company:cbs

  • #Gardasil Researcher Speaks Out - CBS News
    http://www.cbsnews.com/news/gardasil-researcher-speaks-out

    This raises questions about the CDC’s recommendation that the series of shots be given to girls as young as 11-years old. “If we vaccinate 11 year olds and the protection doesn’t last... we’ve put them at harm from side effects, small but real, for no benefit,” says Dr. Harper. “The benefit to public health is nothing, there is no reduction in cervical cancers, they are just postponed, unless the protection lasts for at least 15 years, and over 70% of all sexually active females of all ages are vaccinated.” She also says that enough serious side effects have been reported after Gardasil use that the vaccine could prove riskier than the cervical cancer it purports to prevent. Cervical cancer is usually entirely curable when detected early through normal Pap screenings.

  • Reality Check : CBS se demande pourquoi personne n’enquête sur le Pizzagate
    http://www.brujitafr.fr/2017/01/reality-check-cbs-se-demande-pourquoi-personne-n-enquete-sur-le-pizzagate.

    Après s’être récemment intéressé au mythe des rebelles modérés en Syrie, le journaliste de CBS Ben Swann s’est attaqué cette semaine à un gros morceau : le pizzagate. C’est bien la première fois que ce sujet est évoqué dans un média de masse dans un autre...

  • New Data From CDC : Grim Outlook On Opioid Epidemic « CBS Philly
    http://philadelphia.cbslocal.com/2016/12/11/new-data-from-cdc-grim-outlook-on-opioid-epidemic

    The opioid epidemic has been sweeping through the country and the Philadelphia region. Last week, it was reported that there were 35 suspected drug overdose deaths during a five-day period in the city. And now, new numbers from the Center for Disease Control show the magnitude of this public health crisis.

    The Washington Post, analyzing data from the CDC, says in 2015, for the first time ever, there were more heroin #overdose deaths than gun homicides.

    Philadelphia District Attorney Seth Williams says six out of seven heroin addicts in the city were first hooked on prescription drugs, so closing the gateway to addiction is key. Recent legislation passed in the state aims at that.

    Doctors cannot prescribe pain killers for more than a set period without having the patient come back to be reevaluated for their pain management,” Williams said.

    Overall, the CDC says opioid deaths surged past the 30,000 mark for the first time in recent history. A big part of that is synthetic drug #Fentanyl, more than a hundred times as powerful as morphine.

    Pas sûr que le moyen proposé par le DA dans le paragraphe qui suit soit vraiment efficace…

  • Les loups de Wall Street rodent autour de Donald Trump

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/11/21/apres-avoir-fustige-wall-street-et-les-lobbys-donald-trump-y-puise-ses-conse

    Des anciens de Goldman Sachs ou de fonds spéculatifs sont pressentis pour occuper des postes clés dans l’administration.

    Pendant des mois, Donald Trump s’est présenté comme le représentant de l’Amérique des travailleurs, loin des compromissions de « l’establishment » de Washington avec la finance et les lobbies. « Les gars des fonds spéculatifs s’en sont bien tirés », n’a cessé de marteler le magnat de l’immobilier devant ses supporteurs en parlant de la crise financière de 2008.

    Mais, depuis son élection, il semble que « ces gars-là » aient à nouveau le vent en poupe. En témoigne l’aréopage de conseillers qui constituent l’équipe de transition du président-élu, et dont certains vont former l’ossature du futur gouvernement. Selon des médias américains, certains noms pour des postes-clés de l’administration Trump doivent être annoncés en tout début de semaine.

    Steven Mnuchin est sans doute l’un des plus visibles actuellement. Celui que l’on présente comme le probable secrétaire au Trésor – c’est lui qui a supervisé les finances de la campagne du candidat républicain –, a fait l’essentiel de sa carrière à Wall Street. Après dix-sept ans chez Goldman Sachs, où son père était associé, ce diplômé de Yale a ensuite rejoint le secteur des fonds spéculatifs, avant de monter sa propre boutique, Dune Capital.
    L’un de ses principaux faits d’armes a consisté à aider une poignée d’investisseurs comme George Soros ou John Paulson à racheter, en 2009, IndyMac, une caisse d’épargne spécialisée dans les prêts hypothécaires à risques qui venait de faire faillite après la crise des subprimes.

    Placée dans un premier temps sous le contrôle du Federal Deposit Insurance Corporation, l’agence fédérale qui garantit les dépôts bancaires aux Etats-Unis, la société a été reprise par M. Mnuchin et ses associés pour 1,5 milliard de dollars et rebaptisée OneWest Bank.
    Wilbur Ross, le « roi de la faillite »
    Devenue « leader des saisies sur le segment des personnes âgées », elle a été revendue cinq ans plus tard pour 3,4 milliards de dollars, après qu’elle eut expulsé des dizaines de milliers d’Américains de leur maison. La banque est également accusée de discrimination raciale, selon Bloomberg.

    Autre vétéran de la crise des subprimes en plein reclassement, John Paulson. Ce patron de fonds spéculatif, qui a gagné des milliards de dollars quand le château de cartes du marché immobilier s’est effondré, a été propulsé conseiller économique de M. Trump.
    L’homme qui est pressenti pour devenir secrétaire au commerce, Wilbur Ross, est également une figure de Wall Street. A 78 ans, il est le fondateur d’un fonds d’investissement dans les entreprises non cotées (private equity), WL Ross and Co, dont la spécialité consiste à reprendre des entreprises en faillite pour les redresser.

    M. Ross a gagné son surnom de « roi de la faillite » en rachetant pour une bouchée de pain des fabricants d’acier, des entreprises textiles et des mines de charbon. Il les a ensuite revendues à bon prix après les avoir sévèrement restructurés en procédant, entre autres, à des milliers de licenciements.

    Des méthodes qui allèrent jusqu’à faire fi de la sécurité, comme dans la mine de Sago (Virginie-Occidentale), où les salariés n’avaient pas le droit de se syndiquer. En 2005, ce site a fait l’objet de 205 infractions à la réglementation en termes de sécurité, et, en janvier 2006, une explosion a tué une douzaine de mineurs. C’est lui qui pourrait être chargé de mettre en œuvre les barrières douanières censées faire revenir les emplois industriels aux Etats-Unis.

    Paul Atkins, le « Monsieur finance »

    Autre candidat potentiel à ce poste : Lewis Eisenberg, ex-associé chez Goldman Sachs, qui, après vingt ans, a été poussé à la démission à la suite d’une affaire de harcèlement sexuel. De son côté, Robert Mercer, patron du fonds spéculatif Renaissance Technologies, gros donateur pour la cause des conservateurs et actuellement en délicatesse avec le fisc à propos d’un redressement portant sur plusieurs milliards, a eu le plaisir de voir sa fille Rebekah intégrer l’équipe de transition.
    Elle y retrouve Paul Atkins, 58 ans, le « Monsieur finance » de cette équipe. Ce républicain, ex-membre de la Securities and Exchange Commission (SEC) de 2002 à 2008, a toujours été un farouche adversaire de la régulation financière. Il était à l’époque très critique à propos des amendes infligées aux entreprises, estimant que ces sanctions n’aboutissaient qu’à punir les actionnaires. C’est lui qui est chargé de conseiller M. Trump sur les nominations à la Réserve fédérale (Fed, banque centrale) ou à la SEC. Il sera également à la manœuvre pour démanteler la loi Dodd-Frank sur la régulation financière, comme s’y est engagé le président-élu quelques jours après son élection.
    M. Atkins est actuellement à la tête d’un cabinet, Patomak Global Partners, qui conseille les institutions financières sur la façon de s’adapter aux nouvelles normes imposées par les régulateurs du secteur.

    En octobre, il a été nommé par un juge fédéral pour contrôler la Deutsche Bank sur la gestion de ses produits dérivés dans le cadre d’une sanction infligée par la CFTC, l’agence fédérale chargée de la régulation des Bourses. La banque allemande est par ailleurs le principal prêteur de la Trump Organization, l’entreprise du milliardaire.
    Les questions économiques sont chapeautées par David Malpass. Cet ancien conseiller de Ronald Reagan a été pendant quinze ans économiste en chef de la banque d’affaires Bear Stearns, qui a fait faillite en mars 2008.

