Prague contre une « double qualité » des produits alimentaires au sein de l’ue 20 Mai 2019 - Le figaro
▻http://www.lefigaro.fr/flash-eco/prague-contre-une-double-qualite-des-produits-alimentaires-au-sein-de-l-ue-
Le gouvernement tchèque a annoncé aujourd’hui avoir adopté un projet d’amendement interdisant la vente de produits alimentaires de qualité moindre que ceux commercialisés sous le même nom en Europe de l’Ouest. « Notre objectif est d’assurer à nos consommateurs un traitement fair-play ainsi que la possibilité de choisir les produits ayant la même qualité que ceux qui sont vendus à l’ouest de nos frontières », a déclaré le ministre de l’Agriculture Miroslav Toman. Le problème régulièrement dénoncé aussi par d’autres pays d’Europe centrale et orientale concerne surtout les « grands groupes multinationaux », a affirmé Miroslav Toman devant la presse à l’issue du conseil des ministres, sans toutefois fournir des exemples concrets.
« Le non-respect de la réglementation sera passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 50 millions de couronnes », soit 1,94 million d’euros, a précisé le ministre. Le texte qui fera prochainement l’objet d’un vote à la chambre basse a été adopté par le gouvernement du milliardaire populiste Andrej Babis à cinq jours des élections européennes, prévues en République tchèque vendredi et samedi. La dénonciation de différences de qualité de certains produits de marque commercialisés sous le même emballage fait partie de la campagne électorale du mouvement ANO du chef du gouvernement, qui fait figure de favori du scrutin, selon les sondages.
« Il s’agit d’un sujet important non seulement à l’approche des élections européennes », a assuré Andrej Babis, qui est inculpé pour fraude présumée aux subventions européennes. La Hongrie et la Slovaquie ont déjà dénoncé dans le passé la commercialisation de produits d’une qualité inférieure dans certains « nouveaux » pays de l’UE, accusant par exemple Nutella d’être « moins crémeux », Coca-Cola « moins riche » ou le chocolat en poudre Nesquik de Nestlé moins « intense ».
#concurrence mon oeil #ue #union_européenne #libre_circulation des produits de mauvaise #qualité, pour les #colonies #alimentation #inégalités #beurk
]]>Enquête sur la science sous influence des millions de Coca-Cola
▻https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/05/08/enquete-sur-la-science-sous-influence-des-millions-de-coca-cola_5459509_3244
Montants faramineux. Experts introuvables. Résultats non publiés. Opérations marketing maquillées en recherches. Un « institut » à but purement lucratif piloté par des célébrités de la médecine française. Voilà un échantillon des étonnantes découvertes de l’enquête menée par Le Monde sur les millions d’euros distribués par #Coca-Cola aux professionnels de santé français ces dix dernières années.
]]>#Lobbyisme : le grand #péché de l’#Union_européenne | ARTE
▻https://www.arte.tv/fr/videos/086089-032-A/lobbyisme-le-grand-peche-de-l-union-europeenne
« Le système #Coca-Cola soutient fièrement la première présidence roumaine du Conseil de l’#UE. » C’est par ces mots que les participants à des réunions organisées par la présidence tournante du Conseil ont été accueillis début 2019.
Étonnant ? Pas tant que ça… La pratique est légale et la présidence roumaine n’est pas la seule à être soutenue par des %multinationales et Coca-Cola n’est pas son seul #sponsor. Le 7 mars, un autre événement a braqué les projecteurs sur l’étendue du lobbyisme dans l’UE, lorsque Marine Le Pen a accusé l’Alde, parti centriste européen dont s’était rapproché En marche, d’être financé par #Bayer-Monsanto… Là encore, la pratique n’a rien d’exceptionnel et touche plusieurs formations européennes.
Quelles sont les règles en la matière ?
#lobbying #légalité #intérêts_privés #légitimité #corruption_légale
]]>• Du nouveau sur madame Laurence Tubiana (et sur le mouvement Climat)
▻http://fabrice-nicolino.com/?p=4785
Du nouveau sur madame Laurence Tubiana (et sur le mouvement Climat)
13 avril 2019Climat
Allez, je vous raconte tout. Mais attention, je compte sur vous pour faire circuler les informations importantes que contient ce papier. Je veux vous parler de madame Laurence Tubiana, que j’ai sévèrement étrillée ici (le ridicule…) le 3 mars 2008. Comme le temps passe, hein ?
Vous lirez peut-être ce lointain écho, qui vaut la peine selon moi. Si je reprends la plume, c’est que madame Tubiana, politicienne invétérée, est en train de réussir un rétablissement surprenant pour moi dans le mouvement Climat en cours, qui contient diverses promesses, dont celle d’une intervention enfin réelle de la jeunesse.
Madame Tubiana a un long passé que personnellement, je juge détestable. Elle a travaillé pour l’Inra, institut au service de l’agriculture industrielle et pesticidaire. Elle a travaillé pour la Banque mondiale, l’un des moteurs essentiels de la destruction du monde. Elle a travaillé pour les services de Bruxelles, centrée sur les mêmes objectifs.
Comme elle est de gauche – on ne rit pas -, elle a fait partie du cabinet de Lionel Jospin quand celui-ci était Premier ministre entre 1997 et 2002. Je rappelle aux oublieux que cette époque était cruciale. La France eût pu mener une politique cohérente de lutte contre le dérèglement climatique. Mais Jospin, en bon progressiste, était en vérité un climatosceptique, et en nommant ministre son compère Claude Allègre, ami de quarante ans, il savait bien ce qui se se passerait. Rien. Laurence Tubiana, dont le rôle était d’éclairer ce gouvernement négationniste de la crise climatique, n’aura pas moufté une seule fois.
En 2001, elle a créé l’Institut du développement durable et des relations internationales (Idri) au conseil d’administration duquel se trouvaient le cimentier Lafarge, Véolia Environnement, et même Coca-Cola, Arcelor-Mittal, EDF, Rhodia, Dupont de Nemours, Solvay, Renault, Sanofi-Aventis, etc, etc.
Elle a soutenu Hollande en 2012 – peut-on imaginer plus indifférent à la crise climatique ? – et en échange sans doute, a obtenu la présidence du conseil d’administration de l’Agence française du développement (AFD) en 2013. L’AFD ! Je n’ai pas le temps de détailler, mais cette structure, qui a été au centre de l’histoire de la Françafrique, mène des actions de « développement » dans le monde, mot qui est un synonyme de destruction des écosystèmes.
Elle a été la personnalité socialo centrale de la funeste Cop21 qui, en décembre 2015, a fait croire au monde qu’on s’attaquait au dérèglement climatique quand on s’y congratulait entre nantis venus en avion du monde entier.
Et comme il n’y a pas de petit profit politicien, madame Tubiana siège aujourd’hui, sur décision de monsieur Macron, dans le haut conseil Climat, machin aussi inutile et néfaste que tous les autres.
Bref, amis et lecteurs, madame Tubiana n’est pas une alliée, mais une adversaire décidée, qui vit fort bien dans ce monde – c’est d’ailleurs son droit – et n’entend pas y changer quoi que ce soit. Mais voilà que j’apprends que certains tentent de lui faire une belle place dans le mouvement Climat lancé notamment par la jeunesse d’une partie du monde, et arrivé là, je le dis et le clame : halte-là ! Laurence Tubiana appartient à l’univers politique qui a empêché toute mesure efficace pour lutter contre le drame climatique dans lequel nous sommes plongés. Quiconque veut avancer vraiment doit savoir sur qui s’appuyer et qui repousser. Madame Tubiana ne doit pas monter à bord.
]]>16 Best Resources to Learn #robotics and IoT Development in 2019
▻https://hackernoon.com/16-best-resources-to-learn-robotics-and-iot-development-in-2019-847bb93c
While making GeekForge — a daily listing of interesting coding tasks — we researched several sources where you can learn robotics and IoT, and we thought it would be a good idea to share this list with you.While the first smart device is dated back to 1982 (a Coca-Cola vending machine), robots and Internet-powered appliances were considered science fiction for decades. Until today that is, when nearly a quarter of US households own a smart speaker. A humanoid robot, Sophia, was even given citizenship in Saudi Arabia.Robotics and Internet of Things, from a developer standpoint, are no more than computers with better hardware capabilities. If you’re deliberately ignoring its innovation due to your lack of physics knowledge or the financial investment needed of the required devices, you’ll soon (...)
#internet-of-things #education #startup #software-development
]]>HYPOCRIZIE — Le #metoo de la pub n’aura pas lieu
▻https://medium.com/@wtflapub/lundi-4-mars-le-journal-le-monde-balance-une-bombe-sur-le-secteur-de-la-pub-
Lundi 4 mars, le journal Le Monde balance une bombe sur le secteur de la pub : harcèlement, #sexisme au quotidien et culture du Boys Club seraient la règle dans les agences cool. L’article, à charge, rappelle les plus belles heures des abattoirs version vidéo de L214. Alors ? Surchauffe des Slacks ? Annulation des commandes de petits fours surgelés des Grand Prix Strat’ ? Tweet de Pascal Nessim ? Non, pire encore : rien. Mais sérieux
En préambule : ce billet est écrit grâce aux efforts conjugués de cinq publicitaires, femmes et hommes. Le propos n’est pas de faire un travail journalistique. Nous nous basons ici uniquement sur le travail du Monde, sur nos expériences respectives et sur les histoires glanées dans nos entourages. Ces faits exposés par le Monde servent de point de départ à la dénonciation d’un système. Car au-delà d’un cas particulier, c’est toute une industrie qui doit faire son #metoo.
Le billet se déroule en 3 points :
I : le résumé de l’affaire Herezie pour ceux qui seraient passés à côté
II : un point sur ce qui pourrit la pub
III : un tuto sur la manière de lutter contre les boys club au quotidien
]]>Les Zurichois refusent la privatisation partielle de l’eau potable ats/ther - 11 Février 2019 - RTS
Les citoyens zurichois ont refusé dimanche un projet de privatisation partielle de la distribution de l’eau potable dans le canton. La gauche s’opposait à la révision de la loi. Les partis bourgeois et le gouvernement y étaient favorables.
La révision de la loi sur l’eau a été refusée par 54,6 % des votants. La participation a atteint 40,7 %.
La révision de la loi sur l’eau, approuvée par 84 voix contre 77 par le Parlement zurichois, prévoyait une privatisation partielle de la distribution de l’eau potable. Le PLR, l’UDC, le PDC et le gouvernement soutenaient le projet.
Une tradition millénaire d’après la gauche
Pour la gauche, cette révision aurait mis fin à une tradition millénaire qui stipule que l’eau est un bien appartenant à tous et elle a lancé avec succès un référendum. Pour les Verts, l’eau est un bien public et cela aurait dû figurer dans la loi.
La loi refusée en votation dimanche prévoyait la possibilité pour des privés de prendre des participations dans les sociétés de distribution d’eau potable des communes. Elle stipulait que les privés ne pourraient toutefois pas posséder plus de la moitié du capital et qu’ils ne disposeraient pas de plus d’un tiers des droits de vote.
Les partis bourgeois estimaient que ces conditions donnaient la garantie que ce seraient toujours les communes qui dicteraient les choses. Ils étaient aussi d’avis que des groupes comme Nestlé ou Coca-Cola n’investiraient pas dans ce secteur, car les sociétés communales n’ont pas le droit de faire des bénéfices avec la distribution d’eau potable.
Plusieurs cantons ont déjà refusé la privatisation
Des cantons ont déjà écarté toute idée de privatisation de l’eau potable. C’est notamment le cas de Fribourg et du Jura. En 2011, le parlement fribourgeois a adopté une nouvelle loi sur l’eau qui stipule que sa maîtrise et sa distribution restent en mains publiques. Le Jura dispose depuis 2016 d’une loi qui spécifie que l’eau est un bien commun et que son approvisionnement est en mains publiques.
