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  • Quand un ex-banquier central plonge dans la révolution Blockchain
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/quand-un-ex-banquier-central-plonge-dans-la-revolution-blockchain-804403.h

    Christian Noyer, ancien gouverneur de la Banque de France, rejoint le conseil d’administration de la prometteuse startup britannique Setl, le spécialiste de la Blockchain financière. Soutenue notamment par Citigroup et Crédit Agricole, Setl a créé pour des sociétés de gestion françaises une plateforme d’achat et de vente de fonds sur la Blockchain.
    Les temps changent. La Blockchain, technologie née il y a dix ans avec le Bitcoin, n’est plus l’épouvantail des banquiers et des banques centrales. La startup de la finance Setl, qui entend révolutionner les activités dites de « post-marché », le règlement-livraison des titres financiers, avec une infrastructure fondée sur la technologie Blockchain, a annoncé ce vendredi 18 janvier l’entrée de Christian Noyer, ex-gouverneur de la Banque de France, à son conseil d’administration. Cet énarque de 68 ans, passé par le Trésor et le ministère des Finances, a été vice-président de la Banque centrale européenne (BCE), entre 1998 et 2002, au moment du lancement de l’euro, puis a remplacé Jean-Claude Trichet en 2003 à la tête de la Banque de France, qu’il a dirigée jusqu’en 2015.
    […]
    Le bureau français est présidé par Pierre Davoust, un X-Ponts trentenaire venu du Trésor. Setl a surtout des investisseurs et de nombreux partenaires français. Parmi ses prestigieux actionnaires, se trouvent notamment la banque américaine Citigroup et le groupe Crédit Agricole, qui ont rejoint en juillet au capital le cabinet Deloitte, Computershare et la Sicav S2iEM, gérée par Ofi Asset Management (gestionnaire d’actifs contrôlé par la Macif et la Matmut).
    […]
    En France toujours, la société ID2S, une filiale d’Orange, utilisant la technologie de Setl, a obtenu en octobre dernier l’agrément de l’Autorité des marchés financiers (AMF) et de la Banque de France pour opérer en tant que dépositaire central de titres, ainsi que l’aval pour se connecter à la plateforme Target 2- Securities (T2S), le système européen de règlement des opérations sur titres, pour le marché des titres négociables à court terme ("NeuCP", les ex-billets de trésorerie), en concurrence avec le géant Euroclear.

    Si les banques centrales montrent dans l’ensemble une grande défiance à l’égard des "crypto-monnaies" comme le Bitcoin (que l’on appelle plutôt des crypto-actifs), elles montrent un vrai intérêt vis-à-vis de la technologie sous-jacente, notamment en vue de créer un substitut numérique au cash. La Banque de France a été la première banque centrale au monde à mettre en production un projet reposant sur la technologie Blockchain, qui est opérationnel : il s’agit de "Madre", un registre interbancaire décentralisé, qui permet de délivrer instantanément les identifiants créanciers SEPA (nécessaires pour qu’une entreprise puisse percevoir des prélèvements), contre un délai pouvant aller jusqu’à 15 jours auparavant.

    De son côté, la Banque centrale européenne a mené un projet de recherche, Stella, avec la Banque du Japon, sur l’utilisation de la technologie de registre distribué (DLT), comme la Blockchain, pour les infrastructures de marchés, notamment pour le règlement des opérations sur les titres financiers.

    • Si les banques centrales montrent dans l’ensemble une grande défiance à l’égard des « crypto-monnaies » […], elles montrent un vrai intérêt vis-à-vis de la technologie sous-jacente, notamment en vue de créer un substitut numérique au cash.

      Euh ?… Si je comprends bien :

      • les crypto-monnaies (Bitcoin et al.), c’est mal (parce que c’est privé ?)
      • le substitut numérique au cash, c’est bien (parce que ce sont les banques centrales ?)