    Donald Trump ne voit pas où est le problème

    En août 2007, dans une tribune parue dans le Wall Street Journal et intitulée « Ne paniquez pas à propos du marché du crédit », il écrivait : « Les marchés immobilier et de la dette ne sont pas une si grosse part de l’économie américaine et de la création d’emplois. L’économie est robuste et va croître solidement dans les prochains mois et peut-être les prochaines années. » On connaît la suite.
    Les lobbyistes ont aussi la part belle dans l’équipe de M. Trump. Comme Jeff Eisenach, qui a travaillé comme consultant chez le plus gros opérateur américain de télécommunications, Verizon, et qui est censé réfléchir à l’orientation de la Federal Communications Commission, l’autorité de régulation du secteur.

    Michael Catanzaro, qui a fait du lobbying pour les entreprises parapétrolières Halliburton ou Koch Industries et gros bailleur de fonds du Parti républicain, est le principal conseiller pour les questions énergétiques. Martin Whitmer, lui, a travaillé pour la National Asphalt Pavement Association, qui regroupe les fabricants d’asphalte. Il est désormais chargé des transports et des infrastructures auprès de M. Trump.

    Quant à Michael Torrey, il a longtemps conseillé l’American Beverage Association, le lobby des fabricants de boissons, et la Crop Insurance Bureau, un assureur agricole. Sa mission sera désormais de superviser les questions… agricoles.

    Au total, une vingtaine de lobbyistes sont à la manœuvre au sein de l’équipe de transition. Une situation que la sénatrice démocrate du Massachusetts, Elizabeth Warren, a dénoncée dans une lettre datée du 15 novembre et adressée à M. Trump. « Vous aviez promis que vous ne seriez pas aux mains “des donateurs, des intérêts particuliers et des lobbyistes qui ont corrompu nos politiques depuis déjà trop longtemps” et que vous alliez “assécher le marais” à Washington », rappelle-t-elle, constatant qu’il était « déjà en train d’échouer » en nommant « une kyrielle de banquiers de Wall Street, d’initiés de l’industrie et des lobbyistes au sein de [son] équipe de transition ».
    Mme Warren, qui souligne que « 72 % des Américains, démocrates comme républicains, pensent que “l’économie américaine est truquée au bénéfice des riches et des puissants” », appelle le président-élu à exclure ces personnes de son équipe.

    Donald Trump, lui, ne voit pas où est le problème. Lors d’une interview accordée le 13 novembre à la chaîne de télévision CBS, le milliardaire a expliqué qu’il était difficile de trouver des gens pour travailler avec le gouvernement sans qu’ils aient des liens avec les lobbys, estimant que Washington était, « dans sa totalité », un « énorme lobby ». Reste à savoir si ses électeurs seront convaincus par cette réponse.

  • L’Amérique devenue folle en couverture du magazine L’OBS - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
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    Le magazine L’Obs (ex Nouvel Observateur) fait la couverture de son numéro du 27 octobre sur les élections aux Etats Unis.

    Le gros titre que nous pouvons lire en gros caractères de couleur rouge (rouge sang ?) pose la question de savoir pourquoi l’Amérique est devenue folle. Un titre qui vient légender un portrait d’un Donald Trump qui occupe toute la couverture, grimaçant et pointant un doigt qu’on peut à bon droit interpréter comme menaçant.

    Les caractères plus petits en blanc nous rappellent quand même que Donald Trump n’est pas le seul candidat au prochain scrutin présidentiel puisque sous le nom du milliardaire candidat nous pouvons lire celui de sa concurrente, Hillary Clinton.

    La différence de traitement réservé aux deux candidats manifeste dans le choix de la photo d’un des candidats et pas des deux se retrouve dans le sous-titrage en caractères blancs et plus petits sous le titre en rouge : Donald Trump est résumé par un aspect de son comportement, celui d’être bonimenteur tandis que pour Mme Clinton on nous parle du regard que portent sur elle les électeurs.

    Un bonimenteur nous dit le Larousse est une « Personne qui tient des propos habiles et trompeurs ».

    « Bonimenteur » contre « mal aimée », on aura compris vers qui penche, avec des réserves ou pas, le coeur de la rédaction de L’Obs.

    Pourtant, pour illustrer un peu mieux cette Amérique devenue folle, L’Obs aurait pourtant pu choisir aussi une photo de Mme Clinton. Par exemple celle ci-dessous qui montre une Hillary Clinton qui exulte à la nouvelle de la mort de Mouammar Kadhafi assassiné dans les conditions que l’on sait suite à l’agression de la Libye par l’OTAN, c’est-à-dire les Etats Unis.

    Hillary Clinton exulte en apprenant la nouvelle de la mort du Colonel Kadhafi
    Cette photo est extraite de la vidéo d’un entretien avec la chaîne de télévision CBS :

    Ce qu’il y a de positif chez Donald Trump par rapport à Hillary Clinton c’est que, à la différence de cette dernière, il n’a pas de morts sur la conscience et qu’il semble nettement moins belliqueux, affichant notamment une volonté de dialogue avec la Russie.

    Et puis L’Obs aurait pu compléter sa une en sous titrant après le « bonimenteur » Trump, la « mal aimée » Clinton, l’oubliée Jill Stein. la candidate écologiste est en effet la grande oubliée des médias américains, mais aussi français et de L’Obs en particulier.

    Le Dr Jill Stein candidate du Green Party
    On peut lire ici une interview acccordée par Jill Stein à Slate.

    Outre Jill Stein, le Figaro nous apprend l’existence de deux autres candidats : le libertarien Gary Johnson et le républicain Evan McMullin

  • John Pilger : Au coeur du gouvernement invisible : Guerre, Propagande, Clinton & Trump - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/preview

    Le grand journaliste australien John Pilger, qui vient d’interviewer Julian Assange nous livre ici une critique du rôle des médias occidentaux au vitriol (Bertrand)

    Au cœur du gouvernement invisible : Guerre, Propagande, Clinton & Trump
     

    John Pilger
    Le journaliste américain Edward Bernays, est souvent décrit comme l’homme qui a inventé la propagande moderne.

    Neveu de Sigmund Freud, pionnier de la psychanalyse, c’est Bernays qui a inventé le terme « relations publiques » comme un euphémisme pour dire "manipulations et tromperies".

    En 1929, il a persuadé les féministes de promouvoir les cigarettes pour les femmes en s’affichant en train de fumer pendant la New York Easter Parade - comportement alors considéré comme outrancier. Une féministe, Ruth Booth, a déclaré, « Femmes ! Allumez un autre flambeau de la liberté ! Luttez contre un autre tabou sexuel !"

    L’influence de Bernays s’est étendue bien au-delà de la publicité. Son plus grand succès a été le rôle qu’il a joué pour convaincre le public américain de se joindre au massacre de la Première Guerre mondiale. Le secret, disait-il, était « l’ingénierie du consentement » de la population de façon à la "contrôler et [l’]enrégimenter selon notre volonté sans qu’elle le sache".

    Il a décrit cela comme « le vrai pouvoir de décision dans notre société" et l’a appelé le « gouvernement invisible ».

    Aujourd’hui, le gouvernement invisible n’a jamais été plus puissant et aussi peu compris. Dans ma carrière en tant que journaliste et cinéaste, je n’ai jamais vu la propagande s’insinuer dans nos vies comme elle le fait maintenant sans être contestée .

    Imaginez deux villes. Toutes les deux sont en état de siège par les forces du gouvernement de leur pays. Les deux villes sont occupées par des fanatiques, qui commettent des atrocités, comme décapiter les gens.

    Mais il y a une différence essentielle. Dans un des deux sièges, les soldats du gouvernement sont décrits comme des libérateurs par les journalistes occidentaux embarqués avec eux, qui relatent avec enthousiasme leurs batailles et leurs frappes aériennes. Il y a en première page des photos de ces héroïques soldats faisant le V de la victoire. Il est peu fait mention de victimes civiles.
     

    Alep (Avant/Après)
    Dans la deuxième ville - dans un pays voisin - se passe presque exactement la même chose. Les forces gouvernementales assiègent une ville contrôlée par la même espèce de fanatiques.

    La différence est que ces fanatiques sont pris en charge, fournis et armés par « nous » - par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. Ils ont même un centre de médias qui est financé par la Grande-Bretagne et les USA.

    Une autre différence est que les soldats gouvernementaux qui assiègent cette ville sont les méchants, condamnés pour avoir agressé et bombardé la ville - ce qui est exactement ce que les bons soldats font dans la première ville.

    Déroutant ? Pas vraiment. Tel est le double standard de base qui est l’essence même de la propagande. Je parle, bien sûr, du siège actuel de la ville de Mossoul par les forces gouvernementales de l’Irak, qui sont soutenues par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne et du siège d’Alep par les forces gouvernementales syriennes, soutenues par la Russie. L’un est bon ; l’autre est mauvais.

