• Nous vivons une crise de la communauté. Ou comment la #politique invite le social
    http://diffractions.info/2013-12-16-nous-vivons-une-crise-de-la-communaute-ou-comment-la-polit

    « La #démocratie directe n’implique pas simplement la présence physique des citoyens dans le même lieu lorsque des décisions doivent être prises ; elle implique aussi que ces citoyens forment organiquement...

    #philosophie #communautarisme #communauté #démocratie_directe #État #individualisme #libéralisme #philosophie_politique

  • Hommage à Mandela : quand la France et ses grandes entreprises investissaient dans l’apartheid
    http://www.bastamag.net/Hommage-a-Mandela-quand-la-France

    Une classe politique unanime, des médias focalisés sur la commémoration « planétaire » : les funérailles de Nelson Mandela suscitent l’union sacrée autour du combat que le militant de l’ANC a incarné. Pourtant, quand Nelson Mandela est jeté en prison à perpétuité, il n’en était rien. La France et ses grandes entreprises sont l’un des plus fidèles soutiens au régime raciste de Pretoria, lui vendant armements, centrales nucléaires et technologies industrielles, tout en contournant allègrement les sanctions des (...)

    #Décrypter

    / #A_la_une, #Discriminations, #Mémoires, #Multinationales, #Néo-colonialisme, #Afrique, (...)

    #Enquêtes

    • Autre hommage à Mandela, cette fois-ci par un géographe :
      La leçon ultime de Mandela

      #Apartheid : développement séparé des #races en #afrikaans. #Politique_ségrégative qui systématise les principes coloniaux d’affectation de l’#espace. En fait, l’apartheid sud-africain recouvre plusieurs réalités. Pour schématiser, elles sont au nombre de trois et ont été mises en place successivement. L’« #apartheid_mesquin » tout d’abord, le plus fameux et le plus proche des #pratiques_ségrégationnistes du Sud des Etats-Unis, régissait l’usage séparé des espaces publics et même des espaces domestiques ainsi que les relations sociales entre groupes hiérarchisés. Il était avant tout destiné à satisfaire l’ego des petits Blancs et à maintenir dans un état de #domination permanente la majorité de la population. L’« #apartheid_résidentiel » ou #apartheid_urbain ensuite, il cantonnait, cette fois à l’échelle des agglomérations, les différents groupes raciaux dans des zones bien délimitées, les #townships des Noirs, métis et Indiens étant même séparés de la véritable cité (au sens municipal), celle du centre-ville et des quartiers blancs, par une #zone_tampon. Le « #grand_apartheid » enfin, qui cette fois visait à établir une certaine décolonisation interne en accordant l’indépendance aux fameux #bantoustans formés de #terres_discontinues et totalement dépendants économiquement, et à se débarrasser ainsi du problème politique des #droits_civiques et politiques de la majorité de la population devenue pseudo-citoyenne de ces pseudo-Etats. On connaît l’échec de cette stratégie cynique.

      La force et la grandeur de Mandela furent de lutter contre ces trois formes d’apartheid et de les refuser toutes aussi radicalement. Pourtant, la troisième forme qui intervient à l’échelle régionale a pu lui être présentée, lorsqu’il était encore le détenu le plus fameux du monde, comme respectueuse des cultures africaines et comme un moyen de sortir de la crise, et accessoirement pour lui de prison. Cela en lui faisant miroiter dans des conditions de pression extrêmes l’accès à la souveraineté pour la majorité des Sud-Africains et l’accès au pouvoir pour lui dans le plus grand et le plus présentable de ces bantoustans : le #Transkei, pseudo-nation des #Xhosa et territoire fait d’un bloc principal avec accès au littoral et transfert de la totalité de sa capitale, partie blanche comprise. Plus tard, il se montra tout aussi opiniâtre à refuser une partition sur base communautaire et ethnique lorsque la #guerre_civile sévissait entre partisans de l’#ANC et ceux de l’#Inkhata_Freedom_Party, parti ethno-régionaliste #zoulou lié à la chefferie traditionnelle et armé en sous-main par les services nostalgiques de l’ancien régime. Il imposa alors, contre l’avis de nombreux groupes d’opinion, un #régime_unitaire et non fédéral, doté de larges provinces mixtes dans leurs compositions mais où l’expression culturelle de communautés pouvait s’exprimer comme dans le #KwaZulu-Natal.

