company:bygmalion

  • Affaire Bygmalion : Sarkozy sera bien jugé en correctionnelle
    https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2019/05/17/affaire-bygmalion-nicolas-sarkozy-sera-bien-juge-en-correctionnelle_5463260_

    Le Conseil constitutionnel a levé un dernier obstacle au renvoi de l’ancien président devant le tribunal pour le financement présumé illégal de sa campagne de 2012.

    Le Conseil constitutionnel a levé, vendredi 17 mai, un dernier obstacle au renvoi de Nicolas Sarkozy devant le tribunal correctionnel pour le dépassement des frais de sa campagne électorale pour la présidentielle de 2012. La question prioritaire de constitutionnalité (QPC) déposée par l’ancien président de la République a été rejetée par les gardiens de la Constitution. Il ne reste plus à la Cour de cassation, qui avait transmis cette QPC contre l’avis de l’avocat général, qu’à en tirer les conséquences, dans les prochaines semaines, en validant le renvoi de M. Sarkozy au côté des anciens responsables de la société Bygmalion devant le tribunal.

    Il aura donc fallu plus de deux ans de bataille de procédures après l’ordonnance de renvoi signée par le juge d’instruction Serge Tournaire afin que la voie soit dégagée pour le procès du système de fausses factures mis au point entre l’UMP (devenu depuis Les Républicains) et la société de communication Bygmalion. Cela avait permis à l’équipe du candidat à l’élection présidentielle de contourner massivement les règles de financement : il avait ainsi dépensé 42,8 millions d’euros pour sa campagne, soit plus du double du seuil autorisé, alors fixé à 22,5 millions d’euros.
    […]
    En revanche, la répression pénale des mêmes faits, « qui exige un élément intentionnel, (…) entend sanctionner les éventuels manquements à la probité des candidats et des élus ». De plus, lit-on dans la décision, la sanction pénale est de nature différente, puisqu’elle permet de prononcer une peine d’emprisonnement d’un an. Et d’en conclure que « les deux répressions prévues par les dispositions contestées relèvent de corps de règles qui protègent des intérêts sociaux distincts aux fins de sanctions de nature différente ».

  • Affaire Bygmalion : 5 mois avec sursis pour Carolis et Millot
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/13059-affaire-bygmalion-5-mois-avec-sursis-pour-carolis-et-millot

    L’ancien patron de France Télévisions, Patrick de Carolis, à son arrivée au tribunal correctionnel de Paris, le 14

    novembre 2016 ((c) Afp)

    Paris (AFP) - L’ancien patron de France Télévisions, Patrick de Carolis, et le fondateur de la société Bygmalion, Bastien Millot, ont été condamnés chacun jeudi à Paris à cinq mois d’emprisonnement avec sursis pour avoir passé des contrats entachés de favoritisme.

    Les deux hommes, absents lors de la lecture du jugement par le tribunal correctionnel, ont été condamnés également à des amendes : 25.000 euros contre Patrick de Carolis, coupable de "favoritisme", et 75.000 euros contre Bastien Millot, coupable de "recel" et "principal bénéficiaire" des contrats douteux.

    L’avocat de Patrick de Carolis a immédiatement annoncé (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Présidence de France Télévisions : la justice va être saisie
    https://www.mediapart.fr/journal/france/250515/france-televisions-la-justice-va-etre-saisie-du-scandale-ernotte

    À l’origine de la procédure qui a permis de mettre au jour la partie France Télévisions du scandale Bygmalion, Jean-Jacques Cordival, responsable du SNPCA-CGC, a indiqué à Mediapart qu’il engageait « un recours judiciaire visant à contester les invraisemblables conditions de “sélection” concernant la présidence de France Télévisions ». L’affaire devient de plus en plus embarrassante pour le #CSA.

    Depuis que Mediapart a révélé le 16 mai dernier (lire #France_Télévisions : la désignation de la PDG entachée d’irrégularités) que la désignation par le Conseil supérieur de l’#audiovisuel (CSA) de Delphine Ernotte à la présidence de France Télévisions a été entachée de plusieurs irrégularités (manquement aux règles d’équité de la part d’un membre du CSA, plagiat du projet d’un candidat rival…), la question est sur toutes les lèvres et tétanise le CSA lui-même : l’affaire va-t-elle être portée devant la justice ?

    Maintenant, on connaît la réponse : la justice sera effectivement saisie. Mais celui qui a décidé de déposer une plainte auprès du procureur de la République n’est pas celui que l’on attendait, en l’occurrence l’un des candidats éconduits, Didier Quillot, l’ancien patron d’Orange-France puis de Lagardère Active. Pour l’heure, ce dernier réserve sa décision. Mais le plaignant est une personnalité tout aussi déterminée : il s’agit de Jean-Jacques Cordival, le responsable CGC du Syndicat national des personnels de la communication et de l’audiovisuel (SNPCA-CGC), un syndicat très pugnace qui est déjà à l’origine de la plainte ayant conduit à la mise au jour du scandale Bygmalion, dans son volet qui concerne France Télévisions.

