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  • Pourquoi Trump veut maintenant des pourparlers avec l’Iran
    Par Pepe Escobar − Le 5 juin 2019 − Source Asia Times – Traduit par jj, relu par Cat pour le Saker Francophone
    https://lesakerfrancophone.fr/pourquoi-trump-veut-maintenant-des-pourparlers-avec-liran

    (...) Depuis 2012, le comité de pilotage de Bilderberg est présidé par Henri de Castries, ancien PDG d’AXA et directeur de l’Institut Montaigne, un groupe de réflexion français de premier plan.

    L’un des invités clés de cette année était Clément Beaune, conseiller du Président Emmanuel Macron pour l’Europe et le G20.
    (...)
    L’axe Castries/Beaune constitue le premier secret de 2019. C’est Castries de l’Institut Montaigne qui a inventé Macron – la parfaite expérience de laboratoire d’un banquier de fusions et acquisitions au service de l’establishment se faisant passer pour un progressiste.

    Une source du Bilderberg a discrètement fait savoir que le résultat des récentes élections législatives européennes avait été interprété comme une victoire. Après tout, le choix final était entre une alliance néolibérale/verte et le populisme de droite ; rien à voir avec les valeurs progressistes.

    Les Verts qui ont gagné en Europe – contrairement aux Verts américains – sont tous des « impérialistes humanitaires », pour citer le magnifique néologisme inventé par le physicien belge Jean Bricmont. Et ils prient tous sur l’autel du politiquement correct. Pour le Bilderberg, ce qui compte, c’est que le Parlement européen continue à être dirigé par une pseudo-gauche qui continue de défendre la destruction de l’État-nation.

    Tout comme Castries et son élève Macron.

    (...) Une source américaine a déclaré qu’une série d’études avait atteint le bureau du président Trump et provoqué la panique à Washington. Celles-ci ont montré que dans le cas de la fermeture du détroit d’Ormuz, quelle qu’en soit la raison, l’Iran avait le pouvoir de saccager le système financier mondial en faisant exploser le commerce mondial des produits dérivés.

    La Banque des règlements internationaux a déclaré l’an dernier que « l’encours notionnel pour les contrats sur dérivés » s’élevait à 542 000 milliards de dollars, bien que la valeur marchande brute des sous-jacents ait été estimée à 12 700 milliards de dollars. D’autres suggèrent qu’il est de 1,2 millions de milliards de dollars, ou plus.
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    Un navire de guerre de la marine iranienne est aperçu dans le détroit d’Ormuz le 30 avril, alors que Téhéran pourrait bloquer le détroit si les relations avec les États-Unis se détérioraient davantage. Photo : AFP / Atta Kenare

    Téhéran n’a pas exprimé ouvertement cette option nucléaire. Et pourtant, le général Qasem Soleimani, chef de la Force Qods du Corps des gardiens de la révolution iraniens et bête noire du Pentagone, l’évoque lors de discussions internes à l’Iran. Les informations ont été dûment transmises à la France, à la Grande-Bretagne et à l’Allemagne, membres de l’UE-3 de l’accord nucléaire iranien – ou Plan d’action global commun – provoquant également la panique.

    Les spécialistes des dérivés du pétrole savent bien que si le flux d’énergie dans le golfe était bloqué, le prix du pétrole pourrait atteindre 200 dollars le baril, voire beaucoup plus sur une longue période. L’effondrement du marché des dérivés créerait une dépression mondiale sans précédent. L’ancien secrétaire au Trésor de Trump, venant de la banque Goldmann Sachs, Steve Mnuchin, devrait le savoir.

    Et Trump lui-même semble avoir abandonné le jeu. Il a maintenant déclaré que l’Iran n’avait aucune valeur stratégique pour les États-Unis. Selon la source américaine : « Il veut vraiment un moyen de sortir du problème dans lequel ses conseillers Bolton et Pompeo l’ont embarqué. Washington a maintenant besoin d’une issue qui sauve la face. L’Iran ne demande pas de pourparlers, les États-Unis si ».

    C’est ce qui nous amène à la longue escale non prévue du Secrétaire d’État, Mike Pompeo, en Suisse, aux confins du Bilderberg, simplement parce qu’il est un « grand amateur de fromage et de chocolat », selon ses propres mots. (...)

  • L’assureur Axa se désinvestit d’une entreprise d’armement israélienne, cible d’une campagne de boycott
    Emmanuel Riondé, Basta, le 13 mai 2019
    https://www.bastamag.net/L-assureur-Axa-se-desinvestit-d-une-entreprise-d-armement-israelienne-cibl

    Une filiale d’Axa a récemment confirmé son retrait de l’actionariat d’Elbit Systems, une entreprise israélienne fabriquant des armes utilisées contre les Palestiniens, notamment des bombes au phosphore blanc.

    #Palestine #BDS #Désinvestissement #Axa #armement #embargo

  • Notre-Dame : les échafaudeurs donnent leur version des faits
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/biens-d-equipement-btp-immobilier/notre-dame-les-echafaudeurs-donnent-leur-version-des-faits-814658.html

    Les alertes incendies qui se sont succédé lundi soir sont celles de la cathédrale, les échafaudages n’étant équipés que de détecteurs de mouvements. Mais la procédure de sécurité a été respectée, affirme Marc Eskenazi, chargé par la compagnie d’assurances AXA de la communication de l’entreprise Europe Echafaudage. On attend aussi beaucoup de la caméra qui fixait les étapes des travaux et qui était installée au pied de la flèche (où les premières flammes sont apparues).
    […]
    Le montage de l’échafaudage, amorcé en décembre 2017, était sur le point de s’achever. Il était électrifié, pour alimenter deux ascenseurs et un éclairage, a précisé mercredi Marc Eskenazi.

    « La procédure prévoit qu’en fin de chantier, en fin de journée, on coupe l’électricité générale du chantier, donc on coupe les ascenseurs et l’éclairage de l’échafaudage, et on remet la clé à la conciergerie de la sacristie », a-t-il dit.
    Il ajoutait :
    « Lundi soir en partant, c’est exactement ce que les ouvriers ont fait. La procédure a été respectée, elle a été bien sûr dûment enregistrée dans les registres, le cahier à cet effet, à la sacristie ».

    De source policière, on estime que « si c’est un accident, c’est à 90% un départ électrique, car c’est la seule source d’énergie dans le bâtiment ». On confirme de même source qu’il n’y avait pas de soudure en cours.

    Aucun outil de soudage, aucun chalumeau, aucun « point chaud » n’était présent sur le chantier, assure Marc Eskenazi. La descente des ouvriers a commencé à 17h20 et à 17h50, ils étaient tous partis, a-t-il précisé. Soit 30 minutes avant la première alerte.

    Du point de vue de la sécurité, l’échafaudage extérieur ne comportait pas d’extincteur automatique à eau ("sprinkler") mais il était doté de détecteurs de mouvement.

    « Aucune alarme de Europe Échafaudage ne s’est déclenchée », a indiqué Marc Eskenazi. « Les alarmes qui se sont déclenchées, ce sont des alarmes de la cathédrale, ce ne sont pas les nôtres. »

    Par ailleurs, une caméra pointée sur la flèche avait été installée pour suivre l’avancée du chantier, a-t-il révélé, ajoutant que l’enregistrement « timelapse » (avec un effet d’accéléré, Ndlr), potentiellement précieux, a été remis aux enquêteurs.

    « Des photos ont été prises toutes les dix minutes à partir de lundi 14 heures et l’appareil photo a été confié à la brigade criminelle par M. Le Bras », a-t-il dit, faisant état d’un véritable « reportage photo ».

  • Doctolib bouscule les professionnels de la #santé | Alternatives Economiques
    https://www.alternatives-economiques.fr//doctolib-bouscule-professionnels-de-sante/00089033

    Le modèle de Doctolib a pourtant déjà convaincu 75 000 médecins. « Sur les 500 000 professionnels de santé, déjà 15 % ont souscrit à nos services, et en moyenne 3 000 nouveaux médecins s’y ajoutent chaque mois », précise Julien Meraud, directeur produit et marketing de l’entreprise. La start-up propose à ces derniers une plate-forme de prise de rendez-vous en ligne, où les patients ont directement accès aux agendas des professionnels de santé et réservent eux-mêmes les créneaux disponibles. Doctolib se charge même de relancer les patients par SMS ou mail, avec la promesse de réduire les rendez-vous non honorés et les frais de secrétariat. Le tout pour 129 euros par mois facturés aux professionnels de santé.

    • #publireportage #publicité #journalisme
      Le journaliste n’a pas fait son travail en ne dénonçant pas l’existence même de doctolib, une plateforme privé qui stocke des données confidentielles.

      Il trouve même des excuses risibles qu’il met en dame blanche

      Ce secteur répond à des règles déontologiques fortes qu’un acteur privé innovant n’intègre pas forcément pleinement

      Mais oui, c’est ça, cette pauvre #start_up de doctolib est à plaindre, elle est en fait trop moderne, si si bien entendu elle raconte ne rien comprendre aux données privées., c’est beau comme du Zuckerberg !

      En octobre dernier, des médecins attaquaient doctolib qui s’était largement servi dans leurs fichiers, mais pour des raisons concurrentielles :/ Encore des histoires de fric

      https://www.lejdd.fr/Societe/Sante/des-medecins-declarent-la-guerre-a-doctolib-3788729

      De la « vente forcée » selon des médecins

      Deux reproches sont plus particulièrement faits à la plateforme.

      Premier grief : les praticiens qui quittent Doctolib ont la surprise de toujours voir leurs noms y figurer. Ainsi, quand un patient les recherche, il les trouve mais est redirigé vers un de leurs confrères, qui lui a recours aux services de la plateforme. Pour Franck Chaumeil, il s’agit ni plus ni moins de « vente forcée ».
      Second grief : tous les médecins de France, c’est-à-dire ceux répertoriés dans l’annuaire de l’Ordre de cette profession, figurent sur Doctolib. "Doctolib utilise l’Opendata pour pomper nos coordonnées, ce qui est légal, s’agace Bertrand Legrand. Ce qui ne l’est pas, en revanche, c’est que tous les médecins de France n’ont pas consenti de manière explicite à se retrouver dans ce qui est plus un annuaire qu’un agenda en ligne. C’est une grave violation du RGPD

      Sauf que les médecins n’ont pas d’ovaires, sous le prétexte fallacieux qu’ils sont surbookés ils refilent les données de leurs patients sans leur accord explicite. Je le sais pour l’avoir vécu à maintes reprisesmalgré ma demande de radiation de leurs fichiers. Il y a bien des syndicats de médecins mais jamais de syndicats pour ceux qui se font peler la laine sur le dos, ici les patient·es et des données confidentielles dont vont se repaitre les banques et les assureurs.

      Jacques Lucas, le responsable du Conseil de l’Ordre des médecins en charge, a tenté de siffler la fin de la controverse dans un tweet : « Il serait en effet difficile de soutenir que le médecin qui s’abonne à un service de prise de RDV en ligne le fait pour détourner de la clientèle vers lui, alors même que tous se disent surbookés. Il y a cependant une interrogation sur le référencement Google, en cours d’examen. » Du côté des médecins, la colère s’est dissipée. « #Doctolib a mis en œuvre un référencement plus respectueux de l’éthique professionnelle des médecins », a ainsi tweeté le docteur Bertrand Legrand. Fin du #Doctolibgate pour moi !"

      #fichage_généralisé

    • Et comme ça m’ennerve vraiment, je cite les responsables du massacre, l#ordre_des_médecins lui même. C’est un peu comme la vente des autoroutes entre le pouvoir et les marchands de pétrole. Toi petit patient·e, tais-toi, les patrons qui t’auscultent décident pour toi de refourguer tes données au numérique.

      « Nous sommes en relation avec les plates-formes de prise de rendez-vous en ligne et leur faisons des recommandations, confirme Jacques Lucas, vice-président du Conseil national de l’ordre des médecins et délégué général au numérique. Et Doctolib se développe parce que les professionnels de santé y ont recours. »

    • Je colle les entreprises qui soutiennent Doctolib et essaierai d’en faire un retour

      Ses actionnaires historiques, l’organisme public #Bpifrance, les sociétés d’investissement françaises #Eurazeo et #Kernel et celle de capital-risque américaine #Accel, continuent à la soutenir. Un autre s’est récemment ajouté avec la levée de fonds de 150 millions d’euros de mars 2019 : le fonds d’investissement américain #General_Atlantic.

      #lobbying #santé #marché_des_données_de_santé

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      General Atlantic
      Pas besoin de creuser beaucoup …

      Henri de Castries rejoint le fonds General Atlantic
      Après plusieurs mois consacrés à la campagne électorale de François Fillon, l’ancien patron d’AXA va rejoindre la société d’investissement américaine.

      À noter
      L’ancien patron d’AXA restera administrateur de HSBC et de Nestlé, et continuera de présider l’Institut Montaigne.

      #assureurs #bigpharma #Groupe_Bilderberg

  • Deux patrons lancent un appel pour développer la philanthropie à la française Bertille Bayart - 3 Décembre 2018 - Le figaro
    http://www.lefigaro.fr/societes/2018/12/03/20005-20181203ARTFIG00282-deux-patrons-lancent-un-appel-pour-developper-la-

    Denis Duverne et Serge Weinberg, lancent l’initiative « Changer par le don ». Ils ont déjà réuni une quarantaine de signatures des mondes économique et culturel, afin de développer la culture du don en France.


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    Denis Duverne, président du conseil d’administration d’Axa, et Serge Weinberg, son homologue chez Sanofi, ont lancé lundi l’initiative « Changer par le don », sur laquelle ils ont déjà réuni une quarantaine de signatures du monde économique et du monde culturel. Les deux philanthropes, respectivement engagés auprès de la Fondation pour la recherche médicale et de l’Institut du cerveau et de la moelle épinière, ont à l’esprit le « Giving Pledge » de Bill Gates et Warren Buffett.
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    Les deux milliardaires américains encouragent leurs pairs à donner, avant ou après leur mort, la moitié de leur fortune à des œuvres. « Changer par le don » s’adapte à l’échelle française : l’appel vise les millionnaires, . . . .