      Qu’en est-il aujourd’hui de ces différentes formes d’apartheid dans le monde ? Le premier aspect, l’apartheid dit mesquin, recouvre des politiques qui ont été condamnées et déchues avec la victoire du combat pour les droits civiques dans les démocraties. L’apartheid urbain, quant à lui, dépourvu de son caractère légalement imposé, se porte plutôt bien en tant que résultat de #processus_ségrégatifs à l’œuvre dans la plupart des aires métropolitaines de la planète, il est en revanche rarement promu en tant qu’idéal. En effet, les idéologies qui prônent le #communautarisme ou l’#enclosement à des fins sécuritaires ou au nom du libre choix public ne se projettent que rarement à l’échelle de l’ensemble des agglomérations pour justifier l’#ordre_ségrégatif qu’elles promeuvent. Il n’en est pas de même avec le « grand apartheid », celui des #homelands et de l’idéologie des #entités_politiques_homogènes d’un point de vue culturel et identitaire. Les approches communautaristes, identitaires et essentialistes de l’ordre politique et de la #nation sont légion. Non seulement elles constituent le fonds de commerce d’une #extrême-droite dite identitaire, qui depuis la décolonisation a souvent dépouillé son #discours_ethniciste d’un contenu explicitement #raciste au sens d’établissement clair d’une hiérarchie entre les groupes humains, mais prône, au nom du respect de la #différence et du déclin que constitueraient les formes de #métissage, le maintien d’une certaine #pureté_communautaire, ethnique et de civilisation. On est là dans l’affirmation d’une incommensurabilité et d’une hétérogénéité radicale entre les groupes humains, dans la croyance de différences quasi génétiques et donc essentielles.

      Le recours à la partition de l’espace sur base identitaire n’est cependant pas l’apanage de la seule extrême droite, c’est ce que nous appelons la #pensée_apartheid qui a les honneurs de certains travaux scientifiques censés venir à l’appui du #maintien_de_la_paix (#peace_keeping) et surtout de nombreuses prises de position d’experts influents en relations internationales et en géopolitique. La fin de la Guerre froide et les problèmes rencontrés par la communauté internationale pour tenter de ramener la #paix et construire des Etats démocratiques en #ex-Yougoslavie et au #Moyen-Orient ont permis à cette pensée de dominer les débats et de s’imposer parfois dans les tentatives de règlement des conflits. Ce fut le cas avec les #accords_de_Dayton et la partition interne à la #Bosnie-Herzégovine, c’est aussi cette pensée qui est à la base de nombreux plans de redécoupage et de partition au Moyen Orient. Or on sait que les règlements sur base de partition spatiale en entités supposées homogènes d’un point de vue ethnique ne font généralement que pérenniser un clivage sur la base d’un critère culturel dominant (religion, langue, activité, mode de vie…) au risque d’en faire un critère de concurrence nationaliste renforcée et alors que d’autres critères pourront être activés dans un autre contexte. On sait aussi que les espaces urbains, cosmopolites par essence, sont rétifs aux règlements de cette nature qui débouchent souvent sur des déplacements forcés de population et sur des villes amputées et rivales.

      Le combat de Mandela en Afrique du Sud va ainsi bien au-delà d’un combat pour les droits civiques, pour la dignité humaine et contre les hiérarchies raciales imposées en Afrique du Sud. C’est un combat contre toute forme d’imposition d’un #ordre_identitaire qui définirait l’affectation des individus dans l’espace et imposerait sa partition selon les origines des individus. Sa portée est immense dans un monde trop souvent prêt à tomber dans la facilité identitaire et territoriale.

      http://app.letemps.ch/Page/Uuid/a42e2db0-627b-11e3-85d1-4a1da01ad8ae/La_le%C3%A7on_ultime_de_Mandela

  • The Syrian War and “Sectarianism” | Dissent Magazine
    http://www.dissentmagazine.org/blog/the-syrian-war-and-sectarianism

    When we insist in light of these facts that Syria’s conflict is not sectarian, we don’t mean to suggest that the religious hatred seen in Syria today is somehow just a myth. Instead, we are arguing that sectarian violence should be seen as the result of these specific political and economic developments, rather than their cause—something that we would instinctively recognize when thinking about parallel issues in our own country.

    #Syrie
    #communautarisme
    #religions

    • A decade ago, Assad launched a sustained program of economic liberalization that boosted the prosperity of the urban merchant classes while also creating new opportunities for corruption. On the margins, small Syrian agricultural producers suffered. The Syrian government had always been careful to protect the rural majority and their livelihood with agricultural extension services, price supports, and tariffs. Assad’s regime opened the Syrian market to Turkish and Jordanian produce, and relatively undercapitalized Syria farmers found themselves unable to compete. Years of drought and a falling water table made a difficult situation untenable.

