company:astra

    • lien propre :

      https://www.zdnet.com/article/russian-military-moves-closer-to-replacing-windows-with-astra-linux

      [...]

      RusBITech initially developed the OS for use in the Russian private market, but the company also expanded into the local government sector, where it became very popular with military contractors.

      A few years back, the OS received certifications to handle Russian government information labeled as “secret” and “top secret” —two data secrecy levels situated underneath “special importance” according to Russian law.

      Since then, Astra Linux has slowly made its way into government agencies and is currently in use at the Russian National Center for Defence Control, among various other government and military agencies.
      Already used by the Russian military

      In January 2018, the Russian Ministry of Defence announced plans to transfer military systems from the Windows OS to Astra Linux, citing fears that Microsoft’s closed-source approach might hide Windows backdoors that can be abused by US intelligence to spy on Russian government operations.

      Since then, RusBITech has been going through the Russian government’s certification process to get a “special importance” classification for Astra Linux — which it did, on April 17, according to two local media reports.

      In addition to the FSTEC certification, Astra Linux also received certificates of conformity from the FSB, Russia’s top intelligence agency, and the Ministry of Defense, opening the door for full adoption by Russia’s top military and intelligence agencies.

      The certification was granted for Astra Linux Special Edition version 1.6, also known as the Smolensk release, per local reports. This is a commercial (paid) release.

      The news comes after earlier this week it was reported that the Chinese military was taking similar steps to replace the Windows OS on military systems amid fears of US hacking. The Chinese military didn’t go for a Linux distro but instead alluded to plans of developing a custom OS instead.

      [finis]

      #Russie #sécurité #militaire #défense #Debian #Linux #Windows

      #Chine #États-unis

  • #Roumanie : Secteur agricole – Investissement allemand de 15 millions € !
    https://www.farmlandgrab.org/post/view/27845-roumanie-secteur-agricole-investissement-allemand-de-15-millions

    Un investisseur allemand Astra Holding Gmbh déjà présent en Roumanie dans des investissements financiers = Fabrique de wagons et le secteur de l’industrie textile. L’entreprise étend à nouveau son portefeuille d’investissements dans l’#agriculture avec le rachat de 2500 hectares de terre situé dans la région Olt. L’investissement est estimé entre 12 et 15 millions €. La compagnie détient au total 7000 hectares sur la même région.

    #terres

  • Scandalo Novartis in Grecia

    Due ex premier e otto ex ministri avrebbero preso soldi dalla multinazionale basilese in cambio di prezzi gonfiati dei farmaci.

    Il ministro della giustizia greco, Stavros Kontonis, che martedì ha dichiarato di aver consegnato gli atti dell’inchiesta al Parlamento, ha affermato che ci si troverebbe di fronte al maggior scandalo dalla fondazione della Grecia moderna. «Si tratta invece solo di diffamazione», ha replicato l’ex capo del governo ellenico Samaràs, coinvolto nello scandalo. Secondo i media locali la multinazionale farmaceutica elvetica avrebbe pagato 50 milioni di euro di tangenti e si sarebbe così garantita una posizione egemone nel settore, con un danno al bilancio pubblico di oltre 3 miliardi di euro.


    https://www.rsi.ch/news/svizzera/Scandalo-Novartis-in-Grecia-10103306.html
    #novartis #big-pharma #big_pharma #industrie_pharmaceutique #Grèce #corruption #Panayotis_Pikramenos #Andonis_Samaràs #prix_des_médicaments #prix #médicaments

    • Le géant suisse Novartis accumule les scandales de corruption RTS - 20 Javier
      https://www.rts.ch/info/suisse/8303437-le-geant-suisse-novartis-accumule-les-scandales-de-corruption.html

      Sous enquête en Grèce, le groupe pharmaceutique Novartis a été visé par des affaires de pots-de-vin dans de nombreux pays ces dernières années. Retour sur les principaux scandales qu’accumule la société bâloise.

      Le Parquet grec a annoncé mercredi 4 janvier avoir lancé une vaste enquête qui touche Novartis. Le groupe pharmaceutique a confirmé à la RTS que ses locaux à Athènes ont été perquisitionnés le 21 décembre.