    #obscénité #mécénat #philanthropie #foutage_de_gueule #foutage_de_geule #don #ONG #sanofi #AXA

  • AVIPO (Association des victimes de l’incendie du Paris Opéra) : L’assureur AXA doit reconnaître à leur juste gravité les préjudices subis par les familles de l’hôtel Paris Opéra : Audience le 15 novembre 2018, 9h30 au TGI de Paris [Actions collectives] ⋅ GISTI
    https://www.gisti.org/spip.php?article3258#top

    La nuit du 15 avril 2005, les familles logées à l’hôtel Paris Opéra, rue de Provence à Paris 9, ont vécu un drame qui allait bouleverser leur vie à jamais [1]. Dans l’incendie de l’hôtel, l’un des plus meurtriers qu’ait connu Paris, 24 personnes, dont onze enfants, ont péri. Deux personnes restent handicapées à vie, des dizaines sont cruellement blessées.

    L’instruction judiciaire a révélé que l’ampleur de la catastrophe avait été démultipliée par le non-respect des règles de sécurité dans cet hôtel soi-disant social, dont les gérants avaient flairé l’affaire juteuse dans l’hébergement des personnes en situation de précarité.

    Après neuf années d’une instruction jalonnée de nombreux temps morts, le procès pénal de cette affaire s’est tenu en novembre 2013. Les coupables ont été condamnés à des peines minimales, la principale coupable a fait appel. Et surtout, ce procès a laissé les victimes démunies sur le volet civil.

    Très curieusement, au lendemain du drame, l’institution judiciaire n’avait pas mis en place un comité de suivi pour l’indemnisation des victimes de l’incendie. La situation s’est aggravée par la suite lorsque le tribunal correctionnel a refusé lors de son jugement du 14 janvier 2014, de statuer sur les indemnités : cédant à la demande de l’assureur des gérants, AXA, le tribunal avait ordonné un renvoi sur intérêts civils devant la 19e chambre du TGI de Paris.

    Cette décision allait ouvrir la voie à une errance judiciaire dont nous ne voyons pas encore la fin. Fort de sa position, AXA va imposer son calendrier et ses propres grilles d’indemnisation. AXA refuse une négociation globale sur les préjudices spécifiques comme cela s’est fait dans d’autres affaires, et profite du désarroi des victimes confrontées aux lenteurs de la justice pour faire accepter les transactions au cas par cas et des indemnités au rabais.

    En dépit de cette obstruction, un tiers des familles a rejeté les propositions d’AXA et obtenu de la justice qu’une audience se tienne.

    #Gisti

  • Un assureur américain baisse ses prix si le client accepte d’utiliser un bracelet de santé
    https://www.numerama.com/business/419453-un-assureur-americain-baisse-ses-prix-si-un-bracelet-de-sante-conne

    Aux États-Unis, une compagnie d’assurance a décidé de généraliser les accessoires connectés de santé dans ses contrats d’assurance-vie. Leur utilisation permet de faire baisser le coût du contrat. Mais cela se fait à condition d’accepter un suivi comportemental. C’est une tendance de fond, que rien ne semble pouvoir arrêter. La démocratisation des accessoires connectés que l’on peut porter sur soi en quasi-permanence, jointe avec le développement d’outils capables de mesurer l’état de santé et l’activité (...)

    #AXA #bracelet #santé #surveillance

    ##santé

  • Areva, Axa, Saint-Gobain, Havas, Veolia... Les grandes entreprises toujours aussi présentes au cœur du pouvoir @observatoiremultinat
    http://multinationales.org/Areva-Axa-Saint-Gobain-Havas-Veolia-Les-grandes-entreprises-toujour

    La démission de Nicolas Hulot du ministère de l’Écologie a mis au centre du débat public français la question du pouvoir des #lobbies. Au-delà des lobbies les plus visibles, comme celui des chasseurs, qui aiment à se mettre en scène, la capture de la politique par les intérêts privés s’effectue aussi sous des formes plus discrètes, mais peut-être beaucoup plus dangereuses pour la démocratie, comme les #pantouflages et #conflits_d’intérêts, la destruction de l’expertise indépendante, ou encore l’imprégnation idéologique de la haute fonction publique. Une question abordée dans la partie 8 du « Véritable bilan annuel des grandes entreprises françaises » que nous avons publié juste avant l’été : « Que font les grandes #entreprises_françaises à notre démocratie ? » Nous en publions ci-dessous un extrait, sur les nombreux liens entre le gouvernement actuel et ses conseillers et les groupes du #CAC40.


    illustration : Art Young - The Masses
    https://www.marxists.org/subject/art/visual_arts/satire/pub/masses/index.htm

  • #Accaparement_de_terres : le groupe #Bolloré accepte de négocier avec les communautés locales
    –-> un article qui date de 2014, et qui peut intéresser notamment @odilon, mais aussi d’actualité vue la plainte de Balloré contre le journal pour diffamation. Et c’est le journal qui a gagné en Cour de cassation : https://www.bastamag.net/Bollore-perd-definitivement-son-premier-proces-en-diffamation-intente-a

    Des paysans et villageois du Sierra-Leone, de #Côte_d’Ivoire, du #Cameroun et du #Cambodge sont venus spécialement jusqu’à Paris. Pour la première fois, le groupe Bolloré et sa filiale luxembourgeoise #Socfin, qui gère des #plantations industrielles de #palmiers_à_huile et d’#hévéas (pour le #caoutchouc) en Afrique et en Asie, ont accepté de participer à des négociations avec les communautés locales fédérées en « alliance des riverains des plantations Bolloré-Socfin ». Sous la houlette d’une association grenobloise, Réseaux pour l’action collective transnationale (ReAct), une réunion s’est déroulée le 24 octobre, à Paris, avec des représentants du groupe Bolloré et des communautés touchées par ces plantations.

    Ces derniers dénoncent les conséquences de l’acquisition controversée des terres agricoles, en Afrique et en Asie. Ils pointent notamment du doigt des acquisitions foncières de la #Socfin qu’ils considèrent comme « un accaparement aveugle des terres ne laissant aux riverains aucun espace vital », en particulier pour leurs cultures vivrières. Ils dénoncent également la faiblesse des compensations accordées aux communautés et le mauvais traitement qui serait réservé aux populations. Les représentants africains et cambodgiens sont venus demander au groupe Bolloré et à la Socfin de garantir leur #espace_vital en rétrocédant les terres dans le voisinage immédiat des villages, et de stopper les expansions foncières qui auraient été lancées sans l’accord des communautés.

    https://www.bastamag.net/Accaparement-de-terres-le-groupe-Bollore-accepte-de-negocier-avec-les
    #terres #Sierra_Leone #huile_de_palme

    • Bolloré, #Crédit_agricole, #Louis_Dreyfus : ces groupes français, champions de l’accaparement de terres
      –-> encore un article de 2012

      Alors que 868 millions de personnes souffrent de sous-alimentation, selon l’Onu, l’accaparement de terres agricoles par des multinationales de l’#agrobusiness ou des fonds spéculatifs se poursuit. L’équivalent de trois fois l’Allemagne a ainsi été extorqué aux paysans africains, sud-américains ou asiatiques. Les plantations destinées à l’industrie remplacent l’agriculture locale. Plusieurs grandes entreprises françaises participent à cet accaparement, avec la bénédiction des institutions financières. Enquête.

      Au Brésil, le groupe français Louis Dreyfus, spécialisé dans le négoce des matières premières, a pris possession de près de 400 000 hectares de terres : l’équivalent de la moitié de l’Alsace, la région qui a vu naître l’empire Dreyfus, avec le commerce du blé au 19ème siècle. Ces terres sont destinées aux cultures de canne à sucre et de soja. Outre le Brésil, le discret empire commercial s’est accaparé, via ses filiales Calyx Agro ou LDC Bioenergia [1], des terres en Uruguay, en Argentine ou au Paraguay. Si Robert Louis Dreyfus, décédé en 2009, n’avait gagné quasiment aucun titre avec l’Olympique de Marseille, club dont il était propriétaire, il a fait de son groupe le champion français toute catégorie dans l’accaparement des terres.

      Le Groupe Louis-Dreyfus – 56 milliards d’euros de chiffre d’affaires [2] – achète, achemine et revend tout ce que la terre peut produire : blé, soja, café, sucre, huiles, jus d’orange, riz ou coton, dont il est le « leader » mondial via sa branche de négoce, Louis-Dreyfus Commodities. Son jus d’orange provient d’une propriété de 30 000 ha au Brésil. L’équivalent de 550 exploitations agricoles françaises de taille moyenne ! Il a ouvert en 2007 la plus grande usine au monde de biodiesel à base de soja, à Claypool, au Etats-Unis (Indiana). Il possède des forêts utilisées « pour la production d’énergie issue de la biomasse, l’énergie solaire, la géothermie et l’éolien ». Sans oublier le commerce des métaux, le gaz naturel, les produits pétroliers, le charbon et la finance.

      Course effrénée à l’accaparement de terres

      En ces périodes de tensions alimentaires et de dérèglements climatiques, c’est bien l’agriculture qui semble être l’investissement le plus prometteur. « En 5 ans, nous sommes passés de 800 millions à 6,3 milliards de dollars d’actifs industriels liés à l’agriculture », se réjouissait le directeur du conglomérat, Serge Schoen [3]. Le groupe Louis Dreyfus illustre la course effrénée à l’accaparement de terres agricoles dans laquelle se sont lancées de puissantes multinationales. Sa holding figure parmi les cinq premiers gros traders de matières premières alimentaires, avec Archer Daniels Midland (États-Unis), Bunge (basé aux Bermudes), Cargill (États-Unis) et le suisse Glencore. Ces cinq multinationales, à l’acronyme ABCD, font la pluie et le beau temps sur les cours mondiaux des céréales [4].

      L’exemple de Louis Dreyfus n’est pas isolé. États, entreprises publiques ou privées, fonds souverains ou d’investissements privés multiplient les acquisitions – ou les locations – de terres dans les pays du Sud ou en Europe de l’Est. Objectif : se lancer dans le commerce des agrocarburants, exploiter les ressources du sous-sol, assurer les approvisionnements alimentaires pour les États, voire bénéficier des mécanismes de financements mis en œuvre avec les marchés carbone. Ou simplement spéculer sur l’augmentation du prix du foncier. Souvent les agricultures paysannes locales sont remplacées par des cultures industrielles intensives. Avec, à la clé, expropriation des paysans, destruction de la biodiversité, pollution par les produits chimiques agricoles, développement des cultures OGM... Sans que les créations d’emplois ne soient au rendez-vous.

      Trois fois la surface agricole de la France

      Le phénomène d’accaparement est difficile à quantifier. De nombreuses transactions se déroulent dans le plus grand secret. Difficile également de connaître l’origine des capitaux. Une équipe de la Banque mondiale a tenté de mesurer le phénomène. En vain ! « Devant les difficultés opposées au recueil des informations nécessaires (par les États comme les acteurs privés), et malgré plus d’un an de travail, ces chercheurs ont dû pour l’évaluer globalement s’en remettre aux articles de presse », explique Mathieu Perdriault de l’association Agter.

      Selon la base de données Matrice foncière, l’accaparement de terres représenterait 83 millions d’hectares dans les pays en développement. L’équivalent de près de trois fois la surface agricole française (1,7% de la surface agricole mondiale) ! Selon l’ONG Oxfam, qui vient de publier un rapport à ce sujet, « une superficie équivalant à celle de Paris est vendue à des investisseurs étrangers toutes les 10 heures », dans les pays pauvres [5].

      L’Afrique, cible d’un néocolonialisme agricole ?

      L’Afrique, en particulier l’Afrique de l’Est et la République démocratique du Congo, est la région la plus convoitée, avec 56,2 millions d’hectares. Viennent ensuite l’Asie (17,7 millions d’ha), puis l’Amérique latine (7 millions d’ha). Pourquoi certains pays se laissent-il ainsi « accaparer » ? Sous prétexte d’attirer investissements et entreprises, les réglementations fiscales, sociales et environnementales des pays les plus pauvres sont souvent plus propices. Les investisseurs se tournent également vers des pays qui leur assurent la sécurité de leurs placements. Souvent imposées par les institutions financières internationales, des clauses garantissent à l’investisseur une compensation de la part de l’État « hôte » en cas d’expropriation. Des clauses qui peuvent s’appliquer même en cas de grèves ou de manifestations.

      Les acteurs de l’accaparement des terres, privés comme publics, sont persuadés – ou feignent de l’être – que seul l’agrobusiness pourra nourrir le monde en 2050. Leurs investissements visent donc à « valoriser » des zones qui ne seraient pas encore exploitées. Mais la réalité est tout autre, comme le montre une étude de la Matrice Foncière : 45% des terres faisant l’objet d’une transaction sont des terres déjà cultivées. Et un tiers des acquisitions sont des zones boisées, très rentables lorsqu’on y organise des coupes de bois à grande échelle. Des terres sont déclarées inexploitées ou abandonnées sur la foi d’imageries satellites qui ne prennent pas en compte les usages locaux des terres.

      40% des forêts du Liberia sont ainsi gérés par des permis à usage privés [6] (lire aussi notre reportage au Liberia). Ces permis, qui permettent de contourner les lois du pays, concernent désormais 20 000 km2. Un quart de la surface du pays ! Selon Oxfam, 60% des transactions ont eu lieu dans des régions « gravement touchées par le problème de la faim » et « plus des deux tiers étaient destinées à des cultures pouvant servir à la production d’agrocarburants comme le soja, la canne à sucre, l’huile de palme ou le jatropha ». Toujours ça que les populations locales n’auront pas...

