company:at&t

  • La surveillance, stade suprême du capitalisme ?
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/06/14/la-surveillance-stade-supreme-du-capitalisme_5476001_3232.html

    Bientôt un autre regard critique sur le concept de capitalisme de surveillance : parution à l’automne du livre de Christophe Masutti qui fait l’archéologie du concept et replonge dans l’évolution sur cinquante ans du traçage informatisé. Chez C&F éditions, évidemment ;-)

    Depuis vingt ans, un capitalisme mutant mené par les géants du Web s’immisce dans nos relations sociales et tente de modifier nos comportements, analyse l’universitaire américaine Shoshana Zuboff dans son dernier ouvrage. Mais son concept de « capitalisme de surveillance » ne fait pas l’unanimité.

    Shoshana Zuboff a été l’une des premières à analyser la manière dont l’informatique transformait le monde du travail. Cette pionnière dans l’étude détaillée des bouleversements du management s’est félicitée, au départ, de l’arrivée de « travailleurs du savoir ». Elle a perçu très tôt que l’extension d’Internet et la généralisation des ordinateurs personnels permettraient de fonder une « économie nouvelle » capable de répondre aux besoins des individus et de renforcer le pouvoir des consommateurs.

    Puis elle a été terriblement déçue. En janvier, Shoshana Zuboff a résumé ses craintes dans The Age of Capitalism Surveillance (Public Affairs, non traduit).

    La presse anglo-saxonne, du libéral Wall Street Journal au très à gauche The Nation, du Guardian à la New York Review of Books, mais aussi l’anticapitaliste Naomi Klein et le professeur de communication Joseph Turow, ont salué ce livre comme un essai majeur.
    « Chef-d’œuvre d’horreur »

    Le titre, « L’Age du capitalisme de surveillance », en annonce le concept : en vingt ans, « sans notre consentement significatif », un capitalisme mutant mené par les géants du Web – Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft (Gafam) – s’est immiscé dans nos relations sociales et introduit dans nos maisons – « de la bouteille de vodka intelligente au thermomètre rectal », résume Shoshana Zuboff.

    Un de ses concepts centraux est, assure l’universitaire dans son essai, la notion de « surplus de comportement » : les Gafam, mais aussi les opérateurs de téléphonie comme AT&T ou les sociétés de l’Internet des objets et de la « smart city », ne se contentent pas de collecter les données d’usage et de service : ils intègrent dans les pages en réseaux et dans les machines intelligentes des dispositifs d’espionnage invisible. Ils repèrent ainsi, grâce aux algorithmes, nos habitudes les plus intimes. Ils reconnaissent nos voix et nos visages, décryptent nos émotions et étudient leur diffusion grâce à l’« affective computing » afin de capter « la totalité de l’expérience humaine en tant que matière première gratuite ».

    Ces masses de données comportementales sont revendues comme des « produits de prévision » extrêmement lucratifs. « Vous n’êtes pas le produit, résume Shoshana Zuboff, vous êtes la carcasse abandonnée de l’éléphant traqué par des braconniers ! »
    « Un contrat faustien »

    La logique de cette traque mène à ce qu’elle appelle l’« instrumentarianism » (« l’instrumentalisation ») : la capacité de modeler les comportements en vue d’obtenir « des résultats rentables », voire d’« automatiser » les conduites.

    « Il est devenu difficile d’échapper à ce projet de marché dont les tentacules s’étendent des innocents joueurs de Pokémon Go dirigés vers les bars et les magasins qui paient pour les attirer à l’impitoyable exploitation des profils Facebook à des fins d’orientation de comportement individuel » – et ce « en cliquant oui à l’achat de nouvelles chaussures de sport proposé après votre jogging du dimanche matin », ou en ciblant « votre vote de fin de semaine », comme on l’a vu pendant l’affaire Cambridge Analytica, la société de conseil dont le slogan proclame « Data drives all we do » (« Les données déterminent tout ce que nous faisons »). « Ils veulent notre âme, conclut Shoshana Zuboff. Nous avons signé avec eux un contrat faustien. »

    Depuis sa sortie, « L’Age du capitalisme de surveillance » reçoit une volée de critiques. Dans The Nation, Katie Fitzpatrick, professeure de pédagogie à l’Université d’Auckland, estime que le « sombre constat » de Shoshana Zuboff est justifié mais qu’elle « échoue dans son analyse politique » car elle est aveuglée par la confiance qu’elle accorde aux capacités démocratiques du libéralisme. « Nous n’avons pas besoin d’une nouvelle théorie politique alarmiste pour comprendre ce qui se passe », conclut-elle.

    Pour le spécialiste du numérique Evgeny Morozov, auteur du Mirage numérique (Les Prairies ordinaires, 2015), l’analyse de Shoshana Zuboff, qui est d’autant plus dérangeante qu’elle a travaillé pour « deux bastions du techno-optimisme », Fast Company et BusinessWeek, insiste trop sur la surveillance et pas assez sur le capitalisme : « En considérant le capitalisme de surveillance comme notre nouveau Léviathan invisible, elle rate la manière dont le pouvoir fonctionne depuis plusieurs siècles : le Léviathan invisible est avec nous depuis longtemps. »

    #Capitalisme_surveillance #Shoshana_Zuboff

  • While you’re sleeping, your #iPhone stays busy — snooping on you - NZ Herald
    https://www.nzherald.co.nz/business/news/article.cfm?c_id=3&objectid=12235267

    IPhone apps I discovered tracking me by passing information to third parties - just while I was asleep - include Microsoft OneDrive, Intuit’s Mint, Nike, Spotify, the Washington Post and IBM’s the Weather Channel. One app, the crime-alert service Citizen, shared personally identifiable information in violation of its published privacy policy.

    And your iPhone doesn’t feed data trackers only while you sleep. In a single week, I encountered over 5400 trackers, mostly in apps, not including the incessant Yelp traffic. According to privacy firm Disconnect, which helped test my iPhone, those unwanted trackers would have spewed out 1.5 gigabytes of data over the span of a month. That’s half of an entire basic wireless service plan from US telecommunictions company AT&T.

