company:afp

  • La Société Générale va supprimer 1.600 postes, dont environ 700 en France
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15886-la-societe-generale-va-supprimer-1-600-postes-dont-environ-700-en-f

    Rappel : La Société Générale veut confier à des robots 80% de ses tâches

    La Société Générale compte se séparer d’environ 700 salariés en France. — ALLILI MOURAD/SIPA

    Cette une grosse cure d’austérité que vient d’annoncer la Société Générale. la banque française a en effet indiqué aux organisations syndicales vouloir supprimer quelque 1.600 postes dans le monde​, dont environ 700 en France, notamment dans sa banque de financement et d’investissement (BFI), a-t-on appris lundi soir de sources syndicales.

    « La direction a présenté aux organisations syndicales un plan d’économies » lors d’une réunion à la Défense, son siège, a indiqué à l’AFP Khalid Bel Hadaoui, délégué CFDT Société Générale. « Le détail du plan sera communiqué mardi matin aux élus », précise la CGT dans un communiqué, qui évoque 1.200 (...)

  • Un neurochirurgien lance une pétition contre l’utilisation des LBD qui mobilise déja plus de 70 000 signatures
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15569-un-neurochirurgien-lance-une-petition-contre-l-utilisation-des-lbd-

    "J’ai vu des photos de personnes blessées par LBD (lanceur de balles de défense) : les lésions sont gravissimes", a affirmé à l’AFP Laurent Thines, créateur de la pétition.

    Un policier avec un lanceur de balles de défense (LBD) à Paris, le 26 janvier 2019. (ZAKARIA ABDELKAFI / AFP)

    Une nouvelle pétition qui prend de l’ampleur, en plein mouvement des "gilets jaunes". Laurent Thines, neurochirurgien et chef de service au CHRU de Besançon (Doubs), a lancé, il a deux semaines, ce "moratoire sur l’utilisation des armes sublétales" contre l’utilisation des lanceurs de balles de défense (LBD). Jeudi 31 janvier, cette pétition en ligne avait recueilli plus de 70 000 signatures.

    "J’ai vu des photos de personnes blessées par LBD : les lésions sont (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Fin de l’expérimentation à Lyon de la publicité sur les trottoirs Renaud Gardette, avec AFP - 28 Octobre 2018 - France3 Régions
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/rhone/lyon/fin-experimentation-lyon-publicite-trottoirs-1565764.ht

    L’expérimentation controversée de la publicité sur les trottoirs à Lyon, dernière ville à tester ce procédé, a été suspendue vendredi 26 octobre par un arrêté publié au Journal officiel.


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    L’expérimentation, prévue initialement pour 18 mois par le gouvernement, avait été lancée en décembre 2017 à Lyon, Bordeaux et Nantes afin de tester les publicités éphémères sur les trottoirs, jusque-là interdites par les codes de la route et de l’environnement.

    Les municipalités de Bordeaux et Nantes s’y étaient opposées, tandis que Lyon, qui avait par le passé déjà commandé des marquages éphémères pour des événements particuliers, avait lancé une concertation impliquant l’ensemble des communes de l’agglomération.

    Un décret gouvernemental avait suspendu dès janvier l’expérimentation à Bordeaux et Nantes, Matignon concédant que la concertation n’avait pas été « suffisante avec les agglomérations concernées ». Selon la métropole de Lyon, « l’entreprise qui propose ces publicités n’a respecté aucune des conditions, notamment en terme de demande d’autorisation à la ville ou d’emplacement, précisées dans le décret ».

     Après un premier courrier d’alerte en mars au ministère de l’Economie, la ville de Lyon et la métropole ont adressé une deuxième lettre en juillet « pour demander l’arrêt de l’expérimentation », a-t-on ajouté.
    . . . . .
    Jointe par l’AFP, la start-up lyonnaise Biodegr’AD, spécialisée dans ces marquages à la craie biodégradable qui s’estompent en 15 jours, a assuré que les opérations qu’elle a menées pour ses clients, parmi lesquels figurent notamment des collectivités et des bailleurs de l’agglomération lyonnaise, ont répondu « au strict respect » des « obligations liées au décret et à l’expérimentation ».

    En janvier, peu avant la fin de l’expérimentation à Bordeaux et Nantes, l’entreprise s’était dite navrée « de voir l’expérimentation d’un support doux, subtil, monochrome, écologique, biodégradable, de proximité et à faible coût environnemental déchaîner les passions tandis que perdure l’utilisation massive de flyers, affiches et autres médias tous plus énergivores les uns que les autres ».

  • Indonésie : 1234 morts après le séisme et le tsunami sur l’île de Célèbes
    Par Le figaro.fr, AFP, Reuters Agences Mis à jour le 02/10/2018
    http://www.lefigaro.fr/international/2018/10/02/01003-20181002ARTFIG00080-indonesie-1234-morts-apres-le-seisme-et-le-tsunam

    VIDÉOS - L’agence de gestion des catastrophes a annoncé ce mardi que le bilan des événements survenus vendredi sur l’île indonésienne de Célèbes, un séisme suivi d’un tsunami, était passé à plus de 1200 morts, contre 844 lors d’un précédent état des lieux.

    1234 morts. Selon l’agence de gestion des catastrophes, c’est le terrible dernier bilan du séisme de magnitude 7,5 et du tsunami avec des vagues atteignant jusqu’à six mètres de hauteur qui ont successivement frappé l’île de Célèbes, en Indonésie, vendredi soir. Un précédent bilan faisait jusqu’ici état de 844 morts. La catastrophe qui a frappé vendredi la localité de Palu, où vivent 350.000 habitants sur la côte occidentale de Célèbes, a aussi fait 61.867 déplacés. (...)

  • UP Magazine - Les Chinois bousculent les géants de la Silicon Valley
    http://up-magazine.info/index.php?option=com_content&view=article&id=7155:les-chinois-bouscule

    Champion des jeux vidéo mobiles et opérateur de la populaire messagerie WeChat, Tencent est devenu la semaine dernière le premier groupe technologique chinois à valoir 500 milliards de dollars, surpassant brièvement le californien Facebook.

    Le numéro un chinois de la vente en ligne, Alibaba, coté à Wall Street, est juste derrière, réduisant l’écart avec l’américain Amazon. Un coup de semonce symbolique pour les mastodontes de la Silicon Valley, qui verrouillaient jusqu’ici le club des cinq premières valorisations boursières mondiales.

    Cette année, Tencent et Alibaba ont vu leur cours doubler, à l’unisson d’une envolée des revenus.
    Leur succès « s’explique d’abord par le décollage de l’internet mobile », dopé par des fabricants chinois de smartphones à prix abordable, décrypte à l’AFP Shameen Prashantham, de l’école de commerce CEIBS à Shanghai.

    Quelque 724 millions de Chinois se connectent au web via leur portable, selon le gouvernement. De quoi gonfler spectaculairement les bases d’usagers et le volume des données collectées, « les lois sur la vie privée étant ici bien moins protectrices qu’en Occident », indique M. Prashantham.

    Aujourd’hui, Tencent profite de son addictif jeu « Honor of Kings », tandis que son application WeChat (messagerie, réseau social, e-commerce, jeux...) compte près d’un milliard d’usagers, dont la moitié y consacre 90 minutes par jour : un enthousiasme que n’enraye pas l’étroite censure des contenus en Chine. Alibaba, quant à lui, domine la moitié du e-commerce chinois entre entreprises et particuliers, tout en se diversifiant tous azimuts, depuis les magasins en dur jusqu’à la finance et aux contenus numériques.

    Certes, tous deux profitent des déboires de leurs concurrents américains sur le marché chinois : Facebook est banni en Chine ; e-Bay y a rapidement jeté l’éponge ; Amazon peine à décoller et a récemment dû céder des actifs dans le « cloud » chinois.

