
      Sur le terrain, ce gouvernement est bien pire ” que ceux du pourtant très à droite Benyamin Nétanyahou pendant toute la décennie précédente, abonde Anthony Dutemple [ chef de mission à Première Urgence internationale (PUI) ] , Il fustige l’impunité dont bénéficie Israel sur la scène internationale : “ Tout augmente : la nombre de colons, les violences et ... les condamnations européennes, mais elles ne sont suivies d’aucun effet ! Il faut des actions concrètes, on ne peut pas se contenter de faire des tweets. ” Sur le terrain, les attaques ont des conséquences concrètes. Dans la bourgade d’At-Tuwni à l’extrême sud de la Cisjordanie, on vit “ dans la terreur , glisse Salwa Rabai, 26 ans. S’il y a un petit bruit à la porte, d’un coup je suis vidée de mes forces, je ne tiens plus debout ”.
      Face aux menaces de violences, les habitants ont crée “ des groupes sur Whatsapp ou Messenger, Si quelque chose arrive, on envoie un message et les jeunes débarquent, à plusieurs, pour nous défendre ” affirme la jeune Palestinienne. Lors d’ateliers organisés par PUI, elle retrouve d’autres femmes, qui viennent accompagnées de leurs enfants : “ Qui sait ce qui se passer en mon absence ” explique Feriel Ghissamou, 36 ans. Sa famille a perdu 4 bêtes, égorgées par les colons. Cette stratégie de harcèlement finit par l’emporter. Comme à Ras AL-Tin au nord-est de Ramallah, où plusieurs familles de bédouins ont fui, mi-juillet , après l’intensification des attaques contre eux. Aux alentours, une dizaine d’avant-postes sauvages avaient été érigés ces dernières années.
      Clothilde Mraffko

  • Dr Zoë Hyde sur Twitter : “I recently went to two Christmas parties. Not a single person was wearing a mask. And it was okay, because there’s no epidemic where I live. Western Australia has managed to sustain zero COVID for nearly 2 years. Eliminating #COVID-19 was always possible. The world chose not to.” / Twitter
    https://twitter.com/DrZoeHyde/status/1472927799602122753

    #choix #lamentable
    « #communauté_internationale »

  • Israel escalates surveillance of Palestinians with facial recognition program in West Bank
    By Elizabeth Dwoskin - 8 novembre 2021 - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/world/middle_east/israel-palestinians-surveillance-facial-recognition/2021/11/05/3787bf42-26b2-11ec-8739-5cb6aba30a30_story.html

    HEBRON, West Bank — The Israeli military has been conducting a broad surveillance effort in the occupied West Bank to monitor Palestinians by integrating facial recognition with a growing network of cameras and smartphones, according to descriptions of the program by recent Israeli soldiers.

    The surveillance initiative, rolled out over the past two years, involves in part a smartphone technology called Blue Wolf that captures photos of Palestinians’ faces and matches them to a database of images so extensive that one former soldier described it as the army’s secret “Facebook for Palestinians.” The phone app flashes in different colors to alert soldiers if a person is to be detained, arrested or left alone.

    To build the database used by Blue Wolf, soldiers competed last year in photographing Palestinians, including children and the elderly, with prizes for the most pictures collected by each unit. The total number of people photographed is unclear but, at a minimum, ran well into the thousands.

    The surveillance program was described in interviews conducted by The Post with two former Israeli soldiers and in separate accounts that they and four other recently discharged soldiers gave to the Israeli advocacy group Breaking the Silence and were later shared with The Post. Much of the program has not been previously reported. While the Israeli military has acknowledged the existence of the initiative in an online brochure, the interviews with former soldiers offer the first public description of the program’s scope and operations.

    In addition to Blue Wolf, the Israeli military has installed face-scanning cameras in the divided city of Hebron to help soldiers at checkpoints identify Palestinians even before they present their I.D. cards. A wider network of closed-circuit television cameras, dubbed “Hebron Smart City,” provides real-time monitoring of the city’s population and, one former soldier said, can sometimes see into private homes.