      L’affaire a éclaté à la suite de révélations dans la presse grecque sur des pots-de-vin versés par l’entreprise entre 2006 et 2014 à des fonctionnaires et des médecins. Le but : augmenter le nombre de prescriptions ou obtenir des prix plus élevés. Des informations sont aussi venues des autorités américaines, qui enquêtent sur Novartis (lire ci-dessous).

      « Il semble qu’une grande partie des fonctionnaires, médecins et pharmaciens qui travaillaient pour les hôpitaux publics ont été impliqués d’une manière ou d’une autre. Il y a une liste de paiements de Novartis qui concerne presque 4000 personnes », a précisé l’eurodéputé de Syriza Stelios Kouloglou, qui a déposé une question écrite auprès de la Commission européenne. Il estime par ailleurs que « la justice suisse devrait s’occuper de l’affaire Novartis ».

      Cette nouvelle affaire fait écho à d’autres enquêtes et condamnations visant le géant bâlois de la pharma à travers le monde.

      Ministère turc de la santé soudoyé ?
      En Turquie, Novartis aurait versé des pots-de-vin pour plus de 80 millions de francs à des représentants du Ministère de la santé afin de « s’acquérir déloyalement une part de marché », selon la presse turque.

      Le Parquet d’Ankara a annoncé en avril 2016 avoir ouvert une procédure contre la multinationale, qui rejette ces accusations. Dans la foulée, le Ministère de la santé a déclaré avoir mené sa propre enquête. Il dit n’avoir trouvé aucune irrégularité, mais poursuivre ses investigations. Depuis avril, le parquet n’a pour sa part jamais communiqué sur son enquête.

      Novartis considère que cette affaire est « sans fondement » et « close ». Le groupe affirme ne pas avoir été informé « de quelque procédure d’enquête que ce soit de la part des autorités ».

      Corruption de médecins et de revues coréens
      En Corée du Sud, toujours en 2016, six hauts responsables de la filiale locale du groupe bâlois, y compris son président, ont été inculpés pour rabais non autorisés et corruption de médecins. Les enquêteurs ont évoqué la somme de 2,2 millions de francs.

      Selon le Financial Times, le Parquet sud-coréen a demandé en août au gouvernement de suspendre l’activité du géant pharmaceutique dans le pays et de bannir ses produits. Novartis a reconnu les faits, mais rejette l’implication de la direction.

      Entre 2011 et 2015, sa filiale sud-coréenne aurait également versé 15,5 millions de francs à des revues médicales, qui auraient ensuite reversé une partie du montant à des médecins pour qu’ils écrivent des articles ou participent à des séminaires autour de ses produits.

      Amendes salées aux Etats-Unis
      Aux Etats-Unis, les démêlés judiciaires sont fréquents pour Novartis. La dernière affaire remonte à mars 2016. Sans confirmer ou infirmer les accusations, la société bâloise a accepté de payer une amende de 25 millions de dollars. La justice américaine reprochait à la multinationale d’avoir soudoyé des professionnels de la santé en Chine, où les exportations de la pharma suisse ont explosé ces dernières années.

      En 2015, le groupe a écopé d’une amende de 390 millions de dollars. Les enquêteurs américains l’accusaient d’avoir versé entre 2007 et 2012 des pots-de-vin, déguisés sous la forme de rabais, à des pharmacies pour favoriser les ventes de ses médicaments #Exjade et #Myfortic. Novartis, qui estimait avoir proposé des ristournes légales, a admis sa responsabilité.

      Une autre affaire de pots-de-vin à des médecins est toujours en cours. Le Département de la justice accuse depuis 2013 la filiale américaine du groupe d’avoir offert des voyages récréatifs à des médecins et de les avoir rémunérés pour de « prétendues conférences ».

      La plus importante amende aux Etats-Unis remonte à septembre 2010. Le groupe suisse a accepté de payer 422,5 millions de dollars pour régler un litige concernant des accusations de marketing illégal et de pots-de-vin à des professionnels de la santé, portant notamment sur un traitement de l’épilepsie, le #Trileptal .

      Un mal répandu
      Face à la multiplications des affaires, Novartis assure que « nous ne tolérons aucun comportement contraire à l’éthique. En même temps, nous savons qu’il existe des possibilités de manquement aux règles lorsqu’une entreprise mondiale compte près de 118’000 employés. »

      Et la société bâloise n’est pas le seul groupe pharmaceutique à être sanctionné pour corruption. L’an passé, rien qu’aux Etats-Unis, les laboratoires #Teva, #GSK, #AstraZeneca et #SciClone ont écopé d’amendes allant de 5 à 519 millions de dollars.