  • Pour son amie la finance, la France s’obstine à saborder la taxe Tobin européenne | Attac France
    http://www.france.attac.org/articles/pour-son-amie-la-finance-la-france-sobstine-saborder-la-taxe-tobin-eur

    Par la voix de Christian Noyer1, gouverneur de la Banque de France et représentant français au Directoire de la BCE, les autorités françaises ont renouvelé leur assaut contre le projet de taxe Tobin élaboré par la Commission européenne. Sous l’influence du lobby bancaire, le gouvernement français semble décidé à l’épreuve de force avec le commissaire Semeta, dont le projet, selon M. Noyer, « n’est pas viable et doit être entièrement revu ». S’il n’intervient pas rapidement pour ramener Bercy et la Banque de France à la raison, François Hollande confirmera que la France a décidé de saborder la taxe Tobin européenne. 

    M. Moscovici avait déjà jugé « excessif » ce projet en juillet dernier. Depuis, le lobby Bercy-banquiers-BCE a redoublé d’assauts contre tout ce qui pourrait ressembler à une taxe Tobin. La semaine dernière, le gouvernement pesait de tout son poids pour faire barrage à un amendement du rapporteur socialiste du budget 2014, Christian Eckert, qui souhaitait durcir un peu la taxe française (introduite en 2011 par Sarkozy) pour qu’elle s’applique aux transactions de court terme. Hier, dans une interview au Wall Street Journal, M. Noyer qualifie le projet de la Commission d’erreur « qui déclencherait la destruction de pans entiers de l’industrie financière française, provoquerait une délocalisation massive d’emplois et porterait atteinte globalement à la reprise ».

    Particulièrement singulier est le motif avancé par les banquiers et repris par le gouvernement français pour dénoncer la taxe Tobin : elle « amputerait la liquidité des marchés financiers », a osé affirmer le ministre du budget Bernard Cazeneuve. Quel scoop ! C’est précisément le but de la taxe : réduire la liquidité excessive des marchés, qui contribue de façon décisive à leur instabilité chronique. Depuis quinze ans, Attac répète que le principal mérite de la taxe Tobin sera qu’elle rendra trop coûteuses ces transactions répétées un nombre gigantesque de fois dans la même journée dans un but purement spéculatif. Et voici que cet effet d’utilité publique devient le principal argument contre la taxe…

    #économie
    #Taxe-Tobine
    #finance
    #France
    #lobby
    #banque
    #bankers
    #spéculation

  • Le Royaume-Uni réforme ses banques, les Français hostiles à l’imiter - LeMonde.fr
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/12/19/la-grande-bretagne-lance-une-vaste-reforme-de-son-secteur-bancaire_1620643_3

    Le gouvernement séparera les activités de détail et d’investissement des banques en les cloisonnant, pour protéger l’économie britannique et les contribuables, en s’assurant qu’aucune d’entre elles n’est trop grosse pour faire faillite

    les français sont hostiles, les français sont hostiles, comment ça les français sont hostiles ? On t’a demandé ton avis, moi pas !

    Christian Noyer, le gouverneur de la Banque de France, a dès le mois d’octobre exprimé ses réticences. « A titre personnel, je me suis interrogé et j’ai conclu résolument que la séparation n’était pas une bonne idée et que c’était une fausse bonne idée », annonçait-il fin octobre sur la radio BFM.

    Même hostilité pour Frédéric Oudéa, le président de la Fédération bancaire française, interrogé par Les Echos, mardi 20 décembre, pour qui la séparation des activités n’est pas « une bonne solution ». Selon lui, « la meilleure protection réside avant tout dans la qualité de la gestion des risques et la supervision efficace des régulateurs ». Protection assurée par la réforme de Bâle 3, dont l’objectif est de couvrir « le risque des opérations de marché [...] par un montant de capital adéquat »

    aahhh ! Les français c’est pas nous dis donc, je croyais moi...

    #banques