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  • Auchan : le paiement en 4 fois, la machine à cash d’Oney Bank Marie-Eve FRÉNAY - 13 mars 2019 - Cbanque
    https://www.cbanque.com/banque/actualites/72933/auchan-le-paiement-en-4-fois-la-machine-a-cash-oney-bank

    En 2018, le groupe Auchan a perdu de l’argent à cause notamment des mauvais résultats de ses supermarchés. Sa banque, en revanche, que la holding de la famille Mulliez s’apprête à céder au groupe bancaire BPCE, a été largement bénéficiaire, grâce à sa nouvelle arme commerciale : le paiement fractionné par carte bancaire.

    En 2018, le point fort d’Auchan ce ne sont pas ses supermarchés, mais sa banque ! Sa filiale Oney Bank a en effet vu ses bénéfices progresser de 38% à 52,6 millions d’euros, quand le groupe dans son ensemble est déficitaire à hauteur de 950 millions d’euros. Présente dans 11 pays, la banque revendique 7,6 millions de clients à fin décembre 2018 et 400 commerçants partenaires.

    Selon Oney Bank, c’est le déploiement de sa solution de paiement fractionné en ligne - que l’enseigne qualifie d’« offre phare » - qui explique ses résultats au beau fixe. Disponible en France, en Espagne, en Italie, au Portugal et en Belgique, ce service de paiement par carte en 3 ou 4 fois va être prochainement étendu à d’autres pays européens.

    « 2018 a été l’occasion de renforcer les liens avec de grands partenaires historiques. Auchan Retail, Leroy Merlin, Norauto, Alinéa ou Electro-Dépôt ont confirmé leur confiance en Oney en renouvelant leurs contrats commerciaux long-terme, preuve de la performance et de la compétitivité des solutions déployées. D’autres enseignes, à l’instar de Showroomprivee, ou Alltricks ont choisi d’élargir leur partenariat en signant des contrats internationaux sur le paiement fractionné », ajoute Auchan dans son rapport annuel.

    Le géant de la grande distribution va toutefois bientôt céder les manettes d’Oney Bank au groupe bancaire BPCE https://www.cbanque.com/banque/actualites/72475/banque-populaire-caisse-epargne-va-mettre-la-main-sur-oney-la-banque-auchan , composé des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne. En effet, au deuxième semestre 2019, BPCE va, en achetant 50,1% du capital, prendre le contrôle d’Oney Bank. Objectif : faire de cette dernière la banque digitale de proximité en Europe, probablement en remplacement de Fidor que BPCE souhaite revendre.

    #banque #finance #bpce #auchan #mulliez #carte_bancaire #crédit

  • Izly, l’appli du Cnous qui géolocalise des étudiants et renseigne des sociétés publicitaires
    http://mobile.lemonde.fr/pixels/article/2017/10/20/izly-l-appli-du-cnous-qui-geolocalise-des-etudiants-et-renseigne-des-

    Quelles sont ces entreprises et que font-elles de ces données ? Pourquoi le Cnous (Centre national des œuvres universitaires et scolaires), établissement public, a-t-il décidé d’insérer dans une application qu’il fait utiliser à tous les étudiants un dispositif potentiellement très intrusif, dans lequel interviennent quatre sociétés privées ? Nous avons mené l’enquête sur ce service utile aux étudiants, et en partie financé avec leurs données personnelles, sans qu’ils en soient pleinement conscients et informés, révélateur d’un certain écosystème numérique contemporain.