      It is no surprise, then, that the revolt emerged from regions heavily reliant on agriculture. Deraa province in the south was the first to rise against the regime, followed by rural Idlib in the Syrian northwest. Deraa had long been considered “loyal” to the regime; opposition from those districts astounded the regime. The Sunni “tribal” leaders of Deraa had not pursued an alliance with Sunnis of the Syrian plain based in Hama, Homs, and Aleppo. Those cities, especially Hama, had been the traditional center of opposition to the regime. To the extent that those regions have now united under some sectarian banner, it is a novel development: sectarianism became a method of giving coherence to the rebel camp. At the same time, the Sunni businessmen and urban Aleppans who had benefited from Assad’s economic policies remained largely loyal to the regime well into the revolt.

  • Religions, sexismes, homophobies
    http://lmsi.net/Religions-sexismes-homophobies

    Après mille autres, et à l’heure où l’islamophobie ambiante génère des violences de plus en plus graves, la chronique de Luc Le Vaillant intitulée « Ré-jouissances », publiée ce mardi 27 août 2013 dans Libération, recycle le plus fallacieux des argumentaires : l’islamophobie serait légitime – c’est dit expressément – dès lors qu’elle serait « voltairienne » – c’est dit tout aussi expressément, c’est même le titre de la chronique. « En un mot », nous dit le chroniqueur, et avec lui l’ensemble de l’éditocratie, (...)

    • Comme quoi il y a des lois déjà anciennes, et qui pourtant ont résolu bien des choses, qui ne passent pas,
      voire qui suscitent encore de l’agressivité, on se
      demande pourquoi tant que ça, finalement :

      un certain Pierre-François Grond, manifestement aux commandes, que je ne connaissais jusqu’à présent – Dieu est facétieux – que comme l’un des professeurs de lycée qui, à Aubervilliers en septembre 2004, avaient orchestré une abjecte petite cabale dans le but – qui fut atteint – de faire exclure deux lycéennes voilées : Alma et Lila Lévy

      Sinon, il apparait quelque chose d ’intéressant, comme si Pierre Tevanian, en rappelant que :

      lorsqu’en mai 2012 il a fallu départager deux candidats à la présidence de la république, 93 % des musulmans ont voté contre le candidat ultra-conservateur

      menaçait en quelque sorte la gauche laïcarde, notamment en faisant remarquer :

      Qu’on m’entende bien : il n’est pas absurde que les groupes opprimés prennent eux-mêmes la direction de leurs luttes d’émancipation – il y a même, d’ailleurs, une célèbre formule de Marx qui le recommande

      On a donc bien agitation du foulard communautariste...

      Une dernière remarque déconstructrice, au sujet de l’emploi du mot « goy » , il fait penser à
      http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20120131022115AAYmUYo

      L’empoi du mot « goy » serait donc communautariste ici...

      #communautarisme

  • « Perception morale, représentation sociale : les #afro-américains dans les séries télévisées américaines. L’exemple du Cosby Show et de The Wire »
    http://www.raison-publique.fr/article586.html

    En 1952, #Ralph_Waldo_Ellison abordait avec L’Homme invisible la question de la visibilité sociale des noirs dans la culture américaine : et ce qu’il mettait d’abord en avant, de manière fameuse, c’est l’aveuglement systématique et socialement organisé de toute une partie de la population. La situation a manifestement bien changé depuis, en partie parce que le mouvement des droits civiques a fait son oeuvre. Mais les succès sont partiels et la réalité de la pauvreté noire reste indéniablement l’un des traits caractéristiques de la société américaine, que les séries télévisées, selon leur projet, reflètent ou masquent au contraire pour le plus grand confort du public blanc, ou noir. On peut tirer de ces remarques des enseignements qui dépassent le cadre des #États-Unis : car le problème, plus généralement, est celui de comprendre ce qui permet de constituer une unité #politique quand les réalités sociales sont fragmentées. Les séries télévisées, de ce point de vue, sont bien évidemment un symptôme et pas une solution. D’abord, parce qu’elles obéissent aux impératifs propres de l’#industrie_culturelle qui n’a rien à voir avec les urgences politiques. Ensuite parce que, comme le reconnaissent eux-mêmes les auteurs de #The_Wire, si leur but est nettement sociologique, voire politique, rien ne dit comment chaque spectateur va accueillir la série, ni les conséquences pratiques que cela peut avoir

    #Ségrégation #communautarisme #Altérité #Sida #Médiologie #Série #Télévision

  • Englishness: Identity parade | The Economist

    http://www.economist.com/news/britain/21578435-minorities-embrace-englishness-even-metropolitan-whites-shun-it-identity-parade?fsrc=scn/fb/wl/pe/identityparade

    Identity parade

    Minorities embrace Englishness, even as metropolitan whites shun it
    May 25th 2013

    IN 1924, speaking on St George’s Day, the then prime minister, Stanley Baldwin, gave thanks that for once he could refer to England “without some fellow at the back of the room shouting out: ‘Britain!’” Even then, the tendency of the English to forget the other nations of the United Kingdom irritated the politically correct.