    S’y ajoutent des modèles économiques rémunérateurs nourris par l’intelligence artificielle. Alors qu’Amazon prend sa part sur chaque transaction, Alibaba gagne l’essentiel de ses revenus via ses recettes publicitaires très ciblées. « Sans pub, on n’écoule rien », confirme à l’AFP Liu Song, vendeur de vêtements sur la plateforme Tmall d’Alibaba, déplorant de « devoir acheter tous les mots-clefs correspondant à chaque article » pour toucher d’éventuels clients.

    Tencent, lui, vend des objets virtuels aux joueurs d’"Honor of Kings" ou des émoticônes sur WeChat. Seulement 17% de ses revenus viennent de la publicité (contre 97% pour Facebook). De plus, les contenus des usagers de WeChat sont stockés sur leur smartphone et non sur d’onéreux serveurs extérieurs.

    Enfin, si leurs revenus restent concentrés en Chine, les deux groupes « affichent leurs ambitions d’écosystèmes globalisés (...) au grand bonheur de Pékin », rappelle Wei Wei, fondatrice du cabinet GSL Innovation. Aux États-Unis, Tencent investit dans Snapchat et Tesla, Alibaba implante des laboratoires en Californie... « Ils y sont en mode d’apprentissage, désavantagés », tempère Shameen Prashantham.

    À l’inverse, sur les marchés émergents, ils peuvent s’imposer grâce à leur expérience des mutations chinoises : Alibaba contrôle déjà la plateforme Lazada en Asie du Sud-Est, Tencent investit dans des applis d’e-commerce et de taxis en Inde.

    De quoi effrayer les colosses américains ? Pas nécessairement, selon Mme Wei. « Mais ils doivent se préparer à voir ces acteurs chinois entrer dans l’arène internationale. »

    Cependant, « Tencent n’a pas imité des formules occidentales, il s’est efforcé d’innover. On lui doit l’essor du paiement électronique », insiste Huang Hao, chercheur à l’Académie chinoise des sciences sociales.
    Idée novatrice : Tencent a permis aux usagers de WeChat d’échanger des « étrennes (enveloppes rouges) électroniques », souligne-t-il, tandis qu’Alibaba élaborait sa plateforme de paiement en ligne Alipay.

    Puis leurs systèmes rivaux de paiement mobile ont décollé grâce aux applications de réservation de taxi, avant de conquérir la quasi-totalité des magasins et restaurants du pays, où l’on peut régler avec son smartphone en scannant un code-barre. « Même mon grand-père de 88 ans s’habitue à communiquer et payer via WeChat », s’enthousiasme Zhao Chen, de la firme d’investissement technologique Plug-and-Play.

    #Commerce_électronique #Chine #Tencent #Alibaba #Innovation #Internet_mobile

  • « Attention danger : la FED va annoncer la réduction des liquidités » L’édito de Charles SANNAT !
    https://www.crashdebug.fr/international/13998-attention-danger-la-fed-va-annoncer-la-reduction-des-liquidites-l-e

    Oooopssss...... Ça vas faire comme en Guadeloupe, la mer se retire.... Si les taux remontent durablement, je pense que ça vas être intéressant de voir comment Jupiter vas vendre ça aux français(es)... De toute manière ça peut pas être pire que la politique actuelle, on à déjà touché le fond. Est-ce que le mensonge vas continuer ou est-ce que les gens vont se réveiller ? (Informations complémentaires)

    Bonne fin de journée, à demain si vous le voulez bien.

    f.

    Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

    D’après l’AFP, notre agence de presse nationale, la Banque centrale américaine devrait annoncer mercredi prochain qu’elle va commencer à doucement éponger l’océan de liquidités qui lui a permis de sauver l’économie américaine de l’effondrement en 2008…

    C’est évidemment un exercice “attendu pour la (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • A propos des médias : HAMON-MÉLENCHON UN CAS D’ÉCOLE MÉDIATIQUE !

    C’est un cas d’école ! Ce jeudi-ci, le journal La Provence publie un ample entretien avec moi. On y fait le tour de la situation actuelle, et je suis invité à analyser la posture du président de la République, à faire un bilan de l’élection présidentielle, et à parler de Marseille. Le titre de l’entretien est : « Mon objectif, c’est la conquête du pouvoir national ». Le défi est là, l’esprit conquérant se montre, c’est trop pour le système Macroniste.

    Donc, aussitôt, de toutes les informations que je donne dans ce document, l’AFP (Agence France Presse), une agence publique, ne retient qu’une chose : « Hamon Premier ministre, Mélenchon président : le leader des insoumis refait le match ». On notera le crépuscule de la pensée de tels observateurs « politiques » quand une analyse sur un résultat électoral est résumée par la formule : « refait le match ». Quand je pense au jour où Paul Amar, journaliste alors en vue, avait proposé des gants de boxe à Le Pen et Tapie pour leur débat ! À l’époque, toute la profession s’était indigné du procédé ! Dorénavant, le goût pour le steak saignant est devenu la norme. D’ailleurs, la machine à buzz s’en est aussitôt saisi, tel quel. Quel tableau ! D’un côté une agence publique qui ne rend pas compte de ce dont elle parle et répand de propos délibéré une version manipulée du contenu d’un entretien, de l’autre des dizaines de « professionnels » qui ne vérifient rien, ne lisent rien, mais se contentent de recopier une dépêche en l’assaisonnant de leurs propres sarcasmes. Tel est le paysage médiatique constant actuel. Sensationnalisme, panurgisme, course éperdue aux « clics ». Mais dans le cas présent, comme il s’agit de l’AFP, une agence gouvernementale qui n’en est pas à son coup d’essai dans ce registre, il faut aller au-delà du diagnostic sur l’état de santé morale et professionnel pitoyable de ces médias. Il faut comprendre le but politique qui est visé.

    Les neuf milliardaires qui possèdent 90 % des médias de notre pays, et toute la machinerie des relais d’opinion de la Macronie, sont en état de mobilisation totale contre le rassemblement des forces qui s’opère face au « coup d’État social » du début du quinquennat. Ils avaient tous prévus un isolement de l’opposition réduite aux seuls visages de « Martinez et Mélenchon ». Tout l’enjeu alors, contre vents et marées, aura été d’essayer de nous opposer pour démoraliser et diviser la base sociale de la lutte. En vain. Le 12 septembre a plutôt fonctionné comme le résultat d’un appel commun ainsi que le montrait la forte participation des cortèges de « la France insoumise » au défilé dans les capitales régionales et départementales, mais aussi par l’accueil chaleureux que nous avons reçu partout.

    Mais un autre paramètre a également bougé et non des moindres. La lutte entraîne dorénavant toutes sortes de secteurs qui étaient réputés acquis au « coup d’État social » ou résignés à celle-ci. Non seulement de nombreuses unions départementales et fédérations de Force Ouvrière se sont joints à la mobilisation du 12 septembre mais parfois aussi des éléments de la CFDT et même de la CFTC ! De plus, des mots d’ordre de grève et de manifestations sont annoncées pour le 25 et le 28 septembre, laissant apercevoir combien le mouvement ne fait que commencer.

    De même, la marche du 23 septembre dont la France insoumise a pris l’initiative rallie également de tous côtés, tant syndical que politique, chacun s’appropriant un événement devenu dorénavant propriété commune. Quand Benoît Hamon a décidé d’appeler lui-même à cette marche il a posé un acte courageux et tous les porte-parole de la France insoumise l’en ont félicité. Un élargissement du front politique dans l’action et le pire pour le système. Si quand « La France insoumise » mobilise toutes ses forces, les autres se joignent à elle plutôt que de se perdre en querelles secondaires, tout un ordre des choses vacille. Car alors les prémices d’une conflagration générale peuvent se réunir. Le pouvoir sait mieux que personne, dans son discrédit actuel, qu’au bout de la rue des immenses cortèges sociaux, il y a parfois l’embranchement des élections anticipées. C’est ce qui s’est produit sous Jacques Chirac.