En 2001, deux promoteurs privés ont projeté d’exploiter l’eau issue du captage de Treytel, sur la commune de Bevaix (NE), en y associant une filiale de Nestlé. Face aux oppositions, ils ont finalement renoncé.
]]>Loi alimentation : +7% de hausse en moyenne pour le panier du consommateur
▻https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15583-loi-alimentation-7-de-hausse-en-moyenne-pour-le-panier-du-consommat
J’ai écouté précisément les arguments en faveur de cette hausse, ils disent que cela n’a rien de contraignant et qu’avec la hausse des prix les grandes surfaces seront plus généreuses avec les industriels qui « devraient » être plus généreuse avec les agriculteurs grâce au « ruissellement » (ce qui comme en économie est une escroquerie intellectuelle », l’argent ne « ruisselle » pas, il va dans la poche des actionnaires point-bar. Du reste quelle est la part des agriculteurs dans 1L de Coca-cola ? quel est la part des agriculteurs dans un pot de Nutella ? cette lois donne des marges aux grandes enseignes sur des produits d’appel qu’il vendait avant à prix coûtant (car il se tirait la bourre dessus), c’est tout, je suis désolé de le dire, mais c’est encore une arnaque….
Je pense que vous avez remarqué, mais (...)
]]>Sois heureux et travaille : quand le bonheur devient une injonction de tous les instants - Idées - Télérama.fr
▻https://www.telerama.fr/idees/sois-heureux-et-travaille-quand-le-bonheur-devient-une-injonction-de-tous-l
Selon la sociologue israélienne Eva Illouz, professeure à l’Université hébraïque de Jérusalem et directrice d’études à l’EHESS, auteure avec Edgar Cabanas d’Happycratie. Comment l’industrie du bonheur a pris le contrôle de nos vies, la psychologie positive, née aux Etats-Unis à la fin des années 1990, qui promeut à tout-va l’épanouissement personnel et le bien-être, a fait des ravages. Le bonheur n’est plus une émotion, idéale source de vertu durant des siècles de philosophie, il est devenu une injonction de tous les instants, une norme sociale qui dicte sa loi et enferme l’individu dans un moule. « Le portrait-robot de la personne heureuse correspond point par point au portrait idéal du citoyen néolibéral »…
L’une des caractéristiques de cette « happycratie », c’est d’étouffer toute revendication sociale ou politique…
L’happycratie est cette injonction permanente au bonheur, considéré comme l’horizon suprême du moi, l’expression la plus haute de l’accomplissement personnel. Qu’elle soit portée par des psys, des coachs, des conférenciers, des manuels, des blogs, des applications pour téléphone ou des émissions télévisuelles, la pseudo-science du bonheur promet d’enseigner à tous l’art d’être heureux, l’art de voir les choses de façon positive. Cette idéologie, centrée sur l’individu, le considère logiquement comme responsable de ses succès et de ses échecs, source de ses biens et de ses maux : il n’y aurait donc jamais de problème structurel, politique ou social, mais seulement des déficiences psychologiques individuelles, pouvant être traitées et améliorées. Nous ne sommes pas loin de la vision néolibérale d’une Margaret Thatcher qui disait que la société n’existait pas, et qu’il n’y avait que des individus… La tyrannie du bonheur fait en effet peser sur le seul individu tout le poids de son destin social.
A partir du moment où Martin Seligman, l’inventeur de la psychologie positive, professeur à l’Université de Pennsylvanie, a été élu en 1998 à la tête de l’APA (American Psychological Association), des multinationales comme Coca-Cola et des institutions comme l’armée ont commencé à financer ce nouveau champ de recherche, qui optimisait à leurs yeux les chances d’avoir des salariés ou des soldats performants et obéissants. Car ce qu’exalte Martin Seligman, ce sont très étrangement les qualités psychiques nécessaires à l’organisation économique et au mode de travail des grandes entreprises ; la capacité à être flexible, à passer d’un emploi à un autre ; l’aptitude à gérer cette incertitude sans anxiété et à voir toujours le bon côté des choses ; le fait de pouvoir non seulement accepter un probable licenciement mais de s’en réjouir.
Comment cette science du bonheur est-elle devenue une industrie ?
Appliquée à tous les domaines de la vie quotidienne, le travail, la sexualité, le couple, l’alimentation, le sommeil, etc., elle est gouvernée par une pure logique de marché. Avec elle, le marché des consommateurs potentiels de la psychologie n’a cessé de s’élargir. Au départ, la psychologie s’occupait des fous et des névrosés ; elle s’intéresse aujourd’hui à tous ceux qui se sentent bien, ou pas trop mal, et leur vend l’idée qu’ils pourraient maximiser leur bien-être, dans la lignée de la pensée libérale et utilitariste du philosophe anglais Jeremy Bentham (1748-1832). C’est le grand tournant opéré par Martin Seligman : changer le paradigme d’une psychologie centrée sur la pathologie par une psychologie centrée sur le bonheur. C’est comme si on allait chez le médecin pour qu’il nous parle exclusivement des organes qui fonctionnent bien dans notre corps… La psychologie ne cherche plus à remédier à la souffrance — elle la nie au contraire, comme on l’a vu. Elle cherche à maximiser les potentialités de l’individu.
]]>Les Français consomment en moyenne 35 kg de sucre par an
▻https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15254-les-francais-en-consomment-en-moyenne-35-kg-de-sucre-par-an
Si vous voulez en savoir plus sur le sel et le sucre qui sont de véritable drogues dure (ce n’est pas pour rien si Coca-Cola met 10 pierres de sucres dans ses cannettes de 33cl) nous vous avions passé un excellent documentaire pour comprendre les mécanismes de ces addictions : De la drogue dans nos assiettes
Pain, pizza, charcuterie... Le sucre est addictif et dangereux. Il se trouve dans beaucoup plus d’aliments que l’on ne soupçonne pas d’en contenir.
Lazare, le fils d’Antoine, fête ses 8 ans. Il prépare des pochettes cadeaux remplies de bonbons pour ses amis, tandis qu’en cuisine, son père sort des sucreries des emballages. En tout, quelle quantité de sucre les huit enfants ont-ils ingurgitée ? En faisant les comptes, ils ont avalé l’équivalent d’un peu (...)
]]>Qui a peur du Grand Mélenchon ?
▻https://blogs.mediapart.fr/marie-rambeault/blog/211018/qui-peur-du-grand-melenchon
Je devrais plutôt écrire « Qui fait tout pour qu’on ait peur du grand Mélenchon ? » Avant d’entrer dans le vif du sujet faisons ensemble un petit tour d’horizon très exhaustif des infos bien pourries qui passent largement sous silence en ce moment. La Médiacratie étant trop occupée à nous bassiner avec Mélenchon... Voyons ces infos qui valent leur pesant d’huile de palme et de magouilles !
Je balance en vrac et sans ordre précis juste pour planter le décor et que nous puissions ensemble avoir un scanne plus ou moins large de ce qui se trame dans l’arrière boutique de l’État...
Commençons par la nomination de Castaner, alias « Rantanplan », au poste convoité par lui-même et depuis un bail : celui de Ministre de l’Intérieur ! (Non perquisitionnable) . Avant d’en arriver là, Christophe Castaner quitte le foyer familial à l’âge de 18 ans, à cette époque, il rate son BAC mais ne rate jamais une bonne partie de poker dans des tripots pas forcément très bien fréquentés, engrange un max de pognon plus ou moins propre et se lie notamment d’amitié avec un certain Christian Oraison, alias « Le Grand Blond » , un vrai délinquant parrain du grand banditisme marseillais. Celui qui, des aveux même de Rantanplan, a été son "grand frère", son "protecteur" et qui sera retrouvé mort en 2008, troué de plusieurs balles de gros calibre en dehors des périodes de chasse. Mais ça, ça ne fait peur à personne !... Castaner perd son protecteur et grand frère et monte à Paris grenouiller en politique avec Porcinet (Hollande) avant de se retrouver d’abord secrétaire d’état de LREM puis ce lundi bombarder Ministre de l’Intérieur... Holà quelle ascension ! Son premier jour devant les Sénateurs sera pour le moins musclé et c’est sous les hués qu’il finira son discours, mais personne ne le sait car le Mélenchon bashing bât son plein.
Enfin, pour couronner le tout il nomme l’ancien collaborateur du repris de justice Claude Guéant, un certain Stéphane Bouillon, au poste de directeur de Cabinet de la place Beauvau, ce sémillant haut fonctionnaire qui fût condamné plusieurs fois par la justice devient donc le nouveau bras droit de Castaner au ministère de l’Intérieur, le grand mitrailleur de queue de Rantanplan, mais ça ne fait peur à personne ça ! Par contre Mélenchon qui s’énerve ouhlààà mais quelle horreur ! Deux mafioso au ministère de l’Intérieur, non ça, ça va, ils ont des belles cravates et des beaux costards, ils parlent doucement avec un petit sourire, donc tout va bien ! Personne n’a rien vu puisque pas un seul média ne reprend cette info..Y a Mélenchon à dézinguer d’abord ! ...
]]>Dix géants de l’agroalimentaire émettent plus de gaz à effet de serre que quatre pays nordiques | Slate.fr
▻http://www.slate.fr/life/87587/coca-danone-agroalimentaire-gaz-effet-serre-pollution
La confédération d’ONG Oxfam International s’est penchée sur les émissions de gaz à effets de serre globales (pour les matières premières agricoles, le transport, la fabrication, la réfrigération…) et les efforts concernant le climat de plusieurs géants de l’agroalimentaire. Le bilan (PDF) est inquiétant : les dix plus grosses entreprises du secteur (Associated British Foods, Coca-Cola, Danone, General Mills, Kellogg’s, Mars, Mondelez International, Nestlé, PepsiCo et Unilever) émettent chaque année 263,7 millions de tonnes de gaz à effet de serre. C’est un peu plus que la Finlande, la Suède, le Danemark et la Norvège réunis, souligne le rapport.
]]>Emmanuelle Wargon, l’ex-lobbyiste en chef de Danone à la Transition écologique - Libération
▻https://www.liberation.fr/france/2018/10/16/emmanuelle-wargon-l-ex-lobbyiste-en-chef-de-danone-a-la-transition-ecolog
Cette énarque de 47 ans, ancienne camarade de promotion d’Edouard Philippe, a été nommée secrétaire d’Etat auprès de François de Rugy. Une nouvelle illustration du « rétro-pantouflage », ou quand un haut-fonctionnaire passé au privé revient exercer des fonctions importantes au cœur de l’Etat.
« Qui a le pouvoir ? Qui gouverne ? » Fin août, pour justifier sa démission spectaculaire, Nicolas Hulot avait dénoncé « la présence des #lobbys dans les cercles du pouvoir », estimant que cela pose « un problème de démocratie ». L’ex-ministre de la Transition écologique et solidaire ne croyait pas si bien dire… Moins de deux mois plus tard, voici qu’arrive dans son ancien ministère, comme secrétaire d’Etat, Emmanuelle Wargon, rien moins que la directrice des affaires publiques et de la communication de Danone.
Lobbying et pollution
Soit la lobbyiste en chef du groupe alimentaire… l’un des plus gros pollueurs de la planète, en termes de plastique. La semaine dernière, Break Free From Plastic, une coalition de 1 300 organisations du monde entier, révélait que sur les 180 000 déchets plastiques ramassés dans l’environnement dans 42 pays en juin et septembre, ceux produits par Danone figuraient en quatrième position, après ceux provenant de Coca-Cola, de Pepsi et de Nestlé. Danone fait aussi partie des 25 entreprises françaises qui épuisent le plus les écosystèmes de la planète, pointait l’ONG WWF en 2016.
