• La révolution d’Octobre 1917 : des leçons toujours d’actualité
    https://mensuel.lutte-ouvriere.org/2017/10/28/la-revolution-doctobre-1917-des-lecons-toujours-dactualite_9
    Lutte de classe n°187 - novembre 2017

    Un siècle après l’insurrection victorieuse d’octobre 1917, et plus de 25 ans après la disparition de l’URSS en tant qu’État, le spectre du communisme hante toujours leurs adversaires. Mais son centenaire rappelle également à quel point nombre de ceux qui s’en prétendent encore les héritiers se sont éloignés des idées qui l’avaient portée.

    Sommaire :
    – Quand historiens et journalistes tirent à boulets blancs sur la révolution
    – Célébrer Février pour mieux combattre Octobre
    – Du côté du PCF
    – Le NPA et la révolution russe
    – Quand Inprecor revisite l’histoire de la révolution russe à la lumière de ses propres errements
    – «  L’avenir appartient partout au bolchevisme  » (Rosa Luxemburg)


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    #révolution_russe #1917 #bolchévisme #communisme #Lénine #trotsky #PCF #NPA #LO

  • Nous ne sommes pas seuls. Les alliances sylvestres et la division politique, Léna Balaud et Antoine Chopot, avec les contributions de Bernard Aspe et Manon Bineau - La Division Politique
    http://ladivisionpolitique.toile-libre.org/nous-ne-sommes-pas-seuls-rencontres-greffer-de-louv

    Résumé : Humains, nous ne sommes pas seuls à subir les violences du capitalisme mondialisé. Nous tenterons de formuler une hypothèse quant à ce que peut signifier l’idée d’un « tort planétaire » partagé par toutes les formes de vie embarquées dans le ravage écologique. Mais nous refusons d’envisager un pâtir sans la puissance d’agir qui en est inséparable. « Nous ne sommes pas seuls », cela veut aussi dire : l’agentivité plus large et extra-humaine des puissances de la nature implique de reconnaître que nous ne sommes pas les uniques acteurs des changements désirables dans le monde. Le tort planétaire nous pousse à rechercher des « alliances sylvestres », des alliances collaboratives avec des formes d’agir qui ne sont pas les nôtres. Mais ces alliances, pour la politique d’émancipation, sont d’une bien nouvelle nature. Comment les actions politiques peuvent-elles porter un agir qui n’est pas le leur ? Comment cette intervention politique terrestre peut-elle rester à la fois et d’un même mouvement être-ensemble et être-contre, tissage relationnel et antagonisme ?

    Nous partons de la conviction que seule une entente renouvelée, terrienne, du communisme, peut ouvrir un espace antagonique au capitalisme anthropocénique, espace que la seule « démocratie réelle » ne peut créer.

    Partant de là, l’hypothèse initiale de cette intervention est que d’une part, il ne sera possible et souhaitable de relancer la perspective communiste qu’en transfigurant la nature de la communauté qui s’y trouve convoquée ; et que d’autre part, il n’est juste de s’engager dans la redéfinition de ce que peut être une communauté qu’à la condition que cette redéfinition n’implique pas une dépolitisation de celle-ci. Il s’agit de trouver une nouvelle manière d’être tout à la fois « ensemble et contre » ce qui nous empêche de vivre. (...)

    Des dispositifs de re-présentation comme des « parlements des choses en lutte », extra-parlementaires, pour subvertir le mot de Latour, qui existent à leur manière dans des lieux comme la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, et qui en émergeant peuvent créer des « moments politiques » au sens de Rancière, c’est-à-dire activer un processus de désidentification, qui défait les identités assignées, qu’elles soient humaines ou extra-humaines : les forêts n’y sont plus ressources naturelles, objets de l’économie, mais territoires habités de points de vue en tension ; et les humains n’y sont plus sujets de l’économie et êtres d’anti-nature, mais sujets vivants de la politique. Ce qu’il y a à opposer au capitalisme n’est pas seulement l’image d’une société sans classes : c’est l’image positive d’écosystèmes animés de points de vue, dans lesquels il faut autant savoir se relier que se séparer, écosystèmes libérés de la mise au travail.

    #tort_planétaire #capitalocène #écologie #nonhuman_turn #communisme #antagonisme #Jodi_Dean #Bruno_Latour #Jason-Moore #Philippe_Descola #Natasha_Myers #Léna_Balaud #Antoine_Chopot

  • Le réel de Marx
    par Bernard Aspe et Patrizia Atzei
    Intervention au colloque Communisme à Rennes en mai 2017

    http://ladivisionpolitique.toile-libre.org/le-seminaire/le-reel-de-marx-ciolloque-communisme

    Le communisme est le refus de la mise au travail généralisée, de la mise au travail pour le capital. Un refus dont la mise en œuvre suppose une opération de désidentification.

    #communisme #Marx #opéraïsme #post_opéraïsme #refus_du_travail #salariat #Tronti #capital #réel #Lacan #Rancière

    • Le réel de Marx
      http://ladivisionpolitique.toile-libre.org/le-seminaire/le-reel-de-marx-ciolloque-communisme

      Nous savons que, comme d’autres mots, le mot « communisme » n’a jamais été et ne sera jamais univoque, qu’il s’agit toujours de lui donner une signification qu’il n’a pas tout seul, c’est-à-dire de mettre sur le mot « communisme » ce qu’on décide d’y entendre.

      Pour parler du communisme, il nous semble nécessaire de revenir une fois encore à Marx. Mais il ne saurait s’agir, pour nous, de proposer un énième commentaire de son œuvre : Marx n’est pas l’auteur auquel il faut en revenir parce que dans ses textes se trouverait une vérité ultime. Nous considérons qu’il est l’un de ces auteurs qui nous obligent à aborder son héritage de façon partiale, avec des parti-pris. Il nous oblige, surtout, à nous saisir de cet héritage depuis le présent.