    De ce point de vue cinq mois après l’élection présidentielle, trois mois après les élections législatives, jamais un nouveau pouvoir n’aura été si faible et si instable. Ce pouvoir ne dispose d’aucune base sociale pour sa politique d’affrontement. Il ne trouve en lui-même, dans ses députés, dans ses militants aucun point d’appui de masse. Tous sont aux abonnés absents et ceux qui se risquent à aller sur le terrain en reviennent en courant. Ses alliés politiques du MoDem, des Constructifs, du PS ne bougent pas le petit doigt. Mais le pourraient-il, Tant est grand déjà le discrédit du pouvoir ? Dès lors, il ne lui reste plus que l’action du « parti médiatique ». Celui-ci monte en ligne de tous côtés. Il en vient à s’exposer d’une façon qui contribue puissamment à le discréditer aux yeux des millions de gens dont toute l’attention est désormais concentrée sur les développements de la situation.

    Cette offensive du parti médiatique se déploie dans deux directions. D’un côté la diabolisation de l’opposition. C’est le plus médiocre, le plus inefficace, même le plus contre-performant. Nous traiter à titre collectif ou individuel de « fainéants » et ainsi de suite aura surtout galvanisé la colère de ceux qui se sont sentis visés. Mais cette diabolisation vise particulièrement « La France insoumise » comme on s’en doute. Après avoir traité les insoumis « d’abrutis » et de « gueulards », d’aucuns ont surenchéri sur mon compte : « ogre et vampire ». Il ne faut pas croire que cette méthode de l’outrance contre nous soit totalement sans résultat. Elle vise à nous rendre clivants pour tâcher de nous séparer du grand nombre. Ce genre de campagne a son efficacité sondagière car elle augmente le nombre des gens d’opinion incertaine qui sont ainsi poussés à se mettre à distance de nous.
    L’autre cible de l’offensive du parti médiatique, c’est évidemment de répandre à la fois de la démoralisation et de la division. Le 12 septembre, contrairement à l’opinion de tous les observateurs de terrain, y compris parmi les journalistes, tous les médiacrates sur les plateaux de télé et de radio, qui n’avaient rien observé eux-mêmes, en partant des dépêches dépressives de l’AFP commentaient à longueur de « débats » le résultat « mitigé », « médiocre » de la mobilisation sociale. Je prends le pari que le 21 septembre, dès notre arrivée dans les cortèges, nous serons interrogés selon la coutume : « vous y croyez encore ? », « que pensez-vous de l’essoufflement de la mobilisation ? » et ainsi de suite. De même, je pronostique que pour les médiacrates, quel que soit notre niveau de mobilisation le 23, celui-ci sera déprécié sous toutes les formes.

    L’autre angle d’affrontement du parti médiatique c’est évidemment de chercher à diviser, à opposer. Ainsi, pour répliquer à l’impact de la décision de Benoît Hamon de participer à la marche du 23, l’AFP, dirigée par d’autres membres du PS, a choisi de mettre en épingle le « retour au match » de la présidentielle. Aucun macroniste médiatique ne cessera ce petit jeu jusqu’au 23. Car tous connaissent l’enjeu de notre mobilisation. Le mouvement social a fait céder Juppé en 1995. S’il fait céder Macron cette année, cela peut vouloir dire qu’enfin on en finisse avec les politiques libérales dans notre pays. C’est un danger personnel terrible pour les neuf milliardaires qui possèdent les 90 % des médias de notre pays. Tous les prétextes seront utilisés et toutes les méthodes, jusqu’aux plus viles, auront leur place. Tous les détails - fussent le plus dérisoire - seront mis à contribution pour obtenir de la division, des paroles amères et leurs répliques. Quiconque veut en prononcer est certain d’avoir immédiatement une ample couverture médiatique. D’ici au 23, je suis certain que ces méthodes vont se déchaîner contre le mouvement social, contre les mobilisations et aussi contre chacun des porte-paroles du mouvement et moi en particulier.

    Contre cela, nous ne pouvons absolument rien. Comme vous le savez, on ne peut ni discuter, ni contredire, ni avoir droit de réponse. Cependant il existe un bon usage pour nous de la boue médiatique. C’est de la mettre sous les yeux de nos amis en la dénonçant, de la mettre en scène de manière humoristique sur les réseaux sociaux, de la commenter sur les sites concernés. Le choc avec le parti médiatique est une école de formation pour construire des consciences émancipées. La baisse des ventes, le mépris et le discrédit de ceux qui ont recours à ces méthodes du bashing médiatique contre la résistance populaire sera notre récompense et notre victoire sur ce terrain. À l’inverse, il faut observer finement et savoir reconnaître ceux qui nous respectent, rendent compte de ce qui se passe réellement, de ce qui se dit vraiment. Ceux-la doivent être encouragés. Notre nombre fait de nous une puissance commerciale. Leur fameux « marché », leur « audimat », c’est nous aussi. Lâchons les émissions des uns, suivons celle des autres. N’achetons plus les journaux des uns mais plutôt ceux des autres. Et ainsi de suite. Car nous sommes un public nombreux, et souvent nous sommes les plus motivés, curieux, prompts à réagir collectivement. Usons de ce pouvoir ! Nous ne sollicitons pas le soutien ni l’apologie dans les médias. Nous voulons juste de l’information et du respect. Au plan personnel, ne vous laissez pas aigrir, mes chers lecteurs. Soignez-vous à la politique. Pour chacune des injures que nous recevons, pour chaque manipulation dont nous faisons l’objet, il faut se ressourcer en pensant à ces millions de personnes qui sacrifient des journées de salaire, s’entraident pour aller manifester, et refusent de voir leur vie saccagée par la cupidité sans bornes des riches et de leurs griots.

    JLM

    https://www.facebook.com/JLMelenchon/posts/10155774451938750

    #presse #media #journalisme_au_secours_du_gouvernement

  • Des banques françaises accusées de financer la colonisation de la Palestine - France Révolution
    http://france-revolution-investigative-reporter.over-blog.com/2017/03/des-banques-francaises-accusees-de-financer-la-colonisation-de-la-palestine.html

    Axa, BNP, le Crédit agricole et la Société générale détiennent des participations dans des banques et entreprises israéliennes ayant financé la colonisation en Palestine, affirme un rapport de la Fédération internationale des droits de l’homme.

    D’après la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), plusieurs institutions financières françaises possèdent des parts, qui dépassent rarement le point de pourcentage, qui « contribuent indirectement au maintien et au développement » des colonies, selon l’étude intitulée Les liaisons dangereuses des banques françaises avec la colonisation israélienne.

    Les quatre banques et l’assureur gèrent des « participations financières » ou « détiennent des actions » dans des banques israéliennes, qui constituent un « outil essentiel de la politique de colonisation » en « finançant les constructions », souligne ce rapport co-écrit notamment avec la Ligue des droits de l’homme (LDH) et la CGT.

    © FIDH
    Les investissements controversés des banques françaises
    De même, elles ont des rapports avec des entreprises israéliennes « qui fournissent des services vitaux au maintien et au développement des colonies », tels que « la construction d’habitations ou d’usines, la connexion aux réseaux téléphoniques et internet ou encore l’aménagement en équipements de surveillance ».

    « Les banques françaises ne peuvent pas dire qu’elles ne savaient pas »
    Sollicités par l’AFP, BNP Paribas, le groupe BPCE et la Société générale n’ont pas souhaité commenter ce rapport. Le Crédit agricole n’a pour l’heure pas encore réagi.