    Ces données géographiques sont envoyées vers beaconforstore.com. Ce site appartient à Neerby, entreprise filiale de la société française Ezeeworld. Se présentant comme une « plate-forme de retargeting physique », elle promet aux entreprises de cibler leurs clients potentiels « en analysant leurs habitudes et leurs trajets » en s’appuyant justement sur des données collectées par des applications tierces. Neerby peut ainsi « connaître la fréquentation [du consommateur] (temps de présence, récurrence…) et ses lieux de vie (lieu d’habitation, de travail, loisirs…) », se vantait, au mois d’avril, le gérant d’Eezyworld, Patrick Chatanay, sur le site spécialisé Ecran Mobile. L’entreprise stocke-t-elle les données des centaines de milliers d’usagers de l’application Izly ? Les utilise-t-elle pour les proposer à ses clients ? Le gérant d’Ezeeworld a refusé à plusieurs reprises de répondre à nos questions, insistant sur le fait que sa société n’était qu’un intermédiaire technique entre l’application Izly, utilisée par les Crous, et une troisième entreprise, Take & Buy.

    « En échange, on leur a demandé de proposer un certain nombre d’opérations [publicitaires]. Ils l’ont accepté mais avec de gigantesques restrictions, qui éliminent quasiment tous les annonceurs : sur 103 opérations proposées, ils en ont accepté quatre », précise-t-il encore.

    L’intrusion publicitaire est limitée, mais qu’arrive-t-il à ces données ? M. Allocio nie formellement les stocker et explique qu’aussitôt qu’elles parviennent à Take & Buy, celle-ci vérifie si une entreprise cliente désire envoyer un message publicitaire à l’utilisateur. Si cette entreprise ne le désire pas, toujours selon M. Allocio, les données disparaissent. « Je ne vends pas de profils », assure M. Allocio, affirmant ne « jamais, jamais, jamais [sic] stocker l’ombre d’une information sur un utilisateur ». « Aucune donnée n’est stockée par Ezeeworld », confirme Olivier Tilloy, directeur général adjoint de S-money, l’entreprise qui édite l’application Izly pour le Cnous, ajoutant qu’en ayant « un droit d’audit sur Take & Buy, [S-money] peut à tout moment vérifier qu’il respecte bien le traitement des données ».

    Dans les spécifications du marché, le Cnous a prévu d’encadrer au maximum ces « prestations supplémentaires » : elles doivent en effet « être en adéquation à l’éthique de l’institution », « dans une démarche mesurée » et « être mises en œuvre avec l’accord préalable et explicite de l’ayant droit à chaque fois que des données personnelles sont utilisées ». Au Cnous, on fait ainsi remarquer que l’étudiant a donné son consentement pour activer la géolocalisation. Mais combien d’étudiants savaient-ils comment ces données étaient réellement utilisées et quelles étaient les entreprises qui les recevaient ?

    Si, sur le site officiel, il est indiqué qu’« Izly s’engage (…) sur la protection de vos données personnelles et de votre confidentialité », il n’y est fait nulle mention de l’envoi de données de localisation à des sociétés publicitaires. Il faut se pencher sur les quelques lignes d’une autre version des conditions d’utilisation du service, très loin d’être lues par la majorité des étudiants, pour savoir que les données personnelles de l’utilisateur sont recueillies par « S-money, le groupe BPCE, ainsi [que par] ses filiales directes et indirectes ou [par] ses partenaires commerciaux » et peuvent être utilisées pour de la « prospection et [de] l’animation commerciale ».

    Toujours selon ces conditions, les utilisateurs de l’application peuvent s’opposer à ce que leurs données soient utilisées de la sorte. Il faut pour cela contacter directement S-money. Par courrier postal.

    #surveillance #géolocalisation #CNOUS

  • Des banques françaises accusées de financer la colonisation de la Palestine - France Révolution
    http://france-revolution-investigative-reporter.over-blog.com/2017/03/des-banques-francaises-accusees-de-financer-la-colonisation-de-la-palestine.html

    Axa, BNP, le Crédit agricole et la Société générale détiennent des participations dans des banques et entreprises israéliennes ayant financé la colonisation en Palestine, affirme un rapport de la Fédération internationale des droits de l’homme.