      Nous allons donc dégager quelques traits de l’approche de Marx qui nous semblent devoir être prolongés aujourd’hui pour une entente clarifiée et opératoire du mot « communisme », du communisme en tant que « mouvement réel ».

      Nous insisterons essentiellement sur deux aspects. Il s’agira dans un premier temps de montrer que le communisme se présente sous la forme du refus du travail. Ensuite, il s’agira d’affirmer la possibilité d’une intelligibilité de la politique qui ne dépend pas d’un horizon de totalisation, et qui suppose un mode de subjectivation particulier, relevant d’une « désidentification ». (...)

      version audio
      https://seenthis.net/messages/602983

    • Un texte qui commence par « comme le disait Althusser » n’augure rien de bon. Althusser était un charlatan stalinien qui a passé l’essentiel de sa vie à caricaturer le marxisme pour en faire une coquille vide (débarrassée de la dialectique) acceptable par l’idéologie dominante.

      Mais je tente une lecture quand même :)

    • Althusser, semble faire office ici de muleta mais il n’est cité que pour renvoyer à un phrase de L’idéologie allemande à propos du communisme « le mouvement réel qui abolit l’état de choses existant », afin d’avancer dans l’analyse du réel en question, avec et contre Hegel, avec Lacan. Outre Marx, ce sont les apports de tout autres théoriciens que le texte met en rapport, sans décerner ni blâmes ni médailles...

      Ce qui nous paraît essentiel dans les analyses de [Jason] Moore, c’est qu’elles donnent une extension nouvelle au concept de force de travail en montrant toutes les activités que l’on peut compter au titre de travail non-payé, non reconnu comme tel.

      Parmi ces activités, à considérer l’histoire de l’économie-monde, il y a bien sûr le travail des esclaves dans les colonies depuis les XVème-XVIème siècles ; ou le travail assigné aux femmes dans le développement de la société bourgeoise – travail invisible qui n’est pas seulement celui de la « reproduction de la force de travail », mais qui est lui-même force de travail non reconnue comme telle.

    • Tu n’a pas lu l’article, tu ne sais pas, comment fais-tu pour répondre ? je répète, je répète, Althusser n’est cité que pour introduire un passage de Marx qu’il a dit « fameux », et parce qu’il sagit d’un colloque ou les Français croient que le marxisme c’est Althusser.
      L’article, coécrit par une femme, puisque seul cela compte à tes yeux, n’a rien à voir avec tes a priori, avec cette manière purement réactive de (ne pas) lire. Il évoque tout autrement ces questions.

      L’adresse générique de la politique, l’adresse à un « tous » (non pas un « tous » positivé, effectif, mais un « tous » potentiel) cela implique notamment — et il est utile de le souligner dans la situation qui est la nôtre aujourd’hui — que la race ne peut, en tant que telle, être un opérateur de la subjectivation politique. On pourrait affirmer que pour qu’il y ait subjectivation émancipatrice, il faut qu’il y ait déprise des identités. Cela ne signifie nullement que toute revendication basée sur la race est nécessairement vouée à l’échec, ou intrinsèquement réactionnaire : cela signifie seulement que son potentiel émancipateur ne réside jamais en une positivation de l’identité raciale en tant que telle. Pour qu’une identité (prolétaire, peuple colonisé, femme, noir, etc.) constitue le point de départ d’un processus véritablement émancipateur, il faut que soit conjurée toute appropriation exclusive de la revendication politique. Autrement dit, il faut qu’il y ait une connexion entre cette identité particulière et une adresse générique. En clair : les identités existent bel et bien, et on ne peut pas simplement décider de les ignorer ou d’en sortir, comme le voudrait une certaine utopie queer. « Désidentification », cela ne signifie pas : abolition des identités. Cela signifie : constitution d’identités paradoxales, d’identifications polémiques. Car quand on ne travaille pas à déplacer les identités, à les rendre paradoxales, ce sera l’ordre d’oppression et d’exclusion qui se chargera de les remettre à leur place (pensons au racisme de la police).

  • #Axel_Honneth pense le #socialisme du futur
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/200917/axel-honneth-pense-le-socialisme-du-futur

    Axel Honneth, philosophe et sociologue allemand, auteur notamment de La Lutte pour la reconnaissance, tente d’actualiser et de réactiver, dans son nouveau livre, « l’idée du socialisme ».

    #Culture-Idées #Capitalisme #communisme #fraternité #Liberté #Marx #Proudhon #solidarité

  • En Albanie, les sombres vestiges du communisme devenus musées - Le Point

    Depuis son bureau situé dans la célèbre « Maison des feuilles », l’ancien siège des services de renseignements albanais, Nesti Vako espionnait les conversations privées de ses concitoyens pour le compte du régime communiste d’un des pays les plus isolés d’Europe.

    http://www.lepoint.fr/culture/en-albanie-les-sombres-vestiges-du-communisme-devenus-musees-22-08-2017-2151


    #Albanie #musée #communisme #soviétisme

  • http://www.alternativelibertaire.org/?Loi-travail-XXL-Premier-round-d-une-longue-bataille - Alternative Libertaire

    La rentrée sociale s’annonce chargée, après un été où le gouvernement a multiplié les annonces de reculs sociaux. La mobilisation contre les ordonnances est l’enjeu fort du mois de septembre, dans un contexte où la France insoumise cherche à imposer son hégémonie sur le mouvement syndical.

    #AlternativeLibertaire #AL #CommunismeLibertaire #FrontSocial #LoiTravail #12septembre

  • http://www.alternativelibertaire.org/?Tous-micro-patrons - Alternative Libertaire

    L’offensive menée par Macron au profit de la bourgeoisie est globale. Notre riposte doit l’être aussi. Macron veut abolir le salariat au profit de la bourgeoisie. Nous voulons l’abolir aussi mais au profit des travailleurs et des travailleuses ! La lutte des classes à l’état pur.
    Une offensive cohérente

    Les ordonnances Macron portent une attaque sans précédent contre les acquis sociaux et les droits syndicaux. Elles méritent à elles seules une grève prolongée ! Pourtant ces ordonnances ne sont qu’un aspect d’une offensive globale visant à détruire non seulement les acquis des rapports de forces anciens mais l’idée même de tout compromis entre capital et travail... puisque nous serions bientôt tous des micro-entrepreneurs. De la casse des derniers acquis sur les régimes de retraite à la fermeture du RSI, de l’augmentation de la CSG à la baisse de l’ISF, des licenciements massifs des emplois aidés à la suppression de 120 000 fonctionnaires, de la casse de l’école publique à la mise en place de la sélection en fac, le programme de Macron a le mérite d’une cohérence idéologique forte en faveur des riches.