    “This is your data, why should it even leave your phone? Why should it be collected by someone when you don’t know what they’re going to do with it?” says Patrick Jackson, a former National Security Agency researcher who is chief technology officer for Disconnect. He hooked my iPhone into special software so we could examine the traffic. “I know the value of data, and I don’t want mine in any hands where it doesn’t need to be.”

    In a world of data brokers, Jackson is the data breaker. He developed an app called Privacy Pro that identifies and blocks many trackers. If you’re a little bit techie, I recommend trying the free iOS version to glimpse the secret life of your iPhone.

  • Thanks to Facebook, Your Cellphone Company Is Watching You More Closely Than Ever
    https://theintercept.com/2019/05/20/facebook-data-phone-carriers-ads-credit-score

    Among the mega-corporations that surveil you, your cellphone carrier has always been one of the keenest monitors, in constant contact with the one small device you keep on you at almost every moment. A confidential Facebook document reviewed by The Intercept shows that the social network courts carriers, along with phone makers — some 100 different companies in 50 countries — by offering the use of even more surveillance data, pulled straight from your smartphone by Facebook itself. Offered (...)

    #T-Mobile #Instagram #WhatsApp #Facebook #smartphone #AT&T #marketing #discrimination #écoutes (...)

    ##AT&T ##surveillance

  • Danger de la 5G : Des centaines de scientifiques respectés tirent la sonnette d’alarme au sujet des effets sur la santé alors que les réseaux 5G se déploient à l’échelle nationale
    https://www.crashdebug.fr/sciencess/16043-danger-de-la-5g-des-centaines-de-scientifiques-respectes-tirent-la-

    Update 20.05.2019 : 5G : des Italiens assurent être victimes de maux de tête (LeSoir.be)

    Même si de nombreux membres de la communauté scientifique mettent en garde contre les effets potentiels de la technologie 5G sur la santé de la population en général, Verizon et AT&T commencent à installer leurs réseaux 5G dans les grandes villes de tout le pays. Aujourd’hui, le nombre total de téléphones cellulaires dépasse le nombre total de la population mondiale, et les grandes compagnies de téléphonie cellulaire gagne une somme folle d’argent en fournissant un service à tous ces téléphones. Et maintenant que la prochaine génération de technologie de téléphonie cellulaire est arrivée, des millions d’utilisateurs de téléphones cellulaires s’attendent à de meilleures connexions et à des (...)

    #En_vedette #Actualités_scientifiques #Sciences

  • Saurabh Rajwade Breaks Down the Basics of Contemporary M&A
    https://hackernoon.com/saurabh-rajwade-breaks-down-the-basics-of-contemporary-m-a-46872f4df131?

    Saurabh RajwadeIntroductionIn the course of the contemporary news cycle, mergers and acquisitions can get lost in the fog. They either seem to be happening at breakneck speeds or barely chugging along behind a veil of obscure or poorly reported detailsAs a result, we civilians tend to be left in the dust, along with some vague questions about what’s been happening lately in the world of business.Maybe we remember that there was a buyout, maybe we don’t. And we certainly don’t have a solid understanding of how all these deals have affected the playing field.Just take a look at the sheer number of entertainment industry mergers over the last couple of years. Disney acquired 21st Century Fox, MGM bought Epix, and AT&T bought Time Warner.These deals are going to have a long-lasting impact (...)

    #contemporary-m-and-a #basics-of-mergers #merger #mergers-and-acquisitions #basics-of-acquisitions

  • Dix ans de prison pour avoir volé des millions de dollars en usurpant des numéros de téléphone
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/02/04/dix-ans-de-prison-pour-avoir-vole-des-millions-de-dollars-en-usurpant-des-nu

    En 2018, les autorités américaines ont arrêté plusieurs hommes suspectés d’avoir volé des millions de dollars en s’appuyant sur le « SIM swapping », une forme d’usurpation d’identité. La pratique est connue depuis longtemps, mais elle va être condamnée par la justice pour la première fois. Fin janvier, le citoyen américain Joel Ortiz a plaidé coupable pour le vol de plusieurs millions de dollars à l’aide du « sim swapping », une pratique qui consiste à voler le numéro de téléphone portable de quelqu’un. (...)

    #AT&T #Google #SIM #SIMswapping

    ##AT&T

  • I Gave a Bounty Hunter $300. Then He Located Our Phone
    https://motherboard.vice.com/en_us/article/nepxbz/i-gave-a-bounty-hunter-300-dollars-located-phone-microbilt-zumigo-

    T-Mobile, Sprint, and AT&T are selling access to their customers’ location data, and that data is ending up in the hands of bounty hunters and others not authorized to possess it, letting them track most phones in the country. Nervously, I gave a bounty hunter a phone number. He had offered to geolocate a phone for me, using a shady, overlooked service intended not for the cops, but for private individuals and businesses. Armed with just the number and a few hundred dollars, he said he (...)

    #T-Mobile #Sprint #AT&T #Apple_Maps #Maps #smartphone #géolocalisation #harcèlement

    ##AT&T

  • #Netflix Reports Paid Customers Rise on Strength Overseas
    https://www.wsj.com/articles/netflix-reports-paid-customers-rise-on-strength-overseas-11547759799

    Companies including AT&T Inc.’s WarnerMedia and Walt Disney Co. are preparing their own content-streaming services to launch later this year. They will be competing with Netflix to sign up consumers and stock their services with content.

    Their entry could drive up Netflix’s programming costs even further, including for popular reruns.

    “We want to win,” [On n’avait pas remarqué] said Netflix Chairman and Chief Executive Reed Hastings when asked about all the new competition. On the company’s earnings call, Mr. Hastings said the goal is still to provide a better environment with incredible content and “no advertising.”

    Netflix said Thursday it was “ready to pay top-of-market prices for second run content.” At the same time, it is making more of its own content in-house as it aims to be less reliant on outside suppliers for original shows and movies.

