company:bouygues

  • #Alstom-Siemens : un projet de #fusion qui prend des allures de liquidation
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/140218/alstom-siemens-un-projet-de-fusion-qui-prend-des-allures-de-liquidation

    Dans l’usine Alston de Reichshoffen (Bas-Rhin), en décembre 2016. © Reuters Le comité central d’entreprise d’Alstom devrait rendre ce jeudi 15 février un avis défavorable à la fusion avec #Siemens. Le grand « Airbus du #ferroviaire » ressemble de plus en plus à une absorption pure et simple du groupe français par son concurrent allemand, avec dépeçage industriel à la clé. Seuls gagnants : les #actionnaires.

    #Economie #Belfort #Bouygues #Emmanuel_Macron #franco-allemand #TGV

  • #paris : report du procès #de la lutte contre la machine à expulser
    https://nantes.indymedia.org/articles/39950

    Lors de l’audience du 31 janvier 2018 devant la 16e chambre du tribunal de Paris, les 7 compagnon.ne.s et camarades renvoyés en procès pour des « dégradations contre Air France, la SNCF et Bouygues » et des refus ADN et de signalétique, ont obtenu un renvoi du procès.

    #Répression #/ #prisons #centres #rétention #actions #directes #immigration #sans-papieres #frontieres #Répression,/,prisons,centres,de,rétention,actions,directes,immigration,sans-papieres,frontieres

  • #paris : la lutte contre la machine à expulser en procès
    https://nantes.indymedia.org/articles/39762

    Mercredi 31 janvier 2018 à 13h30, sept camarades et compagnon.ne.s passeront en procès à Paris à la 16e chambre du tribunal correctionnel. Deux sont accusé.e.s d’avoir « volontairement dégradé ou détérioré des locaux professionnels #de la société Air France », un autre est accusé d’avoir « volontairement dégradé ou détérioré des locaux professionnels de la SNCF et de Bouygues Télécom », et tous sont accusés du refus de livrer leur ADN et leur signalétique (dont quatre uniquement de cela).

    #/ #prisons #centres #rétention #actions #directes #anti-repression #immigration #sans-papieres #frontieres #/,prisons,centres,de,rétention,actions,directes,anti-repression,immigration,sans-papieres,frontieres

  • Prisons et tribunaux : la Cour des comptes dénonce les abus des « partenariats public privé » du ministère de la Justice - Observatoire des multinationales
    http://multinationales.org/Prisons-et-tribunaux-la-Cour-des-comptes-denonce-les-abus-des-parte
    http://multinationales.org/IMG/arton1164.jpg?1513591290

    Une « fuite en avant ». C’est ainsi que la Cour des comptes caractérise les partenariats public privé (PPP) mis en place par le ministère de la Justice pour construire prisons et tribunaux ces dernières années. Des opérations qui s’apparentent à des tours de passe-passe budgétaire, et se révèlent extrêmement coûteuses au final pour les contribuables. Pour le plus grand bénéfice des Bouygues, Vinci, Spie Batignolles et autres Eiffage.

    #privatisation #marchandisation #spoliation #prison #ppp

  • Foot, Fric, Firmes et politique : le cas du stade Pierre Mauroy de Lille Alternatives Economiques - Le Blog de Jean gadrey - 15/06/2014
    https://blogs.alternatives-economiques.fr/gadrey/2014/06/15/foot-fric-firmes-et-politique-le-cas-du-stade-pierre-

    Nous sommes dans une période foot. Le journaliste François Ruffin, qui sort de bons petits livres au rythme d’un Maradona au galop, lui-même footeux au prestigieux club du foyer rural de Ribemont-sur-Ancre, vient de publier, avec son ami Antoine Dumini et toute une équipe, « Comment ils nous ont volé le football. La mondialisation expliquée par le ballon » (Fakir éditions, 6 euros). Tonique et instructif. Mais j’aborderai le sujet sous un angle plus étroit : celui du « grand stade » de Lille, fort beau il faut le dire, à deux pas de chez moi.


    Ce cas fait partie des projets pharaoniques nuisibles qui vont peser pendant des décennies sur les finances locales, et sans doute sur l’environnement, au détriment de projets écologiques et sociaux qui auraient fait du bien sur un territoire qui en a besoin, et qui auraient créé beaucoup plus d’emplois durables : transports collectifs, logements sociaux et écolo, entre autres. Si par ailleurs, ce qui me semble assez probable, une nouvelle et grave crise financière éclate dans un ou deux ans, certains regretteront amèrement la folie des grandeurs de Pierre Mauroy et de ceux et celles qui l’ont suivi dans cette aventure, dont Martine Aubry.

    Je vais par la suite me placer dans l’hypothèse où un projet de nouveau stade de foot à Lille était défendable. Hypothèse discutable vu que, selon un sondage réalisé en janvier 2009 pour la Voix du Nord, parmi les grands projets d’aménagement dans la région, « la construction ou l’agrandissement de nouveaux stades pour les grands clubs de football régionaux » arrivait en dernière place des préoccupations des habitants, loin derrière des questions de pollution, circulation routière, universités ou transports en commun.

    Mais soit, raisonnons sur un stade « de haut niveau », afin de montrer que, même dans cette hypothèse, la folie a prévalu sur la raison. Ce projet a été porté d’abord non pas par la population mais par les dirigeants du LOSC, privatisé en 1999 et vendu à de grands patrons et actionnaires. Michel Seydoux en est actionnaire majoritaire depuis 2002, en attendant qu’il le vende à son tour, peut-être dès cette année, et pour cela un grand stade est un atout. La folie des grandeurs commence donc avec le business d’une grande firme, le club, en quête de croissance de sa « surface de jeu »… financière, dans une concurrence européenne avec d’autres grands clubs/firmes capitalistes. « Jouer dans la cour des grands » est une idée qui se vend bien auprès des supporters en termes sportifs, mais il s’agit avant tout d’une cour économique, financière et médiatique dont un beau sport (mais d’autres ne le sont pas moins) devient le support de vente, mais dont les collectivités locales restent le principal support financier, ce qui suppose l’appui de barons locaux.

    Pour savoir ce que pensent les patrons de cette « cour des actionnaires du sport » des priorités de l’action publique, voici une appréciation de Xavier Thuilot, directeur général du LOSC : « Une grande métropole doit rayonner en envoyant des signes forts à l’extérieur. Et on ne rayonnera pas avec des logements sociaux » (Entreprise et Management n°16 - janvier 2009). Les responsables politiques de gauche, majoritaires, ont suivi le conseil, y compris, c’est désolant, les communistes. La droite aussi. Ce fut l’union sacrée, seuls les Verts et quelques personnalités faisant preuve de clairvoyance.