    D’après la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), plusieurs institutions financières françaises possèdent des parts, qui dépassent rarement le point de pourcentage, qui « contribuent indirectement au maintien et au développement » des colonies, selon l’étude intitulée Les liaisons dangereuses des banques françaises avec la colonisation israélienne.

    Les quatre banques et l’assureur gèrent des « participations financières » ou « détiennent des actions » dans des banques israéliennes, qui constituent un « outil essentiel de la politique de colonisation » en « finançant les constructions », souligne ce rapport co-écrit notamment avec la Ligue des droits de l’homme (LDH) et la CGT.

    © FIDH
    Les investissements controversés des banques françaises
    De même, elles ont des rapports avec des entreprises israéliennes « qui fournissent des services vitaux au maintien et au développement des colonies », tels que « la construction d’habitations ou d’usines, la connexion aux réseaux téléphoniques et internet ou encore l’aménagement en équipements de surveillance ».

    « Les banques françaises ne peuvent pas dire qu’elles ne savaient pas »
    Sollicités par l’AFP, BNP Paribas, le groupe BPCE et la Société générale n’ont pas souhaité commenter ce rapport. Le Crédit agricole n’a pour l’heure pas encore réagi.

    De son côté, Axa précise que « les investissements en question représentent une part infime de [ses] actifs sous gestion » et souligne avoir fait étudier ce dossier en 2016 par son comité d’investissement responsable qui n’avait pas trouvé matière à le remettre en cause. 

    Les Nations unies et la grande majorité de la communauté internationale considèrent comme illégales les colonies israéliennes en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est annexée.

    « On veut que les entreprises françaises retirent leur argent des sociétés israéliennes ayant à voir avec les colonies », comme le stipulent des « recommandations » du ministère des Affaires étrangères publiées en 2014, a expliqué Didier Fagart, un membre de l’association France Palestine solidarité, également co-auteure du rapport.

    Le document révèle également que BNP Paribas, la Société générale, LCL (filiale du groupe Crédit Agricole) et Natixis (filiale du groupe BPCE) ont accordé 288 millions d’euros sur la période 2004-2020 à l’entreprise publique Israel Electric Corporation (IEC) pour l’extension de deux centrales au gaz, alors que l’IEC approvisionne en électricité les colonies en Cisjordanie.

    « Les banques françaises ne peuvent pas dire qu’elles ne savaient pas », a lancé Didier Fagart. 

    Des fonds de pension néerlandais et luxembourgeois se sont désengagés ces dernières années des cinq banques israéliennes avec lesquelles les banques françaises ont des liens, pour leur implication dans la colonisation. La Danske Bank et la Deutsche Bank Ethical Fund ont placé l’une d’entre elles sur une liste noire, souligne le rapport.

  • A Paris, les employés d’un hôtel américain demandent des comptes à #Natixis
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/240516/paris-les-employes-d-un-hotel-americain-demandent-des-comptes-natixis

    Lors de l’assemblée générale de la banque d’investissement du groupe BPCE, deux salariés venus de Los Angeles ont témoigné des pratiques illégales qui prévalent dans un hôtel de luxe géré par une filiale de la banque. La direction refuse toujours de répondre.

    #Economie #banques #Etats-Unis #Hotel #syndicats #Unite_here

  • Les profits juteux des banques françaises dans les paradis fiscaux
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/03/16/les-profits-juteux-des-banques-francaises-dans-les-paradis-fiscaux_4883928_3

    Les banques françaises abusent-elles des paradis fiscaux ? Dans un rapport inédit, fondé sur des données officielles, et publié mercredi 16 mars, trois organisations non gouvernementales (le Comité catholique contre la faim et pour le développement-Terre solidaire – CCFD, Oxfam France et le Secours catholique-Caritas France) associées à la Plateforme paradis fiscaux et judiciaires, un réseau anticorruption, livrent ce chiffre choc : à elles cinq, BNP Paribas, la Société générale, BPCE (Banque populaire-Caisse d’épargne), le Crédit agricole et le Crédit mutuel-CIC ont réalisé 5 milliards d’euros de bénéfices dans des pays à basse fiscalité en 2014.