    Dans un article récent, le site Atlantico a en effet révélé (l’article est ici) que le Syndicat des personnels de la communication et de l’audiovisuel (SNPCA-CGC), présidé par Jean-Jacques Cordival, avait chargé ses avocats d’étudier les motifs pour lesquels il pourrait déposer plainte auprès du procureur de la République de Paris. Interrogé par Mediapart, Jean-Jacques Cordival nous a confirmé que telle était bien son intention : « Le SNPCA-CGC, à l’origine de la plainte instruite par le juge Renaud Van Ruymbeke dans le volet France Télévisions de l’affaire Bygmalion, a très officiellement donné mandat au cabinet d’avocats qui représente le syndicat dans cette procédure, en l’occurrence maître Maria Cornaz et maître Pierre-Olivier Lambert, afin de saisir la justice pour, cette fois-ci, un recours judiciaire visant à contester les invraisemblables conditions de “sélection” concernant la présidence de France Télévisions. »

    Jean-Jacques Cordival a confirmé à Mediapart « son intention d’aller jusqu’au bout ». Il nous a indiqué avoir « d’ores et déjà transmis à ses avocats l’enquête de 12 pages de Mediapart à ce sujet mais aussi le dossier de sept pages diffusé ce week-end de Pentecôte par "Le M du Monde" [elle est ici – ndlr], tout comme l’article du site Atlantico de ce dimanche 26 mai qui révèle notamment la rencontre avec Marc Chauvelot de l’un des responsables de la CGT France Télévisions et le soutien de son syndicat à Delphine Ernotte ».

    Le SNPCA-CGC et Jean-Jacques Cordival, qui « comme de nombreux parlementaires souhaite la création d’une commission d’enquête, estiment que la coupe est pleine et que les dernières gouttes d’eau ont fini par la faire déborder ». Ils rappellent « aussi et surtout, que "le CSA qui dispose d’une personnalité morale distincte de celle de l’État, désormais responsable sur le plan juridique de toutes ses décisions... doit répondre de ses actes. La loi en effet impose, tout au long du texte, une "obligation d’impartialité" (le mot y est une dizaine de fois inscrit) à ses membres. Pour le syndicat, violer ce principe doit entraîner la révocation de ou des membres défaillants et la nullité de toute procédure de désignation qui ne respecte pas ce principe et encore moins celui de la parfaite égalité de traitement entre tous ».

    Pour le CSA, cette plainte, quelles que soient ses suites, risque donc d’avoir des conséquences terriblement embarrassantes pour une cascade de raisons. Primo, le syndicat est effectivement celui qui est déjà à l’origine de la révélation de tout le volet France Télévisions du scandale Bygmalion. Jean-Jacques Cordival s’en glorifie non sans raison : « Le Syndicat national des personnels de la communication et de l’audiovisuel dans ce dossier a déjà obtenu quatre mises en examen, dont celle de l’ancien PDG de France Télévisions Patrick de Carolis, celle de Camille Pascal, ex-secrétaire général du groupe public, également conseiller et plume de Nicolas Sarkozy, et celles de Bastien Millot et de Bygmalion, la société qu’il créait avec Guy Alvès, mais aussi le placement sous statut de témoin assisté de trois dirigeants, l’actuel et toujours PDG Rémy Pflimlin, Martin Ajdari, ex-financier de France Télé qui vient d’être nommé patron de la DGMIC (organe de contrôle des sociétés de l’audiovisuel public dépendant du ministère de Fleur Pellerin), Damien Cuier, ex-financier, lui aussi du groupe. »

    Deuzio, on ne peut plus exclure que cette plainte soit suivie par d’autres. Car beaucoup de candidats évincés ont été légitimement choqués par l’opacité qui a entouré la procédure de désignation de Delphine Ernotte à la présidence de France Télévisions. Et sous couvert du secret, plusieurs membres du CSA se disent eux-mêmes meurtris par les intrigues et les chausse-trapes qui ont accompagné cette désignation. Pour l’heure, ces membres du CSA sont astreints à une obligation de respect des règles de confidentialité et s’exposeraient à des poursuites pénales s’ils les enfreignaient – Olivier Schrameck, le président du CSA, n’a pas manqué de le leur rappeler. Mais si une information judiciaire était ouverte – ou alors si une commission d’enquête parlementaire pouvait être constituée –, les témoignages de certains membres du CSA seraient ravageurs. Mediapart, qui a recueilli plusieurs témoignages, est en mesure de l’assurer.

