• Albanie : bientôt un mémorial pour les victimes du communisme ? - Le Courrier des Balkans

    Avec Balkan Insight) — L’Albanie envisage de construire un mémorial en l’honneur des victimes du régime communiste, au pouvoir durant un demi-siècle, de 1944 à 1991. L’idée a refait surface lors d’une conférence organisée par l’Institut albanais pour l’intégration des anciens prisonniers politiques, organisée il y a quelques jours. Malgré le large soutien des anciens détenus, beaucoup estiment cependant que cette initiative pourrait échouer, comme beaucoup d’autres avant elle.

    « Le gouvernement et la municipalité de #Tirana soutiennent le projet, le mémorial pourrait être construit dans l’un des nouveaux quartiers de la capitale », a déclaré Bilal Kola, le directeur de l’Institut albanais pour l’intégration des anciens prisonniers politiques, au site Birn. Reste que le calendrier de l’opération est pour le moment inconnu. « Nous devons déterminer la localisation exacte du futur mémorial et lancer un concours international pour le projet. Nous allons aussi lancer une troisième campagne de donations pour trouver les financements nécessaires ».

    « Il est très important de définir un calendrier de réalisation très précis, sinon le projet tombera dans l’oubli, comme ceux qui l’ont précédé », ajoute Agim Musta, un chercheur emprisonné à l’époque communiste. Selon lui, le gouvernement se doit aussi de choisir avec attention les historiens et les architectes qui élaboreront le mémorial. Les anciens prisonniers politiques du communisme se plaignent depuis des années de la lenteur du gouvernement à débloquer des indemnités financières.
    http://www.courrierdesbalkans.fr/le-fil-de-l-info/albanie-bientot-un-memorial-pour-les-victimes-du-communisme.html

    #Albanie #mémoire #communisme #victime #spomenik

  • Mon film préféré


    Le fond de l’air est rouge, Chris Marker, 1977 réédité et remonté en 2003
    J’avais 20 ans quand je l’ai vu, j’étais en fac de mathématiques et militant aux jeunesses communistes révolutionnaires. J’ai aimé regarder dans ce miroir qu’était ce film et je constatais que je ne comprenais par le quart des images qui sont dedans.
    Aujourd’hui j’en comprend un peu plus. Et surtout depuis j’ai un peu étudié le cinéma. Alors j’aime encore me plonger dans cette pensée en images, ce montage qui pense.
    Aujourd’hui j’en comprends un peu plus mais vraiment pas beaucoup. Il fait exprès Chris. Il n’est pas historien ni journaliste, ce n’est pas rotman qui nous fait générations. Non, lui il est d’abord monteur génial. Des images du monde entier s’enchainent sur des temps différents et parfois il constate que ce sont les mêmes.
    Je conseille tout particulièrement les 5 premières minutes de ce film de 3h. C’est vraiment du grand art.
    Et le texte... Et les voix... Non vraiment, je ne sais pas comment en parler alors je ferme ma gueule.
    Ah bah non bah en fait je l’ai trouvé le début du film et pour allociné sa s’appelle bande annonce. Alors voilà : décrivez-moi ce que ça vous fait en regardant celle-ci s’il vous plait.
    http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19538859&cfilm=3620.html
    #le_fond_de_l'air_est_rouge #chris_marker #1977 #2003 #documentaire #cinéma #montage #révolution #années_60 #années_70 #communisme #socialisme #che_guevara #salvador_allende #cuba #chili #paris #mai_68 #prague #critique_a_2_balles #pas_viol

  • Journée d’études : « Actualités d’Ouvriers et capital. Mario Tronti », 11 juin 2016, #Paris Ouest
    https://sophiapol.hypotheses.org/19457

    À l’occasion de son cinquantième anniversaire et de sa republication en français aux éditions Entremonde, nous nous proposons dans cette journée d’étude de revenir sur l’ouvrage fondateur de Mario Tronti : Ouvriers et capital.

    Fondateur, l’ouvrage l’est d’abord par les thèses qu’il énonce et dans lesquelles se réfléchit le cycle de luttes ouvrières de la première moitié des années 1960 : l’unité de la théorie et de la pratique sous la forme d’une politisation de toutes les questions théoriques, la revendication d’un point de vue partiel et partial dans la théorie, seul à même d’ouvrir un accès à la compréhension de la totalité des rapports sociaux capitalistes et de favoriser leur transformation radicale, la critique de toute vision progressiste de l’histoire au profit de la valorisation de l’auto-activité de la classe ouvrière.

    #France #Italie #communisme #théorie #édition #livres

  • Albanie : quand les affiches de cinéma racontent la dictature communiste

    https://www.courrierdesbalkans.fr/articles/albanie-quand-les-affiches-de-cinema-racontent-la-dictature-commu

    La Galerie nationale de Tirana consacre une grande exposition aux affiches des films produits entre 1952 et 1992 par le studio d’État Shqipëria e Re. De véritables œuvres d’art qui racontent tant l’histoire de la naissance du cinéma albanais que celle de la dictature communiste.

    (Avec Panorama) - Le héros occupe le centre de l’affiche, au premier plan, laissant l’ennemi se perdre quelque part dans le fond du décor. Et surtout pas de poignée de mains réconciliatrice entre les deux personnages antagonistes... Sur les affiches des films albanais de la période communiste, la représentation réaliste de la lutte des classes doit crever les yeux. L’#exposition « Art et design du Film albanais – Œuvres cinématographiques choisies durant les années du studio Shqipëria e Re » a ouvert ses portes le 15 avril à la Galerie nationale des Arts.
    À la redécouverte d’un patrimoine oublié

    Avec le concours du réalisateur albano-américain Thomas Logoreci, commissaire de l’exposition, plus de cent affiches de long-métrages, de #films d’animation et de #documentaires sont présentées au public. L’exposition propose un cheminement chronologique et s’ouvre avec des affiches du premier long métrage, Tana (1958), réalisé par une équipe entièrement albanaise et produit par Shqipëria e Re (Albanie nouvelle).

    [D.R.]

    La majorité de ces affiches, des créations originales, ont été peintes à la main par des artistes albanais travaillant pour le studio d’État : Alush Shima, Namik Prizreni, Shyqyri Sako, Aziz Karalliu, Arben Basha ou Kleo Nini. « Cela m’attristait que les jeunes Albanais connaissent l’affiche du Parrain, mais pas celles des premiers films de leur pays », confie le commissaire. « Voilà pourquoi cette exposition revêt une valeur particulière et qu’elle s’adresse à tout le monde, des plus anciens aux plus jeunes. » Son vœu : que l’exposition soit accueillie à l’étranger et fasse connaître l’originalité du cinéma albanais.
    Des œuvres d’art à l’heure de la censure

    Sur ces affiches qui datent toutes de la période communiste, une couleur domine outrageusement : le rouge. Aziz Karalliu et Arben Basha, deux anciens artistes du #Kinostudio, confient qu’à l’époque, réaliser une affiche pour le cinéma relevait du parcours du combattant. Tout d’abord, d’un point de vue technique, parce qu’il fallait peindre des affiches de dimensions limitées (50x70 cm) puis ensuite d’un point de vue artistique, parce que l’œuvre devait passer devant plusieurs commissions de validation. Aziz Karalliu se souvient de ces nombreuses fois où ses affiches étaient retoquées à cause d’un soleil jugé « un peu trop pâle » ou d’un méchant « qui ressortait plus qu’il ne fallait ».