    #AlternativeLibertaire #CommunismeLibertaire #LoiTravail #FrontSocial #Ordonnance #RSI #CSG #ISF #ContratAidé

  • https://expansive.info/19-septembre-Rencontre-avec-les-Gimenologues-autour-de-la-Guerre-d-Espag - Expansive

    https://expansive.info/home/chroot_ml/ml-expansive/ml-expansive/public_html/local/cache-vignettes/L276xH200/arton579-17b09.jpg?1505039898

    À l’occasion de la sortie de leur nouveau livre, « Les chemins du communisme libertaire, tome 1 : Et l’anarchisme devint espagnol », les Giménologues, collectif de recherche sur la guerre civile espagnole dont les ouvrages ("Les fils de la nuit", « A Zaragoza o al charco ») sont plébiscités pour la qualité de leur documentation et la finesse de leur analyse, organisent une tournée de présentation dans l’Ouest (Le Mans, Angers, ZAD, Rennes et Fougères).

    Il s’agira de revenir avec elles et eux sur la genèse et les conditions de formation du mouvement libertaire espagnol, pour tenter de comprendre comment, d’une poignée de militant.e.s à la fin du XIX° siècle, s’est développé l’un des mouvements révolutionnaires les plus puissants et les plus aboutis du XX° siècle.

    Des premiers débats opposant collectivisme et communisme libertaire dans les organisations ouvrières naissantes jusqu’à la grande offensive révolutionnaire de 1936 (comités révolutionnaires barcelonais, colonnes de milicien.ne.s anarchistes, socialisation de la production industrielle, mise en place de communes dans les villages d’Aragon...), ce sont des myriades de vies, lancées dans la bataille, dont les questionnements et les choix nous interpellent encore.

    Interroger ce parcours, c’est être à même de tirer les leçons tant de leurs victoires que de leurs défaites, pour ensemble forger des outils à même de nous aider à nous orienter dans un présent où la question révolutionnaire reste entière, et chaque jour plus plus pressante.

    La présentation sera suivie d’une discussion.

    #Expansive #MédiasLibres #Mutu #Giménologues #Espagne #GuerreDEspagne #CommunismeLibertaire #Anarchisme #

  • La valeur et son abolition. Entretien avec Bruno Astarian
    https://ddt21.noblogs.org/?page_id=1698

    Le principal point qui ne manquera pas de choquer, c’est que je récuse la notion de travail abstrait, notion à mon avis métaphysique, mais qui a sa raison d’être dans la problématique marxienne et marxiste. Quand Marx dit que toutes les marchandises sont comparables entre elles parce qu’elles contiennent la même substance, résultat d’une activité, d’une dépense de force humaine sans qualité, il appelle parfois cette dépense « travail abstrait », dont il fait aussitôt une substance qui logerait dans la marchandise. Il veut dire en fait travail en général (quand on a fait abstraction de toutes ses qualités particulières de plombier, de ferronnier, etc.). Marx lui-même n’emploie presque pas, et de façon hésitante, le terme « abstrait » : parfois il l’utilise, parfois non. Ce n’est pas très important pour lui. C’est après, seulement, que des théoriciens ont monté ce concept en épingle et rempli des bibliothèques entières pour savoir ce qu’est le travail abstrait. Selon cette conception, le travail en général se cristallise dans la marchandise et devient du travail abstrait : dans la société marchande, l’activité productive inclut le travail abstrait, autrement dit produit de la valeur. Parler de travail abstrait, c’est dire qu’il y a une dépense générale de force humaine. Laquelle exactement ? Les auteurs divergent, mais la ligne générale, c’est que le travail abstrait résulterait d’une dépense de force humaine. Pour moi, c’est une conception physiologique de la création de valeur.

    #théorie #communisme #communisation #livres #édition

  • Extrait du dernier livre de Gilles Dauvé - Se défaire du #travail
    http://www.troploin.fr/node/91

    Quand un escroc apporte du travail, du revenu, et donc du « sens », à une communauté en perdition, même si c’est provisoire et fallacieux, cela pose la question de ce que signifient production et travail. Les chômeurs de la Sarthe faisaient confiance à Ph. Berre parce qu’il leur apportait une socialisation, un rôle, un statut, une reconnaissance. Qu’est-ce qui est utile ? inutile ? fictif ? réel ? rentable ou non ? Ce bout d’autoroute était-il plus ou moins absurde que les « vraies » autoroutes ? Quel travail mérite d’être qualifié de « gaspillage » ? Au-delà de la dure vérité du travail (il crée des objets, rapporte du revenu et est généralement pénible), quelle est sa réalité ?

    #communisme #communisation #théorie #édition #livres

  • Simone Weil ou la brûlure de l’écoute (1909-1943)

    Redifusion de France Culture.

    Par Marie-Christine Navarro. Réalisation : Isabelle Yhuel. Rediffusion de l’émission du 16/03/1989. Avec la collaboration de Vanessa Nadjar et d’Annelise Signoret.

    Nourrie par la pensée grecque, la tradition égyptienne en Osiris, les Upanishads et la Bhagavad-Gita, bouleversée par la vérité de la Croix qu’elle vit dans son corps même, Simone Weil tente, à travers toutes les traditions mystiques non chrétiennes, de découvrir le sens universel de la rédemption christique.