    Dans l’immédiat, le gouvernement fait donc mine de croire que tout s’est passé de manière normale et a rejeté la demande de commission d’enquête parlementaire demandée par l’UMP (lire France Télévisions : la désignation de la PDG fait des vagues). Lors des questions d’actualité au gouvernement, mercredi 20 mai, le député Thierry Solère (UMP – Hauts-de-Seine) a ainsi interpellé la ministre de la culture et de la communication, Fleur Pellerin, sur la mascarade qui a conduit à cette nomination, mais la ministre a joué de la langue de bois et a applaudi la désignation de Delphine Ernotte, « une professionnelle reconnue de tous ». Sauf des professionnels de la télévision, où elle n’a pas la moindre expérience…

    https://www.dailymotion.com/video/x2qtyzb_france-televisions-thierry-solere-ump-denonce-l-opacite-de-la-p

    La fin de non-recevoir opposée par la ministre risque pourtant de ne pas mettre fin au scandale. Elle risque même de l’attiser encore un peu plus. Car, depuis que Mediapart a révélé les intrigues et irrégularités qui ont accompagné cette désignation, l’affaire ne cesse effectivement de faire des vagues de plus en plus violentes. D’abord, la presse, au début atone, a commencé à prendre la mesure de ce qui s’est joué, comme en témoigne l’enquête publiée par le magazine du Monde que nous évoquions tout à l’heure, sous le titre ravageur « Mauvaises ondes au CSA ». Mais beaucoup d’autres journaux sont désormais à l’unisson, reproduisant une dépêche AFP. Cette dépêche, on peut par exemple la consulter sur le site de L’Express, sous ce titre tout aussi ravageur : « France Télévisions : le CSA les doigts dans la crise ».

    Même si le gouvernement s’enferme dans le déni, l’affaire Ernotte risque de fonctionner comme une bombe à mèche lente. Et de jour en jour, elle risque d’empoisonner un peu plus le débat public.

    On va ainsi en reparler dès mardi puisque, à défaut d’une commission d’enquête parlementaire, l’UMP a au moins obtenu que le président du CSA, Olivier Schrameck, soit auditionné dès ce mardi par la commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale. Mais on peut craindre dès à présent, sans grand risque de se tromper, que le rendez-vous ne se passe mal puisque, à chaque interpellation embarrassante, le président du CSA pourra se réfugier derrière le secret des délibérations instaurée par la loi. En clair, le huis clos, qui a si fortement favorisé les intrigues lors de cette procédure de nomination, générera une nouvelle onde de choc pour les députés, qui seront dans l’incapacité d’y voir clair dans cette obscure affaire.

    Dans l’immédiat, l’heure des intrigues et des jeux d’influence n’est donc toujours par révolue. Preuve décidément que la France est décidément encore bien loin de disposer d’une télévision publique libre et indépendante.

  • Le comptable et les patrons de Bygmalion accusent l’UMP
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/09/24/le-comptable-et-les-patrons-de-bygmalion-accusent-l-ump_4493210_823448.html

    Il est comptable, et il sait tout. Licencié par les responsables de la société Bygmalion, le 26 mai, Matthieu Fay s’est longuement confié aux enquêteurs, le 10 juin. C’était lui, la cheville ouvrière, l’homme qui a truqué les comptes de son entreprise à la demande expresse de l’UMP. « On a rencontré des difficultés dès avril 2012, les principaux sous-traitants n’ont pas été payés dans le délai de trente jours », se rappelle-t-il.
    (…)
    « Il nous a été demandé par l’UMP de facturer 35 conventions, reprend le comptable. Les dates et les événements nous ont été communiqués par l’UMP de façon à atteindre notre chiffre d’affaires. Ces facturations ne correspondent pas à des prestations effectuées par la société Event et Cie. Ce sont effectivement des fausses factures. Ce lot de factures, à savoir les factures sous-évaluées relatives aux meetings et les fausses factures, a été envoyé à l’UMP par porteur après le second tour. »

    En bon comptable, M. Fay a les chiffres en tête : « Le montant total de la facturation des meetings était de 18 861 620,28 euros. Or nous ne devions pas dépasser, en ce qui concerne la facturation officielle des meetings, 3 346 423 euros. » C’est donc ce même Matthieu Fay qui remplit consciencieusement un fichier Excel, créé le 30 mars 2012. Il est recommandé de facturer avec « un chiffre rond autour de 300 000 euros pour que cela fasse plus réel », se souvient le comptable. « Le seul interlocuteur que j’ai eu est Fabienne Liadzé, directrice des affaires financières, pour la transmission des factures par porteur entre mars et juin 2012 ».