    De son côté, Axa précise que « les investissements en question représentent une part infime de [ses] actifs sous gestion » et souligne avoir fait étudier ce dossier en 2016 par son comité d’investissement responsable qui n’avait pas trouvé matière à le remettre en cause. 

    Les Nations unies et la grande majorité de la communauté internationale considèrent comme illégales les colonies israéliennes en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est annexée.

    « On veut que les entreprises françaises retirent leur argent des sociétés israéliennes ayant à voir avec les colonies », comme le stipulent des « recommandations » du ministère des Affaires étrangères publiées en 2014, a expliqué Didier Fagart, un membre de l’association France Palestine solidarité, également co-auteure du rapport.

    Le document révèle également que BNP Paribas, la Société générale, LCL (filiale du groupe Crédit Agricole) et Natixis (filiale du groupe BPCE) ont accordé 288 millions d’euros sur la période 2004-2020 à l’entreprise publique Israel Electric Corporation (IEC) pour l’extension de deux centrales au gaz, alors que l’IEC approvisionne en électricité les colonies en Cisjordanie.

    « Les banques françaises ne peuvent pas dire qu’elles ne savaient pas », a lancé Didier Fagart. 

    Des fonds de pension néerlandais et luxembourgeois se sont désengagés ces dernières années des cinq banques israéliennes avec lesquelles les banques françaises ont des liens, pour leur implication dans la colonisation. La Danske Bank et la Deutsche Bank Ethical Fund ont placé l’une d’entre elles sur une liste noire, souligne le rapport.

  • Quatre agences de presse tentent d’influencer toute la population mondiale : L’AP, l’AFP, Reuters et DPA
    http://www.brujitafr.fr/2016/12/quatre-agences-de-presse-tentent-d-influencer-toute-la-population-mondiale

    Quand l’information est à ce point centralisée, elle est forcément biaisée, muselée, ou pire passée sous silence. On se demande donc, à quoi servent les millions d’argent public pour soutenir une presse, qui devrait être indépendante et qui n’est que...

  • Un nouvel hôpital en Syrie détruit par un bombardement - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/un-nouvel-hopital-en-syrie-detruit-par-un-bombardement-15-06-2016-5887689

    Précisons d’entrée que les commentaires qui suivent n’ont pas pour objet de dédouaner le régime syrien de toutes les horreurs qu’il commet depuis fort longtemps. Mais la manière dont les médias français, pleins de bonnes intentions sans nul doute, relaient les informations sur la Syrie continue à me surprendre.

    Ce matin, parmi les grands titres du journal de France Culture à 7 heures, « le bombardement d’un nouvel hôpital en Syrie », « soutenu par Médecins du monde », « très largement détruit », « une nouvelle fois le silence qui domine et s’impose sur la scène internationale »...

    Lors du journal, Joël Weiler (vers 8’30), le responsable de la cellule d’urgence de médecins du monde, dresse un réquisitoire d’une dûreté extrême selon lequel le régime et ses alliés bombardent systématiquement depuis quatre ans les installations de santé de la résistance : « politique de terreur », « achever les blessés », « une vraie vraie volonté du régime de faire table rase », « des photos d’Alep où il ne reste pas grand chose », etc.

    Témoignage d’un acteur de terrain sans doute, porté par l’émotion. Un peu étonné par l’info ("hôpital détruit mais par chance aucune victime"), quelques recherches rapides sur internet donnent les résultats suivants :
    en français, la nouvelle, reprise par plusieurs grands journaux (Libé, Le Monde, etc.), est plus que floue :
    – L’Orient-Le Jour : « Il semblerait que cet hôpital touché par le bombardement est l’un des plus importants situés à l’est d’Alep. » (Source : AFP)
    – Toujours avec l’AFP en source, l’info du Parisien est non seulement assez différente mais contradictoire : « Selon un correspondant de l’AFP sur place, l’hôpital touché par le bombardement est l’un des plus importants situés à l’est d’Alep. La frappe aérienne a ciblé un bâtiment à dix mètres de l’hôpital lui-même, qui a subi des dommages légers et qui devrait rouvrir dans deux jours après des réparations, selon la même source.D’après les équipes sur place, l’hôpital a été touché et fortement endommagé par un bombardement aérien. Cet hôpital fournissait des soins de santé primaires, des soins chirurgicaux et disposait d’un service de maternité. A l’heure où nous écrivons, aucune victime n’est à déplorer », a précisé pour sa part dans son communiqué Médecins du Monde. Un hôpital, soutenu par Médecins du Monde, a été détruit mardi à Alep en Syrie par un bombardement aérien en violation du droit humanitaire international, sans toutefois faire de victimes, a affirmé mercredi à Paris cette ONG.❞

    Il est clair en définitive que cette info, pas reprise ou presque en anglais ou en arabe, tient seulement à une dépêche AFP qui offre deux versions très peu concordantes (http://fr.euronews.com/depeches/3207611-un-nouvel-hopital-en-syrie-detruit-par-un-bombardement) : après des années de propagande avérée de part et d’autre sur le conflit syrien, faut-il reprendre une info et lui donner une telle place sur la seule base d’un témoignage aussi faible, et de plus contradictoire ?

    Une info par ailleurs difficilement compréhensible : comment « un des plus grands hôpitaux (comprendre : structure de soins) à l’est d’Alep », avec « un service de maternité » qui plus est, pourrait-il être détruit sans qu’il y ait une seule vitime civile ? Pour ne rien dire du fait que la dépêche elle-même dit expressément, du moins dans une de ses deux versions, que le bombardement ne visait pas ledit hôpital ?

    Des quotidiens français ont communiqué naguère sur leur « passion d’informer ». Il ne faudrait pas que cela se transforme en « informer sous l’effet de la passion »...

    #syrie

  • Les chauffeurs indépendants Uber requalifiés en salariés par l’Urssaf
    http://www.nextinpact.com/news/99849-les-chauffeurs-independants-uber-requalifies-en-salaries-par-urssa

    Selon l’AFP, l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss) considère que les chauffeurs Uber sont tous sauf indépendants. Cet organisme chargé de la trésorerie de l’Urssaf a du coup rhabillé l’ensemble des chauffeurs Uber en salariés, du moins au regard du Code de la sécurité sociale.

    [...]

    Le dossier devrait être tranché au final par la Cour de cassation, dans six ans environ.

    #Agence_centrale_des_organismes_de_sécurité_sociale #France #Justice #Lien_de_subordination_en_droit_du_travail_français #Salariat #Travailleur_indépendant #Uber_(entreprise) #Union_de_recouvrement_des_cotisations_de_sécurité_sociale_et_d'allocations_familiales

  • La lettre de Léosthène, le 2 mars 2016, n° 1093/2016
    Douzième année, bihebdomadaire. Abonnement 390 euros.
    http://www.leosthene.com

    #Passeurs vers l’UE : un business branché et lucratif

    « Le prix d’un forfait comprenant un voyage de la Turquie vers la Libye par air puis une suite par mer de Libye en Italie coûte 3700 dollars. Pour une traversée par bateau, le prix est de 1000 dollars par adulte. Trois enfants coûtent 500 dollars ». Tel est le genre d’annonce que les réseaux criminels spécialisés dans le transport de migrants publient sur les réseaux sociaux, selon le dernier rapport qu’Europol, l’office européen de police, a présenté à La Haye le 22 février dernier, lors d’un forum conjoint avec l’organisation internationale de police criminelle, Interpol (1).

