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  • 2019 : des similitudes entre France et Québec
    http://www.dedefensa.org/article/2019-des-similitudes-entre-france-et-quebec

    2019 : des similitudes entre France et Québec

    La révolte des Gilets Jaunes, déclenchée vers la fin du mois de novembre 2018, signe probablement la fin d’une Ve République française qui a fini par ressembler à un tombeau. En effet, le petit peuple de France a été laissé pour compte par une caste de technocrates qui ont été mis en place par les oligarques du monde de la finance. Emmanuel Macron en est l’exemple le plus abouti.

    Parachuté par la Banque Rothschild et ses ayants droit à la tête de l’État français, ce jeune technocrate estime que les classes populaires ne sont que des faignants et des arriérés qui méritent de se faire « botter le cul ». Et, il ne s’en prive pas.

    Une révolte spontanée

    Ceux que l’ancien président Hollande qualifiait de « sans-dents » tentent d’assiéger (...)

  • Le vrai visage de Nicolas Sarkozy !!! – Espion “américain” placé à la présidence par la CIA – Dossier complet et documenté ! - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/08/le-vrai-visage-de-nicolas-sarkozy-espion-americain-place-a-la-pres

    Sarko – le vrai CV :
    Nicolas Sarkozy doit être jugé à son action et non pas d’après sa personnalité.

    Mais lorsque son action surprend jusqu’à ses propres électeurs, il est légitime de se pencher en détail sur sa biographie et de s’interroger sur les alliances qui l’ont conduit au pouvoir.
    Thierry Meyssan a décidé d’écrire la vérité sur les origines de l’ancien président de la République« française ».

    Toutes les informations contenues dans cet article sont vérifiables, à l’exception de deux imputations, signalées par l’auteur qui en assume seul la responsabilité.

    Tonton Pasqua et l’arriviste. Ce pourrait être une fable de La Fontaine.
    Les Français, lassés des trop longues présidences de François Mitterrand et de Jacques Chirac, ont élu Nicolas Sarkozy en comptant sur son énergie pour revitaliser leur pays.

    Ils espéraient une rupture avec des années d’immobilisme et des idéologies surannées.

    Ils ont eu une rupture avec les principes qui fondent la nation française.

    Ils ont été stupéfaits par cet « hyper-président », se saisissant chaque jour d’un nouveau dossier, aspirant à lui la droite et la gauche, bousculant tous les repères jusqu’à créer une complète confusion.

    Comme des enfants qui viennent de faire une grosse bêtise, les Français sont trop occupés à se trouver des excuses pour admettre l’ampleur des dégâts et leur naïveté.

    Ils refusent d’autant plus de voir qui est vraiment Nicolas Sarkozy, qu’ils auraient dû s’en rendre compte depuis longtemps.

    C’est que l’homme est habile. 

    Comme un illusionniste, il a détourné leur attention en offrant sa vie privée en spectacle et en posant dans les magazines people, jusqu’à leur faire oublier son parcours politique.

    Que l’on comprenne bien le sens de cet article : il ne s’agit pas de reprocher à M. Sarkozy ses liens familiaux, amicaux et professionnels, mais de lui reprocher d’avoir caché ses attaches aux Français qui ont cru, à tort, élire un homme libre.

    Pour comprendre comment un homme en qui tous s’accordent aujourd’hui à voir l’agent des États-Unis et d’Israël a pu devenir le chef du parti gaulliste, puis le président de la République française, il nous faut revenir en arrière.

    Très en arrière.

    Il nous faut emprunter une longue digression au cours de laquelle nous présenterons les protagonistes qui trouvent aujourd’hui leur revanche.

    Secrets de famille :

    À la fin de la Seconde Guerre Mondiale, les services secrets états-uniens s’appuient sur le parrain italo-US Lucky Luciano pour contrôler la sécurité des ports américains et pour préparer le débarquement allié en Sicile.

    Les contacts de Luciano avec les services US passent notamment par Frank Wisner Sr. puis, lorsque le « parrain » est libéré et s’exile en Italie, par son « ambassadeur » corse, Étienne Léandri.

    « votez pour moi pauv’cons ! »
    En 1958, les États-Unis, inquiets d’une possible victoire du FLN en Algérie qui ouvrirait l’Afrique du Nord à l’influence soviétique, décident de susciter un coup d’État militaire en France.

    Pauvre France nous sommes mal placés au centre de toutes ces querelles !

    L’opération est organisée conjointement par la Direction de la planification de la CIA —théoriquement dirigée par Frank Wisner Sr.— et par l’OTAN.

    Mais Wisner a déjà sombré dans la démence de sorte que c’est son successeur, Allan Dulles, qui supervise le coup.

    Depuis Alger, des généraux français créent un Comité de salut public qui exerce une pression sur le pouvoir civil parisien et le contraint à voter les pleins pouvoirs au général de Gaulle sans avoir besoin de recourir la force.

    Or, Charles de Gaulle n’est pas le pion que les Anglo-Saxons croient pouvoir manipuler.

    Dans un premier temps, il tente de sortir de la contradiction coloniale en accordant une large autonomie aux territoires d’outre-mer au sein d’une Union française.

    Mais il est déjà trop tard pour sauver l’Empire français car les peuples colonisés ne croient plus aux promesses de la métropole et exigent leur indépendance.

    Après avoir conduit victorieusement de féroces campagnes de répression contre les indépendantistes, de Gaulle se rend à l’évidence. 

    Faisant preuve d’une rare sagesse politique, il décide d’accorder à chaque colonie son indépendance.

    Cette volte-face est vécue comme une trahison par la plupart de ceux qui l’ont porté au pouvoir. 

    La CIA et l’OTAN soutiennent alors toutes sortes de complots pour l’éliminer, dont un putsch manqué et une quarantaine de tentatives d’assassinat.

    Toutefois, certains de ses partisans approuvent son évolution politique.

    Autour de Charles Pasqua, ils créent le SAC, une milice pour le protéger.

    Pasqua est à la fois un truand corse et un ancien résistant. Il a épousé la fille d’un bootlegger canadien qui fit fortune durant la prohibition. Il dirige la société Ricard qui, après avoir commercialisé de l’absinthe, un alcool prohibé, se respectabilise en vendant de l’anisette. Cependant, la société continue à servir de couverture pour toutes sortes de trafics en relation avec la famille italo-new-yorkaise des Genovese, celle de Lucky Luciano.

    Il n’est donc pas étonnant que Pasqua fasse appel à Étienne Léandri (« l’ambassadeur » de Luciano) pour recruter des gros bras et constituer la milice gaulliste.
    Un troisième homme joue un grand rôle dans la formation du SAC, l’ancien garde du corps de de Gaulle, Achille Peretti —un Corse lui aussi—.
    Ainsi défendu, de Gaulle dessine avec panache une politique d’indépendance nationale.

    Tout en affirmant son appartenance au camp atlantique, il remet en cause le leadership anglo-saxon.

    Il s’oppose à l’entrée du Royaume-Uni dans le Marché commun européen (1961 et 1967) ;
    Il refuse le déploiement des casques de l’ONU au Congo (1961) ;
    Il encourage les États latino-américains à s’affranchir de l’impérialisme US (discours de Mexico, 1964) ;
    Il expulse l’OTAN de France et se retire du Commandement intégré de l’Alliance atlantique (1966) ;
    Il dénonce la Guerre du Viêt-nam (discours de Phnon Penh, 1966) ;
    Il condamne l’expansionnisme israélien lors de la Guerre des Six jours (1967) ;
    Il soutient l’indépendance du Québec (discours de Montréal 1967) ;
    etc.
    Les discours de de Gaulle sont un vrai régal. Regardez-les et vous ne vous laisserez plus endormir par nos politichiens. Il avait la protection divine.

