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#comores

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    klaus++ @klaus 15/08/2021
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    Encore 7 morts de faim sur le chemin de Mayotte : quand Paris stoppera-t-il ce massacre ? - Co-développement - Infos La Réunion
    ▻https://www.temoignages.re/politique/co-developpement/encore-7-morts-de-faim-sur-le-chemin-de-mayotte-quand-paris-stoppera-t-i

    https://www.temoignages.re/IMG/jpg/daily-kenya.jpg

    La découverte des 8 rescapés lundi à la une du Daily Nation, journal kényan.

    Au milieu de ce récit d’une catastrophe répétée je découvre le mécanisme politique déjà utilisé contre « le communisme » en Allemagne depuis la deuxième moitié des années 1950. Les gouvernement des riches pays capitalistes investissent des sommes importants dans un ilôt qui afin de présenter en tant que défenseurs de la liberté et de la prospérité pour tous. Le flux migratoire crée par cette promesse de prospérité poussa le gouvernement à Berlin-Est en 1961 à fermer les frontières du pays en construisant le mur de Berlin. La mer faisant fonction de mur entre les îles Comores il suffit au gouvernement de France d’imposer des visas aux comoriens pour interdire l’accès aux ressources investies à la majorité des habitants des îles. Les défavorisées, imaginaires en l’Allemagne et vraies sur les Comores, ne se contentant pas de leur sort prennent des risques souvent démésurés pour accéder à la manne imaginée après réception indigérée de la mythologie occidentale moderne.

    Aujourd’hui le fond de commerce comorien est le même que celui de Berlin-Ouest entre 1949 et 1990. Les impérialistes défendent un pied à terre en terre (ou eaux) ennemie avec le soutien de la population locale rendue docile et sympathique par la distribution de subventions et services sociaux à tous les niveaux. Les victimes du mur de Berlin d’aujourd’hui sont les comoriens morts de faim dans un bateau sur l’océan Indien.

    14.8.2021 par Manuel Marcha - Conséquence de la frontière créée par la France entre Mayotte et les trois autres îles des Comores

    Paris refuse de reconnaître le droit pour tout Comorien de circuler librement à l’intérieur des frontières de son Etat. Pour entrer à Mayotte, l’administration française impose aux citoyens comoriens un visa délivré par la France et très difficile à obtenir tandis que les migrants et touristes venus d’Europe en sont dispensés. Tant que les habitants des autres îles des Comores ne pourront pas se rendre librement à Mayotte, Paris continuera d’être responsable d’un des plus grands cimetières marins du monde, où des milliers de personnes sont mortes noyées pour simplement avoir voulu aller d’une île à une autre.

    Un bateau transportant 15 personnes d’une même famille était parti d’Anjouan pour se rendre à Mayotte. Une panne a privé le canot de propulsion, l’amenant à dériver pendant 22 jours sur plus de 1000 kilomètres dans l’océan Indien. L’embarcation a été repérée lundi par un pêcheur kényan, avec à bord 8 survivants qui étaient inconscients. Ils sont depuis soignés à l’hôpital. Les 7 autres sont morts de faim et leurs corps ont dû être jetés par dessus bord.

    https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/1/15/JEAN_LOUIS_TH%C3%89ODORE_G%C3%89RICAULT_-_La_Balsa_de_la_Medusa_%28Museo_del_Louvre%2C_1818-19%29.jpg/1280px-JEAN_LOUIS_TH%C3%89ODORE_G%C3%89RICAULT_-_La_Balsa_de_la_Medusa_%28Museo_del_Louvre%2C_1818-19%29.jpg

    Si 15 personnes d’une même famille se sont retrouvées sur un bateau pour traverser le bras de mer séparant deux îles de l’archipel des Comores, c’est parce qu’elles n’avaient pas d’autre moyen de s’y rendre. En effet, depuis plus de 20 ans, la France impose un visa aux citoyens comoriens qui veulent se rendre à Mayotte, alors que Paris et les occidentaux sont les seuls à ne pas contester le maintien de l’administration française sur cette île faisant partie en droit de l’Union des Comores.

    Conséquence d’une aventure coloniale commencée en 1975

    Cette tragédie est une nouvelle conséquence d’une aventure comorienne commencée en 1975, quand un gouvernement français a refusé de reconnaître le résultat d’un scrutin qu’il avait lui-même organisé l’année précédente et qui avait clairement débouché sur le choix de l’indépendance du territoire d’outre-mer des Comores, traduite sous forme de république unifiée proclamée en 1975. Paris avait besoin de maintenir une base stratégique sur l’importante route maritime du canal du Mozambique. La France soutenait alors l’apartheid et son armée venait d’être chassée de Madagascar, et contrainte de replier ses bases militaires à La Réunion. Par ailleurs, la découverte d’hydrocarbures dans la région amène Paris à vouloir étendre sa souveraineté sur les fonds sous-marins du plateau continental en s’appuyant sur des territoires que le droit international reconnaît comme comorien (Mayotte) ou malgache (archipel des Glorieuses).

    Paris a créé un flux migratoire vers Mayotte

    Il est à noter que depuis 1975, les Comores indépendantes sont secouées par des coups d’État perpétrés par d’anciens officiers de l’armée française tandis que Paris a entrepris la départementalisation de Mayotte. Calquée sur celle de La Réunion, cette stratégie néocoloniale vise à injecter massivement des transferts publics dans une économie, afin qu’ils servent à acheter des produits importés de l’ancienne puissance coloniale. Elle vise aussi à faire du territoire une vitrine de la France, montrant ostensiblement les avantages matériels découlant du maintien de son administration. Cette politique a créé d’importantes inégalités entre Mayotte et les autres îles de l’archipel en termes d’équipements publics et de revenus. Elle est à l’origine d’un flux migratoire qui s’ajoute aux échanges commerciaux séculaires entre les îles comoriennes, et qui s’amplifie au rythme de la croissance démographique. Ce flux migratoire créé par Paris est le prétexte choisi pour imposer un visa à l’entrée à Mayotte pour toute personne qui n’a pas la nationalité d’un Etat membre de l’Union européenne. Ce visa est quasiment impossible à obtenir pour un Comorien, compte tenu des conditions demandées. Il est à l’origine d’un commerce dangereux et lucratif : les traversées clandestines sur de frêles esquifs, les kwassa-kwassa, entre Anjouan et Mayotte.

    « France pays des droits de l’Homme » ?

    Depuis la création de ce visa, ce sont des milliers de personnes qui sont mortes noyées entre Anjouan et Mayotte. Et qu’il existera, il y a fort à parier que le massacre continuera.
    Cette situation a été créée par un gouvernement français. Paris a donc la possibilité de mettre fin à cette tragédie en restaurant la libre circulation des personnes dans l’archipel des Comores. C’est en effet la décision la plus urgente à prendre pour sécuriser les déplacements entre les îles.
    Rappelons que grâce à La Réunion, la France vient d’obtenir la présidence de la Commission des îles de l’océan Indien. La suppression du « visa Balladur » serait une mesure plus que symbolique, montrant la volonté de Paris de rompre avec une politique qui décrédibilise le mot d’ordre de « France pays des droits de l’Homme ». Elle permettrait de placer d’emblée la présidence française de la COI sous le signe du progrès, montrant la volonté de l’ancienne métropole d’accepter d’adapter son fonctionnement aux réalités du 21e siècle : l’océan Indien n’est plus le lac franco-britannique du 19e siècle mais redevient le carrefour du monde reliant l’Afrique et l’Asie appelées à reprendre leurs places de principaux moteurs de l’économie mondiale.

    ▻https://www.printmaps.net/#share=AEJCWJD

    Valéry Giscard d’Estaing (1974-1981)
    ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Val%C3%A9ry_Giscard_d%27Estaing

    Archipel des Comores
    ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Archipel_des_Comores#%C3%89poque_contemporaine

    https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/8b/Comoros_Mayotte.PNG

    En 1946, les îles ne sont plus rattachées administrativement à Madagascar et forment pour la première fois de leur histoire une entité administrative unie et reconnue (TOM).