    Ce qui est rarement signalé est que ces deux villes ne seraient pas occupées par des fanatiques et ravagées par la guerre si la Grande-Bretagne et les États-Unis n’avaient pas envahi l’Irak en 2003. Cette entreprise criminelle a été lancé sur la base de mensonges étonnamment semblables à la propagande qui déforme maintenant notre compréhension de la guerre civile en Syrie.

    Sans ce roulement de tambour de la propagande déguisé en information, ni le monstre ISIS [Daech - NDT] ni Al-Qaida, ni al-Nusra, ni les autres bandes djihadistes ne pourraient exister, et le peuple de Syrie n’aurait pas besoin de se battre pour sa survie aujourd’hui.

    Certains se souviennent en 2003 de la succession de journalistes de la BBC se tournant vers la caméra et nous disant que le choix de Blair pour ce qui s’est révélé être le crime du siècle était "justifié". Les réseaux de télévision américains ont produit la même validation pour George W. Bush. Fox News a rameuté Henry Kissinger pour s’enthousiasmer sur les preuves fabriquées par Colin Powell.

    La même année, peu de temps après l’invasion, j’ai filmé une interview à Washington avec Charles Lewis, le journaliste d’investigation américain renommé. Je lui ai demandé, "Qu’est-ce qui se serait passé si les médias les plus libres du monde avaient sérieusement remis en question ce qui s’est avéré être de la propagande grossière ?"

    Il a répondu que si les journalistes avaient fait leur travail, "il y a une très, très forte chance que nous ne serions pas allés à la guerre en Irak".

    Ce fut une déclaration choquante, et qui fut confirmée par d’autres journalistes célèbres à qui je posais la même question - Dan Rather de CBS, David Rose de The Observer ainsi que des journalistes et producteurs de la BBC, qui ont souhaité rester anonymes.
     

     
    En d’autres mots, si les journalistes avaient fait leur travail, s’ils avaient contesté et étudié la propagande au lieu de l’amplifier, des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants seraient encore en vie aujourd’hui, et il n’y aurait pas d’ISIS et aucun siège d’Alep ou de Mossoul.

    Il n’y aurait eu aucune atrocité dans le métro de Londres le 7 Juillet 2005. Il n’y aurait eu aucune fuite de millions de réfugiés ; il n’y aurait pas de camps de misère.

    Lorsque l’atroce acte terroriste a eu lieu à Paris en Novembre dernier, le président François Hollande a immédiatement envoyé des avions pour bombarder la Syrie - et plus de terrorisme s’en est suivi, de façon prévisible, comme le produit de la grandiloquence de Hollande sur la France « en guerre » et « ne montrant aucune pitié". Que la violence d’État et la violence djihadiste s’alimentent mutuellement est une vérité dont aucun dirigeant national n’a le courage de parler.

    "Lorsque la vérité est remplacée par le silence", disait le dissident soviétique Yevtushenko, "le silence est un mensonge."

    L’attaque contre l’Irak, l’attaque contre la Libye, l’attaque contre la Syrie se sont produites parce que le leader de chacun de ces pays n’a pas été une marionnette de l’Occident. Le dossier d’un Saddam ou d’un Kadhafi en matière de droits de l’homme était sans importance. Ils n’ont pas obéit aux ordres et n’ont pas abandonné le contrôle de leur pays.

    Le même sort attendait Slobodan Milosevic après qu’il ait refusé de signer un « accord » qui exigeait l’occupation de la Serbie et sa conversion à une économie de marché. Son peuple a été bombardé, et il a été poursuivi à La Haye. Ce genre d’indépendance est intolérable.

    Comme WikiLeaks l’a révélé, ce ne fut que lorsque le dirigeant syrien Bachar al-Assad en 2009 a rejeté un oléoduc, qui devait traverser son pays en provenance du Qatar vers l’Europe, qu’il a été attaqué.

    A partir de ce moment, la CIA a planifié de détruire le gouvernement de Syrie à l’aide des fanatiques djihadistes - les mêmes fanatiques qui tiennent actuellement les habitants de Mossoul et de l’Est d’Alep en otage.

    Pourquoi n’est-ce pas dans les journaux ? L’ancien fonctionnaire du Foreign Office britannique Carne Ross, qui était responsable des sanctions opérationnelles contre l’Irak, m’a dit : « soit nous nourrissions les journalistes factoïdes avec des renseignements aseptisés, soit nous les mettions au congélateur. Voilà comment cela fonctionnait. ».

    Le client médiéval de l’Occident, l’Arabie Saoudite - à laquelle les Etats-Unis et la Grande-Bretagne vendent pour des milliards de dollars d’armement - est en train, en ce moment-même, de détruire le Yémen, un pays si pauvre que, dans le meilleur des cas, la moitié des enfants y souffrent de malnutrition.

    Regardez sur YouTube et vous verrez le genre de bombes massives - "nos" bombes - que les Saoudiens utilisent contre des villages pauvres et poussiéreux, contre des mariages et des funérailles.

    Les explosions ressemblent à de petites bombes atomiques. Les lanceurs de ces bombes en Arabie Saoudite travaillent côte à côte avec des officiers britanniques. Ce fait n’est pas évoqué au journal du soir.

    La propagande est plus efficace quand notre consentement est fabriqué par des gens avec une excellente éducation - Oxford, Cambridge, Harvard, Columbia - et qui font des carrières à la BBC, au Guardian, au New York Times, au Washington Post.

    Ces organismes sont considérés comme des médias libéraux. Ils se présentent comme éclairés, tribuns progressistes du zeitgeist moral. Ils sont anti-racistes, pro-féministes et pro-LGBT.

    Et ils aiment la guerre.

    Alors qu’ils plaident pour le féminisme, ils soutiennent les guerres rapaces qui nient les droits d’innombrables femmes, y compris leur droit à la vie.

    En 2011, la Libye, un Etat moderne, a été détruite sous prétexte que Mouammar Kadhafi était sur le point de commettre un génocide contre son propre peuple. Ce fut répété sans interruption dans tous les médias ; et pourtant il n’y avait aucune preuve. C’était un mensonge.

    En fait, la Grande-Bretagne, l’Europe et les États-Unis voulaient ce qu’ils aiment à appeler un « changement de régime » en Libye, le plus grand producteur de pétrole en Afrique. L’influence de Kadhafi sur le continent et, surtout, son indépendance était intolérable.

    Donc, il a été assassiné d’un coup de poignard dans le dos par des fanatiques, soutenus par l’Amérique, la Grande-Bretagne et la France. Hillary Clinton a applaudi sa mort horrible devant la caméra, en déclarant, « Nous sommes venus, nous avons vu, il est mort !"

    La destruction de la Libye a été un triomphe médiatique. Alors que les tambours de guerre résonnaient, Jonathan Freedland écrivit dans le Guardian : "Bien que les risques soient bien réels, l’argument en faveur d’une intervention reste fort."

    Intervention - quel mot poli et bénin du Guardian , dont la signification réelle, pour la Libye, fut la mort et la destruction.

    Selon son propre décompte, l’OTAN a lancé 9.700 "sorties de frappes" contre la Libye, dont plus d’un tiers étaient destinées à des cibles civiles. Elles comprenaient des missiles avec des ogives à l’uranium. Regardez les photos des décombres de Misrata et de Syrte, et les fosses communes identifiées par la Croix-Rouge. Le rapport de l’Unicef ​​sur les enfants tués dit, « la plupart [d’entre eux] ont en dessous de l’âge de dix ans".

    En conséquence directe, Syrte est devenue la capitale d’ISIS.

    L’Ukraine est un autre triomphe médiatique. Des journaux libéraux respectables tels que le New York Times, le Washington Post et le Guardian, et les radiodiffuseurs traditionnels tels que la BBC, NBC, CBS, CNN ont joué un rôle crucial dans le conditionnement de leurs téléspectateurs à accepter une nouvelle et dangereuse guerre froide.

    Tous ont déformé les événements en Ukraine pour faire croire à un acte maléfique accompli par la Russie, alors qu’en fait, le coup d’Etat en Ukraine en 2014 a été le travail des États-Unis, aidés par l’Allemagne et l’OTAN.

    Cette inversion de la réalité est tellement omniprésente que l’intimidation militaire de Washington envers la Russie n’est pas dans les journaux ; elle est effacée derrière une campagne de diffamation et de diabolisation du même genre que celle dans laquelle j’ai grandi pendant la première guerre froide. Une fois encore, les Ruskoffs viennent nous chercher des noises, dirigés par un nouveau Staline, que The Economist dépeint comme le diable.
     

