• Une relecture de #Antonio_Gramsci pour lutter contre la subversion de l’idéologie capitaliste à l’encontre de nos sociétés.

    Qu’est-ce que la notion d’hégémonie pour Antonio Gramsci ? - AOC media
    https://aoc.media/analyse/2023/11/30/quest-ce-que-la-notion-dhegemonie-pour-antonio-gramsci

    La constitution de l’hégémonie bourgeoise

    L’enquête historique de Gramsci sur la constitution de l’hégémonie bourgeoise est une des spécificités de sa réflexion sur l’hégémonie. Bien des évolutions dans les usages et les significations qu’il imprime à la notion dans les Cahiers viennent de sa réflexion sur la façon dont la constitution d’une nouvelle conception du monde propre à la bourgeoisie est devenue dominante avant les révolutions modernes et a été l’une des principales conditions de possibilité de la Révolution française. Cette réflexion lui vient notamment de la lecture d’un ouvrage, Aux origines de l’esprit bourgeois en France, qu’il lit dès sa parution en 1927 chez Gallimard, alors qu’il est emprisonné à Milan dans l’attente de son procès – il n’a pas encore le droit d’écrire mais il lit abondamment et commence à élaborer un programme d’études. Comme en témoignent plusieurs lettres, il est très admiratif de ce livre de Bernard Groethuysen, philosophe et historien allemand installé en France, et il entend développer quelque chose de semblable pour l’Italie, sous la forme de ce qu’il appelle par ailleurs une histoire des intellectuels. Gramsci en vient ainsi à donner un sens plus large à l’hégémonie : elle est désormais ce qui fait société, ce qui conduit à la diffusion et au partage de valeurs qui, bien qu’émanant d’une classe précise, tendent à une forme d’universalité. Elle est en ce sens le propre de la société civile plutôt que de la société politique, selon la division qu’il établit à partir de 1931 entre les deux parties de l’État « dans sa signification intégrale » (« État = société civile + société politique, c’est-à-dire hégémonie cuirassée de coercition »). Partis, journaux, clubs, écoles, églises etc. sont autant d’appareils d’hégémonie indispensables au fonctionnement de l’État.

    - Lénine et l’hégémonie du prolétariat
    - Direction et domination
    - Guerre de position et hégémonie
    - La constitution de l’hégémonie bourgeoise
    - Hégémonie et démocratie

    https://justpaste.it/8hg4s

    #hégémonie #guerre_de_position #communisme #révolutions_prolétariennes

  • Federico Corriente - Sur le passage de certains ultra-gauchistes à travers une assez courte unité de temps : les origines de la théorie de la communisation
    https://dndf.org/?p=21186

    Il y a encore un peu plus d’une décennie, même en France, très peu de gens connaissaient l’existence —et encore moins la pertinence— de groupes comme Négation, Le Mouvement Communiste ou Intervention Communiste, et encore moins auraient pu imaginer qu’ils avaient contribué à une « rupture dans la théorie de la révolution », comme le dit le titre de l’anthologie dans laquelle ils ont été republiés en 2003.

    Pour que ces groupes soient mieux connus, il a fallu que la crise de 2008 fasse émerger au niveau international un « courant communisateur » déjà clairement différencié de l’ancienne ultra-gauche française des années 1970, qui a sauvé de l’oubli ses ancêtres et précurseurs. Et c’est ce qui explique qu’un texte comme Théorie révolutionnaire et cycles historiques —dont l’une des thèses principales est précisément le sort des théories révolutionnaires en fonction de la période historique dans laquelle elles se trouvent— soit publié aujourd’hui en espagnol.

    #communisation #communisme #théorie

  • Lire la tradition radicale noire aujourd’hui. À propos de Cedric Robinson
    https://www.contretemps.eu/marxisme-noir-cedric-robinson

    Dans son ouvrage Black Marxism : The Making of the Black Radical Tradition, initialement paru en 1983, Robinson revient sur la genèse de cette tradition politique et philosophique et analyse les liens qu’elle entretient à l’égard du marxisme. Il s’attarde sur trois figures – W. E. B. Du Bois, C. L. R. James et Richard Wright – et discute de leur rattachement au radicalisme noir mais aussi au marxisme. L’ouvrage constitue un réel apport, en ce qu’il définit les contours ou la nature de la tradition radicale noire, qui, selon lui, s’ignore comme telle.

    Les éditions Entremonde ont entrepris la démarche attendue et heureuse de traduire ce texte important et de le rendre ainsi disponible à un public francophone[2]. Car malgré l’ampleur de ce travail et son ancrage indéniable dans des débats à la fois historiographiques et militants, Black Marxism n’a pas connu une diffusion à la hauteur des enjeux soulevés. Dans son avant-propos, Robin D.G. Kelley – qui a été l’étudiant de Cedric Robinson – explique que, si l’ouvrage a été finement lu et travaillé par la génération de militant·es à laquelle il a appartenu, il n’a selon lui pas connu la réception attendue du grand public ou du monde universitaire, malgré une réédition en 2000.

    #livres #éditions #communisme #marxisme

  • ★ NOTES SUR L’ANARCHISME EN URSS... - Socialisme libertaire

    À bas le marxisme, à bas la république des soviets
    À bas la cellule des bolcheviks
    Nous croyons fermement à la violence
    À la solidarité de nos chansons et de nos baïonnettes
    « À bas, à bas » murmurent les forets et les steppes
    « À bas, à bas » grondent les vagues de la mer
    Nous briserons les chaînes du communisme
    Et ce sera notre dernier combat.

    ★ Chanson anarchiste datant de la révolution, répandue dans les camps staliniens vers 1949 (...)

    #URSS #Russie #stalinisme #Staline #Trotski #tchéka #KGB #communisme #Makhno #anarchisme #histoire #répression #goulag #persécution

    https://www.socialisme-libertaire.fr/2023/11/notes-sur-l-anarchisme-en-urss.html

  • Sobre el paso de algunos ultraizquierdistas a través de una unidad de tiempo bastante corta: los orígenes de la teoría de la #comunización
    https://dndf.org/?p=21163

    Hasta hace poco más de una década, incluso en Francia, muy poca gente era consciente siquiera de la existencia —ya no digamos de la relevancia— de grupos como Négation, Le Voyou o Intervention Communiste, y menos gente aún habría podido imaginar que este y otros textos de la misma época habían contribuido a una «ruptura en la teoría revolucionaria», según reza el título de la antología en la que fueron reeditados en 2003.

    Para que tales grupos llegaran a ser mejor conocidos, fue preciso que la crisis de 2008 hiciera aparecer en el plano internacional una «corriente comunizadora» ya claramente delimitada de la antigua ultraizquierda francesa de los años ’70, que fue quien rescató del olvido a sus antepasados y precursores. Y es esto lo que explica, a su vez, que un texto como Teoría revolucionaria y ciclos históricos —una de cuyas principales tesis es precisamente la suerte que corren las teorías revolucionarias en función del período histórico en que se encuentran— vea ahora la luz en castellano.

    #communisation #communisme

  • ★ BONS BAISERS KROPOTKINIENS DE RUSSIE - Socialisme libertaire

    De tous les “grands” noms des révolutionnaires anarchistes, Kropotkine est l’un des rare à être régulièrement cité et parfois mis en avant par des “non-révolutionnaires”.
    Ce qu’il leur plaît c’est son livre “L’Entraide”.
    Très bon livre. A première vue, super bien s’il se popularise. Tant mieux. Surtout que ce livre détruit le concept socio-darwiniste du néolibéralisme (ex : « il faut évoluer », comme des pokémons ?)
    Mais Kropotkine c’est un tout, cela ne s’arrête pas à de la solidarité. Kropotkine c’est aussi le renversement des injustices par la lutte, c’est combattre la morale ambiante qui pèse sur l’individu.
    C’est la destruction de ce système économique, des institutions religieuses pour établir l’Egalité sociale et la liberté individuelle et collective. On ne peut ignorer, sans devenir un charlatan et un escroc, qu’anarchiste, Kropotkine milite pour le communisme anarchiste (entendre : une mise commun sans hiérarchie étatique). Ce combat contre les injustices morales et sociales de l’État et du Capitalisme passe par l’Expropriation des richesses. Expropriation qui est la pierre angulaire de la solution collective, aussi bien concernant les inégalités économiques que les drames écologiques. On est loin de la secte Rabhi avec son histoire pathétique de colibri à seau d’eau ! Kropotkine, lui, envoie les canadairs ! Et détruit la source du problème (...)

    #Kropotkine #anarchisme #anarchie #communisme_anarchiste

    https://www.socialisme-libertaire.fr/2023/09/bons-baisers-kropotkiniens-de-russie.html

  • Olaf Kistenmacher : Arbeit und « jüdisches Kapital », Bremen 2016. - Rosa-Luxemburg-Stiftung
    https://www.rosalux.de/news/id/45072/olaf-kistenmacher-arbeit-und-juedisches-kapital-bremen-2016

    Non, le parti communiste allemand KPD n’était pas antisemite. Une dissertation de 300 pages essaye d"apporter des preuves pour la thèse qu’au fond "l’anticapitalisme marxiste" est antisemite, mais le projet de l’auteur est un échec. Peu importe, il a acquis le droit d’inscrire son titre dans son passeport et il poursuivra sans doute une brillante carrière dans les institutions internationales notoirement anticommunistes et sionistes.