    Simultanément, de Gaulle consolide la puissance de la France en la dotant d’un complexe militaro-industriel incluant la force de dissuasion nucléaire, et en garantissant son approvisionnement énergétique. Il éloigne utilement les encombrants Corses de son entourage en leur confiant des missions à étranger. 

    Ainsi Étienne Léandri devient-il le trader du groupe Elf (aujourd’hui Total), tandis que Charles Pasqua devient l’homme de confiance des chefs d’États d’Afrique francophone.

    Conscient qu’il ne peut défier les Anglo-Saxons sur tous les terrains à la fois, de Gaulle s’allie à la famille Rothschild.

    Il choisit comme Premier ministre le fondé de pouvoir de la Banque, Georges Pompidou.

    Les deux hommes forment un tandem efficace.

    L’audace politique du premier ne perd jamais de vue le réalisme économique du second.

    Lorsque de Gaulle démissionne, en 1969, Georges Pompidou lui succède brièvement à la présidence avant d’être emporté par un cancer.

    Avant il avait vendu la France aux banksters ! Loi 1973. La France ne peut plus emprunter à la Banque de France sans intérêt et doit se tourner vers les banques privées, ce qui nous amène à l’escroquerie de la dette.

    Les gaullistes historiques n’admettent pas son leadership et s’inquiètent de son tropisme anglophile.

    Ils hurlent à la trahison lorsque Pompidou, secondé par le secrétaire général de l’Élysée Édouard Balladur, fait entrer « la perfide Albion » dans le Marché commun européen.

    La fabrication de Nicolas Sarkozy :

    Ce décor étant planté, revenons-en à notre personnage principal, Nicolas Sarkozy.

    Né en 1955, il est le fils d’un noble catholique hongrois, Pal Sarkösy de Nagy-Bocsa, réfugié en France après avoir fuit l’Armée rouge, et d’Andrée Mallah, une roturière juive originaire de Thessalonique.

    Après avoir eu trois enfants (Guillaume, Nicolas et François), le couple divorce. Pal Sarkosy de Nagy-Bocsa se remarie avec une aristocrate, Christine de Ganay, dont il aura deux enfants (Pierre-Olivier et Caroline). Nicolas ne sera pas élevé par ses seuls parents, mais balloté dans cette famille recomposée.

    Achille Peretti
    Sa mère est devenue la secrétaire d’Achille Peretti.

    Après avoir co-fondé le SAC, le garde du corps de De Gaulle avait poursuivi une brillante carrière politique. 

    Il avait été élu député et maire de Neuilly-sur-Seine, la plus riche banlieue résidentielle de la capitale, puis président de l’Assemblée nationale.

    Malheureusement, en 1972, Achille Peretti est gravement mis en cause. 

    Aux États-Unis, le magazine Time révèle l’existence d’une organisation criminelle secrète « l’Union corse » qui contrôlerait une grande partie du trafic de stupéfiants entre l’Europe et l’Amérique, la fameuse « French connexion » que Hollywwod devait porter à l’écran.

    http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=4423.html

    S’appuyant sur des auditions parlementaires et sur ses propres investigations, Timecite le nom d’un chef mafieux, Jean Venturi, arrêté quelques années plus tôt au Canada, et qui n’est autre que le délégué commercial de Charles Pasqua pour la société d’alcool Ricard.

    On évoque le nom de plusieurs familles qui dirigeraient « l’Union corse », dont les Peretti. Achille nie, mais doit renoncer à la présidence de l’Assemblée nationale et échappe même à un « suicide ». Comme quoi, la pratique n’est pas nouvelle (l’associé de DSK vient de se « suicider ». Il aurait eu des révélations à faire ?

    En 1977, Pal Sarkozy se sépare de sa seconde épouse, Christine de Ganay, laquelle se lie alors avec le n°2 de l’administration centrale du département d’État des États-Unis.

    Elle l’épouse et s’installe avec lui en Amérique. Le monde étant petit, c’est bien connu, son mari n’est autre que Frank Wisner Jr., fils du précédent.

    Les fonctions de Junior à la CIA ne sont pas connues, mais il clair qu’il y joue un rôle important. 

    Nicolas, qui reste proche de sa belle-mère, de son demi-frère et de sa demi-sœur, commence à se tourner vers les États-Unis où il « bénéficie » des programmes de formation du département d’État.

    On nous les dé-forme avant de nous les renvoyer bien conditionnés.

    À la même période, Nicolas Sarkozy adhère au parti gaulliste.

    Il y fréquente d’autant plus rapidement Charles Pasqua que celui-ci n’est pas seulement un leader national, mais aussi le responsable de la section départementale des Hauts-de-Seine.

    En 1982, Nicolas Sarkozy, ayant terminé ses études de droit et s’étant inscrit au barreau, épouse la nièce d’Achille Peretti. 

    Son témoin de mariage est Charles Pasqua. 

    En tant qu’avocat, Me Sarkozy défend les intérêts des amis corses de ses mentors. 

    Il acquiert une propriété sur l’île de beauté, à Vico, et imagine de corsiser son nom en remplaçant le « y » par un « i » : Sarkozi.

    L’année suivante, il est élu maire de Neuilly-sur-Seine en remplacement de son bel-oncle, Achille Peretti, terrassé par une crise cardiaque.

    Jacques Martin et Cecilia. – Sarko et sa femme.
    Cependant, Nicolas ne tarde pas à trahir sa femme et, dès 1984, il poursuit une liaison cachée avec Cécilia, l’épouse du plus célèbre animateur de télévision français de l’époque, Jacques Martin, dont il a fait la connaissance en célébrant leur mariage en qualité de maire de Neuilly.

    Cette double vie dure cinq ans, avant que les amants ne quittent leurs conjoints respectifs pour construire un nouveau foyer.

    Nicolas est le témoin de mariage, en 1992, de la fille de Jacques Chirac, Claude, avec un éditorialiste du Figaro.

    Un tombeur ce mec ! mais, l’intérêt n’est jamais bien loin !

    Il ne peut s’empêcher de séduire Claude et de mener une brève relation avec elle, tandis qu’il vit officiellement avec Cécilia. 

    Le mari trompé se suicide (?) en absorbant des drogues.

    La rupture est brutale et sans retour entre les Chirac et Nicolas Sarkozy.

    En 1993, la gauche perd les élections législatives.

    Le président François Mitterrand refuse de démissionner et entre en cohabitation avec un Premier ministre de droite. Jacques Chirac, qui ambitionne la présidence et pense alors former avec Édouard Balladur un tandem comparable à celui de de Gaulle et Pompidou, refuse d’être à nouveau Premier ministre et laisse la place à son « ami de trente ans », Édouard Balladur.

    Malgré son passé sulfureux, Charles Pasqua devient ministre de l’Intérieur. 

    S’il conserve la haute main sur la marijuana marocaine, il profite de sa situation pour légaliser ses autres activités en prenant le contrôle des casinos, jeux et courses en Afrique francophone. 

    Il tisse aussi des liens en Arabie Saoudite et en Israël et devient officier d’honneur du Mossad.

    Nicolas Sarkozy, quant à lui, est ministre du Budget et porte-parole du gouvernement.