    « Jusqu’ici on avait l’intuition que les paradis fiscaux jouaient un rôle essentiel dans la stratégie de développement à l’international des banques. Grâce à l’exercice de transparence auquel doivent désormais se plier les banques, en voici la preuve documentée », estiment Manon Aubry (Oxfam France) et Lucie Watrinet (CCFD-Terre solidaire), coautrices de l’enquête.

    #paradis_fiscaux #spoliation #banksters

  • La Caisse d’Epargne demande 315 millions d’euros à son ex-trader
    http://www.romandie.com/news/n/_La_Caisse_d_Epargne_demande_315_millions_d_euros_a_son_ex_trader350512201 ?

    PARIS - La Caisse d’Epargne a demandé mercredi 315 millions d’euros de dommages et intérêts à son ex-trader Boris Picano-Nacci pour les pertes qu’il lui a fait subir en 2008, lors d’opérations à haut risque sur les marchés financiers, alors en pleine crise.

    Ce trader a pris des positions extrêmement risquées et non autorisées par son mandat de +gestion extinctive+, qui consistait à fermer progressivement son portefeuille sans nouvelle prise de risques, a déclaré devant le tribunal correctionnel de Paris Me Marion Lambert, l’une des avocates de la banque, partie civile. Cela a conduit à un préjudice colossal.

    La Caisse d’Epargne (aujourd’hui fondue dans le groupe BPCE) avait en effet décidé en juillet 2008 de fermer d’ici la fin de l’année sa petite activité d’investissement de ses fonds propres.

    En prenant des positions hautement spéculatives, M. Picano-Nacci a commis selon l’avocate, non pas de simples erreurs de gestion comme l’affirme la défense, mais une infraction pénale, l’abus de confiance.

    Il encourt à ce titre trois ans de prison et 375.000 euros d’amende.

    Et combien pour François Pérol ?

    Enquête contre François Pérol (BPCE) pour prise illégale d’intérêt
    http://www.humanite.fr/social-eco/enquete-contre-francois-perol-bpce-pour-prise-illegale-d%E2%80%99interet-49
    le 27 Juin 2012

    La nomination à la direction de ce grand groupe de banque de cet ancien conseiller de Sarkozy en 2009 avait fait frémir la commission de déontologie de la Fonction publique et la gauche. La Cour de cassation vient enfin d’accepter l’ouverture d’une enquête pour « prise illégale d’intérêt » après une plainte déposée par la CGT et SUD.

  • Banques : les folles rémunérations des dirigeants de BPCE - Politis

    Les dirigeants du groupe Banque populaire-Caisses d’épargne (BPCE) ne connaissent pas la crise. Leurs mirobolantes rémunérations donne le vertige. Aperçu des émoluments avec l’aide d’un document publié par le Syndicat unifié-Unsa BPCE.
    Nous constatons que depuis plus de 10 ans, les seuls qui ont profité d’une forte hausse de leur rémunération sont nos dirigeants. L’année 2010 (versée en 2011) a été encore pour eux un super millésime. Leur responsabilité dans la gestion du Groupe et leurs choix stratégiques depuis 2006 ont conduit le groupe a de lourdes pertes depuis cette période mais c’est sans aucun scrupule que les représentants aux conseils de surveillance votent majoritairement, année après année, les rémunérations pharaoniques de nos mandataires sociaux », écrit Sylvie Liziard, secrétaire générale du Syndicat unifié-Unsa BPCE.
    Qu’est-ce qui justifie par exemple que le salaire du Président en Bretagne et Pays de Loire, ait augmenté de 163 % en 7 ans alors que pendant la même période ses salariés voyaient leur salaire moyen progresser de 4,8 % ?


    http://www.politis.fr/Banques-les-folles-remunerations,16539.html