    « Nous devions nous conformer au cadre politique. Tout devait être représenté avec le plus de réalisme possible et le héros devait toujours être placé au centre », poursuit le vieux peintre. « Une fois, j’ai eu un problème à cause d’une affiche avec Bujar Lako. On m’a expliqué que les films albanais ne parlaient pas d’individus... Les commissions étaient redoutables, leurs membres ne laissaient rien passer, c’était leur seule raison d’être. »

    Malgré la très forte charge politique à laquelle étaient soumises ces affiches, elles n’en restent pas moins des œuvres d’art. « Cette exposition mérite d’être présentée à l’étranger car elle est unique non seulement dans les formes et le langage artistiques, mais aussi en raison du contexte historique donnant naissance à ces créations », poursuit Artan Shabani, le directeur de la Galerie nationale des Arts. « Il s’agit de mettre en valeur les œuvres d’artistes qui ont consacré leur vie à la peinture, à travers le cinéma. Le temps est venu de concevoir et de construire un musée dédié à l’histoire du cinéma albanais », conclut-il.

    #cinéma #Albanie #communisme @reka

  • (en vie de) #Pasolini
    #communisme ~ #fascisme ~ #société ~ #naturalité ~ #sacralité...
    et TOTO.

    j’ai été un poète de 7 ans


    |-> L’Atelier fiction : Qui je suis [1998]
    https://youtu.be/V7I0boxnwKQ


    |-> interview Ina.fr : L’enragé
    http://www.ina.fr/video/CPF86621305


    |-> montage : Le fascisme de la société de consommation :
    https://youtu.be/BwrZFstEP7U

    |-> vivre et encore plus
    http://www.ina.fr/video/CPB76065795/pier-paolo-pasolini-vivre-et-encore-plus-video.html
    ( un peu frustrant puisque l’extrait s’arrête juste au début de l’interview de Pasolini )

  • Deckname Sonja - das geheime Leben der Agentin Ruth Werner | Untergrund-Blättle
    http://www.untergrund-blättle.ch/gesellschaft/deckname_sonja_das_geheime_leben_der_agentin_ruth_werner.html

    Sie ist Oberst der Roten Armee und noch immer ganz Soldat. Über ihr Leben hat sie - ihrer Meinung nach ausreichend - in dem Buch „Sonjas Rapport“ Auskunft gegeben. Ein Bestseller, damals, 1977, in der Deutschen Demokratischen Republik. Die Menschen rissen sich nach dem Buch - zum ersten Mal erfuhren sie vom geheimen Leben einer sozialistischen Spionin.
    ...
    „Spionin? Spionagearbeit? Ich war keine Spionin. Spione arbeiten für Geld.“
    "Und wie haben Sie das für sich genannt, damals, als Sie in Moskau ausgebildet wurden?"
    „Wie sollte ich das nennen? Illegale Arbeit. Ich hab’s ausserdem nicht genannt. Wem gegenüber sollte ich denn nennen, was ich mache?“
    ...
    In ihrem Wohnzimmer hängt seit Jahrzehnten ein einziges Foto. Richard Sorge im Profil. Der Mann schaut grüblerisch, zweifelnd. Es gibt andere Fotos; auf denen ist er spitzbübisch, kantig, ein Mephisto. Es sind retuschierte Fotos. Richard, der Draufgänger, soll auch ein Melancholiker gewesen sein. „Ich hing an ihm“, sagt Ruth Werner.
    ...
    Als er enttarnt wird, hat er noch eine Chance. Die Japaner würden Sorge gegen einen japanischen General in sowjetischer Kriegsgefangenschaft austauschen. Die Genossen in Moskau sagen njet.
    ...
    Später wird sie in der Schweiz zwei junge Engländer für Einsätze in Deutschland ausbilden. Den einen, Len, wird sie heiraten - „eine Scheinehe, um die englische Staatsbürgerschaft zu bekommen“. Die beiden sind Hitler und Eva Braun in München begegnet. „Haben Sie mit dem Gedanken gespielt, Hitler umzubringen?“

    „Nicht gespielt“, sagt Ruth Werner trocken: „Wir haben so was besprochen. Der Len war immer sehr nahe daran. Aber die Möglichkeit hat sich nicht ergeben.“
    ...
    1943. Der deutsche Physiker Klaus Fuchs arbeitet am britisch-amerikanischen Atombombenprojekt „Tube Alloys“ in Birmingham. Er sucht den Kontakt mit Moskau, weil der einseitige Besitz der Atombombe ein Ungleichgewicht der Kräfte ist. Ausserdem plagt ihn das Gewissen. Fuchs geht zu Jürgen Kuczynski. Der ist Vorsitzender der kommunistischen Parteiorganisation der deutschen Emigranten in London, und er weiss vom geheimen Leben seiner Schwester Ursula alias Ruth Beurton alias Sonja.

    Fuchs und Mrs. Beurton treffen sich in den Hügeln von Oxfordshire. Sie gehen spazieren und vermitteln allen den Eindruck eines verliebten Paares. Das Notizbuch von der Grösse einer Akte, das ihr Fuchs übergibt, leitet sie nach Moskau weiter.

    „Und worum ging es?“ "Na ja, es ging um die Atombombe. Im Grunde."

    Ruth Werner: Sonjas Rapport (Buch) - Perlentaucher
    https://www.perlentaucher.de/buch/ruth-werner/sonjas-rapport.html
    Ruth Werner, Sonjas Rapport, Neues Leben Verlag, Berlin 2006
    ISBN 9783355017213, Gebunden, 370 Seiten, 19,90 EUR

    Ruth Werner: Sonjas Rapport, Verlag Neues Leben, Berlin 1977, 342 S., Lizenz Nr. 302 (305/238/77) , Bestell-Nr. 642 537 0, DDR 9,80 M
    http://www.luise-berlin.de/lesezei/blz00_08/text9.htm

    Sonjas Rapport von Ruth Werner war schon ein kleines Ereignis auf dem Marktplatz der Sensationen in der DDR. Mit der ein Jahr zuvor, 1976, herausgekommenen Dokumentation Dr. Sorge funkt aus Tokyo ist der „Rapport“ mit eine der ersten Veröffentlichungen über die Arbeit der sowjetischen „Kundschafter des Friedens“ in den 30er Jahren, mitten im Krieg, in der Nachkriegzeit. Der Erfolg dieses durch und durch politischen Buches (auch im Ausland) war beachtlich. Ein Bestseller gewissermaßen, im Erscheinungsjahr mit einer Auflage von 38 000 Exemplaren, die sehr schnell vergriffen waren. Über die Jahre wurden es insgesamt über 300 000.