      Valentin Tombez et Natalie Bougeard

  • Les laboratoires pharmaceutiques face aux dérapages des chercheurs
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/10/28/recherche-medicale-petits-arrangements-avec-la-verite_5207176_3234.html

    Très #étrange article, quand on connait, pour utiliser un euphémisme, la roublardise des laboratoires pharmaceutiques,

    Révélé au début du mois d’octobre par le site américain Retraction Watch, le cas de l’acalabrutinib est emblématique. Développé par la biotech californienne Acerta, cet anticancéreux semble promis à un bel avenir : en août 2017, la Food and Drug Administration (#FDA), l’agence de santé américaine, lui a délivré le très convoité statut de « breakthrough therapy » (thérapie révolutionnaire), qui permet d’accélérer le lancement d’un nouveau médicament. Le laboratoire britannique AstraZeneca n’a pu que s’en féliciter : en février 2016, il avait acquis 55 % du capital d’Acerta pour 2,5 milliards de dollars (2,15 milliards d’euros), avec un versement complémentaire de 1,5 milliard de dollars lors de la commercialisation du médicament.

    Mais l’histoire a bien failli tourner au cauchemar car, en août 2016, la firme s’était aperçue que certaines données relatives aux expérimentations chez la souris avaient été falsifiées. A la suite d’une enquête interne, un chercheur malhonnête avait été démasqué. Les publications – dans des revues de renom – furent retirées ou corrigées. Et AstraZeneca assure que ce « fait isolé » ne remet pas en cause le...

    Et comment donc travaille la #FDA ?

    #pharma #paywall

  • Des centaines de médicaments vitaux en rupture de stock

    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2017/01/09/les-penuries-de-medicaments-persistent_5059925_1650684.html

    Les pénuries concernent environ 400 traitements. Un problème largement lié à la mondialisation du marché.

    La situation est jugée « préoccupante ». 391 médicaments en rupture d’approvisionnement ont été signalés à l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) au niveau national en 2015, selon les chiffres communiqués fin décembre 2016. On en comptait 438 en 2014 et 404 en 2013. Si les chiffres 2016 ne sont pas encore connus, la tendance est la même. C’est presque dix fois plus qu’en 2008 (44 médicaments concernés).

    Et l’ANSM ne recense là que des médicaments dits d’intérêt thérapeutique majeur, c’est-à-dire ceux dont « l’indisponibilité transitoire, totale ou partielle, est susceptible d’entraîner un problème de santé publique (mise en jeu du pronostic vital, perte de chance importante pour les patients) ». On parle de ruptures d’approvisionnement lorsqu’une pharmacie d’officine ou d’hôpital est dans l’incapacité de dispenser un médicament à un patient dans un délai de 72 heures.

    Pour le Conseil national de l’ordre des pharmaciens, il s’agit « d’une véritable préoccupation de santé publique ». « Ça embête tout le monde, le patient, le prescripteur, c’est anxiogène pour le patient et chronophage pour les pharmaciens », explique Isabelle Adenot, présidente de l’instance, qui constate que « les ruptures semblent avoir atteint un plateau, on espère une baisse ».

    Solutions alternatives

    Au total, environ 2 % de l’ensemble des spécialités pharmaceutiques (soit 297) faisaient l’objet de ruptures de stock fin novembre 2016, sur les 14 730 spécialités existantes, un chiffre comparable à celui des mois précédents mais supérieur à ceux observés en 2015, précise ­Isabelle Adenot. Des chiffres issus du tableau de bord DP-ruptures, lancé en 2013. Un outil actuellement déployé dans 3 800 officines.

    Si toutes les classes de médicaments sont concernées, trois catégories sont plus spécialement ­affectées, selon l’ANSM : les anti-infectieux (dont les vaccins), les médicaments du système nerveux et les anticancéreux. L’agence, qui liste ces ruptures, doit dans ces cas-là mettre en place des solutions alternatives avec l’industriel.