    Juive malgré elle, contre elle, sa pensée rigoureuse et implacable se heurtera au judaïsme qu’elle méconnaît et balaie d’un revers de mots : c’est sans doute la limite qu’elle ne pouvait franchir et où, telle un fleuve immobile, son attention à Dieu ne se démentira jamais plus.

    Elle meurt à 34 ans, en Angleterre, en exil de tout et d’elle-même, coïncidant enfin, à son corps défendant, avec ce qu’elle avait vainement et obscurément cherché toute sa vie : être mendiante parmi les mendiants, pauvre d’entre les plus pauvres.

    Cette émission se propose de faire mieux connaître au public une pensée méconnue, exigeante, irremplaçable, qui s’inscrit dans la tradition mystique la plus pure et la plus haute : les écrits de Simone Weil se placent désormais aux côtés de ceux de Saint François d’Assise et de Saint Jean de la Croix.

    https://www.franceculture.fr/emissions/une-vie-une-oeuvre/simone-weil-ou-la-brulure-de-lecoute-1909-1943

  • Коллекции ЦСПИ | Коммунистический интернационал

    http://test7.dlibrary.org/ru/nodes/346-kommunisticheskiy-internatsional

    Le magazine « Internationale communiste » (1919–1926) désormais disponible online.

    Журнал «Коммунистический Интернационал» - Орган Исполнительного Комитета Коммунистического Интернационала, издавался в 1919 - 1943 годах, первые годы в Петрограде и Москве, а затем в Москве. Первый номер журнала вышел 1 мая 1919 года. Последний номер, точнее совместные 5-6 номера 1943 года, были подписаны к печати 23 июня 1943 года. Коммунистический Интернационал как организация появился в марте 1919 года и формально прекратил существование в июне 1943 года.
    В небольшой по историческим меркам «эпохе Коминтерна» так или иначе отражались, отражаются и будут отражаться судьбы мира. Это символ, до сих пор раскрывающийся во многих своих проявлениях, ибо вопросы, которые III Интернационал поставил, проблемы, которые обнажил и пытался решить, актуальны до сих пор. Жизнь, идеи, борьба одной из самых амбициозных организаций – Коммунистического Интернационала – это урок человечеству, который необходимо проходить так или иначе.
    С помощью журнала «Коммунистический Интернационал» сторонники и противники Коминтерна имеют уникальную возможность исследовать четверть века всемирной истории, изучить образы и смыслы человеческого развития. В серьезных всемирно-исторических, общественно-политических, социально-экономических исследованиях сложно обойтись без анализа деятельности III Интернационала, его теории и практики. Ключевой этап - знакомство с проблематикой, с библиографией.

    Выходили также американское, английское, испанское, китайское, латиноамериканское, немецкое, французское издания.

    #soviétisme #communisme

  • Why Women Had Better Sex Under Socialism - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2017/08/12/opinion/why-women-had-better-sex-under-socialism.html

    Some might remember that Eastern bloc women enjoyed many rights and privileges unknown in liberal democracies at the time, including major state investments in their education and training, their full incorporation into the labor force, generous maternity leave allowances and guaranteed free child care. But there’s one advantage that has received little attention: Women under Communism enjoyed more sexual pleasure.

    #communisme #femmes

  • Octobre 17. #John_Reed, un reporter en quête d’une cause
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/050817/octobre-17-john-reed-un-reporter-en-quete-d-une-cause

    John Reed, lors de ses débuts dans le #Journalisme Le journaliste américain a été un chroniqueur de premier plan du soulèvement d’Octobre 1917. À défaut d’avoir lui-même été un acteur de la #Révolution_russe, son engagement forme la matrice d’un personnage récurrent dans la littérature mais surtout au cinéma : le révolutionnaire romantique.

    #Culture-Idées #communisme #Etats-Unis #Octobre_1917 #Série_d'été

  • Albanie : qui veut interdire les chefs d’œuvre du cinéma communiste ? - Le Courrier des Balkans

    Les Albanais se régalent toujours des films produits par le #Kinostudio de Tirana à l’époque de la dictature d’#EnverHoxha, mais l’Institut des crimes du communisme voudrait interdire leur diffusion. Un projet qui suscite une vague d’indignation dans tout le pays, toujours très attaché à ces classiques salués par les professionnels pour leurs exceptionnelles qualités formelles....
    https://www.courrierdesbalkans.fr/Les-films-du-kinostudio-victimes-des-divisions-de-l-Albanie-conte

    #cinéma #communisme #mémoire #albanie

  • Ce qui reste vivant dans le socialisme
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/110717/ce-qui-reste-vivant-dans-le-socialisme

    Deux ouvrages clarifient les origines et le sens du socialisme, présenté comme le seul remède à la montée des nationalismes xénophobes. Insistant sur son ancrage historique dans la modernité, ils explorent ses affinités avec la démocratie, l’éducation et la #Sociologie.

    #Culture-Idées #Bruno_Karsenti #communisme #Cyril_Lemieux #Durkheim #Franck_Fischbach #libéralisme #marxisme #nationalisme #socalisme

  • 1934 : Emma Goldman explique pourquoi la dictature bolchevik n’a rien à voir avec le communisme
    https://infokiosques.net/spip.php?article1452

    Écrit en 1934, ce texte d’Emma Goldman explique en quoi parler de « communisme » à propos du régime bolchevik dans la Russie de l’après-révolution de 1917 est plus qu’un abus de langage mais carrément un mensonge. Ayant passé deux ans en Russie en 1920-1921, elle puise dans son expérience personnelle et dans des informations obtenues dans les années 1930 pour jeter un regard lucide sur l’imposture « communiste » de la dictature bolchevik.