    Ruth Werner in Carwitz – NDR-Nordmagazin – 09/2014
    https://www.youtube.com/watch?v=ks8tvOA6xVE

    Ruth-Werner-Carwitz e.V.: Imprint & Kontakt
    http://www.ruth-werner-carwitz.de/p/impressum.html

    Anschrift der Ausstellung:
    Ruth-Werner-Ausstellung im Scheunenladen
    Dorfstraße 33
    17258 Feldberger Seenlandschaft
    OT Carwitz

    Öffnungszeiten:
    Mai bis September, Dienstag bis Sonntag, 14:00 bis 16:00 Uhr und nach Absprache (Ingrid Becker, +49 39831 20505)

    Ordre du Drapeau rouge
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_du_Drapeau_rouge

    L’ordre du Drapeau rouge (en russe : Орден Красного Знамени, Orden Krasnogo Znameni, également traduit par ordre de la Bannière rouge) est l’une des premières et des plus hautes décorations militaires soviétiques.

    Cette décoration était décernée pour des actes militaires. Elle ne doit pas être confondue avec l’ordre du Drapeau rouge du Travail institué plus tard pour des réussites civiles.

    https://de.wikipedia.org/wiki/Rotbannerorden

    Iwan Nikitowitsch Koschedub (siebenfach)
    Michail Michailowitsch Gromow (vierfach)
    Josef Stalin (dreifach)
    Marschall Wassili Konstantinowitsch Blücher, erster Träger des Ordens
    Marschall Georgi Konstantinowitsch Schukow (dreifach)
    Anton Semjonowitsch Makarenko
    Nikolai Erastowitsch Bersarin
    Bessarion Lominadse
    Harro Schulze-Boysen (postum 1969)[1]
    Arvid Harnack (postum 1969)[1]
    Adam Kuckhoff (postum 1969)[1]
    Hansheinrich Kummerow (postum 1969)[1]
    Ilse Stöbe (postum 1969)[1]
    Kurt Fischer (postum 1969)[1]
    Max Hoelz
    Kaspische Flottille
    Rosalija Samoilowna Salkind, die erste Frau mit dieser Auszeichnung
    Ruth Werner
    Markus Wolf
    Baltische Flotte (Baltische Rotbannerflotte)
    Zweifach mit dem Rot-Banner-Orden ausgezeichnetes Akademisches Gesangs- und Tanzensemble der russischen Armee, A.W. Alexandrow

    Ruth Werner | Jewish Women’s Archive
    http://jwa.org/encyclopedia/article/werner-ruth

    Auf Sonjas Spuren… | blogsgesang.de
    http://www.blogsgesang.de/2011/05/08/auf-sonjas-spuren

    Der Versuch der Linksfraktion in der Bezirksverordnetenversamm- lung Treptow-Köpenick sie kurz vor ihrem 100. Geburtstag im Mai 2007 mit der Benennung einer Straße oder einem Weg in der Nähe ihres Wohnviertels in Baumschulenweg/Plänterwald zu ehren, ist an den Mehrheitsverhältnissen und dem Un­willen der anderen Fraktionen gescheitert. Es reichte nicht einmal für einen Kompromiss der SPD, eine Info-Tafel an oder vor ihrem Wohnhaus im Dammweg anzubringen. Die im Übri­gen auch nicht der Würdigung, sondern einer so genannten kritischen Auseinandersetzung dienen sollte. Was wir nach wie vor ablehnen.

    „Die gepanzerte Doris“ zog kleine DDR-Leser in ihren Bann
    Ein Kinderbuch von Ruth Werner
    http://www.rotfuchs.net/rotfuchs-lesen/ein-kinderbuch-von-ruth-werner.html

    Eine Legende lebt – Ruth Werner ist zwar nicht verg
    essen, aber die öffentliche Würdigung fehlt , von Dr. Hans Erxleben
    http://www.okv-ev.de/images/report_Gedenken%20RW_JK_130521/Erxleben%20ueber%20RW_130521.pdf

    DEFA - Stiftung - Filme - Sonjas Rapport - 1982
    http://www.defa-stiftung.de/DesktopDefault.aspx?TabID=412&FilmID=Q6UJ9A002LAP

    Die Aufzeichnungen von Rudolf Hamburger berichten vom Leben im Gulag, wie es bisher nirgendwo erzählt wurde.
    https://www.muenzenbergforum.de/veranstaltung/10-jahre-lager-als-deutscher-kommunist-im-sowjetischen-gulag-ein-be

    Rudolf Hamburger
    https://de.wikipedia.org/wiki/Rudolf_Hamburger

    Rudolf Hamburger (* 3. Mai 1903 in Landeshut in Schlesien; † Dezember 1980 in Dresden) war ein deutscher Architekt und Agent des militärischen Nachrichtendienstes der UdSSR GRU.

    #histoire #espionnage #communisme #Ruth_Werner #DDR #internationalized_domain_name

  • Lutte contre le travail - Extrait d’Ouvriers et capital de Mario Tronti
    http://paris-luttes.info/lutte-contre-le-travail-ouvriers-5470?lang=fr

    Ce point se situe à l’intérieur de la classe ouvrière tout comme la classe ouvrière se situe à l’intérieur du capital. C’est précisément la séparation de la classe ouvrière d’avec elle-même, d’avec le travail et par conséquent d’avec le capital. C’est la séparation de la force politique d’avec la catégorie économique. Et la division, ou la séparation, c’est trop peu : il faut la lutte, l’opposition, l’antagonisme. Pour lutter contre le capital, la classe ouvrière doit lutter contre elle-même en tant que capital. C’est le stade maximum de la contradiction, non pour les ouvriers mais pour les capitalistes. Il suffit d’exaspérer ce stade, d’organiser cette contradiction, et le système capitaliste ne fonctionne plus, le plan du capital, commence à marcher à rebours, non plus comme développement social, mais comme processus révolutionnaire.

    #Italie #communisme #opéraïsme

    http://paris-luttes.info/home/chroot_ml/ml-paris/ml-paris/public_html/local/cache-vignettes/L300xH449/9782940426324-b47f9.jpg?1461490141

  • Golf is no longer a crime, decrees China’s Communist party | World news | The Guardian
    http://www.theguardian.com/world/2016/apr/14/golf-is-no-longer-a-decrees-chinas-communist-party

    Teeing off is not a crime, the Communist party of China has decreed, lifting millions of fairway fanatics out of the rough.

    Banned by Mao Zedong – who despised the “sport for millionaires” – golf enjoyed a renaissance during the 80s and 90s only to be outlawed for the party’s 85 million members in 2015 as a result of president Xi Jinping’s anti-corruption drive.

    Articles in the party-controlled media have painted China’s golf courses as cauldrons of profiteering where the palms of rotten officials are greased by favour-seeking business people.

    “The golf course is gradually changing into a muddy field where they trade money for power,” one state-run newspaper complained in 2015.

    Party leaders appeared to step back from their condemnation of the game this week.

    “Since it is only a sport, there is no right or wrong about playing golf,” an article in the Discipline Inspection and Supervision News, the official newspaper of China’s anti-corruption agency, declared.

    #golf #communisme

  • « Comme l’extérieur ne l’imaginait pas »… Le vêtement, entre individualité et affirmation de la puissance collective
    https://chrhc.revues.org/4834

    Nous avons pu contacter et rencontrer Dominique Desanti grâce à Colette Rothschild, normalienne communiste, son amie depuis 1937. Les deux femmes s’étaient rencontrées à l’École normale supérieure, rue d’Ulm, où Colette Rothschild, promotion 1936 section mathématiques, venait d’être admise. L’une pratiquait une forme militante de refus de s’habiller, l’autre se voulait élégante en toutes circonstances.