    Dans son dernier rapport trimestriel — toujours très suivi, ça me fait penser aux Keynote d’Apple —, on apprend notamment :

    – que la firme, qui ne cesse de professer la #transparence, notamment en interne, mais l’est très peu quand il s’agit de communiquer des #chiffres de visionnages de tel ou tel contenu, va commencer à le faire, mais on s’en doute de manière très ciblée.
    – qu’évidemment elle n’a rien contre les salles de cinéma en soi, à condition de ne pas être contrainte par des obligations de financement de la création et les règlementations type "chronologie des médias" en France ; elle communique donc sur le nombre de cinéma qui ont diffusé Roma : 900 en tout. « People love films… at home AND in theaters. »
    – que la techno utilisée pour l’épisode interactif de Black Mirror, dont on a pas mal parlé ici a été baptisée « Branch Manager ».

    Source : https://s22.q4cdn.com/959853165/files/doc_financials/quarterly_reports/2018/q4/01/FINAL-Q4-18-Shareholder-Letter.pdf

    #SVOD #industrie_culturelle

  • The Biggest Threat to Free Speech No One Is Talking About
    https://www.truthdig.com/articles/the-biggest-threat-to-free-speech-no-one-is-talking-about

    Since the repeal in June of Obama-era rules guaranteeing net neutrality, websites like Truthdig, Democracy Now!, Common Dreams and more risk being pushed into an internet slow lane that could severely hamper their readership, if not drive them out of business entirely. For Jeff Cohen, editor and co-founder of the media watchdog Fairness and Accuracy in Reporting (FAIR), it may be the most urgent threat to the First Amendment no one is talking about.

    “The biggest issue of freedom of the press is not that Trump is mean to reporters, as he was last week with CNN’s Jim Acosta and Yamiche Alcindor of “PBS NewsHour,” he tells Robert Scheer. “The biggest freedom-of-the-press issue is that Trump is working with Comcast and AT&T and Verizon to end net neutrality. … Ownership of the media and the ownership of the internet, the fact that these big internet providers are [a] few giant companies that also produce content—it’s very, very dangerous.”

    #neutralité_du_net #filtre #bulle #médias

  • Neutralité du Net : l’industrie télécom américaine attaque l’État du Vermont
    https://www.nextinpact.com/brief/neutralite-du-net---l-industrie-telecom-americaine-attaque-l-etat-du-ver

    Les législateurs du Vermont préparent un projet de loi excluant des marchés publics les entreprises qui ne respectent pas la neutralité du Net, rapporte Reuters. Les groupes sont connus : l’American Cable Association, la CTIA, la NCTA, la New England Cable & Telecommunications Associations et USTelecom. Ils représentent les mastodontes de l’industrie, dont AT&T, Comcast et Verizon. La plainte, déposée devant une cour du Vermont, argue que les États ne peuvent pas réguler indirectement (via (...)

    #Comcast #NCTA #Telecommunications_Industry_Association_(TIA) #USTelecom #Verizon #AT&T #neutralité (...)

    ##Telecommunications_Industry_Association__TIA_ ##AT&T ##neutralité ##procès

  • Amazon’s New Microwave : ‘Alexa, Please Defrost My Chicken’
    https://www.wsj.com/articles/amazons-new-microwave-alexa-please-defrost-my-chicken-1537469765

    New offerings include Alexa-enabled chip that manufacturers can install to control basic appliances In a bid to control the smart home of the future, Amazon.com Inc. AMZN 2.08% is offering makers of electronics a small chip that would let people use their voice to command everything from microwaves and coffee machines to room fans and guitar amplifiers. The online retail giant is hoping big manufacturers will sign up to incorporate the Alexa-enabled chips—which cost a few dollars each—in (...)

    #Alphabet #Apple #Google #Microsoft #Nest #AT&T #Amazon #algorithme #Alexa #domotique #Home #HomePod #biométrie (...)

    ##AT&T ##voix
    https://images.wsj.net/im-27348/social

  • « À l’ère post-Snowden, on ne peut plus se voiler la face »
    https://usbeketrica.com/article/a-l-ere-post-snowden-on-ne-peut-plus-se-voiler-la-face

    L’universitaire américain Yochai Benkler fait partie de ces intellectuels qui pensent l’impact d’Internet sur nos sociétés depuis les années 1990. Le professeur d’études juridiques entrepreneuriales à Harvard est aujourd’hui membre d’une commission lancée le 11 septembre 2018 par l’ONG Reporters sans frontières et chargée de travailler à la rédaction d’une future « déclaration sur l’information et la démocratie ». Nous avons à cette occasion pu échanger avec l’auteur de The Wealth of Networks (La Richesse des (...)

    #Apple #Google #Amazon #Facebook #Netflix #Spotify #algorithme #WiFi #manipulation #BigData #domination #copyright #[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données_(RGPD)[en]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR)[nl]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR) (...)

    ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_ ##AT&T

  • Fin de la neutralité du Net : YouTube, Netflix et Amazon Prime Video bridés
    https://abonnes.lemonde.fr/pixels/article/2018/09/07/les-operateurs-americains-freinent-youtube-netflix-et-amazon-prime-v ?

    Aux Etats-Unis, la fin de la neutralité du Net, principe qui interdisait aux opérateurs de télécommunications de discriminer les flux Internet, et que le président Donald Trump a fait abroger en juin, se fait sentir.

    Ainsi, quatre de ces sociétés ont déjà commencé à brider le trafic des services les plus prisés par les internautes — Netflix, Amazon Prime Video, et surtout YouTube, la plate-forme de vidéos gratuites propriété de Google —, selon une recherche menée par l’université Northeastern et l’université du Massachusetts, et révélée par Bloomberg.

    Depuis longtemps, le rêve des opérateurs était de faire passer à la caisse ces grandes plates-formes très consommatrices de bande passante, ce qu’ils n’avaient pas réussi à faire jusqu’à présent. Ces mesures pourraient n’être qu’un premier pas avant une facturation en bonne et due forme.