    Au fond sa démarche est simple et infaillible : Je te ponds (ou copie) une définition super vague de l’antisemitisme, je rajoute une prise d’antisionisme antisemite et je fais mijoter les ingrédients dans une sauce affinée d’aromates à la théorie critique. C’est une mixture assez riche pour alimenter 300 pages et laisser le lecteur critique sur sa faim malgré tout.

    Bref, le dur exercice de lecture de toutes les éditions du journal des amis de la langue de bois Rote Fahne n’a produit aucune preuve pour l’existance de l’antisemitisme communiste hisorique. Pourtant, l’ami du sionisme anticommuniste s’est donné toute la peine possible. Comme c’est triste.

    Keine andere politische Gruppierung wurde so gnadenlos von den Nationalsozialisten verfolgt wie die Kommunistische Partei Deutschlands. Bereits im März 1933, noch vor allen anderen Parteien, verboten die neuen Machthaber die KPD. Etwa 150.000 Kommunistinnen und Kommunisten sollten bis zum Ende des Zweiten Weltkriegs verhaftet, 20.000 ermordet werden.

    Dies kam nicht von ungefähr, entsprach die KPD doch vermeintlich dem nationalsozialistischen Feindbild vom «jüdischen Bolschewismus». Hervorgegangen war sie aus der Vorkriegssozialdemokratie und damit aus einer Partei, die sich als entschiedene Gegnerin des Antisemitismus hervorgetan hatte. Zudem standen im Verlauf der Weimarer Republik zahlreiche Personen jüdischer Herkunft an der Spitze der KPD. Zu nennen sind hier beispielsweise Rosa Luxemburg, Leo Jogiches, Paul Levi, August Thalheimer, Arkadi Maslow, Ruth Fischer und Werner Scholem.[1] Prominente Juden wie Ernst Bloch, Hanns Eisler und Egon Erwin Kisch bewegten sich in ihrem Umfeld.

    Angesichts dessen erscheinen die Thesen, die der Hamburger Historiker Olaf Kistenmacher vertritt, durchaus provokant. Seine im Jahr 2010 an der Universität Bremen eingereichte Dissertationsschrift ist nun als Buch erschienen. Darin postuliert er, die KPD-Presse habe Ansichten verbreitet, die man als antisemitisch bezeichnen müsse. Dies sei keineswegs nur gelegentlich passiert, sondern kontinuierlich: Für «alle Perioden der Weimarer Republik» (S. 313) ließen sich entsprechende Aussagen in der Tageszeitung «Rote Fahne» nachweisen. Da es sich bei dem Blatt um das Zentralorgan der Partei handelte, seien solche Positionen zweifellos «Teil der offiziellen Politik» der Kommunisten geworden (S. 13).

    Kistenmacher ist sich bewusst, dass er mit seinem Buch gegen die gesamte bisherige KPD-Forschung anschreibt. So räumt er ein, diese sei zu dem «einhelligen Ergebnis» gelangt, «dass die KPD keine antisemitische Partei war», der Antisemitismus «kein expliziter Bestandteil des Parteiprogramms» gewesen sei (S. 20). Dem versucht er jedoch den Befund entgegenzuhalten, in der Berichterstattung der «Roten Fahne» würden sich «strukturelle Affinitäten» zum antisemitischen Weltbild nachweisen lassen. Dabei handele es sich um «einzelne Bestandteile des modernen Antisemitismus» sowie um «Versatzstücke der antisemitischen Weltanschauung» (S. 18). Daher habe am Anfang seiner Untersuchung die Frage gestanden, «inwieweit die Rote Fahne judenfeindliche Vorstellungen (re-)produzierte und so, ob von der Redaktion oder der Parteiführung gewollt oder nicht, dazu beitrug, antisemitische Vorstellungen zu bestätigen» (S. 29). Zudem wollte Kistenmacher untersuchen, ob die «Rote Fahne» diese Denkweisen in die eigene Gesellschaftskritik integrierte. Ziel seiner Analyse sei es gewesen, «den <produktiven> Moment, den Umschlagspunkt darzustellen, an dem sich aus der unreflektierten Übernahme antisemitischer Ausdrücke etwas eigenes entwickelte, das man als Ansätze eines Antisemitismus von links bezeichnen könnte» (S. 37).

    Um es vorwegzunehmen: Kistenmachers Argumentation weiß nicht zu überzeugen. Dabei ist die Frage durchaus gerechtfertigt, ob sich antisemitische Aussagen in der kommunistischen Presse fanden. Denn tatsächlich gab es Phasen in der Geschichte der KPD, in denen die Partei zumindest ein sehr fragwürdiges Verhältnis zu Nationalismus, Antisemitismus und den entsprechenden politischen Bewegungen hatte. Ein Beispiel hierfür ist etwa der sogenannte Schlageter-Kurs im Sommer 1923. Benannt ist dieser nach dem rechtsextremen Freikorpssoldaten Albert Leo Schlageter, der während der französisch-belgischen Ruhrbesetzung mehrere Sprengstoffanschläge gegen die Besatzer durchgeführt hatte und deswegen von einem französischen Militärgericht zum Tode verurteilt wurde. Es war die Zeit von Krise, Hyperinflation und enormer gesellschaftlicher Polarisierung. Die KPD witterte ihre Chance, doch noch eine erfolgreiche Revolution durchzuführen, den «deutschen Oktober». In diesem Kontext startete sie den Versuch, die völkische Bewegung zu spalten, indem sie Diskussionsveranstaltungen mit einzelnen Vertretern durchführte, sich teilweise deren Sprache bediente und den hingerichteten Schlageter als «mutigen Soldaten der Konterrevolution» portraitierte. Nach nur wenigen Wochen gab sie diesen Kurs wieder auf. Ein weiteres Beispiel bieten die frühen 1930er Jahre. Hier entwickelte die KPD ein mehr als fragwürdiges Verhältnis zum Nationalismus, wie es im «Programm zur nationalen und sozialen Befreiung des deutschen Volks» zum Ausdruck kam.[2] Zudem unterstützte sie zu dieser Zeit einen von Deutschnationalen und Nationalsozialisten initiierten Volksentscheid gegen die sozialdemokratisch geführte preußische Landesregierung. Außerdem nahmen in der Sowjetunion als dem Land, an dem sich die KPD orientierte, in der Periode des Stalinismus antisemitische Stimmungen stark zu.

    Die Geschichtswissenschaft hat diese Prozesse bereits untersucht, sie zumeist in die Historie der kommunistischen Bewegung eingeordnet und gerade die Entwicklungen in den 1930er Jahren als Ausdruck der Stalinisierung der KPD gewertet.[3] Nichtsdestotrotz wären hier durchaus noch Differenzierungen möglich, ebenso wie genauere quellengesättigte Analysen einzelner Ereignisse.[4] Doch das leistet Kistenmachers Buch nicht. Es ist auch gar nicht sein Anspruch. Vielmehr möchte er – so zumindest der Lektüreeindruck – um jeden Preis nachweisen, dass sich die KPD antisemitischer Argumentationsmuster bediente.

    Um seiner Beweisführung nachzugehen, hat Kistenmacher sein Buch in drei Abschnitte unterteilt. Im ersten, umfangreichsten unternimmt er eine an Michel Foucault angelehnte Diskursanalyse. Dabei untersucht er die Berichterstattung in der «Rote Fahne» während der Jahre der Weimarer Republik auf mögliche antisemitische Formulierungen und Darstellungen. Der Forschung folgend unterscheidet er die nachrevolutionäre Epoche (1918-1923), die Phase der Stabilisierung (1924-1928) und die letzten Jahre der Weimarer Republik (1929-1933), die für Kistenmacher vor allem von der Auseinandersetzung mit der NSDAP geprägt waren. Einen wesentlichen Bruch markiert für ihn der Schlageter-Kurs vom Sommer 1923. Doch anders als die bisherige Forschung meint er, die Positionen, welche die KPD hier vertreten habe, seien keineswegs neu gewesen. Vielmehr habe die Partei an «Motive anknüpfen [können], die bereits zuvor vorhanden waren», zum einen eine positive Bezugnahme auf die Nation, zum anderen ein «personifizierter Antikapitalismus». Die Partei habe sich vorgestellt, «die kapitalistischen Machtverhältnisse dadurch überwinden zu können […], dass die Gesellschaft von den Kapitalisten, Nutznießern und <Parasiten> befreit würde» (S. 95). Dieser «strukturelle Antisemitismus» fände sich bis zum Ende der Weimarer Republik. Und mehr noch: Die «Rote Fahne» sei bei «der Übernahme einiger antisemitischer Vorstellungen […] selber nicht unproduktiv» geblieben. «Sie integrierte diese Stereotype in die eigene Gesellschaftskritik und bildete dabei eine spezifische Form der Judenfeindschaft heraus» (S. 322).