    #mode #militantisme #féminisme #féminité #communisme #élégance #vêtement

  • Michel Boué et les « fées couturières »
    https://chrhc.revues.org/4833

    Michel Boué (1947-1993), journaliste au journal l’Humanité, fut chroniqueur et critique de théâtre avant de devenir journaliste de mode. Militant communiste et homosexuel affirmé, il fit preuve de grandes compétences dans le domaine du théâtre et de la mode. Il noua des connaissances majeures dans le monde de la haute couture : Yves Saint-Laurent, Pierre Bergé, Christian Lacroix. Il s’employa à faire reconnaître la mode comme art, et collectif de création. L’événement le plus marquant de cette action fut le défilé Yves Saint-Laurent à la fête de l’Humanité en 1988. Pour comprendre Michel Boué, il faut percevoir le lien entre le militant communiste, l’homosexuel affirmé et le journaliste de mode qu’il devint. Sa vision de la mode comme collectif de création et art vivant doit beaucoup à son regard de communiste. De même, le militant est imprégné de son expérience de l’homosexualité.

    #mode #communisme #homosexualité

  • Leurs vies sont nos romans (1/3) : Aragon, l’écrivain et son double
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/230116/leurs-vies-sont-nos-romans-13-aragon-lecrivain-et-son-double

    Aragon, mai 68 © Claude Dytivon Trois biographies, trois destins, trois œuvres, une traversée artistique et politique du XXe siècle. Aujourd’hui Aragon, revisité par #Philippe_Forest.

    #Culture-Idées #communisme #Littérature #Louis_Aragon #surréalisme

  • Dans le dernier paragraphe de "Transition et tragédie" Toscano Insiste sur quelque chose qui me semble bien pertinent je le reproduit ici plus bas. Ce qui me fait dire que dans pas mal de lieux (type NNDDL et autres...) se joue sans tapage mais avec beaucoup de détermination cette fameuse transition que relève ce texte. Cela mérite que nous y soyons particulièrement attentif

    "... Un point d’appui possible pour commencer à penser la transition concrètement serait de prendre en considération le phénomène crucial de ce que l’on pourrait appeler une sorte de double biopouvoir – c’est à dire la tentative collective de s’approprier politiquement des aspects de la reproduction sociale que l’État et le capital ont abandonnés ou rendus insupportablement excluants, qu’il s’agisse de logement ou de médecine par exemple. Ces aspects – qui sont aussi, d’ailleurs, des sites privilégiés pour toute réforme non-réformiste que l’on pourrait proposer à l’heure actuelle – sont les principales bases sur lesquelles s’organisent les mouvements populaires qui obtiennent des succès aujourd’hui, que ce soit sous le signe du progrès ou de la réaction. Ce sont également les pivots d’une pensée du démantèlement des formations sociales et rapports sociaux capitalistes qui ne prenne pas pour préalable une rupture politique dans les opérations de pouvoir, qui n’attende pas « le jour d’après », la prise ou l’« évaporation » de l’appareil répressif. Alors qu’on pourrait en faire une lecture modeste, en termes d’amélioration de la vie quotidienne, je pense que les expériences – violemment réprimées – des Black Panthers dans le domaine de la santé en direction du « lumpen » noir (cette terminologie était la leur) en sont un exemple, et leur conception de l’auto-défense n’a pas perdu sa pertinence dans notre temps. A mesure que nous commençons à voir des « dualités » spatiales et temporelles dans le domaine de la reproduction sociale, et la formation de collectivités à travers ces dualités, dans la grande irrégularité temporelle et spatiale de la crise, nous pouvons également commencer à nous demander lesquelles de ces expériences peuvent être propagées ou élevées à une échelle supérieure – pas dans le fantasme de la sécession, ni dans l’illusion que le post-capitalisme soit réellement possible dès maintenant, mais comme autant de façons d’enraciner le besoin de défaire les relations capitalistes dans l’expérience réelle (quoique partielle), dans le but de limiter les pouvoirs du capitalisme et de donner une nouvelle utilité à son (à notre) travail mort. Le réalisme d’une conception « tragique » de la transition sera alors indispensable, surtout lorsque l’affirmation d’un modèle différent de reproduction sociale se confrontera, sous des formes explicitement politiques, à la nécessité pour le capitalisme de se reproduire.

    • Transition et tragédie, Alberto Toscano
      http://revueperiode.net/transition-et-tragedie

      Parler de transition, en ces temps d’émeutes qui sont également des temps de stagnation, de réaction, de contre-révolutions-sans-révolutions, est presque une affaire de mauvais goût, un peu comme, pour reprendre la vieille expression situationniste, parler avec des cadavres dans la bouche. Non seulement la discussion paraît déplacée, dans l’espace et le temps, étant donné le rapport de forces global, mais toutes les principales variantes de ce que l’on pourrait appeler une « orientation communiste » dans la pensée politique semblent fondées sur le rejet de la transition ; un rejet valant pour tous les éléments qui composent ce concept.

      Le temps de la transition, compris en termes d’étapes se succédant de façon linéaire. L’espace de la transition, qu’il s’agisse d’une commune, d’un État, d’une enclave ou d’une zone. La forme politique et la subjectivité de la transition, incarnées par le parti et les institutions afférentes. À la négation, ou la déclaration d’obsolescence de ces éléments, s’ajoute un rejet plus large de la philosophie « progressiste » de l’histoire qui sous-tend l’image classique de la transition, établissant une analogie entre institution et destitution du capitalisme, révolution bourgeoise et révolution prolétarienne.

      Il serait relativement aisé, quoique futile peut-être, de plonger dans le désordre des archives des révolutions réelles, pour montrer comment ce stéréotype héroïque de la transition fut ouvertement dénoncé par ses partisans supposés, pour ses liens trop ténus avec la pratique révolutionnaire réelle. Ironie de l’histoire, dans certaines niches exiguës de l’extrême-gauche, on astique encore les idoles de Lénine pour mieux ignorer comment la pratique politique a rompu, en diverses circonstances, avec presque tous les éléments de la logique linéaire de la transition – en sautant des étapes réputées nécessaires, en reconnaissant la disparition sociologique de la classe ouvrière qu’elle devait représenter, en rétablissant partiellement le capitalisme après l’avoir démantelé de façon accélérée dans le communisme de guerre, et ainsi de suite.

      #communisme #transition

  • B. R. Ambedkar
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/B._R._Ambedkar


    B. R. Ambedkar est toujours admiré par les pauvres d’Inde qui n’ont que peu d’estime pour le Mahātmā Gandhi vénéré par les hindous modérés des classes moyennes.

    Bhimrao Ramji Ambedkar ([14 April 1891 – 6 December 1956), popularly known as Babasaheb, was an Indian jurist, economist, politician and social reformer who inspired the Modern Buddhist Movement and campaigned against social discrimination against Untouchables (Dalits), while also supporting the rights of women and labour. He was Independent India’s first law minister and the principal architect of the Constitution of India.