    Un logo parlant : le glaive désigne clairement le pays ennemi
    La suppression de la vérité sur l’Ukraine est l’un des blackouts sur l’information les plus complets dont je me souvienne. Les fascistes qui ont conçu le coup d’Etat à Kiev sont de la même espèce que ceux qui ont soutenu l’invasion nazie de l’Union soviétique en 1941. De toutes les peurs au sujet de la montée de l’antisémitisme fasciste en Europe, aucun dirigeant ne mentionne jamais les fascistes en Ukraine - sauf Vladimir Poutine, mais il ne compte pas.

    Beaucoup dans les médias occidentaux ont travaillé dur pour présenter la population russophone ethnique de l’Ukraine comme des étrangers dans leur propre pays, comme des agents de Moscou, presque jamais comme des Ukrainiens souhaitant une Ukraine fédérale ni comme des citoyens ukrainiens résistant à un coup d’Etat orchestré depuis l’étranger contre leur gouvernement élu.

    Il y a là presque la joie d’esprit [en français dans le texte -NDT] d’une réunion de classe de bellicistes. Les batteurs de tambours du Washington Post qui incitent à la guerre contre la Russie sont les mêmes éditorialistes qui ont publié le mensonge selon lequel Saddam Hussein avait des armes de destruction massive.

    Pour la plupart d’entre nous, la campagne présidentielle américaine est un monstrueux spectacle médiatique, dans lequel Donald Trump est le méchant. Mais Trump est détesté par ceux qui ont le pouvoir aux États-Unis pour des raisons qui ont peu à voir avec son comportement odieux et ses opinions. Pour le gouvernement invisible de Washington, l’imprévisible Trump est un obstacle à sa conception de l’Amérique du 21eme siècle.

    Celle-ci consiste à maintenir la domination des États-Unis et à subjuguer la Russie, et, si possible, la Chine.

    Pour les militaristes à Washington, le vrai problème avec Trump est que, dans ses moments de lucidité, il ne semble pas vouloir une guerre avec la Russie ; il veut parler avec le président russe au lieu de le combattre ; et il dit qu’il veut parler avec le président chinois.

    Au cours du premier débat avec Hillary Clinton, Trump a promis de ne pas être le premier à introduire des armes nucléaires dans un conflit. Il a dit : « Je ne voudrais certainement pas être celui qui fait la première frappe. Une fois que l’alternative nucléaire se produit, tout est fini." Cela n’a pas fait la une des journaux.

    At-il vraiment voulu dire cela ? Qui sait ? Il se contredit souvent. Mais ce qui est clair est que Trump est considéré comme une grave menace pour le statu quo maintenu par la vaste machine de sécurité nationale qui fonctionne aux États-Unis, peu importe qui est à la Maison Blanche.

    La CIA veut qu’il soit battu. Le Pentagone veut qu’il soit battu. Les médias veulent qu’il soit battu. Même son propre parti veut qu’il soit battu. Il est une menace pour les dirigeants du monde - contrairement à Clinton, qui n’a laissé planer aucun doute sur le fait qu’elle est prête entrer en guerre avec la Russie et ses armes nucléaires et avec la Chine.

    Clinton a la formation, comme elle s’en vante souvent. En effet, son dossier est éprouvé. En tant que sénateur, elle a soutenu le bain de sang en Irak. Quand elle a été candidate contre Obama en 2008, elle a menacé de « totalement oblitérer » l’Iran. En tant que secrétaire d’Etat, elle a été complice de la destruction des gouvernements de Libye et du Honduras et mis en route la provocation de la Chine.

    Elle a promis de soutenir une zone d’exclusion aérienne en Syrie - une provocation directe à la guerre avec la Russie. Clinton pourrait bien devenir le président le plus dangereux des États-Unis de toute ma vie - une distinction pour laquelle la concurrence est féroce.

    Sans la moindre preuve, elle a accusé la Russie de soutenir Trump et de pirater de ses e-mails. Ces e-mails, publiés par WikiLeaks, qui nous disent que ce qu’affirme Clinton en privé, dans ses discours aux riches et aux puissants, est le contraire de ce qu’elle dit en public.

    Voilà pourquoi faire taire et menacer Julian Assange est tellement important. En tant qu’éditeur de WikiLeaks, Julian Assange connaît la vérité. Et permettez-moi de rassurer ceux qui sont inquiets, il va bien, et WikiLeaks fonctionne sur tous les cylindres.

    Aujourd’hui, la plus grande accumulation de forces dirigées par les Américains depuis la Seconde Guerre mondiale est en cours - dans le Caucase et l’Europe orientale, à la frontière avec la Russie, en Asie et dans le Pacifique, où la Chine est la cible.

    Gardez cela à l’esprit quand le cirque de l’élection présidentielle atteindra son point final le 8 Novembre, Si la gagnante est Clinton, un chœur grec de commentateurs écervelés va célébrer son couronnement comme un grand pas en avant pour les femmes. Aucun d’eux ne mentionnera les victimes de Clinton : les femmes de Syrie, les femmes d’Irak, les femmes de Libye. Aucun d’eux ne mentionnera les exercices de défense civile menées en Russie. Aucun d’eux ne rappellera Edward Bernays et ses "flambeaux de la liberté".

    L’attaché de presse de George Bush, avait un jour appelé les médias, des "facilitateurs complices".

    Venant d’un haut fonctionnaire travaillant dans une administration dont les mensonges, permis par les médias, ont causé tant de souffrances, cette description est un avertissement de l’histoire.

    En 1946, le procureur du Tribunal de Nuremberg a déclaré à propos des médias allemands : « Avant chaque agression majeure, ils ont lancé une campagne de presse calculée pour affaiblir leurs victimes et pour préparer psychologiquement le peuple allemand à une attaque. Dans le système de propagande, ce sont la presse quotidienne et la radio qui furent les armes les plus importantes."
    [Traduction : Bertrand Riviere - BNB] 

    Source : John Pilger

    https://gaideclin.blogspot.fr

    • The same year, soon after the invasion, I filmed an interview in Washington with Charles Lewis, the renowned American investigative journalist. I asked him, “ What would have happened if the freest media in the world had seriously challenged what turned out to be crude propaganda?

      He replied that if journalists had done their job, “ there is a very, very good chance we would not have gone to war in Iraq ”.

      It was a shocking statement , and one supported by other famous journalists to whom I put the same question – Dan Rather of CBS, David Rose of the Observer and journalists and producers in the BBC, who wished to remain anonymous.

    • C’est très ironique bien sur mais j’adore la tournure :

      #Propaganda is most effective when our consent is engineered by those with a fine education – Oxford, Cambridge, Harvard, Columbia – and with careers on the BBC, the Guardian, the New York Times, the Washington Post.

      These organisations are known as the liberal media. They present themselves as enlightened, progressive tribunes of the moral zeitgeist. They are anti-racist, pro-feminist and pro-LGBT.

      And they love war.

      #journalism #truth_and_lies

  • D’après Bill Clinton, sa femme s’évanouit souvent et travaille comme un démon
    http://www.brujitafr.fr/2016/09/d-apres-bill-clinton-sa-femme-s-evanouit-souvent-et-travaille-comme-un-dem

    Lors d’une entrevue avec CBS, Bill Clinton a récemment avoué que sa femme s’est fréquemment évanouit ses dernières années. Il indique que « cela est un mystère pour lui et les médecins », ce qui ressemble fortement à un mensonge car son langage corporel...

  • Breaking: Arrest Warrant Issued for Amy Goodman in North Dakota After Covering Pipeline Protest | Democracy Now!
    http://www.democracynow.org/2016/9/10/breaking_arrest_warrant_issued_for_amy

    An arrest warrant has been issued in North Dakota for Democracy Now! host and executive producer Amy Goodman. Goodman was charged with criminal trespassing, a misdemeanor offense. A team from Democracy Now! was in North Dakota last week to cover the Native American-led protests against the Dakota Access pipeline.

    On Sept. 3, Democracy Now! filmed security guards working for the Dakota Access pipeline company using dogs and pepper spray to attack protesters. Democracy Now!’s report went viral online and was rebroadcast on many outlets, including CBS, NBC, NPR, CNN, MSNBC and Huffington Post.

  • L’Inde a vécu la plus grande grève de l’histoire humaine
    http://www.directmatin.fr/monde/2016-09-03/linde-vecu-la-plus-grande-greve-de-lhistoire-humaine-737701

    Selon les syndicats, ce seraient ainsi près de 180 millions de travailleurs, hommes et femmes, qui ont manifesté pour s’opposer à la politique économique du gouvernement. L’Inde comptant environ 1,250 milliards d’individus, ce serait donc un septième de la population qui a arrêté le travail pour une journée. Mais ces chiffres n’ont toutefois pas pu être vérifiés de façon indépendante.