    #russie #1917 #révolution #communisme #stalinisme #léninisme
    @rezo @klaus @anarchosyndicalisme @entremonde @cdb_77

  • J’ai vu hier ce super #film #documentaire

    #La_nave_dolce de #Daniele_Vicari

    L’8 agosto 1991 una nave albanese, carica di ventimila persone, giunge nel porto di Bari. Si chiama Vlora. A chi la guarda avvicinarsi appare come un formicaio brulicante, un groviglio indistinto di corpi aggrappati gli uni agli altri.
    Le operazioni di attracco sono difficili, qualcuno si butta in mare per raggiungere la terraferma a nuoto, molti urlano in coro «Italia, Italia» facendo il segno di vittoria con le dita.

    https://www.youtube.com/watch?v=RIDOMHym7p4


    cc @albertocampiphoto @wizo

    #Albanie #migrations #Adriatique #Italie #navire #Vlora #Durazzo #Brindisi #port #communisme #retour #renvoi #expulsion #dictature #mur_de_Berlin #frontières #Bari #TV #télévision #imaginaire #révolution #liberté #rêve #Cossiga #Operazione_albanesi #eau #soif #stade #histoire #camp #police #violences_policières #rébellion #renvoi_forcé #criminalisation

    • Il grande sbarco

      Tra il 6 e 7 marzo del 1991, esattamente 25 anni fa, tutto accadde invece all’improvviso, cogliendo la stampa impreparata. A Brindisi, una città di 90mila abitanti, giunsero in poche ore 25mila profughi albanesi. Superarono l’Adriatico a bordo di mercantili e pescherecci, in quello che fu il primo, grande esodo via mare dell’epoca in cui viviamo. Il principio dell’odierno peregrinare di popoli nel “mare di mezzo”.


      http://www.rsi.ch/rete-due/programmi/cultura/laser/Il-grande-sbarco-6976463.html

    • La leggenda della Vlora

      Oggi, quasi trent’anni fa, sbarcò a Bari la Vlora, una nave mercantile a bordo della quale c’erano ventimila albanesi. Quella vicenda è stata sempre raccontata come la grande testimonianza di un esodo e di un’accoglienza. L’esodo degli albanesi, che mentre la dittatura che avevano sopportato e odiato per decenni collassava, emigravano in massa cercando la libertà altrove: l’Italia, il sogno occidentale, la voglia di riscattarsi socialmente ed economicamente. L’accoglienza degli italiani, che seppero aprirsi a quella gente e integrarla nel corso degli anni.

      La Vlora viene raccontata così: una leggenda, una testimonianza, una buona storia. Ma si tende il più delle volte a sottacere il fatto che quelle migliaia di persone furono condotte nello stadio di Bari, e sfamate e dissetate con pacchi calati da elicotteri, rinfrescati non sotto una doccia, ma con gli idranti. Non basta: molte di loro furono rimandate indietro. Accoglienza: ma dove?

      Eppure, in quel 1991, anno in cui l’Adriatico fu laboratorio di migrazioni di massa via mare, in un certo senso anticipando il Mediterraneo di oggi, una storia di vera accoglienza ci fu. Maturò a Brindisi, dove tra il 6 e il 7 di marzo, dunque mesi prima dell’episodio della Vlora, giunsero più di ventimila cittadini del Paese delle aquile. Arrivarono a bordo di mercantili, pescherecci e altre imbarcazioni. Il primo grande sbarco di albanesi. E non furono collocati in un grande campo di calcio. Li ospitarono in casa i brindisini, superando timori, spiazzamento, disorientamento (nel 2016 realizzai un radio doc su questa esperienza incredibile: https://www.rsi.ch/rete-due/programmi/cultura/laser/Il-grande-sbarco-6976463.html).

      Questa storia non è mai sbocciata nel racconto della stampa sull’esodo albanese del ‘91. La Vlora ne è il simbolo. Quella è l’immagine possente di quell’anno. Strano, ma a fino a un certo punto. In questa nostra società un’immagine conta più di mille parole: anche quando non è l’immagine esatta.

      https://www.matteotacconi.com/blog/2019/8/8/la-leggenda-della-vlora

    • A bordo della Vlora

      Trent’anni fa l’arrivo della nave dall’Albania che per molti simboleggia l’inizio dell’era delle migrazioni in Italia. Abbiamo chiesto a Christian Elia che cosa ha significato questo evento per la città di Bari, per il nostro paese e per chi dall’altra sponda del canale di Otranto guardava all’Italia. In questa ultima puntata ci riporta le voci dei protagonisti che sulla Vlora ci salirino.

      In fondo, l’8 agosto 1991, il viaggio della nave Vlora fu un ritorno in Italia. Perché il mercantile, all’inizio degli anni Sessanta, era stata costruita nei Cantieri Navali Riuniti di Ancona. Varata con il nome di Ilice, era stata commissionata dalla Società Ligure di Armamento di Genova, e poi venduta, nel 1961, alla Societè actionnaire sino-albanaise de la navigation maritime Chalship di Durazzo, ribattezzata Vlora (Valona) e battente bandiera albanese. Ma nessuno lo ricordava, come se fosse l’ennesimo atto di un rapporto stretto e rimosso che caratterizza le relazioni tra Italia e Albania.

      Al timone, stremato, il comandante Halim Milaqi. Secondo la sua ricostruzione di quei giorni, il 7 agosto 1991 – di ritorno da Cuba carica di zucchero di canna, da cui il soprannome di ‘nave dolce’ – durante le operazioni di sbarco del carico nel porto di Durazzo, venne assalita da una folla di circa 20 mila persone che costrinsero il comandante a salpare per l’Italia.

      “La Vlora era ancorata al molo 5, stavamo scaricando lo zucchero cubano, fuori dal porto vidi un gran movimento: non passò molto tempo prima che la gente sfondasse i cancelli del porto. La nave si riempiva, non potevo fare manovra, decisi di allontanarmi dalla banchina…ma usando le cime riuscivano ad arrampicarsi, anche quelle che gli lanciavano i primi che erano saliti!”.

