company:clarion

  • Océan Pacifique : 17 nouvelles espèces de lombrics mises au jour dans les grands fonds marins
    https://www.20minutes.fr/planete/2373567-20181117-ocean-pacifique-17-nouvelles-especes-lombrics-mises-jour-

    Dix-sept nouvelles espèces ont été découvertes dans les grands fonds marins du Pacifique. C’est le résultat d’une campagne de prélèvements effectuée en 2015 par une équipe de l’Ifremer dans le Nord-Est de l’océan Pacifique, entre l’archipel d’Hawaï et les côtes du Mexique.

    Dans cette zone, on trouve les nodules polymétalliques de Clarion-Clipperton. Il s’agit de réservoirs de minerais situés entre 4.000 et 5.000 mètres de profondeur dont on a longtemps pensé qu’ils n’accueillaient aucune biodiversité. Il n’en est rien, rapporte RTL.
    Des millions d’espèces inconnues

    Ces nouvelles espèces sont des polychètes, cousins proches des lombrics mais couverts d’écailles sur le dos. Ce prélèvement n’est qu’une infime partie de ce que les scientifiques pourraient trouver. Ils estiment qu’à ces profondeurs vivent entre 250.000 et 10 millions d’espèces encore non répertoriées, qu’il s’agisse de vers (comme ici), de crustacés, de puces de mer ou de gastéropodes.

  • Atelier populaire d’#urbanisme

    L’Atelier Populaire d’Urbanisme de la Villeneuve est une initiative lancée à l’automne 2012 pour construire une alternative au projet de rénovation urbaine de l’urbaniste Yves Lion et de la ville de Grenoble alors dirigé par M.Destot.

    Ce projet décidé "d’en haut avait suscité beaucoup des oppositions de la part d’habitants qui refusaient la logique qui a mené à la démolition du 50 galerie de l’Arlequin, la construction d’un nouveau parking et le redécoupage du réseau routier. Un collectif contre la démolition, ensuite surnommé Vivre à la Villeneuve a lancé la mobilisation, dénoncé la fausse concertation et a lancé un appel à la ministre du logement pour la remise en cause du projet de rénovation urbaine.

    En 2013, à l’occasion du 40ème anniversaire de la Villeneuve et à l’initiative du collectif interassocati Villeneuve Debout, une multitude d’ateliers ont aboutit à la formulation d’un projet urbain stratégique et démocratique. Ce projet a montré qu’une autre approche de l’urbanisme est possible, issue « d’en bas », basée sur les intérêts des habitants, et qui visent les logiques de pouvoir d’agir des habitants.

    http://www.assoplanning.org

    #association_planning #grenoble #droit_à_la_ville #logement #Villeneuve #droit_au_logement #activisme_urban #urban_matter #villes #méthodes_participatives #savoirs_citoyens #savoirs_pratiques #savoirs_théoriques #community_organizing #advocacy_planning #désorganisation_sociale #empowerment

    Les liens et documents qui suivent dans ce fil de discussion sont tirés d’informations que j’ai entendu dans un cours donné par David Gabriel, co-auteur du livret « Les tours d’en face » (https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01261860/document)

    • #Saul_Alinsky

      Saul David Alinsky, né le 30 janvier 1909 à Chicago et mort le 12 juin 1972 à Carmel (Californie), est un écrivain et sociologue américain, considéré comme le fondateur du groupement d’organisateurs de communauté (community organizing) et le maître à penser de la gauche radicale américaine.


      https://fr.wikipedia.org/wiki/Saul_Alinsky

      Un livre de Saul Alinsky: «#Rules_for_radicals»
      –-> ici des extraits choisis

    • #Jane_Jacobs

      Jane Jacobs (née Jane Butzner 4 mai 1916 à Scranton, Pennsylvanie - 25 avril 2006 à Toronto) est une auteure, une militante et une philosophe de l’architecture et de l’urbanisme. Ses théories ont sensiblement modifié l’urbanisme nord-américain.