    À Washington, Frank Wisner Jr. a pris la succession de Paul Wolfowitz comme responsable de la planification politique au département de la Défense.

    Personne ne remarque les liens qui l’unissent au porte-parole du gouvernement français.

    C’est alors que reprend au sein du parti gaulliste la tension que l’on avait connu trente ans plus tôt entre les gaullistes historiques et la droite financière, incarnée par Balladur.

    La nouveauté, c’est que Charles Pasqua et avec lui le jeune Nicolas Sarkozy trahissent Jacques Chirac pour se rapprocher du courant Rothschild. 

    Tout dérape.

    Le conflit atteindra son apogée en 1995 lorsque Édouard Balladur se présentera contre son ex-ami Jacques Chirac à l’élection présidentielle, et sera battu.

    Surtout, suivant les instructions de Londres et de Washington, le gouvernement Balladur ouvre les négociations d’adhésion à l’Union Européenne et à l’OTAN des États d’Europe centrale et orientale, affranchis de la tutelle soviétique.

    Rien ne va plus dans le parti gaulliste où les amis d’hier sont près de s’entre-tuer. 

    Pour financer sa campagne électorale, Edouard Balladur tente de faire main basse sur la caisse noire du parti gaulliste, cachée dans la double comptabilité du pétrolier Elf.

    À peine le vieux Étienne Léandri mort, les juges perquisitionnent la société et ses dirigeants sont incarcérés. Mais Balladur, Pasqua et Sarkozy ne parviendront jamais à récupérer le magot.

    La traversée du désert :

    Tout au long de son premier mandat, Jacques Chirac tient Nicolas Sarkozy à distance.

    L’homme se fait discret durant cette longue traversée du désert. 

    Discrètement, il continue à nouer des relations dans les cercles financiers.

    En 1996, Nicolas Sarkozy ayant enfin réussi à clore une procédure de divorce qui n’en finissait pas se marie avec Cécilia.

    Ils ont pour témoins les deux milliardaires Martin Bouygues et Bernard Arnaud (l’homme le plus riche du pays).

    Pas vraiment près du peuple, Sarko. C’est pas de Gaule !

    Dernier acte !

    Bien avant la crise irakienne, Frank Wisner Jr. et ses collègues de la CIA planifient la destruction du courant gaulliste et la montée en puissance de Nicolas Sarkozy. 

    Ils agissent en trois temps :

    d’abord l’élimination de la direction du parti gaulliste et la prise de contrôle de cet appareil, puis l’élimination du principal rival de droite et l’investiture du parti gaulliste à l’élection présidentielle, enfin l’élimination de tout challenger sérieux à gauche de manière à être certain d’emporter l’élection présidentielle.

    Pendant des années, les médias sont tenus en haleine par les révélations posthumes d’un promoteur immobilier. 

    Avant de décéder d’une grave maladie, il a enregistré pour une raison jamais élucidée une confession en vidéo. 

    Pour une raison encore plus obscure, la « cassette » échoue dans les mains d’un hiérarque du Parti socialiste, Dominique Strauss-Khan, qui la fait parvenir indirectement à la presse.

    Si les aveux du promoteur ne débouchent sur aucune sanction judiciaire, ils ouvrent une boîte de Pandore.

    La principale victime des affaires successives sera le Premier ministre Alain Juppé. 

    Pour protéger Chirac, il assume seul toutes les infractions pénales.

    La mise à l’écart de Juppé laisse la voie libre à Nicolas Sarkozy pour prendre la direction du parti gaulliste.

    Sarkozy exploite alors sa position pour contraindre Jacques Chirac à le reprendre au gouvernement, malgré leur haine réciproque.

    Il sera en définitive, ministre de l’Intérieur.

    Erreur ! 

    À ce poste, il contrôle les préfets et le renseignement intérieur qu’il utilise pour noyauter les grandes administrations

    Préfet Claude Érignac
    Il s’occupe aussi des affaires corses.

    Le préfet Claude Érignac a été assassiné.

    Bien qu’il n’ait pas été revendiqué, le meurtre a immédiatement été interprété comme un défi lancé par les indépendantistes à la République.

    Après une longue traque, la police parvient à arrêter un suspect en fuite, Yvan Colonna, fils d’un député socialiste. 

    Faisant fi de la présomption d’innocence, Nicolas Sarkozy annonce cette interpellation en accusant le suspect d’être l’assassin. 

    C’est que la nouvelle est trop belle à deux jours du référendum que le ministre de l’Intérieur organise en Corse pour modifier le statut de l’île.

    Quoi qu’il en soit, les électeurs rejettent le projet Sarkozy qui, selon certains, favorise les intérêts mafieux.

    Bien qu’Yvan Colonna ait ultérieurement été reconnu coupable, il a toujours clamé son innocence et aucune preuve matérielle n’a été trouvée contre lui. 

    Étrangement, l’homme s’est muré dans le silence, préférant être condamné que de révéler ce qu’il sait. 

    Nous révélons ici que le préfet Érignac n’a pas été tué par des nationalistes, mais abattu par un tueur à gage, immédiatement exfiltré vers l’Angola où il a été engagé à la sécurité du groupe Elf.

    Le mobile du crime était précisément lié aux fonctions antérieures de Érignac, responsable des réseaux africains de Charles Pasqua au ministère de la Coopération. 

    Quand à Yvan Colonna, c’est un ami personnel de Nicolas Sarkozy depuis des décennies et leurs enfants se sont fréquentés.

    Dominique de Villepin et Poutine récemment.
    Une nouvelle affaire éclate : de faux listings circulent qui accusent mensongèrement plusieurs personnalités de cacher des comptes bancaires au Luxembourg, chez Clearstream.

    Parmi les personnalités diffamées : Nicolas Sarkozy. Il porte plainte et sous-entend que son rival de droite à l’élection présidentielle, le Premier ministre Dominique de Villepin, a organisé cette machination.

    Il ne cache pas son intention de le faire jeter en prison. 

    En réalité, les faux listings ont été mis en circulation par des membres de la Fondation franco-américaine, dont John Negroponte était président et dont Frank Wisner Jr. est administrateur. 

    Ce que les juges ignorent et que nous révélons ici, c’est que les listings ont été fabriqués à Londres par une officine commune de la CIA et du MI6, Hakluyt & Co, dont Frank Wisner Jr. est également administrateur. 

    Villepin se défend de ce dont on l’accuse, mais il est mis en examen, assigné à résidence et, de facto, écarté provisoirement de la vie politique.

    La voie est libre à droite pour Nicolas Sarkozy.

    Reste à neutraliser les candidatures d’opposition.

    Les cotisations d’adhésion au parti socialiste sont réduites à un niveau symbolique pour attirer de nouveaux militants. Soudainement des milliers de jeunes prennent leur carte. 

    Parmi eux, au moins dix mille nouveaux adhérents sont en réalité des militants du Parti trotskiste « lambertiste » (du nom de son fondateur Pierre Lambert).

    Cette petite formation d’extrême gauche s’est historiquement mise au service de la CIA contre les communistes staliniens durant la Guerre froide (Elle est l’équivalent du SD/USA de Max Shatchman, qui a formé les néoconservateurs aux USA).

    Ce n’est pas la première fois que les « lambertistes » infiltrent le Parti socialiste.

    Ils y ont notamment placé deux célèbres agents de la CIA : Lionel Jospin (qui est devenu Premier ministre) et Jean-Christophe Cambadélis, le principal conseiller de Dominique Strauss-Kahn.