    An diesen Befund anschließend analysiert Kistenmacher im zweiten Teil seines Buches die Intellektuellenfeindschaft, die Mitte der 1920er Jahre innerhalb der KPD einsetzte. Völlig zu Recht verweist er hier auf die Widersprüchlichkeit in der Haltung der Parteiführung. Denn diese habe ignoriert, «dass die kommunistische Bewegung maßgeblich von Theorien, von Akademikerinnen und Akademikern geprägt war» (S. 218). Zudem habe die marxistische Linke selbst stets die gesellschaftliche Trennung zwischen geistiger und körperlicher Arbeit kritisiert. Dementsprechend stellt Kistenmacher fest, dass die Angriffe auf Intellektuelle vorrangig ein Mittel der Parteiführung gewesen seien, innerparteiliche Kontrahenten vom linken Flügel wie Ruth Fischer oder Karl Korsch zu stigmatisieren. Keineswegs könne man dies von dem «umfassenden Prozess der Stalinisierung» trennen. Doch zugleich weise «das Feindbild <Intellektuelle> zahlreiche Übereinstimmungen mit geläufigen antisemitischen Vorstellungen» auf: «<Intellektuelle> galten als unproduktiv, kleinbürgerlich und mit einer negativen Macht ausgestattet, andere Menschen gegen ihren Willen zu beeinflussen» (S. 246).

    Im dritten Teil seiner Arbeit untersucht Kistenmacher die Haltung der Kommunistischen Partei zum Zionismus. Die KPD lehnte die jüdische Nationalbewegung ab, handelte es sich doch aus ihrer Sicht um einen Verbündeten des englischen Imperialismus. Doch hätten sich, so Kistenmacher weiter, in ihre Kritik zunehmend auch antisemitische Argumentationsweisen eingeschlichen. So habe die „Rote Fahne“ beispielsweise ab Ende der 1920er Jahre nicht mehr zwischen «zionistisch» und «jüdisch» unterschieden. Nicht zuletzt weise die antizionistische Haltung der KPD viele Parallelen zu dem auf, was heute als «antizionistischer Antisemitismus» bezeichnet werde (S. 281). Hier zeige sich am deutlichsten, wie sehr die Analyse der «Roten Fahne» eine «Geschichte der Gegenwart» (Focault) sei: «Denn die Position, die die KPD in den 1920er und Anfang der 1930er entwickelte, nahm zentrale Elemente des antizionistischen Antisemitismus vorweg, der nach 1945 zu einem festen ideologischen Element des Marxismus-Leninismus wurde» (S. 319).

    «Arbeit und <jüdisches Kapital>» basiert auf der akribischen und verdienstvollen Durchsicht von fünfzehn Jahrgängen der «Roten Fahne». Wer die Prosa kommunistischer Zeitungen kennt, kann ungefähr einschätzen, was Kistenmacher hier auf sich genommen hat. Nicht von ungefähr merkte der Kominternfunktionär Ossip Pjatnizki einmal an, die KPD-Presse sei «sehr langweilig», niemand außerhalb der Partei wolle sie kaufen.[5] Tatsächlich erreichte die «Rote Fahne» in den Jahren der Weimarer Republik zu keinem Zeitpunkt auch nur annähernd so viele Leserinnen und Leser, wie die Partei Mitglieder hatte.

    Angesichts dessen stellt sich die Frage, warum Kistenmacher seine Auswertung auf das Parteiorgan beschränkte. Schließlich räumt er selbst ein, dass dessen Auflagenzahlen vergleichsweise niedrig blieben. Eine Antwort findet sich möglicherweise in der Methodik, die er verwendet. Es geht ihm gar nicht darum, herauszufinden, welche Außenwirkung der reale oder vermeintliche Antisemitismus der «Roten Fahne» hatte. Die eingangs zitierte Behauptung, er sei zur «offiziellen Politik» der KPD geworden, scheint Kistenmacher gar nicht überprüfen zu wollen. Vielmehr konzentriert er seine Untersuchung auf die «Ebene des geschriebenen Worts» (S. 12). Und selbst hier umfasst seine Analyse nicht den gesamten innerparteilichen Diskurs, sondern beschränkt sich eben größtenteils auf die Spalten der «Roten Fahne». Im Berliner Bundesarchiv befinden sich seit knapp zwei Jahrzehnten die umfangreichen Bestände des ehemaligen Zentralen Parteiarchivs der KPD. Ihre Auswertung hätte möglicherweise eine Reihe von Fragen beantworten können: Wurden die entsprechenden Berichte der Zeitung in den Parteigliederungen diskutiert? Gab es Zustimmung oder Kritik? Wie reagierte das Zentralkomitee darauf? Doch diese Quellen hat Kistenmacher für seine Diskursanalyse nicht eingesehen.

    Ein Beispiel soll die Problematik seines Vorgehens verdeutlichen. Der Autor berichtet über die «Ostjudendebatte», die im November 1922 im Preußischen Landtag stattfand. Initiiert wurde diese von den Deutschnationalen, die über die vermeintliche «Ostjuden-Gefahr» diskutieren wollten. Es ging um die neue deutsch-polnische Grenze, die gesichert werden sollte, um die Einwanderung vor allem von jüdischen Migranten aus Osteuropa zu verhindern. Diese Debatte ist insofern sehr aufschlussreich, als sie zeigt, wie sich die frühe KPD mit dem Antisemitismus völkischer Kreise auseinandergesetzt hat – in diesem Fall der Abgeordnete Werner Scholem, der für die Partei ans Rednerpult trat. Folgt man Kistenmacher, der sich auf einen kurzen Bericht aus der «Roten Fahne» bezieht, dann war Scholems Argumentation «verwirrend». Mit seinem Redebeitrag habe er versucht, «die Stimmung gegen die <Ostjuden>, die mit diffusen Vorstellungen über den globalen Kapitalismus, verborgene Wirtschaftsströme und die ökonomische Macht der Bewohnerinnen und Bewohner des Scheunenviertels verbunden war, gegen die herrschende Klasse zu richten» (S. 58 f.). Wirft man anders als Kistenmacher jedoch einen Blick in die gedruckt vorliegenden Protokolle des Preußischen Landtags, ergibt sich ein ganz anderes Bild. Werner Scholem war der einzige Redner, der den Antisemitismus der Deutschnationalen entschieden ablehnte und sich nicht auf entsprechende Argumentationsmuster einließ. Die Migranten bezeichnete er nicht als «Ostjuden», sondern als Proletarier. Zudem benannte er als einziger Redner den Zusammenhang zwischen Wirtschaftskrise und Fremdenfeindlichkeit. Vor allem zeigt sich in dieser Debatte noch ein weiterer Aspekt, den Kistenmacher nur am Rande benennt: Jüdische Kommunistinnen und Kommunisten selbst waren immer wieder, ebenso wie die KPD als Ganzes, Ziel der antisemitischen Polemiken von völkischer Seite.[6]

    Ein weiteres Problem in Kistenmachers Argumentation ist die Art und Weise, wie er den Antisemitismus-Begriff verwendet. Trotz der Tatsache, dass die Diskussion darüber emotional sehr aufgeladenen ist und von Wissenschaftler*innen große Genauigkeit abverlangt, liefert er in seiner Einleitung leider keine genaue Definition. Allerdings wird bei der Lektüre deutlich, dass er den Begriff sehr weit fasst – nämlich so weit, wie es nötig ist, um seine Hauptthese zu belegen. So verdeutlicht er immer wieder, dass es ihm keinesfalls nur um rassistische Aussagen und Stereotype geht, die sich gegen das Judentum oder einzelne Repräsentanten richten, sondern auch um Argumentationsweisen, die sich zwar nicht ausdrücklich auf Juden beziehen, aber dem Antisemitismus von ihrer Begrifflichkeit und Argumentationsstruktur her vermeintlich ähneln – gewissermaßen «latente Formen antisemitischer Aussagen, die die Kritische Theorie als <Krypto-Antisemitismus> bezeichnet» (S. 99). Zudem schreibt er, dass er bei der Analyse «strukturelle Affinitäten» zwischen marxistischem Antikapitalismus und einem antisemitischen Weltbild aufzeigen wolle (S. 21). Seine Ausgangsbasis bilden «die kleinsten Einheiten des Diskurses, der Gebrauch von Ausdrücken wie <Judas>, <jüdisch>, <Zionismus> usw.» (S. 12).