    Au cours de ce forum (22 et 23 février à La Haye), a été lancé, conformément aux conclusions, en octobre 2015, d’un premier forum tenu à Lyon, décision confirmée en novembre par les ministres européens de la Justice et des Affaires intérieures (2), un Centre européen pour la lutte contre le trafic des migrants (#EMSC). Le centre s’appuiera en particulier sur le travail d’Europol, qui a identifié au cours de ces dernières années plus de 40 000 #trafiquants. Travail qui sera mené en étroite collaboration avec les autres organismes compétents de l’UE, #Frontex (l’agence européenne pour la gestion des frontières extérieures de l’UE) et #Eurojust (l’unité de coopération judiciaire de l’UE). On espère ce nouveau centre opérationnel parce que les trafiquant sont, eux, organisés : « A l’intérieur de l’UE, les réseaux de trafiquants utilisent aussi les réseaux sociaux pour recruter leurs chauffeurs. Ces plateformes sont également utilisées par les passeurs et les migrants irréguliers pour partager leurs informations sur les routes de migration, les changements en matière de droit et de procédures d’asile, ou les conditions défavorables dans les pays de destination » (1). Ce type d’informations permet aux passeurs de s’adapter et d’adapter leurs prix en fonction de la sûreté des routes proposées.

    Bien entendu, un florilège d’activités complémentaires et lucratives complète ce #business rentable : certains de ces trafiquants sont « aussi impliqués dans d’autres activités criminelles telles que le trafic de drogue (22% en 2015), la production de faux papiers (18% contre 3% en 2014), le vol (20%) et le trafic d’êtres humains (20%) ». Sachant que les chauffeurs en particulier se livraient de préférence, avant de donner dans le transport de migrants, au vol et au trafic de drogue à l’intérieur de l’UE. Est-on surpris par l’augmentation des activités dans le domaine des faux papiers ? Les documents contrefaits, nous dit le rapport, qui peuvent provenir d’Athènes, d’Istanbul, de Syrie ou même de Thaïlande sont en forte augmentation. Un exemple ? « Une enquête a mené à la découverte d’une imprimerie de pointe en Albanie, dotée d’un équipement valant des millions de dollars. Le principal suspect, qui gérait l’imprimerie, recevait des commandes des réseaux de passeurs pour produire sur ordre de faux documents, envoyés par petits paquets et par courrier. Ces documents, de très haute qualité, étaient livrés à des migrants irréguliers en Grèce pour faciliter leur voyage ultérieur dans l’Union européenne. Le suspect coopérait étroitement avec des réseaux criminels en Bulgarie et en Turquie. Une perquisition dans l’imprimerie a permis la saisie de milliers de visas vierges, de permis de résidence, de cartes d’identité, de passeports et de permis de conduire de différents pays de l’UE ».

    On méditera sur l’efficacité du contrôle aux frontières à l’intérieur de l’UE, quand il existe…

    On voit aussi, au travers des chiffres proposés par l’agence des Nations Unies pour les réfugiés, repris par le rapport d’Europol, une modification chez les migrants entrants : 56% étaient en 2015 des hommes, 17% des femmes et 27% des enfants. Début 2016, 45% sont des hommes, 21% des femmes et 34% des enfants – dont une partie considérable arrive non accompagnée d’un adulte (85 482 en 2015, dont 50% d’Afghans et 13% de Syriens). Sachant que « dans plusieurs pays de l’UE, ces mineurs non accompagnés disparaissent des centres d’asile ou de réception ». Question : que deviennent-ils ? Parce que les trafiquants ne perdent pas le sens des affaires : les migrants les plus vulnérables sont, une fois dans l’UE, contraints au travail forcé ou à la prostitution. Ici encore, un exemple : « Une enquête dans un réseau criminel pakistanais impliqué dans le trafic de migrants vers l’UE a révélé que les activités du groupe étaient liées au travail forcé. A leur arrivée dans l’UE des migrants irréguliers aidés par le réseau étaient obligés de travailler dans des restaurants appartenant à des membres de l’organisation en Espagne ». A ce compte, on comprend peut-être pourquoi, selon le ministère de l’Intérieur allemand, 130 000 des migrants (13%) entrés en Allemagne en 2015 ont tout simplement disparu – information parue dans le Süddeutsche Zeitung et rapportés par RT (3). Ont-ils continué leur route ailleurs dans l’UE ? Préféré vivre dans l’illégalité en Allemagne hors de portée des passeurs ? Ou de la police allemande ? Ou des deux ?

    L’intense activité des réseaux de passeurs (plus d’un million de migrants sont arrivés en Europe en 2015) s’accompagne de nombreuses complicités. Le rapport nous en donne une vue synthétique (page 9 du pdf), classée selon sept grandes catégories : de celui qui coordonne l’ensemble du ou des réseaux à celui qui recrute localement le migrant, de celui qui arrange une partie du voyage à celui qui fournit les documents, des facilitateurs de bas niveau (chauffeurs, équipages des embarcations, guides, traducteurs temporaires) aux complices légaux (hôtels, loueurs de voitures, agences de voyage), des trésoriers (qui recueillent et transfèrent l’argent des migrants) aux officiels corrompus des pays d’accueil (qui fournissent des services contre rémunération). Que dit exactement le rapport ? « La corruption est un facteur clef pour faciliter le trafic de migrants. Dans des cas typiques de corruption, des représentants de l’ordre reçoivent des pots-de-vin pour permettre aux véhicules de traverser les frontières à des postes non gardés. D’autres impliquent des éléments des forces navales ou militaires qui reçoivent un paiement pour chaque migrant ou chaque bateau qu’ils laissent passer ». Et encore ? « Le personnel des consulats et ambassades est également ciblé par les passeurs, pour aider à remplir les formulaires d’immigration et fournir des visas et des passeports ».

    Mais parlons finances : le chiffre d’affaires estimé par Europol pour 2015 se situe entre trois et six milliards de dollars – sur lesquels, avoue l’agence, on ne dispose pas de renseignements suffisants (flux et blanchiment). Cependant, le rapport donne quelques pistes sur les moyens de paiement : 52% en argent liquide, 16% payés par une famille d’accueil déjà installée dans l’UE, 0,2% remboursés par du travail forcé (ce qui nous paraît très faible si on incluait la prostitution), 20% par système bancaire alternatif, 10% inconnus… Que se partagent des réseaux implantés, nous dit le rapport à travers une infographie (page 9 du pdf), en Albanie/Kosovo/Serbie, Bulgarie et Roumanie, Hongrie/République Tchèque/Pologne, puis
    Allemagne/Autriche/Danemark/Belgique/Pays-Bas, mais aussi en Turquie, en Erythrée/Ethiopie/Somalie/, en Egypte/Syrie/Liban, enfin en Libye/Tunisie/Maroc. Ces réseaux ainsi assemblés prennent-ils en compte les officiels corrompus des pays d’accueil ? Le rapport n’en dit rien. Mais précise que 30% des réseaux sont composés de ressortissants de l’Union européenne, 44% de non ressortissants, 26% étant mixtes, UE et non UE. Et que tous ces réseaux, très souples, sont en mesure de s’adapter très vite aux changements des conditions d’accueil des pays traversés. Enfin que les perspectives sont excellentes pour eux, leurs activités étant attendues à la hausse.

    Rob Wainwright, le directeur d’Europol, a en effet reconnu que ces réseaux criminels étaient responsables de 90% des migrants arrivés en Europe.