      Jane Jacobs a passé son existence à étudier l’urbanisme. Ses études sont basées sur l’observation : elle commença par observer les villes, reporter ce qu’elle observe, puis créa des théories pour décrire ses observations. Elle a changé le cours de l’urbanisme dans de nombreuses villes nord-américaines, y compris Toronto.

      En 1944, elle épouse Robert Hyde Jacobs, avec qui elle a eu deux fils, James Kedzie (né en 1948) et Edward Decker (né en 1950) et une fille, Mary. En 1968, durant la guerre du Viêt Nam, elle quitte les États-Unis avec ses fils afin de leur éviter le service militaire et trouve refuge au Canada.

      En 1980, elle offre une perspective « urbanistique » sur l’indépendance du Québec dans son livre The Question of Separatism : Quebec and the Struggle over Sovereignty.


      https://fr.wikipedia.org/wiki/Jane_Jacobs

    • #Personnalisme

      Le personnalisme, ou #personnalisme_communautaire, est un courant d’idées fondé par #Emmanuel_Mounier autour de la revue Esprit et selon le fondateur, recherchant une troisième voie humaniste entre le capitalisme libéral et le marxisme. Le personnalisme « post-mounier » est une philosophie éthique dont la valeur fondamentale est le respect de la personne. Le principe moral fondamental du personnalisme peut se formuler ainsi : « Une action est bonne dans la mesure où elle respecte la personne humaine et contribue à son épanouissement ; dans le cas contraire, elle est mauvaise. »1

      Il a eu une influence importante sur les milieux intellectuels et politiques français des années 1930 aux années 1950. Il a influencé, entre autres, les milieux de l’éducation populaire et plus tard de l’éducation spécialisée2, et les libéraux-chrétiens notamment conservateurs dont Chantal Delsol.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Personnalisme

    • Forum social des quartiers populaires :

      Le #FSQP sera un lieu d’échanges et de confrontations autour des expériences militantes dans les quartiers.
      Pour dépasser les discours abstraits, l’ambition est de déboucher sur des perspectives de luttes communes, tant au niveau national que local, autour des questions suivantes :

      > Apartheid urbain
      La politique de rénovation urbaine brasse des milliards d’euros sans réelle participation des habitant-e-s des quartiers. Quel pouvoir des habitant-e-s pour le futur de leur quartier ?

      > Education au rabais
      L’école joue mal son rôle d’accès au savoir dans nos quartiers. Elle devient un lieu de discrimination, de gardiennage et de sélection programmée vers des voies de garage. Quelle relation entre l’école et le quartier (élèves, parents, etc.) ?

      > Police-Justice
      Les multiples révoltes populaires contre les crimes policiers depuis une trentaine d’années révèlent la gestion policière et judiciaire des banlieues. Trop de jeunes sont destinés au parcours piégé : échec scolaire - police - justice - prison. Comment s’organiser face aux violences policières, une justice de caste et des prisons hors-la-loi ?

      > Engagement politique et social
      Les quartiers ne sont pas des déserts politiques. Il est nécessaire de confronter les différentes formes d’engagement et d’en faire un bilan (les limites du milieu associatif, la participation aux élections, les associations musulmanes, etc.). Vers un mouvement autonome des quartiers populaires ?

      > Chômage et précarité
      Les taux de chômage et de précarité (intérim permanent) atteignent des « records » dans les banlieues. Le fossé entre les syndicats et les cités marque l’abandon des classes populaires par la gauche. Quelles relations entre les quartiers et le mouvement ouvrier ?

      > Les anciens dans la cité
      La question de la vieillesse dans les banlieues n’est pas prise en compte dans les grands plans de solidarité nationaux. Quelles formes de solidarité et de mobilisation pour les anciens ?

      > Histoire et mémoire
      Malgré l’occultation par les institutions et les problèmes de transmission de la mémoire, l’histoire des luttes des quartiers et de l’immigration est riche d’expériences et d’enseignements. Comment transmettre nous-mêmes cette Histoire aux plus jeunes ?

      > Les musulmans entre criminalisation et engagement dans la cité
      Les musulmans subissent un climat islamophobe et des lois d’exception. Comment y faire face ? Quelle implication des organisations musulmanes dans les luttes sociales et politiques des quartiers ?