    The former soldiers who were interviewed for this article and who spoke with Breaking the Silence, an advocacy group composed of Israeli army veterans that opposes the occupation, discussed the surveillance program on the condition of anonymity for fear of social and professional repercussions. The group says it plans to publish its research.

    They said they were told by the military that the efforts were a powerful augmentation of its capabilities to defend Israel against terrorists. But the program also demonstrates how surveillance technologies that are hotly debated in Western democracies are already being used behind the scenes in places where people have fewer freedoms.

    “I wouldn’t feel comfortable if they used it in the mall in [my hometown], let’s put it that way,” said a recently discharged Israeli soldier who served in an intelligence unit. “People worry about fingerprinting, but this is that several times over.” She told The Post that she was motivated to speak out because the surveillance system in Hebron was a “total violation of privacy of an entire people.”

    Israel’s use of surveillance and facial-recognition appear to be among the most elaborate deployments of such technology by a country seeking to control a subject population, according to experts with the digital civil rights organization AccessNow.

    In response to questions about the surveillance program, the Israel Defense Forces, or IDF, said that “routine security operations” were “part of the fight against terrorism and the efforts to improve the quality of life for the Palestinian population in Judea and Samaria.” (Judea and Samaria is the official Israeli name for the West Bank.)

    “Naturally, we cannot comment on the IDF’s operational capabilities in this context,” the statement added.

    Official use of facial recognition technology has been banned by at least a dozen U.S. cities, including Boston and San Francisco, according to the advocacy group the Surveillance Technology Oversight Project. And this month the European Parliament called for a ban on police use of facial recognition in public places.

    But a study this summer by the U.S. Government Accountability Office found that 20 federal agencies said they use facial recognition systems, with six law enforcement agencies reporting that the technology helped identify people suspected of law-breaking during civil unrest. And the Information Technology and Innovation Foundation, a trade group that represents technology companies, took issue with the proposed European ban, saying it would undermine efforts by law enforcement to “effectively respond to crime and terrorism.”

    Inside Israel, a proposal by law enforcement officials to introduce facial recognition cameras in public spaces has drawn substantial opposition, and the government agency in charge of protecting privacy has come out against the proposal. But Israel applies different standards in the occupied territories.

    “While developed countries around the world impose restrictions on photography, facial recognition and surveillance, the situation described [in Hebron] constitutes a severe violation of basic rights, such as the right to privacy, as soldiers are incentivized to collect as many photos of Palestinian men, women, and children as possible in a sort of competition,” said Roni Pelli, a lawyer with the Association for Civil Rights in Israel, after being told about the surveillance effort. She said the “military must immediately desist.”

    Amro, seen in Hebron on Oct. 13, says Israel has ulterior motives for its surveillance of Palestinians. “They want to make our lives so hard so that we will just leave on our own, so more settlers can move in,” he said. (Kobi Wolf/for The Washington Post)_

    Last vestiges of privacy

    Yaser Abu Markhyah, a 49-year-old Palestinian father of four, said his family has lived in Hebron for five generations and has learned to cope with checkpoints, restrictions on movement and frequent questioning by soldiers after Israel captured the city during the Six-Day War in 1967. But, more recently, he said, surveillance has been stripping people of the last vestiges of their privacy.

    “We no longer feel comfortable socializing because cameras are always filming us,” said Abu Markhyah. He said he no longer lets his children play outside in front of the house, and relatives who live in less-monitored neighborhoods avoid visiting him.

    Hebron has long been a flashpoint for violence, with an enclave of hardline, heavily protected Israeli settlers near the Old City surrounded by hundreds of thousands of Palestinians and security divided between the Israeli military and the Palestinian administration.

    In his quarter of Hebron, close to the Cave of the Patriarchs, a site that is sacred to Muslims and Jews alike, surveillance cameras have been mounted about every 300 feet, including on the roofs of homes. And he said the real-time monitoring appears to be increasing. A few months ago, he said, his 6-year-old daughter dropped a teaspoon from the family’s roof deck, and although the street seemed empty, soldiers came to his home soon after and said he was going to be cited for throwing stones.