    De souplesse cependant, les réseaux de passeurs vont avoir besoin : le quart d’heure « Willkommenskultur » (culture de l’accueil) d’une Angela Merkel bousculée en réalité terminé, la route des Balkans s’est fermée, durablement : « Slovénie, Serbie, Autriche, Macédoine, Serbie et Croatie ont annoncé en fin de semaine leur intention de limiter à 580 par jour le nombre de migrants autorisés à passer par leur territoire » nous dit Le Monde daté du 28 février (4). « La Macédoine procèderait aussi, selon plusieurs témoins, à des contrôles de nationalité, n’acceptant que les ressortissants syriens et irakiens et refoulant les Afghans. Ces pays, qui se trouvent sur la route des Balkans empruntée par des dizaines de milliers de migrants pour se rendre en Europe occidentale, ont emboîté le pas à l’Autriche, qui a choisi il y a plus d’une semaine de limiter l’entrée à 80 demandeurs d’asile par jour et à 3200 personnes en déplacement. Depuis octobre, quand la Hongrie a fermé sa frontière avec la Croatie, 475 000 migrants sont arrivés en Slovénie, avant de poursuivre leur route vers l’Autriche, l’Allemagne et les pays du nord de l’Europe ». On connaît la conséquence, avec les incidents violents qui sont survenus près d’Idomeni, à la frontière, fermée, entre la Grèce et la Macédoine (5).

    Ne doutons pas que les réseaux sociaux auront déjà informé les passeurs des dernières nouvelles et que des offres de service appropriées vont apparaître, si ce n’est fait : la Bavière s’est préparée à fermer ses frontières en quelques heures (Die Welt). En Autriche, c’est le col du Brenner qui va fermer (une manière de renvoyer les migrants vers Nice ?). Il faudra donc faire preuve de souplesse et on prépare déjà, chez les passeurs, le passage en Italie depuis la côte albanaise pour évacuer les migrants bloqués en Grèce. En Italie on se prépare à l’assaut… Et chez les passeurs à augmenter les tarifs. Pour l’UE, le scénario du pire. Mais il y a bien une opération de l’OTAN contre les passeurs en Méditerranée ? Non, pas une opération, un simple déploiement : « Les navires de l’OTAN auront un ‘travail de contrôle et de surveillance, ainsi que de fournir des informations aux autorités locales’ » selon le Secrétaire général Jens Stoltenberg. « ’Nous voulons aider les garde-côtes turcs et grecs à faire leur travail. Nous n’allons pas faire leur travail’. Dans la pratique, les navires auront effectivement pour tâche de surveiller la zone, de repérer des navires suspects (migrants ou trafiquants) et de les signaler aux autorités des pays riverains concernés (Grèce ou Turquie selon la trajectoire du bateau). Mais c’est tout » (6). Autrement dit, l’OTAN respectera le droit international : la police en mer relève de la souveraineté des Etats. Pas de quoi inquiéter les réseaux de passeurs…

    Robert Crepinko, qui prendra la tête du nouveau centre européen pour la lutte contre le trafic des migrants a du pain sur la planche, avec ses équipes, ses 45 experts, l’appui d’Interpol et la coordination avec les autres agences européennes. Si 90% des flux jusqu’ici enregistrés ont été conduits par des réseaux de trafiquants, la priorité est certainement de s’attaquer à les démanteler. A comprendre et gêner, aussi, leurs flux financiers – un chapitre sur lequel le rapport d’Europol est très discret. Saura-t-il être efficace ? En aura-t-il les moyens et le temps ?

    Parce que pour l’heure l’Union européenne, de crise en crise au bord du désastre, donne l’impression de vivre, comme résignée, ses derniers moments.

    Tic tac fait l’horloge.

    Hélène Nouaille

    Cartes :

    La route des Balkans en septembre 2015

    Idomeni à la frontière gréco-macédonienne, près de la route E75

    Les facilités de circulation UE/reste du monde en 2011 (Philippe Rekacewicz)
    http://visionscarto.net/mourir-aux-portes-de-l-europe#&gid=1&pid=7

    Notes :

    (1) Europol (European Police Office), février 2016, Migrant smuggling in the EU
    https://www.europol.europa.eu/sites/default/files/publications/migrant_smuggling__europol_report_2016.pdf

    (2) Conseil européen, le 9 novembre 2015, Conclusions du Conseil sur les mesures visant à gérer la crise des réfugiés et des migrants
    http://www.consilium.europa.eu/fr/press/press-releases/2015/11/09-jha-council-conclusions-on-measures-to-handle-refugee-and-migrat

    (3) RT (en anglais), le 26 février 2016, 130 000 refugees vanished after being enregistred in Germany
    https://www.rt.com/news/333684-germany-refugees-disappear-report

    (4) Le Monde avec agences AFP, AP et Reuters, Près de 70 000 migrants pourraient bientôt être « pris au piège » en Grèce
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/02/28/la-grece-s-inquiete-de-dizaines-de-milliers-de-migrants-bloques-sur-son-terr

    (5) Boursorama/Reuters, le 29 février 2016, Migrants : incidents à la frontière entre la Grèce et la Macédoine
    http://www.boursorama.com/actualites/migrants-incidents-a-la-frontiere-entre-la-grece-et-la-macedoine-862913a

    (6) Bruxelle2, le 24 février 2016, Nicolas Gros-Verheyde, Ne dites plus opération de l’OTAN en mer Egée, dites déploiement
    http://www.bruxelles2.eu/2016/02/24/ne-dites-plus-operation-de-lotan-en-mer-egee-dites-deploiement-plouf-plou

    Comme dit @reka : un peu affligeant... mais voilà, pour archivage... sur la thématique des passeurs !

  • Google distribue 27 millions d’euros pour les médias européens
    http://www.lefigaro.fr/medias/2016/02/25/20004-20160225ARTFIG00141-google-distribue-27-millions-d-euros-pour-les-med

    Fin octobre, Google avait annoncé la création de son Fonds pour l’Innovation, destiné à soutenir les médias européens dans leur transition numérique et à aider au développement de projets innovants. Ce fonds est doté de 150 millions d’euros, distribuables sur trois ans. Sur cette somme, 27 millions d’euros viennent d’être octroyés à 128 projets répartis dans 23 pays, a dévoilé mercredi Sundar Pichai, PDG de Google. Les principaux bénéficiaires de ces subventions sont l’Allemagne (4,9 millions d’euros), l’Espagne (2,5 millions d’euros), le Royaume-Uni (2,8 millions), la France et la Belgique (2,3 millions chaque). Le prochain round de financement aura lieu cet été.

    Google n’a pas dévoilé la liste des heureux élus, mais certains médias ont indiqué avoir été subventionnés. Et la diversité est de mise, aussi bien dans le profil des entreprises (du Financial Times aux toutes jeunes start-ups) que dans les projets récompensés. Ces derniers vont de la réalité virtuelle au financement participatif, en passant par la création automatisée d’infographies.

    En France, l’AFP, Euronews et le jeune média The Conversation ont été les premiers à révéler être aidés par Google. La chaîne européenne basée à Lyon travaille sur un projet de reportage en réalité virtuelle, avec des vidéos à 360°. L’AFP va, elle, lancer une plateforme d’infographies interactives adoptées aux mobiles, traduites en six langues. The Conversation mise aussi sur l’infographie et l’exploitation de la data pour enrichir son site. Selon Mind-Satellinet, Le Monde a également reçu une aide. Les montants perçus seront communiqués ultérieurement par Google.

    Au Royaume-Uni, le Financial Times a obtenu une subvention pour un project de détection d’anomalies sur les marchés financiers. Ce dernier alertera la rédaction et créera automatiquement un embryon d’article, permettant aux journalistes du journal économique d’être extrêmement réactifs. Le Telegraph mise, lui, sur des infographies automatisées, qui concerneront dans un premier temps la rubrique sportive. Un direct sur un match de football pourra ainsi être enrichi par des infographies en temps réel sur la possession de balle, les performances de tel joueur... sans que les journalistes n’aient à intervenir.