    Des primaires sont organisées au sein du Parti socialiste pour désigner son candidat à l’élection présidentielle. Deux personnalités sont en concurrence : Laurent Fabius et Ségolène Royal.

    Seul le premier représente un danger pour Sarkozy. 

    Dominique Strauss-Kahn entre dans la course avec pour mission d’éliminer Fabius au dernier moment.

    Ce qu’il sera en mesure de faire grâce aux votes des militants « lambertistes » infiltrés, qui portent leur suffrages non pas sur son nom, mais sur celui de Royal.

    L’opération est possible parce que Strauss-Kahn est depuis longtemps sur le payroll des États-Unis. 

    Les Français ignorent qu’il donne des cours à Stanford, où il a été embauché par le prévôt de l’université, Condoleezza Rice.

    Dès sa prise de fonction, Nicolas Sarkozy et Condoleezza Rice remercieront Strauss-Kahn en le faisant élire à la direction du Fonds monétaire international.

    Premiers jours à l’Élysée :

    Le soir du second tour de l’élection présidentielle, lorsque les instituts de sondages annoncent sa victoire probable, Nicolas Sarkozy prononce un bref discours à la nation depuis son QG de campagne. 

    Puis, contrairement à tous les usages, il ne va pas faire la fête avec les militants de son parti, mais il se rend au Fouquet’s. 

    La célèbre brasserie des Champs-Élysées, qui était jadis le rendez-vous de « l’Union corse » est aujourd’hui la propriété du casinotier Dominique Desseigne. 

    Il a été mis à disposition du président élu pour y recevoir ses amis et les principaux donateurs de sa campagne. 

    Une centaine d’invités s’y bousculent, les hommes les plus riches de France y côtoient les patrons de casinos.

    Puis le président élu s’offre quelques jours de repos bien mérités.

    Conduit en Falcon-900 privé à Malte, il s’y repose sur le Paloma, le yacht de 65 mètres de son ami Vincent Bolloré, un milliardaire formé à la Banque Rothschild.

    Enfin, Nicolas Sarkozy est investi président de la République française. 

    Le premier décret qu’il signe n’est pas pour proclamer une amnistie, mais pour autoriser les casinos de ses amis Desseigne et Partouche à multiplier les machines à sous.

    Il forme son équipe de travail et son gouvernement. 

    Sans surprise, on y retrouve un bien trouble propriétaire de casinos (le ministre de la Jeunesse et des Sports) et le lobbyiste des casinos de l’ami Desseigne (qui devient porte-parole du parti « gaulliste »).

    Nicolas Sarkozy s’appuie avant tout sur quatre hommes :

    Claude Guéant, secrétaire général du palais de l’Élysée. C’est l’ancien bras droit de Charles Pasqua. 
    François Pérol, secrétaire général adjoint de l’Élysée. C’est un associé-gérant de la Banque Rothschild. 
    Jean-David Lévitte, conseiller diplomatique. Fils de l’ancien directeur de l’Agence juive. Ambassadeur de France à l’ONU, il fut relevé de ses fonctions par Chirac qui le jugeait trop proche de George Bush.
    Alain Bauer, l’homme de l’ombre. Son nom n’apparaît pas dans les annuaires. Il est chargé des services de renseignement. Ancien Grand-Maître du Grand Orient de France (la principale obédience maçonnique française) et ancien n°2 de la National Security Agency états-unienne en Europe.
    Frank Wisner Jr., qui a été nommé entre temps envoyé spécial du président Bush pour l’indépendance du Kosovo, insiste pour que Bernard Kouchner soit nommé ministre des Affaires étrangères avec une double mission prioritaire : l’indépendance du Kosovo et la liquidation de la politique arabe de la France.

    Kouchner a débuté sa carrière en participant à la création d’une ONG humanitaire. 

    Grâce aux financements de la National Endowment for Democracy, il a participé aux opérations de Zbigniew Brzezinski en Afghanistan, aux côtés d’Oussama Ben Laden et des frères Karzaï contre les Soviétiques. 

    On le retrouve dans les années 90 auprès de Alija Izetbegoviç en Bosnie-Herzégovine. De 1999 à 2001, il a été Haut représentant de l’ONU au Kosovo.

    Sous le contrôle de Wali, le frère cadet du président Hamid Karzaï, l’Afghanistan est devenu le premier producteur mondial de pavot. 

    Le suc est transformé sur place en héroïne et transporté par l’US Air Force à Camp Bondsteed (Kosovo).

    Là, la drogue est prise en charge par les hommes de Haçim Thaçi qui l’écoulent principalement en Europe et accessoirement aux États-Unis. Les bénéfices sont utilisés pour financer les opérations illégales de la CIA. 

    Karzaï et Thaçi sont des amis personnels de longue date de Bernard Kouchner, qui certainement ignore leurs activités criminelles malgré les rapports internationaux qui y ont été consacrés. Je ne partage pas cet avis ; Kouchner est loin d’être blanc : (trafic d’organes)

    Pour compléter son gouvernement, Nicolas Sarkozy nomme Christine Lagarde, ministre de l’Économie et des Finances.

    Elle a fait toute sa carrière aux États-Unis où elle a dirigé le prestigieux cabinet de juristes Baker & McKenzie.

    Au sein du Center for International & Strategic Studies de Dick Cheney, elle a co-présidé avec Zbigniew Brzezinski un groupe de travail qui a supervisé les privatisations en Pologne. 

    Elle a organisé un intense lobbying pour le compte de Lockheed Martin contre l’avionneur français Dassault. Ces personnes ne travaillent pas pour la France, mais pour leur pouvoir personnel, il faut que l’on arrête de se mentir.

    Nouvelle escapade durant l’été.

    Nicolas, Cécilia, leur maîtresse commune et leurs enfants se font offrir des vacances états-uniennes à Wolfenboroo, non loin de la propriété du président Bush. 

    La facture, cette fois, est payée par Robert F. Agostinelli, un banquier d’affaires italo-new-yorkais, sioniste et néo-conservateur pur sucre qui s’exprime dans Commentary, la revue de l’American Jewish Committee.

    La réussite de Nicolas rejaillit sur son demi-frère Pierre-Olivier. Sous le nom américanisé « d’Oliver », il est nommé par Frank Carlucci (qui fut le n°2 de la CIA après avoir été recruté par Frank Wisner Sr.) directeur d’un nouveau fonds de placement du Carlyle Group (la société commune de gestion de portefeuille des Bush et des Ben Laden).

    Sans qualité personnelle particulière, il est devenu le 5e noueur de deals dans le monde et « gère » les principaux avoirs des fonds souverains du Koweit et de Singapour.

    La cote de popularité du président est en chute libre dans les sondages.

    L’un de ses conseillers en communication, Jacques Séguéla, préconise de détourner l’attention du public avec de nouvelles « people stories ».

    L’annonce du divorce avec Cécilia est publiée par Libération, le journal de son ami Édouard de Rothschild, pour couvrir les slogans des manifestants un jour de grève générale. 

    Plus fort encore, le communiquant organise une rencontre avec l’artiste et ex-mannequin, Carla Bruni.

    Quelques jours plus tard, sa liaison avec le président est officialisée et le battage médiatique couvre à nouveau les critiques politiques.

    Quelques semaines encore et c’est le troisième mariage de Nicolas.