    The Biggest Strike in World History ? No Thanks, We’re Focusing on the New iPhone
    http://fair.org/home/the-biggest-strike-in-world-history-no-thanks-were-focusing-on-the-new-iphone

    And yet there was virtually no coverage of the strike in commercial US media, according to searches of the Nexis news database. Not a word on ABC, CBS or NBC. No mention on the main cable news networks—CNN, Fox and MSNBC—either. (The Intercept‘s Zaid Jilani—9/6/16—noted that there was one mention on CNN International, when “the CEO of the human resources consulting firm ManpowerGroup cited the Indian strike as part of global concerns about technology suppressing wages.”) Neither the PBS NewsHour nor NPR touched the story.

    Not a single US newspaper found in the Nexis database—which includes most of the major papers, like the New York Times, Washington Post and USA Today—reported an original story on the strike. (Associated Press had a brief, 289-word report, which ran on the New York Times‘ website and was doubtless picked up by other papers.) The Wall Street Journal, whose full text isn’t on Nexis, also skipped the Indian strike story.

    That’s an example of the kind of story US corporate media don’t care about. What do they care about? Well, Apple is planning to release a new version of the iPhone next week. That’s already making news: CBS did a segment on its Money Watch program (9/7/16) previewing the phone, as did NPR‘s Morning Edition and All Things Considered (9/7/16); the product was front-page news in USA Today (9/8/16) and the Wall Street Journal (9/8/16), while you had to turn to page A12 in the Washington Post (9/7/16) or the first page of the business section in the New York Times (9/8/16) to get your future cellphone news.

    A hundred million or more workers striking for their rights hold no interest for the news managers in US corporate media. But a new gadget from a prominent advertiser? Now, that’s the news that’s fit to print.

    La « #réalité » telle que façonnée par les #MSM

    • citons la source des autres articles:

      India Is Making Labor History With the World’s Largest General Strike | Alternet
      http://www.alternet.org/world/india-worlds-largest-strike

      Trade unions leaders are reticent to say how many people struck work on September 2, 2016. They simply cannot offer a firm number. But they do say that the strike – the seventeenth general strike since India adopted its new economic policy in 1991 – has been the largest ever. The corporate news media – no fan of strikes – reported that the number of strikers exceeded the estimated 150 million workers. A number of newspapers suggested that 180 million Indian workers walked off the job. If that is the case, then this is the largest reported general strike in history.
      ...
      A leading international business consultancy firm reported – a few years ago – that 680 million Indians live in deprivation. These people – half the Indian population – are deprived of the basics of life such as food, energy, housing, drinking water, sanitation, health care, education and social security.
      ...
      Prime Minister Narendra Modi, ..., did not pay heed to these workers. His goal is to increase India’s growth rate, which – as judged by the example of when he was Chief Minister of the State of Gujarat – can be accomplished by a cannibal like attitude towards workers’ rights and the livelihood of the poor. Selling off state assets, giving hugely lucrative deals to private business and opening the doors of India’s economy to Foreign Direct Investment are the mechanisms to increase the growth rate. None of these strategies, as even the International Monetary Fund acknowledges, will lead to social equality. This growth trajectory leads to greater inequality, to less power for workers and more deprivation.

      La conclusion de l’auteur d’Alternet

      Class Struggle.

      Only four per cent of the Indian workforce is in unions. If these unions merely fought to defend their tenuous rights, their power would erode even further. Union power has suffered greatly since the Indian economy liberalised in 1991, with Supreme Court judgments against union democracy and with the global commodity chain pitting Indian workers against workers elsewhere. It is to the great credit of the Indian trade unions that they have embraced – in different tempos – the labour conditions and living conditions of workers and peasants in the informal sector. What power remains with unions can only grow if they do what they have been doing – namely, to turn towards the immense mass of the informal workers and peasants and draw them into the culture of unions and class struggle.

      L’auteur

      Vijay Prashad is professor of international studies at Trinity College in Hartford, Connecticut. He is the author of 18 books, including Arab Spring, Libyan Winter (AK Press, 2012), The Poorer Nations: A Possible History of the Global South (Verso, 2013) and The Death of a Nation and the Future of the Arab Revolution (University of California Press, 2016). His columns appear at AlterNet every Wednesday.

      #lutte_des_classes #syndicalisme #privatisation

  • Au Vietnam, un criminel de guerre à la tête d’une université américaine

    http://www.lemonde.fr/international/article/2016/06/26/au-vietnam-un-criminel-de-guerre-a-la-tete-d-une-universite-americaine_49583

    Lors de sa visite au Vietnam, en mai, Barack Obama a annoncé l’ouverture prochaine à Ho Chi Minh-Ville de la première université privée américaine, l’université Fulbright-Vietnam. Une décision qui s’inscrit dans le processus de réconciliation pleine et entière entre les Etats-Unis et le Vietnam.

    M. Obama a aussi annoncé qui serait l’homme appelé à diriger cette institution. Il s’appelle Bob Kerrey et ce n’est pas un inconnu : il a été gouverneur du Nebraska, sénateur, et candidat à la primaire démocrate de 1992, durant laquelle il dût s’effacer au profit de Bill Clinton.

    M. Kerrey est également un criminel de guerre. L’histoire se passe au Vietnam, pendant la guerre, alors qu’il y était lieutenant, attaché à la prestigieuse unité de commando « Navy Seals », celle-là même qui a eu la peau de Ben Laden au Pakistan en 2010.

    Si Barack Obama a omis de mentionner ce « détail » de la biographie du futur directeur de l’université, tout le monde est au courant aux Etats-Unis de ses crimes, révélés par le New York Times et CBS au début des années 2000.

    Solution radicale

    Dans la nuit du 25 février 1969, le commando dirigé par le lieutenant Bob Kerrey débarque à Thanh Phong, village du delta du Mékong, avec pour but de s’emparer d’un responsable local de la guérilla communiste.

    Dans ce village de sympathisants « Vietcong », les Américains vont choisir une solution radicale pour éviter que les civils puissent signaler leur présence aux chefs locaux de l’insurrection : la mise à mort.

    Bob Kerrey a admis lui-même dans des interviews avoir ordonné à ses hommes de tuer une famille de villageois réveillés par l’intrusion du commando. Les soldats sous ses ordres ont ainsi poignardé et égorgé un vieil homme, deux autres villageois, deux femmes et trois enfants. Kerrey affirme cependant, contrairement à ce que dira plus tard Gerhard Klann, un des membres du commando, avoir « seulement » donné l’ordre de tuer et ne pas avoir participé directement au massacre.

    Mais selon Klann, qui avait du mal à achever le vieil homme, Kerry a enfoncé son genou dans son estomac pour faciliter la pénétration du couteau de Klann dans le ventre du Vietnamien… Klann dira aussi devant un reporter : « le dernier survivant, c’était un bébé ». Sous-entendu : lui aussi fut égorgé.

    L’histoire ne s’arrête pas là : un peu plus tard dans la nuit, le commando va tuer une quinzaine d’autres civils, principalement des enfants et des femmes, dont l’une est enceinte.

    Faibles réactions aux Etats-Unis

    Les versions diffèrent : Kerrey affirme que ce fut là une malheureuse erreur, que la nuit était noire, que les soldats américains avaient répliqué à des tirs ennemis et se sont aperçus qu’ils avaient tué des civils seulement après l’arrêt des tirs. Le même Klann a cependant affirmé que Kerrey avait donné l’ordre de rassembler ces gens et de les exécuter afin qu’ils ne donnent pas l’alerte. Cette version a été corroborée il y a des années par une survivante du massacre.

    Bob Kerrey a certes fini par admettre les faits, après avoir longtemps passé l’affaire sous silence − il aurait été un peu délicat de se présenter à l’investiture démocrate en vue de la présidentielle si sa biographie non expurgée avait été connue.

    En avril 2001, après les révélations du New York Times et de CBS, il avoua, lors d’un discours prononcé devant l’Institut militaire de Virginie : « Je ne pourrai jamais être en paix avec moi-même au souvenir de cette nuit [du massacre de Thanh Phong]. »

    La controverse autour de sa nomination comme directeur d’une université associée à Harvard n’a curieusement déclenché que de faibles réactions aux Etats-Unis, si l’on excepte quelques articles et commentaires, çà et là. Il est pourtant ahurissant de penser que Barack Obama et son secrétaire d’Etat, John Kerry, aient tous deux pu adouber le sulfureux M. Kerrey pour un tel poste.