Emmanuelle Wargon, 47 ans, rejoint au gouvernement l’ancienne directrice des ressources humaines de Danone, Muriel Pénicaud, devenue ministre du Travail. Au ministère de la Transition énergétique, où elle remplace Sébastien Lecornu – qui au sein du ministère s’était vu confier les dossiers « énergie », dont plusieurs dossiers brûlants, de Fessenheim à Bure –, elle rejoindra une autre secrétaire d’Etat venue d’un géant du privé : Brune Poirson, ancienne cadre de Veolia. Et Wargon, la fille unique de Lionel Stoléru, ancien ministre de Valéry Giscard d’Estaing et de François Mitterrand, est issue de la même promotion de l’ENA que le Premier ministre Edouard Philippe, lui-même ancien lobbyiste en chef du groupe nucléaire Areva (devenu Orano).
« Rétro-pantouflage »
Comme ce dernier, Emmanuelle Wargon, qui a aussi fait Sciences-Po et HEC, illustre parfaitement une pratique de plus en plus répandue : le « rétro-pantouflage », soit un cadre dirigeant du privé, souvent issu des grandes écoles (ENA, Polytechnique), qui revient exercer des fonctions importantes au sommet de l’Etat après avoir « pantouflé » en quittant la haute fonction publique pour un poste bien payé dans le privé. De quoi faire réagir mardi sur Twitter le secrétaire d’EE-LV David Cormand : « Avec Macron, l’écologie, c’est jamais sans les lobbys. »
Décrite comme pugnace et opiniâtre, Emmanuelle Wargon a commencé sa carrière en 1997 comme auditrice à la Cour des comptes. En 2001, elle est devenue conseillère technique auprès du ministre délégué à la Santé Bernard Kouchner, dans le gouvernement Jospin. De 2007 à 2010, sous le gouvernement Fillon, elle a dirigé le cabinet du Haut-Commissaire aux solidarités actives Martin Hirsch, où elle a géré entre autres le dossier RSA, mis en œuvre sous Nicolas Sarkozy en 2008. Elle a aussi été adjointe au directeur général de l’Afssaps (aujourd’hui ANSM), l’agence de sécurité des produits de santé.
Puis, avant Danone et après un passage au ministère des Affaires sociales, elle a été pendant trois ans déléguée générale à l’emploi et à la formation professionnelle au ministère du Travail, un poste clé, pilotant notamment la réforme de la formation professionnelle ou encore la gestion des crédits de la politique de l’emploi. Pas grand-chose à voir, donc, avec l’écologie ou l’énergie. Même si son ancien patron, le PDG de Danone Emmanuel Faber, a twitté mardi que « pendant trois ans, Emmanuelle Wargon a coordonné les engagements de Danone en matière de santé, d’environnement et d’inclusion ». Lui souhaitant « une pleine réussite au service de l’enjeu majeur qu’est la transition écologique et solidaire ».
Coralie Schaub
De mieux en mieux ici…
#Wargon #Danone #écologie #lobbying #agro-industrie #agro-alimentaire
]]>La lente prise de conscience du poids de l’#argent sur la #recherche
Les questionnements sur l’impact des #liens_d’intérêts sur les travaux scientifiques remontent à une trentaine d’années.
L’utilisation de la science par des #intérêts_privés est l’une des thématiques centrales de #Lobbytomie, le livre-enquête de notre collaboratrice #Stéphane_Horel, qui paraît jeudi 11 octobre aux éditions La Découverte (368 pages, 21,50 euros). Dans le monde académique, l’intérêt suscité par cette question – les liens d’intérêts agissent-ils sur la science ? – est récent : il ne remonte qu’à un peu plus de trois décennies. Singulièrement depuis le début des années 1990, un nombre croissant de chercheurs en sociologie et en histoire des sciences, mais aussi en nutrition, en toxicologie ou en épidémiologie, s’engagent dans des travaux visant à réexaminer les résultats ou les orientations de ces disciplines au prisme des financements et des conflits d’intérêts.
"L’une des premières tentatives de répondre scientifiquement à la question de savoir si le financement d’une étude pouvait avoir un impact sur son résultat a été une étude publiée au milieu des années 1980 dans laquelle un chercheur, Richard Davidson, a divisé en deux groupes toutes les études cliniques comparant différentes thérapies, avec d’un côté celles financées par l’industrie, et de l’autre côté, toutes les autres, raconte Sheldon Krimsky, professeur à la Tufts University de Boston (Etats-Unis), le premier à avoir formalisé la notion de « biais de financement » (funding effect en anglais) et auteur d’un ouvrage pionnier sur le sujet (La Recherche face aux intérêts privés, Les Empêcheurs de penser en rond, 2004). Sa conclusion était que les travaux sponsorisés par les industriels différaient dans leurs résultats de ceux financés par d’autres sources."
Difficile à accepter par de nombreux chercheurs ou médecins, l’idée que la science n’est pas nécessairement souveraine a été très tôt mise à profit par divers intérêts privés. De nombreux travaux d’histoire des sciences montrent sans ambiguïté, à partir d’archives industrielles, que les secteurs du sucre, de la viande, et surtout les grands cigarettiers, ont cherché avec succès, dès les années 1950 et 1960, à peser sur la science.
« Nombreuses réticences »
En 1978, dans leur livre The Regulation Game (Ballinger Publishing, non traduit), deux économistes spécialistes de la régulation des entreprises, Bruce Owen et Ronald Braeutigam, expliquent déjà sans fard que « les manœuvres tactiques de #lobbying les plus efficaces » sont « d’identifier les principaux experts dans chaque domaine de recherche pertinent, et de les recruter comme consultants, conseillers, ou de leur offrir des financements de recherche ». « Cela requiert un minimum de finesse et ne doit pas être trop flagrant, de manière à ce que les experts eux-mêmes soient incapables de réaliser qu’ils ont perdu leur objectivité et leur liberté d’action », poursuivaient-ils.
« Il a fallu attendre le milieu des années1980 pour qu’une revue savante, le New England Journal of Medicine, décide de demander aux auteurs des études qu’elle publiait de déclarer leurs liens d’intérêts, explique Sheldon Krimsky. Mais les réticences ont été nombreuses, y compris dans les revues les plus prestigieuses ! » Et le mouvement est singulièrement lent. En février 1997, la revue Nature publie un éditorial annonçant qu’elle évitera de sombrer dans « le financièrement correct » et qu’elle ne demandera pas aux scientifiques qu’elle publie de déclarer leurs liens d’intérêts.
La science, dit en substance l’éditeur de Nature, est au-dessus de cela. Quatre années plus tard, la célèbre revue britannique mange son chapeau jusqu’à la dernière couture : dans un éditorial d’une pleine page, elle annonce qu’à compter du 1er octobre 2001, elle demandera aux scientifiques qui souhaitent publier dans ses pages, de remplir un formulaire de déclaration d’intérêts.
Entre ces deux éditoriaux antagonistes, la divulgation par la justice fédérale américaine des « tobacco documents » – ces millions de documents internes prélevés dans les quartiers généraux de Philip Morris, Lorillard, Brown & Williamson ou British American Tobacco – a crûment dévoilé l’ampleur et la sophistication des campagnes menées par les grands cigarettiers pour instrumentaliser la science en la finançant généreusement.
Les premières analyses de cette immense documentation, publiées par le cardiologue Stanton Glantz (université de Californie à San Francisco, Etats-Unis) montrent comment l’industrie cigarettière est parvenue, pendant quatre décennies, à créer artificiellement du dissensus dans la littérature scientifique et ainsi alimenter le doute sur les dangers du tabac, à troubler la perception des vrais risques posés par la cigarette en détournant l’attention vers d’autres causes de maladie, à fabriquer de toutes pièces des éléments permettant de faire accroire au public la possibilité de bénéfices sanitaires liés à la cigarette, etc. Dans le monde académique, ces révélations sont un choc.
L’une des études les plus célèbres montrant, à partir des tobacco documents, toute l’ampleur des effets produits par le financement des chercheurs a été publiée en 1998 par Lisa Bero et Deborah Barnes, alors chercheuses à l’université de Californie à San Francisco, dans le Journal of the American Medical Association (JAMA). Les deux scientifiques ont rassemblé les 106 études alors disponibles sur les effets du tabagisme passif : 39 montraient que la fumée ambiante ne présentait pas de danger et 67 concluaient à l’inverse. Pourquoi ?
Les preuves s’accumulent
Les auteures ont examiné tous les critères possibles permettant d’expliquer ces différences : année de la publication, taille des échantillons, nature des effets délétères recherchés, etc. Las ! « Le seul facteur permettant de prédire les conclusions d’une étude était le fait que l’un des auteurs soit ou non affilié à l’industrie du tabac », écrivent-elles. L’accès, dans les tobacco documents, aux listes de chercheurs financés par l’industrie du tabac permettait soudain de porter un regard rétrospectif sur leur production. Et de mesurer la manière dont ils avaient pesé, des années durant, sur les grandes controverses liées à la cigarette.
Depuis, les preuves de l’effet de financement s’accumulent. La pharmacie, le sucre, les biotechnologies, les pesticides, la pétrochimie… tous ces secteurs pèsent lourdement, ou ont pesé, à des degrés divers, sur la façon dont la connaissance et la réglementation se construisent – un fait désormais consensuel dans la communauté scientifique travaillant sur le sujet. Pourtant, dans le monde de l’expertise au sens large, cette idée peine à faire son chemin : « J’ai participé à beaucoup de groupes d’expertise, raconte Sheldon Krimsky. Mais je n’ai jamais vu un expert se déporter spontanément en raison de ses liens d’intérêts, de ses participations financières, etc. Beaucoup sont encore persuadés d’être au-dessus de cela. »
Coca-Cola, PepsiCo et Nestlé sont les plus gros producteurs de déchets en plastique du monde, selon une étude publiée mardi par Greenpeace. nxp/ats - 9 Octobre 2018 - 20 minutes .CH
▻https://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/Nestle--l-un-des-plus-gros-pollueurs-plastique-30189481
▻https://www.greenpeace.fr/pollution-plastique-changeons-de-modele-economique
Greenpeace annonce dans une étude publiée mardi que #Coca-Cola, #PepsiCo et #Nestlé seraient les plus gros producteurs de #déchets en plastique du monde.
L’ONG, en partenariat avec le mouvement Break Free From Plastic, a organisé 239 opérations de nettoyage dans 42 pays lors de la journée internationale de nettoyage des plages le 15 septembre et elle a répertorié 187.000 types de déchets en plastique afin de savoir qui sont les plus gros pollueurs.
Plastique pour l’alimentation en cause
Le type de plastique le plus fréquemment ramassé a été le polystyrène, utilisé dans les gobelets et couverts jetables, les barquettes alimentaires ou encore les pots de yaourts, suivi de près par le PET (polytéréphtalate d’éthylène) utilisé pour les bouteilles en plastique et toutes sortes de contenants jetables.
« Nous partageons l’objectif de Greenpeace d’éliminer les déchets des océans et sommes disposés à prendre notre part pour relever cet important défi », a déclaré un porte-parole de Coca-Cola, numéro un mondial des sodas.
. . . . . . .
#plastique #pollution #déchets #environnement #multinationales #Greenpeace
]]>Le #post-capitalisme en action... Le moment où les rayons des #supermarchés en #France ressemble fortement à ceux de la fin de l’ère communiste...
Seul survivant... #Coca-Cola !
#géographie_du_vide #vide #détresse
ping @reka
Could we save the world if we all went vegan? | Financial Times
▻https://www.ft.com/content/3b210ddc-bba0-11e8-8274-55b72926558f
Vegan oui, mais agroindustriel
Coca-Cola-owned Innocent Drinks has introduced dairy-free milks, while French dairy company Danone acquired Belgian soya-milk upstart Alpro last year; Tyson Foods, an American meat group, has a stake in veggie-burger maker Beyond Meat, and Unilever owns soya-ice-cream maker Swedish Glace.