    Pour moi, et pour beaucoup d’autres, si nouveau stade il devait y avoir, une jauge de 35 000 places aurait amplement suffi au lieu des 50 000 du stade actuel. Au début des années 2000, appuyée par Martine Aubry, une solution raisonnable et relativement peu coûteuse (38 millions d’euros) avait été retenue : l’agrandissement/modernisation du vieux stade Grimonprez-Jooris, dans Lille, pour en porter la capacité à 33 000 places et satisfaire les critères de l’UEFA en vue de rencontres européennes. Ce projet a été retoqué en justice en raison de sa proximité avec la Citadelle historique de Vauban. Là encore, je pourrais discuter, mais ma question est autre : comment en est-on arrivé à retenir un projet pharaonique au moins DIX fois plus cher, et probablement bien plus quand on fera les comptes dans quelques années ?

    Le dérapage est stupéfiant pour qui découvre le dossier, c’est-à-dire très peu de gens. En 2003, Michel Seydoux revendiquait un stade de 50 000 places dont il chiffrait le coût à 100 millions. A l’arrivée, on est quelque part entre 350 et 400 millions d’euros à la charge de la métropole, principalement sous la forme de redevances annuelles pendant pas moins de 31 ans. Sans compter diverses « grosses surprises », dont la mise aux normes sismiques qui pourrait coûter 100 millions de plus, et le projet actuel de chauffage (voir plus loin). Ajoutons que cette communauté urbaine est déjà très endettée, que la gestion Mauroy a fait passer sa dette de un à deux milliards au cours des années 1990, qu’elle a souscrit en masse des emprunts toxiques, au point que Martine Aubry a décidé de mettre fin à sa notation par Standard & Poor’s, qui annonçait une probable dégradation de sa note.

    La décision finale a été prise par Pierre Mauroy, puis votée majoritairement par les élus d’une communauté urbaine fonctionnant largement sur le mode du donnant-donnant entre un seigneur et ses vassaux. Il est donc juste que ce stade de luxe qui va plomber les finances métropolitaines pendant des décennies porte le nom de Pierre Mauroy, même si ce choix résulte en fait du fiasco du projet initial de « naming » (donner à ce stade le nom d’une grande entreprise contre versement par cette dernière de trois ou quatre millions d’euros par an). Pauvre Mauroy, pas du tout amateur de foot, qui ne doit cet hommage posthume qu’à la défection des capitalistes !
    On a appris il y a quelques jours que deux fonctionnaires de cette institution avaient été mis en examen pour des éventuels « faux ou usages de faux » dans le choix de l’entreprise. Beaucoup pensent que ces lampistes n’ont rien à se reprocher, mais laissons la justice avancer. Il est probable que l’affaire va aller plus loin et plus haut, mais tel n’est pas l’objet de ce billet.

    Deux grandes entreprises étaient sur les rangs au moment du choix final. L’une, Bouygues-Norpac, avec un projet moins cher (bien que déjà très cher), avait les faveurs de la totalité de l’administration. L’autre, Eiffage, finalement choisie à la dernière minute par Mauroy en accord probable avec Martine Aubry. Cela se passait en février 2008. Le stade a été terminé en juillet 2012, avec son éventail de grands parkings terriblement sous-utilisés, un autre gâchis à 45 millions aux frais du contribuable.

    Le projet repose sur l’hypothèse d’un LOSC restant pendant des décennies en ligue 1, avec un bon classement, et décrochant certaines années des places européennes. En effet, les recettes sur lesquelles compte la communauté urbaine dépendent en grande partie des résultats du LOSC et du taux de remplissage du stade. Si les résultats sportifs sont mauvais - a fortiori, si l’équipe redescend en ligue 2 - le surcoût sera énorme : « Cela se chiffre en dizaines de millions d’euros », reconnaît Pierre de Saintignon, bras droit de Martine Aubry. Un risque qui serait lui aussi entièrement supporté par les contribuables.

    LA BOITE A SPECTACLE, AUTRE GOUFFRE… SOUS TERRE
    Voici ce qu’a déclaré à La Voix du Nord l’ancien directeur général des services, ayant occupé ce poste entre 2000 et 2009 : « Dans cette affaire, les services autour de Pierre Mauroy ont toujours défendu la solution Bouygues-Norpac, qui était la moins chère, la plus raisonnable et qui répondait parfaitement au cahier des charges. Celle d’Eiffage proposait un équipement décrit comme unique au monde. Et bien, heureusement qu’il l’est resté ! Parce que s’embêter à faire une salle souterraine qui ne servira jamais, on voit aujourd’hui ce que cela donne. Aucun fonctionnaire n’a jamais défendu la solution stupéfiante d’Eiffage. »

    Pour ceux et celles qui se demandent ce qu’est cette « salle souterraine », c’est une salle de spectacle, située en effet… sous la pelouse. Une pelouse, posée sur une forêt de vérins, qu’il faut déplacer pour moitié avec un mécanisme puissant afin de dégager l’espace de la salle.

    On peut se dire : c’est génial de pouvoir faire des spectacles toute l’année afin de rentabiliser ce superbe équipement ! Mauvaise pioche, c’est aussi un trou financier. Une dizaine de spectacles étaient envisagés par an, on en est à trois ou quatre. Ils pariaient sur le fait que les travaux du Parc des Princes en vue de l’Euro 2016 allaient contribuer à lancer la salle lilloise comme destination première. Pari déjà perdu.
    Pour réaliser l’opération de rétractation de la pelouse, il faut une journée… et une autre pour tout remettre en place. Et cela coûte à chaque fois entre 100 000 et 200 000 euros, de quoi rendre déficitaires nombre de spectacles potentiellement rentables si l’on ajoute d’innombrables complications techniques coûteuses propres à cette enceinte sous terre. Tous les professionnels du spectacle s’accordent pour dire que cette « boite à spectacle » ne sera jamais économiquement viable, qu’elle est inexploitable. On va donc probablement en venir à des solutions où il faudra remplir la salle en offrant des places, le tout à perte.