    The distinction between Britain and England continues to confuse tourists; the natives furrow their brows, too. Filling in their census forms in 2011, some 60% of people in England gave their national identity as “English” only, whereas 19% gave it as “British” only. (The remainder were from another part of Britain, foreign nationals or claimed multiple national identities.) But, as data released on May 16th showed, there is great variation. Whether a person considers himself English first or British first is a powerful predictor of class, race and political persuasion.

    #royaume_uni #grande_bretagtne #english #british #identité #communautarisme

  • Pourquoi les geeks devraient tous être féministes | boum box
    http://boumbox.wordpress.com/2013/03/19/pourquoi-les-geeks-devraient-tous-etre-feministes

    Le fait de susciter une telle lever de bouclier quand on parle de sexisme chez les geeks n’est pas anodin. On se rappelle tous la première communauté geek qu’on a rejoint et ce sentiment d’avoir enfin trouvé des semblables après avoir grandit dans l’ostracisme. Toute communauté se définit autant par qui elle inclue que par qui elle exclue, et les communauté geeks excluent généralement sur la base de la connaissance de Star Wars/des jeux vidéo/des langages de programmation (rayez la mention inutile). Ça leur donne l’impression d’être une méritocratie. Mais ce sentiment de rejet ressenti par les geeks lorsqu’ils sont confrontés à la société « normale » est presque aussi essentiel. Il renforce le sentiment d’appartenance.

    Quand quelqu’un se plaint du sexisme chez les geeks, ça remet en cause ces deux mythes : celui de la pure méritocratie et celui du geek martyre. Apparemment pour certains geeks, l’idée que quelqu’un d’autre souffre viendrait réduire la gravité de leur propre souffrance .

    #CultureGeek #geek #exclusion #méritocratie #sexisme #communauté #communautarisme

  • Aborder de front la « surdélinquance » des jeunes issus de l’immigration

    Prévention de la délinquance et des violences urbaines : selon Jean-Claude Sommaire, il faut prendre en compte la « surdélinquance des jeunes d’origine maghrébine et africaine sub-saharienne » en concevant à leur intention des interventions spécifiques en matière éducative et sociale dans le cadre d’un nouveau modèle français d’intégration n’ignorant plus le fait communautaire.

    http://www.rue89.com/2013/01/11/aborder-de-front-la-surdelinquance-des-jeunes-issus-de-limmigration-238521

    #migration #délinquance #jeunes #violence #Jean-Claude_Sommaire #éducation #intégration #communautarisme #France

  • Parmi les armes lexicales produites contre les "minorités", le concept de "communautarisme" vient en bonne place...

    "Mais qu’est-ce, d’abord, que le #communautarisme ? Fait marquant déjà souligné par de nombreux auteurs : personne ne s’en réclame. Le communautariste, c’est toujours l’autre. Nous avons affaire à une catégorie polémique, visant à disqualifier un adversaire. Comme l’a relevé Fabrice Dhume, analysant un important corpus de productions journalistiques et politiques :

    La sémantique ne laisse pas de doute : l’idée de « communautarisme » repose sur une lecture réactionnelle, qui dénonce inlassablement le « risque », la « dérive », la « menace ». […] C’est l’antithèse du « Progrès » (« rétrograde », « passéiste », « repli »). C’est l’incarnation du Mal lui-même, dans sa version morale et religieuse, mais aussi médicale : « plaie », « cancer », « abcès », « gangrène ». […] Face à « l’ordre républicain », les « communautaristes » « s’opposent », « réclament », « revendiquent », « profitent », « contestent », « provoquent », « perturbent ». [3]

    Cette « perturbation » s’enracine, toujours selon le discours anticommunautariste dominant, dans un attachement trop intense ou trop exclusif à une « communauté », c’est-à-dire à une appartenance dite « primaire », en générale culturelle, nationale, régionale, ou plus souvent raciale ou religieuse – mais on parle aussi du communautarisme homosexuel.

    La manifestation concrète de ce « communautarisme » est de deux ordres : repli, voire sécession (la complaisance dans un « entre-soi » exclusif, le refus de la « mixité ») ; ou conflictualité et revendication (la demande de droits ou de passe-droits spécifiques, adaptés à un particularisme). Ces éléments de définition, nous allons le voir, ne sont pas sans poser des problèmes.