]]>« #Changer de #système ne passera pas par votre #caddie »
►https://usbeketrica.com/article/changer-de-systeme-ne-passera-pas-par-votre-caddie
Le #plastique, #fléau des #océans - Greenpeace France
▻https://www.greenpeace.fr/le-plastique-fleau-des-oceans
En tant que numéro un mondial des boissons gazeuses, #Coca-Cola (propriétaire de nombreuses marques comme Sprite et Minute Maid) est en grande partie responsable de la #pollution plastique de nos océans. Au vu de ses #profits colossaux, la compagnie a largement les moyens et l’influence nécessaires pour changer de modèle économique et entraîner le reste du secteur avec elle.
Alors que de véritables « continents de plastique » se forment au large de nos océans, le groupe Coca-Cola ne s’est à ce jour toujours pas engagé à réduire le nombre de #bouteilles plastiques à usage unique qu’il vend tous les jours au quatre coins du monde. Au contraire, ce nombre ne fait qu’augmenter !
Coca-Cola est la seule entreprises qui a refusé, dans le cadre d’une enquête menée au Royaume-Uni, de communiquer à Greenpeace le volume de plastique qu’elle produit chaque année ! Pour l’instant, elle est plus intéressée par les profits que lui apportent les bouteilles plastiques (notamment en raison de la baisse du prix du pétrole et donc du plastique), que par la protection de l’#environnement et des océans. Et pour que cela ne change pas, elle dépense au niveau européen des milliers d’euros en #lobbying chaque année pour contrer les propositions de législation visant à déployer la consigne et à augmenter le recyclage des contenants.
]]>Livre du samedi : Heineken en Afrique / Olivier van Beemen
▻https://loveliveminimal.tumblr.com/post/177615340310/livre-du-samedi-heineken-en-afrique-olivier
Une multinationale décomplexée<p>Fondée en 1873 à Amsterdam, Heineken est un fleuron de l’industrie néerlandaise et un symbole de la mondialisation triomphante, au même titre que Coca-Cola. Présente dans 170 pays, l’entreprise a fait de son implantation en Afrique, « le continent de demain », un objectif prioritaire.<p>Au terme d’une enquête de cinq années, qui l’a conduit à mener plus de trois cents entretiens dans onze pays africains et à consulter des centaines de documents émis par l’entreprise …
]]>#Heineken au #Rwanda : brasser de la bière pour des #génocidaires
Mediapart publie les bonnes feuilles du livre du journaliste néerlandais #Olivier_van_Beemen, Heineken en Afrique, qui sort en France ce jeudi 30 août. L’auteur, qui a rencontré plus de 400 sources au cours des sept dernières années, y décrit les méthodes nauséabondes de la multinationale. Un chapitre, consacré au Rwanda, détaille la façon dont la société a été impliquée dans le génocide.
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/290818/heineken-au-rwanda-brasser-de-la-biere-pour-des-genocidaires
#génocide #bière #livre #multinationales
Heureux qui comme « Moi, Je »
►https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-2eme-partie/heureux-qui-comme-moi-je
De plus en plus d’ouvrages surfent aujourd’hui sur cette « injonction au bonheur ». Leurs auteurs sont psychiatres, philosophes, sociologues, managers... ils ont la recette d’un bonheur sans illusions, les clés d’un Narcisse retrouvé. Une injonction permanente et une invitation à trouver la voie du #bonheur, en cas d’impasse prolongée.
Devenu grande cause nationale aux Etats-Unis, dont la figure du « #self_made_man » est la corollaire emblématique, le phénomène s’est mondialisé, au point que les Emirats Arabes Unis aient nommé une ministre du bonheur en 2016.
Il s’agit de voir ses expériences comme des opportunités pour renforcer notre structure psychique et faire preuve de positivité là où il n’y aurait que de la négativité, comme dans un monde de guerre.
(Eva Illouz)
Plus encore, l’injonction au bonheur est le pilier d’une véritable #industrie. Marchandise intangible, le bonheur est une bonne affaire, ce qu’avaient déjà compris des groupes comme Coca-Cola, fort de son Coca-Cola Happiness Institute. Les entreprises actuelles, start-up en tête, se développent de plus en plus dans ce sens, smiley et Chief Happiness Officer à l’appui.
Nous voyons une affinité entre le #néolibéralisme et cette quête du bonheur. (…) Les individus sont seuls face à eux-mêmes et ne doivent donc demander de comptes qu’à eux-mêmes.
(Eva Illouz)
]]>« Des dizaines de supermarchés autogérés en projet dans des villes moyennes »
▻http://www.lemonde.fr/idees/article/2018/05/05/une-dizaine-de-supermarches-cooperatifs-et-participatifs-affichent-leurs-dif
Les magasins de circuit court où chacun peut devenir l’acteur de sa propre consommation gagnent peu à peu les villes moyennes, constate notre chroniqueur Frédéric Potet.
Manger plus sainement. Favoriser les filières courtes. Encourager le commerce équitable. Donner du sens à nos actes d’achat… Si les comportements changent depuis plusieurs années dans notre relation à la consommation, un chaînon essentiel fait encore défaut : un lieu de vente extérieur à la grande distribution, où l’on pourrait trouver tout aussi bien des denrées alimentaires que des produits d’hygiène et d’entretien respectueux de l’environnement ; un lieu où chaque client déciderait du choix et de l’origine des articles en rayon ; un lieu dépourvu de marchandises industrielles et de gondoles tentatrices, où chacun, finalement, pourrait devenir l’acteur de sa propre consommation.
Ce type de lieu existe, depuis peu, sous le nom de « supermarché coopératif et participatif ». Le premier à avoir ouvert ses portes, en France, est La Louve, dans le 18e arrondissement de Paris. Inspiré du Park Slope Food Coop, une coopérative pionnière installée à Brooklyn depuis les années 1970, ce magasin d’un genre nouveau fonctionne selon un principe immuable : pour pouvoir y faire ses courses, chaque client est obligé d’en devenir adhérent, et d’y travailler bénévolement à raison de trois heures par mois, cela afin de réduire le prix de vente des articles.
Dans la foulée de La Louve, dont la formule définitive a été inaugurée en novembre 2017, une petite dizaine de supermarchés coopératifs et participatifs affichent aujourd’hui leurs différences, à travers des appellations librement choisies : SuperQuinquin à Lille, La Chouette à Toulouse, La Cagette à Montpellier, Scopéli à Nantes, Supercoop à Bordeaux…
Des marques exclues de fait
Le phénomène ne touche pas seulement les grandes agglomérations. Des projets autogérés du même type sont en cours de réalisation dans des villes de taille moyenne comme Vannes, Dieppe, Grasse… Ou encore Poitiers, où 80 bénévoles sont regroupés derrière un nom de code évoquant, lui aussi, l’opposition aux systèmes en place : Le Baudet, en référence à l’animal emblématique de la région, l’âne du Poitou.
Ce matin-là d’avril, huit ateliers planchent sur la future structure : « financement participatif », « statut juridique », « organisation du travail »… Le but de la journée est d’établir un rétroplanning dont l’échéance consistera à ouvrir un mini-supermarché expérimental, appelé le « lab », en préfiguration du magasin à venir. Les grands principes seront les mêmes, notamment sur le plan économique. Achetés auprès de fournisseurs situés dans un rayon de 150 km, les produits seront ainsi revendus avec une marge de 20 %, soit deux à dix fois moins, en moyenne, que dans la grande distribution.
« Cette marge sera identique quelles que soient les références. C’est un moyen, pour nous, de ne porter aucun jugement sur les produits, qui émanent tous d’un choix éthique en amont », explique Ghislain Bourdilleau, 43 ans, à l’initiative du projet. Des marques telles que Coca-Cola ou Nutella seront exclues de fait ; des produits équivalents, élaborés localement, leur seront préférés. Le recours à une main-d’œuvre bénévole et l’absence de dividendes (les bénéfices seront réinjectés dans le fonctionnement) devraient permettre aux adhérents de bénéficier de prix inférieurs « de 20 % à 40 % », à qualité égale, à ceux pratiqués dans le commerce.
L’argent, le nerf de la guerre
Le bouillonnement est tangible, ce jour-là, au sein du groupe de travail « assortiments et fournitures », chargé précisément de l’achalandage de la coopérative. « Il faudra rendre visite à tous les fournisseurs. Mais pourra-t-on avoir un droit de regard sur comment ils produisent ? », s’interroge Florence, une bénévole. Il est prévu de coller une étiquette détaillée sous chaque produit afin d’informer le client sur son origine, son bilan carbone ou encore les conditions de travail des salariés ayant participé à son élaboration. « Nous ne pourrons pas tout mettre. Il faudra choisir et sans doute privilégier des pictogrammes », suggère Sandra, une autre petite main de l’association créée dans la foulée de la première réunion, il y a neuf mois.
Son fonctionnement est actuellement assuré par un « conseil collégial » de quatorze membres élus. Aucun président ni vice-président, ni même secrétaire, ne figure dans son organigramme. La seule fonction à avoir été attribuée est celle de… trésorier, preuve que l’argent est bien le nerf de la guerre dans ce genre d’initiative consistant, in fine, à créer une entreprise.
Cette absence délibérée de hiérarchie est à la fois la sève et le venin du projet. « Le but est de laisser libre cours à un épanouissement démocratique, même si on sait que cela rend les choses plus compliquées en termes de prise de décision », admet Ghislain Bourdilleau. Les mêmes consignes de bienveillance sont répétées à chaque réunion : « écouter [l’autre] avec attention », « parler avec intention », « se faire confiance », « respecter le cadre »… La réussite du supermarché Le Baudet passera nécessairement par celle de l’aventure collective qui accompagnera sa gestation.
L’un des principaux enjeux, à ce titre, sera la question de la diversité. « Nous devrons à tout prix éviter de créer un repère à bobos », insiste Ghislain Bourdilleau, lui-même communiquant professionnel dans le milieu universitaire. L’emplacement du local sera déterminant. Idéalement, celui-ci devra être situé dans un quartier à forte mixité sociale, mais ni dans le centre-ville ni en périphérie de l’agglomération, afin de n’exclure aucun public. Inciter les riverains à devenir des clients-coopérateurs sera alors un autre défi.
De deux à cinq années s’écouleront avant que n’ouvre la boutique, si l’on se réfère aux expériences existantes. Le baudet a beau être un animal lent, il est aussi connu pour son caractère obstiné. C’est d’ailleurs pour cela que son nom lui a été emprunté.
]]> Des maux et des remèdes, une histoire de pharmaciens le Devoir - Jean-François Nadeau - 21 avril 2018
▻https://www.ledevoir.com/lire/525797/une-histoire-des-pharmaciens-des-remedes-de-grands-meres-a-l-apothicaire
Lorsque le chirurgien Michel Sarrazin procède, au printemps de 1700, à l’ablation à froid du sein cancéreux d’une religieuse montréalaise, la malheureuse risque d’y passer. Soeur Marie Barbier va pourtant survivre 39 ans à cette opération, première du genre en Amérique. Pour éviter l’infection de sa plaie, on utilisera l’« #onguent divin », alors très populaire, explique en entrevue Gilles Barbeau, ancien doyen de la Faculté de pharmacie de l’Université Laval, qui vient de faire paraître Curieuses histoires d’apothicaires.
Cet « onguent divin », les religieuses souhaitent l’utiliser en toutes circonstances. Il s’agit en fait d’un mélange de mine de plomb rouge, d’huile d’olive et de cire jaune. « Les métaux comme le plomb ou le cuivre ont une certaine propriété antiseptique », précise le professeur émérite.