    Kistenmacher interessiert sich in diesem Zusammenhang nur am Rande dafür, welche ideologische Bedeutung bestimmten Begriffen innerhalb des KPD-Diskurses zukam. Trotzdem meint er, dass das, was die KPD unter «Jude» und «jüdisch» verstanden habe, «nicht eindeutig von rassistischen Zuschreibungen zu trennen» gewesen sei (S. 96). Doch selbst unbeschadet dessen: Die «Rote Fahne» müsse gar «keine eindeutig antisemitischen Aussagen bringen und keine voll entwickelte antisemitische Weltanschauung formulieren […], um auf den Diskurs des modernen Antisemitismus anzuspielen» (S. 50). Kistenmacher übernimmt also gewissermaßen selbst die Interpretationshoheit darüber, was antisemitisch sei. Gleichwohl muss er einräumen, dass es sich «nicht immer eindeutig» sagen lasse, «welche Aussagen zur Zeit der Weimarer Republik als judenfeindlich auffielen» (S. 322). Problematisch wird seine Herangehensweise vor allem, wenn es um den «strukturellen Antisemitismus» geht. Denn schon der positive Bezug der KPD auf den Begriff «Arbeit», die Verwendung der Bezeichnung «Finanzkapitalismus» oder auch eine personifizierte Kapitalismuskritik sind für Kistenmacher antisemitisch. Hier besteht nur noch ein schmaler Grat zwischen Analyse, Fehlinterpretation und bewusster Unterstellung.

    Folgt man dem Autor weiter in seiner Argumentation, kann man letztendlich jeder Partei und Organisation der Weimarer Republik bescheinigen, Anschauungen vertreten zu haben, die strukturell antisemitisch waren – allen voran der Sozialdemokratie, die beispielsweise 1926 gemeinsam mit den Kommunisten einen Volksentscheid zur entschädigungslosen Enteignung des deutschen Adels durchführte. Der Slogan «Keinen Pfennig den Fürsten» war ja geradezu ein Paradebeispiel für personalisierte Kapitalismuskritik. Tatsächlich räumt auch Kistenmacher ein, dass es schwer zu beurteilen sei, «inwieweit die KPD sich in ihren Aussagen über das <jüdische Kapital> oder ihrer Position zum Zionismus von anderen Parteien der Linken oder der Mitte unterschied» (S. 322). Angesichts dessen stellt sich aber die Frage, welche Aussagekraft die Analysekategorie «struktureller Antisemitismus» überhaupt besitzt.

    Zahlreiche Probleme von Kistenmachers Vorgehensweise werden in dem Kapitel über die Intellektuellenfeindschaft in der KPD deutlich. Gleich zu Beginn weist er darauf hin, dass er hier von seiner bisherigen Herangehensweise abgewichen sei, lediglich die «Rote Fahne» zu untersuchen. Denn im KPD-Organ hätten sich schlichtweg «kein Beitrag über <jüdische Intellektuelle>» gefunden (S. 213). Stattdessen geht er einer Bemerkung Hermann Webers nach, wonach in den innerparteilichen Auseinandersetzungen der Jahre nach 1924 eine «antisemitische Grundstimmung» nicht zu übersehen gewesen sei. Auf zahlreiche zeitgenössische Quellen gestützt kommt Kistenmacher dann zu dem überraschenden Schluss, Webers Aussage müsse «relativiert werden». Eine gegen jüdische KPD-Mitglieder gerichtete Stimmung lasse sich nicht nachweisen: «Nach den Aussagen von Zeitzeuginnen und Zeitzeugen war sie entweder gar nicht vorhanden, oder die antisemitische Grundstimmung war selbst für Betroffene nicht leicht zu erkennen» (S. 223). Angesichts dessen bemüht er sich dann um eine andere Art der Beweisführung. Ziel des restlichen Kapitels ist also die Untersuchung dessen, wie das Feindbild «Intellektuelle» «antisemitische Vorstellungen, beabsichtigt oder nicht, übernimmt, integriert und reproduziert und wie gleichzeitig antisemitische Vorstellungen das Feindbild <Intellektuelle> bestärken, scheinbar begründen und plausibel erscheinen lassen» (S. 225). Leider weiß seine Argumentation keineswegs zu überzeugen. Er benennt Wesensmerkmale des Antisemitismus wie «jüdische Schläue» und versucht eine Wesensgleichheit zur Intellektuellenfeindlichkeit der KPD-Führung zu konstruieren. Wenn er gelegentlich überzeugende Beispiele bringt, stehen sie auf einer sehr dünnen Quellenbasis. Beispielsweise berichtet er davon, dass die Oppositionellen Fischer, Rosenberg und Scholem parteiintern «häufiger» als «Judenbengel» diffamiert worden seien (S. 243). Zeitgenössische Belege hierfür liefert er jedoch nicht, sondern lediglich zwei Briefe von KPD-Mitgliedern, die Jahre bzw. Jahrzehnte später nach den entsprechenden Ereignissen verfasst wurden. Auch wenn beide Quellen seriös sind, sagen sie doch recht wenig über die Quantität solcher Aussagen in der Gesamtpartei aus. Nicht von ungefähr fühlt sich Kistenmacher selbst am Ende des Kapitels genötigt, seine Thesen einzuschränken. Der Zusammenhang zwischen Antiintellektualismus und Antisemitismus sei lediglich «als Tendenz beschrieben (worden), nicht als eine vollständige Übereinstimmung» (S. 246). Er räumt daher ein: «Das Ergebnis dieses Kapitels fällt deutlich spekulativer aus als das der ersten drei Kapitel» (S. 245).

    Hier wird ein Muster deutlich, dass sich durch das ganze Buch zieht. Immer wieder relativiert der Autor seine eigenen Aussagen. Wirklich eindeutig formulierte, zitierfähige Thesen muss man – entgegen den anfänglichen Vermutungen – lange suchen. Dies ist jedoch keineswegs Ausdruck einer besonderen Ausgewogenheit des Buches. Vielmehr liefert Kistenmacher eine sehr spezielle Sichtweise auf die KPD, die mit einer differenzierten Analyse der Parteirealität nur wenig zu tun hat. Er erkennt zwar durchaus die Notwendigkeit, «die Aussagen als Ereignisse in ihrem jeweiligen historischen Kontext zu analysieren» (S. 50). Doch zugleich tut er sich schwer damit: «Es fällt nicht leicht, die Ergebnisse im Kontext der Gesellschaft der Weimarer Republik einzuordnen» (S. 322). Dies ist sehr bedauernswert. Denn zweifelsfrei bringt Kistenmacher in seinem Buch einige interessante Details zutage. Doch für über 300 Seiten Text bleibt der Erkenntnisgewinn eher gering. Die Geschichte der KPD muss jedenfalls nicht neu geschrieben werden.

    [1] Den Posten des Parteivorsitzenden gab es lange Zeit nicht. Die Genannten waren wahlweise Org.-Leiter oder Pol.-Leiter in der Zentrale, später im Zentralkomitee.

    [2] Programmerklärung zur nationalen und sozialen Befreiung des deutschen Volkes (1930), in: Hermann Weber (Hg.): Der deutsche Kommunismus. Dokumente, Köln u. Berlin, Kiepenheuer & Witsch, 1963, S. 58-65. Noch näher an der NS-Rhetorik ist: „Reichen wir einander brüderlich die Hände zur Versöhnung des deutschen Volkes“ – Aufruf des Zentralkomitees der KPD, 15.10.1936. In: Hermann Weber, Jakov Drabkin, Bernhard H. Bayerlein (Hg.): Deutschland, Russland, Komintern, Bd. 2: Nach der Archivrevolution. Neuerschlossene Quellen zur Geschichte der KPD und den deutsch-russischen Beziehungen. Dokumente (1918-1943), Teilband 2, Berlin, München u. Boston, De Gruyter, 2015, S. 1281-1289.

    [3] Werner T. Angress: Die Kampfzeit der KPD 1921–1923, Düsseldorf, Droste, 1973, S. 364-384; Ossip K. Flechtheim: Die KPD in der Weimarer Republik, Hamburg, Junius 1986, v. a. S. 140-142 u. 217-220; Otto Wenzel: 1923. Die gescheiterte Deutsche Oktoberrevolution, Münster, Lit, 2003, S.114-124; Mario Keßler: Die KPD und der Antisemitismus in der Weimarer Republik, in: Utopie kreativ (2005), 173, S. 223-232; Joachim Schröder: Internationalismus nach dem Krieg. Die Beziehungen zwischen deutschen und französischen Kommunisten 1918-1923, Essen, Klartext, 2008, S. 375-381; Marcel Bois: Kommunisten gegen Hitler und Stalin. Die linke Opposition der KPD in der Weimarer Republik. Eine Gesamtdarstellung, Essen, Klartext, 2014, S. 359-365.

    [4] Zuletzt zum Schlageter-Kurs: Ralf Hoffrogge: Der Sommer des Nationalbolschewismus? Die Stellung der KPD-Linken zu Ruhrkampf und ihre Kritik am „Schlageter-Kurs“ von 1923, in: Sozial.Geschichte Online 20 (2017), S. 99-146.

    [5] Kasper Braskén: Willi Münzenberg und die Internationale Arbeiterhilfe (IAH) 1921 bis 1933: eine neue Geschichte. In: Jahrbuch für Forschungen zur Geschichte der Arbeiterbewegung 11 (2012), 3, S. 57-84, hier S. 79.

    [6] Siehe hierzu Ralf Hoffrogge: Werner Scholem. Eine politische Biografie (1895-1940), Konstanz u. München, UVK, 2014, S. 206-217.