    Pis encore, la salle en question n’étant pas chauffée, et comme on est à Lille et pas à Nice, on pèle de froid pendant six mois par an : l’excellent groupe Dépêche Mode a annulé à la dernière minute un spectacle prévu en novembre dernier parce que leur contrat prévoyait au moins 17° et qu’il faisait autour de 5°… On ignore à combien s’est monté le dédommagement pour le groupe, mais je parie qu’il est énorme.
    Ils en sont à envisager une solution de chauffage qui, pour être à la hauteur, va coûter horriblement cher, et dont le bilan carbone sera extravagant : cette salle n’est pas fermée, il y a seulement un rideau, et le toit de l’édifice, situé à une hauteur de 31 mètres, n’est pas vraiment étanche ! Ou bien alors ils se replieront sur une solution minimaliste consistant à tenter de ne chauffer que la scène, ce qui marchera très mal. Pourquoi pas des doudounes chauffantes pour les artistes ?

    Rions un peu avec cette citation de Wikipédia reprenant la pub d’Eiffage « L’équipement répond aux critères de la démarche haute qualité environnementale pour la gestion de l’énergie, de l’eau et pour la maintenance. Il est par ailleurs équipé de deux éoliennes et d’une installation solaire photovoltaïque. » Ce qu’un rapport du Préfet avait épinglé en estimant que l’équipement en énergies renouvelables correspondait en fait aux « seuls besoins énergétiques de l’habitation du gardien » !

    LA FOLIE DES PUISSANTS
    Je vais conclure, sans évoquer d’autres dommages, par exemple le PPP, un piège à… contribuables, fait pour privatiser les bénéfices et socialiser les pertes, ce qui va se produire. Ou encore le fait, bien documenté par des associations écolo et des chercheurs, que pour consolider un terrain dont le sous-sol est un gruyère, on a amassé et tassé des terres ou cendres provenant du bassin minier, polluées, avec des métaux lourds et des radionucléides, ce qui fait peser une menace crédible sur les nappes phréatiques alimentant le territoire. Ou enfin, cette idée formidable du groupe Eiffage de faire du stade lillois un argument de vente de stades semblables au Qatar, pour la coupe de monde en 2022. Dans ce cas, je leur propose une solution « HQE » : un système de climatisation (du gardien) avec leurs deux éoliennes. Mais d’ici-là, si le LOSC est vendu au Qatar, des coopérations sont possibles. Je blague.

    La folie des grandeurs de tels projets voit se rencontrer, ici comme à Notre-Dame des Landes, la démesure du capitalisme financier et celle de pharaons locaux ou nationaux, le tout enrobé dans des discours sur l’attractivité et la compétitivité locales, la croissance et l’emploi, avec en prime, dans le cas présent, l’appel au soutien de supporters d’un sport qui pourrait, comme d’autres, être formidable. Des supporters à qui l’on cache soigneusement les risques à long terme, l’effet d’éviction d’autres projets socialement et écologiquement préférables, ou la possibilité de trouver des solutions alternatives raisonnables et bonnes pour leur sport, mais aussi pour le spectacle vivant et populaire. La démocratie est alors bafouée, y compris dans le vote majoritaire des élus. Lesquels vont ensuite déplorer que les citoyens se détournent d’eux et de leur système politique et se mettent à « mal voter » ou à s’abstenir.

  • A Notre-Dame-des-Landes, “le Vietnam des pauvres” menace la France d’une “guérilla” - Télévision - Télérama.fr
    http://www.telerama.fr/television/a-notre-dame-des-landes,-le-vietnam-des-pauvres-menace-la-france-dune-gueri

    Un article désopilant sur les contorsions des éditorialistes TV à la suite du « Rapport d’experts » sur NDDL.

    La République en danger ! Le rapport remis mercredi au gouvernement laissant en suspens le choix de construire un aéroport, les experts télévisés ont insisté sur l’indispensable évacuation de la ZAD. Une zone de non-droit, une contre-société peuplée d’utopistes idéologues qui préparent des combats ultraviolents en amassant des armes non conventionnelles.

    « La ZAD de Notre-Dame-des-Landes sera évacuée fin janvier, quelle que soit la décision prise sur l’aéroport », annonce Anne-Sophie Lapix en ouverture du 20 heures de France 2. « Les experts ne tranchent pas vraiment mais ils préconisent le rétablissement de l’Etat de droit et donc l’évacuation des zadistes dans les prochaines semaines », prévient Gilles Bouleau au même moment sur TF1. « Nouvel aéroport ou pas, la ZAD sera évacuée, ça me semble une évidence », juge Yves Calvi dans 20h00, l’événement, sur Canal+. Mercredi, au soir de la remise au gouvernement du rapport sur l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, l’enjeu écologique a disparu au profit du « retour de l’Etat de droit » préconisé par le rapport.

    « C’est ce qui s’est passé au Larzac, rappelle l’historien Jean Garrigues. Beaucoup d’anciens révoltés des années 70 sont devenus d’honnêtes agriculteurs. » « C’est la manière la plus intelligente de fragmenter une contre-société, assure Arnaud Gossement. Vous réintroduisez de la propriété avec de nouveaux agriculteurs qui en général y sont attachés… » Je comprends mieux pourquoi les zadistes paraissent à la fois si risibles et dangereux aux yeux des experts : ils menacent le droit le plus sacré de notre Etat de droit, la propriété privée.

    « Je ne peux pas vous dire la décision que prendra le président, prévient Christophe Jakubuszyn sur TF1. Mais les deux médiateurs aujourd’hui ont quand même souligné que le projet le plus écologique n’est pas forcément celui que l’on croit. » Comment ça ? Tous les commentateurs s’accordent pour dire que le rapport réhabilite l’hypothèse d’une extension de l’aéroport actuel… « Pour le dire plus clairement, agrandir l’aéroport existant a plus de conséquences négatives sur l’environnement qu’en construire un nouveau. » Ah bon ? L’éditorialiste de TF1 est bien le seul à faire cette interprétation du rapport ! Faut-il y voir l’expression d’une solidarité en béton entre Vinci, promoteur de Notre-Dame-des-Landes, et Bouygues, propriétaire de la chaîne ?

    #NDDL #Fake_news #Télévision

  • After Grenfell fire, same builders rehired to replace dangerous cladding
    https://www.pri.org/stories/2017-12-13/after-grenfell-fire-same-builders-rehired-replace-dangerous-cladding

    A Reuters review identified 65 other towers with cladding of a type that was approved by local building inspectors, but which government tests found did not comply with the statutory regulations. The towers were clad by major builders including French groups Engie and Bouygues , and Britain’s Galliford Try, Forrest, Wates Group, Rydon Group and Willmott Dixon.