L’« onguent divin » s’inspire d’un manuel de la bibliothèque des Jésuites intitulé Remèdes universels pour les pauvres gens. Le pharmacien réservera longtemps les produits locaux aux gens de peu de moyens. Ceux qui le peuvent s’offrent des remèdes venus de loin, forcément meilleurs puisqu’on les paye plus cher…
Peu de médicaments en vente libre sont encore tirés directement de plantes. Mais c’est bien la nature, explique #Gilles_Barbeau, qui a inspiré plusieurs médicaments. « Se soigner par les plantes, chercher à se soulager et à guérir des blessures fut non seulement un geste naturel des premiers êtres humains, mais une activité presque instinctive. » La #centaurée et la #rose_trémière étaient déjà utilisées il y a 40 000 ans pour leurs propriétés. L’#ail, l’#aloès, les graines de #pavot, l’#aubépine, la #camomille, la #mandragore, pour ne nommer qu’eux, servent aussi. « Les Nord-Américains ont pris l’habitude de prendre tout ça en pilules, alors que les effets favorables de la plante sont sous cette forme à peu près nuls », dit M. Barbeau.
Le vieux métier
Depuis les profondeurs du temps existe ce métier qui consiste à préparer des #médicaments, auquel nous identifions aujourd’hui le #pharmacien. « L’histoire des pharmaciens est obscurcie par la place qu’a prise l’histoire de la médecine », regrette Gilles Barbeau.
L’apothicaire est l’ancêtre du pharmacien. Il se trouve à cette jonction mal éclairée où se rencontrent le botaniste, l’alchimiste, l’épicier, le chimiste et le charlatan. Au Québec, le mot « #apothicaire », présent aussi en Angleterre, reste accolé à la pharmacie jusqu’au début du XXe siècle.
Des plantes
Gilles Barbeau se souvient d’une journée passée à marcher avec son grand-père. L’homme, né en 1875, amenait son petit-fils près de la rivière cueillir de la #savoyane, une plante qu’il utilisait pour contrer les ulcères de bouche. « Ma grand-mère ramassait aussi des #plantes_médicinales. Ce fut mon premier contact, sans le savoir, avec la #botanique médicale. » Parmi les plantes dont Barbeau parle pour traiter de l’histoire des pharmaciens, on trouve l’#achillée_millefeuille, très commune dans les campagnes québécoises, utilisée en infusion pour ses vertus gastriques.
L’histoire a gardé dans ses replis des savoirs anciens que Gilles Barbeau révèle au hasard de sa volonté première, qui est de faire connaître l’histoire de pharmaciens, des savants à qui nous devons parfois beaucoup.
Vin et cocaïne
Au nombre des historiettes passionnantes que narre le professeur, on trouve celle d’Angelo #Mariani, médecin d’origine corse. Mariani développe un vin fait à base de coca. « Ce vin va être très populaire pour soigner les acteurs et les actrices. Zola, Massenet, même le pape Léon XIII, vont aussi chanter la gloire du vin Mariani. Aux États-Unis, plusieurs caisses de vin Mariani sont importées. Un pharmacien va les distiller pour produire un sirop. Et c’est avec de l’eau et ce sirop qu’on va produire les premières bouteilles de Coca-Cola. »
Que doit-on à Louis Hébert, premier apothicaire sur les rives du Saint-Laurent ? « Il va envoyer une quarantaine de plantes nouvelles en France, sans doute grâce aux #Amérindiens. » Dans les biographies édifiantes de cet apothicaire, on retiendra souvent qu’il suggérait de manger une pomme par jour. Pas de pommes pourtant en Nouvelle-France… La confusion viendrait de sa découverte d’une plante surnommée « #pomme_de_mai », déjà connue chez les #Hurons. Le frère botaniste Marie-Victorin la nommera Podophyllumn peltatum. Cette plante possède des propriétés purgatives puissantes. C’est un de ses dérivés qui est utilisé dans les célèbres pilules Carter’s pour le foie, commercialisées jusqu’en 1992. Au XIXe siècle, observe Gilles Barbeau, cette plante se trouve à la base de presque tous les médicaments censés traiter les maladies inflammatoires. Les observations d’un pharmacien britannique, Robert Bentley, vont montrer qu’une résine fabriquée à partir de cette plante possède un effet favorable au traitement des #tumeurs cutanées. « Et cela a donné un #anticancéreux puissant, toujours utilisé pour les traitements du cancer du sein », raconte M. Barbeau.
On trouve de tout chez les pharmaciens, mais par forcément des amis. Dans la Grèce antique, #pharmakon veut d’ailleurs tout aussi bien dire poison que remède. Ces commerces sont souvent des lieux où le marchand est vu comme un menteur, un voleur, un empoisonneur, un malhonnête, un charlatan.
Mauvaise humeur
La théorie antique dite des #humeurs va longtemps dominer les usages de la pharmacie. On trouve une formidable illustration de ces théories fantaisistes dans Le malade imaginaire de Molière, où un « clystère insinuatif, préparatif, et rémollient » est d’entrée de jeu présenté comme une nécessité « pour amollir, humecter, et rafraîchir les entrailles de Monsieur »… En fonction d’un principe d’équilibre des liquides du corps, tous les maux sont à soigner à partir de simagrées, de saignées ou de purgatifs injectés dans le corps par un instrument appelé clystère.
Encore au XIXe siècle, l’un des inventeurs du cinéma, #Auguste_Lumière, trouve dans ses usines chimiques des #hyposulfites qui, croit-il, permettent de dissoudre les « floculations », des cellules mortes qui en viennent à se précipiter dans le système, ce qui selon lui serait à la base de tous les ennuis de santé. On nage encore dans la théorie des humeurs.
L’irrationnel s’avale bien. « Au XIXe siècle, en médecine populaire, le traitement de maladies comme la #teigne s’envisage avec un sirop fait d’écorces de #tremble qu’on prendra soin de couper à la pleine lune », souligne M. Barbeau, le concours des astres étant apparemment aussi important que celui des dieux sur l’effet des médicaments…
Ainsi le développement de la pharmacie a-t-il longtemps donné la main à une science de l’à-peu-près dont la puissance tenait beaucoup à des effets de langage. Des esprits sensibles à la rigueur de l’analyse vont lui imposer une autre direction. La maladie, selon les enseignements de #Paracelse, est éventuellement envisagée comme un phénomène biochimique.
Dans son #histoire des pharmaciens, Gilles Barbeau estime tout particulièrement la découverte faite par Friedrich Sertüner, un jeune stagiaire. « C’est lui qui a pour ainsi dire découvert la #morphine. C’est universel aujourd’hui. Elle permet d’aller plus doucement vers la mort », dit-il. De toutes les découvertes faites par le passé, la morphine a encore beaucoup d’avenir, croit M. Barbeau.
]]>#Coca-Cola Industrial Park occupied by 350 activists on World Water Day | The Dawn News
▻http://www.thedawn-news.org/2018/03/23/coca-cola-industrial-park-occupied-by-350-activists-on-world-water-day
▻http://www.thedawn-news.org/wp-content/uploads/2018/03/WhatsApp-Image-2018-03-22-at-07.30.28.jpeg
The Alternative World Water Forum (#AWWF) took place in the capital of Brazil, Brasilia from March 17 to 22, parallel to the corporate transnational World Water Forum, which is funded and organized by corporations who seek to privatize primary water reserves across the world. Over 7,000 water protectors from organizations and communities from more than 38 countries participated in the AWWF to debate and discuss the current water crisis and how it is impacting vulnerable communities, unify forces to fight the privatization of water and collectively reaffirm and fight for clean water as a basic right for all.
]]>Non, Coca-Cola et Nestlé ne vont pas privatiser la plus grande réserve d’#eau d’Amérique du Sud | Factuel
▻https://factuel.afp.com/non-coca-cola-et-nestle-ne-vont-pas-privatiser-la-plus-grande-reserve-d
cette information, qui ressurgit très régulièrement, notamment ces derniers jours sur des sites français, est fausse, comme l’avait déjà relevé le site brésilien e-farsas.com dès janvier 2017.
]]>#tomate Le #capitalisme raconté par le #ketchup, par Jean-Baptiste Malet (Le Monde diplomatique, juin 2017) #libertarien #anar_de_droite
►https://www.monde-diplomatique.fr/2017/06/MALET/57599
Traversé continuellement d’un essaim de camions tractant des doubles bennes de fruits rouges, l’établissement est le plus compétitif du monde. Il fonctionne en trois-huit et n’emploie que soixante-dix travailleurs par rotation. L’essentiel des ouvriers et des cadres ont été éliminés, remplacés par des machines et des ordinateurs. De ce traitement de « première transformation » sortent de grandes caisses contenant différentes qualités de concentré.
Mises en conteneurs, elles circuleront sur tous les océans du globe. On les retrouvera, aux côtés de barils de concentré chinois, dans les mégaconserveries napolitaines qui produisent l’essentiel des petites boîtes de concentré vendues par la grande distribution européenne. Les usines dites « de seconde transformation » des pays scandinaves, d’Europe de l’Est, des îles Britanniques ou de Provence emploieront également du concentré importé comme ingrédient dans leur nourriture industrielle — ratatouille, pizzas surgelées, lasagnes... Ailleurs, ce produit pourpre et visqueux, mélangé à de la semoule ou à du riz, entre dans les recettes populaires et les mets traditionnels, du mafé à la paella en passant par la chorba. Le concentré de tomate est le produit industriel le plus accessible de l’ère capitaliste : on le trouve sur la table des restaurants branchés de San Francisco comme sur les étals des villages les plus pauvres d’Afrique, où il se vend parfois à la cuillère, comme dans le nord du Ghana, pour l’équivalent de quelques centimes d’euro (lire « Des produits chinois frelatés pour l’Afrique »).
Apparues au XIXe siècle aux États-Unis, la boîte de soupe à la tomate Campbell’s et le flacon rouge Heinz — dont il se vend annuellement 650 millions d’unités à travers le monde — rivalisent avec la bouteille de Coca-Cola pour le titre de symbole du capitalisme. Fait méconnu, ces deux marchandises ont précédé l’automobile dans l’histoire de la production de masse. Avant que Ford n’assemble des automobiles sur des chaînes de montage, les usines Heinz de Pittsburgh, en Pennsylvanie, fabriquaient déjà des conserves de haricots à la sauce tomate sur des lignes de production où des tâches telles que le sertissage des boîtes étaient automatisées. Des photographies de 1904 montrent des ouvrières en uniforme Heinz travaillant sur des lignes de production : les bouteilles de ketchup s’y déplacent sur un rail. Un an plus tard, Heinz vend un million de bouteilles de ketchup. En 1910, il produit quarante millions de boîtes de conserve et vingt millions de bouteilles de verre. L’entreprise est alors la plus importante multinationale américaine
]]>Les salariés de Coca-Cola en grève et en colère contre l’Etat
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/140218/les-salaries-de-coca-cola-en-greve-et-en-colere-contre-letat
Face à la suppression probable de 200 postes en #France, les salariés de Coca-Cola ont cessé le travail mercredi 14 février. Ils ne décolèrent pas contre leur employeur, mais aussi contre l’administration, accusée de laisser faire.
#CFDT #Coca_Cola #Direccte #plan_social #suppressions_d'emplois #syndicats
]]>C.D.C. Director Brenda Fitzgerald Resigns Over Tobacco Stock Conflicts
▻https://www.nytimes.com/2018/01/31/health/cdc-brenda-fitzgerald-resigns.html
The director of the Centers for Disease Control and Prevention resigned on Wednesday, in the middle of the nation’s worst flu epidemic in nearly a decade, because of her troubling financial investments in tobacco and health care companies that posed potential conflicts of interest.
As the state’s public health chief, Dr. Fitzgerald made fighting childhood obesity one of her highest priorities. But she drew criticism from public health officials for accepting $1 million to pay for the program from Coca-Cola. Her program drew heavily from the soda giant’s playbook, emphasizing Coke’s contention that exercise — rather than calorie control — is key to weight loss.