    J’imagine que le fichier Excel est entre les mains des enquêteurs,…
    (Clic droit -> Propriétés -> créé le …)

  • Une facture d’1,3 million d’euros « oubliée » dans les comptes de Sarkozy - Le nouvel Observateur
    http://rue89.nouvelobs.com/2014/07/02/derriere-bygmalion-lagence-publics-facture-perdue-nature-253219

    Décidément, la campagne de Nicolas Sarkozy a coûté bien plus cher qu’affiché. Outre Bygmalion, une autre agence a travaillé pour le candidat. Sa facture du meeting de Villepinte est passée sous le radar.

    Bygmalion n’est pas la seule agence en communication événementielle à avoir travaillé sur la campagne de Nicolas Sarkozy. Une autre entreprise, restée discrète jusqu’à maintenant, a participé à l’organisation des trois plus grands meetings de la campagne : Villepinte (11 mars 2012), Concorde (15 avril 2012) et Trocadéro (1er mai 2012).

    L’agence Publics a meilleure réputation que la société de Bastien Millot et de Guy Alves, les proches de Jean-François Copé.

    Dans ses bureaux, situés dans le VIIIe arrondissement de Paris, son président, Gérard Askinazi, se défend d’être un très proche de Nicolas Sarkozy, qui l’a décoré de la Légion d’honneur en 2009. Inquiet d’être mêlé aux turpitudes de l’UMP, il met en avant ses nombreuses autres collaborations.

    Sur son site vitrine, Publics affirme en effet avoir participé à l’élaboration des trois meetings « grand format » de la campagne. A Rue89, son président détaille les montants facturés (hors taxes) :

    900 501,67 euros pour la Concorde ;
    568 561,87 euros pour le Trocadéro ;
    et « environ 1,3 million » pour Villepinte.

    Problème : ce dernier montant n’a pas été déclaré dans le compte de campagne, selon la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP)....

    #Bygmalion
    #Nicolas_Sarkozy
    #affaires
    #ump
    #conseil_constitutionnel

  • Retrouver des clients de Bygmalion en quelques clics
    http://reflets.info/retrouver-des-clients-de-bygmalion-en-quelques-clics

    Je profite de l’occasion qui nous est offerte à Pas Sage en Seine de croiser quelques journalistes pour vous exposer une méthode très simple pour identifier et recenser des clients de Bygmalion, un sujet qui occupe pas mal la profession en ce moment. C’est très simple et redoutablement efficace… mode d’emploi. Bygmalion et ses filiales […]

  • France Télévisions, l’autre affaire #Bygmalion - Information - France Culture
    http://www.franceculture.fr/2014-05-28-france-televisions-l-autre-affaire-bygmalion

    L’un des fondateurs de la société Bygmalion, Bastien Millot, a passé une partie de sa carrière aux côtés de Jean-François Copé, de la mairie de Meaux aux ministères dont le président démissionnaire de l’UMP a eu la charge.

    Ce qu’on sait moins c’est que le même Bastien Millot a ensuite été débauché par Patrick de Carolis à l’été 2005 pour prendre le poste de numéro 3 chez France Télévisions. Il restera trois ans au sein de l’entreprise, où il cumulera de plus en plus de responsabilités. C’est à partir de l’été 2008 que les relations entre Bastien Millot et France Télévisions deviennent surprenantes.
    Bastien Millot prend un congé sabbatique pendant lequel il crée la société Bygmalion, mais il restera très proche du groupe France Télévisions.
    Il est toujours salarié de l’entreprise et malgré tout plusieurs contrats vont être rapidement signés entre Bygmalion et France Télévisions.
    Comme le révèle LePoint.fr, il s’agit de contrats aux intitulés assez vagues : « accompagnement stratégique », « préparation d’éléments de langage » ou encore « courrier téléspectateurs ».

  • http://www.lefigaro.fr/politique/2014/05/27/01002-20140527ARTFIG00061-bygmalion-patrick-de-carolis-aurait-recu-120000-e

    D’après les documents comptables consultés par le site, l’ancien PDG de France Télévisions, aurait reçu, en 2011 et en 2012, 119.500 euros de Bygmalion via sa société Patrick de Carolis Consulting et Participations.
    Entre 2008 et 2012, France Télévisions a passé de nombreux contrats avec Bygmalion, société fondée par Bastien Millot, qui, jusqu’en 2008, n’était autre que le directeur délégué de la stratégie à France Télévisions. Il a également été mis en examen pour recel de favoritisme, pour des « missions de communication » avec France Télévisions. Au total, Bygmalion aurait reçu 1,2 million d’euros de la part de France Télévisions dans le cadre de prestations floues : « accompagnement stratégique », « préparation d’éléments de langage » ou encore « courrier téléspectateurs ».

    #tele-magouille, on s’en fout plein les fouilles...