    En 1974, la France organise un référendum d’autodétermination dans l’archipel : trois des quatre îles optent pour l’indépendance (Grande Comore, Anjouan et Mohéli) et forment en 1975 un État souverain appelé initialement État comorien. Mayotte devient une collectivité territoriale9, en dépit de plusieurs résolutions de l’Assemblée générale des Nations unies qui se sont prononcées en faveur de l’unité et de l’intégrité du territoire des Comores10,11. Ces résolutions ne sont pas contraignantes. La France organisant un nouveau référendum sur la seule île de Mayotte le 8 février 1976, la Tanzanie dépose un projet de résolution auprès du Conseil de sécurité des Nations-Unies, appelant la France à ne pas organiser ce référendum et à respecter l’intégrité du territoire comorien. Le 6 février 1976, la France use alors de son droit du veto dont elle dispose en tant que membre du Conseil de sécurité des Nations unies12. D’autres instances comme le Commonwealth[réf. nécessaire] ou l’Union africaine13[réf. nécessaire], jugent illégale la présence française à Mayotte. En 1994, l’assemblée générale a réitéré en demandant au gouvernement français de se plier à sa résolution.
    ...
    la population de Mayotte souhaitait depuis longtemps déjà que soit renforcé l’attachement de l’île à la France. Une fois la crise au sein de l’Union terminée, le conseil général de l’île a adopté à l’unanimité une résolution demandant au gouvernement français d’organiser le référendum local nécessaire pour la départementalisation9. Il est organisé le 29 mars 2009 et 95,2 % des votants acceptent le changement de statut, faisant de Mayotte le 5e département d’outre-mer (DOM) et le 101e département français en 2011.
    ...
    Depuis les années 1980, de nombreux ressortissants du pays formé par les îles indépendantes, cherchent à gagner Mayotte, notamment depuis Anjouan, pour chercher des conditions de vie meilleures. Ils le font sur une mer difficile, au péril de leur vie, sur des embarcations à moteur hors-bord appelées localement kwassa kwassa. Ces personnes sont considérées comme des immigrés clandestins par les autorités de Mayotte et sont renvoyées de la manière la plus systématique possible sur le territoire de la RFIC, renommée plus tard en Union. L’Union, considérant que Mayotte fait partie du territoire proteste contre cette politique qui, selon elle, brime ses citoyens qui ne font que gagner une partie du territoire de l’Union.

    Comores (pays) (Redirigé depuis Union des Comores)
    ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Comores_(pays)

    https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8c/Seal_of_the_Comoros.svg/1025px-Seal_of_the_Comoros.svg.png

    Alors que Mayotte votait de nouveau en 1976 pour un rattachement définitif à la République française, la République fédérale islamique des Comores s’enfonçait dans une longue période d’instabilité politique et de coups d’État. Ali Soilih, socialiste, et Bob Denard, mercenaire français, agissent tour à tour au nom de la France ou pour son propre compte. Se succèdent alors des régimes non démocratiques et coups d’État.

    En 1997, Anjouan et Mohéli proclament unilatéralement leur indépendance de la République fédérale islamique des Comores et souhaitent leur rattachement à la France, mais cette dernière refuse. Cette tentative de sécession entraîne un embargo mené par la RFIC et l’OUA. Alors qu’en 1998, sous l’égide de l’OUA, Mohéli accepte de nouveau l’autorité de Moroni, Anjouan refuse toujours.

    En février 1999, le colonel Azali Assoumani prend le pouvoir sur la Grande Comore en renversant le président intérimaire Tadjidine ben Saïd Massounde, un Anjouanais ; ce qui provoque une grave crise institutionnelle. Le colonel Assoumani poursuit des négociations plus fructueuses avec le colonel Mohamed Bacar d’Anjouan afin de résoudre la crise.

    Cette crise sera résolue avec la signature des accords de Fomboni de 2000/2001 et le référendum du 23 décembre 2001. Avec ce processus de réconciliation nationale, les trois îles forment à nouveau une entité avec une nouvelle constitution sous l’égide de l’OUA : l’Union des Comores. Conformément à la constitution, des élections sont organisées en 2006 qui ont été remportées par Ahmed Abdallah Mohamed Sambi.
    Article détaillé : Invasion d’Anjouan de 2008.

    En 2007, Mohamed Bacar, président d’Anjouan depuis 2002, cherche de nouveau à obtenir l’indépendance de l’île, alors qu’il vient d’emporter la présidence tournante de l’Union, contestée par la Grande Comore. Le 23 mars 2008, le président des Comores Ahmed Abdallah Mohamed Sambi envoie l’armée du pays, appuyée par l’Union africaine, lancer un assaut contre l’île d’Anjouan. La capitale tombe deux jours plus tard et le colonel Bacar prend la fuite.

    En mai 2009, le président Sambi convoque les électeurs comoriens pour un référendum constitutionnel, qui est approuvé par 93 % des votants. Cette nouvelle constitution, corrigeant celle de 2001, renforce les pouvoirs du président de l’Union, ceux des îles devenant des « gouverneurs » avec une plus large autonomie. L’islam devient « religion d’État », alors que la Constitution précédente le définissait seulement comme « inspirateur des règles et principes qui régissent l’Union des Comores ». Et le mandat du président est prolongé d’un an19. Son successeur Ikililou Dhoinine, qui était son vice-président depuis 2006, est élu le 26 décembre 2010 et lui succède effectivement le 26 mai 201120.

    Des gisements d’hydrocarbures ayant été découverts au Mozambique en 2010, Ikililou Dhoinine autorise en 2012 la compagnie Tullow Oil à mener une campagne de prospection pour tenter de déceler la présence de ressources pétrolières au large de l’archipel. Cette perspective fait rêver les dirigeants. Le pays, soumis à une poussée démographique, connaît des difficultés économiques, la moitié de sa population vit au-dessous du seuil de pauvreté, et pour partie souffre de la faim. Lors de la présidentielle de 2016, le candidat du pouvoir est son vice-président Mohamed Ali Soilihi. Mais celui-ci est devancé, après un scrutin à rebondissements, par l’ancien putschiste Azali Assoumani avec 41,43% contre 39,67 % des suffages.

    Le 30 juillet 2018, les Comoriens approuvent par référendum une nouvelle réforme constitutionnelle qui renforce encore les pouvoirs du président, l’autorisant notamment à briguer deux mandats consécutifs. Cette réforme entérine également la suppression du poste de vice-président et supprime la cour constitutionnelle au profit de la Cour suprême.

    Berlin-Ouest
    ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Berlin-Ouest

    https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/5/56/Occupied_Berlin.svg/949px-Occupied_Berlin.svg.png

    Berlin-Ouest est la partie ouest de la ville allemande de Berlin ayant eu une identité propre de la création de la Trizone le 3 juin 1948 jusqu’au traité de Moscou du 12 septembre 1990. Elle résulte donc du ralliement, en 1945, après la Seconde Guerre mondiale, des zones de Berlin contrôlées par les trois puissances occidentales victorieuses (les États-Unis, le Royaume-Uni et la France) face à Berlin-Est, sous contrôle soviétique.

    Voici un joli exemple de la propagande vantant les aspects positifs de l’ilot de Berlin-Ouest. La troupe de Günter Neumann s’appellait « Les Iliens » (DIe Insulaner), un ensemble expressément anticommuniste qui racontait la vie et la vison du monde des berlinois ordinaires à travers des sketchs poignants et drôles. Les cachets des artistes et le côut de production se révèlèrent comme un des investissement les plus mois chers et plus rentables de l’United States Information Agency (#USIA).

    Günter Neumann und seine Insulaner 1960
    ▻https://www.youtube.com/watch?v=leMNlxO2yJM

    (Mal)heureusement la qualité du son et l’accent berlinois rendent cette vidéo ingérable pour le système de traduction automatique de Google.

    ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Die_Insulaner

    United States Information Agency
    ▻https://en.wikipedia.org/wiki/United_States_Information_Agency

    The United States Information Agency (USIA), which operated from 1953 to 1999, was a United States agency devoted to “public diplomacy”. In 1999, USIA’s broadcasting functions were moved to the newly created Broadcasting Board of Governors. Its cultural exchange and non-broadcasting information functions were assigned to the newly created Under Secretary of State for Public Diplomacy and Public Affairs at the U.S. Department of State. The agency was previously known overseas as the United States Information Service (USIS).