    His later life was marked by his political activities; he became involved in campaigning and negotiations for India’s independence, publishing journals advocating political rights and social freedom for Dalits, and contributing significantly to the establishment of the state of India.

    In 1956 he converted to Buddhism, initiating mass conversions of Dalits.

    Mahātmā
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Mahatma

    This epithet is commonly applied to prominent people like Mohandas Karamchand Gandhi, Munshiram (later Swami Shraddhananda), Lalon Shah, Ayyankali and Jyotirao Phule.

    Manusmriti Dahan Din (Manusmriti Burning Day)
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Manusmriti_Dahan_Din

    The Manusmṛti Dahan Diwas (Manusmriti Burning Day) during Maha-Sangharsha of Mahad Satyagraha, was day on 25 December 1927 that Manusmṛti was publicly burned by Dr. B. R. Ambedkar is an important mile stone in Dalit struggle against Brahminism. Manusmṛti is probably the most burnt book in India every year by Dalits and Ambedkarites.

    Dr. Ambedkar came from Bombay by boat “Padmavati” via Dasgaon port, instead of Dharamtar, though it is longer distance, because in the event of boycott by bus owners, they could walk down five miles to Mahad. A pit six inches deep and one and half foot square was dug in, and filled with sandle wood pieces. On its four corners, poles were erected, bearing banners on three sides. Banners said,

    “Manusmṛti chi dahan bhumi”, i.e. Crematorium for Manusmṛti.
    Destroy Untouchability and
    Bury the Brahmanism.

    Dalit Buddhist movement
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Dalit_Buddhist_movement

    Twenty-two vows of Ambedkar
    Inscription of 22 vows at Deekshabhoomi, Nagpur

    After receiving ordination, Ambedkar gave dhamma diksha to his followers. The ceremony included 22 vows given to all new converts after Three Jewels and Five Precepts. On 14 October 1956 at Nagpur, Ambedkar performed another mass religious conversion ceremony at Chandrapur.

    He prescribed 22 vows to his followers:

    I shall have no faith in Brahma, Vishnu and Maheshwara, nor shall I worship them.
    I shall have no faith in Rama and Krishna, who are believed to be incarnation of God, nor shall I worship them.
    I shall have no faith in Gauri, Ganapati and other gods and goddesses of Hindus, nor shall I worship them.
    I do not believe in the incarnation of God.
    I do not and shall not believe that Lord Buddha was the incarnation of Vishnu. I believe this to be sheer madness and false propaganda.
    I shall not perform Shraddha nor shall I give pind.
    I shall not act in a manner violating the principles and teachings of the Buddha.
    I shall not allow any ceremonies to be performed by Brahmins.
    I shall believe in the equality of man.
    I shall endeavour to establish equality.
    I shall follow the Noble Eightfold Path of the Buddha.
    I shall follow the ten paramitas prescribed by the Buddha.
    I shall have compassion and loving-kindness for all living beings and protect them.
    I shall not steal.
    I shall not tell lies.
    I shall not commit carnal sins.
    I shall not take intoxicants like liquor, drugs, etc.

    (The previous four proscriptive vows [#14–17] are from the Five Precepts.)

    I shall endeavour to follow the Noble Eightfold Path and practice compassion and loving-kindness in everyday life.
    I renounce Hinduism, which disfavors humanity and impedes the advancement and development of humanity because it is based on inequality, and adopt Buddhism as my religion.
    I firmly believe the Dhamma of the Buddha is the only true religion.
    I consider that I have taken a new birth.
    I solemnly declare and affirm that I shall hereafter lead my life according to the teachings of Buddha’s Dhamma.

    Democracy and Class Struggle : Bhagat Singh On Dalit Question by Ashok Yadav
    http://democracyandclasstruggle.blogspot.de/2015/06/bhagat-singh-on-dalit-question-by-ashok.html?m=1

    “Bring revolution through social movements and then be prepared for political and economic revolutions.” This is yet another important formulation of Bhagat Singh. Right from Jotiba Phule to Dr Ambedkar all have stressed upon the importance of social revolution in bringing about the final revolutions in political and economic sectors. Bhagat Singh who otherwise devoted major part of his short life for socialism and national liberation did not digress much from India’s great social revolutionaries in prescribing the trajectory of revolution. Bhagat Singh had started off his revolutionary life by making national liberation from subjugation of British rule the sole preoccupation. In a very short span of time he had realised that the ground for political-economic revolution in India cannot be prepared unless social revolution is effected. This was a great and stirring journey of Bhagat Singh in the realm of philosophy.

    (Note: All the quotations of Bhagat Singh from the article have been translated in English by this writer from the Hindi version. The article in question has been taken from Bhagat Singh’s collected works published by Rajkamal Prakashan)

    Source : http://www.countercurrents.org/yadav231209.htm

    Graham Staines
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Graham_Staines

    Graham Stuart Staines (1941 – 22 January 1999) was an Australian Christian missionary who, along with his two sons Philip (aged 10) and Timothy (aged 6), was burnt to death by a gang while sleeping in his station wagon at Manoharpur village in Keonjhar district in Odisha, India on 22 January 1999. In 2003, a Bajrang Dal activist, Dara Singh, was convicted of leading the gang that murdered Graham Staines and his sons, and was sentenced to life in prison.

    Communist Party of India (Marxist)
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Communist_Party_of_India_%28Marxist%29

    The party emerged from a split from the Communist Party of India in 1964. The CPI(M) was formed at the Seventh Congress of the Communist Party of India held in Calcutta from October 31 to November 7, 1964.

    The strength of CPI(M) is concentrated in the states of Kerala, West Bengal and Tripura. As of 2015, CPI(M) is leading the state government in Tripura. It also leads the Left Front coalition of leftist parties. As of 2013, CPI(M) claimed to have 1,065,406 members.

    Tripura
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Tripura

    In the last elections held in February 2013, the Left Front won 50 out of 60 seats in the Assembly, 49 of which went to the Communist Party of India (Marxist) (CPM).[61] As of 2013, Tripura is the only state in India where the communist party is in power. Formerly, two more states—West Bengal and Kerala—had democratically elected communist governments.

    Kerala
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Kerala

    West Bengal
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/West_Bengal

    #Inde #hindouisme #bouddhisme #communisme #dalit #Ambedkar

  • Les subjectivités réactives

    "Je voudrais en venir aux subjectivités typiques qui apparaissent dans notre conjoncture. Par « subjectivité typique » j’entends des formes psychiques, des formes de conviction et d’affect qui sont des productions du monde dont je parle. Ce n’est pas un relevé de toutes les subjectivités possibles. C’est celles que je considère comme étant induites ou produites par la structure du monde contemporain.

    Je pense qu’il y en a trois : la subjectivité occidentale, la subjectivité du désir d’Occident, qui n’est pas la même, et la subjectivité que j’appellerai « nihiliste ». Je pense que ces trois subjectivités sont des créations typiques de l’état contemporain du monde.