    Issa Amro, a neighbor and activist who runs the group Friends of Hebron, pointed to several empty houses on his block. He said Palestinian families had moved out because of restrictions and surveillance.

    “They want to make our lives so hard so that we will just leave on our own, so more settlers can move in,” Amro said.

    “The cameras,” he said, “only have one eye — to see Palestinians. From the moment you leave your house to the moment you get home, you are on camera.”

    Incentives for photos

    The Blue Wolf initiative combines a smartphone app with a database of personal information accessible via mobile devices, according to six former soldiers who were interviewed by The Post and Breaking the Silence.

    One of them told The Post that this database is a pared-down version of another, vast database, called Wolf Pack, which contains profiles of virtually every Palestinian in the West Bank, including photographs of the individuals, their family histories, education and a security rating for each person. This recent soldier was personally familiar with Wolf Pack, which is accessible only on desktop computers in more secure environments. (While this former soldier described the data base as “Facebook for Palestinians,” it is not connected to Facebook.)

    Another former soldier told The Post that his unit, which patrolled the streets of Hebron in 2020, was tasked with collecting as many photographs of Palestinians as possible in a given week using an old army-issued smartphone, taking the pictures during daily missions that often lasted eight hours. The soldiers uploaded the photos via the Blue Wolf app installed on the phones.

    This former soldier said Palestinian children tended to pose for the photographs, while elderly people — and particularly older women — often would resist. He described the experience of forcing people to be photographed against their will as traumatic for him.

    The photos taken by each unit would number in the hundreds each week, with one former soldier saying the unit was expected to take at least 1,500. Army units across the West Bank would compete for prizes, such as a night off, given to those who took the most photographs, former soldiers said.

    Often, when a soldier takes someone’s photograph, the app registers a match for an existing profile in the Blue Wolf system. The app then flashes yellow, red or green to indicate whether the person should be detained, arrested immediately or allowed to pass, according to five soldiers and a screenshot of the system obtained by The Post.

    The big push to build out the Blue Wolf database with images has slowed in recent months, but troops continue to use Blue Wolf to identify Palestinians, one former soldier said.

    A separate smartphone app, called White Wolf, has been developed for use by Jewish settlers in the West Bank, a former soldier told Breaking the Silence. Although settlers are not allowed detain people, security volunteers can use White Wolf to scan a Palestinian’s identification card before that person enters a settlement, for example, to work in construction. The military in 2019 acknowledged existence of White Wolf in a right-wing Israeli publication.

    ’Rights are simply irrelevant’

    The Israeli military, in the only known instance, referred to the Blue Wolf technology in June in an online brochure inviting soldiers to be part of “a new platoon” that “will turn you into a Blue Wolf.” The brochure said that the “advanced technology” featured “smart cameras with sophisticated analytics” and “censors that can detect and alert suspicious activity in real-time and the movement of wanted people.”

    The military also has mentioned “Hebron Smart City” in a 2020 article on the army’s website. The article, which showed a group of female soldiers called “scouts” in front of computer monitors and wearing virtual-reality goggles, described the initiative as a “major milestone” and a “breakthrough” technology for security in the West Bank. The article said “a new system of cameras and radars had been installed throughout the city” that can document “everything that happens around it” and “recognize any movement or unfamiliar noise.”

    In 2019, Microsoft invested in an Israeli facial recognition start-up called AnyVision, which NBC and the Israeli business publication the Marker reported was working with the army to build a network of smart security cameras using face-scanning technology throughout the West Bank. (Microsoft said it pulled out of its investment in AnyVision during fighting in May between Israel and the Hamas militant group in Gaza.)

    Also in 2019, the Israeli military announced the introduction of a public facial-recognition program, powered by AnyVision, at major checkpoints where Palestinians cross into Israel from the West Bank. The program uses kiosks to scan IDs and faces, similar to airport kiosks used at airports to screen travelers entering the United States. The Israeli system is used to check whether a Palestinian has a permit to enter Israel, for example to work or to visit relatives, and to keep track of who is entering the country, according to news reports. This check is obligatory for Palestinians, as is the check at American airports for foreigners.