  • Dans l’ombre de #Spallian, géant français du big data
    https://reflets.info/dans-lombre-de-spallian-geant-francais-du-big-data

    Lentement mais sûrement, Spallian prend racine sur le territoire. Le 23 octobre, Bouygues annonçait entrer dans le capital de la société française spécialisée dans le « traitement de bases de données complexes », au côté de la […]

    #France #Technos #Bernard_Laporte #Caisse_des_dépôts_et_consignations #Renaud_Prouveur #SCET #TellMyCity
    https://reflets.info/wp-content/uploads/amesys-stylo-pedo.mp4

  • Le trafic du RER A reprend, après trois jours d’interruption
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/11/02/interrompu-depuis-lundi-le-trafic-reprend-sur-le-rer-a_5208958_3234.html

    La ligne de transport ferroviaire la plus fréquentée d’Europe avait été coupée, entre la Défense et Auber, en raison d’une [malencontreuse] infiltration d’eau boueuse dans un tunnel

    Le Monde ne veut se fâcher avec personne, semble-t-il.

    Les équipes de la RATP, de la SNCF (qui est maître d’ouvrage des travaux en cause) et surtout du Groupement Eole (Bouygues travaux publics, Eiffage et Razel-Bec), chargé du chantier, ont travaillé d’arrache-pied plus de soixante heures d’affilée pour stopper l’écoulement, dégager 25 tonnes de boue sableuse, pomper l’eau (un volume supérieur à celui d’une piscine olympique), réparer les dégâts et s’assurer de la sécurité de l’ensemble avant d’autoriser à nouveau la circulation des rames.

    On apprend tout à fait incidemment que les vaillants héros qui pompent sont les mêmes que ceux qui sont à l’origine de « l’écoulement »…

  • Interview d’Emmanuel Macron : grand entretien ou tribune royale ?
    http://www.acrimed.org/Interview-d-Emmanuel-Macron-grand-entretien-ou

    Le matin du lundi 16 octobre 2017, au micro de France Inter, Gilles Bouleau est invité à revenir sur le « grand entretien » d’Emmanuel Macron, qu’il a animé la veille avec Anne-Claire Coudray et David Pujadas. Le présentateur de TF1 se défend d’avoir joué, lors de cet entretien, le rôle de « simple intermédiaire » du président de la République, et affirme avoir « fait le job ». Mais ses propos rendent surtout compte de la complaisance et de la facticité d’un entretien coproduit par l’Elysée et la chaîne du groupe Bouygues.

  • « Grand entretien » d’Emmanuel Macron : misères de la sondologie
    http://www.acrimed.org/Grand-entretien-d-Emmanuel-Macron-miseres-de-la

    Le dimanche 15 octobre après 20 h, Emmanuel Macron passait un « grand entretien » dont l’exclusivité avait été réservée à TF1 et LCI, chaînes du groupe Bouygues. A peine achevée, la « prestation » du président a fait l’objet d’une série de sondages en ligne… dont les résultats contradictoires témoignent des grandes misères de la sondologie et de ses méthodes.

  • http://www.novethic.fr/empreinte-terre/recyclage/isr-rse/ne-gardez-pas-vos-anciens-portables-recyclez-les-144885.html
    Si vous fouillez dans vos tiroirs, vous trouverez certainement un ou deux vieux #portables que vous gardez au cas où mais dont vous ne vous servirez certainement plus jamais. Pour inciter les citoyens à les valoriser, #Bouygues_Telecom lance du 9 au 21 octobre une opération spéciale de collecte. L’objectif est d’augmenter significativement les volumes afin de structurer et développer la filière du #recyclage en France.


    « Un Iphone, c’est 70 kilogrammes de matière première brute »
    #déchets

  • Moment détente (?) : « Paris. manifestation d’extrême gauche dans le bois de Boulogne, 41 interpellations »
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/14087-moment-detente-paris-manifestation-d-extreme-gauche-dans-le-bois-de

    Avec la société qu’ils nous préparent, un jour ont aurras le même genre de manifestation, mais avec des fusils de chasse...

    Des militants d’extrême gauche ont tenté de perturber la 34ème édition du Congrès RH qui se déroulait au bois de Boulogne (Paris XVIe). Des voitures ont été brûlées.

    Le rendez-vous annuel a très mal tourné. 41 interpellations ont eu lieu ce jeudi matin alors que des militants d’extrême gauche ont décidé, lors d’un « rassemblement non déclaré », de perturber la 34ème édition du Congrès RH qui se déroulait au très chic Pré Catelan, dans le bois de Boulogne (Paris XVIe).

    Selon LCI, plusieurs dizaines de militants se sont rassemblés pour une « chasse au DRH » des grandes entreprises du CAC 40 (Bouygues, Carrefour, Société Générale, Renault, la Française des Jeux, etc.) Les (...)

    #En_vedette #Divers

  • Chasses aux DRH
    https://www.facebook.com/events/363562337433382

    Les 12 octobre prochain, les DRH des plus grosses boîtes françaises se retrouvent au Pré Catelan, en plein bois de Boulogne. Que du beau monde ! Les DRH d’Orange, La Poste, Renault, Carrefour, Engie, Bouygues, Michelin, Société Générale, Carrefour, Air France, Canal +, Mac Donald, La Française des Jeux, Renault, et tous au même endroit ! Ils se retrouvent dans un 3 étoiles Michelin - il n’en coûte que 2600 euros d’être de la partie. Et comme si cela ne suffisait pas, ils invitent la ministre du travail Muriel Pénicaud le 12 octobre au matin pour fêter le succès – question de point de vue – de la loi Travail 2. Ils vont aborder « les sujets chauds liés à la Réforme du Travail » avec la « DRH de l’entreprise France », ça alors !

    Et tout ça sans nous, ce serait dommage !

    Alors, comme c’est le bois de Boulogne, nous, on a décidé de déclarer ouverte ce matin-là, 12 octobre, à partir de 8 H, la chasse au DRH. L’idée est de les empêcher d’arriver au Pré Catelan puis de les empêcher d’en repartir chacun à sa manière, et si possible de goûter aux petits fours…

    Non mais !