    Olaf Kistenmacher: Arbeit und «jüdisches Kapital». Antisemitische Aussagen in der KPD-Tageszeitung Die Rote Fahne während der Weimarer Republik, Bremen 2016: Edition Lumière (356 S., 44,80 €).

    #Allemagne #histoire #anticommunisme #communisme #sionisme #antisemitisme #wtf

  • Maria Mies, 1931-2023
    Fighting housewifisation and reclaiming our planet
    https://www.radicalphilosophy.com/obituary/maria-mies-1931-2023

    The first gift that Maria Mies leaves us is her understanding of capitalism as a global system reorganising life and production at once, experienced differently across the world economy, and centred on the home as the key patriarchal site of labour-surplus extraction and struggle. Mies is globally renowned for her book Patriarchy and Accumulation on a Global Scale: Women in the International Division of Labour, originally published by Zed in 1986, and for proposing, in the words of Silvia Federici, who wrote the forward to the latest 2014 edition, ‘a vision of world history centred on the “production of life” and the struggles against its exploitation’. Central to Mies’ thinking is the concept of housewifisation, that concerns the ways in which capitalism structures patriarchy by constructing women as housewives, homemakers and/or subordinate reproductive labourers, eventually projecting this disadvantage onto the labour market.

    #féminisme #communisme #feminism #communism

  • Entretien avec Leopoldina Fortunati : « La reconnaissance économique du travail domestique est restée un trou noir dans le débat politique »
    https://www.alterechos.be/seule-la-strategie-de-reconnaissance-economique-du-travail-menager-peut-e

    En effet. Mais le prix à payer pour acquérir cette liberté reste assez élevé. Notre revendication d’un salaire pour le travail ménager est née d’un positionnement féministe anticapitaliste dans un contexte de transformation sociale majeure, marqué par l’entrée des femmes sur le marché du travail. Seulement cette entrée s’est faite par la voie des emplois précaires, flexibles, de manière à leur permettre de concilier vie privée et vie professionnelle. Le travail domestique a continué et continue de les attendre dès qu’elles rentrent à la maison. Tout le poids de la famille a continué de peser sur leurs épaules. Sur le marché du travail, les femmes restent moins bien payées parce qu’elles sont obligées de faire du temps partiel, d’aménager leur carrière pour telle ou telle raison. L’Arcane a démontré, là aussi, les raisons structurelles de la « faiblesse » des femmes quand elles se retrouvent sur le marché du travail. Elles sont « condamnées » dans cette société capitaliste à la subordination au travers de métiers dévalorisés et de rythmes de travail pensés par et pour les hommes. Il suffit de voir le nombre de femmes qui arrivent à faire carrière. Quand il y a des enfants, elles doivent préférer des emplois moins bien payés, plus adaptés à leur réalité, proches du domicile, demandant peu de mobilité… Et, si elles se séparent, elles deviennent pauvres, immédiatement.

    #féminisme #communisme

  • « Femmes et subversion sociale » de Mariarosa Dalla Costa disponible en librairie !
    https://www.hobo-diffusion.com/catalogue/9782940426645-les-femmes-et-la-subversion-sociale-rupture

    Cette anthologie de textes clés déploie quarante années d’engagements politiques de l’une des militantes et théoriciennes féministes les plus influentes au monde. Mariarosa Dalla Costa pose une jonction entre féminisme et marxisme qui transcende le féminisme majoritaire des années 1970.

    Dans son célèbre manifeste de 1972, compris dans ce recueil, Dalla Costa propose l’une des premières articulations entre le travail domestique effectué par les femmes au sein de chaque foyer,et la contribution de ce travail, partie prenante de l’usine sociale, à l’économie productive. L’évolution de la famille est ici passée sous le crible d’une analyse dynamique des mouvements du capital, du fordisme des Trente Glorieuses à la restructuration néolibérale, ainsi que des luttes féministes qui lui sont associées.

    #féminisme #communisme #livres #édition

  • Silvia Federici: «Die Nacht zu einem gefährlichen Ort zu machen, war im Interesse der Mächtigen»
    https://www.woz.ch/2341/silvia-federici/die-nacht-zu-einem-gefaehrlichen-ort-zu-machen-war-im-interesse-der-maechtigen

    In Ihrem Essay «Die Welt wieder verzaubern» beziehen Sie sich positiv auf die Queerbewegung: Die queere Ablehnung von Geschlecht sei auch eine Ablehnung der geschlechtlichen Arbeitsteilung.

    Ja. Ich mag es allerdings nicht, wenn argumentiert wird, Frauen seien kein angemessenes Subjekt für die feministische Bewegung. Ich finde, sie sind ein wichtiges Subjekt – aber ich denke Frauen nicht als biologische Kategorie. Sondern als historische. Politische Kämpfe verändern Identität. Die feministische Bewegung hat die Frage transformiert, was es heisst, eine Frau zu sein. Es gibt nicht eine Definition von Frau. Die feministische Bewegung, die ich kenne, hat immer analysiert, wie der Kapitalismus Weiblichkeit und Männlichkeit konstruiert – auf eine sehr unterdrückerische, normative Weise. Als Ausdruck einer ganz bestimmten Arbeitsteilung. Heute heisst es oft, die feministische Bewegung der Sechziger und Siebziger sei essenzialistisch gewesen. Aber die ganze Kritik an der Biologie war schon da. Das sehen Sie, wenn Sie die ganz frühen Dokumente der Bewegung lesen.

    #féminisme #communisme #reproduction #Feminismus #Kommunismus #Reproduktion

  • Mémoire du communisme libertaire.
    http://anarlivres.free.fr/pages/nouveau.html#memoire

    Depuis son inauguration en janvier 2017, le Fonds d’archives communistes libertaires (FACL), hébergé par le Musée de l’histoire vivante de Montreuil, a bénéficié de nombreux dons et considérablement augmenté ses collections. Il compte maintenant « près de 190 cartons soigneusement classés, inventoriés et numérotés, des collections de journaux, d’affiches, de tracts, des photos, du matériel audiovisuel, le tout couvrant l’activité du courant communiste libertaire (et connexe) dans l’espace francophone de 1944 à nos jours » On se rendra facilement compte de l’importance de ce fonds en parcourant les 176 pages de son (...)

    #FACL #anarchisme #CommunismeLibertaire #Montreuil #HistoireVivante #archives

  • In Zeiten des abnehmenden Lichts
    https://www.zdf.de/filme/filme-sonstige/in-zeiten-des-abnehmenden-lichts-114.html
    Si vous voulez avoir une impression de l’état mental de l’élite dela DDR/RDA en 1989 ce film est un « must ». Version originale en allemand.

    Le scénario est la dernière oeuve de Wolfgang Kohlhaase qui est l’auteur de la plupart des grands films tournés en RDA.

    Stab
    Regie Matti Geschonneck
    Drehbuch Wolfgang Kohlhaase, Eugen Ruge
    Produktion Oliver Berben, Sarah Kirkegaard, Dieter Salzmann
    Kamera Hannes Hubach
    Schnitt Dirk Grau

    Descritig anglais
    https://en.wikipedia.org/wiki/In_Times_of_Fading_Light

    Cast
    Bruno Ganz as Wilhelm Powileit
    Hildegard Schmahl as Charlotte Powileit
    Sylvester Groth as Kurt Umnitzer
    Alexander Fehling as Alexander « Sascha » Umnitzer
    Natalia Belitski as Melitta Umnitzer
    Evgenia Dodina as Irina Umnitzer
    Angela Winkler as Stine Spier
    Stephan Grossmann as Harry Zenk
    Nina Antonova as Nadeschda Iwanowna
    Thorsten Merten as Tabbert
    Gabriela Maria Schmeide as Lisbeth
    Sophie Pfennigstorf as Nolle
    Inka Friedrich as Vera
    Stefan Haschke as Schlinger
    Axel Wandtke as Bunke
    Jörg Pose as Herr Sondermann
    Sarina Radomski as a Friendship Pioneer Leader
    Pit Bukowski as Worker
    Jean Denis Römer as Supplier
    Ronald Kukulies as TBA
    Nadja Engel as TBA
    Alexander Hörbe as TBA
    Rike Eckermann as TBA
    Friderikke-Maria Hörbe as TBA

    Spoiler
    https://de.wikipedia.org/wiki/In_Zeiten_des_abnehmenden_Lichts_(Film)

    Der Film beginnt mit einer Szene in der russischen Kleinstadt Slawa im Ural. Szenen aus dem trostlosen Stadtleben, die Kamera schwenkt über die verfallenen Überreste eines Gefangenenlagers aus den Zeiten des sowjetischen Stalinismus. Eine Luftaufnahme zeigt Landarbeiter auf einem Lkw während des Rückweges von der Kartoffelernte, und es wird der Titel des Films erklärt: „Der Herbst mit seinem abnehmenden Licht.“

    Danach wechselt der Schauplatz: Wir sind in Ost-Berlin im Herbst 1989. Kurt Umnitzer besucht seinen Sohn Sascha, der sich von seiner Frau Melitta und seinem Sohn Markus getrennt hat, in dessen illegal besetzter und verwahrloster Altbauwohnung. Sie suchen in einer Odyssee durch das trostlose nächtliche Ost-Berlin eine Gaststätte, landen schließlich in einem billigen Stehimbiss, wo Kurt Sascha das Versprechen abnimmt, zum Geburtstag seines Großvaters zu erscheinen und den Tisch aufzubauen. Sascha verspricht es, obwohl er zu diesem Zeitpunkt vermutlich weiß, dass er an diesem Tag schon im Westen sein wird.