    Former USIA Director Alvin Snyder recalled in his 1995 memoir that “the U.S. government ran a full-service public relations organization, the largest in the world, about the size of the twenty biggest U.S. commercial PR firms combined. Its full-time professional staff of more than 10,000, spread out among some 150 countries, burnished America‘s image and trashed the Soviet Union 2,500 hours a week with a ’tower of babble’ comprised of more than 70 languages, to the tune of over $2 billion per year”. “The biggest branch of this propaganda machine” was the USIA.

    Rundfunk im amerikanischen Sektor
    ▻https://en.wikipedia.org/wiki/Rundfunk_im_amerikanischen_Sektor

    https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a5/RIAS_Logo.svg/610px-RIAS_Logo.svg.png https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/86/West_german_tv_penetration.svg/862px-West_german_tv_penetration.svg.png

    #France #Mayotte #Comores #Union_des_Comores #RFIC #colonialisme #impérialisme #mur_de_berlin #RIAS

    klaus++ @klaus
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  • @veronique_petit
    CEPED_MIGRINTER_ICMigrations_santé @veronique_petit 17/02/2021
    1
    @veronique_petit
    1

    Covid-19 : en Provence-Alpes-Côte d’Azur, les infirmiers libéraux en première ligne face aux variants
    ►https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/02/16/covid-19-en-provence-alpes-cote-d-azur-les-infirmiers-liberaux-en-premiere-l

    https://img.lemde.fr/2021/02/15/269/0/6720/3360/1440/720/60/0/0a28ce1_707936244-2b0a5647.jpg

    Le dialogue est difficile. La famille est originaire du Cap-Vert et seul l’adolescent maîtrise le français. L’infirmier prend la saturation et la tension de la patiente, qui se plaint d’une oppression au niveau de la poitrine, et préconise une nouvelle visite chez le médecin traitant. Il répète une dernière fois les règles à suivre et laisse le formulaire édité par le ministère de la santé sur une table. « Aujourd’hui, il est rare de trouver des gens qui ne sont pas informés des mesures à prendre… Il y a un tel matraquage », se rassure-t-il. La famille n’a pas voyagé récemment mais Maria pense avoir été contaminée par son beau-frère, à qui le virus a été transmis par des collègues, au travail. A Marseille, les liens avec certaines zones du globe comme l’océan Indien, le Maghreb ou le Portugal sont scrutés avec attention. « Dans le contact tracing, on a renforcé certains faisceaux d’indices : voyages, contacts familiaux avec notion d’extraterritorialité… », insiste Stéphane Debeaumont. A l’aéroport de Marseille, les passagers arrivant sur des vols d’Ethiopie, escale au retour des Comores, et de Tunisie sont désormais testés systématiquement.

    #Covid-19#migrant#migration#france#marseille#sante#depsitage#tracking#infirmier#circulation#frontiere#comores#maghreb#capvert#portugal#oceanindien

    CEPED_MIGRINTER_ICMigrations_santé @veronique_petit
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  • @olaf
    Olaf @olaf 29/01/2021
    3
    @cdb_77
    @noun
    @recriweb
    3
    @cdb_77

    A Mayotte, la France recrute des navires privés pour stopper les migrants

    ▻https://www.mediapart.fr/journal/france/290121/mayotte-la-france-recrute-des-navires-prives-pour-stopper-les-migrants

    Mediapart révèle que la préfecture [de Mayotte] s’est lancée, au prétexte de la pandémie, dans une collaboration avec des sociétés nautiques privées pour surveiller les frontières maritimes de l’île. Du jamais vu. Du « temporaire », promet la sous-préfète.

    De l’approche des dauphins à la protection des frontières : c’est à une réunion de réorientation professionnelle inédite que les entreprises du monde nautique ont été conviées par la préfecture de Mayotte, mercredi 20 janvier. Par SMS et par mail, tous les clubs de plongée, tour-opérateurs ou croisiéristes de ce département d’outre-mer ont reçu, de la part de « Madame Gimonet, Sous-Préfète en charge de la Lutte contre l’Immigration Clandestine », une invitation pour « une réunion d’information sur la protection des frontières ». Au menu : un appel à volontaires pour surveiller les eaux françaises face aux embarcations de migrants venus des îles voisines des Comores (surnommées « kwassas-kwassas »).

    @cdb_77

    Olaf @olaf
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 30/01/2021
      @isskein @karine4

      #Mayotte #privatisation #contrôles_frontaliers #France #asile #migrations #réfugiés #frontières #sociétés_nautiques #industrie_nautique #complexe_militaro-industriel #business #Gimonet #protection_des_frontières #surveillance #Comores #kwassas-kwassas #Nathalie_Gimonet #délation #volontaires

      ping @isskein @karine4

      CDB_77 @cdb_77
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  • @ceped_migrinter_ic_migrations_nords_suds
    CEPED-MIGRINTER-IC MIGRATIONS-Nords-Suds @ceped_migrinter_ic_migrations_nords_suds 4/08/2020

    #Covid-19 #migrant #migration #bloque #france #comores

    Coronavirus : des familles séparées entre Les Comores et La Réunion - LINFO.re
    ▻https://www.linfo.re/la-reunion/societe/coronavirus-des-familles-separees-entre-les-comores-et-la-reunion

    https://cdn.antenne.re/linfo/IMG/png/bloque.png

    CEPED-MIGRINTER-IC MIGRATIONS-Nords-Suds @ceped_migrinter_ic_migrations_nords_suds
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  • @veronique_petit
    CEPED_MIGRINTER_ICMigrations_santé @veronique_petit 19/07/2020
    1
    @veronique_petit
    1

    L’exception comorienne dans les transferts d’argent pendant la crise du coronavirus - Afrique économie
    ▻https://www.rfi.fr/fr/podcasts/20200710-l-exception-comorienne-les-transferts-d-argent-pendant-la-cries-coronav

    https://s.rfi.fr/media/display/5d88e5dc-100b-11ea-89f9-005056bf7c53/w:1280/p:16x9/000_1818jr_0.jpg

    La Fondation Air Darassa, qui aide les plus démunis tout au long de l’année grâce à des dons de la diaspora, a eu fort à faire durant cette crise de Covid-19. Et il a aussi fallu ruser pour accéder aux guichets, confirme Halilou Ben Ahmed, l’un de ses membres. « On reçoit tout par transferts. Mais là pendant ce coronavirus, il fallait y aller à 7h du matin pour espérer en sortir à 14h ou avoir un ami qui prenne un ticket pour toi. Nos transferts pendant le coronavirus ont augmenté. Au cœur de la crise, on a vraiment reçu de l’argent. On a pu aller dans les villes et villages aider les gens, surtout en priorité ceux qui n’arrivaient pas à se nourrir au quotidien. On leur a livré du riz ou donné de l’argent », soutient Halilou Ben Ahmed.

    #Covid-19#migrant#migration#comores#diaspora#transfert#sante#alimentation

    CEPED_MIGRINTER_ICMigrations_santé @veronique_petit
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  • @ceped_migrinter_ic_migrations_nords_suds
    CEPED-MIGRINTER-IC MIGRATIONS-Nords-Suds @ceped_migrinter_ic_migrations_nords_suds 14/07/2020

    #Covid-19 #migrant #migration #bloque #mayotte #france #comores

    Des Mahorais bloqués aux Comores attendent toujours leur rapatriement en France
    ▻https://www.rfi.fr/fr/afrique/20200714-coronavirus-mayotte-mahorais-bloqu%C3%A9s-comores-demande-rapatriement

    https://s.rfi.fr/media/display/b59c40cc-13bf-11ea-b745-005056bff430/w:1280/p:16x9/000_1f631f_0.jpg

    CEPED-MIGRINTER-IC MIGRATIONS-Nords-Suds @ceped_migrinter_ic_migrations_nords_suds
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  • @veronique_petit
    CEPED_MIGRINTER_ICMigrations_santé @veronique_petit 10/05/2020
    1
    @veronique_petit
    1