    Cette fois, il choisit comme témoins Mathilde Agostinelli (l’épouse de Robert) et Nicolas Bazire, ancien directeur de cabinet de Édouard Balladur devenu associé-gérant chez Rothschild.

    Quand les Français auront-ils des yeux pour voir à qui ils ont affaire ?

    Maintenant.

    Lerebelle

    source:http://lesmoutonsrebelles.com/le-vrai-visage-de-nicolas-sarkozy-espion-americain-place-a-la-pr

    http://reseauinternational.net

  • Trump, Clinton, la France, Hamon et Fillon...

    Aux US, Clinton a été « boostée » jusqu’au dernier moment malgré ses casseroles multiples.
    En France, à priori, le suicide collectif va prendre des allures identiques : pour les progressistes, injonction à se réunir derrière le PS, encore une fois...
    Ça va être charmant sur les réseaux sociaux : partout, cela commence.
    Et avec l’argument massue « mais Hamon, c’est la Gauche du PS voyons ».
    Ceux qui ont interprété le remaniement d’août 2014 autrement que comme un repli stratégique de l’appareil du PS en prévision de 2017 en seront tôt ou tard pour leurs frais. Hamon et Montebourg n’ont jamais été anti-système...
    Comment ne pas penser à l’abandon puis au ralliement de Sanders à Clinton... et à la suite des évènements ? :-/

    • Des propositions compatibles avec le système

      La mesure phare de Benoît Hamon sur le revenu universel a déjà suscité bien des commentaires. Si le premier volet consistant à étendre des droits sociaux revalorisés aux 18-25 ans et à mettre en place une allocation d’étude pour les étudiants ne fait guère de débat à gauche, la généralisation à l’ensemble du corps social n’est pas sans poser quelques difficultés.

      Notons qu’une telle proposition n’est pas un marqueur entre gauche et droite, mais une différenciation qui traverse tous les camps. Ainsi des expérimentations ont été réalisés au Canada, aux Pays-Bas, et la Finlande a annoncé qu’elle testerait début 2017 un revenu de base universel versé chaque mois à chaque citoyen. En aucun cas, ces politiques ne sont une quelconque remise en cause des standards de la globalisation. L’approche de la Finlande sur le sujet de la dette grecque, parmi les plus dures du continent européen, devrait en convaincre aisément.

      Lu ici : http://www.regards.fr/web/article/pour-benoit-hamon-les-problemes-c-est-maintenant

    • Le rocardien Benoît Hamon ministre de François Hollande bat le rocardien Manuel Valls ministre de François Hollande au deuxième round...

      Et les médias nous présentent le résultat du match comme une victoire de la « gauche » de la « gauche ! » avec, en embuscade, Emmanuel Macron, l’homme-clef du quinquennat PS qualifié de candidat également « de gauche » !
      La ’primaire’ de « la belle alliance populaire » - en fait celle du PS - consacre la mort clinique du Parti dit ’socialiste’ en tant qu’instrument idéologique majeur du capital financier. L’acte de décès suivra dimanche 29 janvier, avec l’élection bidon de son candidat à la Présidence de la République.
      C’est en effet une sinistre farce que joue la classe politique en mettant en scène ces ’primaires’ pour tenter de faire croire au bon peuple qu’il est maître du jeu, que l’avenir politique dépend de ses choix, alors que la feuille de route établie par le grand capital, à l’intention de ses hommes sandwiches, est rédigée dans les salons dorés de la Banque Rothschild ou de l’Institut Montaigne, conformément aux vœux du libre marché.
      Et ce libre marché a des exigences : il ne lui suffit plus de pressurer jusqu’à plus soif le monde du travail, de dépecer le Code qui sanctifiait ses acquis sociaux, de placer les droits de L’homme en liberté surveillée. Le Capital financier veut aller plus loin et plus vite au rythme de ses besoins de profit. Il lui faut briser tout cadre légal ou juridique qu’il considère comme un obstacle à ses objectifs. Toute réglementation, toute loi qui freine la libre circulation des capitaux, des hommes et des marchandises, lui est insupportable. Et en premier les frontières qui limitent son espace de prédation mondiale, d’où sa volonté de mettre en pièces l’idée même de nation qui cristallise la résistance à ses volontés hégémoniques. Les derniers événements mondiaux, tels le Brexit et l’élection de Donald Trump, que l’oligarchie européenne considère comme d’horribles catastrophes, pousse celle-ci à réagir en accentuant la restructuration à mort de nos sociétés aux seules fins de leurs seuls intérêts.
      En France, le capital financier a trouvé son sauveur, l’homme-lige des banques d’affaire, Emmanuel Macron, pour piloter cette restructuration en profondeur. Et il a mis en place une nouvelle stratégie pour faire accepter ce choix de le substituer à la social-démocratie. Celle-ci d’avoir trop servi durant ces dernières décennies, en alternance avec le courant conservateur, n’est plus apte à jouer le nouveau rôle attendu du pouvoir politique.
      Mais comment faire accepter ce changement aux électeurs ?
      D’abord, ce fut l’été dernier, la mise sur orbite d’Emmanuel Macron, troquant son ministère pour le rôle d’opposant, accompagné depuis lors par l’ensemble des médias à gage, tous propriétés de grands patrons, faisant d’un presque inconnu le Sauveur suprême !
      Puis, il y a eu la renonciation de François Hollande, totalement essoré par cinq ans de présidence et la ’primaire’ de la droite, qui sortit du chapeau François Fillon, promettant au bon peuple cinq ans de misère...

      Enfin, ce dimanche, l’Opération Belle alliance a consacré le succès du candidat de « gauche » du PS, le gentil Benoît Hamon, qui s’opposera au méchant Manuel Valls...Certes, le vote aura lieu le 29 janvier, mais tout donne à penser que l’ex-frondeur sera choisi comme challenger de Manuel Macron, celui-ci, et pour la circonstance, étiqueté « de gauche », comme si la maison-mère d’En marche pouvait recevoir ce label !

      Le parti des banquiers peut respirer : son candidat n’a guère à craindre de celui, qui avant lui, fut ministre de François Hollande, et envisager ainsi la présence de Manuel Macron au second tour des présidentielles.

      Mais contre qui ?

      La candidature de Benoît Hamon présente aussi cet avantage : prendre des voix à Jean-Luc Mélenchon pour empêcher celui-ci d’accéder à la finale pour l’Elysée. Restent en lice comme postulants Marine Le Pen et François Fillon. L’oligarchie a fait ses comptes : avec ce dernier, tout baigne : Fillon sort de la même écurie que le préféré Macron !