    Les choses ne s’améliorent pas. Et ce phénomène n’est pas propre à la France. Pour le professeur Alain ­Astier, chef du département de pharmacie du groupe hospitalier Henri-Mondor (AP-HP, Créteil), et membre de l’Académie de pharmacie, le problème est quasi quotidien. Le laboratoire AstraZeneca vient de confirmer l’arrêt de commercialisation à l’hôpital de la ­Xylocaine adrénalinée, utilisée en urgence lors d’anesthésies obstétricales, comme des césariennes. Il est donc recommandé de se tourner vers les spécialités du laboratoire concurrent Aguettant, mais les concentrations sont différentes. « Les risques d’erreur et de ­confusion sont possibles pour un produit utilisé de surcroît en ­urgence », pointe Alain Astier.

    Autre exemple, le Rimifon, traitement antibiotique contre la tuberculose, qui n’est plus disponible sous forme injectable. Certes, il existe une solution alternative, mais le produit venant d’Italie, la notice est en italien, ce qui peut être là aussi source d’erreur. De même, le médicament d’immunothérapie instillé dans la vessie à base de BCG (Immucyst) est en tension. De plus, la mitomycine, chimiothérapie utilisée également pour traiter le cancer de la vessie, est très fréquemment en rupture de stock, constate Alain Astier. « A chaque fois, c’est extrêmement compliqué pour le patient et encore plus pour nous, poursuit le spécialiste. Les alternatives sont souvent moins efficaces et plus toxiques ».

    Dans les officines, c’est moins problématique mais « le manque de certains médicaments est embêtant », constate Isabelle Adenot. Ainsi Altim, utilisée pour des infiltrations contre les rhumatismes ou des pommades gynécologiques utilisés contre les effets de la ­ménopause sont en fortes tensions d’approvisionnement.

    Comment expliquer ces ruptures ? Les origines sont multifactorielles : des stratégies industrielles de rationalisation des coûts de production qui conduisent les laboratoires à produire en flux tendu, des difficultés survenues lors de la ­fabrication de matières premières ou des produits finis, souvent délocalisée en Chine, en Inde… ou ­encore des défauts de qualité sur certains médicaments. Ces signalements ont augmenté de 624 en 2004 à 1 702 en 2015, selon les chiffres de l’ANSM.

    Il suffit donc d’un grain de sable pour que la chaîne ne fonctionne plus : un atelier fermé, un retard, une mauvaise anticipation de la demande… Pour Patrick Errard, président du LEEM (les entreprises du médicament), « les productions de médicaments se font de plus en plus à flux tendu, nos usines produisent pour le marché mondial ». Alain Astier y voit d’autres raisons plus économiques. Ces produits ont tous un point commun : « Ce sont pour la plupart des vieilles ­molécules qui rapportent peu ».

    Pour remédier au problème, la loi de santé de janvier 2016 a ­imposé aux industriels la mise en place d’un plan de gestion des ­pénuries, notamment pour les médicaments à intérêt thérapeutique ­majeur. Depuis 2008, la ­déréglementation autorise les grossistes répartiteurs à revendre les médicaments dans des pays où les prix sont plus avantageux. Le dernier projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) va obliger industriels et grossistes répartiteurs à privilégier le marché français en cas de rupture et à communiquer les médicaments qu’ils ­exportent. Mais des décrets doivent encore préciser les nouvelles règles.

  • Drugs companies unite to mine genetic data - FT.com
    http://www.ft.com/intl/cms/s/0/4d1792fe-d2f1-11e4-b7a8-00144feab7de.html#axzz3VchnVvVj

    Several of the world’s biggest pharmaceuticals companies have formed a partnership with Genomics England in the first step towards using genetic data from NHS patients in medical research.
    GlaxoSmithKline and AstraZeneca, the two biggest UK drugs groups, will team up with rivals, including Roche of Switzerland and AbbVie and Biogen of the US, to mine information from a government project to decode the genomes of 100,000 patients with cancer and rare diseases.

    • Gratos en passant par google,

      After dismantling its antibiotics team in 1999, Switzerland’s Roche Holding AG RO.EB -2.10% is recruiting a head of anti-infectives to rebuild its in-house expertise. Last year, Roche licensed an experimental new antibiotic from Polyphor Ltd., a biotechnology company, and is investing as much as $111 million in antibiotic-focused RQX Pharmaceuticals Inc.

      GlaxoSmithKline GSK.LN -1.69% PLC of the U.K. recently said it will receive as much as $200 million in U.S. government funding for its antibiotic program.