    Mission Sagar: India sends INS Kesari with medical teams, food to Indian Ocean countries | India News - Times of India
    ▻https://timesofindia.indiatimes.com/india/mission-sagar-india-sends-ins-kesari-with-medical-teams-food-to-indian-ocean-countries/articleshow/75658568.cms

    https://static.toiimg.com/thumb/msid-75658615,width-1070,height-580,imgsize-594565,resizemode-75,overlay-toi_sw,pt-32,y_pad-40/photo.jpg

    #Covid-19#Inde#Maldives#Maurice#Madagascar#Comores#Seychelles#assistance-médical#personnel-médical#migrant#migration#santé

    CEPED_MIGRINTER_ICMigrations_santé @veronique_petit
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  • @simplicissimus
    Simplicissimus @simplicissimus 28/05/2019
    5
    @enuncombatdouteux
    @sinehebdo
    @reka
    @cy_altern
    @02myseenthis01
    5

    Chagos : l’ONU somme Londres de rendre l’archipel de l’océan Indien à l’île Maurice
    ▻https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/maurice/chagos-l-onu-somme-londres-de-rendre-l-archipel-de-l-ocean-indien-a-l-i

    https://www.francetvinfo.fr/image/75necp5dp-81e6/1500/843/19357823.jpg

    Au milieu de l’océan Indien, Diego Garcia, la plus grande des îles de l’archipel des Chagos, est devenue en 1966 une base militaire conjointe britannique et américaine d’importance, au détriment des habitants.
    STRINGER . / X80002

    Les Chagos se trouvent au cœur d’un litige vieux de cinq décennies, depuis la décision britannique de séparer en 1965 cet archipel de l’île Maurice et d’y installer une base militaire commune avec les Etats-Unis sur l’île principale de Diego Garcia.

    Cinglant revers pour le Royaume-Uni. Le 22 mai 2019, à l’Assemblée générale de l’ONU, une majorité de pays lui a demandé de rétrocéder l’archipel des Chagos à l’île Maurice, d’ici au mois de novembre. L’ensemble, constitué de 55 îles, abrite une base conjointe britannique et américaine, stratégique.

    Initiée par les autorités mauriciennes de Port-Louis, une résolution de rétrocession, non contraignante, mais à forte valeur politique, a été adoptée par 116 pays, six s’exprimant contre, dont le Royaume-Uni, les Etats-Unis, l’Australie et la Hongrie. Cinquante-six Etats ont choisi l’abstention. Les pays africains ont, en revanche, voté massivement en faveur de la résolution.

    Simplicissimus @simplicissimus
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 28/05/2019

      Les 6 votes contre : Australie, États-Unis, Hongrie, Israël, Maldives, Royaume-Uni.

      Simplicissimus @simplicissimus
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 28/05/2019

      L’Express de Maurice détaille les changements de camp depuis le vote précédent en 2017

      Chagos : ces cinq pays qui ont changé de position en notre défaveur | lexpress.mu
      ▻https://www.lexpress.mu/article/353601/chagos-cinq-pays-qui-ont-change-position-en-notre-defaveur

      https://www.lexpress.mu/sites/lexpress/files/i/social/images/article/2019/2019-05/2019-05-26/chagos_new.jpg

      Une victoire retentissante de plus. Mercredi 22 mai dernier, lors du vote pour que l’avis consultatif de la CIJ devienne une résolution, l’attention était braquée sur les 32 pays qui se sont ralliés à la cause des Chagossiens. Mais il y a aussi ceux qui ont changé de position en notre défaveur. Qui sont-ils ? Et pourquoi ce changement ? Linsdey Collen, porte-parole de Lalit, nous livre son analyse.

      Le 22 mai, la motion pour que l’avis consultatif de la Cour internationale de justice (CIJ) devienne une résolution des Nations unies a été adoptée à une écrasante majorité. 116 pays ont voté pour Maurice, alors que six ont voté contre. 56 pays se sont abstenus et 15 étaient absents.

      En 2017, lorsque Maurice avait présenté la résolution pour que l’affaire des Chagos soit portée devant la CIJ, les votes étaient très différents. 94 pays avaient voté pour, 15 contre, 65 s’étaient abstenus et 19 n’étaient pas présents.

      Parmi les pays qui ont changé de position, cinq, qui avaient voté pour en 2017, se sont abstenus. Selon Lindsey Collen, qui a suivi ce combat pendant trois décennies, il est étonnant qu’il n’en ait pas eu plus. « Les États-Unis et le Royaume-Uni ont sorti l’artillerie lourde pour convaincre les pays sur ce vote. La campagne de pression a été virulente, comme on a pu le voir à travers la presse internationale », explique la porte-parole de Lalit. Selon elle, la plupart des pays qui ont changé de position sont des petits pays qui, souvent, comptent sur les aides des grandes puissances. Ou encore, il y a des cas où ces alliés mènent une politique de « carrot on a stick ». Quant aux Philippines, le changement de position est dû au changement de régime du pays.

      Simplicissimus @simplicissimus
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 28/05/2019

      suite logique de l’avis consultatif il y a 3 mois, ▻https://seenthis.net/messages/763238

      Simplicissimus @simplicissimus
    • @corinne2
      corinne @corinne2 29/05/2019

      À quand la même chose Pour les îles éparses que la France doit rendre à Madagascar ?

      corinne @corinne2
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 29/05/2019

      Et Mayotte que la France doit rendre aux Comores...

      #Chagos #Diego_Garcia #UK #Ile_Maurice

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 29/05/2019

      #France #Mayotte #Territoire_occupé #Comores #Néocolonialsme #Outre-Mer

      À Mayotte, l’éternel débat sur le droit du sol
      Pascal Charrier, La Croix, le 10 mars 2018
      ►https://seenthis.net/messages/676236

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @reka
      Reka @reka CC BY-NC-SA 29/05/2019

      #état #territoires #disputed_territories #territoires_contestés #colonies #colonialisme

      Reka @reka CC BY-NC-SA
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  • @mediapart
    Mediapart @mediapart 9/05/2019

    A Mayotte, les expulsions massives dans une ambiance de grande violence
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/france/090519/mayotte-les-expulsions-massives-dans-une-ambiance-de-grande-violence

    Le gouvernement français a fixé pour 2019 l’objectif de « 30 000 reconduites à la frontière » depuis Mayotte. Un chiffre énorme. Sur place, les infrastructures étatiques et associatives sont au bord de l’effondrement et les appels à la violence de collectifs citoyens se multiplient.

    #outre-mer #Comores,_France,_Anjouan,_expulsions,_Mayotte,_reconduites_à_la_frontière

    Mediapart @mediapart
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  • @vanderling
    Vanderling @vanderling 10/04/2019
    3
    @recriweb
    @simplicissimus
    @odilon
    3

    Comores : manifestation à Marseille contre “une dictature qui s’installe” - France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur
    ▻https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/marseille/comores-manifestation-marseille-contre-dictature-qui-s-

    Les comoriens se disent assister impuissants au basculement d’une nation dans la dictature. Selon eux, la presse est censurée, les manifestations se déroulent dans le sang, réprimées par le régime du président Azali. Aux #Comores, la presse a entamé un boycott du gouvernement en place et ne couvre plus les communications officielles.

    Chef de l’Etat de 1999 à 2006, réélu en 2016, le colonel Azali, ancien putschiste, a été proclamé vainqueur du premier tour de l’élection présidentielle, disputé le 24 mars, avec 59,09% des suffrages.

    L’opposition et de nombreux observateurs ont dénoncé des fraudes massives lors du scrutin.

    La justice comorienne a annoncé samedi vouloir poursuivre pour « atteinte à la sûreté de l’Etat » les dirigeants de l’opposition qui refusent de reconnaître la réélection du président Azali Assoumani.

    Vanderling @vanderling
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 5/03/2019
    2
    @fabxtra
    @recriweb
    2
    @pascaline @karine4

    Au #Mali, #Niger et #Sénégal, le marché de l’identité en plein essor

    De plus en plus d’États africains font appel à des entreprises étrangères, notamment françaises, pour fabriquer des #cartes_d’identité biométriques, qui servent aussi de #cartes_électorales sécurisées. Un projet soutenu par l’Europe qui y voit une occasion de mieux contrôler les flux migratoires.