      > Cultures des quartiers
      Les banlieues sont des lieux de brassage, de solidarités et d’invention culturelle. Comment défendre et mettre en valeur cette richesse ?

      Nous avons décidé que la question des femmes et de leurs luttes sera transversale à l’ensemble des thèmes.


      http://fsqp.free.fr/archives-2007-2012

    • William Foote Whyte

      William Foote Whyte (né le 27 juin 1914 et mort le 16 juillet 2000), était un sociologue américain surtout connu pour son étude ethnologique de sociologie urbaine, Street Corner Society.

      Pionnier de l’#observation_participante, il vécut quatre ans dans une communauté italienne de Boston alors qu’il étudiait par ailleurs à Harvard dans le but d’analyser l’organisation sociale des gangs du North End.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/William_Foote_Whyte

    • Street Corner Society. La structure sociale d’un quartier italo-américain

      Street Corner Society fait partie du petit nombre des classiques de la sociologie mondiale. Mais si la description saisissante que fait William Foote Whyte de la vie d’un quartier italien de Boston dans les années trente a connu un succès durable aux États-Unis, ce n’est pas seulement parce qu’il s’agit d’un modèle pour les recherches d’ethnologie urbaine. Reconnu bien au-delà des cercles universitaires, Street Corner Society est en effet de ces livres qui font passer un souffle d’air frais dans le territoire austère des sciences sociales.
      À l’écoute des humeurs de la rue, écrit dans une langue exempte de tout jargon et proche de la meilleure prose journalistique, cette fascinante immersion dans la vie d’un quartier, de ses sous-cultures et de ses systèmes d’allégeance a bouleversé les images convenues de la pauvreté urbaine et de l’identité communautaire. Référence majeure pour quiconque affronte les problèmes de l’observation participante en sociologie, Street Corner Society constitue également une lecture délectable pour le profane et un portrait savoureux de la comédie humaine dans sa version italo-américaine.

      http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Street_Corner_Society-9782707152879.html

    • #Edward_Chambers

      Edward Thomas Chambers (April 2, 1930 – April 26, 2015) was the executive director of the Industrial Areas Foundation from 1972 to 2009, a community organizing group founded by Saul Alinsky.[1] Chambers was born in Clarion, Iowa to Thomas Chambers and Hazella Downing.[2] He is credited with developing systematic training of organizers and leaders of congregation-based community organizations, and establishing relational meetings (or “one-on-ones”) as a critical practice of organizers. He is the author of Roots for Radicals: Organizing for Power, Action, and Justice (Continuum International Publishing Group, 2003, ISBN 0-8264-1499-0.[3]). A memorial article in The New Yorker called him “community organizing’s unforgiving hero.” [4] He died of heart failure in Drimoleague, Ireland in 2015.[2]


      https://en.wikipedia.org/wiki/Edward_T._Chambers

      The Power of Relational Action

      In this booklet, Ed Chambers mulls about the building of relationships in public life that allow us to share our values, passions and interests with one another — what he calls “mixing human spirit.” He describes the art of the relational meeting or “one-to-one,” which he helped develop and which is now being used by clergy, leaders and organizers around the United States and in several other countries to build their congregations and community institutions and to take joint action for the common good.

      http://actapublications.com/the-power-of-relational-action

    • La production d’études comme instrument de mobilisation dans le cadre de la campagne pour un « revenu décent londonien » (London Living Wage)

      A recent campaign led by London Citizens - a coalition of churches, mosques, trade unions, schools and other associations - brought on the forefront the issue of low paid workers. The production of studies is the linchpin of this campaign for decent wages. It is more the process of making the studies, linked to the methods of community organizing, rather than the end product itself that has established the opportunity and feasibility of new wages policies. The urban study is here considered as a tool for mobilization. Its authors, its subjects and its addressees are the actors of the London Living Wage campaign.