      Quand AXA et la Société générale se font propriétaires terriens

      « La participation, largement médiatisée, des États au mouvement d’acquisition massive de terre ne doit pas masquer le fait que ce sont surtout les opérateurs privés, à la poursuite d’objectifs purement économiques et financiers, qui forment le gros bataillon des investisseurs », souligne Laurent Delcourt, chercheur au Cetri. Les entreprises publiques, liées à un État, auraient acheté 11,5 millions d’hectares. Presque trois fois moins que les investisseurs étrangers privés, propriétaires de 30,3 millions d’hectares. Soit la surface de l’Italie ! Si les entreprises états-uniennes sont en pointe, les Européens figurent également en bonne place.

      Banques et assurances françaises se sont jointes à cette course à la propriété terrienne mondiale. L’assureur AXA a investi 1,2 milliard de dollars dans la société minière britannique Vedanta Resources PLC, dont les filiales ont été accusées d’accaparement des terres [7]. AXA a également investi au moins 44,6 millions de dollars dans le fond d’investissement Landkom (enregistré dans l’île de Man, un paradis fiscal), qui loue des terres agricoles en Ukraine. Quant au Crédit Agricole, il a créé – avec la Société générale – le fonds « Amundi Funds Global Agriculture ». Ses 122 millions de dollars d’actifs sont investis dans des sociétés telles que Archer Daniels Midland ou Bunge, impliquées comme le groupe Louis Dreyfus dans l’acquisition de terres à grande échelle. Les deux banques ont également lancé le « Baring Global Agriculture Fund » (133,3 millions d’euros d’actifs) qui cible les sociétés agro-industrielles. Les deux établissement incitent activement à l’acquisition de terres, comme opportunité d’investissement. Une démarche socialement responsable ?

      Vincent Bolloré, gentleman farmer

      Après le groupe Louis Dreyfus, le deuxième plus gros investisseur français dans les terres agricoles se nomme Vincent Bolloré. Son groupe, via l’entreprise Socfin et ses filiales Socfinaf et Socfinasia, est présent dans 92 pays dont 43 en Afrique. Il y contrôle des plantations, ainsi que des secteurs stratégiques : logistique, infrastructures de transport, et pas moins de 13 ports, dont celui d’Abidjan. L’empire Bolloré s’est développée de façon spectaculaire au cours des deux dernières décennies « en achetant des anciennes entreprises coloniales, et [en] profitant de la vague de privatisations issue des "ajustements structurels" imposés par le Fonds monétaire international », constate le Think tank états-unien Oakland Institute.

      Selon le site du groupe, 150 000 hectares plantations d’huile de palme et d’hévéas, pour le caoutchouc, ont été acquis en Afrique et en Asie. L’équivalent de 2700 exploitations agricoles françaises ! Selon l’association Survie, ces chiffres seraient en deçà de la réalité. Le groupe assure ainsi posséder 9 000 ha de palmiers à huile et d’hévéas au Cameroun, là où l’association Survie en comptabilise 33 500.

      Expropriations et intimidations des populations

      Quelles sont les conséquences pour les populations locales ? Au Sierra Leone,
      Bolloré a obtenu un bail de 50 ans sur 20 000 hectares de palmier à huile et 10 000 hectares d’hévéas. « Bien que directement affectés, les habitants de la zone concernée semblent n’avoir été ni informés ni consultés correctement avant le lancement du projet : l’étude d’impact social et environnemental n’a été rendue publique que deux mois après la signature du contrat », raconte Yanis Thomas de l’association Survie. En 2011, les villageois tentent de bloquer les travaux sur la plantation. Quinze personnes « ont été inculpées de tapage, conspiration, menaces et libérées sous caution après une âpre bataille judiciaire. » Bolloré menace de poursuivre en justice pour diffamation The Oakland Institute, qui a publié un rapport en 2012 sur le sujet pour alerter l’opinion publique internationale.

      Au Libéria, le groupe Bolloré possède la plus grande plantation d’hévéas du pays, via une filiale, la Liberia Agricultural Company (LAC). En mai 2006, la mission des Nations Unies au Libéria (Minul) publiait un rapport décrivant les conditions catastrophiques des droits humains sur la plantation : travail d’enfants de moins de 14 ans, utilisation de produits cancérigènes, interdiction des syndicats, licenciements arbitraires, maintien de l’ordre par des milices privées, expulsion de 75 villages…. La LAC a qualifié les conclusions de la Minul « de fabrications pures et simples » et « d’exagérations excessives ». Ambiance... Plusieurs années après le rapport des Nations Unies, aucune mesure n’a été prise par l’entreprise ou le gouvernement pour répondre aux accusations.

      Une coopératives agricole qui méprise ses salariés

      Autre continent, mêmes critiques. Au Cambodge, la Socfinasia, société de droit luxembourgeois détenue notamment par le groupe Bolloré a conclu en 2007 un joint-venture qui gère deux concessions de plus de 7 000 hectares dans la région de Mondulkiri. La Fédération internationale des Droits de l’homme (FIDH) a publié en 2010 un rapport dénonçant les pratiques de la société Socfin-KCD. « Le gouvernement a adopté un décret spécial permettant l’établissement d’une concession dans une zone anciennement protégée, accuse la FIDH. Cette situation, en plus d’autres violations documentées du droit national et des contrats d’investissement, met en cause la légalité des concessions et témoigne de l’absence de transparence entourant le processus d’approbation de celles-ci. » Suite à la publication de ce rapport, la Socfin a menacé l’ONG de poursuites pour calomnie et diffamation.

      Du côté des industries du sucre, la situation n’est pas meilleure. Depuis 2007, le géant français du sucre et d’éthanol, la coopérative agricole Tereos, contrôle une société mozambicaine [8]. Tereos exploite la sucrerie de Sena et possède un bail de 50 ans (renouvelable) sur 98 000 hectares au Mozambique. Le contrat passé avec le gouvernement prévoit une réduction de 80% de l’impôt sur le revenu et l’exemption de toute taxe sur la distribution des dividendes. Résultat : Tereos International réalise un profit net de 194 millions d’euros en 2010, dont 27,5 millions d’euros ont été rapatriés en France sous forme de dividendes. « De quoi mettre du beurre dans les épinards des 12 000 coopérateurs français de Tereos », ironise le journaliste Fabrice Nicolino. Soit un dividende de 2 600 euros par agriculteur français membre de la coopérative. Pendant ce temps, au Mozambique, grèves et manifestations se sont succédé dans la sucrerie de Sena : bas salaires (48,4 euros/mois), absence d’équipements de protection pour les saisonniers, nappe phréatique polluée aux pesticides... Ce doit être l’esprit coopératif [9].

      Fermes et fazendas, nouvelles cibles de la spéculation

      Connues ou non, on ne compte plus les entreprises et les fonds d’investissement français qui misent sur les terres agricoles. Bonduelle, leader des légumes en conserve et congelés, possède deux fermes de 3 000 hectares en Russie où il cultive haricots, maïs et pois. La célèbre marque cherche à acquérir une nouvelle exploitation de 6 000 ha dans le pays. Fondée en 2007 par Jean-Claude Sabin, ancien président de la pieuvre Sofiproteol (aujourd’hui dirigée par Xavier Beulin président de la FNSEA), Agro-énergie Développement (AgroEd) investit dans la production d’agrocarburants et d’aliments dans les pays en développement. La société appartient à 51% au groupe d’investissement LMBO, dont l’ancien ministre de la Défense, Charles Millon, fut l’un des directeurs. Les acquisitions de terres agricoles d’AgroEd en Afrique de l’Ouest sont principalement destinées à la culture du jatropha, transformé ensuite en agrocarburants ou en huiles pour produits industriels. Mais impossible d’obtenir plus de précisions. Les sites internet de LMBO et AgroED sont plus que discrets sur le sujet. Selon une note de l’OCDE, AgroEd aurait signé un accord avec le gouvernement burkinabé concernant 200 000 hectares de Jatropha, en 2007, et négocient avec les gouvernements du Bénin, de Guinée et du Mali.

      « Compte tenu de l’endettement massif des États et des politiques monétaires très accommodantes, dans une optique de protection contre l’inflation, nous recommandons à nos clients d’investir dans des actifs réels et notamment dans les terres agricoles de pays sûrs, disposant de bonnes infrastructures, comme l’Argentine », confie au Figaro Franck Noël-Vandenberghe, le fondateur de Massena Partners. Ce gestionnaire de fortune français a crée le fond luxembourgeois Terra Magna Capital, qui a investi en 2011 dans quinze fermes en Argentine, au Brésil, au Paraguay et en Uruguay. Superficie totale : 70 500 hectares, trois fois le Val-de-Marne ! [10]

      Le maïs aussi rentable que l’or

      Conséquence de ce vaste accaparement : le remplacement de l’agriculture vivrière par la culture d’agrocarburants, et la spéculation financière sur les terres agricoles. Le maïs a offert, à égalité avec l’or, le meilleur rendement des actifs financiers sur ces cinq dernières années, pointe une étude de la Deutsche Bank. En juin et juillet 2012, les prix des céréales se sont envolés : +50 % pour le blé, +45% pour le maïs, +30 % pour le soja, qui a augmenté de 60 % depuis fin 2011 ! Les prix alimentaires devraient « rester élevés et volatils sur le long terme », prévoit la Banque mondiale. Pendant ce temps, plus d’un milliard d’individus souffrent de la faim. Non pas à cause d’une pénurie d’aliments mais faute d’argent pour les acheter.

      Qu’importe ! Au nom du développement, l’accaparement des terres continuent à être encouragé – et financé ! – par les institutions internationales. Suite aux famines et aux émeutes de la faim en 2008, la Banque mondiale a créé un « Programme d’intervention en réponse à la crise alimentaire mondiale » (GFRP). Avec plus de 9 milliards de dollars en 2012, son fonds de « soutien » au secteur agricole a plus que doublé en quatre ans. Via sa Société financière internationale (SFI), l’argent est distribué aux acteurs privés dans le cadre de programme aux noms prometteurs : « Access to land » (accès à la terre) ou « Land market for investment » (marché foncier pour l’investissement).

      Des placements financiers garantis par la Banque mondiale

      Les deux organismes de la Banque mondiale, SFI et FIAS (Service Conseil pour l’Investissement Étranger) facilitent également les acquisitions en contribuant aux grandes réformes législatives permettant aux investisseurs privés de s’installer au Sierra Leone, au Rwanda, au Liberia ou au Burkina Faso… Quels que soient les continents, « la Banque mondiale garantit nos actifs par rapport au risque politique », explique ainsi l’homme d’affaire états-unien Neil Crowder à la BBC en mars 2012, qui rachète des petites fermes en Bulgarie pour constituer une grosse exploitation. « Notre assurance contre les risques politiques nous protège contre les troubles civils ou une impossibilité d’utiliser nos actifs pour une quelconque raison ou en cas d’expropriation. »

      Participation au capital des fonds qui accaparent des terres, conseils et assistances techniques aux multinationales pour améliorer le climat d’investissement des marchés étrangers, négociations d’accords bilatéraux qui créent un environnement favorable aux transactions foncières : la Banque mondiale et d’autres institutions publiques – y compris l’Agence française du développement – favorisent de fait « la concentration du pouvoir des grandes firmes au sein du système agroalimentaire, (...) la marchandisation de la terre et du travail et la suppression des interventions publiques telles que le contrôle des prix ou les subventions aux petits exploitants », analyse Elisa Da Via, sociologue du développement [11].

      Oxfam réclame de la Banque mondiale « un gel pour six mois de ses investissements dans des terres agricoles » des pays en développement, le temps d’adopter « des mesures d’encadrement plus rigoureuses pour prévenir l’accaparement des terres ». Que pense en France le ministère de l’Agriculture de ces pratiques ? Il a présenté en septembre un plan d’action face à la hausse du prix des céréales. Ses axes prioritaires : l’arrêt provisoire du développement des agrocarburants et la mobilisation du G20 pour « assurer une bonne coordination des politiques des grands acteurs des marchés agricoles » Des annonces bien vagues face à l’ampleur des enjeux : qui sont ces « grands acteurs des marchés agricoles » ? S’agit-il d’aider les populations rurales des pays pauvres à produire leurs propres moyens de subsistance ou de favoriser les investissements de l’agrobusiness et des fonds spéculatifs sous couvert de politique de développement et de lutte contre la malnutrition ? Les dirigeants français préfèrent regarder ailleurs, et stigmatiser l’immigration.

      Nadia Djabali, avec Agnès Rousseaux et Ivan du Roy

      Photos : © Eric Garault
      P.-S.

      – L’ONG Grain a publié en mars 2012 un tableau des investisseurs

      – La rapport d’Oxfam, « Notre terre, notre vie » - Halte à la ruée mondiale sur les terres, octobre 2012

      – Le rapport des Amis de la Terre Europe (en anglais), janvier 2012 : How European banks, pension funds and insurance companies are increasing global hunger and poverty by speculating on food prices and financing land grabs in poorer countries.

      – Un observatoire de l’accaparement des terres

      – A lire : Emprise et empreinte de l’agrobusiness, aux Editions Syllepse.
      Notes

      [1] « En octobre 2009, LDC Bioenergia de Louis Dreyfus Commodities a fusionné avec Santelisa Vale, un important producteur de canne à sucre brésilien, pour former LDC-SEV, dont Louis Dreyfus détient 60% », indique l’ONG Grain.

      [2] Le groupe Louis Dreyfus ne publie pas de résultats détaillés. Il aurait réalisé en 2010 un chiffre d’affaires de 56 milliards d’euros, selon L’Agefi, pour un bénéfice net de 590 millions d’euros. La fortune de Margarita Louis Dreyfus, présidente de la holding, et de ses trois enfants, a été évaluée par le journal Challenges à 6,6 milliards d’euros.

      [3] Dans Le Nouvel Observateur.

      [4] L’ONG Oxfam a publié en août 2012 un rapport (en anglais) décrivant le rôle des ABCD.

      [5] Selon Oxfam, au cours des dix dernières années, une surface équivalente à huit fois la superficie du Royaume-Uni a été vendue à l’échelle mondiale. Ces terres pourraient permettre de subvenir aux besoins alimentaires d’un milliard de personnes.

      [6] D’après les ONG Global Witness, Save My Future Foundation (SAMFU) et Sustainable Development Institute (SDI).