    La subjectivité occidentale est la subjectivité de ceux qui se partagent les 14% laissés par l’oligarchie dominante. C’est la subjectivité de la classe moyenne et elle est d’ailleurs largement concentrée dans les pays les plus développés. C’est là que des miettes peuvent être distribuées. Cette subjectivité, telle qu’on la voir fonctionner, est à mon avis travaillée par une contradiction. Un premier élément, c’est un très grand contentement de soi-même, les Occidentaux sont très contents d’eux-mêmes, ils s’apprécient beaucoup. Il y a une arrogance historique là derrière, évidemment : il n’y a pas si longtemps les Occidentaux étaient les détenteurs du monde. À l’époque, rien qu’à additionner les possessions, conquises par la pure violence, des Français et des Anglais, on avait presque la cartographie du monde extra-européen tout entier. Ce qui reste de ce pouvoir impérial direct et immense, c’est une représentation de soi-même comme étant, en quelque sorte, la représentation du monde moderne et comme inventant et défendant le mode de vie moderne.

    Mais ce n’est là qu’un versant de la chose. L’autre versant, c’est une peur constante. La peur constante de quoi ? Je dirais, usant d’un matérialisme quelque peu brutal, la peur de se voir balancer, à partir des 14% qu’on partage, du côté des 50% qui n’ont rien. Dans le monde tel qu’il est, les membres de la classe moyenne sont ce qu’on peut appeler des petits privilégiés. Et la peur constante d’un petit privilégié, c’est de perdre son privilège.

    Peut-être en effet, que, dans les tensions du capitalisme contemporain, on ne pourra plus entretenir comme avant la classe moyenne. Ce n’est pas impossible. Il n’est pas impossible, vu la rapacité grandissante de l’oligarchie et les conflits guerriers coûteux qu’elle est contrainte de mener pour défendre ses zones de profit, qu’on ne puisse plus donner à la classe moyenne ses actuels 14% des ressources disponibles, mais seulement 12% par exemple. Il y aurait alors le spectre menaçant de ce qu’on a appelé la « paupérisation des classes moyennes ».

    C’est pourquoi nous avons la relation dialectique typiquement occidentale entre un extrême contentement arrogant de soi-même et une peur constante. D’où la définition de l’art des gouvernements démocratiques aujourd’hui : l’art de diriger cette peur, qui anime leur base idéologique et électorale, la classe moyenne, non pas contre eux - les gouvernements -, mais contre tels ou tels représentants de la masse démunie. C’est une opération majeure : faire comprendre à la classe moyenne qu’en effet il y a des risques, que leur peur est légitime, mais que cette peur n’est aucunement motivée par les sages mesures du gouvernement et la gestion démocratique des affaires, car sa cause unique est l’intolérable pression exercée constamment sur la classe moyenne par l’énorme masse des démunis, et en particulier par les représentants internes à nos sociétés de cette masse : les ouvriers de provenance étrangère, leurs enfants, les réfugiés, les habitants des sombres cités, les musulmans fanatiques. Voila le bouc émissaire livré en pâture, par nos maîtres et leurs plumitifs, à la peur des classes moyennes, Ce qui est l’organisation d’une sorte de guerre civile rampante, dont nous voyons de plus en plus les sinistres effets. Tels sont les aléas subjectifs de ceux qui représentent, en un certain sens, le corps même de l’Occident.

    Considérons maintenant ceux qui ne sont ni de l’oligarchie, ni de la classe moyenne. C’est-à-dire qui ne sont ni consommateurs ni salariés, et qui de ce fait sont situés hors du marché mondial. Il faut comprendre qu’ils sont constamment exposés au spectacle de l’aisance et de l’arrogance des deux premiers groupes. Les médias de masse y pourvoient. Les médias de masse accompagnent partout l’expansion mondiale du capitalisme, et organisent le spectacle permanent de cette expansion. Nous avons là deux phénomènes absolument liés. Et d’ailleurs, les médias planétaires sont concentrés dans des firmes multinationales gigantesques, comme Apple, Google, etc.

    L’effet de cet accompagnement spectaculaire est que non seulement, le mode de vie occidental, mode dominant, n’est pas négociable, comme le dit le valeureux Bruckner, mais qu’en outre, il se montre à tout le monde comme tel. Et donc, les démunis, où qu’ils soient, ont le spectacle constant de l’aisance et de l’arrogance des autres. Et cela, en l’absence, que j’espère provisoire, d’une issue idéologique et politique d’ensemble, visant à contrarier, puis faire disparaître l’hégémonie du capitalisme ; ils voient donc, ces démunis, qu’il y a quelque part un noyau d’aisance, d’arrogance, de prétention à la civilisation, à la modernité, auquel ils n’ont aucun moyen de s’opposer réellement dans la pensée ou l’action, pas plus qu’ils n’en partagent la réalité. Et le résultat est une frustration amère, un mélange classique d’envie et de révolte.

    D’où les deux autres subjectivités typiques. Celle qui vient en premier c’est ce que j’appellerai le désir d’Occident : le désir de posséder, de partager, ce qui est représenté, et qui est partout vanté comme l’aisance occidentale. Il s’agit donc d’essayer d’adapter un comportement et une consommation de classe moyenne, sans en avoir les moyens. Alors, cela donne évidemment des phénomènes comme le flux migratoire, car la forme simple du désir d’Occident est tout simplement le désir de quitter les zones dévastées pour rejoindre ce fameux monde occidental, puisque c’est si bien là-bas, puisque tout le monde y est content et baigne dans l’aisance moderne et magnifique. Et si on ne peut pas y aller on peut s’abandonner à des aliénations locales, c’est-à-dire, des tendances à copier, avec des moyens misérables, les configurations et les modes de vie occidentaux. On pourrait parler très longtemps de ce thème du désir d’Occident, qui est fondamental aujourd’hui dans le monde et qui a des effets considérables tous désastreux.

    La dernière subjectivité, la nihiliste, est un désir de revanche et de destruction qui, évidemment, est en couplage avec le désir de départ et d’imitation aliénée. Ce violent désir de revanche et de destruction, il est naturel qu’il soit souvent exprimé, formalisé, dans des mythologies réactives, dans des traditionalismes qu’on exalte et qu’on déclare défendre, y compris les armes à la main, contre le mode de vie occidental, contre le désir d’Occident.

    Il s’agit là du nihilisme de celui dont la vie est comptée pour rien. Ce nihilisme se constitue en apparence contre le désir d’Occident, mais c’est parce que le désir d’Occident est son fantôme caché. Si le nihiliste n’activait pas la pulsion de mort, s’il ne donnait pas libre cours à son agressivité, éventuellement meurtrière, il sait très bien qu’en réalité lui aussi succomberait au désir d’Occident, déjà présent en lui.

    Il faut bien voir que ces deux subjectivités typiques - la subjectivité du désir d’Occident et la subjectivité nihiliste de revanche et de destruction - forment un couple qui gravite, version positive et version négative, autour de la fascination exercée par la domination occidentale.

    Et tout cela, dans un contexte où rien n’est proposé qui serait une levée collective affirmant et organisant la perspective d’une autre structure du monde. En sorte que ces trois subjectivités typiques sont en réalité toutes internes à la structure du monde telle que je l’ai décrite. Et c’est à partir de cette intériorité que je vais caractériser ce que j’appellerai le fascisme contemporain."