    Anschließend schildert der Film im Wesentlichen chronologisch den 90. Geburtstag von Wilhelm Powileit, verdientes Mitglied der Partei und überzeugter Stalinist. Zunächst werden die privaten Vorbereitungen im Hause Powileit und dessen Stiefsohn Kurt Umnitzer gezeigt. Mehrfach telefonieren Kurt und Wilhelm, weil Sascha in der Powileitschen Villa einen großen alten Ausziehtisch („Nazitisch“) aufbauen soll. Dazwischen erhält Kurt Umnitzer einen Anruf aus Gießen von Sascha, der am Tag zuvor die DDR verlassen hat. Kurt fährt daraufhin zu seinem Stiefvater, um die Geburtstagsvorbereitungen zu unterstützen, während Kurts Frau Irina, Saschas Mutter, sich betrinkt. Da Sascha nicht erscheint, stellt Wilhelm Powileit den Tisch selbst auf, indem er mehrere große Nägel durch die Tischplatte schlägt und den Tisch damit für alle erkennbar ruiniert.

    Während der Geburtstagsfeier kommen die erwarteten Gratulanten: Vertreter der örtlichen SED-Kreisleitung, die Patenbrigade, eine Pioniergruppe, die ein sowjetisches Partisanenlied singt. Wilhelm Powileit begegnet den Gratulanten überwiegend gelangweilt bis herablassend, Blumen kommentiert er wiederholt mit den Worten „Bringt das Gemüse auf den Friedhof“, eine hohe staatliche Auszeichnung mit „Ich habe schon genug Blech“. Es kommt, zum Teil unter zunehmendem Alkoholgenuss, zu politischen Diskussionen. Wilhelm Powileit beschimpft die seiner Meinung nach zu inkonsequente Parteiführung in der DDR und vor allem in der Sowjetunion („die Tschows“), seinen Sohn Kurt, Enkel Alexander, seine Frau Charlotte, der er unterstellt, dass sie ihn vergiften will.

    Er erzählt die Geschichte seiner Flucht vor den Nazis aus Deutschland in die Emigration und schließt dabei mit dem Fazit „Wir waren nicht vorbereitet – und jetzt sind wir wieder nicht vorbereitet“. Es wird deutlich, dass Wilhelm von einer beginnenden Demenz gezeichnet ist und Charlotte unter seinen Eskapaden und seinem Starrsinn leidet.

    Zum Unwillen von Wilhelm, aber begrüßt von Kurt, erscheint Saschas Frau Melitta mit Wilhelms Urenkel Markus. Bei Markus’ Versuch, sich ein Würstchen vom Geburtstagsbuffet zu nehmen, bricht der Tisch zusammen und das Buffet wird vollkommen unbrauchbar.

    Später taucht die stark betrunkene Irina auf. Auf ihr Drängen hin verkündet Kurt schließlich, dass Sascha in den Westen geflohen ist. Irina, die an dem Verlust ihres Sohnes leidet, sagt: „Wer die Kinder verliert, verliert die Zukunft.“

    Die Gäste singen mit Irinas Mutter Nadeschda Iwanowna ein russisches Lied, wobei sie aufgrund fehlender Sprachkenntnisse den Text des Liedes vollkommen missdeuten.

    Nachdem die Gäste nach und nach das Haus der Powileits verlassen haben, gehen die beiden Alten schlafen. Charlotte bereitet für Wilhelm einen Tee und schüttet Tropfen aus einem Medizinfläschchen hinein, bevor sie die Teetasse in sein Schlafzimmer bringt. Als sie später nach ihm sieht, ist Wilhelm tot, von dem Tee hat er aber anscheinend nicht getrunken.

    Der Film endet wieder in Slawa. Zwei Jahre später, diesmal im Winter, stehen Charlotte, Kurt, Sascha, Melitta, Markus, Stine Spier und Nadeshda Iwanowna am Grab von Irina, die offensichtlich an ihrer Alkoholsucht gestorben ist und in ihrer Heimat begraben sein wollte.

    A télécharger (jusqu’au 06.10.2023)
    https://nrodlzdf-a.akamaihd.net/dach/zdf/19/10/191003_2200_sendung_neu_fdw/6/191003_2200_sendung_neu_fdw_a1a2_3328k_p36v14.mp4

    Avec explications pour malvoyants
    https://nrodlzdf-a.akamaihd.net/dach/zdf/19/10/191003_2200_sendung_neu_fdw/6/191003_2200_sendung_neu_fdw_a3a4_3328k_p36v14.mp4

    https://de.wikipedia.org/wiki/Matti_Geschonneck
    https://de.wikipedia.org/wiki/Wolfgang_Kohlhaase

    #DDR #film #hybris #communisme #histoire #mur

  • Communisme de guerre : vous en reprendrez bien une louche ?, par Sandrine Aumercier
    http://www.palim-psao.fr/2023/09/communisme-de-guerre-vous-en-reprendrez-bien-une-louche-par-sandrine-aume

    ’unisson assourdissant des militants, politiques et industriels sur la priorité absolue du sauvetage du climat est l’expression la plus aboutie du déni nouvelle manière, celui que soutiennent parmi d’autres un Malm ou un Žižek. Enfermés dans ses vieilles contradictions, cette gauche opportuniste ne masque plus ni son autoritarisme ni sa collusion rampante avec la droite sécuritaire qu’elle légitime maintenant par « l’apocalypse » climatique. Car ceux qui accusent les gouvernements d’exagérer ou de fabriquer le réchauffement climatique pour restreindre les libertés et ceux qui en appellent au contraire à une gestion autoritaire de l’urgence écologique partagent bien un délire commun, celui de faire porter la responsabilité de la catastrophe à un certain « étage » de la société : soit la consommation de masse, soit l’impéritie politique, comme s’il ne s’agissait pas ici des deux faces d’un seul et même mode de production ! Depuis la pandémie, ce clivage idéologique a un fort goût de déjà-vu. D’une critique radicale du système capitaliste, il continue à ne pas être question, puisqu’il continue de s’agir de mieux gérer la catastrophe, et ce, en proposant éventuellement ses propres services.

    #écologie #climat #capitalisme #léninisme #Andres_Malm #Slavoj_Žižek #critique

  • Fabien Roussel, Don Quichotte d’un communisme introuvable, Paul Elek, ancien militant du PCF
    https://www.contretemps.eu/roussel-pcf-communisme-elections-strategie-melenchon-gauche

    Un double mystère entoure la campagne de Fabien Roussel, le candidat du Parti communiste français pour la prochaine élection présidentielle. Comment un candidat qui recueille invariablement entre 1 et 3% dans les sondages d’opinion peut-il être autant invité dans les « grands » médias ? Comment le candidat d’un parti communiste peut-il recevoir à ce point les louanges de politicien·nes de droite voire de journalistes et d’idéologues réactionnaires ?

    #Fabien_Roussel fustige l’« assistanat » que représenterait la prime d’activité, et ce, au nom d’une défense évidemment légitime de l’augmentation des salaires. Avait-il besoin pour cela de reprendre le vocabulaire et le leitmotiv de la droite et de sous-entendre avec elle que tout allocataire d’une quelconque indemnité est supposé vivre au dépend de la société (« assistés ») ?

    #écologie #travail #communisme (et pas) #PCF

  • En Italie, un maire baptise des rues d’après un fasciste et un communiste au nom de la « pacification nationale »

    Proche du gouvernement italien, le maire de #Grosseto en Toscane veut honorer #Giorgio_Almirante et l’ancien secrétaire du Parti communiste #Enrico_Berlinguer. Un geste au nom de la « #pacification_nationale ».

    Antonfrancesco Vivarelli Colonna est le maire de Grosseto, en Toscane. Il y a été élu en tant qu’indépendant en 2016.

    Aux élections municipales des 3 et 4 octobre 2021, il a été réélu dès le premier tour avec 56,2 % des voix, soutenu par la Lega , Forza Italia , Fratelli d’Italia et sa liste civique.

    Sa ville compte environ 82 000 habitants... et une polémique.

    #Antonfrancesco_Vivarelli_Colonna a reçu ce lundi le feu vert de la préfecture pour baptiser une rue de sa ville d’après Giorgio Almirante, journaliste fasciste et antisémite sous Benito Mussolini, et une autre d’après Enrico Berlinguer, ancien secrétaire général du Parti communiste italien (PCI) de 1972 à 1984.

    « Cela met fin à une polémique idéologique qui portait préjudice aux citoyens de Grosseto », a-t-il réagi. « Il ne s’agissait pas de gagner ou de perdre une bataille mais de surmonter les #conflits_idéologiques qui, depuis tant d’années, ont conditionné la vie politique de notre pays et de notre territoire », a-t-il plaidé sur son compte Facebook.