      [7] Source : Rapport des Amis de la Terre Europe.

      [8] Sena Holdings Ltd, via sa filiale brésilienne Açúcar Guaraní.

      [9] Une autre coopérative agricole, Vivescia (Ex-Champagne Céréales), spécialisée dans les céréales, investit en Ukraine aux côtés Charles Beigbeder, fondateur de Poweo (via un fonds commun, AgroGeneration). Ils y disposent de 50 000 hectares de terres agricoles en location.

      [10] La liste des entreprises françaises dans l’accaparement des terres n’est pas exhaustive : Sucres & Denrée (Sucden) dans les régions russes de Krasnodar, Campos Orientales en Argentine et en Uruguay, Sosucam au Cameroun, la Compagnie Fruitière qui cultive bananes et ananas au Ghana…

      [11] Emprise et empreinte de l’agrobusiness, aux Editions Syllepse.


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    • Crime environnemental : sur la piste de l’huile de palme

      L’huile de palme est massivement importée en Europe. Elle sert à la composition d’aliments comme aux agrocarburants. Avec le soutien de la région Languedoc-Roussillon, une nouvelle raffinerie devrait voir le jour à Port-la-Nouvelle, dans l’Aude. À l’autre bout de la filière, en Afrique de l’Ouest, l’accaparement de terres par des multinationales, avec l’expropriation des populations, bat son plein. Basta ! a remonté la piste du business de l’huile de palme jusqu’au #Liberia. Enquête.

      Quel est le point commun entre un résident de Port-la-Nouvelle, petite ville méditerranéenne à proximité de Narbonne (Aude), et un villageois du comté de Grand Cape Mount, au Liberia ? Réponse : une matière première très controversée, l’huile de palme, et une multinationale malaisienne, #Sime_Darby. D’un côté, des habitants de Port-la-Nouvelle voient d’un mauvais œil la création d’« une usine clés en main de fabrication d’huile de palme » par Sime Darby, en partie financée par le conseil régional du Languedoc-Roussillon. À 6 000 km de là, les paysans libériens s’inquiètent d’une immense opération d’accaparement des terres orchestrée par le conglomérat malaisien, en vue d’exploiter l’huile de palme et de l’exporter vers l’Europe, jusqu’à Port-la-Nouvelle en l’occurrence. Un accaparement de terres qui pourrait déboucher sur des déplacements forcés de population et mettre en danger leur agriculture de subsistance.

      Le petit port de l’Aude devrait donc accueillir une raffinerie d’huile de palme. Deux compagnies, la néerlandaise #Vopak et le malaisien #Unimills – filiale du groupe Sime Darby – sont sur les rangs, prêtes à investir 120 millions d’euros, venant s’ajouter aux 170 millions d’euros du conseil régional. La Région promet la création de 200 emplois, quand Sime Darby en annonce 50 pour cette usine qui prévoit d’importer 2 millions de tonnes d’huile de palme par an [1].

      Du Languedoc-Roussillon au Liberia

      Une perspective loin de réjouir plusieurs habitants réunis au sein du collectif No Palme [2]. Ces riverains d’une zone Seveso ont toujours en tête l’importante explosion de juillet 2010 dans la zone portuaire, après qu’un camion transportant du GPL se soit renversé. « La population n’a jamais été consultée ni informée de ce projet de raffinerie, relève Pascal Pavie, de la fédération Nature et Progrès. Ces installations présentent pourtant un risque industriel surajouté. » Le mélange du nitrate d’ammonium – 1 500 tonnes acheminées chaque mois à Port-la-Nouvelle – avec de l’huile végétale constituerait un explosif cocktail. Avec les allers et venues de 350 camions supplémentaires par jour. Cerise sur le gâteau, l’extension du port empièterait sur une zone côtière riche en biodiversité. « Notre collectif s’est immédiatement intéressé au versant international et européen de ce projet », explique Pascal.

      L’opérateur du projet, Sime Darby, est un immense conglomérat malaisien, se présentant comme « le plus grand producteur mondial d’huile de palme ». Présent dans 21 pays, il compte plus de 740 000 hectares de plantations, dont plus d’un tiers au Liberia. Et c’est là que remonte la piste de l’huile que l’usine devra raffiner.

      De Monrovia, la capitale, elle mène à Medina, une ville de Grand Cape Mount. D’immenses panneaux de Sime Darby promettent « un avenir durable ». Scrupuleusement gardés par des forces de sécurité privées recrutées par la compagnie, quelques bâtiments en béton émergent au milieu des pépinières d’huile de palme. C’est là que les futurs employés pourront venir vivre avec leurs familles. 57 « villages de travail » seront construits d’ici à 2025, promet la firme. Mais quid des habitants qui ne travailleront pas dans les plantations ? L’ombre d’un déplacement forcé de populations plane. « Quand Sime Darby a commencé à s’installer, ils ont dit qu’ils nous fourniraient des centres médicaux, des écoles, du logement… Mais nous n’avons rien vu, se désole Radisson, un jeune habitant de Medina qui a travaillé pour l’entreprise. Comment pourraient-ils nous déplacer alors qu’aucune infrastructure n’est prévue pour nous accueillir ? »

      Agriculture familiale menacée

      Le village de Kon Town est désormais entouré par les plantations. Seuls 150 mètres séparent les maisons des pépinières d’huile de palme. « Le gouvernement a accordé des zones de concession à la compagnie sans se rendre sur le terrain pour faire la démarcation », déplore Jonathan Yiah, des Amis de la Terre Liberia. Un accaparement qui priverait les habitants des terres cultivables nécessaires à leur subsistance. Les taux d’indemnisation pour la perte de terres et de cultures sont également sous-évalués. « Comment vais-je payer les frais scolaires de mes enfants maintenant ? », s’insurge une habitante qui ne reçoit qu’un seul sac de riz pour une terre qui, auparavant, donnait du manioc, de l’ananas et du gombo à foison.

      La compagnie Sime Darby se défend de vouloir déplacer les communautés. Pourtant, un extrait de l’étude d’impact environnemental, financée par la compagnie elle-même, mentionne clairement la possibilité de réinstallation de communautés, si ces dernières « entravent le développement de la plantation » [3]. Du côté des autorités, on dément. Cecil T.O. Brandy, de la Commission foncière du Liberia, assure que le gouvernement fait tout pour « minimiser et décourager tout déplacement. Si la compagnie peut réhabiliter ou restaurer certaines zones, ce sera préférable ». Faux, rétorque les Amis de la Terre Liberia. « En laissant une ville au milieu d’une zone de plantations, et seulement 150 mètres autour pour cultiver, plutôt que de leur dire de quitter cette terre, on sait que les habitants finiront par le faire volontairement », dénonce James Otto, de l’ONG. Pour les 10 000 hectares déjà défrichés, l’association estime que 15 000 personnes sont d’ores et déjà affectées.

      Des emplois pas vraiment durables

      L’emploi créé sera-t-il en mesure de compenser le désastre environnemental généré par l’expansion des monocultures ? C’est ce qu’espère une partie de la population du comté de Grand Cape Mount, fortement touchée par le chômage. Sime Darby déclare avoir déjà embauché plus de 2 600 travailleurs permanents, auxquels s’ajouteraient 500 travailleurs journaliers. Quand l’ensemble des plantations seront opérationnelles, « Sime Darby aura créé au moins 35 000 emplois », promet la firme. Augustine, un jeune de Kon Town, y travaille depuis deux ans. D’abord sous-traitant, il a fini par être embauché par la compagnie et a vu son salaire grimper de 3 à 5 dollars US pour huit heures de travail par jour. Tout le monde ne semble pas avoir cette « chance » : 90 % du personnel de l’entreprise disposent de contrats à durée déterminée – trois mois en général – et sous-payés ! Les chiffres varient selon les témoignages, de 50 cents à 3 dollars US par jour, en fonction de la récolte réalisée. « Dans quelle mesure ces emplois sont-ils durables ?, interroge Jonathan, des Amis de la Terre Liberia. Une fois que les arbres seront plantés et qu’ils commenceront à pousser, combien d’emplois l’entreprise pourra-t-elle maintenir ? »

      L’opacité entourant le contrat liant le gouvernement à Sime Darby renforce les tensions [4]. Malgré l’adoption d’une loi sur les droits des communautés, les communautés locales n’ont pas été informées, encore moins consultées. « Sime Darby s’est entretenu uniquement avec les chefs des communautés, raconte Jonathan Yiah. Or, la communauté est une unité diversifiée qui rassemble aussi des femmes, des jeunes, qui ont été écartés du processus de consultation. »

      Contrat totalement opaque

      Même de nombreux représentants d’agences gouvernementales ou de ministères ignorent tout du contenu du contrat, certains nous demandant même de leur procurer une copie. C’est ainsi que notre interlocuteur au ministère des Affaires intérieures a découvert qu’une partie du contrat portait sur le marché des crédits carbone. Des subventions qui iront directement dans la poche de la multinationale, comme le mentionne cet extrait en page 52 du contrat : « Le gouvernement inconditionnellement et irrévocablement (...) renonce, en faveur de l’investisseur, à tout droit ou revendication sur les droits du carbone. »

      « C’est à se demander si les investisseurs son vraiment intéressés par l’huile de palme ou par les crédits carbone », ironise Alfred Brownell, de l’ONG Green Advocates. « Nous disons aux communautés que ce n’est pas seulement leurs terres qui leur sont enlevées, ce sont aussi les bénéfices qui en sont issus », explique Jonathan Yiah.

      La forêt primaire remplacée par l’huile de palme ?

      Les convoitises de la multinationale s’étendent bien au-delà. Le militant écologiste organise depuis des mois des réunions publiques avec les habitants du comté de Gbarpolu, plus au nord. Cette région abrite une grande partie de la forêt primaire de Haute-Guinée. Sime Darby y a obtenu une concession de 159 827 hectares… Du contrat, les habitants ne savaient rien, jusqu’à ce que les Amis de la Terre Liberia viennent le leur présenter. La question de la propriété foncière revient sans cesse. « Comment le gouvernement peut-il céder nos terres à une compagnie alors même que nous détenons des titres de propriété ? », interrogent-ils. La crainte relative à la perte de leurs forêts, de leurs terres agricoles, d’un sol riche en or et en diamants s’installe.

      Lors d’une réunion, au moment où James énonce la durée du contrat, 63 ans – reconductible 30 ans ! –, c’est la colère qui prend le pas. « Que deviendront mes enfants au terme de ces 63 années de contrat avec Sime Darby ? », se désespère Kollie, qui a toujours vécu de l’agriculture, comme 70 % de la population active du pays. Parmi les personnes présentes, certaines, au contraire, voient dans la venue de Sime Darby la promesse d’investissements dans des hôpitaux, des écoles, des routes, mais aussi dans de nouveaux systèmes d’assainissement en eau potable. Et, déjà, la peur de nouveaux conflits germent. « Nous ne voulons de personne ici qui ramène du conflit parmi nous », lance Frederick. Les plaies des deux guerres civiles successives (1989-1996, puis 2001-2003) sont encore ouvertes. Près d’un million de personnes, soit un Libérien sur trois, avaient alors fui vers les pays voisins.

      Mea culpa gouvernemental

      « En signant une série de contrats à long terme accordant des centaines de milliers d’hectares à des conglomérats étrangers, le gouvernement voulait relancer l’économie et l’emploi, analyse James, des Amis de la Terre Liberia. Mais il n’a pas vu toutes les implications ». D’après un rapport de janvier 2012 réalisé par le Centre international de résolution des conflits, près de 40 % de la population libérienne vivraient à l’intérieur de concessions privées ! Aux côtés de Sime Darby, deux autres compagnies, la britannique Equatorial Palm Oil et l’indonésienne Golden Veroleum, ont acquis respectivement 169 000 et 240 000 hectares pour planter de l’huile de palme.

      Dans le comté de Grand Cape Mount, en décembre 2011, des habitants se sont saisis des clés des bulldozers de Sime Darby afin d’empêcher la poursuite de l’expansion des plantations et d’exiger des négociations. Une équipe interministérielle a depuis été mise en place, où siègent des citoyens du comté. « Oui, il y a eu des erreurs dans l’accord », reconnait-on à la Commission foncière. « Nous essayons de trouver des solutions pour que chacun en sorte gagnant », renchérit-on au ministère des Affaires intérieures. Difficile à croire pour les habitants du comté, qui n’ont rien vu, jusque-là, des grandes promesses philanthropes de Sime Darby.

      De l’huile de palme dans les agrocarburants

      Et si le changement venait des pays où l’on consomme de l’huile de palme ? Retour dans l’Aude, au pied du massif des Corbières. En décembre 2011, Sime Darby a annoncé geler pour un an son projet d’implantation de raffinerie à Port-la-Nouvelle. Les prévisions de commandes d’huile de palme sont en baisse, alors que le coût de l’usine grimpe. L’huile de palme commence à souffrir de sa mauvaise réputation, alimentaire et environnementale. De nombreuses marques l’ont retirée de la composition de leurs produits. L’huile de palme contribuerait à la malbouffe. Une fois solidifiée par injection d’hydrogène, elle regorge d’acides gras qui s’attaquent aux artères : un cauchemar pour les nutritionnistes. Dans les enseignes bios, elle commence également à être pointée du doigt comme l’une des causes de la déforestation, en Indonésie, en Afrique ou en Amérique latine. Pourtant, bien que la grande distribution réduise son besoin en huile de palme, cette dernière demeure aujourd’hui, et de loin, la première huile végétale importée en Europe. Merci les agrocarburants…

      « La consommation moyenne d’un Européen est d’environ 12 litres/an d’huile de palme, ce qui représente un accaparement d’environ 25 m2 de plantation de palmiers à huile dans un autre pays », souligne Sylvain Angerand, des Amis de la Terre France. « Relocaliser l’économie, développer les transports en commun, lutter contre l’étalement urbain seraient autant de mesures structurelles permettant de réduire notre consommation de carburant », propose l’écologiste. Réduire nos besoins ici, en Europe, pourrait diminuer partiellement l’accaparement des terres dans le Sud. À Port-la-Nouvelle, le collectif No Palme planche déjà sur des plans de développement alternatif pour le port. Avec en tête, les témoignages de leurs compères libériens.

      https://www.bastamag.net/Crime-environnemental-sur-la-piste

  • Temelio permet à Auchan de monétiser ses données alliancy.fr - Catherine Moal - le 28 février 2018
    https://www.alliancy.fr/a-laffiche/e-commerce/2018/02/28/temelio-permet-a-auchan-de-monetiser-ses-donnees

    A l’instar de Casino avec RelevanC ou d’Amazon avec Amazon Marketing Services (AMS), Auchan monétise ses données via l’outil Data Shopper de Temelio et aide les marques industrielles à mieux cibler leurs campagnes média. 