    Alain #Badiou

    http://la-bas.org/la-bas-magazine/textes-a-l-appui/alain-badiou-penser-les-meurtres-de-masse-du-13-novembre-version-texte#III-L

    • « Je rappelle, ces chiffres :
      – 1% de la population mondiale possède 46 % des ressources disponibles. 1% - 46% : c’est presque la moitié,
      – 10% de la population mondiale possède 86 % des ressources disponibles,
      – 50% de la population mondiale ne possède rien.

      Ainsi, la description objective de cette affaire, en termes de population, en termes de masse, signifie que nous avons une oligarchie planétaire qui représente à peu près 10 % de la population. Cette oligarchie détient, je le répète 86 % des ressources disponibles. 10 % de la population, ça correspond peu près à ce qu’était la noblesse dans l’Ancien Régime. C’est à peu près du même ordre. Notre monde restitue, reconfigure, une situation oligarchique qu’il a traversée et connue il y a longtemps et à laquelle, sous d’autres formes et sous d’autres aspects, il revient.

      Nous avons donc une oligarchie de 10 %, et puis nous avons une masse démunie d’à peu près la moitié de la population mondiale, c’est la masse de la population démunie, la masse africaine, asiatique dans son écrasante majorité. Le total fait à peu près 60 %. Et il reste 40 %. Ces 40 %, c’est la classe moyenne. La classe moyenne qui se partage, péniblement, 14 % des ressources mondiales.

      C’est une vision structurée assez significative : on a une masse de démunis qui fait la moitié de la population mondiale, on a une oligarchie nobiliaire, si je puis dire, du point de vue de son nombre. Et puis on a la classe moyenne, pilier de la démocratie, qui, représentant 40 % de la population, se partage 14 % des ressources mondiales.

      Cette classe moyenne est principalement concentrée dans les pays dits avancés. C’est donc une classe largement occidentale. Elle est le support de masse du pouvoir local démocratique, du pouvoir parlementarisé. Je pense qu’on peut avancer, sans vouloir insulter son existence - puisque nous en participons tous ici plus ou moins, n’est-ce pas ? - qu’un but très important de ce groupe, qui quand même n’a accès qu’à une assez faible partie des ressources mondiales, un petit 14 %, c’est de n’être pas renvoyé, identifié, à l’immense masse des démunis. Ce qui se comprend fort bien. »

  • La Russie et le labo suisse

    Communiste et anti : un avant-goût de douce puissance
    « Histoire Vivante » s’intéresse aux relations russo-suisses et à une période dans laquelle la Russie s’est rapprochée, entre autre, de la Suisse pour se faire des alliés. Une semaine réalisée en duo avec l’historien Jean-François Fayet autour de son ouvrage « VOKS, le laboratoire helvétique » paru chez Georg éditeur.

    Dimanche 29 novembre 2015, vous pouvez découvrir sur RTS Deux : « Staline-Trotski, le tsar et le prophète » un documentaire de Marie-Laurence Rincé (France / 2014) :

    Le duel entre #Staline et #Trotski se prolonge sur trente ans et se déroule sur plusieurs continents : duel idéologique entre deux visions du communisme, duel politique pour la prise du pouvoir, mais surtout – et avant tout – duel entre deux hommes que tout oppose, du physique à l’intellect, des origines aux motivations…

    http://www.rts.ch/2015/11/25/10/54/7277501.image?w=353&h=198
    http://www.rts.ch/docs/histoire-vivante/7277280-la-russie-et-le-labo-suisse-1-5.html

    #Histoire_vivante #Russie #Suisse #URSS #propagande #communisme

    En 5 épisodes :
    Entretien avec #Sophie_Coeuré

    Rencontre avec Sophie Cœuré, historienne spécialiste dans l’histoire des représentations de la Russie et de lʹURSS en Occident aux XIXe et XXe siècles et dans l’histoire du communisme. Elle enseigne à l’Université de Paris 7-Denis Diderot.

    http://www.rts.ch/docs/histoire-vivante/7277280-la-russie-et-le-labo-suisse-1-5.html

    Entretien avec Michel Caillat

    « Créer de la compréhension et se faire des amis » : la Russie soviétique a excellé dans cet exercice de séduction consistant à utiliser la culture pour améliorer son image auprès de lʹopinion publique internationale. Ecrivains, peintres, sculpteurs, architectes, musiciens, chanteurs, danseurs, photographes et cinéastes, mais aussi scientifiques et sportifs, souvent de grand talent, ont été convoqués à maintes reprises pour promouvoir le régime.

    Avec lʹhistorien Jean-François Fayet nous voyons quel rôle a joué la Suisse dans ces opérations soviétiques de séduction. Un entretien croisé avec Michel Caillat, historien qui enseigne à lʹuniversité de Genève et qui parlera de lʹanticommunisme en Suisse

    http://www.rts.ch/docs/histoire-vivante/7277281-la-russie-et-le-labo-suisse-2-5.html

    Entretien avec #Matthieu_Gillabert

    Rencontre avec Jean-François Fayet et Matthieu Gillabert autour de la question historique de la diplomatique culturelle de la fin du XIXe siècle à la Guerre froide. Jean François Fayet est historien spécialiste de lʹUnion soviétique, il enseigne à la faculté des sciences sociales et politiques de lʹUniversité de Lausanne. Matthieu Gillabert est historien spécialiste de la #diplomatie culturelle suisse.

    http://www.rts.ch/docs/histoire-vivante/7277282-la-russie-et-le-labo-suisse-3-5.html

    Entretien avec Matthieu Gillabert

    Rencontre avec Matthieu Gillabert, historien de lʹuniversité de Fribourg, chercheur à l’Institut des Sciences sociales du Politique de lʹUniversité de Paris Ouest. Un entretien sur la politique et la diplomatie culturelle suisse à lʹétranger et autour de son ouvrage : « Dans les coulisses de la diplomatie culturelle suisse. Objectifs, réseaux et réalisations (1938-1984) » paru aux éditions Aphil.

    http://www.rts.ch/docs/histoire-vivante/7277368-la-russie-et-le-labo-suisse-4-5.html

    Entretien avec la réalisatrice Marie-Laurence Rincé

    Rencontre avec Marie-Laurence Rincé, réalisatrice de : « Staline-Trotski, le tsar et le prophète », un documentaire que vous pouvez découvrir dimanche 29 novembre 2015 sur RTS Deux :

    Le fils de savetier géorgien face au juif cosmopolite, le rustre taciturne contre l’intellectuel bavard, le calculateur méthodique face à l’homme enthousiaste, l’organisateur patient contre le flamboyant, le nationaliste rationnel face au théoricien mondialiste... Beaucoup d’intellectuels ont de la vénération pour Trotski. Il serait un pur champion des prolétaires, le prophète de l’égalité universelle, des conseils d’usines, de la terre à ceux qui la cultivent.

    Staline, au contraire, serait le méchant, le nouveau tsar, claquemuré dans le Kremlin avec une nouvelle classe de privilégiés, la nomenklatura, une poignée de bureaucrates qui monopolisaient les datchas, les magasins d’État et les gardes du corps. Trotski aurait lutté contre le fascisme et Staline pactisé avec Hitler. Et le méchant Staline aurait tué le bon Trotski. Sans doute oublient-ils que Trotski est l’inventeur des camps de concentration ?