    Une #troisième_voie sera dénommée « Pacification nationale ».

    Qui est Giorgio Almirante ?

    Giorgio Almirante (1914-1988) était, pendant la période fasciste, éditeur du journal « #Défense_de_la_race », dont les premiers numéros coïncident avec les lois raciales contre les juifs votées en 1938.

    Il a créé en 1946 le Mouvement social italien (#MSI), un parti d’après-guerre héritier du mouvement fasciste, et a été élu onze fois député, de 1946 à 1987.

    La Première ministre italienne Giorgia Meloni fut elle-même une militante du mouvement de jeunesse du MSI. Fin 2012 début 2013, elle a créé le parti Fratelli d’Italia dont l’emblème porte encore aujourd’hui la flamme tricolore du MSI.

    L’Association nationale des partisans italiens (résistants au fascisme et à l’occupation allemande durant la Seconde guerre mondiale, Anpi) envisage de former un recours devant la justice administrative.

    Luana Zanella, présidente du groupe Alliance Verts-Gauche à la Chambre des députés, a dénoncé un acte relevant du « #révisionnisme historique ».

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/menton/en-italie-un-maire-baptise-des-rues-d-apres-un-fasciste
    #toponymie #noms_de_rue #Italie #fascisme #communisme

  • Gramsci face au monde grand et terrible
    https://laviedesidees.fr/Gramsci-face-au-monde-grand-et-terrible

    La vie et l’œuvre de Gramsci sont inséparables. Les Cahiers de prisons doivent être lus en prenant en compte les contextes dans lesquels ils ont été écrits. C’est ainsi que l’on perçoit leur cohérence et leur profondeur théorique. À propos de : Romain Descendre et Jean-Claude Zancarini, L’Œuvre-vie d’Antonio Gramsci, La Découverte

    #Philosophie #Italie #marxisme #communisme
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20230906_grasmci.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20230906_grasmci.pdf

  • ★ Une visite aux amis… | Le blog de Floréal

    Il y a cinquante-cinq ans, un 20 août, les Soviétiques rendaient visite à leurs amis d’un pays frère. Douze ans auparavant, ils avaient fait la même chose en Hongrie, et onze ans plus tard en Afghanistan. Une sorte de coutume internationaliste…

    #URSS #Prague #1968 #Hongrie #1956 #Afghanistan #1979 #communismeautoritaire #dictature

    https://florealanar.wordpress.com/2023/08/20/une-visite-aux-amis

  • Sur le climat, les frontières, la subsistance, le soin et la lutte | Out of the Woods
    https://cabrioles.substack.com/p/sur-le-climat-les-frontieres-la-subsistance

    Ainsi, nous devons penser l’organisation contre le changement climatique en prenant en compte le fait qu’il est médiatisé par un monde dominé par le capital colonial et hétéropatriarcal. La violence est organisée et différenciée par ces structures, et c’est par la lutte contre ces structures qu’il nous sera possible de subsister. Nous pouvons nous faire une image précise de ce qui a toujours été fait dans les luttes contre les catastrophes — des luttes reposant sur le soin, la reproduction sociale et l’hospitalité. Ce sont ces choses qui ont toujours permis aux gens de survivre aux catastrophes. Même si les choses vont de pis en pis, ça ne s’arrête pas là ; il y a toujours de la place pour la lutte collective.

    Out of the Woods est un collectif international de recherche partisane qui s’attelle, depuis 2014, à penser la #crise_écologique dans une perspective communiste, décoloniale, féministe et queer.

    · Notes de Cabrioles : Les éditions Présence(s) ont récemment traduit et publié L’Utopie Maintenant ! Perspectives communistes face au désastre écologique [https://presences-editions.me/utopie-maintenant ], le receuil des écrits d’Out the Woods, un collectif dont les analyses et perspectives résonnent particulièrement avec le travail que nous avons mené ici. Cette publication est importante et riche de la variété des thèmes abordés. L’entretien qui suit, réalisé en 2017, en est extrait. Nous remercions chaleureusement les éditions Présence(s) de nous avoir confié cette publication ·

    #présent_catastrophique #covid #écologie #migrants_climatiques #climat #racisme #environnementalisme #frontière #nécropolitique #expertise_populaire #dystopies #luttes #communisme_de_désastre #planification_fugitive #soin #reproduction_sociale #hospitalité #travail_reproductif #traitre #indigène #Terre_cyborg #nation_indigène

    • Ce à quoi nous devons résister ici, c’est au romantisme colonial occidental — il faut absolument le détruire, et il ne s’agit pas d’une sorte de problème littéraire abstrait, il est ce qui impulse une grande partie du mouvement écologiste au Royaume-Uni à l’heure actuelle. Il existe encore un imaginaire populaire d’une sorte de nature originelle que l’on retrouve aussi bien chez les membres de la Société royale pour la protection des oiseaux (Royal Society for the Protection of Birds) que chez les militants écologistes purs et durs, et il faut à tout prix le refuser. Et dans le même temps, nous devons nous assurer de ne pas devenir des technofuturistes prêts à embrasser l’idée d’une invasion technologique de tout ce qui existe, sans tenir compte du paradigme colonial et du développement de la technologie européenne comme arme et arbitre du « progrès » colonial. D’un certain point de vue, nous sommes ici coincés entre le marteau et l’enclume, entre l’idéalisation de la wilderness et l’idéalisation de la technologie, aussi néfastes l’une que l’autre.

      Mérite un dialogue avec l’œuvre de Charbonneau, qu’illes ne connaissent peut-être pas.

      une adhésion à la possibilité antinationaliste d’une Terre cyborg — qui ne nie pas en même temps la possibilité d’une nation indigène — est le genre de contradiction sur lequel nous devons travailler

      Par contre je ne sais pas ce qu’illes entendent pas là, ayant parlé plusieurs fois au cours de la conversation d’écologie cyborg (mmmh ?) sans définir ce que c’est (seulement « voir le chapitre XXX plus loin »). Donc soit faut lire le bouquin en entier, soit faut trouver une explication ailleurs du concept et de ce que ça implique.

  • ★ Les années se suivent et se ressemblent - Le Libertaire GLJD

    (...) L’Etat et le patronat s’attaquent à tout ce qui est collectif. Les syndicats sont marginalisés même si la récente réforme des retraites a coalisé l’intersyndicale, ce qui ne fut pas pour autant un succès de lutte. Les solidarités s’étiolent sauf quelques exemples qui confirment la règle. Les relations humaines s’estompent notamment dans les grandes villes. L’égoïsme et la solitude triomphent. En tant qu’anarchistes, nous faisons bien le distinguo entre la philosophie individualiste qui enrichit l’autonomie personnelle et l’individualisme bourgeois qui ne tient aucun cas des autres.

    Des trois tendances socialistes historiques, seul l’anarchisme n’a pu montrer ses possibilités hormis le bref été de l’anarchie en Espagne durant la Révolution espagnole en 1936-1937. La social-démocratie a été usée par le pouvoir mitterrandien et hollandais et le communisme marxiste n’a produit que des dictatures avec à la clef une répression féroce et morbide de millions de personnes (URSS, Chine, Cuba, Vietnam…). Marx et ses successeurs qui ont eu foi dans un parti progressiste de bourgeois et d’ouvriers sont vite tombés dans les travers de la dictature sur le prolétariat (...)

    #anarchisme #anticapitalisme #émancipation
    #Nahel #pauvreté #macronie #répression #capitalisme #Etat #patronat #socialisme #social-démocratie #communisme #marxisme #écologie #extrêmedroite #Immigration #quartiers...

    https://le-libertaire.net/les-annees-se-suivent-et-se-ressemblent

  • RIP Mario Tronti
    https://www.repubblica.it/politica/2023/08/07/news/mario_tronti_morto_politico_92_anni-410335343

    È morto a 92 anni Mario Tronti, politico e filosofo, una vita a sinistra. Già militante del Partito comunista italiano, Tronti è stato anche parlamentare. Eletto la prima volta al Senato nel 1992 con il Pds e, successivamente, nel 2013 con il Partito democratico. È scomparso questa mattina intorno alle 10 e 30 a Ferentillo, in provincia di Terni, conferma il dem umbro Pierluigi Spinelli.

    Si definiva un “rivoluzionario conservatore”, ma da alcuni anni si era allontanato dai riflettori della politica: «Sono in ritiro spirituale, nel monastero di Poppi, nel Casentino, retto dalle monache camaldolesi. Mercoledì compio 90 anni e questo passaggio bisogna farlo bene, sentirlo interiormente», disse a Repubblica in occasione del suo novantesimo compleanno. “La morte? L’attendo con serenità”, aggiunse. “Ho vissuto abbastanza. Spero tuttavia che sia un passaggio facile. Per dirla con Montaigne confido che la fine mi colga mentre sto coltivando le mie rape nell’orto".

    • Connaît vraiment celui qui hait vraiment. L’usine et la société, Mario Tronti, 1962.