      Così racconta, nello splendido documentario Anija – La nave, di Roland Sejko, forse il più bel prodotto di un racconto collettivo che esista sulla vicenda. In una successiva intervista per l’edizione barese della Repubblica, Milaqi raccontò che alcune delle persone a bordo erano armate e lo avevano costretto a partire contro la sua volontà. La versione si contraddice un po’ con il passato, ma la memoria è liquida come il mare, e a volte inganna o si modifica con i sentimenti e gli anni. “Io sono rimasto con la Vlora nel porto di Bari per 45 giorni quell’agosto, poi l’ho riportata con il mio equipaggio in Albania e ho continuato a fare trasporto merci fino al dicembre del ’94 – conclude Milaqi – La nave ha fatto altri viaggi nel ’95 ma poi ho ne perso le tracce”. L’ultimo viaggio avvenne il 17 agosto 1996, quando arrivò ad Aliaga, in Turchia, per essere demolita presso il bacino Bereket Ithalat Ihracat.

      Chi quelle tracce non le ha perse mai sono le decine di migliaia di persone a bordo. Alcune sono diventate famose, come il ballerino Kledi Kadiu, che nel documentario La nave dolce di Daniele Vicari, dedicato all’evento, dirà: “Solo a pensarci ho ancora sete; finii per bere acqua salata e andai fuori di testa perché la sete aumentò”. Aveva sedici anni. “Ero in spiaggia, una manciata di secondi, non c’è stato neanche il tempo di pensare. Con quattro amici, abbiamo visto la nave, era un po’ più grossa delle altre, hanno detto che partiva per l’Italia. Un po’ anche solo per andare a vedere cosa accadeva…cosa c’era dall’altra parte…senza rendersi bene conto di quello a cui si sarebbe andati incontro”, racconta Kledi. Oppure il calciatore Edgar Cani, che sbarcò dalla Vlora che aveva a un anno e 17 giorni, con i genitori. Anni dopo, in una convulsa lotta per la promozione in serie A, proprio lui, con la maglia del Bari, segna una storica doppietta al Novara trascinando la squadra ai play-off, chiudendo un romantico cerchio della vita. Oppure come Eva Meksi, che seguì il marito, ricordando come si arrampicò sulla fune e affrontò il viaggio senza dormire, senza bere, senza mangiare, ed oggi è stata candidata alle ultime elezioni per il Comune di Bari.

      Con loro, però, c’erano anche tante persone comuni. In questi giorni, su vari gruppi della diaspora albanese su Facebook, si sono rincorse storie, ricordi. Uno di questi gruppi è ScopriAlbania, che ha pubblicato nei giorni scorsi una foto che ritrae un ragazzino appeso a una cima della nave Vlora, mentre si cala in acqua, come fecero molti estenuati dall’attesa delle operazioni di sbarco dopo un viaggio massacrante. Nel commento alla foto, è scritto: “Quel ragazzo sono io, quella fune era per me la fune della vita, aggrappato al mio futuro migliore, e come alpinisti che scalano Everest, e per me lo era. E ora vivo nella bella Toscana, nelle colline più belle del mondo quelle di Siena”. I ricordi sono tanti, come le storie che sono diventate vite.

      Questa idea dell’improvvisazione, della decisione all’ultimo momento, ritorna in molte delle testimonianze del tempo. E lo confermano le immagini, della partenza e dell’arrivo, che ritraggono persone in ciabatte, costumi da bagno, pantaloncini. Un testimone, con un accento barese nel parlare italiano, sempre nel film di Vicari, non ha dubbi: “Hanno detto che il porto era aperto, ma quando sono arrivato io c’erano ancora dei militari. Ma la folla premeva e alla fine hanno buttato via i fucili e sono venuti con noi”.

      Quel che può ingannare, oggi, è quasi la ‘leggerezza’ del racconto e del ricordo. Come tutte le traversate di persone che non hanno niente da perdere, però, è stata drammatica anche quella della Vlora. “Ho un terribile ricordo. Venti ore di viaggio stretti uno sopra l’altro, come delle bestie. Ricordo la stanchezza, la fame e la sete. Ho visto tanti morire [anche se la vittima accertata ufficiale è solo una ndr] . Disperati che si sono accoltellati per un tozzo di pane e per una bottiglietta d’acqua”.

      Così ricorda Ali Margjeka, che era su quella nave, aveva 29 anni e in Albania aveva lasciato i genitori e i suoi quattro fratelli. Oggi vive a Bari, ha moglie, tre figli, un lavoro e un ricordo troppo pesante. “La scelta di portarci nello stadio in una giornata così calda fu sbagliata. La colpa fu del governo che non era attrezzato con campi di accoglienza. Ad un certo punto iniziarono a rimpatriare gente con l’inganno. Dicevano che li avrebbero spostati in un altro campo, invece li rispedivano in Albania. Io allora sono scappato. Siamo scappati dall’Albania perché c’era la dittatura, io sono salito su quella nave per cercare un futuro migliore. Avevamo poche informazioni, morivamo di fame e immaginavamo un’Italia grande, ricca e colta. Se in questa storia c’é qualcosa di dolce, sicuramente é la gente che ci accolse. Nonostante la situazione difficile i baresi si dimostrarono molto umani nei nostri confronti”.

      Una solidarietà che, nel tempo, ha pagato un prezzo salato alla fabbrica del terrore della politica e alla criminalizzazione dei migranti e alle speculazioni politiche sulla loro pelle. Un prezzo che, per anni, è stato quello di raccontare solo masse, senza volti e senza nome. Gli ‘albanesi’ erano un unicum, ma non era così. Su quella nave c’era di tutto: agenti di polizia e soldati come ex detenuti, uomini e donne, adulti e bambini, perseguitati dal regime ed ex privilegiati dello stesso. Una sola moltitudine, che anche al suo interno aveva delle differenze. Ardian Vehbiu, scrittore e giornalista albanese, era già in Italia quando arrivò la Vlora. Aveva un contratto all’Orientale di Napoli, faceva il lettore, era arrivato con una borsa di studio. Quando alcuni degli albanesi sbarcati in quei mesi vennero mandati in un campo profughi in Campania, venne chiamato come interprete.