    Polémique mesurée au Vietnam

    Il n’est apparemment pas venu à l’idée de l’hôte de la Maison Blanche ni de son chef de la diplomatie, tous deux prompts à critiquer le gouvernement vietnamien pour ses manquements en matière de droits de l’homme, que la nomination d’un tel individu puisse être ressentie comme une insulte par les Vietnamiens.

    La polémique est également mesurée au Vietnam. Le secrétaire du Parti communiste vietnamien (PCV) pour Ho Chi Minh-Ville, Dinh La Thang, a prévenu ses concitoyens dans une lettre publiée sur les réseaux sociaux que lorsqu’il s’agit de faits historiques, « il faut les interpréter à la lumière du présent car il est insuffisant de réagir de manière purement émotionnelle »…

    Cet avis n’est pas partagé par tout le monde : Mme Ton Nu Thi Ninh, ancienne ambassadrice du Vietnam auprès de l’Union européenne, a vivement réagi dans une tribune publiée par le New York Times : « Même si M. Kerrey a exprimé des remords pour le massacre de Thanh Phong, a-t-elle écrit, une telle nomination ne doit pas servir à expier les méfaits du passé. L’université doit être une institution soucieuse de ne pas heurter les sentiments des Vietnamiens, pas une institution où les Américains se montreraient dédaigneux de notre dignité. »

    Comme l’a ajouté plus tard, avec une imparable logique, l’avocat Bao Anh Thai sur Facebook : « Existe-t-il une université prestigieuse sur la planète dont le président puisse être un tueur de femmes et d’enfants et qui, de surcroît, a admis des faits pour lesquels il n’a jamais été inculpé ?… » Et de conclure : « Tout cela n’a pas seulement à voir avec la guerre du Vietnam, ni même avec la réconciliation entre deux pays, c’est juste une question de bon sens : qui enverrait ses enfants étudier dans une pareille université ? »

    • http://www.vntinnhanh.vn/tin-24h/loi-ke-lanh-nguoi-cua-nhan-chung-vu-tham-sat-thanh-phong-4-thap-ky-truoc-

      Bà Lãnh, nay đã 77 tuổi, trong lần trả lời phỏng vấn mới đây nhất (Ảnh : Soha)

      Bên cạnh việc tập trung khai thác nhân vật chính - Thượng nghị sỹ Bob Kerrey, sỹ quan chỉ huy trực tiếp ra lệnh trong vụ thảm sát, nhiều phóng viên, báo đài Mỹ đã trực tiếp sang tận Việt Nam tìm gặp nhân chứng người Việt để hỏi về đêm kinh hoàng đó.

      Nổi bật trong số họ có bà Phạm Thị Lãnh, 62 tuổi (thời điểm năm 2001), một trong những người sống sót sau vụ thảm sát đêm 25/2/1969.

      Đã qua hơn 3 thập kỷ nhưng ký ức kinh hoàng ngày ấy vẫn còn nguyên với bà Lãnh. Trả lời phỏng vấn chương trình 60 Minutes II của đài truyền hình CBS, bà Lãnh cho biết đêm đó bà chứng kiến toán lính Mỹ dùng dao và súng sát hại dã man phụ nữ, trẻ em và người già trong làng.

      Sau này khi trả lời phỏng vấn tờ Time, bà Lãnh đưa ra lời khai tương tự, sau đó lại nói thêm rằng bà thực ra không trực tiếp nhìn thấy cảnh sát hại mà « chỉ nghe thấy những tiếng la hét (của những người bị giết) và sau đó nhìn thấy thi thể của họ ».

      « Tôi nghe thấy những tiếng hét, ’cứu với !, họ giết chúng tôi rồi !’, vì vậy tôi nhẹ nhàng bò ra bên ngoài, và tôi thấy rất nhiều xác người nằm chết, đầu họ gần như bị cắt lìa khỏi cổ », tờ Time dẫn lời bà Lãnh.

      Trong số những nạn nhân bị lĩnh Mỹ sát hại đêm đó, có 3 người chị em của bà Lãnh, một người chị dâu và 4 đứa cháu nhỏ. Một ngày sau vụ thảm sát, bà Lãnh cùng một vài người dân làng khác đã cùng nhau đào một huyệt mộ tập thể làm nơi yên nghỉ chung chọ người thân của họ và những dân làng vô tội khác.

      Lời kể có phần không rõ ràng của bà Lãnh, cộng thêm lời khai của Gerhard Klann, rằng Bob Kerrey đã ra lệnh thực hiện một vụ thảm sát theo kiểu « hành quyết tập thể », là những chứng cứ rất bất lợi cho Bob Kerrey và nhóm đồng đội của mình.

      Về phần mình, Bob Kerrey thừa nhận đã ra lệnh cho binh sỹ nổ súng về phía ngôi làng Thạnh Phong, nhưng phủ nhận mọi cáo buộc về một cuộc hành hình. Ông này nhắc đi nhắc lại rằng tội ác đêm đó là một « tai nạn », là một « nỗi xấu hổ » sẽ ám ảnh mình đến cuối đời.

      Tuấn Ngọc (Tổng hợp)


      Kerrey décoré par Nixon

      #vietnam #Bob_Kerrey #criminel_de_guerre

  • 4 FRANÇAIS INCULPÉS EN ISRAËL POUR "ESCROQUERIE INTERNATIONALE" : PAS UN MOT AU JT DE 20H.
    https://www.facebook.com/panhamza/photos/a.259863080821062.1073741827.258337060973664/674212239386142/?type=3&theater

    Résidents de Netanya près de Tel-Aviv, les Franco-Israéliens Henri Omisi, Daniel Alon, Jérémy Laloum et Mordechaï Lalouch -arrêtés le 2 mai- ont été inculpés le mercredi 8 juin par un tribunal local {http://panamza.com/bpp}.

    Le motif d’inculpation : une escroquerie internationale portant sur près de 10 millions d’euros.
    Le mode opératoire : la technique de "l’arnaque au président" consistant, par exemple, à usurper le nom de dirigeants commerciaux pour obtenir auprès de leurs associés des virements bancaires {http://panamza.com/bpl}.
    Les groupes détroussés : plusieurs entreprises françaises et européennes parmi lesquelles Chanel, Cora, Electrolux et Bosch.
    Les moyens : des appartements israéliens transformés en centres opérationnels grâce à un équipement technologique sophistiqué et des comptes bancaires en République tchèque, en Slovaquie et en Pologne.

    La presse américaine, britannique et allemande a rapporté l’information. La chaîne CBS précise d’ailleurs que les inculpés sont issus de familles pratiquantes et particulièrement « pieuses » {http://panamza.com/bpm ; http://panamza.com/bpn ; http://panamza.com/bpo}.

    À l’inverse, les médias audiovisuels français, pourtant friands de fait divers impliquant les Français de l’étranger, ont totalement gardé le silence sur cette affaire.

    Aucun reportage sur le sujet n’a ainsi été diffusé le 8 juin dans les journaux télévisés de 20h sur TF1 et France 2 {http://panamza.com/bpq ; http://panamza.com/bpr}.

    • En fait les médias ont parlé en mars, de cette escroquerie qui a mis en difficulté des entreprise comme ici, où l’on met plus fortement l’accent sur la Chine que sur Israël :
      http://bfmbusiness.bfmtv.com/monde/l-inventeur-de-l-arnaque-au-president-revele-comment-il-a-blanchi

      Selon des documents judiciaires des polices européenne et américain auxquels Associated Press a eu accès, la Chine est devenue une blanchisserie financière internationale utilisée par « les gangs en provenance d’Israël et d’Espagne ainsi que par les cartels de la drogue d’Afrique du Nord et d’Amérique latine ».

      Mais l’information de l’inculpation mercredi dernier de ces quatre franco-israéliens n’a pas été donnée par les grands médias français.

  • Le Pentagone utilise toujours des disquettes pour gérer son arsenal nucléaire
    http://www.latribune.fr/economie/international/le-pentagone-utilise-toujours-des-disquettes-pour-gerer-son-arsenal-nuclea


    (note : l’illustration de La Tribune représente des disquettes 3,5 pouces (1984) au lieu des 8 pouces (1967))

    Un rapport du GAO (l’équivalent de la Cour des Comptes) américain, a analysé les dépenses en informatique des différents ministères américains. La conclusion est surprenante car la plupart des systèmes informatiques sont archaïques et coûtent très chers à l’administration américaine.
    Au sein du ministère de la Défense américain, la disquette, lancée par IBM en 1967, ne semble pas avoir subi la concurrence des nouveaux modes de stockage comme le CD, la carte mémoire ou la clé USB. Un rapport publié le 25 mai par le Government Accountability Office (GAO), révèle que le ministère de la Défense des Etats-Unis utilise des technologies obsolètes comme les disquettes pour coordonner l’arsenal de missiles balistiques et les bombardiers nucléaires.