      Mario Tronti, Michel Valensi
      https://www.cairn.info/revue-lignes-2013-2-page-143.htm

      La question du « populisme » hante la politique italienne (et européenne) depuis – et c’est l’analyse de Mario Tronti – « qu’il n’y a plus de peuple ». À quel moment ce concept-réalité s’est-il désagrégé et se peut-il qu’il se réagrège dans une société où la classe est devenue une catégorie sociologique ? « Je n’ai jamais plus oublié la leçon de vie apprise aux grilles des usines, quand nous débarquions avec nos tracts prétentieux qui invitaient à la lutte générale anticapitaliste, et la réponse, toujours la même, des mains de ceux qui prenaient ces bouts de papier et disaient en riant : “c’est quoi ? c’est du pognon ?” Telle était la “rude race païenne” », écrit Mario Tronti dans Nous opéraïstes. Le “roman de formation” des années soixante en Italie, Paris, Éditions de l’éclat, 2013, p. 24. « Peuple », parce qu’il y eut un « peuple communiste », dont l’Italie a témoigné, peut-être plus durablement qu’ailleurs en Europe, et dont la voix de Mario Tronti témoigne à son tour. Issu des milieux populaires romains, il sera l’une des figures les plus importantes de l’opéraïsme italien, au sein duquel s’est forgé ce style « scandé, ciselé, combatif, constant, agressif et lucide » (ibid., p. 19) dont il est l’héritier et qui donne à ses écrits une dimension quasi unique dans la prose politique du xx-xxi e siècle. Ce texte est une contribution à une discussion sur la question du « populisme » organisée par le Centro per la Riforma dello Stato. L’original italien a été publié dans la revue Democrazia e diritto, n° 3-4/2010.

      #Mario_Tronti #operaïsme

    • L’AUTONOMIE DU POLITIQUE CHEZ TRONTI, Toni Negri
      http://www.euronomade.info/?p=11938

      C’est à cette figure-là de l’histoire moderne, bien différente de la sienne, que j’étais, moi, profondément lié ; et je l’avais précisément appris d’Ouvriers et capital : il fallait suivre « l’histoire interne de la classe ouvrière », c’est-à-dire l’histoire de sa subjectivation progressive. Ce que je tentais de mettre en pratique, c’était le développement de l’intuition trontienne qui insistait sur la nécessité d’évaluer le degré de maturité auquel était arrivée la subjectivation de la force de travail, au point de – je cite Ouvriers et capital« compter vraiment deux fois dans le système de capital : une fois comme force qui produit le capital, et une autre fois comme force qui refuse de le produire ; une fois dans le capital, une fois contre le capital ».

      Ouvriers et capital, Mario Tronti (pdf)
      https://entremonde.net/IMG/pdf/entremonde-ouvriers_et_capital-tronti-livre-2-2.pdf

      #refus_du_travail #subjectivation #classe_ouvrière

    • "History has become small"
      Mario Tronti: I am defeated
      https://cominsitu.wordpress.com/2015/03/08/mario-tronti-i-am-defeated

      Under the soles of his shoes, you can still recognise the dirt of history. “This is all that remains. A mix of straw and shit by which we delude ourselves into erecting cathedrals to the worker’s dream.” Here’s a man, I say to myself, imbued with a consistency that bursts through in a total melancholy. It’s Mario Tronti, the most celebrated of the theorists of Operaismo. He has only recently finished writing a book on this subject: the origins of his thought, how it has changed and what it is today. I don’t know who will publish it (I would guess a decent publisher). I read a profound sense of despair. Like a chronicle of defeat articulated through the long agony of a past that has not yet passed at all, that refuses to die, but is no longer wanted.

      [...]

      How did your interest in Tai Chi start?

      Thanks to my daughter who loves and practices oriental culture. She would have wanted to become a nun, so she chose the same profound consistency in this world that I’ve only touched.

      Is there an element of unpredictability with children?
      Always: with individuals, just like with history.

      Did you expect that the story – I mean yours – would end this way?
      I always expect the best. Then come the knocks. Coming up against facts without an airbag can do you damage. I was a communist, marxist, operaista. Some things end. Some things last. I have learnt and applied the lesson of political realism: you can’t ignore the facts.

      And the facts today are indicative of a great crisis?

      Great and long. It concerns all of us a little, at many diverse levels. It’s lasted at least seven years and still nobody is able to tell us how to get out of it. We’re living in a time without epoch.

      What does it mean?
      It is our time, however it lacks an epoch: this period that has arisen and will continue into the future. History has become small, the daily report has prevalence: gossip, complaints, platitudes.

      #défaite #mélancolie_théorique (≠rien) #histoire #communisme

    • Partialité, initiative, organisation : les usages de Lénine par Tronti
      https://www.contretemps.eu/lenine-tronti

      Dans cette intervention, nous voudrons tenter un examen critique des usages de Lénine dans l’œuvre de Mario Tronti, en nous focalisant essentiellement sur les textes réunis dans Ouvriers et capital (1966), ouvrage central de l’expérience opéraïste classique telle qu’elle a été définie et délimitée par Tronti lui-même. Nous partons de l’idée que l’un des aspects les plus intéressants, sinon l’originalité principale de ce marxisme, a consisté dans l’affirmation de la centralité politique du travail. Affirmation théorique, mais qui est ancrée dans une situation sociale concrète : c’est au contact des jeunes générations ouvrières des années 60 et de leurs pratiques spécifiques d’insubordination que la pensée opéraïste découvre une subjectivité politique radicale à même le rapport social de production.

    • Un aventurier révolutionnaire dans l’interrègne. Mario Tronti (1931-2023)
      https://legrandcontinent.eu/fr/2023/08/08/un-aventurier-revolutionnaire-dans-linterregne-mario-tronti-1931-20

      Il est difficile de penser à une autre intelligence européenne qui soit passée de la culture du parti communiste et de l’horizon de la politique révolutionnaire — il était le cofondateur de l’influente revue Classe Operaia — à la participation parlementaire — en tant que sénateur du Partito Democratico — pour finir par un engagement profond dans la grammaire théologico-politique du christianisme occidental — allant jusqu’à professer une admiration univoque pour le pontificat de Benoît XVI, attitude théologique d’une gauche qu’on a pu qualifier de « marxiste ratzingerienne ». La pensée et l’activité politique de Tronti pourraient très bien être placées sous le signe de la figure de l’aventurier, c’est-à-dire de quelqu’un qui s’engage à prendre des risques, envers et contre toutes les mains tendues par le sens commun. Tronti gravitait en fait à cheval entre l’ethos de deux figures distinctes : l’aventurier preneur de risques et l’homme politique par vocation. Mais au fond de lui-même, il était convaincu que seule la première pouvait permettre à un homme politique passionné de s’acquitter véritablement de sa tâche.

      « Chez le Tronti tardif, la passion révolutionnaire devient une révocation de la politique moderne, sans pour autant renoncer au schisme contre la vie sociale comme condition préalable à la sérénité existentielle. » Gerardo Muñoz

    • « L’histoire, c’est eux, nous, c’est la politique ». Entretien avec Mario Tronti

      Mario Tronti (1931-2023), figure centrale de la culture marxiste de la seconde moitié du 20e siècle, est décédé le 7 août dernier. Dans cet entretien de 2016, inédit en français, il revient sur sa trajectoire militante et intellectuelle 👇

      https://www.contretemps.eu/mario-tronti-marxisme-operaisme

      Cet entretien a été conduit par Martin Cortes à Rome en février 2016 et fait partie de l’édition espagnole de La autonomía de lo político [L’autonomie du politique] (Buenos Aires, Prometeo, 2018). Il a été repris dans Jacobin America Latina le 8 août 2023. La traduction et les intertitres sont de Contretemps.

      https://twitter.com/SRContretemps/status/1690273066092244992

  • ★ UNE APPROCHE ANARCHISTE DE LA LUTTE DES CLASSES - Socialisme libertaire

    De quoi parlons nous quand nous parlons de classes sociales ? 

    Une classe est un groupe social, un ensemble d’individus caractérisés par une position similaire dans les rapports de production. Ces rapports de production sont les rapports sociaux (interactions entre individus et groupe d’individus, rapports de pouvoir et de propriété entre individus et groupes d’individus). 

    De quoi parlons nous quand nous parlons de lutte de classe ? 

    La lutte des classes est une notion souvent associée à Marx et à la théorie marxiste. Elle fait cependant partie du patrimoine de l’ensemble du mouvement ouvrier socialiste, auquel se rattache l’anarchisme communiste et l’anarchosyndicalisme. Cette notion exprime le conflit d’intérêts entre classes sociales, autour des rapports de production et de reproduction (...)

    #classes_sociales #luttes_des_classes #prolétariat #bourgeoisie #capitalisme #domination #étatisme #propriété #marxisme #anarchisme #communisme_libertaire #émancipation

    ⏩ Lire l’article complet...

    ▶️ https://www.socialisme-libertaire.fr/2018/05/une-approche-anarchiste-de-la-lutte-des-classes.html