    De plus en plus d’États africains font appel à des entreprises étrangères, notamment françaises, pour fabriquer des cartes d’identité biométriques, qui servent aussi de cartes électorales sécurisées. Un projet soutenu par l’Europe qui y voit une occasion de mieux contrôler les flux migratoires.

    Niger, Sénégal, Mali, de nos envoyés spéciaux.- Sur le continent africain, les États font de plus en plus souvent appel aux services d’entreprises étrangères spécialisées dans le domaine de l’état civil et leur confient la fabrication de cartes d’identité biométriques, qui sont aussi souvent utilisées comme cartes électorales.
    C’est par exemple le cas, au Mali, du groupe français #Idemia [nouveau nom, depuis 2017, de #OT-Morpho, né de la fusion des sociétés #Oberthur_Technologies (OT) et Morpho], du franco-néerlandais #Gemalto au Niger, et de la société malaisienne #Iris au Sénégal.
    Ce processus est appuyé par la Commission européenne, par le biais de son #Fonds_fiduciaire_d’urgence_pour_l’Afrique. Un partenariat dans lequel chacun trouve son intérêt : les chefs d’État ouest-africains entrevoient la tenue d’élections indiscutables, tandis que la diplomatie européenne touche du doigt le Graal du contrôle de l’immigration irrégulière en permettant l’accès direct à une base de données centralisée des citoyens subsahariens. Celle-ci permettrait aux États membres de l’Union européenne (UE) d’identifier et de renvoyer plus facilement les migrants irréguliers dans leur pays d’origine.
    Un projet « gagnant-gagnant » donc, pour lequel la Commission européenne pourra recevoir un retour sur investissement des 25 millions d’euros dépensés au Mali, et des 28 millions d’euros au Sénégal. Le projet devrait permettre de disposer d’un système d’information de l’état civil informatisé relié à une #base_de_données biométriques à même de sécuriser l’identité de la population et d’être exploitable par d’autres administrations utilisatrices.
    « Il y a une demande d’appui des autorités maliennes auprès de l’UE, qui considère qu’il y a un besoin. C’est une sorte d’interactivité : un état civil qui fonctionne bien va permettre à la population de bénéficier des services auxquels elle a droit. L’aspect contrôle des populations n’est que secondaire », assure Omar Merabet, conseiller du PDG de Civipol, agence française qui travaille, au Mali et au Sénégal, sur deux importants programmes d’état civil qui servent de base de données pour la biométrie électorale.
    Il résume : « La relation entre identité et sécurité est là : si on a un fichier sécurisé, on a une possibilité de traçabiliser la population – un idéal de politique. »
    Des militants de la société civile ouest-africaine s’interrogent néanmoins sur l’utilisation réelle des données personnelles collectées et sur le risque d’utilisation abusive par l’État ou des tiers. Cette préoccupation est également partagée par Omar Merabet : « On sait l’usage qu’en fait un pays donné aujourd’hui, mais qu’en sera-t-il demain ? C’est un problème essentiel car on va consacrer énormément de financements à centraliser ces données, pour la question de l’immigration par exemple, avoir des fichiers ultra précis, partagés avec les services… Il va y avoir de plus en plus de communication et donc de possibilités d’utiliser frauduleusement ces données. »

    https://static.mediapart.fr/etmagine/default/files/2019/02/21/senza-titolo-106.jpg?width=1200&height=800&width_format=pixel&height_format=pixel#.jpg

    « Nous pensons que nous n’avons pas assez de détails sur la question et que nous ne sommes pas bien informés par nos gouvernements, estime le juriste Djabel Magassa, porte-parole de Kouloubametre, site internet « d’initiative citoyenne d’évaluation et suivi des actions des gouvernants ». Quelles sont les garanties de la part de l’Union européenne que ces données ne seront pas utilisées à d’autres fins – par exemple, d’identifier des migrants en vue de leur expulsion par Frontex ? »

    L’hypothèse est balayée par l’État malien. « Au Mali existe une loi qui protège les données personnelles, ainsi que l’Autorité de protection des données à caractère individuel qui surveille l’utilisation des telles informations. Il n’est donc pas possible de donner ces données à un pays européen ou à une structure pour surveiller les migrants », affirme Fousseyni Diarra, directeur du Centre pour le traitement des données de l’état civil et président de la commission technique du Comité de pilotage des élections présidentielles qui ont eu lieu l’été dernier.

    En dépit des risques et des limites, la solution biométrique s’étend dans l’Afrique subsaharienne. Un nouveau front s’est ouvert au Niger, voisin du Mali.

    Au Niger, la France et l’Allemagne à la manœuvre

    « On est entourés de pays plongés dans la tourmente, comme le Mali, le Nigeria, la Libye et le Burkina Faso, explique Issaka Souna. Le Niger ne peut pas se permettre un processus électoral tendu. » Avocat et haut fonctionnaire des Nations unies, Souna a été nommé en octobre 2017 à la tête de la Commission électorale indépendante du Niger (CENI). Au cœur de son travail, la mise en place d’un fichier électoral biométrique.

    Après des années de pourparlers, le fichier biométrique a été intégré dans le nouveau code électoral. Pour Issaka Souna, la difficulté principale est l’absence d’un système d’état civil fiable : « Moins de 30 % de nos concitoyens possèdent une pièce d’identité. On a un territoire immense et une partie de la population est nomade : fournir presque dix millions de cartes électorales biométriques en moins d’un an sera une épreuve colossale. »

    Le premier test, ce seront les élections locales, reportées quatre fois depuis 2016 et prévues pour début 2020. Présidentielle et législatives sont prévues pour 2021. Mahamadou Issoufou sera alors arrivé au terme de son deuxième mandat et ne sera plus éligible.

    Ici, tout en étant le principal bailleur de fonds du Niger, l’Union européenne n’a pas financé la #biométrisation des élections. « Sans un état civil performant, cela n’a pas de sens, confie un fonctionnaire de Bruxelles, sous le couvert de l’anonymat. C’est comme acheter une Porsche là où on n’a même pas un chemin pour se promener. »

    Selon le fonctionnaire, « l’inscription d’un #fichier_biométrique dans la loi permet aux gouvernements de faire du #chantage à l’UE. Ils disent : “Si vous voulez des élections démocratiques, il faut financer la biométrie.” » Soit une dépense, pour créer le fichier, qui tournerait autour des 60 millions d’euros.

    Le fonctionnaire ajoute qu’au sein de la délégation européenne au Niger, « on a dû résister aux pressions des diplomates français et allemands qui voulaient qu’on finance cette biométrie ».
    Les pressions des groupes français

    Un document interne, obtenu par Mediapart, détaille le parcours de sélection de l’opérateur privé au Niger. En concurrence, quatre sociétés : #Gemalto, dont l’actionnaire majoritaire est la Banque publique d’investissement français, #Idemia, propriété de l’État français à 14 %, la société privée allemande #Dermalog, et #Lithotech, compagnie du géant sud-africain #Bidvest, liée à un fonds public de Johannesburg.

    Seuls les deux premiers, français, ont survécu au long processus de sélection – 17 jours de travail d’un comité technique, en octobre 2018 –, dont les résultats, pas encore proclamés après des mois, ont déjà provoqué quelques bouleversements : Dermalog, exclue de la sélection finale en raison de son mauvais score (32,5 points sur 100), aurait fait appel. Contactée, la société a refusé de commenter.

    Gemalto (déjà fortement sollicité sur le marché biométrique africain, notamment en #Algérie, #Bénin, #Burkina_Faso, #Comores, #Gabon et #Guinée-Conakry) a fini par l’emporter, avec 92 points sur 100 face aux 77 de Idemia, d’après l’évaluation technique. Le marché s’élève à 20 milliards de francs CFA (30,5 millions d’euros) sur 16 mois, d’après le président de la CENI Issaka Souna.

    Avant l’officialisation du contrat, le groupe français était à l’affût de la moindre mise en cause de ses activités : il a ainsi exigé la publication d’un droit de réponse dans le bi-hebdomadaire nigérien L’Événement. En cause : des informations « de nature à nuire à la bonne réputation du groupe », selon Gemalto. L’entreprise y conteste notamment l’existence d’une plainte pour corruption passive ou active d’agent étranger au Gabon. Plainte qui a pourtant bien été enregistrée à Paris.