      7Le travail des employés de London Citizens est basé sur la construction de relations avec les habitants membres des 160 groupes de l’alliance. Dans son contrat de travail, il est stipulé qu’un community organizer doit effectuer une moyenne hebdomadaire de quinze entretiens en face à face (appelés « #one_to_one »). Ces entretiens ne sont ni retranscris ni soumis à une analyse statistique mais ont pour but de construire une relation d’égal à égal avec chacun des membres de l’alliance. Ils permettent aux community organizers d’acquérir une connaissance des problèmes auxquels font face les citoyens de leur alliance. L’organisation a également pour but de former des leaders dans chaque groupe membre. Ces leaders sont encouragés à relayer ce travail de développement de relations au sein de leur institution. Ils sont par exemple invités à organiser des house meetings, des réunions dans leur domicile ou sur leur lieu de travail avec des amis, voisins ou collègues. Les leaders et les employés de London Citizens imaginent alors des idées de campagne en fonction des intérêts des personnes rencontrées. C’est toujours grâce à ces entretiens et réunions qu’ils peuvent ensuite tester ces idées avec d’autres personnes. Ce processus participatif est finalisé lors d’assemblées annuelles où les institutions membres votent, parmi les idées évaluées, les campagnes à mener dans l’année.

      http://journals.openedition.org/geocarrefour/8114?lang=en

    • #Theory_U

      Theory U is a change management method and the title of a book by #Otto_Scharmer.[1] During his doctoral studies at Witten/Herdecke University, Scharmer studied a similar method in classes taught by Friedrich (Fritz) Glasl, and he also interviewed Glasl.[2] Scharmer then took the basic principles of this method and extended it into a theory of learning and management, which he calls Theory U.[1] The principles of Theory U are suggested to help political leaders, civil servants, and managers break through past unproductive patterns of behavior that prevent them from empathizing with their clients’ perspectives and often lock them into ineffective patterns of decision making.[3][4]


      https://en.wikipedia.org/wiki/Theory_U

      La théorie U d’#Otto_Scharmer

      Ces 5 étapes visent à capter de nouveaux modes d’émergence et à rénover l’approche collaborative et la conduite de projet. La théorie U est donc un modèle de conduite du changement fondé sur la conscience de l’urgence pour la mise en place de solutions durables et globales. Les 9 environnements d’apprentisssage qu’il propose constituent une réponse concréte aux questions posées.

      http://4cristol.over-blog.com/article-la-theorie-u-d-otto-scharmer-98615598.html

    • L’ambition démocratique du community organizing

      La mise en place, depuis quelques années, des méthodes de community organizing peut-être envisagée comme une tentative de dépassement des limites du système représentatif. Par un rappel des ressorts de leur développement, aux États-Unis et en Grande-Bretagne, et par l’observation de leur mise en pratique au sein de l’Alliance citoyenne de l’agglomération grenobloise, cet article s’attache à montrer ce qui fait l’originalité de ces démarches : rapport pragmatique au pouvoir, mobilisation autour des « colères » des habitants, actions collectives centrées sur le conflit. Un regard sur l’objectif de prise d’autonomie des habitants, formulé par les fondateurs de l’alliance, permet d’inclure une analyse de la structure et des méthodes du community organizing sous l’angle des processus d’émancipation qu’elles sont susceptibles de favoriser.

      https://www.cairn.info/revue-mouvements-2015-3-p-168.htm

  • A New Threat to Oceans: Deep-Sea Mining for Precious Metals - Facts So Romantic
    http://nautil.us/blog/a-new-threat-to-oceans-deep_sea-mining-for-precious-metals

    Around 500 miles southeast of the bright turquoise waters at Honolulu Harbor, and two and a half miles down to the dark ocean floor, a massive carpet of potato-sized rocks stretches thousands of miles on the seabed. These rocks, called polymetallic, or manganese, nodules, are made up of manganese, nickel, copper, and cobalt. The nodules’ growth is one of the slowest geological processes in the world—it takes millions of years for one to grow a couple of millimeters: Tiny particles precipitate from the surface of the ocean to the seafloor and conglomerate around a core, like a rock or a shark tooth, and create a nodule. John Mero, a professor of mineral technology at the University of California, Berkeley, was the first to eye them as a potentially revolutionary mineral resource. (...)