    D’autres projets originaux ont reçu une aide. La start-up néerlandaise WizeNoze entend adapter le fil d’information de l’agence ANP au niveau de lecture des enfants et adolescents. Les dépêches d’actualité seront réécrites pour les 9-12 ans et les 13-15 ans. Au Portugal, le site Publico a reçu « plus de 300 000 euros » pour mettre au point un système proposant un « récap de l’actualité » à chaque visite d’un internaute. Ce dernier saura ce qu’il a manqué, même s’il ne s’est absenté que quelques heures. Ce « récap » sera également adapté à ses centres d’intérêt. L’espagnol El Diario entend lui identifier les lecteurs les plus susceptibles d’accepter de cofinancer un reportage, en fonction de leurs goûts.

    Le Fonds pour l’innovation n’est pas sans rappeler le Fonds pour l’innovation numérique de la presse (FINP), lancé par Google en 2013 pour les médias français.

  • Bolivian president: #Israel is a terrorist state
    http://english.al-akhbar.com/content/bolivian-president-israel-terrorist-state

    Bolivia’s President #Evo_Morales gestures while leaving the BRICS-UNASUR Summit at Itamaraty Palace in Brasilia, Brazil on July 16, 2014. (Photo: AFP - Evaristo Sa) #Bolivia's President Evo Morales gestures while leaving the BRICS-UNASUR Summit at Itamaraty Palace in Brasilia, Brazil on July 16, 2014. (Photo: AFP - Evaristo Sa)

    Bolivia on Wednesday renounced a visa exemption agreement with Israel in protest over its assault on Gaza, and declared it a terrorist state. President Evo Morales announced the move during a talk with a group of educators in the city of Cochabamba. It “means, in other words, we are declaring (Israel) a terrorist state,” he said. The treaty has allowed Israelis to travel freely to Bolivia without a (...)

    #Palestine #Palestinian

  • Israel uses photo of Korean missiles in scare tweet about Hezbollah threat
    http://www.haaretz.com/misc/article-print-page/.premium-1.592653

    Mais le Ha’aretz lui-même n’est pas en reste, avec son « however » qui implique que ce qui lui précède ne souffre pas de discussion,

    The photo, which appears to be from AFP/Getty Images, was used on an IDF Spokesperson tweet marking 14 years since the army withdrew from Lebanon. “#Israel troops left #Lebanon 14yrs ago. Now #Hezbollah terrorists have rearmed, w/100,000 missiles pointed at #Israel,” it read. However, the tweet did not mention that the photo is illustrative only.

    Bien évidemment l’invasion israélienne précède et motive la création du Hezbollah.

  • Arafat, une mort empoisonnante
    http://www.liberation.fr/monde/2013/12/04/arafat-une-mort-empoisonnante_964109

    Tout le problème aujourd’hui est que les résultats communiqués sont fragmentaires. Ceux du rapport desRusses d’abord. Mi-octobre 2013, Vladimir Ouïba, le directeur de l’Agence fédérale d’analyses biologiques, cité par l’agence Interfax, exclut l’hypothèse du polonium. « Les experts russes qui ont mené l’analyse n’ont pas trouvé trace de cette substance », a-t-il dit. Interrogée ensuite par l’AFP, l’Agence fédérale des analyses biologiques a plus ou moins démenti : « Nous n’avons publié aucun résultat officiel. […] Nous n’avons pas non plus confirmé ou infirmé les informations de presse sur la présence de polonium sur la dépouille d’Arafat ». Bref, on n’est pas tellement avancé côté russe.

    En novembre sort le rapport des Suisses (108 pages d’abord mises en ligne par Al-Jezira). Là encore, les conclusions ne sont pas claires : « Les résultats soutiennent modérément l’hypothèse que la mort a été la conséquence d’un empoisonnement au polonium-210. » Les experts de l’Institut de radiophysique de Lausanne (IRSN) confirment des traces inhabituelles de polonium mais ne disent pas pour autant que c’est la source de la mort. 

    Mardi 4 décembre, le rapport des Français fuite à son tour. Il conclut à l’absence d’un empoisonnement au polonium-210. Les Français ont bien, comme les Suisses, trouvé une quantité anormale de polonium. Mais ils l’expliquent par la présence d’un gaz radioactif naturel présent dans l’atmosphère, le radon, dans l’environnement extérieur. Le radon est un gaz utilisé en radiothérapie. Les Suisses, eux, avaient écarté cette hypothèse.

    « Il y a ceux qui disent : "C’est le polonium qui est à l’intérieur du corps d’Arafat qui a contaminé l’extérieur", c’est les Suisses. Et il y a ceux qui disent au contraire : "C’est ce radon qui est à l’extérieur qui a contaminé l’intérieur", c’est les Français », a résumé Pierre-Olivier Sur, l’avocat français de Souha Arafat, lors d’une conférence de presse. Là encore, en l’absence de publication du rapport français, soumis au secret de l’instruction, on manque de précisions.

    • OK, on va supposer que la Muqata’a est au milieu de Ma’ale Adumim (zone la plus exposée au radon en Israel)
      soit 144,6 Bq/m3


      (source : http://www.soreq.gov.il/pdf/pirsumim/1407-Radon%20Survey%20of%20Israel.pdf)

      Un peu moins donc que dans les régions les plus exposées du Massif central


      (source : IRSN http://www.irsn.fr/FR/connaissances/Environnement/expertises-radioactivite-naturelle/radon/Pages/4-Campagne-nationale-mesure-radon.aspx)

      Trouve-t-on autant (c’est vrai que ce n’est pas beaucoup…) de ^210Po dans les cimetières de Mende, de Tulle ou d’Ajaccio ?

    • La contamination risque d’atteindre Gaza...On parle d’une action concertée contre le Hamas impliquant Mohammed Dalhan...!!!

    • Mort d’Arafat : les Suisses persistent et signent
      http://www.letemps.ch/Page/Uuid/7f70244e-5d24-11e3-a313-df33c469af50|1

      (...) L’équipe lausannoise aurait été plus méticuleuse. « Nous avons passé en revue toutes les origines connues du polonium 210 en l’état actuel de la science, assure François Bochud. Après avoir exclu le tabagisme et d’anciennes peintures militaires, nous nous sommes longuement attardés sur le radon, qui ne se présentait pas comme une piste mais comme une autoroute. Nous avons pris tellement au sérieux cette hypothèse que nous avons même demandé de ne pas ouvrir la tombe de Yasser Arafat avant d’avoir pu en extraire de l’air. Ce qui nous a permis de mesurer avec précision la présence de ce gaz autour de la dépouille. »

      Du corps à la terre

      Or, il est apparu qu’il n’y avait pas plus de radon dans cette tombe que dans n’importe quelle autre, alors qu’il y avait bien plus de polonium dans le corps du dirigeant palestinien que dans un cadavre ordinaire. Le corps, et non l’environnement, fait figure d’exception.

      « Mais il ne faut jamais se satisfaire d’une expérience », souligne François Bochud. L’équipe lausannoise a donc comparé des échantillons de terre prélevés sous le corps de Yasser Arafat avec d’autres, extraits à l’autre bout de la tombe, pour découvrir que les premiers recelaient 17 fois plus de polonium que les seconds. Ce qui tend là aussi à prouver que le polonium s’est propagé du corps à la terre et non de la terre au corps.

      Les Suisses se sont livrés à d’autres tests encore – comme comparer des bouts de cuir chevelu et des morceaux de linceul – pour arriver invariablement à la même conclusion : la source du polonium paraît bien se situer dans le corps et non dans l’environnement. D’où la décision finale des Suisses d’exclure l’hypothèse radon et, par conséquent, la cause naturelle.