    #DRH
    https://seenthis.net/messages/635160
    https://seenthis.net/messages/631851
    https://seenthis.net/messages/630722

  • La « blockchain » ouvre le champ des possibles pour la « smart city »
    http://abonnes.lemonde.fr/smart-cities/article/2017/09/27/la-blockchain-ouvre-le-champ-des-possibles-pour-la-smart-city_519246

    La blockchain sera-t-elle le moteur des villes intelligentes de demain ? De multiples projets, encore embryonnaires, sont en cours d’expérimentation. Résumer cette technologie en quelques phrases est ardu mais, concrètement, la blockchain est une base de données décentralisée qui sécurise et certifie des échanges au sein d’un groupe d’individus. Les informations de ces réseaux peer to peer ne transitent pas par un serveur central unique (potentiellement piratable) mais sont réparties entre des centaines ou des milliers de serveurs, qui stockent chacun un morceau de la chaîne. C’est donc un système extrêmement sûr. Toutes les parties prenantes ont accès aux mêmes informations et garantissent l’intégrité de l’ensemble.

    « Comme ce sont de faibles volumes, faire appel à un tiers de confiance extérieur pour mesurer et organiser ces flux peut coûter cher à l’utilisateur. Un réseau construit avec une blockchain permet aux habitants de certifier et de garder la maîtrise des données, de manière démocratique », explique Olivier Sellès, responsable innovation de Bouygues Immobilier. Le géant du BTP crée en ce moment un réseau de ce type entre des bâtiments du quartier Confluence, à Lyon, en partenariat avec l’institut Nanoélec de Grenoble. Il devrait être opérationnel en 2018. Un autre smart grid à plus grande échelle, basé sur une blockchain, verra le jour en 2019, avec la livraison de 30 000 m2 de logements, affirme Maxime Valentin, de la SPL Lyon Confluence.

    Des échanges marchands sans argent en P2P...

    SystèmeX réfléchit, avec des collectivités, à la création de « monnaies de la mobilité » basées sur des blockchains, qui permettraient, par exemple, de recevoir un token lorsqu’on transporte quelqu’un dans sa voiture, puis d’utiliser celui-ci dans le réseau de transports collectifs, ou pour emprunter un vélo. « La blockchain permet de connecter des services différents, par exemple, un train et une voiture particulière en autopartage. Cela résout la problématique du dernier kilomètre. La blockchain a vraiment le potentiel pour créer une nouvelle économie locale circulaire », juge Charles Kremer, de SystèmeX.

    #Smart_cities #Blockchain

  • Comment un village ougandais tente d’empêcher les pétroliers de saisir ses terres

    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/09/10/comment-un-village-ougandais-tente-d-empecher-les-petroliers-de-saisir-ses-t

    La ruée sur l’or noir à l’ouest du pays, y compris des Français de Total ou de Colas, une filiale de Bouygues, provoque des expulsions par milliers.

    A Rwamutunga, les terres prévues pour héberger un centre de traitement des déchets pétroliers ont ainsi été accaparées par un gros propriétaire local, Joshua Tibagwa. Profitant des faiblesses du système d’enregistrement des terres, il s’est déclaré propriétaire de toute la zone et fait ordonner l’expulsion du village. « C’était en août 2014, explique George. La police et les militaires sont venus au petit matin, et nous ont tous forcés à quitter nos maisons, se souvient-il. Ceux qui se sont opposés ont été battus. Les maisons ont été brûlées, saccagées. »

    En janvier, le verdict tombe : l’ordre d’expulsion est jugé illégal par la cour de Masindi. Les avocats de la partie adverse obtiennent pourtant un nouvel arrêté. L’affaire est toujours devant les tribunaux. Les habitants ont depuis réintégré leurs terres, mais vivent encore dans des habitations de fortune, les dommages demandés par la cour n’ayant toujours pas été accordés.

    Difficile d’obtenir des chiffres exacts, mais au moins 15 000 personnes auraient déjà été expulsées dans la région. Un vieux militant estime que ce chiffre pourrait même atteindre les 50 000. « Souvent, poursuit Richard Orebi, les compensations prévues mettent des années à arriver, ce qui plonge les habitants dans des situations très difficiles. Parce que, sans la terre, vous ne pouvez pas vous nourrir, ni payer les frais de scolarité de vos enfants. Ici, la terre, c’est la vie. »

    Des difficultés qui risquent de s’accroître. Le président Museveni a en effet débuté, lundi 4 septembre une campagne, via les radios locales, pour promouvoir un projet d’amendement de la Constitution, qui vise à faciliter et à accélérer les procédures d’expulsion en cas de travaux d’intérêt public.

  • LA FABRIQUE D’INTELLECTUELS : DE LA « SUBVERSION » AU CYCLE DE CONSÉCRATION DU BHL STAR-SYSTEM - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/08/la-fabrique-d-intellectuels-de-la-subversion-au-cycle-de-consecrat

    Ce texte s’inscrit dans une démarche compréhensive ; il ne justifie rien et n’accuse personne. A moins que vous ayez demandé l’asile politique sur Mars, après l’élection de Trump, l’élimination de l’équipe nationale de la CAN et la hausse du prix des cigarettes, vous avez certainement remarqué le déluge Kamel Daoud qui a inondé les médias français.

    De mémoire d’observateur, aucun autre écrivain algérien, voire maghrébin, n’a bénéficié d’autant de couverture médiatique en France : de France Inter à Europe 1, du Figaro à l’Humanité, en passant par Le Point et Arte, les journalistes français n’avaient d’yeux que pour le procureur de Cologne. L’événement ? La sortie du nouveau livre de l’auteur du Préface du Nègre (l’une des nouvelles préférées de l’auteur de ce texte). Non pas le Goncourt de cette année ou le prochain Nobel, mais un recueil de chroniques journalistiques que l’on peut trouver sur internet après deux cliques, même en écorchant le nom de leur auteur. C’est dire l’importance de l’événement.

    A l’occasion, le magazine Le Point titrait : « Kamel Daoud : l’intellectuel qui secoue le monde ». Passons sur la photo illustrant le numéro, d’un orientalisme à peine dissimulé et témoignant d’un regard fantasmé que l’on porte sur l’intellectuel du là-bas chez nous et de la subversion bouchonnée. Ce que pose cette Une comme question c’est pourquoi maintenant ? Pourquoi lui ? Ce texte tente d’y répondre.

    Qu’est-ce qu’un intellectuel ?