]]>Asaf Ronel on Twitter : "Breaking by BarakRavid : under US & Israeli pressure, @UNHumanRights commissioner will delay publishing of « black list » of companies working in the West Bank settlements until further notice ▻https://t.co/IDZFcoiWdv"
▻https://mobile.twitter.com/AsafRonel/status/958681548219342850
Officiellement, les reports successifs sont dus à « l’ampleur de la tâche » et le manque de « ressources »
▻https://24heures.ch/monde/deux-boites-suisses-operent-illegalite/story/11111138
Le premier rapport incluant la liste des noms des entreprises concernées par ces activités aurait dû être publié en mars 2017 mais au regard de l’ampleur de la tâche, le bureau du Haut-Commissaire avait obtenu une extension du délai jusqu’à fin 2017, en vue d’une présentation au Conseil en mars 2018.
Le Haut-Commissariat indique par ailleurs que seules 64 des 206 entreprises ont pu être contactées pour l’instant, faute de moyens. Une fois qu’il aura pu les contacter toutes, « et sous réserve de leur (...) réponse ou non-réponse, le Haut-Commissariat prévoit de fournir les noms des sociétés », indique-t-il. Mais pour que cette base de données soit finalisée, « il faut plus de ressources ».
#ONU #sans_vergogne #Israel #Etats-Unis #états_voyous #Palestine
]]>Réseaux sociaux, sucre... les Occidentaux accros à la dopamine, propos recueillis par Stéphane Foucart, Le Monde science et techno, 30.01.2018
Pour le médecin américain Robert Lustig, cette quête du plaisir, fondée sur la dopamine, est l’ennemie du bonheur, qui dépend, lui, de la sérotonine.
Cette fugace piqûre de bien-être, cette satisfaction éphémère, ce goût de reviens-y… De l’utilisation des réseaux sociaux à la consommation de sucre et d’aliments transformés, le plaisir bon marché n’a jamais été aussi pervasif, suscité en permanence par une multitude de nouveaux produits et de services, marketés comme autant de conditions sine qua non au bonheur.
Plaisir, bonheur : ces deux mots sont au centre de The Hacking of the American Mind (Penguin, 2017, non traduit), le dernier livre du pédiatre et neuroendocrinologue américain Robert Lustig, tout juste paru aux Etats-Unis. Célèbre pour ses travaux académiques sur le sucre – détaillés dans un ouvrage qui vient d’être traduit (Sucre, l’amère vérité, Thierry Souccar éditions, 400 pages, 19,90 €) –, le professeur de l’université de Californie à San Francisco (Etats-Unis) y expose une réflexion scientifique saisissante, aux implications majeures pour la société occidentale.
Non seulement le bonheur n’est pas la conséquence naturelle de l’accumulation du plaisir, explique-t-il, mais la recherche effrénée de celui-ci pourrait au contraire inhiber le sentiment de plénitude et de contentement.
Robert Lustig exploite la littérature scientifique récente sans faire mystère de la difficulté à, parfois, établir avec certitude certains liens de causalité entre des comportements et certaines réactions biochimiques. Mais il n’en développe pas moins un argumentaire révélant l’un des plus graves malentendus de notre temps, en montrant que le plaisir peut être l’ennemi du bonheur. Entretien.
Pour de nombreuses personnes, la recherche du plaisir est un préalable au bonheur, ou l’une de ses conditions. Pourquoi penser que bonheur et plaisir sont à ce point différents ?
Le bonheur et le plaisir ne sont en effet pas identiques. Ce sont des phénomènes distincts, très dissemblables, et si nous ne le percevons pas, c’est essentiellement parce que l’industrie vend ses produits ou ses services en faisant passer l’un pour l’autre. Je compte sept grandes différences entre les deux, que chacun peut comprendre aisément.
Le plaisir est de courte durée, le bonheur de longue durée ; le plaisir est viscéral, le bonheur est spirituel ; le plaisir s’obtient en prenant, le bonheur a plutôt à voir avec donner ; le plaisir peut s’obtenir seul, le bonheur est généralement atteint au sein d’un groupe social ; le plaisir peut s’obtenir grâce à des substances, mais ce n’est pas le cas du bonheur. Le plaisir extrême peut conduire à l’addiction – c’est par exemple le cas pour l’alcool, la cocaïne, la nicotine et d’une manière générale pour les comportements susceptibles de procurer un plaisir immédiat comme l’utilisation des réseaux sociaux ou des jeux vidéo, le shopping, le jeu, la pornographie… Pour tout cela, il existe une forme d’addiction, mais il n’y a rien qui ressemble à une addiction au bonheur.
Enfin, la septième et dernière différence est que plaisir et bonheur dépendent de deux neurotransmetteurs distincts : dopamine pour le plaisir, sérotonine pour le bonheur. Le plaisir et le bonheur sont localisés dans deux sites distincts du cerveau, mobilisent deux modes d’action différents, deux types de récepteurs différents…
Pourquoi la dopamine peut-elle conduire à l’addiction ?
Pour comprendre, il faut savoir qu’un neurotransmetteur, une fois qu’il a été libéré par un neurone, franchit la synapse et se fixe sur un récepteur du neurone suivant. Là, il peut agir de deux façons : soit il excite le neurone qui le reçoit, soit il l’inhibe.
La dopamine est un neurotransmetteur exclusivement « excitateur ». Bien sûr les neurones sont faits pour être excités – et c’est d’ailleurs pour cela qu’ils ont des récepteurs ! Mais ils aiment être chatouillés, pas brutalisés : lorsqu’un neurotransmetteur excitateur est fourni à des hautes doses chroniques, il devient neurotoxique.
Lorsqu’un neurone est chroniquement sur-stimulé, il a donc tendance à mourir. La dopamine, à des hautes doses chroniques, tue les neurones post-synaptiques – c’est le nom qu’on donne aux neurones qui reçoivent l’information. Mais ceux-ci, pour éviter de mourir, peuvent aussi activer un mécanisme d’autodéfense en régulant leurs récepteurs. En gros, lorsqu’un neurone se trouve sous les assauts constants d’un neurotransmetteur, il peut « éteindre » certains de ses récepteurs pour atténuer son excitation et éviter la mort.
Du coup, pour produire le même effet, il faut une quantité supérieure de neurotransmetteurs. C’est un mécanisme universel, appelé « tolérance », qui est propre à de nombreux types de cellules et pas uniquement aux neurones. Dans le cas particulier de la dopamine, en termes humains, cela signifie qu’il faut toujours plus de ce qui procure du plaisir pour obtenir la même satisfaction. Il en faut toujours plus pour produire le même effet. C’est ainsi que le plaisir intense et chronique conduit à l’addiction.
Mettre sur un même plan tout ce qui procure du plaisir – le sexe, l’alcool, le shopping, le sucre ou les réseaux sociaux – est plutôt contre-intuitif…
Toutes ces activités provoquent en effet des sensations différentes, parce qu’elles passent par des voies différentes. C’est pour cela que nous ne faisons pas le lien. Mais le cerveau, lui, ne s’y trompe pas. Il les interprète et les comprend de la même manière, comme une « récompense ». Or la clé du « circuit de la récompense », c’est la dopamine. C’est un mécanisme fondamental, essentiel à la survie de notre espèce : il est impliqué dans la motivation, le moteur de nos actions.
Le titre de mon livre fait référence au « piratage » [hacking en anglais] de notre esprit : c’est précisément ce mécanisme de la récompense qui a été « piraté » par les industriels, pour induire toujours plus de consommation… le tout en organisant, grâce au marketing, la confusion entre plaisir et bonheur (happiness en anglais). Il suffit de lire les slogans publicitaires : « Happy Meal » pour McDonald’s, « Open Happiness » pour Coca-Cola, « Happy Hour » lorsque vous entrez dans un bar…
Mais en quoi tout cela peut-il entraver l’accès au bonheur ?
Le neurotransmetteur impliqué dans le sentiment de plénitude et de contentement, la sérotonine, a un fonctionnement beaucoup plus complexe que la dopamine. Néanmoins, il est possible de mettre en avant un certain nombre de mécanismes par lesquels le niveau de sérotonine dans le cerveau est susceptible de baisser.
Par exemple, la synthèse de sérotonine ne se fait, dans les tissus cérébraux, qu’à partir d’une brique élémentaire, un acide aminé appelé tryptophane. Or deux autres acides aminés, la tyrosine et la phénylalanine, sont les briques élémentaires de la dopamine et sont en compétition avec le tryptophane pour être, eux aussi, transportés dans le cerveau.
Pour schématiser : plus les transporteurs d’acides aminés sont occupés à amener les briques élémentaires de la dopamine dans le cerveau, moins ils sont disponibles pour y acheminer le tryptophane… Il y a donc là une sorte d’antagonisme biochimique potentiel entre dopamine et sérotonine.
Il y a d’autres voies de réduction potentielle de la sérotonine. Par exemple, lorsque vous avez une interaction sociale avec quelqu’un, l’échange de regards avec cette personne active vos neurones dits « miroirs » – les neurones de l’empathie. Ce type d’interaction induit la synthèse de sérotonine. Mais si cette interaction se fait par le biais d’un réseau social comme Facebook, à travers les « likes » par exemple, elle active le circuit de la récompense, mais l’absence de contact visuel laisse les neurones miroirs de marbre… D’où, là encore, une baisse potentielle des niveaux de sérotonine et une moindre capacité au contentement.
D’autres phénomènes conduisent-ils à une baisse de la sérotonine ?
Oui. C’est en particulier le cas du stress chronique, associé à l’omniprésence de certaines technologies, en particulier le téléphone… Le stress se manifeste par la libération de cortisol. Cette hormone est nécessaire mais lorsque les niveaux de cortisol sont élevés en permanence, le fonctionnement du cortex préfrontal est inhibé.
Or il s’agit de la zone du cerveau qui vous permet de faire des arbitrages et des choix raisonnés. En gros, c’est ce qui vous empêche de faire n’importe quoi… En situation de stress, vous êtes ainsi plus enclin à céder face à la tentation du plaisir et vous êtes plus vulnérable à l’addiction. Attention toutefois : l’addiction et la dépression ne sont pas identiques. Des personnes souffrant de dépression ne souffrent pas nécessairement d’addiction, mais disons qu’il y a une forte superposition entre ces deux phénomènes. Il est fréquent que les personnes souffrant d’addiction soient déprimées.
En outre, des expériences sur les animaux ont montré que le niveau de cortisol baisse lorsqu’on s’élève dans la hiérarchie d’un groupe. Plus vous êtes au bas de l’échelle, plus vous êtes stressé. Des recherches indiquent que chez des singes auxquels on laisse la possibilité de s’autoadministrer de la cocaïne, les individus hiérarchiquement inférieurs deviennent plus probablement accros que les mâles « alpha ».
On retrouve des indices de cela dans les populations humaines : ce sont généralement les plus #pauvres qui souffrent le plus des maladies chroniques associées à certaines addictions alimentaires (obésité, diabète de type 2…). Stress chronique et dopamine : voilà ce qui a le plus changé dans les sociétés modernes au cours des quarante dernières années.
Vous avez surtout travaillé jusqu’à présent sur l’alimentation et le sucre, pourquoi vous êtes vous penché sur cette question, bien plus vaste, des liens entre plaisir et bonheur ?
J’ai commencé à travailler il y a longtemps sur les liens entre sérotonine et dopamine. C’était au début de ma carrière et il y avait surtout des données animales. Le temps a passé, j’ai beaucoup travaillé sur le sucre et les addictions alimentaires, et j’ai vite réalisé que nous avions aujourd’hui autant, sinon plus, de données sur le lien entre le régime alimentaire et la santé mentale qu’entre le régime alimentaire et la santé physique ! Mais il fallait remettre ensemble toutes les pièces du puzzle.