      Le triste de cette histoire, c’est que le peuple risque fort de rester orphelin du combat à mener : pas de « rouge » en vue pour brandir le drapeau de la souveraineté populaire et du progrès social contre le pouvoir du capital...

      http://www.communcommune.com/2017/01/primaire-ps-le-rocardien-benoit-hamon-ex-ministre-de-hollande-present

  • L’État livré aux financiers ? - La Vie des idées
    http://www.laviedesidees.fr/L-Etat-livre-aux-financiers.html

    Votée il y a plus de quarante-et-un ans, la loi du 3 janvier 1973 sur la Banque de France, qui modifiait les statuts de la banque centrale et précisait les modalités de financement du gouvernement par cette dernière, continue d’alimenter de sa présence le débat public, alors même qu’elle n’est plus en vigueur depuis 1993, date à laquelle une nouvelle loi conférant notamment à la Banque de France son indépendance l’a rendue caduque. Par quel miracle expliquer ce phénomène ? Du fait de la contagion de la crise financière à l’économie réelle et, depuis au moins 2009, à sa mutation en une crise des dettes souveraines au sein de la zone euro, la loi de 1973 est parfois présentée, principalement à l’extrême droite et à l’extrême gauche de l’échiquier politique français, comme le point de départ de l’asservissement de l’État à la domination du capitalisme financier. Elle était ainsi présente, à l’occasion de la campagne présidentielle française de 2012, dans les programmes diffusés par trois candidats : Nicolas Dupont-Aignan [1], Marine Le Pen [2] et Jean-Luc Mélenchon [3]. À la faveur du relais de cette thématique par la blogosphère à tendance plus ou moins conspirationniste, cette loi s’est ainsi parfois vue rebaptisée par ses détracteurs « loi Pompidou », du nom du président de la République qui la promulgua ; ou encore « loi Pompidou-Rothschild », insinuant l’idée d’un complot ourdi par les banques d’affaires et rappelant opportunément l’expérience de banquier de Georges Pompidou, précisément au sein de la Banque Rothschild.

    #économie #finance #dette

    • C’est donc l’objet de la polémique, puisque la loi du 3 janvier 1973 sur la Banque de France allait entériner la transformation du mode de financement de l’État proposée dès 1969 par le rapport MSW. L’article 25 supprimait en effet la possibilité pour le Trésor de présenter ses effets à l’escompte de la Banque de France. Autrement dit, la Banque de France ne pouvait plus financer directement le Trésor par un achat direct de bons du Trésor. Ce qui ne signifie pas qu’elle ne pouvait pas financer le Trésor d’une autre manière. Cela ne signifiait pas non plus que la Banque ne pouvait participer indirectement au financement de l’État en réescomptant les bons du Trésor achetés par les banques commerciales, qui pour une large part étaient du reste publiques ! (..)
      Aux termes de la loi du 3 janvier 1973, le Trésor français ne pouvait donc plus se refinancer directement à court terme auprès de la Banque de France.
      (..)
      Ainsi, la nouvelle loi permettait de corriger les défauts et remédier à la complexité extrême du système précédent, sans pour autant n’apporter de grand changement à la capacité de financement de l’État par la Banque de France. Ni sans immédiatement modifier profondément, du reste, l’esprit du financement de la dette en France. Ainsi, la loi de 1973 était davantage le signe d’une rationalisation du système que d’un changement de paradigme.

      (...)

      Pourtant, alors qu’il avait la possibilité de demander la signature d’une nouvelle convention, le gouvernement socialiste de Pierre Mauroy s’y est refusé. Au moment où celui-ci tentait, tant sur la scène nationale qu’internationale, de convaincre de ses capacités de gestion, le signal politique d’un débat nécessairement public devant le Parlement a sans douté été jugé néfaste. C’était en effet la seule condition d’une modification législative du plafond des avances : endosser politiquement la responsabilité d’un recours accru au financement monétaire.

      Cette période des années 1970-1980 est également, il est vrai, celle du développement du financement de l’État, et donc de la dette, par les marchés financiers. [12] Celui-ci avait des origines plus profondes que les modifications, on l’a vu mineures, apportées aux modalités de financement de l’État par la banque centrale. Dans le contexte d’une volonté politique, depuis le milieu des années 1970 et plus sûrement à partir de 1984, de maîtriser l’inflation qui excédait régulièrement les 10%, l’État et la Banque de France se fixaient chaque année, d’un commun accord, des objectifs chiffrés et contraignants d’inflation pour l’année suivante. Cette politique implicite de ciblage de l’inflation, ainsi que l’identification de la croissance monétaire comme source principale de l’inflation, signait le triomphe, en France, des idées monétaristes [13] inspirées par Milton Friedman. [14] Dans ce cadre, constatant que la création monétaire induite par le Trésor représentait une part importante de l’inflation française, l’État a été encouragé, non sans un certain enthousiasme de ses services , à se financer plus largement par le biais des marchés financiers, principalement via le marché obligataire dans un premier temps. Ce mouvement s’est très nettement accéléré à compter du second semestre 1979 et des répercussions du second choc pétrolier, qui accroissait les besoins de financement.

      où l’on voit que même si la loi « Pompidou » n’avait pas été signée, l’Etat aurait été inéluctablement ce zélé serviteur du pouvoir financier..

      #idéologie
      #monétarisme
      #masochisme ou #incompétence ou #servilité ou #corruption des pouvoirs publics ?

  • Histoire de la #dette publique française et européenne : Comment les banques privées s’enrichissent sur le dos des gens - El Correo
    http://www.elcorreo.eu.org/Histoire-de-la-dette-publique-francaise-et-europeenne-Comment-les-banqu

    En 1973, la France n’avait pas de problème de dette et le budget national était équilibré. En effet, le Trésor Public pouvait se financer directement auprès de la Banque de France pour construire les écoles, les infrastructures routières, portuaires et aériennes, les hôpitaux et centres culturels, sans avoir à payer un taux d’intérêt exorbitant, et se trouvait donc rarement en déficit. Néanmoins, le 3 janvier 1973, le gouvernement du président George Pompidou, lui-même ancien directeur général de la Banque Rothschild, influencé par la Finance, a adopté la loi n°73/7 sur la Banque de France, surnommée la « loi Rothschild » en raison du lobbying du secteur bancaire en faveur de son adoption. Elaborée par Olivier Wormser, gouverneur de la Banque de France, et Valéry Giscard d’Estaing, alors ministre de l’économie et des finances, elle stipule, dans son article 25, que « le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France [3] ».

    En clair, l’Etat français ne peut plus financer le Trésor Public en empruntant sans intérêt à la Banque de France, mais doit s’approvisionner auprès des marchés financiers. Ainsi, l’Etat se trouve contraint d’emprunter et de payer des intérêts auprès d’institutions financières privées, alors qu’il pouvait, jusqu’en 1973, créer de la monnaie pour équilibrer son budget, par le biais de la Banque centrale. Les banques commerciales disposent désormais du pouvoir de création monétaire par le crédit, alors qu’auparavant celui-ci était une prérogative exclusive de la Banque centrale, c’est-à-dire de l’Etat, et s’enrichissent sur le dos des contribuables, avec un statut de quasi-monopole.

    #monnaie

    • Si je puis me permettre @Golummoderne, t’es à la rue complet. Le papier proposé par @monolecte tape dans le mille !! Si tu es un escalve aujourd’hui, tu le dois effectivement à notre ami Pompidou et à cette fameuse loi de 73.
      Quant à l’auteur (Beitone), son intelligence est tellement limitée qu’il méritait d’être prof et même jury d’agrégation d’économie (je crois que c’est ce qu’il est ce qui donne une idée de l’état dans lequel se troucvent nos enfants à la sortie de leurs études).
      À l’époque, j’avais lu la réponsa magistrale de Chouard à ce torchon du monde. J’essaie de la retrouver.
      #théorie_du_complot_pour_les_nuls #antisémitisme #esclavage #banque #inflation_inventee_pour_nous_prendre_pour_des_jambons

    • Tout d’abord je voulais expliquer pourquoi j’avais tagué ma réponse précédente par #antisémitisme. En effet, on essaie de faire passer aujourd’hui ceux qui souhaitent réfléchir sur le rôle de la banque dans le bordel mondial pour des antisémites (le torchon du Monde est à ce titre édifiant). Y’en a marre, y’en a marre que dès que l’on souhaite te la faire fermer on te balance l’injure ultime d’antisémite. J’attends le moment où l’on pourra attaquer pour « accusation abusive d’antisémitisme » car là je vais en faire payer pas mal…

      Pour en revenir au torchon du Monde écrit par notre ami Beitone, il faut Golumoderne te dire la chose suivante : si tu as un truc intelligent à lire, c’est pas dans le Monde que tu vas le trouver. Tu le trouveras ici sur seenthis, sur rezo, sur tous un tas de sites un peu alternatifs, mais pas au Monde, c’est certain. Si tu as droit au Monde, c’est que le système t’a adoubé, c’est qu’il sait que tu n’es aucunement dangereux. C’est d’ailleurs pour ça que Botul y apparaît et y joue un rôle.