    Au-delà de connecter massivement les données des cartes de fidélité avec les outils programmatiques, Temelio avec sa nouvelle offre « Data Shopper » fait évoluer le comportement d’achat du consommateur en magasin, à commencer par l’enseigne Auchan. « Aujourd’hui, les retailers ont des marges de plus en plus réduites. Ils ont clairement raté le virage de l’e-commerce versus Amazon, qui vend sa data et la publicité. Les retailers doivent mieux gérer leurs masses de données et arriver à en générer du revenu », analyse Nicolas Blandel, cofondateur de Temelio il y a sept ans.

    Temelio estime avoir été la première société en France à développer une solution de CRM on-boarding permettant d’exploiter des données CRM dans des campagnes publicitaires : « On réconcilie les données CRM avec l’écosystème digital, soient les données offline et online », poursuit-il.


    Data Shopper est une plate-forme publicitaire, combinant data, média et mesure, quel que soit le format ou l’écran. Utilisée en priorité par Auchan Retail France* avec qui la société travaille depuis plusieurs mois, la plate-forme est désormais ouverte à d’autres partenaires et répond également à l’ensemble des marques de grande consommation (PGC) qui souhaitent disposer de données de ciblage ultra précises et fiables. « Les groupes industriels n’ont pas la data des consommateurs. Ils ont très peu de bases client et encore moins de sites de e-commerce. Qui va acheter un paquet de couches sur le site de Pampers ? Personne. »

    Justement, avec Data Shopper, Temelio permet à la marque de reconnaître tel consommateur sur son mobile. « On lui propose ensuite des bannières qui sont conformes au choix de l’individu. Par exemple, pourquoi vous proposer une assurance auto AXA si vous êtes déjà cliente chez eux ? ». Certes…

    Par rapport à cela, Temelio regarde quel type de données va créer de la différence et de la valeur pour le consommateur final, pour la marque et pour celui qui va mettre à disposition cette data. Reste que « les Gafa n’ont pas ce problème d’adblocker ! Sur Facebook, on ne peut pas bloquer la publicité. Pour autant, les géants d’internet n’ont pas encore les données offline des retailers, ni le détail des tickets de caisse qui permettent le niveau de ciblage de Data Shopper ». 

    Vive le RGPD !
    Depuis deux mois, Temelio propose les données des cartes de fidélité de tout le groupe Auchan (8 millions de cartes) aux acteurs de marques industrielles de grande consommation pour leur permettre de mieux cibler les consommateurs sur la base de leur consommation offline. Les marques peuvent ensuite en faire trois choses : du ciblage media digital sur des cibles précises de consommateurs (segmentation) ; de la mesure d’impact de ce ciblage sur leur comportement d’achat (ROI par rapport à la campagne menée) ; et de la connaissance clientèle avec l’écosystème digital. « En apportant la connaissance client, on permet d’améliorer leur positionnement, leurs achats media… Nous fournissons à la marque un classement type de leurs consommateurs, en plus des recommandations », précise-t-il.

    « Aujourd’hui, Temelio tourne avec Auchan avec 1 500 segments de consommation (ou critères de ciblage), mais on peut élargir en ouvrant d’autres verticales de data. Cette année, notre objectif est d’embarquer d’autres retailers, qui n’ont pas encore pris conscience que leurs concurrents, ce ne sont pas les autres retailers, mais bien Amazon et les Gafa plus largement. » Un discours encore difficile à entendre…
    En attendant, le dirigeant se félicite de l’arrivée du RGPD : « Ce règlement met à niveau toutes les sociétés en Europe qui traitent de la donnée personnelle. C’est très intéressant pour nous qui visons l’international. De plus, ce niveau d’exigence va devenir la norme et ceux qui n’auront pas la capacité de le gérer, disparaîtront. »

    Quelques clés :
    ◦ Basée à Paris, Temelio compte 30 collaborateurs, mais ne communique sur son chiffre d’affaires.
    ◦ Fin 2016, la société parisienne a levé 2 millions d’euros. Elle prévoit une autre levée de fonds plus importante fin 2018 (ou début 2019), avec l’intention de partir à l’international, notamment en Allemagne et en Espagne pour suivre ses clients.
    ◦ Temelio embauche régulièrement des data scientists et des ingénieurs.
    Aujourd’hui, elle dispose d’une base de 30 millions d’individus, reliés à 80 millions d’identifiants digitaux. « On achète sur le marché le lien entre un individu et un email et ses identifiants digitaux ».

    #auchan #données_personnelles #publicité #surveillance #données #data #visualisation #internet #vie_privée #france #big_data #marketing #manipulation #commerce

  • Une nouvelle façon de prédire les événements météo extrêmes

    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2018/01/11/une-nouvelle-facon-de-predire-les-evenements-meteo-extremes_5240427_1650684.

    Une équipe lyonnaise a mis au point un modèle prometteur pour évaluer les probabilités de survenue de phénomènes rares.

    Les assureurs vont être ­contents. Une méthode mathématique devrait leur permettre d’évaluer les probabilités d’occurrence d’événements météorologiques extrêmes mais, par nature, rares. Et qui coûtent très cher, comme l’ont montré les canicules de l’été 2003 en France ou les passages dévastateurs ­successifs, fin août 2017, des ouragans Harvey et Irma dans l’océan Atlantique.

    Pour estimer les risques et calculer les montants des polices d’assurance, il est nécessaire d’avoir de bonnes estimations du pire à venir. Jusque-là, il n’y avait que deux méthodes, chacune avec leur défaut.

    On peut utiliser les données du passé pour recenser les fortes ­chaleurs, les tempêtes, les pluies diluviennes… Mais souvent, on ne dispose pas de données précises sur plus d’un siècle, ce qui offre un recul insuffisant pour estimer une probabilité sur des cas extrêmes.

    L’autre méthode est de simuler numériquement l’évolution du climat sur plusieurs années dans le futur et de compter combien de fois ces événements extrêmes ont lieu dans ces avenirs numériques. Le défaut est ici que ce genre de calculs est coûteux en temps et qu’il est donc limité pour les périodes dépassant le siècle. Ce qui peut « tromper » les estimations sur les « temps de retour ».

    D’où l’intérêt de la méthode présentée dans les PNAS ,le 20 décembre 2017, par Francesco Ragone, ­Jeroen Wouters et Freddy Bouchet de l’ENS Lyon.

    Ces chercheurs ont évalué les temps de retour de vagues de chaleur d’au moins 90 jours dépassant les normales saisonnières, en étant cent à mille fois plus ­efficaces que les simulations. Autrement dit en réduisant d’autant les temps de calcul. « Cette amélioration permet d’envisager des études impossibles ­jusqu’à présent », indique Freddy Bouchet, directeur de recherche au CNRS, à l’origine du projet. « C’est un progrès technique avec beaucoup de promesses », estime Pascal Yiou, du CEA, qui espère collaborer avec ses collègues lyonnais pour un futur projet.

    Inspiré de la génétique

    L’idée est astucieuse et a été développée depuis une dizaine d’années par des mathématiciens pour des domaines où apparaissent des « cygnes noirs », comme des réactions chimiques, des ­effets magnétiques… « C’est la première fois que c’est appliqué au ­climat », souligne Freddy Bouchet.

    La philosophie s’inspire de la ­sélection génétique. Un modèle climatique est utilisé pour simuler plusieurs évolutions de l’atmosphère, dont un grand nombre, par définition, ne présenteront pas de « dérapages » (forte tempête, chaleur…). Les chercheurs « sélectionnent » parmi les trajectoires celles qui ont le plus de chance de conduire à un extrême. Puis ils recommencent la simulation, pour de nouveau conserver les trajectoires déviantes. Et relancer à nouveau… Bien entendu, ce processus de sélection respecte des contraintes statistiques globales afin de ne pas exagérer la ­probabilité des événements rares.

    Et ça marche. Pour le vérifier, les chercheurs ont comparé leurs ­résultats avec ceux tirés de simulations sur presque mille ans et constaté le bon accord. Mais eux peuvent ensuite pousser leur estimation jusqu’à un million d’années. Ils ont aussi remarqué des corrélations géographiques cohérentes : si des fortes chaleurs s’abattent sur l’Europe, alors l’Amérique du Nord sera aussi touchée. Et la Russie sera frigorifiée.

    Précision à améliorer

    L’une des limites du modèle est cependant qu’à chaque type d’extrême, il faut développer un nouvel algorithme nécessitant de bien saisir le phénomène en jeu. « Ce n’est pas facile. Il faut comprendre le modèle climatique utilisé, savoir comment sélectionner les trajec­toires… », note Freddy Bouchet, qui envisage de tester maintenant la méthode sur les cyclones.

    Une autre limite est que le calcul a été fait à partir de modèles ­climatiques réputés, mais connus pour être moins précis que les meilleurs utilisés, notamment dans les évaluations du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Les probabilités de retour trouvées ne sont donc pour l’instant pas utilisables par les assureurs.

    « C’est une preuve de concept et nous allons collaborer avec des spécialistes de ces meilleurs ­modèles pour améliorer la précision », précise Freddy Bouchet, dont le travail a été financé par le fonds pour la recherche de l’assureur Axa.

  • Retard d’avion : Axa lance une assurance automatique sur la #Blockchain
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/retard-d-avion-axa-lance-une-assurance-automatique-sur-la-blockchain-75020

    https://www.youtube.com/watch?v=C4RxizgkVxQ

    Concrètement, il faut souscrire en ligne, sur Web ou sur mobile, jusqu’à 15 jours avant le départ, une assurance retard d’avion. Il s’agit d’un contrat intelligent, ou « smart contract », qui s’exécute automatiquement dès que les paramètres sont remplis, c’est-à-dire dès que le retard est constaté, grâce à des outils de suivi des vols. Le contrat est « connecté aux bases de données du trafic aérien mondial (Flightstats) » explique Axa et est au préalable enregistré sur un « registre public décentralisé sécurisé » numérique, en l’occurrence la Blockchain publique #Ethereum (qui sert de sous-jacent à la monnaie virtuelle Ether, rivale du Bitcoin), pour en garantir l’inviolabilité. La Blockchain ou "chaîne de blocs" est une technologie émergente de stockage et de transmission d’information très prometteuse, qui pourrait révolutionner de nombreux métiers, dans la finance de marchés, le commerce international, l’énergie et l’assurance.
    […]
    L’offre Fizzy, qui a été développée par les équipes du pôle Innovation de l’assureur, Axa Next, avec celles d’Axa Global Travel Insurance et celles de la récente entité Global Parametrics, est en phase de test : elle ne concerne pour l’instant que les vols transatlantiques directs entre Paris Charles-de-Gaulle et les Etats-Unis, ou l’inverse. Elle doit être étendue « au reste du monde » l’an prochain.

  • Israël bataille contre une liste d’entreprises impliquées dans la colonisation - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/10/israel-bataille-contre-une-liste-d-entreprises-impliquees-dans-la-

    Par René Backmann

    Malgré l’opposition des États-Unis et d’Israël, l’Onu s’apprête à publier une liste des entreprises internationales qui contribuent, directement ou non, à la colonisation des territoires palestiniens. Cinq groupes français sont concernés.

    Le diplomate jordanien Zeid Ra’ad Zeid al-Hussein, haut-commissaire aux Droits de l’Homme des Nations Unies, a adressé il y a une dizaine de jours une lettre à près de 150 entreprises internationales pour leur annoncer qu’elles allaient figurer dans la liste noire des groupes présents dans les territoires palestiniens occupés de Cisjordanie et Jérusalem-Est. La constitution de cette base de données a été décidée en mars 2016 par le Conseil des Droits de l’Homme de l’Onu. Il s’agit de recenser les sociétés impliquées dans la construction et le développement des colonies israéliennes. Illégale au regard du Droit international, condamnée par de multiples résolutions des Nations Unies, cette entreprise de colonisation, en opposition ouverte au Droit des Palestiniens à l’autodétermination, est considérée par l’Onu et de nombreux pays comme un obstacle majeur au règlement du conflit israélo-palestinien. En dressant cette liste, l’Onu indique qu’elle ne se contente plus de dénoncer des violations impunies et de dire le Droit. Elle entend placer les États et les entreprises face à leurs responsabilités : être ou ne pas être complice de la colonisation illégale de la Palestine.

    Cette « liste noire », qui a été communiquée fin septembre au ministère israélien des Affaires étrangères, contiendrait pour le moment une trentaine de sociétés américaines (parmi lesquelles Coca-Cola, Caterpillar, TripAdvisor, Airbnb), un fort contingent de sociétés israéliennes (dont les bus Egged, les banques Hapoalim et Leumi, le fabricant de systèmes de sécurité Elbit, la compagnie nationale des eaux Mekorot, le géant des téléphones Bezeq, le laboratoire pharmaceutique Teva). Elle devrait contenir aussi des sociétés allemandes, sud-coréennes, norvégiennes. Elle risque également de comporter un certain nombre d’entreprises françaises. À commencer par cinq grands groupes financiers (les banques BNP-Paribas, Société Générale, Crédit Agricole, BPCE et la compagnie d’assurances Axa). Ceux-ci figuraient déjà dans un rapport sur « Les liaisons dangereuses des banques françaises avec la colonisation israélienne » publié en mars dernier par huit organisations, dont la CGT, la Ligue des Droits de l’Homme et le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement.