    Pour mener leurs travaux, les chercheurs ont développé une application, baptisée « Wehe », capable de détecter quand et par qui les services mobiles sont ralentis. Elle a été téléchargée par 100 000 consommateurs ; 500 000 tests ont été menés sur 2 000 services dans 161 pays.
    La nécessité de « bien gérer le réseau »

    Dans le détail, AT&T et Verizon, les deux premiers opérateurs outre-Atlantique, ont discriminé le trafic des services vidéos à respectivement 8 398 et 11 100 reprises. Plus raisonnables, T-Mobile et Sprint s’en sont tenus à 3 900 et 339 ralentissements.

    En août, Verizon a même été surpris en train de brider les connexions des sapeurs-pompiers, qui se battaient contre le plus vaste incendie qu’ait connu la Californie.

    #Neutralité_internet

  • The NSA’s Hidden Spy Hubs in Eight U.S. Cities
    https://theintercept.com/2018/06/25/att-internet-nsa-spy-hubs

    The NSA considers AT&T to be one of its most trusted partners and has lauded the company’s “extreme willingness to help.” It is a collaboration that dates back decades. Little known, however, is that its scope is not restricted to AT&T’s customers. According to the NSA’s documents, it values AT&T not only because it “has access to information that transits the nation,” but also because it maintains unique relationships with other phone and internet providers. The NSA exploits these relationships for surveillance purposes, commandeering AT&T’s massive infrastructure and using it as a platform to covertly tap into communications processed by other companies.

    It is an efficient point to conduct internet surveillance, Klein said, “because the peering links, by the nature of the connections, are liable to carry everybody’s traffic at one point or another during the day, or the week, or the year.”

    Christopher Augustine, a spokesperson for the NSA, said in a statement that the agency could “neither confirm nor deny its role in alleged classified intelligence activities.” Augustine declined to answer questions about the AT&T facilities, but said that the NSA “conducts its foreign signals intelligence mission under the legal authorities established by Congress and is bound by both policy and law to protect U.S. persons’ privacy and civil liberties.”

    Jim Greer, an AT&T spokesperson, said that AT&T was “required by law to provide information to government and law enforcement entities by complying with court orders, subpoenas, lawful discovery requests, and other legal requirements.” He added that the company provides “voluntary assistance to law enforcement when a person’s life is in danger and in other immediate, emergency situations. In all cases, we ensure that requests for assistance are valid and that we act in compliance with the law.”

    Dave Schaeffer, CEO of Cogent Communications, told The Intercept that he had no knowledge of the surveillance at the eight AT&T buildings, but said he believed “the core premise that the NSA or some other agency would like to look at traffic … at an AT&T facility.” He said he suspected that the surveillance is likely carried out on “a limited basis,” due to technical and cost constraints. If the NSA were trying to “ubiquitously monitor” data passing across AT&T’s networks, Schaeffer added, he would be “extremely concerned.”

    An estimated 99 percent of the world’s intercontinental internet traffic is transported through hundreds of giant fiber optic cables hidden beneath the world’s oceans. A large portion of the data and communications that pass across the cables is routed at one point through the U.S., partly because of the country’s location – situated between Europe, the Middle East, and Asia – and partly because of the pre-eminence of American internet companies, which provide services to people globally.

    The NSA calls this predicament “home field advantage” – a kind of geographic good fortune. “A target’s phone call, email, or chat will take the cheapest path, not the physically most direct path,” one agency document explains. “Your target’s communications could easily be flowing into and through the U.S.”

    Once the internet traffic arrives on U.S. soil, it is processed by American companies. And that is why, for the NSA, AT&T is so indispensable. The company claims it has one of the world’s most powerful networks, the largest of its kind in the U.S. AT&T routinely handles masses of emails, phone calls, and internet chats. As of March 2018, some 197 petabytes of data – the equivalent of more than 49 trillion pages of text, or 60 billion average-sized mp3 files – traveled across its networks every business day.

    The NSA documents, which come from the trove provided to The Intercept by the whistleblower Edward Snowden, describe AT&T as having been “aggressively involved” in aiding the agency’s surveillance programs. One example of this appears to have taken place at the eight facilities under a classified initiative called SAGUARO.

    In October 2011, the Foreign Intelligence Surveillance Court, which approves the surveillance operations carried out under Section 702 of FISA, found that there were “technological limitations” with the agency’s internet eavesdropping equipment. It was “generally incapable of distinguishing” between some kinds of data, the court stated. As a consequence, Judge John D. Bates ruled, the NSA had been intercepting the communications of “non-target United States persons and persons in the United States,” violating Fourth Amendment protections against unreasonable searches and seizures. The ruling, which was declassified in August 2013, concluded that the agency had acquired some 13 million “internet transactions” during one six-month period, and had unlawfully gathered “tens of thousands of wholly domestic communications” each year.

    The root of the issue was that the NSA’s technology was not only targeting communications sent to and from specific surveillance targets. Instead, the agency was sweeping up people’s emails if they had merely mentioned particular information about surveillance targets.

    A top-secret NSA memo about the court’s ruling, which has not been disclosed before, explained that the agency was collecting people’s messages en masse if a single one were found to contain a “selector” – like an email address or phone number – that featured on a target list.

    Information provided by a second former AT&T employee adds to the evidence linking the Atlanta building to NSA surveillance. Mark Klein, a former AT&T technician, alleged in 2006 that the company had allowed the NSA to install surveillance equipment in some of its network hubs. An AT&T facility in Atlanta was one of the spy sites, according to documents Klein presented in a court case over the alleged spying. The Atlanta facility was equipped with “splitter” equipment, which was used to make copies of internet traffic as AT&T’s networks processed it. The copied data would then be diverted to “SG3” equipment – a reference to “Study Group 3” – which was a code name AT&T used for activities related to NSA surveillance, according to evidence in the Klein case.

    #Surveillance #USA #NSA #AT&T

  • The Wiretap Rooms
    https://theintercept.com/2018/06/25/att-internet-nsa-spy-hubs

    The secrets are hidden behind fortified walls in cities across the United States, inside towering windowless skyscrapers and fortress-like concrete structures that were built to withstand earthquakes and even nuclear attack. Thousands of people pass by the buildings each day and rarely give them a second glance, because their function is not publicly known. They are an integral part of one of the world’s largest telecommunications networks – and they are also linked to a controversial (...)