      Those companies join just a handful of major pharmaceutical competitors, including AstraZeneca AZN.LN -1.74% PLC and Novartis AG NOVN.VX -2.99% , that are now active in antibiotic discovery and development.

      Pharmaceutical companies moved out of antibiotic development en masse in the past 15 years, citing high research costs, poor returns and onerous regulations. Consequently, the pipeline for new antibiotics dried up. In the 1980s, 30 new antibiotics gained approval in the U.S. Between 2010 and 2012, only one did.

      Pfizer Inc., PFE -2.97% one of the pioneers of penicillin mass production, shut its antibiotic-research facility in 2011, along with Johnson & Johnson. JNJ -2.30% In 2002, Eli Lilly LLY -1.87% & Co. left the field to focus on chronic illnesses. Sanofi SA SAN.FR -4.19% shed its anti-infectives unit Novexel in 2004.

      “We were not having success developing novel approaches for difficult-to-treat bacterial infections,” says Pfizer’s vice president of clinical research, Charles Knirsch. “After a great deal of consideration, we decided that enhancing our focus on infection prevention would represent a more prudent return on investment.”

      Luckily for public health, the unfavorable economics are changing. Regulators in the U.S. and Europe recently have moved to clear roadblocks that have impeded antibiotic development, with the U.S. granting priority review for innovative new drugs.

      Research funding is beginning to flow as well. The European Union funds antibiotic research projects with industry and universities. U.S. government funding is available to companies developing promising new molecules.

      Alternative commercial models are being discussed that get around the problem of low sales volumes: selling new drugs in bulk to health-care providers for use when needed, or charging a fixed license fee for access to them.

      There is an acute medical need for new antibiotics. Antibiotic-resistant infections now kill around 50,000 people a year in the U.S. and Europe, and that number is rising, according to the World Health Organization. In the U.S., two million people a year will contract a drug-resistant infection, with direct health-care costs of as much as $20 billion, according to the Centers for Disease Control and Prevention.

      Overuse of antibiotics has built up bacterial resistance to them, making current drugs less effective. Their widespread use in animals farmed for meat introduces more antibiotics into the food chain, undercutting their efficacy.

      With few new drugs to prescribe, and the old standbys frequently failing against drug-resistant strains, doctors are sometimes forced to reach for older, more-toxic drugs.

      Finding new ones has become a huge scientific challenge. “Gram-negative” bacteria, including superbugs such as carbapenem-resistant enterobacteriaceae, are particularly hard to target. A kind of double cell wall makes it hard to get antibiotics into the organism, and if they make it inside, “pumps” inside the bacteria often push the drug out.

      “The low-hanging fruit of antibiotics that were easy to discover has been picked,” says Brad Spellberg, infectious-disease expert at the Los Angeles Biomedical Research Institute.

      Even if antibiotics make it to market, oncology drugs are on average three times as profitable, and musculoskeletal drugs produce more than 10 times the returns, according to estimates from a 2009 London School of Economics report.

      For example, ceftaroline fosamil, an antibiotic approved in the U.S. in 2010, costs around $600 for a seven-day course. Contrast that to yervoy, a new drug to treat melanoma, that costs $120,000 for a 12-week course.

      “Society values antibiotics wrongly,” says David Payne, head of antibacterial research at GlaxoSmithKline. “These are lifesaving drugs—they don’t just give patients a few extra months.”

      John Rex, head of infection at AstraZeneca—which has one of the stronger current antibiotic pipelines—concedes that his unit isn’t as big an economic driver as areas such as oncology. “The math is clear,” he says. “It’s hard for the whole anti-infective industry.”

      Unlike a drug to treat a chronic condition, antibiotics are usually taken for a week or two, limiting sales. The most commonly prescribed ones, including azithromycin and amoxicillin, are now available as low-cost generics.

      Charging higher prices could help spur development. In a recent paper in Nature, Drs. Spellberg and Rex argue a hypothetical new drug to treat Acinetobacter baumannii, a cause of hospital-acquired infections, could offer value for health-care providers even if priced at as much as $30,000 a course.

      U.S. health insurers Aetna and Cigna declined to comment on the hypothetical price, but the U.K.’s pricing-advisory body NICE already recommends the use of two cancer drugs that cost more relative to the additional lifespan they offer patients.