Et puis, en 2014, j’ai visité les installations d’une université et la personne qui organisait la visite était une ancienne héroïnomane. Elle avait arrêté. Je lui ai demandé ce que cela voulait dire, pour elle, d’être clean. Elle m’a fait une réponse que je n’oublierai jamais tant c’était étonnant. Elle m’a dit : « Quand je me droguais j’étais heureuse, mais ma nouvelle vie me donne du plaisir. » Elle avait tout faux. Dans son esprit, tout était inversé. Elle confondait le plaisir avec le bonheur, et le bonheur avec le plaisir. C’est à ce moment-là que j’ai compris qu’il fallait écrire ce livre.
#médecine #marketing #dopamine #réseaux_sociaux #sérotonine #cerveau #addiction #dépression #plaisir #bonheur #stress #hiérarchie
]]>Inégalités. Ces dividendes qui profitent aux plus riches | L’Humanité
▻https://www.humanite.fr/inegalites-ces-dividendes-qui-profitent-aux-plus-riches-649119
Selon le rapport annuel de l’organisation Oxfam, 82 % des richesses produites en 2017 dans le monde ont été accaparées par le 1 % des plus fortunés. En France, ce taux est de 28 %. La richesse des milliardaires français a été multipliée par trois en dix ans.
Opération séduction à Versailles. Le président français, Emmanuel Macron, devait recevoir, hier soir en grande pompe, quelque 140 PDG des plus grandes multinationales de la planète (Coca-Cola, Facebook, Google, Goldman Sachs, UPS, Alibaba, Bosch, SAP, Ikea, Barilla, Siemens, Volvo ou Rolls-Royce) de passage en France, juste avant le sommet économique mondial de Davos, qui s’ouvre aujourd’hui en Suisse. Objectif de l’Élysée : vendre l’attractivité économique et financière de la France. Emmanuel Macron pourra leur montrer (ou pas) le résultat de l’enquête annuelle de l’organisation Oxfam sur les inégalités dans le monde pour les inciter à investir dans l’Hexagone. Selon ce document, la France est la « championne d’Europe de la rémunération des actionnaires », avec 44 milliards d’euros de dividendes reversés en 2017 par les entreprises du CAC 40 à leurs actionnaires. « C’est trois fois plus qu’il y a quinze ans, tandis que le salaire moyen n’a augmenté que de 14 % en France au cours de la même période. Le taux de redistribution des dividendes des entreprises du CAC 40 augmente chaque année un peu plus et dépasse désormais les 50 %, contre 33 % au début des années 2000 », constate l’organisation. Un tiers des dividendes des entreprises du CAC 40 ont été versés par trois sociétés : Total, Sanofi et BNP.
Sanofi et Total se classent également dans le top 10 des entreprises mondiales qui ont versé le plus de dividendes en 2016. « Ces entreprises ne sont pas seulement généreuses avec leurs actionnaires mais également avec leur PDG : Olivier Brandicourt, le PDG de Sanofi, gagne ainsi en moins d’une journée le revenu annuel moyen d’un Français », écrit Oxfam dans ce rapport intitulé « Partager la richesse avec celles et ceux qui la créent ».
les écarts de revenus et de patrimoines avec le reste de la population continuent de grandir
« En bout de chaîne, ceux qui en paient le prix sont les travailleurs et travailleuses sur qui s’exerce une pression importante et qui ne reçoivent pas le salaire et les ressources à la hauteur de leurs efforts. Ainsi, il faudrait 11 674 années à un salarié du textile au Bangladesh pour gagner ce que gagne en une année le PDG de Carrefour, dont sa marque Tex produit une partie de ses vêtements au Bangladesh », poursuit l’ONG. Avant d’asséner : « À l’inverse, 10 % des dividendes versés par Carrefour à ses actionnaires en 2016 suffirait à assurer un niveau de vie décent pour plus de 39 000 travailleurs du secteur du textile au Bangladesh. »
Conséquence de cette générosité à l’égard des actionnaires, les milliardaires français se portent de mieux en mieux et les écarts de revenus et de patrimoines avec le reste de la population continuent de grandir, même si cela reste sans commune mesure avec des pays extrêmement inégalitaires, comme les champions du monde que sont les États-Unis, l’Inde ou le Brésil. La richesse des milliardaires français a été multipliée par trois en dix ans. Les trente premières fortunes de l’Hexagone possèdent désormais autant que les 40 % les plus pauvres de la population française, assure l’étude.
« L’année dernière, les 10 % les plus riches détenaient plus de la moitié des richesses nationales », affirme le rapport. En vingt ans, la fortune totale des dix plus grandes fortunes françaises a été multipliée par 12 pendant que le nombre de pauvres augmentait de 1,2 million de personnes. Selon Oxfam, au cours de cette période, les milliardaires sont passés de 15 à 38.
« Si les plus riches accumulent ainsi davantage de richesses, c’est parce qu’ils sont les premiers bénéficiaires des fruits de la croissance : en 2017, 28 % des richesses créées en France ont profité aux 1 % les plus riches alors que les 50 % les plus pauvres ne se sont partagé que 5 % de cette croissance. » t cela devrait continuer grâce à la réforme fiscale mise en place par Emmanuel Macron. Selon une étude récente de l’OFCE, les 5 % les plus riches devraient capter 42 % des gains liés à la réforme, les 1 % les plus riches bénéficieront même d’une hausse de revenus de 9 600 euros en 2018 contre une baisse moyenne de 60 euros pour les 5 % les plus pauvres.
La tendance à l’enrichissement des plus fortunés n’est pas une spécificité française. Elle s’observe partout ailleurs et dans des proportions bien plus énormes. Selon Oxfam, en 2017, pas moins de « 82 % des richesses créées dans le monde l’année dernière ont bénéficié aux 1 % les plus riches ». Concrètement, ces derniers ont empoché au total 762 milliards de dollars. Cette somme représenterait sept fois le montant qui permettrait de mettre fin à la pauvreté extrême dans le monde. Résultat, le nombre de milliardaires est en plein boom. Il en apparaît un tous les deux jours ! Une hausse spectaculaire et inédite. Le patrimoine de ces nantis a augmenté en moyenne de 13 % par an depuis 2010, soit six fois plus vite que la rémunération des travailleuses et travailleurs, qui n’a progressé que de 2 % par an en moyenne.
« Le boom des milliardaires n’est pas le signe d’une économie florissante »
« Porter les salaires des 2,5 millions d’ouvrières et ouvriers du textile vietnamiens à un niveau décent coûterait 2,2 milliards de dollars par an. Cela équivaut à un tiers des sommes versées aux actionnaires par les cinq plus grands acteurs du secteur du textile en 2016 », commente Oxfam.
« Ces chiffres vertigineux démontrent que le boom des milliardaires n’est pas le signe d’une économie florissante, mais d’abord le symptôme d’un système économique défaillant qui enferme les plus vulnérables dans la pauvreté et porte aussi atteinte à la prospérité économique de toutes et tous, comme le reconnaissent de plus en plus d’institutions comme le Fonds monétaire international (FMI) ou l’OCDE », analyse Manon Aubry, porte-parole d’Oxfam.
Le phénomène des dividendes record intervient sur fond de réduction de l’extrême pauvreté. Celle-ci a été divisée par deux en vingt ans. Mais, selon le rapport, « si les inégalités n’avaient pas augmenté parallèlement sur la même période, 200 millions de personnes supplémentaires auraient pu sortir de la pauvreté ». « Face à l’indignation que suscitent les inégalités, les entreprises et les responsables politiques se trouvent maintenant à un carrefour : laisser perdurer ce système biaisé ou prendre le problème à bras-le-corps car les inégalités ne sont pas une fatalité mais le fruit de choix politiques et économiques. Des solutions existent pour les combattre ! » assure Manon Aubry. À la fin de cette enquête, Oxfam dresse une liste de mesures. Il demande au gouvernement français de « réguler les multinationales afin que les richesses soient mieux partagées et de défendre les droits des personnes pauvres, notamment les femmes, victimes des inégalités ». En clair, passer des actions à l’action.
Damien Roustel
Avons-nous encore les moyens d’entretenir tous ces #riches #nantis #aristocrates ?
voir aussi : ▻https://seenthis.net/messages/661987
]]>Dossier : Focus sur l’agro industrie en Afrique de l’Ouest – JeuneAfrique.com
▻http://www.jeuneafrique.com/dossiers/focus-lagro-industrie-afrique-de-louest
#Huile_de_palme, #Coca-cola, #Gomme_arabique : tous sont en pleine expansion sur le marché de l’#Agro-industrie en #Afrique de l’Ouest. Les pays s’intéressent de plus en plus à l’agro-industrie tout comme les groupes industriels étrangers qui y voient un marché en or.
]]>Comment les géants de la #malbouffe ont sapé (et continuent à saper) l’étiquetage nutritionnel - Observatoire des multinationales
►http://multinationales.org/Comment-les-geants-de-la-malbouffe-ont-sape-et-continuent-a-saper-l
▻http://multinationales.org/IMG/arton1165.jpg?1513598014
La France a finalement adopté, après une bataille de lobbying aux multiples rebondissements, un système officiel d’étiquetage nutritionnel des aliments, le NutriScore, avec pour objectif de commencer à lutter contre la malbouffe et ses impacts sanitaires. Mais les géants de l’agroalimentaire comme Mars, Nestlé et Coca-Cola ont réussi à obtenir que ce système reste facultatif et manoeuvrent aujourd’hui pour imposer un système d’étiquetage qu’ils ont eux-mêmes conçus, bien plus favorables à leurs intérêts.
]]>#Glyphosate Found in All 5 Major Orange Juice Brands
▻https://www.organicconsumers.org/news/glyphosate-found-all-5-major-orange-juice-brands
Moms Across America founder Zen Honeycutt stated, "The discovery of glyphosate residue in orange juice is unacceptable, especially since a branch of the World Health Organization designated glyphosate a probable carcinogen, two years ago, back in the spring of 2015. The #EPA has had ample time to revoke the license of this chemical and restrict its use in our food and beverage crops.
]]>#Coca-Cola licencie en #France, malgré ses bons résultats
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/191017/coca-cola-licencie-en-france-malgre-ses-bons-resultats
La firme envisage de se séparer d’environ 10 % de sa masse salariale en France, afin de « sauvegarder sa compétitivité », alors même que l’entreprise engrange de très bons résultats et table sur une forte croissance.
]]>Why the Soda Industry Is the Big Tobacco of Our Times | Alternet
▻https://www.alternet.org/books/why-soda-industry-big-tobacco-our-times
Even this brief description demonstrates that the soda business involves many companies with a vested interest in its success. The stakeholders in the soda business include the soda companies themselves, of course, but also those that supply sugar and other raw ingredients, make syrup, produce carbon dioxide, fabricate the cans and bottles, can and bottle the products, make dispensers and vending machines, deliver ingredients, and supply and service the factories, dispensers, and vending machines. Sodas help support the restaurants, convenience stores, grocery stores, sports facilities, and movie theaters that sell drinks to customers, as well as the advertising agencies employed to market the products and the media venues in which advertisements appear. A seemingly infinite number of individuals, nonprofit organizations, educational institutions, health and environmental groups, and business associations benefit from soda company philanthropy, partnerships, and marketing. Because all of these entities depend on sodas for their livelihoods or function, they constitute an unusually wide-ranging support system for Big Soda. Indeed, one of Coca-Cola’s guiding rules is to ensure that everyone who touches its products along the way to the consumer should make money doing so. This is a business strategy guaranteed to ensure deep and lasting devotion.
In the United States, many of the companies engaged in beverage manufacturing belong to the industry trade group, the American Beverage Association (ABA). This association’s role, among others, is to promote the value of its member companies to the U.S. economy. The soda industry, it says, “has a direct economic impact of $141.22 billion, provides more than 233,000 jobs, and helps to support hundreds of thousands more that depend, in part, on beverage sales for their livelihoods.” Moreover, says the ABA, the companies and their employees pay more than $14 billion in state taxes and nearly $23 billion in federal business and income taxes, and contribute hundreds of millions of dollars to charitable causes. Although the ABA does not say so directly, its point is that any public health campaign to reduce soda intake will cost jobs and harm the economy. You may recall that cigarette companies set the standard for use of such arguments. But in promoting the value of their industries to the economy, neither considers the economic or personal costs of the diseases their products may cause.