    L’ancêtre du CD continue d’être utilisé car les ordinateurs sur lesquels il est utilisé "fonctionnent toujours", rapportent les agences fédérales. L’outil est adapté au système informatique : des ordinateurs IBM Série 1 qui datent des années 1970.

  • Journée bulle
    http://otir.net/dotclear/index.php/post/2016/05/07/Journee-bulle

     

    Parfait pour un chabbat frileux et pluvieux en diable : marathon de rattrapage (autrement appelé en américain le binge watching) des épisodes de la troisième saison de « Mom » sur la chaîne câblée de CBS, une série créée par Chuck Lorre et Eddie Gorodetsky et diffusée depuis 2013 (désolée, je ne suis pas sûre que ce soit disponible sur Netflix mais il semblerait qu’elle ait démarré cette année sur une chaîne en France appelée Comedie + ?).

    Non pas que j’aie plus particulièrement voulu être en phase avec la période de la fête des mères mais je suis quand même relativement soulagée de pouvoir me changer les idées en regardant ce feuilleton que j’aime beaucoup, non seulement pour ses excellents acteurs mais aussi pour l’écriture des histoires qui pour l’instant n’ont pas réussi à me lasser après une soixantaine (...)

    #Lucarnes #petits_bonheurs #séries_TV

  • Notes sur “mon royaume pour 28-pages”
    http://www.dedefensa.org/article/notes-sur-mon-royaume-pour-28-pages

    Notes sur “mon royaume pour 28-pages”

    18 avril 2016 – Les crises se déclarant et se déroulant jusqu’à la plus soudaine maturité à la vitesse de l’éclair, il est difficile à la fois de les percevoir, de les identifier, d’en saisir l’importance, de les déclarer “crises” et de commence à en supputer les conséquences. Le Ciel va très vite, à son rythme, et il faut pouvoir suivre... Celle (la crise) des “28-pages”, comme nous la surnommons depuis octobre 2014 (en fait, tiret ajouté le 4 juin 2015), n’en était pas vraiment une, même dans nos esprits sagaces à l’affut du moindre signe crisique, jusqu’à cette émission de CBS, 60 Minutes, il y a une semaine. Et puis... Boum ! Soudain, “28-pages” devient une crise.

    De l’aveu même de ZeroHedge.com, la chose a effectivement éclaté comme un “coup de tonnerre dans un ciel bleu” (...)

  • Les 28-pages en tête de page
    http://www.dedefensa.org/article/les-28-pages-en-tete-de-page

    Les 28-pages en tête de page

    La question des 28-pages (voir le site 28-pages.org) du rapport du gouvernement US sur l’attaque 9/11, pages toujours classifiées “top secret”, est en train de s’imposer comme une polémique intéressante aux USA. Une récente émission de la CBS, 60 Minutes, a attiré l’attention sur cette question au moment où le président Obama se prépare à une visite en Arabie, le 21 avril. Depuis, une forte pression politique s’est affirmée en faveur de la déclassification, notamment pour pousser à la décision d’un vote de la Chambre sur la proposition de la recommandation de déclassification proposée depuis deux ans, un texte soutenu actuellement par 41 “co-sponsors”, des députés de la Chambre. Les positions sont assez variées et souvent contradictoires, montrant la confusion qui gagne cette (...)

  • 60 minutes pour 28-pages à propos de 9/11
    http://www.dedefensa.org/article/60-minutes-pour-28-pages-a-propos-de-911

    60 minutes pour 28-pages à propos de 9/11

    Dimanche, la pression à la fois politique et populaire pour la déclassification des fameuses 28 pages du rapport initial du gouvernement US sur l’attaque du 11 septembre 2001 s’est brusquement accrue avec, pour la première fois, une émission de télévision à forte audience nationale, – le 60 Minutes, de Steve Koroft pour CBS, – qui lui a été consacrée. C’est une victoire importante du mouvement qui a été lancé au niveau public, hors des réseaux politiques, et qui est surtout actif avec son site 28-pages.org. Ce mouvement a été lancé en juillet 2014, quelques mois après qu’il fût apparu, à la fin 2013, qu’il existait une certaine confusion de diverses forces dans le Système, pouvant faire espérer qu’on pourrait s’appuyer sur certaines d’entre elles pour rouvrir le dossier (...)

  • Top secret « 28 pages » may hold clues about Saudi support for 9/11 hijackers
    http://www.cbsnews.com/news/top-secret-28-pages-may-hold-clues-about-saudi-support-for-911-hijackers

    Avant-première de l’émission dominicale « 60 minutes » de la CBS dont l’invité est le sénateur étasunien Bob Graham (le responsable du comité d’enquête sur les responsabilités dans les attentats du 11 septembre 2001)

    Graham and his Joint Inquiry co-chair in the House, former Representative Porter Goss (R-FL) — who went on to be director of the CIA — say the 28 pages were excised from their report by the Bush Administration in the interest of national security. Graham wouldn’t discuss the classified contents, but says the 28 pages outline a network of people he believes supported hijackers in the U.S. He tells Kroft he believes the hijackers were “substantially” supported by Saudi Arabia. Asked if the support was from government, rich people or charities, the former senator replies, “all of the above.”

    #Arabie_Saoudite #Wahhabisme #Etats-Unis #modérés

  • Parents in trouble with the law - Pictures - CBS News
    http://www.cbsnews.com/pictures/questionable-parenting


    Chez nous c’est la fin des vacances scolaires de pâques. Les parents recommencent à faire pression sur les cancres. En Floride aux États-Unis une maman est allée trop loin en obligeant sa fille à porter un t-shirt avec le graffiti ci-dessus. Sur le dos elle a adressé les mots suivants aux camarades de sa fille :

    “My eating French Fries and being a social butterfly is over because I know why my parents send me to school”

    Suite à la publication de son oeuvre la maman a subi une garde a vue prolongée pour abus de mineurs.

    Ces reportages sur les parents abusifs sont toujours tristes à pleurer. On y découvre la pauvreté extrème et le désespoir sans issue. Sous l’URL cité plus haut CBS News présente des histoires encore pires, comme celle des parents qui attachent leur fils de 17 ans avec des chaînes dans la cave et le nourrrissent à peine parce qu’il ne savent pas comment gérer le trouble bipolaire dont l’adolescent est victime.

    C’est dur pour les enfants de pauvres quand il n’y a ni moyens de transport en commun ni sécurité sociale.

    La rubrique manhunt nous plonge encore plus profondément dans l’abîme de la catastrophe humanitaire aux #USA.

    Woman stole $800 worth of toothbrushes from Pennsylvania CVS, cops say - CBS News
    http://www.cbsnews.com/news/police-woman-steals-800-worth-of-toothbrushes-from-pennsylvania-cvs

    Cops : Man angry about cleaning shoots fast-food worker
    http://www.cbsnews.com/news/cops-man-angry-over-cleaning-shoots-fast-food-worker

    Newborn girl found abandoned in Mesa, Arizona yard
    http://www.cbsnews.com/news/newborn-girl-found-abandoned-in-mesa-arizona-yard

    VIDEO : Suspects use rock to break into California pharmacy
    http://www.cbsnews.com/news/video-suspects-use-rock-to-break-into-california-pharmacy

    Police scratching heads over suspected serial Rogaine thief
    http://www.cbsnews.com/news/ohio-police-scratching-heads-over-suspected-serial-rogaine-thief

    Cops : Inmate captured after swallowing pens, escaping hospital
    http://www.cbsnews.com/news/indiana-police-capture-escaped-jail-inmate

    Police : Baby killed by shots likely aimed at alleged gang member dad
    http://www.cbsnews.com/news/gunfire-that-killed-california-baby-likely-aimed-at-gang-member-father

    Chinese fugitive accused of killing teen nephews to be extradited
    http://www.cbsnews.com/news/shi-deyun-chinese-fugitive-accused-of-killing-nephews-agrees-to-extradition

    « Affluenza » teen and mom to be sent back to U.S.
    http://www.cbsnews.com/news/ethan-couch-affluenza-teen-had-going-away-party-before-fleeing-sheriff-says

    Couple terrorized in Ga. home invasion speak out
    http://www.cbsnews.com/news/couple-terrorized-in-georgia-home-invasion-speak-out

    Tuskegee airman, 93, carjacked and robbed in the same night
    http://www.cbsnews.com/news/tuskegee-airman-93-carjacked-and-robbed-in-the-same-night

    Complaint : Wal-Mart kidnapper told victim she broke his heart
    http://www.cbsnews.com/news/complaint-walmart-kidnapper-told-victim-she-broke-his-heart

    Manhunt for Ohio teens accused in Pennsylvania armed robbery
    http://www.cbsnews.com/news/manhunt-for-ohio-teens-accused-in-pennsylvania-armed-robbery

    #éducation #école #USA #wtf

    • Comme d’habitude, j’ai l’impression que les médias oublient l’essentiel pour se concentrer sur le sensationnel, car dans l’article ils précisent que sa mère l’avait battue avant de l’envoyer à l’école, mais après ils disent que c’est pour le t-shirt qu’elle est condamnée.