      While most big drug makers continue to invest elsewhere, some smaller companies are stepping into the antibiotics breach. Small and medium-size companies are now responsible for 73% of antibiotics in development, according to BioPharma statistics.

      Boston-based Cubist Pharmaceuticals CBST -1.21% was formed in 1992 and now has two approved antibiotics and a $5 billion market capitalization.

      Another Boston startup, Enbiotix, is in discussions with multiple big drug makers interested in a deal, including those without active anti-infectives divisions, according to its chief executive, Jeff Wager.

      “Antibiotics are never going to be huge blockbusters,” Mr. Wager says. “And yet the short answer is, we need these drugs. I don’t think big pharma can call themselves good corporate citizens without them.”

    • ah oui merci @kassem ; j’avais essayé par google et ça ne le faisait pas, mais en prenant un autre navigateur, la même astuce a marché — les heuristiques des #paywall sont parfois étranges :)

    • Avec l’histoire personnelle de Quinn Norton qui illustre bien le problème de fond. Une femme exposée régulièrement à une infection urinaire qui devient peu à peu résistante à tous les antibiotiques

      Infection, Watching Life and Death Evolve in the World
      https://medium.com/quinn-norton/ba3521edcf52

      A few years later I finally got insurance and a regular doctor that I saw more than once. He would culture the infection from time to time to decide what to give me. My little E. coli were resistant to Amoxicillin, which I found hilarious, because I wasn’t — I am allergic to it. At some point, my E. coli had evolved resistance to a drug that could very well kill me. “My bug is stronger than me!” I joked with my doctor.

      Then one day Keflex stopped working. On a report from the culture the little resistance box had flipped from no to yes. “No problem,” my doctor told me, “Cipro will work fine,” and it did, for a long time.

      Over the years I kept losing drugs. I would get infections, take a drug for a while that killed it, but then one day I would take the drug and it wouldn’t work anymore.

  • Big pharma mobilising patients in battle over drugs trials data | Business | The Guardian
    http://www.guardian.co.uk/business/2013/jul/21/big-pharma-secret-drugs-trials

    The [leaked] memo, from Richard Bergström, director general of EFPIA, went to directors and legal counsel at Roche, Merck, Pfizer, GSK, AstraZeneca, Eli Lilly, Novartis and many smaller companies. It was leaked by a drugs company employee.

    The email describes a four-pronged campaign that starts with “mobilising patient groups to express concern about the risk to public health by non-scientific re-use of data”. Translated, that means patient groups go into bat for the industry by raising fears that if full results from drug trials are published, the information might be misinterpreted and cause a health scare.

    The lobbying is targeted at Europe where the European Medicines Agency (EMA) wants to publish all of the clinical study reports that companies have filed, and where negotiations around the clinical trials directive could force drug companies to publish all clinical trial results in a public database.

    #pharma #santé #lobbying #whistleblower

  • Without consent: how drugs companies exploit Indian ’guinea pigs’
    http://www.independent.co.uk/news/world/asia/without-consent-how-drugs-companies-exploit-indian-guinea-pigs-626191

    Western pharmaceutical companies have seized on India over the past five years as a testing ground for drugs – making the most of a huge population and loose regulations which help dramatically cut research costs for lucrative products to be sold in the West. The relationship is so exploitative that some believe it represents a new colonialism.

    Since restrictions on drug trials were relaxed in 2005, the industry in India has swollen to the point where today more than 150,000 people are involved in at least 1,600 clinical trials, conducted on behalf of British, American and European firms including AstraZeneca, Pfizer, and Merck. There may be more.

    • Parmi les cas cités :

      The recruitment of hundreds of tribal girls without parental consent for an immunisation study sponsored by the *Bill and Melinda Gates Foundation on the nod of the warden of their government hostel. Several girls subsequently died . The study was halted by the federal authorities.

      Ah, j’aime les philanthropes.

      Puis :

      Campaigners say India is a particularly attractive location for researchers not simply because of the lax regulations but because of the size and genetic diversity of the 1.2 billion population and becuase of the variety of conditions to treat. Added to this, almost all doctors speak some English. The infrastructure for such trials, often in the form of government hospitals, is widely available.

      Comme quoi c’est bien d’avoir une infrastructure médicale développée.