    Unlike the border checks, the monitoring in Hebron is happening in a Palestinian city without notification to the local populace, according to one former soldier who was involved in the program and four Palestinian residents. These checkpoint cameras also can recognize vehicles, even without registering license plates, and match them with their owners, the former soldier told The Post.

    In addition to privacy concerns, one of the main reasons that facial recognition surveillance has been restricted in some other countries is that many of these systems have exhibited widely varying accuracy, with individuals being put in jeopardy by being misidentified.

    The Israeli military did not comment on concerns raised about the use of facial-recognition technology.

    The Information Technology and Innovation Foundation has said that studies showing that the technology is inaccurate have been overblown. In objecting to the proposed European ban, the group said time would be better spent developing safeguards for the appropriate use of the technology by law enforcement and performance standards for facial recognition systems used by the government.

    In the West Bank, however, this technology is merely “another instrument of oppression and subjugation of the Palestinian people,” said Avner Gvaryahu, executive director of Breaking the Silence. “Whilst surveillance and privacy are at the forefront of the global public discourse, we see here another disgraceful assumption by the Israeli government and military that when it comes to Palestinians, basic human rights are simply irrelevant.”

    By Elizabeth Dwoskin
    Lizza joined The Washington Post as Silicon Valley correspondent in 2016, becoming the paper’s eyes and ears in the region. She focuses on social media and the power of the tech industry in a democratic society. Before that, she was the Wall Street Journal’s first full-time beat reporter covering AI and the impact of algorithms on people’s lives.

    #Bigbrother

  • « Où sont les Ghandi palestiniens ? » Dans le viseur de la « #communauté_internationale »

    Finnish Christian charity cuts ties with Palestinian NGO accused by Israel of aiding militants
    https://www.reuters.com/world/finnish-christian-charity-cuts-ties-with-palestinian-ngo-accused-by-israel-

    Asked by Reuters for evidence backing its accusations that the organisations funnelled money to PFLP, an Israeli official said such documentation was classified.

    #sionisme #complicité #crimes

  • Alice Froussard
    @alicefrsd 2:09 PM · 22 oct. 2021·
    https://twitter.com/alicefrsd/status/1451521038433591308

    Le ministère de la défense israélien vient de donner le statut d’organisations terroristes à 6 ONG de défense des droits humains palestiniennes : Al Haq, Addameer, UAwC, Defense for children, Bisan, Union of Palestinian Women Commitees. Que des ONG cruciales (et les plus connues)

    C’est aussi un énorme coup porté à la société civile palestinienne. Ces ONG dénoncent à la fois les conditions des prisonniers palestiniens en Israël, la corruption de l’Autorité Palestinienne, le manque d’accès a la justice, les violations des droits de l’homme en tout genre.

    Cette stratégie n’est pas nouvelle : les groupes de pression israéliens ciblent souvent les sources de financement de ces ONG en prétendant de manière douteuse qu’elles ont des liens avec des « terroristes ». Comment ces ONG vont pouvoir être financées avec cette classification ?

    A noter : ces organisations sont un support essentiel pour nous, journalistes, ainsi que pour toutes les organisations de défense des droits de l’homme (
    @amnesty, @hrw) ou encore l’ONU. Quelles justifications ? A part une volonté de décrédibiliser ces sources ?

    #Interdiction_associations

  • Snipers Fatally Attack Protesters in Beirut as Lebanon Reels from Devastating Economic Collapse | Democracy Now!
    https://www.democracynow.org/2021/10/14/lebanon_political_economic_crisis

    Lebanon or the Lebanese government and this political class would not be able to sustain itself without the financial assistance of countries like France and others. This political class, that is now preparing itself for elections next year, would not be able to finance these elections and bribe people, bribe people, you know, with the basic goods and services, had it not been for the financial assistance of the international community.