      “Il mio libro che considero una lettera d’amore all’Italia è La Scoperta Dell’Albania: Gli albanesi secondo i mass media (Edizioni Paoline ndr),scritto con Rando Devole: due giovani albanesi nell’Italia che provava a spiegarsi il nostro arrivo”, racconta lo scrittore. “Io sono fortunato, appartenevo a una parte privilegiata della società albanese. Ero venuto, nel 1986, alla Sapienza di Roma come lettore di lingua, ma non mi passava neanche nella testa di restare, nonostante amassi l’Italia, che pure avevo scoperto essere molto diversa da quella che sognavo attraverso la Tv che guardavo in Albania. Temevo ritorsioni per la mia famiglia, non immaginavo che sarebbe finito tutto, pensavo solo che dopo la morte di Enver Hoxha ci sarebbero state aperture liberali. E anche quando tutto è esploso, nel 1990, io ero già in Italia, grazie a un lavoro che avevo trovato all’Orientale di Napoli. La rivoluzione albanese, la fuga di massa, mi ha raggiunto in Italia. Ho fatto il mediatore, a Capua, in un campo dove erano stati sistemati migliaia di albanesi. Ho scoperto così il mio paese, perché quelle persone venivano da contesti rurali che avevano patito tanto il regime, io no, ero diverso da loro e mi sentivo quasi in colpa. Allora decidemmo di provare a raccontarvi la complessità dell’Albania, con il nostro libro”.

      Gli anniversari si ammalano sempre di retorica, per loro natura; la memoria è una zona di confine scivolosa, ma quello che resta è un suggerimento su come guardare il presente. I volti e le storie di coloro che, passando per quell’esperienza traumatica, sono oggi felici e realizzati non deve cancellare il dolore che i progetti migratori portano con loro, ma sono una mappa per capire come la retorica dell’invasione si nutre anche del lavoro di racconto, che troppe volte rinuncia alla responsabilità della complessità, mettendo tutto sullo stesso piano. E da qui si deve ripartire, per altri viaggi e per altri porti, che oggi come ieri accoglieranno i migranti di oggi e di domani.

      https://openmigration.org/analisi/a-bordo-della-vlora

  • A #Ivry, un camaïeu de rouges
    https://www.mediapart.fr/journal/france/040617/ivry-un-camaieu-de-rouges

    Kermesse enfantine dans les années 30 célébrant Maurice Thorez. © Archives municipales d’Ivry-sur-Seine Un candidat du parti communiste, une candidate de La #France insoumise, un candidat et député sortant du Mouvement républicain et citoyen s’affrontent dans la 10e circonscription du Val-de-Marne, au risque de provoquer « l’élection d’un député macroniste sur un territoire historiquement ancré à gauche ». En bonus, une histoire en images de la #banlieue_rouge, commentée par l’historien Emmanuel Bellanger.

    #communisme #élections_législatives #PCF

  • Au marché d’Ivry, un camaïeu de rouges
    https://www.mediapart.fr/journal/france/040617/au-marche-d-ivry-un-camaieu-de-rouges

    Kermesse enfantine dans les années 30 célébrant Maurice Thorez. © Archives municipales d’Ivry-sur-Seine Un candidat du parti communiste, une candidate de La #France insoumise, un candidat et député sortant du Mouvement républicain et citoyen s’affrontent dans la 10e circonscription du Val-de-Marne, au risque de provoquer « l’élection d’un député macroniste sur un territoire historiquement ancré à gauche ». En bonus, une histoire en images de la #banlieue_rouge, commentée par l’historien Emmanuel Bellanger.

    #communisme #élections_législatives #Ivry #PCF

    • Le manifeste du parti communiste - K. Marx, F. Engels (I)
      https://www.marxists.org/francais/marx/works/1847/00/kmfe18470000a.htm

      Un spectre hante l’Europe : le spectre du communisme. Toutes les puissances de la vieille Europe se sont unies en une Sainte-Alliance pour traquer ce spectre : le pape et le tsar, Metternich et Guizot [1] , les radicaux de France et les policiers d’Allemagne.

      Quelle est l’opposition qui n’a pas été accusée de communisme par ses adversaires au pouvoir ? Quelle est l’opposition qui, à son tour, n’a pas renvoyé à ses adversaires de droite ou de gauche l’épithète infamante de communiste ?

      Il en résulte un double enseignement.

      – Déjà le communisme est reconnu comme une puissance par toutes les puissances d’Europe.
      – Il est grand temps que les communistes exposent à la face du monde entier, leurs conceptions, leurs buts et leurs tendances ; qu’ils opposent au conte du spectre communiste un manifeste du Parti lui-même.

      C’est à cette fin que des communistes de diverses nationalités se sont réunis à Londres et ont rédigé le Manifeste suivant, qui est publié en anglais, français, allemand, italien, flamand et danois.

      Communist Manifesto (Chapter 1)
      https://www.marxists.org/archive/marx/works/1848/communist-manifesto/ch01.htm

      A spectre is haunting Europe — the spectre of communism. All the powers of old Europe have entered into a holy alliance to exorcise this spectre: Pope and Tsar, Metternich and Guizot, French Radicals and German police-spies.

      Where is the party in opposition that has not been decried as communistic by its opponents in power? Where is the opposition that has not hurled back the branding reproach of communism, against the more advanced opposition parties, as well as against its reactionary adversaries?

      Two things result from this fact:

      I. Communism is already acknowledged by all European powers to be itself a power.
      II. It is high time that Communists should openly, in the face of the whole world, publish their views, their aims, their tendencies, and meet this nursery tale of the Spectre of Communism with a manifesto of the party itself.

      To this end, Communists of various nationalities have assembled in London and sketched the following manifesto, to be published in the English, French, German, Italian, Flemish and Danish languages.

      Karl Marx u. Friedrich Engels: Manifest d. Kommunistischen Partei (Einleitung)
      https://www.marxists.org/deutsch/archiv/marx-engels/1848/manifest/0-einleit.htm

      Ein Gespenst geht um in Europa – das Gespenst des Kommunismus. Alle Mächte des alten Europa haben sich zu einer heiligen Hetzjagd gegen dies Gespenst verbündet, der Papst und der Zar, Metternich und Guizot, französische Radikale und deutsche Polizisten.