    Terme à connotation péjorative à l’origine, avant qu’il ne soit réhabilité à la fin du 19ème siècle, l’intellectuel pose encore un problème par son statut : qu’est-ce qu’un intellectuel ? Quel rôle peut-il jouer dans une société ? « Kamel Daoud. L’intellectuel qui secoue le monde », avait choisi Le Point de titrer son dossier consacré à l’auteur algérien. Pourtant, on aurait pu trouver un autre statut à Kamel Daoud : écrivain, auteur, journaliste, chroniqueur… Tous ces statuts auraient eu un sens réel et des fonctions auxquelles ils correspondent. Un écrivain publie des livres ; un journaliste collabore avec des journaux ; un chroniqueur signe des chroniques.

    Mais que fait réellement un intellectuel ? En effet, le magazine Le Point (abritant le célèbre bloc-notes de Bernard-Henri Levy, figure de « la vie intellectuelle » en France) ne fait que perpétuer une manie bien française. Aux Etats-Unis, Kamel Daoud serait un journaliste ; en Angleterre, il est écrivain. Mais en France, on préfère le présenter en tant qu’intellectuel et maintenir l’approximation terminologique voire l’ambiguïté. Contrairement aux autres statuts, l’intellectuel n’a de sens que s’il intervient dans le débat public et fait savoir ses opinions dans les médias. Aucun intellectuel n’existerait en dehors des sphères médiatiques. Aussi- surtout lorsqu’il s’agit des pays de la périphérie intellectuelle, pour les médias français, un intellectuel doit déranger et sortir du lot. L’intellectuel serait essentiellement subversif.

    Dans l’une de ses dernières interviews, le grand écrivain Rachid Mimouni donna sa définition de l’intellectuel. « Je crois à l’intellectuel comme éveilleur de consciences, comme dépositaire des impératifs humains, comme guetteur vigilant, prêt à dénoncer les dangers qui menacent la société. », dit-il. Mais un intellectuel peut-il éveiller des consciences au détriment des logiques médiatiques et des enjeux politiques ? Ceci pose, d’emblée, la question de l’indépendance de l’intellectuel. Que se passe-il quand les impératifs humains se confrontent-ils aux enjeux économiques et autres dispositifs cyniques des appareils médiatiques ?

    L’univers des connivences

    A cette question, répond Serge Halimi, sans concessions et de façon méthodique, dans son livre « Les nouveaux chiens de garde ». Il montre notamment la révérence des intellectuels de service et des hommes de médias devant le pouvoir de l’argent en France. Si le temps où un ministre de l’Information était capable de sonner les responsables de la radio et de la télévision est révolu, ceci ne veut pas dire pour autant que les médias sont totalement indépendants. Ils ont juste changé de propriétaires.

    Le « pouvoir médiatique » est concentré entre les mains d’une oligarchie (1). Prenons quelques exemples : L’homme d’affaires François Pinault (7ème fortune française) est propriétaire du magazine Le Point. Ce même Pinault détenait jusqu’à il y quelques années des parts dans le groupe TF1 (propriété de la famille Bouygues), qui possède, entre autres, la chaîne du même nom et la chaîne TMC qui diffuse l’émission Quotidien animée par Yann Barthès, qui fut un des nombreux présentateurs à inviter Kamel Daoud à son plateau, à l’occasion de la sortie de son recueil de chroniques. Yann Barthès qui, rappelons-le, est un ex de la maison Canal Plus, propriété de l’homme d’affaires Vincent Boloré (Vous suivez ?).

    Outre l’allégeance au pouvoir de l’argent, le monde des médias français (comme les médias algériens d’ailleurs) souffre d’une autre pathologie, celle de la connivence. Une poignée de journalistes, « experts » et intellectuels se relayent, se fréquentent et se consacrent. Leur légitimité n’est due qu’à leur fréquence d’apparition, pas à leur travail ni à leurs connaissances.

    C’est eux qui choisissent les stars intellectuelles de demain ; ils mettent en évidence (doux euphémisme) les auteurs à découvrir, à travers leurs chroniques, émissions et sélections de livres ; ils entretiennent le cycle de consécration, expliqué par Pierre Bourdieu : « Un cycle de consécration efficace est un cycle dans lequel A consacre B, qui consacre C, qui consacre D, qui consacre A. Plus le cycle de consécration est compliqué, plus il est invisible, plus la structure en est méconnaissable, plus l’effet de croyance est grand. » (2)

    BHL star-system

    L’une des figures intellectuelles et médiatiques les plus incontournables en France est sans doute Bernard-Henri Levy. Celui qui a bâtit sa réputation de « philosophe engagé » sur la récupération des kilodrames est au centre d’une machine médiatique, que Serge Halimi appelle le système BHL. Petite description : « Publié dans Le Point, le « Bloc-notes » de BHL est un carrefour stratégique. De là partent les campagnes du maître, que ses disciples relaient. Un texte ou un fait accède à l’existence sitôt que le diariste du Point les signale. Dans le même espace, les complices de Bernard-Henri Lévy (intellectuels, industriels ou hommes politiques) voient leur production saluée, que qu’en soit le sujet ou la forme (…) Les appuis médiatiques de Bernard-Henri Lévy vont de Voici à France Culture. Son réseau comprend également Franz-Olivier Giesbert et Le Point, Thierry Ardisson et Michel Drucker à France 2, Josyane Savigneau et Roger-Pol Droit (Le Monde des livres), Karl Zéro (Canal Plus), la quasi-totalité des médias détenus par Hachette-Lagardère (Paris Match, Le journal du dimanche, Europe 1), Arte, dont il préside depuis 1993 le conseil de surveillance…Réseau ? Le terme serait impropre puisque, en mai 2005, interrogé par Le Figaro Magazine sur son existence éventuelle, Bernard-Henri Lévy préféra parler de « quelques amis qui m’aident à contenir l’adversité ».

    En 2014, quelques mois avant sa nomination pour le prix Goncourt, Kamel Daoud fut introduit dans Le Point par Franz-Olivier Giesbert. Bernard-Henri Lévy sera l’un des premiers intellectuels français à monter au créneau pour le défendre lors du triste épisode de « La Fatwa ». Février 2016, Kamel Daoud reçoit le prix Jean-Luc Lagardère du meilleur journaliste de l’année.

    D’où viennent-ils ?

    Qu’en est-il des médias algériens ? Une étude réalisée en 2012 (3) a bien démontré l’existence d’une stratégie basée sur les rapports de connivence, relayée sur les pages Culture d’El-Watan afin de promouvoir une certaine littérature que l’on peut qualifier de « subversive » (à travers la « création » et la présentation de quelques auteurs édités, pour la plupart, chez la maison d’édition Barzakh) Est-elle consciente ? Est-elle inconsciente ?