      Notre ami Beitone : comme je te l’ai dit, je crois qu’il fait partie des jurys d’agrégation d’économie !!!!! Surréaliste, hallucinant, tu n’y crois pas. Le mec a un niveau de connaissances en économie proche de la terminale et pourtant il coopte les profs en devenir !!!!! Même en me tapant la tête contre le mur je n’arrive pas à m’en persuader !! Et pourtant, il l’est.

      Cours d’économie élémentaire à destination de Beitone et de ses semblables : Depuis 4 ans on nous dit, on nous répète qu’il y a une crise des dettes souveraines. Partout, dans les jurys d’agrègation ;-) et ailleurs, on te dit « c’est la crise car les pays sont trop endettés ».
      Les pays sont dans la merde parce qu’ils ont trop de dettes, j’ai bien compris même si je ne suis pas agrégé d’éco ;-). Et tous les Beitone de la planète ont trouvé la solution pour nous sortir de la merde, la voici : IL FAUT PRÊTER ENCORE PLUS D’ARGENT AUX PAYS EN CRISE !!! C’est pas une blague, c’est ce que nous raconte la FMI, la BCE, le conseil européen, Van Rompoy et tous les prédateurs financiers depuis 4 ans.
      Crise de la dette => solution => endetter encore plus les mecs !!!!!!!!!!!!!!!

      Y’a que des Beitone pour croire à ces conneries, les gens sérieux sont pas agrégés car ils réfléchissent eux.

      Donc, quand ce torchon a été publié par le Monde, un dénommé Chouard y a fait une réponse. Depuis, le Monde n’en parle plus, Beitone a disparu (certainement en train de coopter des futurs Beitone), mais je vous encourage et surtout toi Golumoderne à la lire car elle est magistrale et restera dans les annales du web.

      Après lecture dites vous que c’est Beitone qui est au jury d’agreg et pas Chouard !!! C’est tout simplement délirant !

      Le voici :
      http://etienne.chouard.free.fr/Europe/forum/index.php?2011/12/30/178-analyse-des-reflexions-de-monsieur-beitone-sur-la-pretendue

      #Chouard_encore_un_complotiste

    • Suite de la folie

      Logique Beitonnière :

      0) Les esclaves paient des impôts aux états
      1) Les états donnent une partie de ces impôts à la BCE
      2) La BCE le prête à 0,75% aux banques
      3) Les banques le re-prêtent ensuite aux états et aux esclaves à 4%

      Qui qu’a dit que la loi de 73 était mauvaise ? Encore un complotiste, c’est sûr. Elle est pourtant géniale cette loi.

      http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0202157883274-la-bce-abaisse-son-taux-a-0-75-341167.php

      #bonneteau

    • Salut @Golummoderne.
      J’ai lu le lien sur Harribey et il me confirme ce que je pense.

      extrait :

      …lorsque les recettes fiscales sont insuffisantes (baisse des impôts des riches ou récession économique), ce qui oblige à emprunter sur les marchés financiers faute de pouvoir recourir à la banque centrale. Alors, le déficit public global va augmenter avec la charge d’intérêts, mais il ne faut pas imputer l’endettement aux intérêts….

      Il nous dit qu’on augmente la dette si on a moins de rentrées fiscales (ça c’est facile à comprendre pour moi) et il rajoute

      ...ce qui oblige à emprunter sur les marchés financiers …

      Mais c’est là qu’est le problème bon sang. C’est ce que Chouard se tue à dire : pourquoi irait-on sur les marchés financiers alors qu’on possède la banque de France ???? Là rien, pas de réponse, pour lui c’est normal. Tu pourrais emprunter avec une charge d’intérêt nulle mais il est préférable d’aller sur les marchés financiers !!! Je deviens fous.

      Ensuite il nous écrit ça :

      …Après 1973, afin de favoriser le développement d’un marché privé des titres publics, l’obligation pour l’État de s’adresser aux marchés s’est imposée…

      Imposée pourquoi ? pour l’intérêt de qui ? Le gars affirme de façon péremptoire que les autres ont tout faux et il l’explique avec ça !!
      Son texte est un tissu d’âneries qui ne souffrirait pas l’ombre d’une analyse raisonnée.

      Il balaie le principe des réserves fractionnaires d’un revers de main : pour lui, ça n’existe pas !! BNP, société générale, crédit agricole sont toutes en faillite mais c’est selon lui par hasard, pas du tout lié aux réserves fractionnaires. Les banques reçoivent 1 en dépôt et prêtent 1, tout va bien. Mais c’est sur Mars que ça marche comme ça.

      Sur Terre pour 1 de dépôt elles ont 50 d’engagement (c’est globalement le rapport qui ressort du dernier bilan de la BNP) mais pour lui c’est des figues !

      Le reste, monnaie endogène bla bla bla monnaie exogène bla bla bla bouclage macroéconomique bla bla bla comme dirait Chouard de la novlangue, du vent.

      Voici un lien sur un site où le mec est un peu plus sérieux quand il parle de banque : http://www.renovezmaintenant67.eu

      @Colummoderne les questions sont simples :
      – la loi de 73 n’est pour rien dans nos malheurs : alors pourquoi on l’a faite ? On y gagne rien, on y perd rien alors pourquoi un gars a décidé un jour qu’on devrait payer ce qui nous coûtait rien avant ? Puisque ça n’influence rien, on pourrait pas essayer de revenir à avant la loi de 73 (de toutes façons ça changera rien, tout le monde le dit) ?
      – pourquoi aujourd’hui toutes les banques de la planète sont à la rue ? Harribey nous dit qu’elles ont 1 de dépôt pour l’équivalent en engagement alors pourquoi faut-il rendre esclave 2 générations de français pour les renflouer ?
      – pourquoi les grecs sont-ils dans la rue à gueuler alors que nous et les allemands on arrête pas de leur prêter de l’argent ? (j’ai la réponse tu l’auras à la fin du post ;-))
      – si les banques n’ont rien à gagner dans tout ce bordel, pourquoi ce ne sont que des banquiers non élus qui prennent en mains l’ensemble des dossiers (Italie, BCE, …) ?
      – pourquoi, alors que toutes les banques sont en faillite et qu’elles ont la tête hors de l’eau grâce à notre fric, pourquoi donc c’est pas nous qui décidons de leur destinée dans leur conseil d’administration ?