    • Above-water mines supply the global rare earth industry with over 100,000 tons of metals per year, according to a 2015 report by the U.S. Geological Survey. A 2013 paper, published in Ore Geology Reviews, states, “The mineral resources required to sustain growth and to support green- and emerging-technologies can no longer be supplied solely from land-based sources,” but they’re “abundant in deep-ocean crust and nodules.” Take thallium, for example, a metal used in optics, electronics, and magnet-based machines—the nodules in the CCZ [Clarion-Clipperton Fracture Zone] contain 6,000 times more of the stuff than the “entire terrestrial reserve base for those metals.”

      The necessary mining technology is too expensive relative to mineral prices for deep-sea mining to be profitable, though, so no one’s mined the nodules just yet. “Right now, it is nonexistent, a wannabe industry,” says John Wiltshire, the director of the Hawaii Underwater Research Lab, who has 40 years’ experience in the mining industry. Nevertheless, he says, it’s the “long-term future of mining.”

      “Vast areas are being targeted by concession holders for future mining,” a recent Scientific Reports paper states. “Despite the present lack of knowledge, large-scale harmful effects of these activities are expected.”

      #oceans #extractivisme #terres_rares

  • Funding Islamophobia: $206m went to promoting ’hatred’ of American Muslims
    https://www.theguardian.com/us-news/2016/jun/20/islamophobia-funding-cair-berkeley-report

    The core group, which includes the Abstraction Fund, Clarion Project, David Horowitz Freedom Center, Middle East Forum, American Freedom Law Center, Center for Security Policy, Investigative Project on Terrorism, Jihad Watch and Act! for America, had access to almost $206m of funding between 2008 and 2013, the report said.

    Corey Saylor, author of the report and director of Cair’s department to monitor and combat Islamophobia, said: “The hate that these groups are funding and inciting is having real consequences like attacks on mosques all over the country and new laws discriminating against Muslims in America.”

    Saylor added that the Washington-based Center for Security Policy and Act! for America have the most impact, because they are trying to push their anti-Muslim rhetoric beyond their formerly fringe following.

    [...]

    Walid Phares reportedly served on the board of Act! for America.

    #islamophobie #sionistes #Etats-Unis

  • Want to know what ISIS is up to ? Instead of speculating, just take it from their official magazine - it is right there, explicit. The strategy is called “The extinction of the gray zone” - it is about polarizing western society by eliciting islamophobia: “Muslims in the crusader countries will find themselves driven to abandon their homes for a place to live in the Khilāfah, as the crusaders increase persecution against Muslims living in Western land. [..] Eventually, the gray zone will become extinct and there will be no place for grayish calls and movements. There will only be the camp of īmān versus the camp of kufr”. So, if you want to counter ISIS influence in our society, you know what to do: love each other... Turning to epidermic identity politics won’t help a bit. Even ISIS remarks that our “response is often violently reactionary instead of forward-thinking” - and that is just the way they want it.

    http://media.clarionproject.org/files/islamic-state/islamic-state-dabiq-magazine-issue-7-from-hypocrisy-to-apostas

  • Les réseaux de l’islamophobie aux Etats-Unis

    CAIR Report : Islamophobia Network Funded with $119 Million 2008 to 2011

    http://www.cair.com/press-center/press-releases/12149-cair-report-islamophobia-network-funded-with-119-million-2008-to-2011.ht

    Muslim civil rights group identifies 37 organizations dedicated to promoting anti-Islam prejudice

    (WASHINGTON, D.C., 9/19/13) — The nation’s largest Muslim civil rights and advocacy organization today released a report, “Legislating Fear: Islamophobia and its Impact in the United States,” which reveals that anti-Islam groups received more than $119 million in funding between 2008 and 2011.

    The new report by the Washington-based Council on American-Islamic Relations (CAIR) also identifies 37 organizations dedicated to promoting anti-Islam prejudice in America. CAIR’s second report on the subject more fully identifies the “Islamophobia network” in the United States and exposes its funding.

    [NOTE: CAIR today also distributed an ISLAM-OPED commentary, “The Reality of Islamophobia in America,” which states that, “Like racism, anti-Semitism, sexism and other issues, Islamophobia exists.” That commentary is available upon request for publication by media outlets nationwide.]

