BANQUES : Bruxelles donne son feu vert pour recapitaliser la banque CGD Le figaro.fr avec AFP - 24/08/2016
La Commission européenne a approuvé un plan de recapitalisation de la banque publique portugaise Caixa geral de depositos (CGD) pouvant dépasser 5 milliards d’euros, dont 2,7 milliards injectés directement par l’Etat, ont annoncé mercredi les autorités européennes et le gouvernement portugais.
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Outre les 2,7 milliards injectés par l’Etat, la CGD pourra aussi convertir en capital une aide publique évaluée entre 900 et 960 millions d’euros qui lui a été versée en 2012.
Dans le cadre de ce « plan de grande envergure » visant un retour à la rentabilité et qui devra impliquer « des réductions de coûts significatives », précise Bruxelles, un autre milliard d’euros doit être dégagé par l’émission de titres de dettes.
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Le ministère des Finances portugais a ajouté dans un communiqué que le plan de recapitalisation pourrait aussi compter sur le transfert de 500 millions d’euros d’actions de la holding publique ParCaixa, ce qui porterait le montant maximum de la recapitalisation à plus de 5 milliards d’euros.
L’opération n’est pas considérée comme une aide d’Etat par la Commission européenne, assure le gouvernement socialiste, ce qui signifie qu’elle ne pèsera pas sur le déficit portugais de 2016, que Lisbonne s’est engagé à ramener à 2,2% du Produit intérieur brut.
L’injection de fonds publics va toutefois peser sur la dette et contraindre le Portugal à adopter un budget rectificatif pour 2016.
Première banque portugaise en termes d’actifs, la CGD avait passé sans encombre, fin 2014, les tests de résistance de la Banque centrale européenne (BCE),
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Les crédits à risque détenus par la CGD s’élevaient fin juin à plus de 8,5 milliards d’euros, soit 12,2% de son portefeuille total de crédit.
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La CGD a subi une perte nette de 205,2 millions d’euros au premier semestre, contre un bénéfice de 47,1 millions d’euros à la même période de l’an dernier.
Le Portugal était sorti en mai 2014 d’un plan d’aide internationale de 78 milliards d’euros, mais le secteur bancaire reste fragile.
Les contribuables ont été sollicités en août 2014 pour sauver Banco Espirito Santo (BES) et en décembre 2015 la petite banque Banif. Ces opérations ont coûté respectivement 4,9 milliards et 2,5 milliards d’euros à l’Etat et aux autres banques.
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