    • @nicolasm bof, souvent les pères ne sont qu’un vecteur de la misère générale ...
      Dans notre univers il est à la société de remplir le vide matériel laissé par leur absence, pour les admirateurs de la vielle folle Ayn Rand et les adeptes de la théologie de la prospérité c’est à la mère de prouver si elle est digne de la prospérité.
      On est aux USA, m..de ...

      Prosperity theology
      https://en.wikipedia.org/wiki/Prosperity_Gospel

      Recent U.S. history
      The Neo-Pentecostal movement has been characterized in part by an emphasis on prosperity theology, which gained greater acceptance within charismatic Christianity during the late 1990s. By 2006, three of the four largest congregations in the United States were teaching prosperity theology, and Joel Osteen has been credited with spreading it outside of the Pentecostal and Charismatic movement through his books, which have sold over 4 million copies. Bruce Wilkinson’s The Prayer of Jabez also sold millions of copies and invited readers to seek prosperity.

      International growth
      In the 2000s, churches teaching prosperity theology saw significant growth in the Third World. According to Philip Jenkins of Pennsylvania State University, poor citizens of impoverished countries often find the doctrine appealing because of their economic powerlessness and the doctrine’s emphasis on miracles. One region seeing explosive growth is Western Africa, particularly Nigeria. In the Philippines, the El Shaddai movement, part of the Catholic Charismatic Renewal, has spread prosperity theology outside Protestant Christianity. One South Korean prosperity church, Yoido Full Gospel Church, gained attention in the 1990s by claiming to be the world’s largest congregation.

      Ayn Rand
      https://en.wikipedia.org/wiki/Ayn_Rand#Later_years

      In 1976, she retired from writing her newsletter and, despite her initial objections, allowed Evva Pryor, a social worker from her attorney’s office, to enroll her in Social Security and Medicare.
      ...
      Rand’s funeral was attended by some of her prominent followers, including Alan Greenspan.

      Objectivism
      https://en.wikipedia.org/wiki/Objectivism_%28Ayn_Rand%29#Ethics:_self-interest

      The essence of Objectivist ethics is summarized by the oath her Atlas Shrugged character John Galt adhered to: “I swear—by my life and my love of it—that I will never live for the sake of another man, nor ask another man to live for mine.”

      #argh !

    • @nicolasm Je vois. Puisqu’il est puni de passer un entretien d’embauche sous ces conditions, la pauvre serait mieux partie en laissant les gamins dans la voiture pendant qu’elle braque une banque ;-)

  • Donald Trump, « le bouffon »
    http://www.lemonde.fr/televisions-radio/article/2016/03/01/donald-trump-le-bouffon_4874105_1655027.html

    Mais Trump passe aujourd’hui ses meetings à répéter que les étrangers, surtout les Mexicains sous-payés, récupèrent une partie du travail au détriment des chômeurs américains. Matt Frei diffuse l’extrait d’une émission de David Letterman, sur CBS, au cours de laquelle il démontre que les articles de la ligne de vêtements que Trump commercialise sous son nom sont fabriqués au Bangladesh et en Chine. Réponse minable du «  coupable  »  : «  Il faut bien qu’ils travaillent aussi, au Bangladesh…  »

    C’est tout de même épatant comme parfois, les journalistes savent sortir de leur "neutralité objective".

    A quand un journaliste qualifiant de "réponse minable" celles de Apple ou Samsung au sujet des conditions de fabrications de leurs matériels, ou de H&M au sujet des conditions de production de leurs vêtements, ou de Arnault au sujet des conditions de production de LVMH (sujet traité assez régulièrement ces temps...).

    Se rendent-ils compte qu’ils se montrent choqués quand Trump tient des propos qui ne sont que des choses existantes et déjà à l’oeuvre... La défiance contre les mexicains et les arabes est permanente et le mur de séparation avec le Mexique existe déjà, les industriels se foutant comme une guigne des conditions de production sont monnaie courante et c’est plutôt le contraire qui est aujourd’hui montré comme anormal (quand on écoute le MEDEF).

    Et ces mêmes journaux applaudissent quand on doit entretenir la guerre au Moyen Orient, quand il faut en créer une de toutes pièces en Ukraine est en Europe de l’Est en général, quand il faut rendre la vie impossible aux réfugiés entassés dans des camps pourtant déjà bien peu reluisants...

    On pourrait aussi parler des hagiographies à la gloire de la famille Clinton... si consternantes d’aveuglement...

  • How the Epidemic of Drug Overdose Deaths Ripples Across America - The New York Times
    http://www.nytimes.com/interactive/2016/01/07/us/drug-overdose-deaths-in-the-us.html?smid=pl-share&_r=0

    Deaths from drug overdoses have jumped in nearly every county across the United States, driven largely by an explosion in addiction to prescription painkillers and heroin.

    Some of the largest concentrations of overdose deaths were in Appalachia and the Southwest, according to new county-level estimates released by the Centers for Disease Control and Prevention.

    The number of these deaths reached a new peak in 2014: 47,055 people, or the equivalent of about 125 Americans every day.
    Deaths from overdoses are
    reaching levels similar to the
    H.I.V. epidemic at its peak.

    The death rate from drug overdoses is climbing at a much faster pace than other causes of death, jumping to an average of 15 per 100,000 in 2014 from nine per 100,000 in 2003.

    The trend is now similar to that of the human immunodeficiency virus, or H.I.V., epidemic in the late 1980s and early 1990s, said Robert Anderson, the C.D.C.’s chief of mortality statistics.

  • U.S. Radically Changes Its Story of the Boats in Iranian Waters: to an Even More Suspicious Version

    When news first broke of the detention of two U.S. ships in Iranian territorial waters, the U.S. media — aside from depicting it as an act of Iranian aggression — uncritically cited the U.S. government’s explanation for what happened. One of the boats, we were told, experienced “mechanical failure” and thus “inadvertently drifted” into Iranian waters. On CBS News, Joe Biden told Charlie Rose, “One of the boats had engine failure, drifted into Iranian waters.”


    https://theintercept.com/2016/01/15/the-u-s-radically-changes-its-story-of-the-boats-in-iranian-waters-to-
    #Iran #USA #propagande #médias #journalisme #Etats-Unis

  • NASA opens applications for new astronauts, mission to Mars - CBS News
    http://www.cbsnews.com/news/nasa-astronaut-applications-mars-mission

    NASA is planning a human mission to Mars for the 2030’s. And this week, the agency opened its application process for the next class of space travelers.
    […]
    Applicants must be a U.S. citizen with a bachelor’s degree in engineering, biological or physical science or mathematics. They also should have three years of relevant experience, or at least 1,000 hours piloting a jet.

    The physical exam is another hurdle.
    […]
    There have been 338 NASA astronauts ranging in age from 26 to 46. Of the 6,300 who applied for the last class, only eight - four men and four women - were chosen. That’s about a 0.1 percent chance of success.

  • Why Is “Survivor” Still on Television? - Facts So Romantic
    http://nautil.us/blog/why-is-survivor-still-on-television

    I Will survive: A contestant poses at the ‘Survivor: South Pacific’ Finale & Reunion at CBS Television City on December 18, 2011 in Los Angeles, California. The survival of ‘Survivor’ into the present day is, among other things, a psychological curiosity worth investigating.Mark Davis/Getty Images Exactly four months and thirty-one days into what was, at that time, still being called “The New Millennium,” CBS aired the first-ever episode of Survivor. Bill Clinton was still in office, the NASDAQ Composite Index had just peaked at 5,048, and the twin towers still stood in New York City. Since then America has seen two wars, two presidents, an economic recession, the rise of the smartphone, the death of Boy Bands, and thirty more seasons of Survivor. Since its inception, the show has (...)