    Sur une vingtaine d’articles, traitant la littérature algérienne sur les pages Culture d’El-Watan en 2010, quinze articles concernaient Barzakh ou l’un de ses auteurs. En même temps, un seul article sur une œuvre éditée chez les éditions Casbah et une seule référence à un roman édité chez les éditions Chihab. Pourtant, les trois maisons d’éditions ont édité quasiment le même nombre d’œuvres romanesques (une dizaine) sur l’année 2010, ce qui exclut l’argument de la médiatisation proportionnelle aux nombres d’œuvres éditées.

    Tout laisse à croire, qu’en plus des affinités personnelles, l’équipe d’un organe comme El-Watan ne pourrait faire l’éloge d’une littérature que si elle partageait avec les auteurs de cette même littérature un certains nombre de référents (langue, culture, convictions politiques, etc.) ; la même vision de la « vraie » littérature de ceux qu’on présente comme les icônes de la scène littéraire de l’après guerre de libération (Dib, Yacine, Mammeri, Mimouni).

    Les éditions Barzakh est un cas à part dans l’industrie du livre en Algérie. Ou du moins, elles se présentent comme tel. Une maison d’édition fondée par un couple : Selma Hellal et Sofiane Hadjadj. Tous les deux rentrés de France à la fin des années quatre-vingts dix. Après avoir fondé un foyer, ils créèrent une maison : une maison d’édition. Mais ce qui caractérise Barzakh, ce n’est pas tant l’aspect artisanal avec lequel elle envisage le monde de l’édition que son rapport aux médias et la façon dont ils conçoivent- et communiquent autour- l’acte d’édition : « Tout est parti d’une passion, dirent-ils, celle des livres. Compagnons de longue date, ils peuplent notre espace et vivent en nous depuis toujours. Etudiants à l’étranger dans les années 90, nous lisions fiévreusement, inquiets pourtant de constater la quasi absence de publications littéraires en Algérie. » (4)

    Ce thème est très récurrent et revient très souvent dans les éléments de langage de la communication Barzakh avec El Watan. Que cela soit énoncé par un journaliste comme ce fut le cas dans le dossier El-Watan (sur deux pages) consacré aux 10 ans de Barzakh (5) ou dans les propos d’un des acteurs Barzakh dans le cadre d’interview (6). Cet amour affiché du livre et de la littérature constitue un élément de légitimation sur un plan discursif et de différentiation sur le plan mercatique. Il permet surtout de tisser des liens plus personnels avec le journaliste autour du thème de la passion.

    Le deuxième thème fondateur du mythe Barzakh est celui de l’édition comme un acte d’engagement et de subversion. Le journaliste Fayçal Métaoui choisit comme titre pour son interview avec Selma Hellal : « Travailler à offrir du beau, c’est un peu faire acte de résistance ». Dans un autre article, à l’occasion de l’attribution du grand prix Prince Claus aux éditions Barzakh, par le même Fayçal Métaoui, la maison est présentée comme celle qui « a rompu de manière créative la menace d’isolation culturelle du pays ». (7)

    Les rois de la subversion

    L’autre raison, qui peut expliquer ce système de connivence entre les différents acteurs, réside dans le profil des auteurs de la maison Barzakh et qui font objet d’une certaine médiatisation dans les pages d’El-Watan. On peut en citer trois : Kamel Daoud, Adlène Meddi, Mustapha Benfodil. Des auteurs connus ou présentés comme étant des auteurs subversifs. La subversion est en effet le maître mot pour comprendre les rapports entre le média et ces intellectuels. Les deux parties voient le monde et la littérature à travers le prisme de la subversion.

    Dans un entretien à El-Watan, Anouar Benmalek déclare que, « les écrits littéraires qui ne dérangent personne ne valent même pas le papier sur lesquels ils sont imprimés » (8). Avant même qu’il ne définit le genre littéraire, il se définit lui-même. Il est en train de dessiner l’image dont il veut que l’on l’aperçoive. Il présente le cadre dans lequel son œuvre devrait être lue. Si l’on ne peut pas, à priori, caractériser cette littérature (et cette pensée de manière général) comme étant une littérature subversive, il est clair que c’est, sous cette étiquette, que certaine presse en Algérie l’a stéréotypée et veut nous la vendre.

    Outre le poids si lourd de leurs aînés, les intellectuels et écrivains algériens de la nouvelle génération semblent souffrir d’un problème de légitimité, et continuent à être suspectés pour leur « manque d’authenticité » tant leur littérature est pénalisée par un statut ambigu, face à un imaginaire collectif qu’ils jugent archaïque et dépassé, mais constamment alimenté par des logiques et des enjeux politiques et idéologiques. Il n’est donc pas étonnant que les premières tentatives sérieuses « d’émancipation » de cette littérature soient faites dans un souci d’instaurer une nouvelle légitimité nécessaire à leur « survie littéraire » au nom de la subversion.

    Si l’on analyse le discours médiatique de ces intellectuels, on pourrait d’emblée dégager trois entrées-thèmes par lesquelles ils essayent de se définir et de se distinguer. La jeunesse est le premier de ces thèmes et l’un des arguments discursifs principaux que l’on peut déceler dans leur discours. Cela est d’autant plus significatif lorsqu’on s’aperçoit qu’il est sans cesse utilisé pour en illustrer- par opposition- un autre : L’archaïsme du système de valeur de la société et la sénescence des systèmes politiques.

    L’algérianité des auteurs et de leurs œuvres est une deuxième entrée pour déchiffrer leur discours. Cela ne devrait pas poser de problèmes dans les faits, mais la façon avec laquelle on insiste pose quelques questions. Notamment vis-à-vis du reflet qu’ils reçoivent de l’image qu’ils donnent. Ce que l’on énonce, c’est ce qui ne va pas de soi. Ce qu’on a besoin de préciser, c’est par définition ce qui est sujet à doute. On peut noter par ailleurs que cette manie à vouloir justifier l’utilisation du français à chaque fois qu’on l’évoque montre clairement qu’on tente de conférer un statut qui ne lui est pas acquis dans la réalité. La société parle algérien, l’Etat dispose de l’arabe classique, les usagers de langues françaises se sentent menacés par l’arabisation massive, le français est utilisé tantôt dans la dénégation tantôt comme acte subversif en lui-même.