    Le Sénégal, pionnier des cartes biométriques dans la région

    Contrairement au Mali et au Niger, le marché de la biométrie au Sénégal n’est pas dominé par une société française mais par le groupe malaisien #Iris_Corporation_Berhad. Premier pays de la région à avoir, en 2007, engagé le processus de biométrisation prévu par l’accord de la #CEDEAO – visant officiellement à faciliter la circulation des personnes dans l’espace régional –, le Sénégal a élu son président, le 24 février dernier, en utilisant des documents électoraux produits par le géant asiatique pour un montant de 50 milliards de francs CFA (environ 76 millions d’euros).

    Si, à quelques jours des élections du 24 février, le gouvernement a annoncé un taux de distribution des cartes biométriques de 97 %, la société traîne encore quelques casseroles.

    Lors des élections législatives de juillet 2017, de graves dysfonctionnements dans le processus de distribution des cartes ont empêché environ 800 000 personnes de voter. En 2007, le contrat de production de passeports biométriques, attribué déjà à Iris, a été suspendu et jugé, dans un rapport public de la Cour des comptes sénégalaise de 2009, « contraire à l’intérêt général » et « irrégulier » parce que trop coûteux et lent (118 milliards de francs CFA pour 10 millions de documents en vingt ans).

    L’expert informaticien et cyberactiviste sénégalais Cheick Fall, cofondateur de la Ligue africaine des web activistes pour la démocratie Africtivistes, parle d’#indépendance_numérique violée. « Le Sénégal a péché en allant confier le traitement de ces données à une entreprise étrangère. » Selon lui, il y aurait dans le pays toutes les compétences techniques et humaines pour confectionner la carte biométrique directement au Sénégal, « à un dixième du coût ».

    Pour lui, pas mal de questions se cachent dans cette petite carte. « Comment cette entreprise va-t-elle traiter nos informations ? Qui gère, qui collabore et qui a des intérêts avec elle ? Quels sont les contrats qui lient l’État avec cette société sur la confection mais aussi sur le traitement et la conservation des donnés sensibles ? » Une interrogation plus profonde sous-tend sa réflexion : « Aujourd’hui, on parle beaucoup des barrières, mais dans une société de plus en plus dématérialisée et fondée sur la citoyenneté digitale, qu’est-ce qu’une frontière ? »

    ▻https://www.mediapart.fr/journal/international/050319/au-mali-niger-et-senegal-le-marche-de-l-identite-en-plein-essor?onglet=ful
    #externalisation #asile #migrations #réfugiés #biométrie #privatisation
    #contrôles_frontaliers #identification #business #complexe_militaro-industriel #UE #EU #big-data #surveillance_de_masse #traçabilité

    signalé par @pascaline via la mailing-list de Migreurop
    ping @karine4

    Ajouté à la métaliste externalisation :
    ►https://seenthis.net/messages/731749

    • #Mali
    • #Niger
    • #Sénégal
    • #La Commission européenne
    • #L’Union européenne
    CDB_77 @cdb_77
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  • @af_sobocinski
    AF_Sobocinski @af_sobocinski CC BY-NC-ND 21/02/2019
    1
    @recriweb
    1

    À #Mayotte, près d’un habitant sur deux est de nationalité étrangère - Insee Première - 1737
    ▻https://www.insee.fr/fr/statistiques/3713016

    En 2017, 256 500 personnes vivent à Mayotte. Depuis 2012, la croissance de la population est particulièrement dynamique et s’est renforcée (+ 3,8 % par an en moyenne après + 2,7 % sur la période 2007-2012). Elle est principalement portée par un fort excédent des naissances sur les décès (+ 7 700 personnes par an en moyenne). Avec 5,0 enfants par femme à Mayotte, la fécondité augmente et dépasse toujours largement la moyenne métropolitaine (1,9 enfant par femme).

    L’excédent migratoire, redevenu positif, contribue également à l’augmentation de la population (+ 1 100 personnes par an entre 2012 et 2017). D’un côté, de nombreux adultes et leurs enfants arrivent des Comores. De l’autre, de nombreux jeunes de 15 à 24 ans, natifs de Mayotte, partent vers le reste de la France, essentiellement en métropole.

    Du fait de ces flux importants, et en augmentation, la population de nationalité étrangère progresse fortement : près de la moitié de la population de Mayotte ne possède pas la #nationalité française, mais un tiers des étrangers sont nés à Mayotte. Dans les communes du Nord-Est de Mayotte autour de Mamoudzou, la croissance démographique est particulièrement élevée, avec l’arrivée de nombreux habitants originaires des #Comores. La population de Mayotte reste jeune : la moitié des habitants ont moins de 18 ans.

    Le confort global des #logements a moins progressé qu’entre 2007 et 2012 : quatre ménages sur dix vivent encore à Mayotte dans un logement en tôle ou en végétal, et trois sur dix n’ont pas l’eau courante.

    #démographie

    • #Mayotte
    AF_Sobocinski @af_sobocinski CC BY-NC-ND
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  • @sinehebdo
    Dror@sinehebdo @sinehebdo 25/04/2018
    1
    @reka
    1

    Mayotte : de quoi la violence est-elle le nom ?
    Sophie Blanchy, Damien Riccio, Nicolas Roinsard et Juliette Sakoyan, Médiapart, le 24 avril 2018
    ▻https://blogs.mediapart.fr/nicolas-roinsard/blog/240418/mayotte-de-quoi-la-violence-est-elle-le-nom-6

    Mayotte, le dernier-né des départements français, le plus méconnu aussi, a connu ces deux derniers mois un conflit social sans précédent. Trop souvent réduit à la seule question migratoire, ce conflit témoigne aussi et surtout d’une gouvernance postcoloniale qui (re)produit sa part de violence en dessinant de nouvelles divisions sociales et régionales.

    #France #Mayotte #Territoire_occupé #Comores #Discrimination #Nationalité #Racisme #Néocolonialsme #Outre-Mer

    Aussi :

    À Mayotte, l’éternel débat sur le droit du sol
    Pascal Charrier, La Croix, le 10 mars 2018
    ►https://seenthis.net/messages/676236

    « La situation à Mayotte est liée à la politique diplomatique de la France »
    Abdelhak El Idrissi, France Culture, le 13 mars 2018
    ►https://seenthis.net/messages/676245

    • #Mayotte
    Dror@sinehebdo @sinehebdo
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  • @loutre
    Loutre @loutre 25/03/2018

    L’œuvre négative du colonialisme français à Mayotte : Un îlot de pauvreté dans un océan de misère
    Publié le 23 mars 2018 par Saïd Bouamama
    ▻https://bouamamas.wordpress.com/2018/03/23/loeuvre-negative-du-colonialisme-francais-a-mayotte-un-ilot-de-

    https://bouamamas.files.wordpress.com/2018/03/mayotte1.jpg

    (...) En dépit de cette histoire et de ces facteurs communs d’une part et des résolutions des Nations-Unies d’autre part, l’Etat français orchestre la séparation de Mayotte du reste de l’archipel en 1976. Alors que le référendum d’autodétermination du 22 décembre 1974 se prononce de manière massive pour l’indépendance de l’archipel, l’Etat français décide unilatéralement de prendre en compte les résultats île par île et non sur l’ensemble de l’archipel. Lors de ce référendum d’autodétermination se sont 94.57 % des Comoriens qui se prononcent pour l’indépendance. Seule l’île de Mayotte donne un résultat divergent avec 63,22 % de voix contre l’indépendance. (4)

    Malgré le positionnement des Nations-Unies pour une prise en compte des résultats sur l’ensemble de l’archipel, l’Etat français organise illégalement un référendum spécifique à Mayotte le 8 février 1976 donnant une couverture pseudo-juridique à cet acte de brigandage étatique. Le fait que 99.4 % des électeurs de Mayotte se prononcent pour le maintien de l’île dans la république française est pris comme justification pour justifier une balkanisation de l’archipel.

    Une telle décision est une violation de la loi française du 23 novembre 1974 qui énonce dans son article 5 « que si le classement des résultats se fera île par île, la proclamation en sera globale ». (5) Elle est également une violation du droit international conduisant les Nations-Unies à condamner l’organisation des référendums du 8 février et du 11 avril 1976. (6) (...)