    Fondé sur l’analyse du cabinet néerlandais Profundo, spécialiste du secteur financier, ce rapport que Mediapart avait analysé (lire ici l’article paru le 29 mars) et dont nous avions publié le texte intégral,établissait les liens multiples entre les groupes français et les nombreuses firmes israéliennes qui ont activement participé à l’intensification de la colonisation depuis les accords d’Oslo, en 1993. En un quart de siècle, cette stratégie a porté le nombre de colons en Cisjordanie et à Jérusalem-Est de 268 000 à près de 650 000, détruisant toute possibilité de créer un État palestinien viable. Désignés par le rapport, les cinq groupes français ne peuvent nier ni leur présence active, abondamment documentée, ni le fait que cette participation à la colonisation était en contradiction évidente avec les engagements qu’ils indiquaient avoir pris en matière de Droits Humains. Ils ne pouvaient pas plus ignorer que cette collaboration avec les firmes israéliennes constitue une violation répétée du Droit international. Selon la IVème Convention de Genève de 1949 relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre, « le transfert de civils dans le territoire occupé par la puissance occupante est interdit ». Ce que rappelait aussi la résolution 2 334 adoptée le 23 décembre 2016 par le Conseil de sécurité de l’Onu, avec – fait exceptionnel – l’aval des États-Unis qui n’avaient pas opposé leur veto.

    « La colonisation des territoires palestiniens occupés depuis 1967, rappelait ce texte après nombre d’autres, n’a aucune validité légale, constitue une violation flagrante du Droit international et un obstacle majeur à la mise en œuvre de la solution à deux États et d’une paix complète, juste et durable. » La même résolution demandait, en outre, « à tous les États de faire une distinction dans leurs échanges, en la matière, entre le territoire de l’État d’Israël et les territoires occupés depuis 1967 ». Pourtant, depuis la publication de ce rapport il y a six mois, aucun des groupes français visés n’a amorcé le moindre mouvement de désengagement. Ce qui a amené, le 9 août dernier, la ministre palestinienne de l’Économie, Abeer Odeh, à écrire aux patrons des cinq groupes (Frédéric Oudéa pour la Société Générale, François Pérol pour la BPCE, Philippe Brassac pour le Crédit Agricole, Jean-Laurent Bonnafé pour BNP-Paribas et Thomas Buberl pour Axa) pour leur rappeler que les entreprises « ont le devoir de respecter les Droits de l’Homme » (lire la lettre adressée à Frédéric Oudéa et celle à Thomas Buberl).

    Invitant chacun des groupes français à revoir leurs liens économiques et financiers, Abeer Odeh, qui est passée par la Banque mondiale avant de devenir ministre, rappelle qu’en vertu de leurs propres engagements publics en matière d’éthique des affaires, ces groupes sont tenus au respect des Droits de l’Homme. Elle estime que les liens actuels avec les banques israéliennes et les autres institutions opérant dans les territoires occupés palestiniens sont incompatibles avec leur vision du monde, mais aussi avec la loi. Elle demande à chacun des cinq patrons de « mettre un terme aux opérations et à la coopération » avec les entreprises partenaires israéliennes. Cette offensive de la ministre de l’Économie avait été précédée par l’envoi, le 1er août, d’une lettre du secrétaire général de l’OLP et principal négociateur palestinien Saeb Erekat à Jean-Yves Le Drian (lire le document, en anglais, ici). Après l’avoir félicité pour sa nomination au Quai d’Orsay, Saeb Erekat rappelle au nouveau ministre des Affaires étrangères les liens multiples qui existent aujourd’hui entre cinq groupes français et au moins 28 entreprises impliquées « dans la poursuite et l’expansion des colonies israéliennes illégales ou dans l’exploitation des ressources naturelles palestiniennes ».

    L’offensive israélo-américaine
                                         Rappelant au ministre que la France a voté la résolution 2 334 du Conseil de sécurité, qu’elle est l’une des « hautes parties contractantes de la IVème Convention de Genève qui interdit le transfert d’une partie de la population civile d’une puissance occupante dans le territoire qu’elle occupe », qu’elle est engagée par les directives européennes de 2013 qui prohibent les relations financières avec les territoires occupés, le négociateur palestinien relève que « la France ne reconnaît pas la souveraineté d’Israël sur les territoires occupés depuis 1967 ». Il demande à Jean-Yves Le Drian de mettre en œuvre une politique destinée à « décourager » les entreprises françaises de nouer des liens avec le régime israélien de colonisation. À ce jour, le Quai d’Orsay n’a toujours pas répondu à cette lettre. C’est d’autant plus surprenant, sinon discourtois, que ce courrier était accompagné d’une « note verbale », un document diplomatique qui, selon les usages, implique normalement une réponse. Cette désinvolture du gouvernement français semble confirmer que sous Emmanuel Macron comme sous François Hollande, Paris n’entend pas s’associer à ce qui pourrait apparaître comme une offensive visant à sanctionner Israël. Les dirigeants français devront cependant clairement choisir leur camp lorsqu’il s’agira de décider, dans le cadre des Nations Unies, si la liste doit être rendue publique ou non.

    En principe, la « liste noire » des entreprises complices de la colonisation devrait être arrêtée et publiée en décembre. Mais depuis des mois, le gouvernement israélien et surtout l’administration Trump ont lancé une offensive diplomatique d’envergure pour torpiller cette initiative. En 2016, déjà lorsque le Conseil des Droits de l’Homme avait décidé l’établissement de cette liste, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou avait accusé cette instance d’être devenue « un cirque anti-israélien ». Le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Emmanuel Nahshon, avait même affirmé dans un tweet que le Conseil avait « un besoin urgent de se faire soigner mentalement ». Composé de 47 États, renouvelables par tiers chaque année, et actuellement présidé par le diplomate salvadorien Joaquin Alexander Maza Martelli, le Conseil des Droits de l’Homme est, avec l’Unesco, l’une des bêtes noires d’Israël au sein du système des Nations Unies. La stratégie israélienne est simple : présenter cette liste comme un premier pas vers le boycott de toutes les entreprises israéliennes, qu’elles collaborent ou non à l’entreprise de colonisation. Boycott qui relève, selon Netanyahou et ses alliés, de l’antisémitisme.

    En Israël, un comité interministériel spécial comprenant les ministres des Affaires étrangères, des Affaires stratégiques, de la Justice et de l’Économie a même été mis en place pour tenter d’empêcher la publication de la liste. Avec l’élection de Donald Trump, qui se présente en premier défenseur d’Israël, l’offensive a reçu un renfort de taille. La liste noire est « la dernière d’une longue série d’actions honteuses » du Conseil des Droits de l’Homme, déclarait en juin dernier Nikki Haley, ambassadrice des États-Unis à l’Onu. Forte de ce soutien, la vice-ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Hotovely, pour qui « toute la terre, de la Méditerranée au Jourdain appartient à Israël », accusait l’Onu, il y a un mois, de « jouer avec le feu », et menaçait : « Plus les Nations Unies agiront contre Israël, plus leur budget y perdra. Ces activités les frapperont comme un boomerang. Israël et les États-Unis travaillent ensemble à un plan qui mettra un terme au préjugé anti-israélien de l’Onu. Le Conseil des Droits de l’Homme des Nations unies est la plus hypocrite des arènes, c’est là que la révolution doit commencer. »

    Mais de l’aveu même de ses promoteurs, cette offensive israélo-américaine rencontre de sérieux obstacles. En août, Heather Nauert, porte-parole du département d’État, admettait que l’initiative des deux pays pour priver de ressources financières les experts chargés de dresser la liste avait échoué. Selon des sources israéliennes officielles mais anonymes, citées fin septembre par le quotidien Haaretz, le bureau des Affaires stratégiques du ministère israélien de l’Économie a appris qu’un certain nombre d’entreprises étrangères ont déjà répondu au haut-commissaire aux Droits de l’Homme en annonçant qu’elles ne renouvelleront pas les contrats signés avec des firmes israéliennes et n’en concluront pas de nouveaux. Le gouvernement israélien a déjà pris contact avec certaines d’entre elles en faisant valoir que la liste, même si elle est publiée, ne comporte aucune obligation. Il a aussi mis en garde plusieurs gouvernements étrangers contre toute utilisation de la « liste noire » : cela s’apparenterait à un boycott d’Israël. Les mois qui viennent diront si, en cumulant menaces et chantage à l’accusation d’antisémitisme, les États-Unis et Israël finiront par empêcher la publication officielle de la liste par l’Onu. Et quelle position publique la France adoptera dans cette affaire, alors qu’Emmanuel Macron a affirmé, en juillet, que l’antisionisme est « la forme réinventée de l’antisémitisme » !

    Reste une question : comment s’explique le retrait des entreprises qui ont déjà informé l’Onu de leur décision ? Brutale prise de conscience des violations du droit ? Peu probable. Pragmatisme et prudence stratégique ? Plus vraisemblable. Aucun PDG n’a envie de voir son entreprise figurer dans une liste noire. Surtout si la présence sur cette liste peut mettre en péril des opérations ou des projets dans un pays riche et puissant du monde arabo-musulman, hostile à Israël.

    (Illustration : Derrière le mur, la colonie de Gilo. ©Pierre Puchot)

    mediapart.fr

    http://altermonde-sans-frontiere.com/spip.php

  • l’histgeobox : Chansons anarchistes 1/4 : « La Ravachole »
    http://lhistgeobox.blogspot.com/2017/09/chansons-anarchistes-14-la-ravachole.html

    Plusieurs médias contribuent alors à la diffusion des idées anarchistes. Ainsi, une presse dynamique se développe, apportant une cohésion à la cause en tenant les compagnons informés des débats sur la théorie et la tactique. En 1892, on ne compte pas moins de 16 journaux anarchistes publiés en France.
    – La Révolte de Jean Grave a un contenu intellectuel et relativement modéré.
    – Hebdomadaire intellectuel, littéraire et artistique, l’en-dehors de Zo d’Axa cherche à convertir par l’ironie et le sarcasme.
    – Le Père Peinard d’Émile Pouget tire son nom d’un cordonnier imaginaire au franc parler irrésistible. Grossier et antireligieux, Pouget utilise l’argot familier du petit peuple pour fustiger les « cléricochons » (prêtres), « les troubades » (soldats), « la républicanaille » (républicains) et les « bouffe-galette » (députés).
    Les groupes anarchistes pullulent dans les quartiers populaires parisiens tels que Montmartre. Ils y partagent la butte avec les peintres, les écrivains, les artistes d’avant-garde dont certains partagent les idées libertaires (Paul Signac, Henri Toulouse-Lautrec, Camille Pissarro pour les seuls peintres).
    Pour un grand nombre de militants, l’éducation du peuple reste l’enjeu capital pour parvenir à l’instauration d’une société anarchiste. Des écoles libertaires pour les plus jeunes, des « universités populaires » pour les adultes voient alors le jour. Or, « parmi les outils propagandistes utilisés par les compagnons pour mener à bien cette œuvre d’éducation du peuple ou de l’esprit des individus, la chanson occupe une place de choix. »

  • #Big_data : dix mois après avoir levé 14 millions de dollars, le français #Dataiku double la mise
    http://www.latribune.fr/technos-medias/innovation-et-start-up/big-data-10-mois-apres-avoir-leve-14-millions-de-dollars-le-francais-datai

    La startup spécialisée dans l’analyse des mégadonnées pour les entreprises, désormais basée à New York, lève 28 millions de dollars (23,5 millions d’euros) pour accélérer sa conquête du monde. Dataiku vise, à moyen terme, l’entrée en Bourse.

    Dataiku ne perd pas de temps. A peine dix mois après l’annonce d’une grosse levée de fonds de 14 millions de dollars (12,9 millions d’euros), la startup spécialisée dans le data analytics (analyse des mégadonnées pour les entreprises) double la mise. Florian Douetteau, son Pdg et cofondateur avec Marc Batty, Thomas Cabrol et Clément Sténac, annonce ce mercredi 6 septembre la réussite d’un nouveau tour de table, le troisième, pour un montant de 28 millions de dollars (23,5 millions d’euros).
    […]
    Concrètement, Dataiku est la base technique qui permet à ses « 100 à 150 clients » (la startup reste vague) de maximiser le trésor de leurs données. BlaBlaCar et Captain Train s’en servent pour optimiser leur budget marketing en affinant la connaissance de leurs utilisateurs. L’Oréal et vente-privee.com l’utilisent pour personnaliser l’expérience client sur leur site afin de suggérer les produits les plus pertinents à chaque client potentiel. Certains e-commerçants développent grâce à Dataiku des outils d’optimisation logistique. Des grands groupes dans l’assurance, comme Axa, s’en servent pour détecter les fraudes. Enfin, les industriels comme General Electrics privilégient une approche prédictive, en utilisant les données analysées par la startup pour prédire les pannes de leurs machines et limiter leur indisponibilité.

  • Peter W. Smith, opérateur du GOP qui a cherché les courriels de Clinton contre les pirates russes, s’est suicidé - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/08/peter-w.smith-operateur-du-gop-qui-a-cherche-les-courriels-de-clin

    Un donateur républicain et opérateur de la Côte-Nord de Chicago qui a déclaré qu’il avait essayé d’obtenir les courriels manquants de Hillary Clinton de pirates russes s’est suicidé dans une chambre d’hôtel du Minnesota, après avoir parlé à The Wall Street Journal de ses efforts, montrent les records publics.

    À la mi-mai, dans une pièce d’un hôtel de Rochester utilisé presque exclusivement par des patients et des parents de Mayo Clinic , Peter W. Smith, 81, a laissé un dossier de documents soigneusement préparé, y compris une déclaration que la police appelle une note de suicide dans laquelle il a dit qu’il était en mauvaise santé et une police d’assurance-vie expirait.

    Au centre de la guerre politique secrète…exécuté par un bras vengeur !
    Au centre de la guerre politique secrète…exécuté par un bras vengeur !
     