    “This report sheds light on the groups promoting Islamophobia in our society and reveals to the reader the impact those groups have on our nation’s discourse about Islam, pluralism and the future of the protections enshrined in the U.S. Constitution,” said Corey Saylor, who directs CAIR’s department to monitor and combat Islamophobia.

    CAIR’s findings include:

    The U.S.-based Islamophobia network’s “inner core” is currently comprised of at least 37 groups whose primary purpose is to promote prejudice against or hatred of Islam and Muslims. An additional 32 groups whose primary purpose does not appear to include promoting prejudice against or hatred of Islam and Muslims, but whose work regularly demonstrates or supports Islamophobic themes, make up the network’s “outer core.”
    The inner core of the U.S.-based Islamophobia network enjoyed access to at least $119,662,719 in total revenue between 2008 and 2011. Groups in the inner core are often tightly linked with each other. Key players in the network benefitted from large salaries as they encouraged the American public to fear Islam.
    In 2011 and 2012, 78 bills or amendments designed to marginalize Muslims and vilify Islamic religious practices were introduced in the legislatures of 29 states and the U.S. Congress. Sixty-two of these bills contained language that was extracted from David Yerushalmi’s American Laws for American Courts (ALAC) model legislation. While the bias motive behind the bills is clear, the presence of an actual problem that needed to be solved was not — even to the legislators introducing the measures. In at least 11 states, mainstream Republican leaders introduced or supported anti-Muslim legislation.
    Subject matter experts perceive a small but welcome decline in Islamophobia in America during the period covered by this report. In 2012, CAIR rates Islamophobia as a 5.9 on a scale of one to 10, with one representing an America free of Islamophobia and 10 being the worst possible situation for Muslims. In 2010, CAIR rated the state of Islamophobia in America as a 6.4.

    The decline makes particular sense given that the 2010 rating interviews were conducted in September and October of 2010. This period was the height of the national controversy over Park 51, aka “the Ground Zero Mosque.” The controversy’s proximity to the 2010 mid-term election made it a campaign issue. It was also right at the time of the planned burning of Qurans by Florida Pastor Terry Jones. This period in 2010 can be seen as the Islamophobia network’s greatest penetration into mainstream discourse to date. 
    There were 51 recorded anti-mosque acts during the period covered by this report, 29 in 2012 and 22 in 2011. Two notable spikes in anti-mosque acts occurred in 2011-2012: May 2011 (7 acts), likely related to the killing of Osama bin Laden, and August 2012 (10 acts), probably all in reaction to the massacre of six Sikh worshippers by a white supremacist in Oak Creek, Wis. By comparison, in June 2010, CAIR published “CAIR: Who we are,” a review of 1,999 CAIR press releases and action alerts spanning 1994-2008. In that report we noted: “Since 1994, CAIR has detailed at least 64 acts of destruction and defilement of Islamic places of worship—including shootings, vandalism, arson, and bombings.”
    CAIR’s report also notes that anti-Muslim trainers serving law enforcement and military personnel were dealt a significant blow in late 2011 and that Islamophobic rhetoric remains socially acceptable.

    In 2011, after significant pressure from CAIR and other organizations that included crucial reporting by Wired.com’s Spencer Ackerman, federal authorities initiated steps to remove biased and inaccurate material about Islam from law enforcement training materials. Studies and a lack of consequences for most candidates for public office who engage in anti-Muslim rhetoric reveal an unfortunate societal tolerance for prejudicial speech directed at Muslim.

    CAIR names individuals, institutions and groups that were at the center of promoting Islamophobia in America during the period covered by the report.

    The “worst” list includes:

    Lieutenant General William G. “Jerry” Boykin (retired)
    Zuhdi Jasser and the American Islamic Forum for Democracy
    Herman Cain
    Rep. Peter King (R-N.Y.)
    David Yerushalmi
    Former Rep. Allen West (R-Fla.)
    Walid Shoebat and the Forum for Middle East Understanding
    State legislators who sponsored anti-Islam legislation
    The Clarion Fund
    David Caton and the Florida Family Association
    Lowe’s

    #islamophobie