    #AT&T #écoutes #surveillance

    ##AT&T

  • Géolocalisation : la sécurité pas une option pour les données personnelles
    http://www.zdnet.fr/actualites/geolocalisation-la-securite-pas-une-option-pour-les-donnees-personnelles-39868

    LocationSmart recueille les données de localisation en temps réel de millions de clients de la téléphonie cellulaire grâce au concours des opérateurs américains. Problème : une faille de son site Web permet de gélocaliser une personne, sans son consentement. Une vulnérabilité dans le site Web d’une entreprise qui recueille les données de localisation en temps réel de millions de clients de la téléphonie en Amérique du Nord permet à quiconque de voir où se trouve une personne, et bien entendu sans le (...)

    #smartphone #géolocalisation #hacking #LocationSmart #AT&T #Sprint #T-Mobile #Verizon

    ##AT&T

  • A bug in cell phone tracking firm’s website leaked millions of Americans’ real-time locations
    https://www.zdnet.com/article/cell-phone-tracking-firm-exposed-millions-of-americans-real-time-locations

    The bug allowed one Carnegie Mellon researcher to track anyone’s cell phone in real time.

    A company that collects the real-time location data on millions of cell phone customers across North America had a bug in its website that allowed anyone to see where a person is located — without obtaining their consent. Earlier this week, we reported that four of the largest cell giants in the US are selling your real-time location data to a company that you’ve probably never heard about before. The (...)

    #LocationSmart #T-Mobile #Verizon #Sprint #smartphone #géolocalisation #hacking #AT&T

    ##AT&T

  • USA - Iran : Pour faire oublier les dessous de table de trump
    Trump : La couche de fange la plus épaisse Paul Jorion
    https://www.pauljorion.com/blog/2018/05/09/trump-la-couche-de-fange-la-plus-epaisse

    Quand on s’attribue généreusement l’image de celui qui asséchera le bourbier, qui drainera le marécage (« To Drain the Swamp »), le risque que l’on court, c’est que quelqu’un découvre que c’est dans votre propre jardin que la couche de fange est en réalité la plus épaisse.

    Le président #Trump a accepté de courir ce risque et il en récolte aujourd’hui les fruits amers.

    Mercredi de la semaine dernière, le 2 mai, Rudolph Giuliani, ancien maire de New York et candidat malheureux à l’investiture du Parti républicain aux élections présidentielles de 2008, qui venait de rejoindre l’équipe d’avocats de Trump, jetait un pavé dans la mare : « Non, les 130.000 $ de prix du silence versés à l’actrice porno #Stormy_Daniels ne constituaient pas une infraction au financement de la campagne présidentielle : ils avaient été remboursés par #Trump lui-même, par l’intermédiaire de son avocat Michael Cohen, grâce à des versements mensuels d’un montant de 35.000 dollars ».

    Or on apprend aujourd’hui dans un document versé au dossier par l’avocat de Daniels (de son vrai nom Stephanie Clifford), le très haut en couleurs Michael Avenatti (il a couru entre autres les 24 heures du Mans), que d’autres – et en particulier, la compagnie #AT&T – alimentaient par des versements du même ordre de grandeur le compte de Essential Consultants, la coquille créée par Cohen dans l’état du #Delaware, fameux pour son moins-disant juridique, moins de quinze jours avant le premier versement à Clifford.

    La justification des 200.000 $ versés par AT&T : « Obtenir des lumières (insights) quant au fonctionnement de la nouvelle administration », par le truchement de quelqu’un fort bien placé pour connaître ce type d’information : nul autre que l’avocat de Trump lui-même. Aucun rapport donc entre ce versement et l’approbation que la firme cherche à obtenir en ce moment dans sa tentative de prise de contrôle de #Time_Warner_Inc. d’un montant de 85 milliards de dollars, tentative bloquée depuis novembre de l’année dernière par le ministère de la Justice dans le cadre de l’application des lois anti-trust (une décision est attendue le 12 juin). Le principal souci pour les deux cocontractants est sans doute aujourd’hui que le vin au fond du pot ne noie la chandelle dont on espérait la lumière !

    Et AT&T n’était pas seule à verser, entre la fin de l’année dernière et le début de celle-ci, des fonds considérables à l’avocat de Trump. On compte aussi la firme coréenne #Korea_Aerospace_Industries qui s’efforce en ce moment, en concurrence avec l’Américain #Lockheed_Martin, d’obtenir un contrat juteux d’avions de chasse d’essai pour l’US Air Force. Il y avait aussi la firme pharmaceutique suisse #Novartis, qui n’a pas hésité à verser à Essential Consultants, en douze tranches, 1,2 millions de dollars, à l’époque où les paiements dits « de M. Trump » remboursaient son avocat de sa généreuse avance (dont il a affirmé lui, de manière un peu pitoyable, qu’elle était alimentée par une ligne de crédit dont son logement servait de collatéral) .

    Mais ce n’est pas tout : les généreux #donateurs de l’avocat de M. Trump, à l’époque où il s’efforçait de gérer la cupidité d’amantes – ou s’affirmant telles – importunes du Président, comptaient aussi le fonds Columbus Nova, essentiellement financé par l’#oligarque_russe #Viktor_Vekselberg et géré par son cousin #Andrew_Intrater, lequel a offert 250.000 $ comme contribution personnelle au financement de l’inauguration officielle de M. Trump.

    Or Vekselberg est déjà l’objet de sanctions imposées début avril par Robert Mueller dans le cadre de son enquête sur une éventuelle collusion entre la campagne de Trump et la Russie, comme l’interdiction pour lui de se rendre aux États-Unis ou d’y ouvrir un compte en banque. La raison pour laquelle Vekselberg était sanctionné était loin d’être claire à l’époque car il était question surtout d’interférences russes avec la campagne électorale par le biais de la diffusion de propagande populiste, suprématiste, etc. sur les réseaux sociaux.