    Des jours plus tôt, le financier de la forêt de lac suburbain a donné une interview au Journal au sujet de sa quête, et il a commencé à publier des histoires sur ses efforts à la fin de juin. Le Journal a également signalé qu’il avait vu des courriels écrits par Smith montrer à son équipe considérée le lieutenant-général général Michael Flynn , alors un conseiller principal de la campagne du républicain Donald Trump , un allié. Flynn a brièvement été le conseiller de sécurité nationale du président Trump et a démissionné après avoir déterminé qu’il n’avait pas divulgué les contacts avec la Russie.

    À l’époque, le journal a signalé que la mort de Smith le 14 mai avait eu lieu environ 10 jours après avoir accordé l’entrevue. Le mystère enveloppa comment et où il était mort, mais le journaliste principal sur les histoires disait sur un podcast qu’il n’avait aucune raison de croire que la mort était le résultat d’un jeu malin et que Smith était probablement mort de causes naturelles.

     

    Cependant, le Chicago Tribune a obtenu un record de mort d’état du Minnesota déposé dans le comté d’Olmsted, affirmant que Smith s’est suicidé dans un hôtel près de la clinique Mayo à 13h17 le dimanche 14 mai. Il a été trouvé avec un sac sur la tête avec une source de hélium attaché. Le rapport d’un médecin légiste donne le même compte, sans préciser l’heure, et un rapport de la police de Rochester détaille son suicide.

    Dans la note récupérée par la police, Smith s’est excusé auprès des autorités et a déclaré que « NO FOUL PLAY WHATSEERVER » était impliqué dans sa mort. Il a écrit qu’il prenait sa propre vie à cause d’un « RECENT BAD TURN IN HEALTH DEPUIS JANVIER 2017 » et chronométré « À L’ASSURANCE-VIE D’EXPIRATION DE 5 MILLIONS DE DOLLARS ».

    Il avait séjourné à l’hôtel pendant plusieurs jours et avait prolongé son séjour au moins une fois, mais il était prévu de vérifier le jour où son corps a été retrouvé. « Demain c’est mon dernier jour », a déclaré Smith à un travailleur d’hôtel le 13 mai, alors qu’il travaillait sur un ordinateur dans le centre d’affaires, imprimant des documents, selon les rapports de la police.

    L’un des anciens employés de Smith a déclaré à la Tribune qu’il pensait que l’homme âgé était allé à la clinique célèbre pour être traité pour une maladie cardiaque. La porte-parole de Mayo, Ginger Plumbo, a déclaré jeudi qu’elle ne pouvait confirmer que Smith avait été un patient, en citant les lois sur la protection de la vie privée médicale.

    Peter W. Smith
    Les journaux ont déclaré que le week-end de la fête du travail, l’année dernière, Smith avait rassemblé une équipe pour acquérir des courriels dont le détenteur certifiait qu’ils auraient pu être volée du serveur privé que Clinton avait utilisé pendant sa période de secrétaire d’État. L’intérêt de Smith portait sur plus de 30 000 courriels. Clinton avait dit qu’elle les avait supprimé parce qu’ils se rapportaient à des questions personnelles. Une énorme cache d’autres courriels Clinton avait été rendu publique,à ce moment-là.

    Smith a déclaré au Journal qu’il croyait que les courriels manquants auraient pu être obtenus par des pirates russes. Il a également déclaré qu’il pensait que la correspondance concernait les devoirs officiels de Clinton. Il a déclaré au Journal qu’il travaillait de façon indépendante et ne faisait pas partie de la campagne Trump. Il a également déclaré au Journal que lui et son équipe ont trouvé cinq groupes de pirates informatiques – deux d’entre eux des groupes russes – qui prétendaient avoir les emails manquants de Clinton.

    Smith a eu une histoire de faire des recherches de l’opposition, le terme formel pour l’information peu flatteuse que les agents politiques dévoilent sur les candidats rivaux.

    Pendant des années, l’ancien président démocrate Bill Clinton était l’objectif de Smith. L’homme d’affaires riche avait pour rôle d’exposer les allégations de « Troopergate » au sujet de la vie sexuelle de Bill Clinton. Et il a discuté du financement d’une enquête sur un voyage de 1969 que Bill Clinton a pris au collège en Union soviétique, selon le magazine Salon.

    Les enquêtes sur les liens possibles entre le gouvernement russe et les personnes associées à la campagne présidentielle de Trump sont en cours au Congrès et par l’ancien chef du FBI, Robert Mueller . Il agit comme conseiller spécial du ministère de la Justice. Le porte-parole de Mueller, Peter Carr, a refusé de commenter les histoires du journal sur Smith ou sa mort. L’avocat de Washington, Robert Kelner, qui représente Flynn, n’a eu aucun commentaire jeudi.

    Le décès de Smith a eu lieu à Aspen Suites à Rochester, spectacle des records. Ils énumèrent la cause de la mort comme « asphyxie due au déplacement d’oxygène dans un espace confiné à l’hélium ».

    Le chef de la police de Rochester, Roger Peterson, a déclaré mercredi le mode de mort de Smith « inhabituel », mais un travailleur funéraire a déclaré qu’il l’avait déjà vu.

    Un employé de Rochester Cremation Services, la maison funéraire qui a répondu à l’hôtel, a déclaré qu’il a aidé à retirer le corps de Smith de sa chambre et a rappelé avoir vu un réservoir.

    L’employé, qui a parlé à condition qu’il ne soit pas identifié en raison de la nature délicate de la mort de Smith, a décrit le réservoir comme étant de taille similaire à un réservoir de propane sur un gril à gaz. Il ne se souvenait pas d’avoir vu un sac que Smith aurait placé sur sa tête. Il a dit que le coroner et la police étaient là et qu’il « n’a pas fait beaucoup de réflexion autour ».

    « Quand je suis arrivé là-bas et j’ai vu le réservoir, j’ai pensé : » J’ai déjà vu ça « , et j’ai pu mettre deux ou deux ensemble », a déclaré l’employé.

    Une autopsie a été menée, selon le dossier de décès. Le Bureau de l’examinateur médical régional de Southern Minnesota a refusé une demande de Tribune pour le rapport d’autopsie et a publié des informations limitées sur le décès de Smith. Un porte-parole d’AXA Equitable Life Insurance Co., classé dans des documents récupérés par la police en tant que transporteur d’assurance de Smith, n’a pas de commentaires immédiats.

    The Final Exit Network, une organisation à but non lucratif basée en Floride, fournit de l’information et du soutien aux personnes qui souffrent d’une maladie terminale et veulent se suicider. Fran Schindler, bénévole du groupe, a noté que le livre best-seller « Final Exit », écrit par Derek Humphry en 1991 et révisé plusieurs fois depuis, explique en détail la méthode du gaz à l’hélium.

    « Beaucoup de gens obtiennent cette information de son livre », a déclaré Schindler. « C’est une méthode qui existe depuis de nombreuses années et est connue ».

    Selon les chiffres du bureau du médecin légiste de County Cook, 172 personnes se sont suicidées par étouffement à partir de janvier 2007 à ce jour. Parmi les décès dus à l’asphyxie, 15 impliquaient l’utilisation d’un sac en plastique sur la tête.

     

    On ne pouvait pas déterminer combien impliquaient l’utilisation d’hélium, d’un gaz inodore et sans goût non toxique.

    « L’hélium n’a pas d’effet direct. Un sac sur la tête de quelqu’un épuise l’oxygène de la personne et cause la mort », a déclaré Becky Schlikerman, porte-parole du bureau du médecin légiste du comté de Cook. »L’ajout d’hélium peut déplacer l’oxygène plus rapidement mais n’a pas d’effet direct sur une personne ».

    La police a trouvé un reçu d’un timbre local Walmart daté de la veille, le 13 mai à 12h53. Le reçu était pour l’achat de « Helium Jumbo » et d’autres articles. La police a également noté que les deux réservoirs d’hélium dans la pièce étaient drapés avec de la cheville à exercices ou des poignets couvert de vinyle. Le rapport n’a pas expliqué les poids. La police a déclaré que, parce qu’ils ne soupçonnaient pas un jeu malin, ils n’avaient vu aucune vidéo de sécurité du magasin Walmart pour confirmer que Smith a acheté les citernes lui-même.

    Les restes de Smith ont été incinérés au Minnesota, selon les documents. Il était marié à Janet L. Smith et avait trois enfants et trois petits-enfants, selon sa nécrologie. Les appels de Tribune aux membres de la famille n’ont pas été retournés.

    Sa note nécrologique a déclaré que Smith a été impliqué dans des affaires publiques depuis plus de 60 ans et il l’a annoncé comme « un champion de l’énergie tranquillement généreux pour assurer un monde économiquement et politiquement plus sécurisé ». Smith a mené des sociétés de capital-investissement dans des acquisitions de sociétés et des investissements de capitalisation depuis plus de 40 ans. Plus tôt, il a travaillé avec DigaComm LLC de 1997 à 2014 et en tant que président de Peter W. Smith & Co. de 1975 à 1997. Avant cela, il était officier supérieur de Field Enterprises Inc., une société qui possédait alors le Chicago Sun -Times et a été détenu par la famille Marshall Field , indique sa nécrologie.

    Un mémorial de famille privé a été planifié, a déclaré l’avis nécrologique. Les amis ont affiché des hommages en ligne à Smith après sa mort. L’un était de son ancien employé, Jonathan Safron, 26 ans, qui habite dans la boucle de Chicago et a travaillé pour Smith pendant environ deux ans.

    Safron, dans une interview, a déclaré qu’il travaillait pour un cabinet de tutorat lorsque Smith est devenu son client. Son travail impliquait d’enseigner à Smith comment utiliser un MacBook, a déclaré Safron. Au moment où Smith vivait dans une copropriété au sommet du Four Seasons Hotel Chicago. Safron a déclaré que Smith l’a ensuite employé à Corporate Venture Alliances, un cabinet d’investissement privé que Smith a couru, d’abord hors du même condo et plus tard d’un bureau dans le bâtiment Hancock.

    Safron, qui a déclaré qu’il avait un travail de bas niveau avec le Parti républicain de l’Illinois en 2014, a déclaré qu’il n’avait aucune connaissance de l’offre de Smith pour trouver des pirates informatiques qui pourraient localiser des messages manquants dans le service de Clinton en tant que secrétaire d’État.Dans son hommage en ligne à son ancien employeur, il a appelé Smith le « meilleur patron que je pourrais jamais demander … un mentor, un ami et un être humain modèle ».

    Safron a déclaré qu’il travaillait à temps partiel pour Smith, mettant environ 15 heures par semaine, mais les deux se sont approchés, souvent déjeunés ensemble dans un endroit préféré de Smith : Oak Tree Restaurant & Bakery Chicago sur North Michigan Avenue. Il a appelé Smith un homme sérieux qui était « optimiste », « cosmopolite » et « plus grand que la vie ». Il savait que Smith était en train de diminuer la santé, disant que l’homme plus âgé avait parfois de la difficulté à respirer et a déclaré aux collègues du travail qu’il avait des problèmes cardiaques. Des semaines avant de prendre sa vie, il était fatigué de marcher vers le bas sur quatre ou cinq marches d’escalier pendant une épreuve d’incendie de Hancock Building et plus tard envoyé par courrier électronique à Safron en disant qu’il était « étourdi », at-il déclaré.

    La dernière volonté et le testament de Smith, signés le 21 février dernier, ont une durée de sept pages et sont consignés dans la Cour des successions dans le comté de Lake. La volonté donne à sa femme son intérêt pour leur propriété résidentielle et ses biens personnels corporels et dit que les actifs restants devraient être placés dans deux fiducies.

    Il est né le 23 février 1936 à Portland, dans le Maine, selon le dossier de décès.

    Son défunt père, Waldo Sterling Smith, était un représentant du fabricant pour les entreprises féminines de vêtements, les représentant dans les grands magasins du Maine, du New Hampshire et du Vermont, selon la nécrologie du père de 2002. L’ancien Smith est mort à 92 ans à Saint-Augustin, en Floride, et son obit a noté qu’il avait été actif dans le comté de St. Johns, en Floride, dans les affaires républicaines et dans une église méthodiste locale.

    Peter Smith a écrit deux articles sur son blog, datés de la veille de sa mort. L’un des responsables des services de renseignement américains a contesté que la Russie a interféré avec les élections de 2016. Un autre article a prédit : « À mesure que l’attention se tourne vers les affaires internationales, comme il le fera bientôt, l’histoire de l’ingérence russe va mourir de son propre poids ».

    Sources :

    Katherine Skiba a rapporté l’événement de Washington, David Heinzmann de Rochester et Todd Lighty de Chicago.Lauren Rosenblatt du Tribune Washington Bureau et Jim Newton du Lake County News-Sun et Gregory Pratt ont contribué à cette histoire.

     

    kskiba@chicagotribune.com

    dheinzmann@chicagotribune.com

    tlighty@chicagotribune.com

    Twitter @Katherine Skiba

    Twitter @DavidHeinzmann

    Twitter @TLighty

    https://michelduchaine.com

  • #Céline_Alvarez : ascension et disgrâce de la #pédago chouchou du ministre #Blanquer - Arrêt sur images
    http://www.arretsurimages.net/articles/2017-05-22/Celine-Alvarez-ascension-et-disgrace-de-la-pedago-chouchou-du-minist

    En effet, Blanquer est alors membre du comité directeur de l’association Agir pour l’école, dirigée par Laurent Cros. L’association est un satellite de l’Institut Montaigne, fondation libérale déclarée comme indépendante, fondée par l’ancien président d’Axa, Claude Bébéar, et financé par tout ce que la France compte de grands patrons. C’est Agir pour l’école qui va fournir, à hauteur de 10 000 euros, l’équipement nécessaire à la classe d’Alvarez. Et Blanquer achèvera de rendre l’expérimentation possible, en tordant légèrement le bras à la légalité : selon les informations de Laurence De Cock, historienne et docteure en sciences de l’#éducation, qui a publié une enquête sur le sujet dans la Revue du Crieur, le ministère aurait usé d’un montage à la limite de la légalité pour fournir à Alvarez une assistante d’éducation, sans passer par les procédures d’usage. Alvarez se retrouve à la tête d’une classe de maternelle de 24 élèves, réunissant trois classes d’âge, avec deux employés à temps plein et du matériel de haute qualité, à la demande. Des conditions indéniablement supérieures à celles d’une classe de maternelle classique.