    #Mayotte #Territoire_occupé #Comores

    • #Mayotte
    Loutre @loutre
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  • @sinehebdo
    Dror@sinehebdo @sinehebdo 14/03/2018
    1
    @vanderling
    1

    Fantasmes autour d’une invasion de bébés à Mayotte
    Migrants Outre-Mer, le 12 mars 2018
    ▻http://www.migrantsoutremer.org/Fantasmes-autour-d-une-invasion-de-Mayotte-par-des-nouveaux-nes

    Voir aussi :

    À Mayotte, l’éternel débat sur le droit du sol
    Pascal Charrier, La Croix, le 10 mars 2018
    ►https://seenthis.net/messages/676236

    #France #Mayotte #Territoire_occupé #Comores #Discrimination #Accouchements #Maternité #Nationalité #Racisme #Néocolonialsme #Outre-Mer #sans_vergogne

    Dror@sinehebdo @sinehebdo
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  • @sinehebdo
    Dror@sinehebdo @sinehebdo 13/03/2018
    3
    @odilon
    @vanderling
    @noun
    3

    À Mayotte, l’éternel débat sur le droit du sol
    Pascal Charrier, La Croix, le 10 mars 2018
    ▻https://www.la-croix.com/France/Immigration/A-Mayotte-leternel-debat-droit-sol-2018-03-10-1200919700

    https://img.aws.la-croix.com/2018/03/10/1200919700/maternite-Mamoudzou-2005-Mayotte-enregistre-10-000-naissances_0_729_486.jpg

    Le gouvernement réfléchit à la possibilité de donner à la maternité de Mamoudzou un statut extraterritorial, pour limiter la possibilité de devenir français en naissant dans le département d’outre-mer

    Il s’agirait d’un « hôpital où quand on y naît, on est ensuite déclaré (pour l’état civil) soit côté français, soit côté Comores, soit côté Madagascar ».

    Contrairement à ce qui est souvent énoncé, le droit du sol n’est pas absolu en France et le simple fait de naître dans la maternité de Mayotte ne suffit pas à faire d’un nouveau-né un « petit Français ». Un enfant mineur né en France de parents étrangers peut réclamer la nationalité française seulement à partir de treize ans et à la condition qu’il y ait eu sa résidence habituelle pendant cinq ans, à partir de l’âge de huit ans.

    Rappelons aussi que le rattachement à la France de Mayotte a été obtenu par un référendum illégal aux yeux de l’ONU, car à l’échelle des Comores c’est l’indépendance qui l’avait emporté...

    #France #Mayotte #Territoire_occupé #Comores #Discrimination #Maternité #Accouchements #Nationalité #Racisme #Néocolonialsme #Outre-Mer #sans_vergogne

    • #Mayotte
    • #Comores
    Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 14/03/2018

      Voir aussi :

      « La situation à Mayotte est liée à la politique diplomatique de la France »
      Abdelhak El Idrissi, France Culture, le 13 mars 2018
      ►https://seenthis.net/messages/676245

      Jusqu’en 1975, les quatre îles situées au large du Mozambique, à l’est de l’Afrique, constituent un territoire d’Outre-mer. L’archipel, dans la foulée du mouvement de décolonisation débuté après la Seconde Guerre mondiale, souhaite accéder à son indépendance. Le 22 décembre 1974, à l’occasion d’une consultation d’autodétermination des Comores, les habitants d’Anjouan, de Moheli et Grand Comore votent à plus de 95% pour l’indépendance. Seuls les habitants de Mayotte votent largement (64%) pour le maintien au sein de la République française. La France décide alors de prendre en compte les résultats île par île, et ce, en violation du droit international. L’ONU avait d’ailleurs mis en garde la France dans une résolution adoptée par l’Assemblée Générale quelques jours avant le scrutin. Elle priait « le Gouvernement français de faire en sorte que l’unité et l’intégrité territoriale de l’archipel des Comores soient respectées ».

      En passant outre, la France a été condamnée à plus de 20 reprises par l’Assemblée Générale de l’ONU. Par exemple, le 21 octobre 2016, une résolution « condamne énergiquement la présence de la France à Mayotte, qui constitue une violation de l’unité nationale, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de la République indépendante des Comores. »

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @vanderling
      Vanderling @vanderling 14/03/2018

      ▻https://fresques.ina.fr/jalons/fiche-media/InaEdu01138/loi-pasqua-sur-les-conditions-d-entree-et-de-sejour-des-immigres.html
      Pasqua est mort en 2015, mais il bouge encore !
      ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Pasqua

      Vanderling @vanderling
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 14/03/2018

      Voir aussi :

      Fantasmes autour d’une invasion de bébés à Mayotte
      Migrants Outre-Mer, le 12 mars 2018
      ▻https://seenthis.net/messages/676493

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
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  • @reka
    Reka @reka CC BY-NC-SA 22/06/2017
    @isskein

    Les #Comores, le Visa Balladur et l’hécatombe au large de #Mayotte : une analyse transdisciplinaire de la question complexe des migrations comoriennes

    ▻http://confins.revues.org/11991

    Signalé sur FB par - qui d’autre - @isskein

    Le travail de recherche aborde la problématique de la crise migratoire aux Îles Comores, qui se manifeste notamment par l’augmentation des flux de migrants qui se dirigent vers l’île de Mayotte, département français d’outre-mer. Le « visa Balladur » requis pour débarquer légalement sur le territoire français a contribué à augmenter le flux migratoire illégal des Comoriens, qui pour diverses raisons sont prêts à tout risquer pour fuir leur pays. Dans ce travail, nous analysons différents types de migrations aux Comores, en revenant de manière transversale sur le développement de ce phénomène. Pour cela, nous avons adopté une approche méthodologique mixte, en nous appuyant à la fois sur des données quantitative, relatives au contexte socio-économique et géostratégique de l’Union des Comores, et qualitatives, issues des entretiens que nous avons menés pour comprendre les motivations des migrants.

    #migrations #océan_indien

    Reka @reka CC BY-NC-SA
    • @reka
      Reka @reka CC BY-NC-SA 22/06/2017

      ▻http://www.migrantsoutremer.org/-Mayotte-

      Reka @reka CC BY-NC-SA
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 23/06/2017

      #Îles_Comores #visa_Balladur

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 5/03/2018

      Mayotte: the French migration frontline you’ve never heard of

      Last month, Ousseni Souffiani’s life was turned upside down. He had lived in a hillside shantytown on the island of Mayotte, but a torrential downpour swept his flimsy home away, killing his wife and four of his children who were sheltering inside.

      https://assets.irinnews.org/s3fs-public/styles/wysiwyg_800/public/mayottecrop.jpg?dCUstYrZaP7oxnBvkLvSVtpmUwLNlQgo&itok=JFLNTxSi#.jpg https://assets.irinnews.org/s3fs-public/styles/wysiwyg_800/public/mayotte_crowd.jpg?KIJpCw7yGdC8qK3Vv57O1qCkNazM4t6P&itok=4SX_aIU1#.jpg

      ▻https://www.irinnews.org/feature/2018/02/14/mayotte-french-migration-frontline-you-ve-never-heard
      #mourir_en_mer #frontières

      CDB_77 @cdb_77
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  • @sombre
    Sombre @sombre CC BY-SA 15/06/2017

    Mayotte, Under the DOM - CQFD, mensuel de critique et d’expérimentation sociales
    ▻http://cqfd-journal.org/Mayotte-Under-the-DOM

    Dans « Under the dome », série télévisée US, une ville se réveille un jour sous un dôme transparent qui la retranche du monde.

    « Sept migrants clandestins se sont noyés dans le naufrage de la barque de pêche qui les transportait, juste en arrivant dans le lagon de Mayotte, a annoncé aujourd’hui la préfecture [1]. » Un fait divers parmi d’autres, coincé entre un cambriolage et la sortie de route d’un camion. On s’habitue à tout, y compris au retour cyclique de ces drames. Un instant suspendue par le flash info, la vie poursuit son cours. Comme si ces sept morts ne comptaient pas, pas plus que tous ceux qui les ont précédés sous les eaux, et qui se comptent par milliers [2]. Mayotte reste un angle mort de la France : territoire absent des rayons des librairies, des écrans de cinéma et de télévision, des préoccupations et de l’imaginaire de l’Hexagone. Loin des yeux, loin du cœur... Pourtant cette île est le laboratoire de la #postcolonialité républicaine, produit d’un croisement entre #Françafrique et Département d’#outre-mer (DOM). La mécanique coloniale opère à Mayotte sur le mode d’une censure tectonique qui scinde, partitionne, rature un paysage archipélique – celui des Comores – avant de se réfracter dans le psychisme du néocolonisé [3].