    Et ceci signifie que ce que nous découvrons aujourd’hui du fait de la diligence d’Avenatti, l’avocat de Stormy Daniels, la commission Mueller le sait déjà depuis le 6 avril, jour où ces sanctions furent prises à l’égard de « sept oligarques russes et douze compagnies dont ils sont les propriétaires ou qu’ils contrôlent, dix-sept fonctionnaires de haut rang du gouvernement russe, ainsi qu’une firme d’État de commerce d’armement et une banque russe, sa filiale. »

    Et l’on comprend mieux du coup a posteriori l’affolement de Trump le 9 avril quand la totalité des dossiers de son avocat Michael Cohen furent saisis dans un raid du #FBI, conjointement chez lui, dans le bureau qu’il occupait dans une firme d’avocats qui rompit immédiatement ses relations avec lui, ainsi que dans la chambre qu’il occupait dans un hôtel durant la rénovation de son domicile.

    La conclusion à tirer, c’est que pour des versements comme des peccadilles du genre 130.000 $ pour faire taire des empêcheurs ou empêcheuses de danser en rond du type Stormy Daniels, les candidats se bousculaient en réalité au portillon, allant d’#oligarques russes à des compagnies américaines à la tête de conglomérats internationaux comme AT&T, et que les #pots-de-vin tombaient comme à #Gravelotte (4,4 millions de dollars versés à Essential Consultants selon le New York Times).

    Ce que les tribulations de tous ces généreux #corrupteurs et #corrompus suggèrent, c’est que tout pays se révèle peut-être une république bananière aussitôt que l’on s’intéresse à la partie immergée de l’iceberg, la différence entre les cas flagrants et les autres n’étant qu’au niveau de la gestion des apparences.

    Quoi qu’il en soit, l’assèchement du bourbier, le « Du balai », ce n’est donc pas Trump qui s’en occupe en réalité, c’est Robert Mueller, et le bourbier s’assèche de jour en jour de lui-même, sans que Mueller doive même dire quoi que ce soit. Et avec un peu de chance, Trump disparaîtra du paysage avant même que celui-ci ne dépose ses conclusions.

    On comprend mieux dans ce contexte l’empressement de Trump ces jours-ci à mettre en application les propositions les plus décervelées de son programme, du genre de sa dénonciation hier du traité avec l’#Iran : l’étau se resserre pour lui, et le temps presse toujours davantage. « J’aurai au moins honoré mes promesses de campagne ! », se dit-il sans doute. Et s’il se retrouve en prison, il aura au moins la satisfaction de ne pas avoir trahi sa base. Laquelle exultera, nul n’en doute, et le portera en triomphe, à sa sortie de Sing-Sing dans quelques dizaines d’années.

  • Iran. « Pas acceptable » que les États-Unis soient le « gendarme » de la planète
    https://www.crashdebug.fr/international/14867-iran-pas-acceptable-que-les-etats-unis-soient-le-gendarme-de-la-pla

    J’espère que ce petit épisode sur l’Iran permettra au commun des mortels d’entrevoir la dictature sans partage qu’exerce les États-unis sur la France et sur le monde… (vidéo ci-dessous)

    Il faut dire que quand on consacre 700 Milliards de dollars par an à son armé ont a quelques arguments...

    Selon Bruno Le Maire, il n’est « pas acceptable » que les États-Unis se placent en « gendarme économique de la planète » après la décision de Donald Trump de rétablir les sanctions visant l’Iran.

    Jugeant que le retrait américain de l’accord nucléaire est « une erreur » pour la sécurité internationale, mais aussi du point de vue économique, Bruno Le Maire a observé que cette décision aurait des « conséquences » pour les entreprises françaises, telles que Total, Sanofi, Renault ou encore Peugeot. « En deux ans, la France a (...)

    • Trump : La couche de fange la plus épaisse Paul Jorion
      https://www.pauljorion.com/blog/2018/05/09/trump-la-couche-de-fange-la-plus-epaisse

      Quand on s’attribue généreusement l’image de celui qui asséchera le bourbier, qui drainera le marécage (« To Drain the Swamp »), le risque que l’on court, c’est que quelqu’un découvre que c’est dans votre propre jardin que la couche de fange est en réalité la plus épaisse.

      Le président #Trump a accepté de courir ce risque et il en récolte aujourd’hui les fruits amers.

      Mercredi de la semaine dernière, le 2 mai, Rudolph Giuliani, ancien maire de New York et candidat malheureux à l’investiture du Parti républicain aux élections présidentielles de 2008, qui venait de rejoindre l’équipe d’avocats de Trump, jetait un pavé dans la mare : « Non, les 130.000 $ de prix du silence versés à l’actrice porno #Stormy_Daniels ne constituaient pas une infraction au financement de la campagne présidentielle : ils avaient été remboursés par #Trump lui-même, par l’intermédiaire de son avocat Michael Cohen, grâce à des versements mensuels d’un montant de 35.000 dollars ».

      Or on apprend aujourd’hui dans un document versé au dossier par l’avocat de Daniels (de son vrai nom Stephanie Clifford), le très haut en couleurs Michael Avenatti (il a couru entre autres les 24 heures du Mans), que d’autres – et en particulier, la compagnie #AT&T – alimentaient par des versements du même ordre de grandeur le compte de Essential Consultants, la coquille créée par Cohen dans l’état du #Delaware, fameux pour son moins-disant juridique, moins de quinze jours avant le premier versement à Clifford.

      La justification des 200.000 $ versés par AT&T : « Obtenir des lumières (insights) quant au fonctionnement de la nouvelle administration », par le truchement de quelqu’un fort bien placé pour connaître ce type d’information : nul autre que l’avocat de Trump lui-même. Aucun rapport donc entre ce versement et l’approbation que la firme cherche à obtenir en ce moment dans sa tentative de prise de contrôle de #Time_Warner_Inc. d’un montant de 85 milliards de dollars, tentative bloquée depuis novembre de l’année dernière par le ministère de la Justice dans le cadre de l’application des lois anti-trust (une décision est attendue le 12 juin). Le principal souci pour les deux cocontractants est sans doute aujourd’hui que le vin au fond du pot ne noie la chandelle dont on espérait la lumière !