      Il reste à savoir pourquoi les Français ont conservé ce scénario. « Ils n’ont pas enquêté suffisamment sur ce que supposait une contamination par le radon, répond François Bochud. Dans notre travail, il existe des procédures standards mais il faut aussi de l’imagination pour trouver certains paramètres. Or, tous les enquêteurs ne montrent pas la même créativité. »

    • En l’absence du rapport, on ne peut vraiment rien dire. Je l’ai vainement cherché hier. S’il n’est pas public, ça laisse la place à tout ce qu’on veut…

      @nidal :

      Les experts de l’Institut de radiophysique de Lausanne (IRSN) confirment des traces inhabituelles de polonium mais ne disent pas pour autant que c’est la source de la mort.

      L’IRSN, c’est l’Institut français, Lausanne, c’est l’Institut de radiophysique appliquée.

  • Le quatrième pouvoir, le retour ? (de la vengeance du serpent à plumes...)

    La Plume d’Aliocha | Chroniques journalistiques
    http://laplumedaliocha.wordpress.com

    Et maintenant, est-on tenté de se demander ? Essayons de voir au-delà du scandale, de se projeter dans l’après, quand l’affaire aura cédé la place à d’autres événements d’actualité. On peut imaginer confier les rênes du journalisme d’investigation à Médiapart qui deviendrait ainsi notre agence d’enquête, au même titre que nous avons, avec l’AFP, une agence de presse. Il n’est pas impossible d’ailleurs que ce soit le rêve secret de son fondateur. Ce serait déjà une avancée même si un tel pouvoir confié à l’un d’entre nous devra nécessairement susciter la réflexion. Par exemple sur ce que Daniel Schneidermann appelle la « tentation de la surpuissance ». Mais en écoutant Fabrice Arfi, le journaliste de Médiapart à l’origine de l’affaire Cahuzac dans l’excellente émission d’@si mise en ligne vendredi, on songe qu’un autre avenir, plus intéressant, est possible. Sur le plateau, une discussion s’est engagée à propos du journalisme d’investigation avec un confrère de France Inter (Benoit Collombat) et une consoeur de Challenges (Gaëlle Macke). Jusqu’ici, le journalisme d’enquête est réservé à des équipes dédiées (et souvent peu étoffées) dans les rédactions. Il est aussi plus ou moins cantonné à la presse écrite, même si des journalistes comme Benoit Collombat, tentent d’en imposer la culture à la radio. Et si Fabrice Arfi avait raison de remettre en cause ce mode d’approche ? Pour lui, le journalisme d’investigation n’est pas d’une essence différente, c’est chacun d’entre nous qui doit revêtir ce rôle là. Je pense qu’il a raison. Aujourd’hui grâce à Internet, l’information est largement disponible pour le grand public. Le journaliste n’est plus guère l’intermédiaire obligé entre la source et sa cible que dans des cas très résiduels. Quant à l’information, elle ne sort plus que soigneusement maquillée par des armées de communicants. Il apparait donc évident que l’avenir du journalisme est dans le démaquillage, le doute, la vérification. En ce sens, Médiapart ne serait pas l’ovni, le média à part, le singulier, mais le pionnier d’une nouvelle culture journalistique.

    #journalisme

  • C’est notre AFP qui informe les Israéliens que leur armée a installé un hôpital dans le Golan pour les rebelles syriens !

    Events in Syria pushed Israel to apologize to Turkey - Diplomacy & Defense - Israel News | Haaretz Daily Newspaper
    http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/events-in-syria-pushed-israel-to-apologize-to-turkey-1.512388

    The Israeli apology to Turkey, made before the Passover holiday under heavy pressure on both sides by President Barack Obama at the end of his visit to Israel, was justified by the prime minister’s bureau mostly due to the new conditions in Syria. The seriousness of the situation of our northern neighbor, explained Netanyahu’s staff, requires the renewal of cooperation with Ankara.

    Wednesday, less than a week later, a French news agency report from the Golan Heights said the IDF had opened a field hospital on the Syrian border in the northern part of the Golan. This report quickly followed another report that Israel had for the third time in a month allowed Syrian rebels to enter Israel to receive medical treatment for the wounds they received in fighting the regime.

    According to the French news agency AFP, the hospital is situated at Fortification 105 in the northern section of the Golan Heights. The army has declined to comment on the AFP report, but the IDF senior command has for some time been weighing the possibility of establishing a field hospital in a Golan Heights army base, in light of the increasing number of wounded Syrians being sent to the border with Israel.

  • (AFP) Les nanotechnologies au service d’une clinique aux promesses spectaculaires | Pièces et main d’œuvre
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=392

    Neuf mois après l’inauguration de Clinatec, voici ce que l’AFP - le journal des journaux - a à dire sur les travaux des neurotechnologues grenoblois. Pour ceux qui veulent connaître vraiment les dessous de cette clinique expérimentale, les origines de sa création, la nature de ses recherches, les discours tenus par ses promoteurs quand ils ne parlent pas à l’AFP, les avancées de l’homme-machine, on renverra vers nos enquêtes en ligne : Clinatec, le laboratoire de la contrainte Clinatec, le laboratoire de la contrainte, inauguré à Grenoble le 31 janvier 2012 Clinatec : lettre ouverte aux médecins et professionnels de santé Aujourd’hui le nanomonde n°17 Egalement disponible en librairie : L’industrie de la contrainte", par F. Gaillard et Pièces et main d’oeuvre (éditions l’Echappée, 1911) - Voir ici * GRENOBLE, 31 oct 2012 - Les nanotechnologies au service d’une clinique aux promesses spectaculaires AFP - publié le 31/10/2012 à 08:43 GRENOBLE, 31 oct 2012 - - Faire marcher un tétraplégique, changer l’humeur d’un dépressif ou encore éliminer les tremblements d’un malade de Parkinson grâce à un boîtier implanté dans le cerveau sont quelques un des projets développés en toute discrétion par un laboratoire grenoblois. Répartis le long d’un couloir, six chambres, encore vides, et un bloc opératoire occupent le rez-de-chaussée du laboratoire flambant neuf, à l’allure austère et à l’accès ultra-sécurisé sur la presqu’île scientifique de Grenoble. Baptisé (...)

    #Service_compris

  • Semaine histoire de l’information mondialisée sur « La Fabrique de L’histoire » (France Culture)

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    Grand témoin

    Invité(s) :
    Emmanuel Hoog, président, Directeur général de l’AFP.

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    Le paradoxe de l’AFP, une histoire de l’Agence pendant la décolonisation

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    Un documentaire de Catherine Guilyardi et Anne Franchini

    Avec les témoignages d’anciens reporters de l’AFP en Afrique noire et en Afrique du Nord, notamment pendant la guerre d’Algérie. Alors que l’AFP n’obtiendra son statut d’indépendance qu’en 1957, les journalistes de l’Agence racontent comment ils ont réussi à faire leur travail librement malgré des conditions difficiles. Ils le doivent particulièrement à Jean Marin qui dirigea l’AFP à partir de 1954 mais aussi à De Gaulle. Le Général, qui exerça beaucoup de pressions sur l’ORTF, laissa l’Agence se développer pour devenir crédible auprès de ces clients du monde entier.

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    Invité(s) :
    Jean-Yves Mollier, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines.
    Catherine Bertho Lavenir, professeur des universités à Paris 3 Sorbonne Nouvelle.

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    Débat historiographique

    Invité(s) :
    Michael Palmer, professeur en Sciences de l’Information et de la Communication à l’Université Paris III - Sorbonne Nouvelle.
    Camille Laville, maître de conférences en Sciences de l’Information et de la Communication, IUT de Journalisme de Cannes, Université Nice Sophia-Antipolis.
    Eddy Fougier, politologue, chercheur associé à l’IRIS.
    Eric Lagneau, journaliste à l’Afp. Thèse « L’objectivité sur le fil : la production des faits journalistiques à l’Agence France-Presse ».