      @Golummoderne, si tu donnes des réponses objectives à ces questions alors tu verras à quel point ça pue…

      Sinon, oui, quand certains parlent de loi Rotschild, c’est de l’antisémitisme, Rotschild n’a rien à voir dans ce texte. Loi Giscard, si l’on veut.

      c’est un débat entre gens sérieux. Je n’imagine pas une seconde que tu puisses être antisémite, je n’imagine pas une autre seconde qu’une seule personne ici sur seenthis puisse l’être, et je pense que ce que j’ai écrit depuis … pas mal d’années maintenant (j’ai même pratiqué les forums de gagame ;-) ) sur internet prouve qu’on peut m’appliquer le même raisonnement alors laissons cette accusation dans la bouche de botul, car il a réussit ce zozo à faire en sorte qu’aujourd’hui elle soit complètement contre productive…

      Réponse au tiret n°3 : ben parce que le fric qu’on leur donne ils n’en voient pas la couleur les pauvres, il va directement dans les coffres de la BNP de la société générale et du CA et de la deutch banque et de … Tu vois le truc @Golummoderne, tu bosses, on te fait payer des impôts et on file ces impôts au gouvernement grec pour que nos banques de m@#%* ne tombent pas en faillite. À gerber.
      Merci pour la discussion.
      #esclavagisme

    • Non @moderne, le merci pour la discussion était un merci sincère parce que je sais la difficulté de lire des post (trop) longs. Celui-ci ne déroge pas à la règle :-(

      Par contre, pour le choix Chouard, je dois reconnaître que tu as raison, j’ai l’intime conviction que ce mec est bien et que j’aurais plaisir à prendre une bière avec lui.

      Je voudrais clarifier une chose : je ne suis pas fou. Je sais que nous avons des dettes parce que nous avons dépensé plus que de raison. Je ne culpabilise qu’à moitié les banques pour ces dépenses immodérées (je m’en expliquerai une autre fois car elles sont responsables également en partie de cet endettement débile).
      Ce que je dis c’est que je n’ai vu/lu au jour d’aujourd’hui aucune raison objective qui explique qu’il faut payer ce que nous pouvons avoir gratuitement. Ni Beitone, ni Harribey, ni personne d’ailleurs ne me donne d’explication sensée.

      Tu me reproches d’apprécier Chouard, je pourrais te retourner le compliment pour Harribey ;-)
      Néanmoins, tu dis "Oui Harribey a raison et explique très bien comment très bizarrement, c’est une analyse économique libérale de la monnaie qui sous-tend les pseudo-critiques de « la loi de 1973 »"

      Peux-tu me ré-expliquer ce truc car moi je n’ai rien compris. Mais pas avec la monnaie endogène ou des trucs comme ça, plutôt avec des mots simples que des gens comme moi peuvent comprendre. Normalement un truc simple et évident devrait s’expliquer très simplement. Attention @moderne l’exercice ne va pas être simple.

      Heureusement tu te rattrapes avec Lordon et même magistralement.

      Je reviens à ton lien sur le papier de Lordon : alléluia !! Tu vois que tu peux y venir @moderne. C’est pas du Harribey ni du Beitone, ça ressemble plus à du Chouard. Je l’ai lu, en prenant mon temps. Voici les conclusions que j’en tire :

      – discours objectif sans aucun doute
      – papier pas simple à lire :-(
      – il remet l’avènement de la loi de 73 dans un contexte historique (Alléluia ! on voit poindre le nez du NAIRU)
      – il taille en brèche les affirmations des pro 73istes selon lesquelles le financement Banque de France serait générateur d’inflation (alléluia ! fô donner le lien à Beitone, il ne le sait pas lui ;-))
      – c’est même par moment un hymne à l’avant 73 (financement monétaire) Alléluia !

      Il y a surtout qu’aucune des calamités promises au financement monétaire au son des crécelles ne s’est jamais produite.

      – il pointe un truc auquel je n’avais pas pensé et que je n’avais jamais lu avant lui : ce qu’il appelle "la tutelle des fous" et là encore ça ne vient pas en soutien de la loi de 73…
      – ce paragraphe est une psalmodie pour un financement monétaire public

      Or, assez logiquement, la contrainte des marchés financiers dominés par les investisseurs ne rend pas grand-chose d’autre possible que la satisfaction des investisseurs. Et toute la vie économique de la collectivité — à laquelle ils n’appartiennent pas — s’y trouve subordonnée et de fait soustraite à la souveraineté de la délibération collective — il devrait y avoir là un motif suffisant d’y réfléchir un peu sérieusement.

      – Alléluia !! ce mec est un génie

      Les marchés de capitaux constituent ainsi la forme institutionnelle appropriée pour régler le rapport entre débiteurs et créanciers… selon les seuls intérêts des créanciers. L’appréciation de la qualité des dettes y est entièrement sous leur jugement, et la conduite des débiteurs sous leur commandement. Car la négociabilité (largement spéculative) des titres sur les marchés secondaires a pour effet, en faisant varier leur cours, donc les taux, de modifier en permanence les conditions du service de la dette

      – et en plus, il marche sur l’eau

      les divagations collectives des marchés, jusqu’à l’hystérie, donnent l’effroyable spectacle d’un groupe de tarés auxquels ont été remises les clés de la vie financière des États.

      – le risque le plus important du financement monétaire n’est pas pour lui l’inflation (fô vraiment le dire à Beitone) mais … la soif de pouvoir de l’être humain : ce Lordon est génial, on dirait moi (je plaisante bien sûr :-) )
      – ce risque "humain" peut si les manettes sont aux mains d’un fou conduire à l’hyperflation. C’est le cas actuellement aux états unis avec la blague intitulée "quantitative easing" saison 1-2-3….

      L’inflation « raisonnable » n’est pas un problème en soi, elle peut même avoir bien des avantages, mais son emballement hyperinflationniste laisse les sociétés dans des états de chaos social qui ne le cèdent en rien au risque systémique de la finance dérégulée. Il n’y a aucune fatalité à la mutation de l’inflation en hyperinflation

      – ALLÉLUIA !!! Cerise sur le gâteau, il demande l’abrogation de la loi de 73 (ou de l’article 123 du traité de Lisbone, c’est pareil)

      …et qu’elle soit débarrassée de toutes les dispositions juridiques qui le lui interdisent…

      – j’avoue néanmoins avoir des difficultés à comprendre sa solution de mixité dans le financement public dont la qualité résiderait dans le conflit d’intérêt… Pas simple. Si quelqu’un(e) comprend, je suis preneur

      @moderne, je ne te comprends pas. Il est impossible d’apprécier ET Lordon ET les deux autres, c’est un oxymore.

      Par contre, tu devrais t’intéresser plus à Chouard. Je suis tombé dessus non pas pour des trucs liés à la loi de 73 mais en lisant une thèse qu’il défend sur le lien entre #démocratie et #tirage_au_sort, brillante, très brillante, à lire.
      #banque

    • Ne pas oublier que Chouard a beaucoup oeuvré de façon très pédagogique pour le non.
      Je ne crois pas que la loi 73 et ensuite le traité 123 de Lisbonne soit la cause unique de tout nous maux, c’est évidemment plus compliqué que cela, mais les arguments sont intéressants. Pour l’instant, ma position n’est pas arrếtée, c’est compliqué ces histoires de monnaie. Mais, @moderne, les membres du jury de l’agrégation sont rarement des profs de lycée, plus généralement des profs de prépa, des universitaires, ou des inspecteurs généraux.
      Notons quand même que les Lordon and co essaient de nous aider à comprendre ce qui jusqu’alors restait du seul domaine des spécialistes, c’est finalement un des avantages colatéraux de cette crise, que de produire des explications compréhensibles et par conséquent de sortir par fois des dogmatismes.