      Et AT&T n’était pas seule à verser, entre la fin de l’année dernière et le début de celle-ci, des fonds considérables à l’avocat de Trump. On compte aussi la firme coréenne #Korea_Aerospace_Industries qui s’efforce en ce moment, en concurrence avec l’Américain #Lockheed_Martin, d’obtenir un contrat juteux d’avions de chasse d’essai pour l’US Air Force. Il y avait aussi la firme pharmaceutique suisse #Novartis, qui n’a pas hésité à verser à Essential Consultants, en douze tranches, 1,2 millions de dollars, à l’époque où les paiements dits « de M. Trump » remboursaient son avocat de sa généreuse avance (dont il a affirmé lui, de manière un peu pitoyable, qu’elle était alimentée par une ligne de crédit dont son logement servait de collatéral) .

      Mais ce n’est pas tout : les généreux #donateurs de l’avocat de M. Trump, à l’époque où il s’efforçait de gérer la cupidité d’amantes – ou s’affirmant telles – importunes du Président, comptaient aussi le fonds Columbus Nova, essentiellement financé par l’#oligarque_russe #Viktor_Vekselberg et géré par son cousin #Andrew_Intrater, lequel a offert 250.000 $ comme contribution personnelle au financement de l’inauguration officielle de M. Trump.

      Or Vekselberg est déjà l’objet de sanctions imposées début avril par Robert Mueller dans le cadre de son enquête sur une éventuelle collusion entre la campagne de Trump et la Russie, comme l’interdiction pour lui de se rendre aux États-Unis ou d’y ouvrir un compte en banque. La raison pour laquelle Vekselberg était sanctionné était loin d’être claire à l’époque car il était question surtout d’interférences russes avec la campagne électorale par le biais de la diffusion de propagande populiste, suprématiste, etc. sur les réseaux sociaux.

      Et ceci signifie que ce que nous découvrons aujourd’hui du fait de la diligence d’Avenatti, l’avocat de Stormy Daniels, la commission Mueller le sait déjà depuis le 6 avril, jour où ces sanctions furent prises à l’égard de « sept oligarques russes et douze compagnies dont ils sont les propriétaires ou qu’ils contrôlent, dix-sept fonctionnaires de haut rang du gouvernement russe, ainsi qu’une firme d’État de commerce d’armement et une banque russe, sa filiale. »

      Et l’on comprend mieux du coup a posteriori l’affolement de Trump le 9 avril quand la totalité des dossiers de son avocat Michael Cohen furent saisis dans un raid du #FBI, conjointement chez lui, dans le bureau qu’il occupait dans une firme d’avocats qui rompit immédiatement ses relations avec lui, ainsi que dans la chambre qu’il occupait dans un hôtel durant la rénovation de son domicile.

      La conclusion à tirer, c’est que pour des versements comme des peccadilles du genre 130.000 $ pour faire taire des empêcheurs ou empêcheuses de danser en rond du type Stormy Daniels, les candidats se bousculaient en réalité au portillon, allant d’#oligarques russes à des compagnies américaines à la tête de conglomérats internationaux comme AT&T, et que les #pots-de-vin tombaient comme à #Gravelotte (4,4 millions de dollars versés à Essential Consultants selon le New York Times).

      Ce que les tribulations de tous ces généreux #corrupteurs et #corrompus suggèrent, c’est que tout pays se révèle peut-être une république bananière aussitôt que l’on s’intéresse à la partie immergée de l’iceberg, la différence entre les cas flagrants et les autres n’étant qu’au niveau de la gestion des apparences.

      Quoi qu’il en soit, l’assèchement du bourbier, le « Du balai », ce n’est donc pas Trump qui s’en occupe en réalité, c’est Robert Mueller, et le bourbier s’assèche de jour en jour de lui-même, sans que Mueller doive même dire quoi que ce soit. Et avec un peu de chance, Trump disparaîtra du paysage avant même que celui-ci ne dépose ses conclusions.

      On comprend mieux dans ce contexte l’empressement de Trump ces jours-ci à mettre en application les propositions les plus décervelées de son programme, du genre de sa dénonciation hier du traité avec l’#Iran : l’étau se resserre pour lui, et le temps presse toujours davantage. « J’aurai au moins honoré mes promesses de campagne ! », se dit-il sans doute. Et s’il se retrouve en prison, il aura au moins la satisfaction de ne pas avoir trahi sa base. Laquelle exultera, nul n’en doute, et le portera en triomphe, à sa sortie de Sing-Sing dans quelques dizaines d’années.

  • Opinion | Can Europe Lead on Privacy? - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2018/04/01/opinion/europe-privacy-protections.html

    The American government has done little to help us in this regard. The Federal Trade Commission merely requires internet companies to have a privacy policy available for consumers to see. A company can change that policy whenever it wants as long as it says it is doing so. As a result, internet companies have been taking our personal property — our private information — while hiding this fact behind lengthy and coercive legalese and cumbersome “opt out” processes.

    The European rules, for instance, require companies to provide a plain-language description of their information-gathering practices, including how the data is used, as well as have users explicitly “opt in” to having their information collected. The rules also give consumers the right to see what information about them is being held, and the ability to have that information erased.

    Why don’t we have similar protections in the United States? We almost did. In 2016, the Federal Communications Commission imposed similar requirements on the companies that provide internet service, forcing them to offer an explicit “opt in” for having personal data collected, and to protect the information that was collected.

    This didn’t last. Internet service providers like Comcast and AT&T and companies that use their connections, like Facebook and Google, lobbied members of Congress. Congress passed a law this year, signed by President Trump, that not only repealed the protections but also prohibited the F.C.C. from ever again imposing such safeguards. The same coalition of corporate interests succeeded in discouraging California from passing a state privacy law similar to the 2016 F.C.C. requirements.

    The New World must learn from the Old World. The internet economy has made our personal data a corporate commodity. The United States government must return control of that information to its owners.