    Mais, auparavant, soulignons un autre fait remarquable : la très grande jeunesse du concept même de communautarisme. Inexistant il y a vingt ans, apparu pour la première fois dans un dictionnaire en 1997, le mot est aujourd’hui sur toutes les lèvres. C’est en 2005, à l’issue d’une année dominée par la polémique sur le « voile à l’école », puis par celle sur l’« œuvre positive » de la tutelle coloniale, que le terme s’impose dans le débat public.

    Comme le souligne Fabrice Dhume, « son occurrence comme mot clé sur le moteur de recherche Internet Google est passée de 91 100 au 3 mai 2005 à 634 000 au 30 mars 2006, et 1 030 000 au 3 mai 2007 » [4].

    Tout laisse donc penser que, loin de refléter des évolutions notables au sein de la société française (qu’elles soient d’ordre politique, social ou territorial), l’irruption du mot « communautarisme » traduit la manière dont les débats publics se sont structurés en France dans les années 2000 sur les questions de l’immigration, du passé colonial ou de l’islam. Pourtant, avant de dégager les fondements idéologiques de son usage, revenons sur les populations auxquelles le terme semble le plus appliqué : les habitants des « banlieues »..."

    http://lmsi.net/Qui-a-peur-du-communautarisme

    #Sylvie_Tissot

  • Sectarian violence erupts in Northern Ireland

    http://www.wsws.org/articles/2012/sep2012/irel-s07.shtml
    By Jordan Shilton
    7 September 2012

    Sectarian violence has again flared up on the streets of Belfast.

    Groups of nationalists and unionists battled over three nights with police, causing dozens of injuries, after a parade last Sunday by a Republican group ended in rioting and violent clashes provoked mainly by a unionist counter-demonstration.

    The latest unrest comes in the wake of months of violence in the city, which began with Orange Order parades held on July 12. After the official Parades Commission permitted a march to proceed through a Republican-dominated area, violence erupted between dissident Republicans, opposed to Sinn Fein’s agreement to power-sharing with the pro-British Democratic Unionist Party (DUP) and the police at a counter-demonstration later in the day.

    #irlande #irlande-du-nord #belfast #religions #communautarisme #iles-britanniques

  • La Gauche, le #communautarisme et le #différentialisme | Fragments sur les Temps Présents
    http://tempspresents.wordpress.com/2012/06/29/stephane-francois-gauche-communautarisme-differentialisme

    Les rapports entre la gauche et le communautarisme n’est pas une affaire récente, comme beaucoup de personnes le croit aujourd’hui. Bien au contraire. Nous distinguerons dans ce texte deux grands moments : la fin du XIXe siècle et les années post Mai 68. Ce type de discours est en fait symptomatique des thèses développées par une frange de la gauche, voire de la gauche de la gauche, qui souhaite copier les évolutions idéologiques théorisées par la Nouvelle Gauche américaine. Cette dernière en effet incarnait l’aile la plus radicale du progressisme américain. Toutefois, aux cours des années, le progressisme fut abandonné au profit d’un éloge du communautarisme et de la différence, voire d’une condamnation de l’idéologie du « Même », entrant ainsi en résonance avec une droite radicale européenne.

    • Mouais... je vois pas trop où il veut en venir, et pourtant l’article n’est pas long. Genre l’éternel « les extrêmes se rejoignent, ils ont les mêmes thèmes », etc. Ben oui, quand on critique la même société (la société libérale dans laquelle nous vivons là) ben forcément on tombe sur les mêmes thèmes. Ça ne veut pas pour autant dire qu’on promeut le même type de société.

  • La gauche et le communautarisme « Gauche Populaire
    http://gauchepopulaire.wordpress.com/2012/06/03/la-gauche-et-le-communautarisme

    Les rapports entre la #gauche et le #communautarisme ne sont pas une affaire récente, comme beaucoup de personnes le croient aujourd’hui. Bien au contraire : l’attrait pour le communautarisme est visible dès la fin du XIXe siècle et puis, de nouveau, dans les années post-Mai 68. Il est symptomatique des thèses développées par une frange de la gauche, voire de la gauche de la gauche, qui souhaite copier les évolutions idéologiques théorisées par la Nouvelle Gauche américaine, qui incarnait l’aile la plus radicale du progressisme américain. Toutefois, aux cours des années, le progressisme fut abandonné au profit d’un éloge du communautarisme et de la différence, voire d’une condamnation de l’idéologie du « Même », entrant ainsi en résonance avec une certaine droite radicale européenne.

    #gauche-populaire