      Wo ist die Oppositionspartei, die nicht von ihren regierenden Gegnern als kommunistisch verschrien worden wäre, wo die Oppositionspartei, die den fortgeschritteneren Oppositionsleuten sowohl wie ihren reaktionären Gegnern den brandmarkenden Vorwurf des Kommunismus nicht zurückgeschleudert hätte?

      Zweierlei geht aus dieser Tatsache hervor.

      Der Kommunismus wird bereits von allen europäischen Mächten als eine Macht anerkannt.

      Es ist hohe Zeit, daß die Kommunisten ihre Anschauungsweise, ihre Zwecke, ihre Tendenzen vor der ganzen Welt offen darlegen und dem Märchen vom Gespenst des Kommunismus ein Manifest der Partei selbst entgegenstellen.

      Zu diesem Zweck haben sich Kommunisten der verschiedensten Nationalität in London versammelt und das folgende Manifest entworfen, das in englischer, französischer, deutscher, italienischer, flämischer und dänischer Sprache veröffentlicht wird.

      #marxisme #communisme #histoire

  • La psyché des fascistes
    http://www.laviedesidees.fr/La-psyche-des-fascistes.html

    L’expérience de la Seconde #guerre_mondiale a réformé en profondeur la #psychiatrie en intégrant les facteurs sociaux dans l’explication des maladies psychiques. Elle a aussi servi de justification à la rééducation psychiatrique et politique des opposants, comme le montre Ana Antic à partir de dossiers de patients d’un institut yougoslave.

    Livres & études

    / psychiatrie, #nazisme, #communisme, guerre mondiale

    #Livres_&_études

  • [AUDIO] Histoire du mouvement ouvrier, acte 3 : 1900-1922

    http://www.b-a-m.org/2017/04/audio-histoire-du-mouvement-ouvrier-acte-3

    De janvier à juin, Christian nous relate l’histoire du mouvement ouvrier en France de 1830 à nos jours. Le 15 mars 2017, il nous a fait un jus sur la période 1900-1922.

    Il nous raconte la période de 1900 à 1914, marquée par le développement de l’industrie (naissance de l’industrie automobile) et par l’esprit revanchard contre l’Allemagne qui amène au réarmement puis à la guerre. Cette période est également celle de l’expansion de la CGT (Confédération générale du travail) grâce, notamment, à l’intégration des bourses du travail et de l’unification du mouvement socialiste qui donna naissance à la SFIO (Section française de l’internationale ouvrière). Christian nous raconte les grèves de Limoges (1905) et de Villeneuve-Saint-Georges (1908) en s’inspirant des travaux d’Anne Steiner. Puis, clin d’œil de l’histoire, il nous présente Émile Pataud, son homonyme, secrétaire de la fédération de l’éclairage qui organisa des coupures sauvages de courant.

    La période de 1914-1918 se résumerait presque à « maudite soit la guerre » sans la Révolution russe (1917). Cette guerre fut la grande défaite de l’internationalisme du mouvement ouvrier.

    De 1918 à 1922, le peuple panse ses plaies et pleure ses morts. C’est aussi le temps de la division du mouvement ouvrier suite à la création du Komintern : création de la SFIC (Section français de l’internationale communiste, le futur PCF – Parti communiste français), et la scission de la CGT (naissance de la CGT-U, U pour unifiée, syndicat inféodé au Parti).

    #audio #histoire #ouvrier #CGT #révolution #syndicats #SFIO #Anne_Seiner #PCF #anarchiste #internationale #communiste #anarchisme #communisme

  • En hommage à André Tosel
    http://www.contretemps.eu/hommage-andre-tosel

    Du nombre de ceux qui n’ont jamais cédé, André Tosel ne renia jamais ses engagements de jeunesse, ni le sérieux, ni la colère, ni la passion qui continuaient de l’animer, toujours en prise sur son temps, attentif à ses contradictions et à ses complexités. Son œuvre est multiple et cohérente à la fois, fortement charpentée par les approches issues de Marx et de Gramsci notamment. Car il fut le plus « italien » des marxistes français. Pas seulement du fait de son travail pour Gramsci, mais aussi de sa profonde immersion dans la culture et la politique italienne, de sa lecture de Giambattista Vico à sa connaissance des évolutions du mouvement communiste transalpin et à son amour pour l’opéra.

    Le dernier livre d’André Tosel est tout entier consacré à Antonio Gramsci ( Etudier Gramsci , édité par Kimé). Il fera date au sein de la littérature internationale sur le sujet, en dépit de son écho resté pour le moment insuffisant. Son travail portait aussi sur certains auteurs dits « classiques », Spinoza en particulier ( Spinoza ou le crépuscule de la servitude , magnifique livre paru en 1984 chez Aubier), mais aussi Kant et Hegel, abordés sous l’angle de leur intervention théorique et politique, loin des approches strictement académiques qui sont celles d’une certaine histoire de la philosophie qui s’emploie à désamorcer la charge critique des auteurs dont elle s’empare.

    Sa réflexion se tourna aussi vers le fait religieux, à égale distance du repli théologique et des conceptions étroites et sectaires de la laïcité et de l’athéisme. Lui qui fut dans sa jeunesse un militant chrétien progressiste, il était profondément hostile à toutes les instrumentalisations politiques et à toutes les simplifications faciles. C’est une approche respectueuse et complexe, matérialiste et dialectique de la question religieuse, qu’André Tosel a développée dans plusieurs ouvrages, et tout récemment encore dans Nous citoyens, laïques et fraternels ?, paru en 2015 aux éditions Kimé, faisant suite aux volumes consacrés chez le même éditeur à la mondialisation culturelle...

    #André_Tosel #Diaporama #Théorie #Antonio_Gramsci #communisme #Karl_Marx #marxisme #philosophie