    Tom Wheeler, the chairman of the Federal Communications Commission from 2013 to 2017, is a visiting fellow at the Brookings Institution and a fellow at the Harvard Kennedy School.

    #Vie_privée #RGPD #FCC

  • Should Trump Nationalize a 5G Network? - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2018/01/31/opinion/nationalize-5g-network.html

    par Tim Wu

    The White House proposal, which at the moment is just an idea, appears driven by concerns about security threats related to China’s development of 5G networks. But the strongest case for building a national network is different. Done right, a national 5G network could save a lot of Americans a lot of money and revive competition in what has become an entrenched oligopoly. Done wrong, on the other hand, it could look like something out of Hugo Chávez’s disastrous economic playbook.

    Americans spend an extraordinary amount of money on bandwidth. The cable industry is the worst offender: Since cable providers have little effective competition, cable bills have grown at many times the rate of inflation and can easily reach thousands of dollars per year. Mobile phone service is not exactly a bargain, either. And with plans to connect cars, toasters and pets to the internet, broadband bills may continue to soar.

    These bills, collectively, function like a private tax on the whole economy. Could a public 5G network cut that tax?

    A national 5G network would be a kind of 21st-century Tennessee Valley Authority. The government would build or lease towers across the country, prioritizing underserved areas, and set up a public utility that sold bandwidth at cost. This cheap bandwidth would be made available for resale by anyone who wanted to provide home broadband or wireless, thus creating a new business model for small local resellers.

    But the case for a national 5G network comes with two major caveats. First, it has to be done right: A strongman approach — nationalizing AT&T’s and Verizon’s nascent networks instead of building new ones — is too Chávez-esque. Seizing private assets in peacetime without good reason sets a dangerous precedent. And you don’t need to be paranoid to fear the combination of the world’s largest government and largest telecommunication companies. Any federally owned 5G network would need to have privacy protections and be as separate from the political branches as possible.

    The second caveat is that while the government can be good at building things, its management record is less inspiring. Any national network it builds should be government-owned for its first decade or so, and then sold off to the highest bidder.

    #5G #Infrastructure #Economie_numérique

  • Forget About Siri and Alexa — When It Comes to Voice Identification, the “NSA Reigns Supreme”
    https://theintercept.com/2018/01/19/voice-recognition-technology-nsa

    Americans most regularly encounter this technology, known as speaker recognition, or speaker identification, when they wake up Amazon’s Alexa or call their bank. But a decade before voice commands like “Hello Siri” and “OK Google” became common household phrases, the NSA was using speaker recognition to monitor terrorists, politicians, drug lords, spies, and even agency employees.

    The technology works by analyzing the physical and behavioral features that make each person’s voice distinctive, such as the pitch, shape of the mouth, and length of the larynx. An algorithm then creates a dynamic computer model of the individual’s vocal characteristics. This is what’s popularly referred to as a “voiceprint.” The entire process — capturing a few spoken words, turning those words into a voiceprint, and comparing that representation to other “voiceprints” already stored in the database — can happen almost instantaneously. Although the NSA is known to rely on finger and face prints to identify targets, voiceprints, according to a 2008 agency document, are “where NSA reigns supreme.”

    It’s not difficult to see why. By intercepting and recording millions of overseas telephone conversations, video teleconferences, and internet calls — in addition to capturing, with or without warrants, the domestic conversations of Americans — the NSA has built an unrivaled collection of distinct voices. Documents from the Snowden archive reveal that analysts fed some of these recordings to speaker recognition algorithms that could connect individuals to their past utterances, even when they had used unknown phone numbers, secret code words, or multiple languages.

    Civil liberties experts are worried that these and other expanding uses of speaker recognition imperil the right to privacy. “This creates a new intelligence capability and a new capability for abuse,” explained Timothy Edgar, a former White House adviser to the Director of National Intelligence. “Our voice is traveling across all sorts of communication channels where we’re not there. In an age of mass surveillance, this kind of capability has profound implications for all of our privacy.”

    Edgar and other experts pointed to the relatively stable nature of the human voice, which is far more difficult to change or disguise than a name, address, password, phone number, or PIN. This makes it “far easier” to track people, according to Jamie Williams, an attorney with the Electronic Frontier Foundation. “As soon as you can identify someone’s voice,” she said, “you can immediately find them whenever they’re having a conversation, assuming you are recording or listening to it.”

    The voice is a unique and readily accessible biometric: Unlike DNA, it can be collected passively and from a great distance, without a subject’s knowledge or consent.

    It is not publicly known how many domestic communication records the NSA has collected, sampled, or retained. But the EFF’s Jamie Williams pointed out that the NSA would not necessarily have to collect recordings of Americans to make American voiceprints, since private corporations constantly record us. Their sources of audio are only growing. Cars, thermostats, fridges, lightbulbs, and even trash cans have been turning into “intelligent” (that is, internet-equipped) listening devices. The consumer research group Gartner has predicted that a third of our interactions with technology this year will take place through conversations with voice-based systems. Both Google’s and Amazon’s “smart speakers” have recently introduced speaker recognition systems that distinguish between the voices of family members. “Once the companies have it,” Williams said, “law enforcement, in theory, will be able to get it, so long as they have a valid legal process.”

    The former government official noted that raw voice data could be stored with private companies and accessed by the NSA through secret agreements, like the Fairview program, the agency’s partnership with AT&T.

    #Reconnaissance_vocale #Reconnaissance_locuteur #Voiceprint #Surveillance

  • Congress Is Debating Warrantless Surveillance in the Dark
    https://www.wired.com/story/section-702-warrantless-surveillance-debate/%20

    In 2013, former National Security Agency contractor Edward Snowden famously brought to light a series of classified US government spying programs. For the first time, the American people learned that the NSA was collecting millions of their phone calls and electronic communications—emails, Facebook messages, texts, browsing histories—all without a warrant. Several of the programs Snowden revealed are authorized under Section 702 of the Foreign Intelligence Surveillance Amendments Act. The (...)

    #NSA #Facebook #Upstream #écoutes #web #surveillance #FISA #Google #AT&T

    ##AT&T