    #Mayotte #Comores #kwassa_kwassa #migrants #colonialisme

    • #Mayotte
    Sombre @sombre CC BY-SA
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  • @mediapart
    Mediapart @mediapart 3/06/2017

    Les « kwassa-kwassas » et les Comoriens, l’indécente blague de Macron
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/france/030617/les-kwassa-kwassas-et-les-comoriens-l-indecente-blague-de-macron

    Le président s’est livré jeudi à une blague très malvenue sur ces petites embarcations utilisées par les passeurs pour amener des migrants comoriens sur l’île française de #Mayotte. « Complètement regrettable et malvenu », a reconnu l’Élysée.

    #France #Comores #Emmanuel_Macron #kwassa_kwassa

    Mediapart @mediapart
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 3/06/2017
    1
    @fil
    1
    @reka

    #Naufrages de #kwassas-kwassas : entre 7000 et 10 000 Comoriens morts entre 1995 et 2012. (Estimation rapport Sénat juillet 2012) #Mayotte

    http://i.imgur.com/1tBmgyq.png

    #mourir_en_mer #Mayotte #migrations #asile #réfugiés #morts #décès #Comores #France #statistiques #chiffres
    vu sur twitter le 03.07.2017
    cc @reka

    CDB_77 @cdb_77
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  • @mediapart
    Mediapart @mediapart 17/08/2016
    1
    @reka
    1

    Un écrivain comorien privé de visa, avant que la France ne se ressaisît
    ►https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/170816/un-ecrivain-comorien-prive-de-visa-avant-que-la-france-ne-se-ressaisit

    Mardi 16 août, le très attendu #Ali_Zamir apprenait qu’il ne pourrait venir, faute de visa, présenter en France son premier roman : Anguille sous roche (éd. Le Tripode). Cette bourde symptomatique a été réparée aujourd’hui, in extremis et aux forceps...

    #Culture-Idées

    • #Ali Zamir
    Mediapart @mediapart
    • @loutre
      Loutre @loutre 17/08/2016

      Refus de visa pour l’écrivain Ali Zamir : incompréhension de l’éditeur
      ►https://seenthis.net/messages/516734

      Loutre @loutre
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 19/08/2016

      A mettre en perspective avec:
      ►https://seenthis.net/messages/515028

      #Comores #Françafrique #Censure #visa #francophonie #littérature #refus_de_visa #visas #Ali_Zamir #inégalités #mobilité #frontières #fermeture_des_frontières #racisme #Ali_Zamir

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 17/08/2016
    4
    @loutre
    @gonzo
    @reka
    @sinehebdo
    4

    Refus de visa pour l’écrivain Ali Zamir : incompréhension de l’éditeur
    ▻https://www.actualitte.com/article/monde-edition/refus-de-visa-pour-l-ecrivain-ali-zamir-incomprehension-de-l-editeur/66472

    https://cdn.actualitte.com/images/facebook/ali-zamir-tripode-anguille-sous-roche-57b349d810bb0.jpg

    D’autant plus que « l’importance de ce jeune auteur francophone – Ali Zamir a 27 ans – est soulignée depuis plusieurs semaines par de nombreux écrivains, critiques littéraires et libraires ». La situation échapperait à tout bon sens, et, assurément, l’impossibilité pour l’écrivain comorien de se déplacer avec son épouse – tous deux ont vu leur demande rejetée – pose un sérieux problème.

    « Nous pensons qu’un pays qui se ferme même à ceux qui éveillent sa langue est un pays qui se condamne », assure l’éditeur. Le roman d’Ali Zamir, Anguille sous roche, doit paraître le 1er septembre prochain, et figure dans plusieurs sélections de prix littéraire de la rentrée.

    #francophonie #littérature #refus_de_visa

    • #Ali Zamir
    odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 17/08/2016

      #visas #Ali_Zamir #inégalités #mobilité #frontières #fermeture_des_frontières

      CDB_77 @cdb_77
    • @monolecte
      M😷N😷LECTE 🤬 @monolecte CC BY-NC-SA 17/08/2016

      #racisme

      M😷N😷LECTE 🤬 @monolecte CC BY-NC-SA
    • @loutre
      Loutre @loutre 17/08/2016

      ►https://seenthis.net/messages/516875
      Un écrivain comorien privé de visa, avant que la France ne se ressaisît
      ►https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/170816/un-ecrivain-comorien-prive-de-visa-avant-que-la-france-ne-se-ressaisit

      Mardi 16 août, le très attendu #Ali_Zamir apprenait qu’il ne pourrait venir, faute de visa, présenter en France son premier roman : Anguille sous roche (éd. Le Tripode). Cette bourde symptomatique a été réparée aujourd’hui, in extremis et aux forceps...

      Loutre @loutre
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 19/08/2016

      A mettre en perspective avec:
      ►https://seenthis.net/messages/515028

      #Comores #Françafrique #Censure #visa

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
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  • @mediapart
    Mediapart @mediapart 3/06/2016

    La #chasse_aux_étrangers se poursuit à #Mayotte
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/france/030616/la-chasse-aux-etrangers-se-poursuit-mayotte

    Depuis trois semaines, des « collectifs de citoyens » délogent des étrangers des zones rurales. Reçue à Paris par les ministères de l’intérieur et des outre-mer, une délégation d’élus mahorais a obtenu l’envoi de renforts policiers.

    #France #Comores #décasage #expulsions #immigration #ministère_de_l'intérieur #ministère_de_l'outre-mer

    Mediapart @mediapart
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 21/05/2016
    1
    @simplicissimus
    1
    @reka

    The controversial plan to give Kuwait’s stateless people citizenship of a tiny, poor African island

    Comoros, an island nation in the Indian Ocean, is one of the smallest countries in Africa. Excluding the contested island of Mayotte, the Comoros archipelago covers about 640 square miles, roughly half the size of Rhode Island. Fewer than a million people live on the islands, made up of a variety of ethnicities that reflect the nation’s location at a historical crossroads.
    But if a new plan gets the go-ahead, Comoros may gain significantly more citizens — by offering thousands, if not many more, of stateless people from Kuwait “economic citizenship.”

    https://img.washingtonpost.com/rf/image_908w/2010-2019/Wires/Images/2014-11-10/Getty/Nic6386244.jpg

    ▻https://www.washingtonpost.com/news/worldviews/wp/2016/05/17/the-controversial-plan-to-give-kuwaits-stateless-people-citizenship-
    #Comores #citoyenneté #Koweït #apatridie
    cc @reka

    CDB_77 @cdb_77
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  • @rezo
    Rezo @rezo 24/11/2015
    3
    @fil
    @reka
    @solitudemaisdishuits
    3

    The bizarre scheme to transform a remote island into the new Dubai
    ▻http://www.theguardian.com/world/2015/nov/11/the-bizarre-scheme-to-transform-a-remote-island-into-new-dubai-comoros

    In recent years, the market for passports and citizenship has become massive. One of the poorest nations in the world tried to cash in. Was this an ingenious way to raise money or simply a case of a country selling its soul? Source: via The Guardian

    Rezo @rezo
    • @fil
      Fil @fil 24/11/2015

      excellente enquête tirée d’un livre à paraître de la journaliste Atossa Araxia Abrahamian sur “The Cosmopolites”

      https://i.guim.co.uk/img/media/023eb16862d59754bc636333b4b1ce43b8cfdb02/0_169_3200_1920/master/3200.jpg?w=1065&q=85&auto=format&sharp=10&s=6bf4eb8c5818987366a0ba8ec7955e37

      #comores #passeports #bédouins #affairisme #golfe

      ▻https://twitter.com/atossaaraxia

      Fil @fil
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