    Enfin, la subversion, à travers l’utilisation d’une panoplie d’adjectifs se référant à ce champ lexical. Cela va de la subversion politique avec des thèmes comme la censure, le militantisme, la critique du système politique en place, etc. aux différentes formes de l’antisocial et de l’anti-consensuel.

    Cette subversion affichée fait que ces intellectuels sont de « bons clients » pour les médias occidentaux et français plus particulièrement. Ce qui expliquerait peut-être la couverture médiatique, sans pareil, dont a bénéficié Kamel Daoud à l’occasion de la parution de son dernier livre. Ce qui importe aux médias ce n’est pas tant ce qu’écrivent ou disent ces auteurs et intellectuels mais ce qu’ils sont ; ils ne sont pas invités par rapport à ce qu’ils produisent mais plutôt par rapport à ce qu’ils représentent, leurs livres ne sont pas des produits mais des prétextes.

    1. Médias français : qui possède quoi ? (Le Monde Diplomatique)
    2. Pierre Bourdieu, Question de sociologie, Paris, Minuit, 1980.
    3. Fayçal Sahbi & Mehdi Souiah, « La nouvelle littérature algérienne au miroir de la presse algérienne francophone », dans Francophone Postcolonial Studies and Book Culture, London University, novembre 2013.
    4. « A propos », Editions Barzakh.
    5. « Les dix ans de Barzakh », Ameziane Ferhani, El Watan, 27-02-2010.
    6. « Travailler à offrir du beau, c’est un peu faire acte de résistance », interview avec Selma Hellal par Fayçal Métaoui. El Watan, 17-09-2010.
    7.« Le Grand prix Prince Claus à Barzakh », Fayçal Métaoui, El Watan, 06-09-2012.
    8. Anouar Benmalek : « Le devoir de mémoire envers les victimes de Melouza, une exigence », propos recueillis par Sarah Lou, El Watan, 15-08-2009.

    Fayçal Sahbi Universitaire, enseignant et chercheur

  • Les communications ennemies partent en fumée.
    https://grenoble.indymedia.org/2017-07-18-Les-communications-ennemies

    Aux abords du col de l’escrinet, point culminant de la route qui assure la liaison entre Privas et Aubenas ; une antenne relais, une grappe d’ édifices d’inspiration militaire, une clôture de trente pas par trente pas, des logos bien connus, Bouygues, SFR, Free, Orange. C’est là que nous décidons d’attaquer, là où sont concentrées les technologies nécessaires à la couverture de milliers de foyers en téléphonie fixe et mobile, en TV et Radio. Là où nous pouvons provoquer une syncope temporaire dans (...)

    #Articles

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    #Sciences_/_Nécrotechnologies #Ville_/_Environnement

  • Le ministre Nicolas Hulot et les embarrassants gels douche Ushuaïa
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/13732-le-ministre-nicolas-hulot-et-les-embarrassants-gels-douche-ushuaia

    Décidément après EDF,.... Donc si je résume bien, avec les perturbateurs endocriniens présent dans les gels douche Ushuaïa, Nicolas Hulot et TF1 rendent plus con des millions de Français(e) chaque jour...

    Remarquez comme ça, ça fait de la clientèle pour la télé..., sont fort chez Bouygues....

    Nicolas Hulot a pu se verser 290.000 euros de salaires en 2013, complété par 66.000 euros de dividendes, selon "le Canard".

    Le long CV de Nicolas Hulot a donné des sueurs froides à l’Elysée, rapporte "le Canard enchaîné". Dans son édition à paraître ce mercredi, l’hebdomadaire satirique s’est penché sur les différentes sociétés de l’actuel ministre de la Transition écologique. La Fondation Nicolas Hulot, mais pas seulement.

    L’ancien présentateur de l’émission "Ushuaïa" (...)

  • Un article libéral mais sympa sur les FAI associatifs alternatifs.
    http://www.trop-libre.fr/les-fournisseurs-d%E2%80%99acc%C3%A8s-internet-associatif-et-alternatif-g

    En France, lorsqu’un particulier souhaite ouvrir une connexion internet, il se tourne naturellement vers les principaux fournisseurs d’accès internet (FAI) tels que Free, Orange ou Bouygues Telecom. Et si le choix ne s’arrêtait pas là ? Une poignée de consommateurs l’a compris et opte pour les FAI associatifs. Il existe une vingtaine de fournisseurs associatifs (aussi appelés FAI alternatifs) en France.

    #fai #mycélium

  • Utiliser une bande 3G pour accélérer la 4G : l’Arcep dit « oui » à Bouygues et SFR
    http://www.tomshardware.fr/articles/sfr-bouygues-arcep-4g-reseau,1-64389.html#xtor=RSS-100

    L’Arcep annonce qu’elle autorise Bouygues et SFR à « utiliser la bande 2,1 GHz en 4G, pour améliorer les débits ». Le 2,1 GHz est en principe réservé au réseau 3G. Or avec cette nouvelle autorisation, les deux opérateurs pourront utiliser de nouvelles ban

  • Scandale après scandale, l’Europe reste aveugle aux #paradis_fiscaux
    https://www.mediapart.fr/journal/international/090617/scandale-apres-scandale-l-europe-reste-aveugle-aux-paradis-fiscaux

    Les révélations des #Malta_Files, publiées par Mediapart et l’EIC, ont été accueillies avec un silence gêné, en France et partout en #europe. Malgré la multiplication des scandales, il manque encore une réelle volonté politique pour lutter contre les paradis fiscaux, y compris ceux qui prospèrent au cœur de l’Europe – présidée par #Malte ce semestre.

    #International #Emmanuel_Macron #évasion_fiscale #Joseph_Muscat #multinationales #union_européenne

  • #Côte_d'Ivoire : pourquoi #Ouattara a été le relais efficace des intérêts français
    https://www.mediapart.fr/journal/international/090617/cote-divoire-pourquoi-ouattara-ete-le-relais-efficace-des-interets-francai

    Sarkozy et Ouattara, une vieille amitié. L’ex-chef de l’Etat français s’est rendu à Abidjan en mars 2016. © Reuters L’actuel président ivoirien n’a cessé de bénéficier d’un soutien actif de la France et des organisations internationales. Proche de Nicolas Sarkozy comme de plusieurs dirigeants de gauche, Alassane Ouattara, qui fut directeur général adjoint du #FMI, a également ouvert le pays aux intérêts des grands groupes français. Troisième volet de notre série sur la situation en Côte d’Ivoire.

    #International #Bolloré #Bouygues #Gbagbo #Intérêts_fraçais