    #Liban #complicité
    « #communauté_internationale »

  • Gorges Corm : « Paris a été́ complice de la #corruption généralisée au #Liban » | Afrique Asie
    https://www.afrique-asie.fr/gorges-corm-paris-a-ete-complice-de-la-corruption-generalisee-au-liban

    Le Liban a souvent frôlé le précipice sans pour autant sombrer, gardez-vous tout de même des motifs d’espoir dans le marasme actuel ?

    GEORGES CORM
    Mon optimisme demeure tempéré́ dans un contexte de normalisation entre l’État d’Israël et les monarchies de la péninsule Arabique. Les stratèges israéliens travaillent de longue date sur une implosion, un détricotage du Liban, considéré comme un ennemi existentiel en raison de cette même coexistence entre les différentes communautés religieuses. Sur le plan intérieur, la classe politique libanaise discréditée a largement bénéficié́ de l’apparition du Covid-19, qui a abouti à un arrêt des grandes manifestations hostiles à ce système politique sclérosé́. Aider les ONG libanaises, c’est très bien mais ce n’est pas cela qui sortira le pays de l’ornière de manière durable.

    Actuellement, il faut suivre les projets chinois et russes au Liban : comme celui de remettre en état les raffineries du pays ou encore un gazoduc en provenance du Qatar qui pourrait permettre au pays un meilleur approvisionnement énergétique. Le problème, c’est que les bailleurs de fonds internationaux conditionnent leur aide à une disparition ou un affaiblissement considérable du Hezbollah, accusé d’être inféodé à l’Iran. Mais c’est une hypothèse totalement irréaliste. C’est ce parti qui a libéré́ le sud du Liban de trente ans d’occupation israélienne.

  • With Its Collapse, Lebanon Joins a Bleak Club of Arab Countries - DAWN
    https://dawnmena.org/with-its-collapse-lebanon-joins-a-bleak-club-of-arab-countries

    Lebanon, like so many other Arab societies today, is now in an unfamiliar new zone where life for most of its citizens is a daily struggle for things as basic as food; no breakthroughs are on the horizon. The rest of the world, to most Lebanese, seems not to care, or in some cases even supports some of the sectarian leaders in the ruling oligarchy responsible for Lebanon’s collapse.

    #Liban « #communauté_internationale » #malfaisance-inc

  • As Lebanon Collapses, Riad Salameh Faces Questions - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2021/07/17/business/lebanon-riad-salameh.html

    Et bien sûr, la partie essentielle ce n’est pas le #MSM qu’est le NYT qui nous la dit :

    Nicholas Noe sur Twitter : “Most troubling part-the piece actively obfuscates your key pt by repeatedly stressing Native culpability Only: He “built an empire inside central bank & used it to make himself essential to rich & powerful players across Lebanon’s political spectrum.” What’s missing? We all know…2/2” / Twitter
    https://twitter.com/NoeNicholas/status/1416704741854351366

    Gregg Carlstrom sur Twitter : “Salameh turned the central bank into a patronage network and bought off Lebanese elites. But he also did all of this with the assent of Western powers that defended him for many years and didn’t bother to scrutinize him at all.” / Twitter
    https://twitter.com/glcarlstrom/status/1416685733348265985

    #Liban#communauté_internationale#complicité

  • Proche-Orient : face à l’escalade de la #violence, la #communauté_internationale appelle au calme
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20210512-proche-orient-face-%C3%A0-l-escalade-de-la-violence-la-communaut%C3%A9-

    Le chef de la ligue arabe a lui aussi dénoncé des frappes israéliennes sans discrimination et irresponsables, tenant Israël pour responsable de la « dangereuse escalade » du conflit.

    [...]

    L’Organisation de la coopération islamique (OCI) a elle condamné mardi 11 mai « dans les termes les plus forts les attaques répétées des autorités d’occupation israéliennes contre le peuple palestinien », a déclaré l’organe panislamique basé dans la ville saoudienne de Djeddah.

    #indéfendable