    En réalité, sous l’apparence d’une lutte idéologique, les deux rivaux n’ont reculé devant rien pour asseoir leur soif de dictature absolue. L’un, au regard tranchant comme une lame d’acier, mais trop sûr de lui. L’autre, au sourire mystérieux, implacable, aux yeux de chat virant parfois au jaune.

    Des yeux qui hypnotisent et laissent entrevoir d’étranges profondeurs de calcul. Le corbeau et le renard. Mais ce n’est pas d’une fable dont il s’agit. C’est d’un drame en cinq actes…

    http://www.rts.ch/docs/histoire-vivante/7277372-la-russie-et-le-labo-suisse-5-5.html

  • Solitude(s) : Philosophie & Réflexions - Le #capitalisme expliqué par Albert Einstein
    http://www.solitudes.fr/chroniques/29-non-annoncee/217-le-capitalisme-explique-par-albert-einstein

    Einstein nous livre vulgarisation de la théorie marxiste de l’exploitation dans son article « Pourquoi le socialisme ? » publié en 1949.

    Traduit et lu par Le Stagirite.

    Si certains passages font écho à ce qui se passe dans l’actualité, c’est normal. C’est pas comme si ça faisait des années qu’on vous prévient.(Permalink)

    #communisme

  • Discours patriotique de Georges Marchais lors du 20e congrès du PCF - YouTube

    https://www.youtube.com/watch?v=8NM0mvQocEk

    Sur l’excellente page « La fabrique de l’histoire » sur FB hélas

    Signalé par Pétu Cailli qui écrit, le 17 novembre sur son compte FB :

    Je voyais cette semaine dans « La Fabrique » quelques intervenants dresser une caricature haineuse de Georges Marchais... Libre à vous de préférer l’emphase bourgeoise d’un Giscard d’Estaing, le côté banquier et professoral d’un Pompidou, la haine de classe d’un Sarkozy... le côté idiot du village d’un Hollande... Quitte à être de nouveau montré du doigt je dis préférer ce fils de prolétaire à tous ces politiciens qui nous ont amené à cette société libérale extrémiste où la flexibilité détruit l’avenir de la jeunesse et oblige nos anciens à travailler jusqu’à la mort pour le grand profit des banques et des actionnaires pendant que les jeunes sont réduits au chômage ou aux petits boulots...

    Ceci est aussi un moment de l’Histoire car ce discours critique le début de la financiarisation de l’économie qui mène le monde du travail à la ruine.

    Ce discours a été prononcé en 1972 dans l’optique d’une Union de la gauche pour un vrai changement de politique économique... Pour ceux qui ne se contentent pas du mode mini-infos dont se contentent les médias... L’Histoire ne doit pas se contenter pas de slogans répétés ...

    Jean-Marie Roch répond :

    Tout cela est interpellant. Alors je suis allé me plonger dans la revue « socialisme ou barbarie » de décembre 1959. Puis « dans la vie rêvée d’Ernesto G », superbe roman. pour comprendre l’état d’esprit des militants des PC. vous savez ceux qui à la fin de la seconde guerre mondiale on cru aller vers un monde nouveau de partage et de bonheur et ce sont retrouvés sous une chape de plomb derrière un mur, et ceux de l’autre côté qui ont cru y croire encore car notre démocratie le permettait. ceux là défendaient les travailleurs, les acquis sociaux. sorte de vigilance qui n’est plus.

    #france #georges_marchais #pcf #communisme

  • George Orwell, Le socialisme et l’industrialisation, 1937
    https://sniadecki.wordpress.com/2015/11/07/orwell-socialisme-industrialisation

    On voit ici où le bât blesse. Ayant décelé la cause économique cachée du fascisme, l’auteur pose comme allant de soi que l’aspect spirituel de la question est dénué d’importance. Le fascisme est dépeint comme une manœuvre de la « classe dirigeante », ce qu’il est effectivement en substance. Mais ceci explique uniquement l’attirance que le fascisme peut exercer sur les capitalistes. Que dire des millions de gens qui ne sont pas des capitalistes, qui, sur le plan matériel, n’ont rien à attendre du fascisme, qui bien souvent s’en rendent parfaitement compte, et qui pourtant sont fascistes ? De toute évidence, leur choix est purement idéologique. S’ils se sont jetés dans les bras du fascisme, c’est uniquement parce que le communisme s’est attaqué, ou a paru s’attaquer, à des valeurs (patriotisme, religion) qui ont des racines plus profondes que la raison économique. Et en ce sens, il est parfaitement exact que le communisme fait le lit du fascisme. Il est navrant que les communistes s’obstinent à sortir des lapins économiques de chapeaux idéologiques. En un sens, cela a bien pour effet de révéler la vérité, mais avec cette conséquence annexe que la propagande communiste manque pour l’essentiel son but. C’est cette réaction de rejet intellectuel à l’égard du socialisme, telle qu’elle se manifeste surtout chez les esprits réceptifs, que je veux étudier dans ce chapitre. Cette analyse sera assez longue dans la mesure où la réaction en question est très largement répandue, très puissante, et presque totalement négligée par les penseurs socialistes.

    #George_Orwell #idéologie #religion #socialisme #marxisme #communisme #fascisme #critique_techno #industrialisation #machinisme, chez @tranbert

    • Prenons une autre invention — l’avion par exemple, qui, à première vue, ne semble pas fait pour rendre la vie plus sûre. Les premiers aviateurs étaient des hommes d’un extraordinaire courage, et il faut aujourd’hui encore une bonne dose de sang-froid pour piloter un plus lourd que l’air. Mais la machine s’est déjà engagée sur sa pente naturelle. Comme aujourd’hui l’automobile, l’avion pourra bientôt être confié au premier venu. Un million d’ingénieurs travaillent, presque à leur insu, pour parvenir à ce but. Et finalement — c’est là le but, même si on ne l’atteint jamais tout à fait — vous obtiendrez un avion qui ne demandera pas à son pilote plus d’adresse ou de courage qu’il n’en faut à un bébé pour se laisser promener dans son landau. Et c’est dans cette direction que s’effectue et doit continuer à s’effectuer tout progrès mécanique. Une machine évolue en s’automatisant, c’est-à-dire en devenant plus facile à utiliser, plus fiable. La finalité ultime du progrès mécanique est donc d’aboutir à un monde entièrement automatisé — c’est-à-dire, peut-être, un monde peuplé d’automates.

      #visionnaire (à son regret, et au mien)

  • L’expérience du Comité des Mal Logés- juillet 1991
    http://mars-infos.org/l-experience-du-comite-des-mal-434

    Le Comité des mal-logés était un collectif parisien de lutte contre la spéculation et pour le logment fondé en novembre 1986 par des militants autonomes du groupe Prolétaires Pour Le Communisme ayant participé à l’ouverture du squat du 67 rue des Vignoles dans le 20e arrondissement de (...) — Logement - Squat, occupations - réquisitions, expulsions, logement social, migrants, gentrification - rénovation urbaine