  • Yasmine Motarjemi, seule contre Nestlé _ Les pieds sur terre - Sonia Kronlund - 12 Mai 2017

    De simples citoyens, salariés, parents d’élèves, conseillers municipaux, se battent pour changer le monde et y parviennent. Ils mènent des combats victorieux pour le bien commun.

    Directrice de la sécurité alimentaire devenue lanceuse d’alerte,Yasmine Motarjemi raconte son parcours vertigineux au sein de l’une des plus grosses industries agroalimentaires du monde.

    https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10078-12.05.2017-ITEMA_21321955-0.mp3

    • Reportage : Inès Léraud
    • Réalisation : Emmanuel Geoffroy

    Courrier de Yasmine Motarjemi à M. Schneider (PDG de Nestlé S.A)
    https://fr.scribd.com/document/348051300/Lettre-a-M-Schneider-Nestle-Francais

    #Suisse, #Chine #Nestlé #AXA #Lait #Mélamine #Agroalimentaire, #Agriculture_et_alimentation, #alimentation, #lanceur_d'alerte, #santé_environnement, #harcèlement, #démocratie_dans_l'entreprise, #droits_des_travailleurs, #transparence #Audio #Radio #aliments_contaminés #bébé #mort #Lait

    Lait contaminé à la mélamine
    Nous nous souvenons tous du scandale du lait contaminé à la mélamine en 2008 qui avait éclaté en Chine. On a retrouvé du lait maternisé qui contenait une substance chimique hautement toxique : la mélamine. Rappelons que cette substance est destinée aux colles, résines et engrais. La mélamine est ajoutée pour donner au lait une apparence plus riche. Lors des contrôles elle simule un apport en protéines ce qui permet aux industriels de couper le lait avec de l’eau !
    L’ingestion de la mélamine provoque des calculs rénaux et des saignements dans les urines. En 2008, 300 000 bébés ont été malades et six bébés sont morts après avoir bu du lait maternisé frelaté ! D’après Amnesty International 25 000 tonnes de lait en poudre auraient été saisies cette même année.

    La blogosphère a décrié le manque de réactivité de la Chine qui aurait été au courant de la contamination bien avant que de réels problèmes surgissent. Il aura fallu attendre la mort d’un premier bébé pour que le scandale éclate. En effet, les autorités chinoises auraient été averties plusieurs semaines auparavant par le partenaire néo-zélandais du groupe Sanlu (une entreprise d’Etat) qui fournit les grandes surfaces partout dans le pays. Le Premier ministre néo-zélandais a accusé le gouvernement chinois de n’avoir rien fait.

    Au lendemain des Jeux olympiques de Pékin en septembre 2008, vingt et une personnes ont été jugées pour leur implication dans ce scandale et deux personnes ont été exécutées.

    Cet été (début juillet) le scandale du lait contaminé a resurgi !
    76 tonnes de lait ont ainsi été saisies dans le nord-ouest de la Chine. Le taux de mélamine était, selon l’agence Chine nouvelle, 500 fois supérieur au niveau autorisé ! D’autres stocks contaminés ont été découverts dans le nord-est de la Chine (dont des bonbons au lait). D’après lemonde.fr « Les autorités sont (…) confrontés depuis deux ans à la gestion des lots contaminés, qui souvent ne peuvent pas être incinérés pour des raisons de coût ».

    Les stocks de lait contaminés ont été « détruits » (en partie du moins comme nous le voyons) en Chine mais qu’en est-il des autres pays ou le lait frelaté a été exporté massivement ?

    La France se veut rassurante avec ce problème. Jean-Loup Allain qui est le secrétaire du syndicat des aliments de l’enfance a réagi : « Tout d’abord, je voudrais préciser qu’aucun lait chinois n’entre dans la fabrication de produits français destinés aux enfants. (…) De toute façon, ce scénario chinois est impossible en France tant les contrôles sont importants. Il n’existe qu’un nombre limité de fournisseurs agréés « enfance ». Ces derniers sont audités et doivent respecter un cahier des charges pour obtenir ce label. L’un des moyens les plus efficaces utilisé pour repérer les fraudes (je ne sais pas si les Chinois y ont recours) est de contrôler la comptabilité des entreprises pour repérer l’achat de substances qui n’ont rien à faire dans les aliments pour bébé ».
    Note :
    La Chine vient également récemment de condamner à deux ans et demi de prison Zhao Lianhai, un militant chinois, pour « trouble à l’ordre public ». Il a mis en place un groupe de soutien pour les familles dont les bébés ont été victimes du lait contaminé. Ce groupe d’entraide permettait aux parents « de partager des informations sur les problèmes de santé de leurs enfants et d’échanger des conseils sur les poursuites à engager contre les entreprises impliquées » toujours selon Amnesty International. La directrice adjointe, Catherine Baber a déclaré « Nous sommes consternés d’apprendre que les autorités ont jeté en prison un homme que l’opinion publique chinoise considère, à juste titre, comme un protecteur des enfants et non comme un criminel ».

    http://www.dangersalimentaires.com/2010/11/lait-contamine-a-la-melamine

  • … les juges, les huissiers,
    Les clercs, les procureurs, les sergens, les greffiers ;
    Ma foi, non plus que nous, l’homme n’est qu’une bête !

    C’est un âne, un âne, un âne,
    C’est un âne qu’il nous faut.

    http://www.pleinchant.fr/apostilles/2013octnov/zodaxa/pageune.html
    http://www.pleinchant.fr/revue/fiches/200681.html
    https://infokiosques.net/spip.php?article929
    http://www.youscribe.com/BookReader/Index/242603?documentId=211478
    http://tresors.oublies.pagesperso-orange.fr/LaFeuille/DAxa-IlEstElu.htm

    Je me garderai d’insister. Dans le peuple même on perd la foi : les derniers électeurs ricanent. Le paysan renonce à implorer. L’ouvrier songe à d’autres moyens… Rien de bon n’est sorti de l’Urne. Jamais, pour cause de misère, il n’y eut autant de suicides. Qu’a-t-on fait contre le chômage ? Que n’a-t-on pas fait contre la pensée ? Lois d’exception, lois scélérates… Bientôt, plus que le suffrage, le dégoût sera universel. Je tiens pour prudent de décréter vite le fameux vote obligatoire. Sans cela, au vingtième siècle, je présume que les fonctionnaires seraient seuls en carte d’électeur. Voterait, par ordre, l’état-major. Voteraient aussi les magistrats, les recors [officier de justice] et les gens de police. L’Urne, dont rien n’est sorti de bon, serait la boîte à Pandore — le gendarme.

    (...)

    http://www.france-pittoresque.com/spip.php?article4629
    #Zo_d'Axa #suffrage_universel #Abstention

  • La commémoration de la mort du maréchal Pétain.
    http://www.lemonde.fr/archives/article/1991/07/25/la-commemoration-de-la-mort-du-marechal-petain_4005916_1819218.html

    _ Près de deux cents personnes se sont rassemblées, mardi 23 juillet, dans l’église Saint-Nicolas du Chardonnet à Paris, pour célébrer le quarantième anniversaire de la mort du maréchal Pétain, à l’appel de l’association nationale « Pétain-Verdun ». Le président de l’association, M. Robert de Perier, un membre du bureau politique du Front national, M. Jean Francois Jalkh, ainsi que l’ancien chauffeur officiel du maréchal Pétain, ont assisté à cette cérémonie. Dans un message lu à l’assemblée, un évêque traditionaliste, Mgr Bernard Tissier de Mallerais, a appelé les participants « à continuer à oeuvrer pour la restitution de l’honneur outragé de ce grand soldat », et « à expier par [leur] prière et [leur] action le péché public commis par ses juges ».

    #Linfiltré #PhoneStories #FN #Fachosphere

  • « Voter, c’est comme chier dans de la semoule »
    http://larotative.info/voter-c-est-comme-chier-dans-de-la-2190.html

    http://larotative.info/home/chroot_ml/ml-tours/ml-tours/public_html/local/cache-vignettes/L700xH467/arton2190-e9b47-c1afd.jpg?1492683349

    A quelques jours de l’élection, une sélection de textes critiques de l’électoralisme. Feat. Kropotkine, Mirbeau, Zo d’Axa, Libertad, Rivet, Bonanno, etc.

    Une chose m’étonne prodigieusement - j’oserai dire qu’elle me stupéfie - c’est qu’à l’heure scientifique où j’écris, après les innombrables expériences, après les scandales journaliers, il puisse exister encore dans notre chère France (comme ils disent à la Commission du budget) un électeur, un seul électeur, cet animal irrationnel, inorganique, hallucinant, qui consente à se déranger de ses affaires, de ses rêves ou de ses plaisirs, pour voter en faveur de quelqu’un ou de quelque chose.

    #élections #anarchisme

  • Ces banques et sociétés d’assurances françaises qui financent l’expansion coloniale israélienne
    http://multinationales.org/Ces-banques-et-societes-d-assurances-francaises-qui-financent-l-exp

    Une enquête menée par un collectif de syndicats et d’organisations de défense des #droits_humains françaises et palestiniennes, révèle comment les principales banques françaises soutiennent l’expansion coloniale israélienne aux dépens des territoires palestiniens, et de la construction de la paix. Pourtant, la France a officiellement condamné cette colonisation et soutenu les résolutions des Nations Unies en la matière. Les auteurs du rapport espèrent que ces banques hexagonales imiteront les grands fonds (...)

    Actualités

    / #Palestine, #Israël, #Crédit_agricole, #Axa, #BPCE, #BNP_Paribas, #Société_générale, #droit_international, droits humains, Finances et (...)

    #Finances_et_banques
    « https://obliteratedfamilies.com/fr »
    « https://www.fidh.org/IMG/pdf/les_liaisons_dangereuses_de_banques_franc_aises_avec_la_colonisation_israe_lie »

  • Des banques françaises accusées de financer la colonisation de la Palestine - France Révolution
    http://france-revolution-investigative-reporter.over-blog.com/2017/03/des-banques-francaises-accusees-de-financer-la-colonisation-de-la-palestine.html

    Axa, BNP, le Crédit agricole et la Société générale détiennent des participations dans des banques et entreprises israéliennes ayant financé la colonisation en Palestine, affirme un rapport de la Fédération internationale des droits de l’homme.

    D’après la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), plusieurs institutions financières françaises possèdent des parts, qui dépassent rarement le point de pourcentage, qui « contribuent indirectement au maintien et au développement » des colonies, selon l’étude intitulée Les liaisons dangereuses des banques françaises avec la colonisation israélienne.

    Les quatre banques et l’assureur gèrent des « participations financières » ou « détiennent des actions » dans des banques israéliennes, qui constituent un « outil essentiel de la politique de colonisation » en « finançant les constructions », souligne ce rapport co-écrit notamment avec la Ligue des droits de l’homme (LDH) et la CGT.

    © FIDH
    Les investissements controversés des banques françaises
    De même, elles ont des rapports avec des entreprises israéliennes « qui fournissent des services vitaux au maintien et au développement des colonies », tels que « la construction d’habitations ou d’usines, la connexion aux réseaux téléphoniques et internet ou encore l’aménagement en équipements de surveillance ».

    « Les banques françaises ne peuvent pas dire qu’elles ne savaient pas »
    Sollicités par l’AFP, BNP Paribas, le groupe BPCE et la Société générale n’ont pas souhaité commenter ce rapport. Le Crédit agricole n’a pour l’heure pas encore réagi.

    De son côté, Axa précise que « les investissements en question représentent une part infime de [ses] actifs sous gestion » et souligne avoir fait étudier ce dossier en 2016 par son comité d’investissement responsable qui n’avait pas trouvé matière à le remettre en cause. 

    Les Nations unies et la grande majorité de la communauté internationale considèrent comme illégales les colonies israéliennes en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est annexée.

    « On veut que les entreprises françaises retirent leur argent des sociétés israéliennes ayant à voir avec les colonies », comme le stipulent des « recommandations » du ministère des Affaires étrangères publiées en 2014, a expliqué Didier Fagart, un membre de l’association France Palestine solidarité, également co-auteure du rapport.

    Le document révèle également que BNP Paribas, la Société générale, LCL (filiale du groupe Crédit Agricole) et Natixis (filiale du groupe BPCE) ont accordé 288 millions d’euros sur la période 2004-2020 à l’entreprise publique Israel Electric Corporation (IEC) pour l’extension de deux centrales au gaz, alors que l’IEC approvisionne en électricité les colonies en Cisjordanie.

    « Les banques françaises ne peuvent pas dire qu’elles ne savaient pas », a lancé Didier Fagart. 

    Des fonds de pension néerlandais et luxembourgeois se sont désengagés ces dernières années des cinq banques israéliennes avec lesquelles les banques françaises ont des liens, pour leur implication dans la colonisation. La Danske Bank et la Deutsche Bank Ethical Fund ont placé l’une d’entre elles sur une liste noire, souligne le rapport.

  • Ces banques et assurances françaises qui financent l’expansion coloniale israélienne
    http://www.bastamag.net/Ces-banques-et-assurances-francaises-qui-financent-la-colonisation-israeli

    Une enquête menée par un collectif de syndicats et d’organisations de défense des droits humains françaises et palestiniennes, révèle comment les principales banques françaises soutiennent l’expansion coloniale israélienne aux dépens des territoires palestiniens, et de la construction de la paix. Pourtant, la France a officiellement condamné cette colonisation et soutenu les résolutions des Nations Unies en la matière. Les auteurs du rapport espère que ces banques hexagonales imiteront les grands fonds (...)

    #Décrypter

    / A la une, #Proche_et_Moyen_Orient, #Finance, #Droits_fondamentaux, Guerres et résolution des (...)

    #Guerres_et_résolution_des_conflits