]]>Israël bataille contre une liste d’entreprises impliquées dans la colonisation - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
▻http://slisel.over-blog.com/2017/10/israel-bataille-contre-une-liste-d-entreprises-impliquees-dans-la-
Par René Backmann
Malgré l’opposition des États-Unis et d’Israël, l’Onu s’apprête à publier une liste des entreprises internationales qui contribuent, directement ou non, à la colonisation des territoires palestiniens. Cinq groupes français sont concernés.
Le diplomate jordanien Zeid Ra’ad Zeid al-Hussein, haut-commissaire aux Droits de l’Homme des Nations Unies, a adressé il y a une dizaine de jours une lettre à près de 150 entreprises internationales pour leur annoncer qu’elles allaient figurer dans la liste noire des groupes présents dans les territoires palestiniens occupés de Cisjordanie et Jérusalem-Est. La constitution de cette base de données a été décidée en mars 2016 par le Conseil des Droits de l’Homme de l’Onu. Il s’agit de recenser les sociétés impliquées dans la construction et le développement des colonies israéliennes. Illégale au regard du Droit international, condamnée par de multiples résolutions des Nations Unies, cette entreprise de colonisation, en opposition ouverte au Droit des Palestiniens à l’autodétermination, est considérée par l’Onu et de nombreux pays comme un obstacle majeur au règlement du conflit israélo-palestinien. En dressant cette liste, l’Onu indique qu’elle ne se contente plus de dénoncer des violations impunies et de dire le Droit. Elle entend placer les États et les entreprises face à leurs responsabilités : être ou ne pas être complice de la colonisation illégale de la Palestine.
Cette « liste noire », qui a été communiquée fin septembre au ministère israélien des Affaires étrangères, contiendrait pour le moment une trentaine de sociétés américaines (parmi lesquelles Coca-Cola, Caterpillar, TripAdvisor, Airbnb), un fort contingent de sociétés israéliennes (dont les bus Egged, les banques Hapoalim et Leumi, le fabricant de systèmes de sécurité Elbit, la compagnie nationale des eaux Mekorot, le géant des téléphones Bezeq, le laboratoire pharmaceutique Teva). Elle devrait contenir aussi des sociétés allemandes, sud-coréennes, norvégiennes. Elle risque également de comporter un certain nombre d’entreprises françaises. À commencer par cinq grands groupes financiers (les banques BNP-Paribas, Société Générale, Crédit Agricole, BPCE et la compagnie d’assurances Axa). Ceux-ci figuraient déjà dans un rapport sur « Les liaisons dangereuses des banques françaises avec la colonisation israélienne » publié en mars dernier par huit organisations, dont la CGT, la Ligue des Droits de l’Homme et le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement.
Fondé sur l’analyse du cabinet néerlandais Profundo, spécialiste du secteur financier, ce rapport que Mediapart avait analysé (lire ici l’article paru le 29 mars) et dont nous avions publié le texte intégral,établissait les liens multiples entre les groupes français et les nombreuses firmes israéliennes qui ont activement participé à l’intensification de la colonisation depuis les accords d’Oslo, en 1993. En un quart de siècle, cette stratégie a porté le nombre de colons en Cisjordanie et à Jérusalem-Est de 268 000 à près de 650 000, détruisant toute possibilité de créer un État palestinien viable. Désignés par le rapport, les cinq groupes français ne peuvent nier ni leur présence active, abondamment documentée, ni le fait que cette participation à la colonisation était en contradiction évidente avec les engagements qu’ils indiquaient avoir pris en matière de Droits Humains. Ils ne pouvaient pas plus ignorer que cette collaboration avec les firmes israéliennes constitue une violation répétée du Droit international. Selon la IVème Convention de Genève de 1949 relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre, « le transfert de civils dans le territoire occupé par la puissance occupante est interdit ». Ce que rappelait aussi la résolution 2 334 adoptée le 23 décembre 2016 par le Conseil de sécurité de l’Onu, avec – fait exceptionnel – l’aval des États-Unis qui n’avaient pas opposé leur veto.
« La colonisation des territoires palestiniens occupés depuis 1967, rappelait ce texte après nombre d’autres, n’a aucune validité légale, constitue une violation flagrante du Droit international et un obstacle majeur à la mise en œuvre de la solution à deux États et d’une paix complète, juste et durable. » La même résolution demandait, en outre, « à tous les États de faire une distinction dans leurs échanges, en la matière, entre le territoire de l’État d’Israël et les territoires occupés depuis 1967 ». Pourtant, depuis la publication de ce rapport il y a six mois, aucun des groupes français visés n’a amorcé le moindre mouvement de désengagement. Ce qui a amené, le 9 août dernier, la ministre palestinienne de l’Économie, Abeer Odeh, à écrire aux patrons des cinq groupes (Frédéric Oudéa pour la Société Générale, François Pérol pour la BPCE, Philippe Brassac pour le Crédit Agricole, Jean-Laurent Bonnafé pour BNP-Paribas et Thomas Buberl pour Axa) pour leur rappeler que les entreprises « ont le devoir de respecter les Droits de l’Homme » (lire la lettre adressée à Frédéric Oudéa et celle à Thomas Buberl).
Invitant chacun des groupes français à revoir leurs liens économiques et financiers, Abeer Odeh, qui est passée par la Banque mondiale avant de devenir ministre, rappelle qu’en vertu de leurs propres engagements publics en matière d’éthique des affaires, ces groupes sont tenus au respect des Droits de l’Homme. Elle estime que les liens actuels avec les banques israéliennes et les autres institutions opérant dans les territoires occupés palestiniens sont incompatibles avec leur vision du monde, mais aussi avec la loi. Elle demande à chacun des cinq patrons de « mettre un terme aux opérations et à la coopération » avec les entreprises partenaires israéliennes. Cette offensive de la ministre de l’Économie avait été précédée par l’envoi, le 1er août, d’une lettre du secrétaire général de l’OLP et principal négociateur palestinien Saeb Erekat à Jean-Yves Le Drian (lire le document, en anglais, ici). Après l’avoir félicité pour sa nomination au Quai d’Orsay, Saeb Erekat rappelle au nouveau ministre des Affaires étrangères les liens multiples qui existent aujourd’hui entre cinq groupes français et au moins 28 entreprises impliquées « dans la poursuite et l’expansion des colonies israéliennes illégales ou dans l’exploitation des ressources naturelles palestiniennes ».
L’offensive israélo-américaine
Rappelant au ministre que la France a voté la résolution 2 334 du Conseil de sécurité, qu’elle est l’une des « hautes parties contractantes de la IVème Convention de Genève qui interdit le transfert d’une partie de la population civile d’une puissance occupante dans le territoire qu’elle occupe », qu’elle est engagée par les directives européennes de 2013 qui prohibent les relations financières avec les territoires occupés, le négociateur palestinien relève que « la France ne reconnaît pas la souveraineté d’Israël sur les territoires occupés depuis 1967 ». Il demande à Jean-Yves Le Drian de mettre en œuvre une politique destinée à « décourager » les entreprises françaises de nouer des liens avec le régime israélien de colonisation. À ce jour, le Quai d’Orsay n’a toujours pas répondu à cette lettre. C’est d’autant plus surprenant, sinon discourtois, que ce courrier était accompagné d’une « note verbale », un document diplomatique qui, selon les usages, implique normalement une réponse. Cette désinvolture du gouvernement français semble confirmer que sous Emmanuel Macron comme sous François Hollande, Paris n’entend pas s’associer à ce qui pourrait apparaître comme une offensive visant à sanctionner Israël. Les dirigeants français devront cependant clairement choisir leur camp lorsqu’il s’agira de décider, dans le cadre des Nations Unies, si la liste doit être rendue publique ou non.
En principe, la « liste noire » des entreprises complices de la colonisation devrait être arrêtée et publiée en décembre. Mais depuis des mois, le gouvernement israélien et surtout l’administration Trump ont lancé une offensive diplomatique d’envergure pour torpiller cette initiative. En 2016, déjà lorsque le Conseil des Droits de l’Homme avait décidé l’établissement de cette liste, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou avait accusé cette instance d’être devenue « un cirque anti-israélien ». Le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Emmanuel Nahshon, avait même affirmé dans un tweet que le Conseil avait « un besoin urgent de se faire soigner mentalement ». Composé de 47 États, renouvelables par tiers chaque année, et actuellement présidé par le diplomate salvadorien Joaquin Alexander Maza Martelli, le Conseil des Droits de l’Homme est, avec l’Unesco, l’une des bêtes noires d’Israël au sein du système des Nations Unies. La stratégie israélienne est simple : présenter cette liste comme un premier pas vers le boycott de toutes les entreprises israéliennes, qu’elles collaborent ou non à l’entreprise de colonisation. Boycott qui relève, selon Netanyahou et ses alliés, de l’antisémitisme.
En Israël, un comité interministériel spécial comprenant les ministres des Affaires étrangères, des Affaires stratégiques, de la Justice et de l’Économie a même été mis en place pour tenter d’empêcher la publication de la liste. Avec l’élection de Donald Trump, qui se présente en premier défenseur d’Israël, l’offensive a reçu un renfort de taille. La liste noire est « la dernière d’une longue série d’actions honteuses » du Conseil des Droits de l’Homme, déclarait en juin dernier Nikki Haley, ambassadrice des États-Unis à l’Onu. Forte de ce soutien, la vice-ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Hotovely, pour qui « toute la terre, de la Méditerranée au Jourdain appartient à Israël », accusait l’Onu, il y a un mois, de « jouer avec le feu », et menaçait : « Plus les Nations Unies agiront contre Israël, plus leur budget y perdra. Ces activités les frapperont comme un boomerang. Israël et les États-Unis travaillent ensemble à un plan qui mettra un terme au préjugé anti-israélien de l’Onu. Le Conseil des Droits de l’Homme des Nations unies est la plus hypocrite des arènes, c’est là que la révolution doit commencer. »
Mais de l’aveu même de ses promoteurs, cette offensive israélo-américaine rencontre de sérieux obstacles. En août, Heather Nauert, porte-parole du département d’État, admettait que l’initiative des deux pays pour priver de ressources financières les experts chargés de dresser la liste avait échoué. Selon des sources israéliennes officielles mais anonymes, citées fin septembre par le quotidien Haaretz, le bureau des Affaires stratégiques du ministère israélien de l’Économie a appris qu’un certain nombre d’entreprises étrangères ont déjà répondu au haut-commissaire aux Droits de l’Homme en annonçant qu’elles ne renouvelleront pas les contrats signés avec des firmes israéliennes et n’en concluront pas de nouveaux. Le gouvernement israélien a déjà pris contact avec certaines d’entre elles en faisant valoir que la liste, même si elle est publiée, ne comporte aucune obligation. Il a aussi mis en garde plusieurs gouvernements étrangers contre toute utilisation de la « liste noire » : cela s’apparenterait à un boycott d’Israël. Les mois qui viennent diront si, en cumulant menaces et chantage à l’accusation d’antisémitisme, les États-Unis et Israël finiront par empêcher la publication officielle de la liste par l’Onu. Et quelle position publique la France adoptera dans cette affaire, alors qu’Emmanuel Macron a affirmé, en juillet, que l’antisionisme est « la forme réinventée de l’antisémitisme » !
Reste une question : comment s’explique le retrait des entreprises qui ont déjà informé l’Onu de leur décision ? Brutale prise de conscience des violations du droit ? Peu probable. Pragmatisme et prudence stratégique ? Plus vraisemblable. Aucun PDG n’a envie de voir son entreprise figurer dans une liste noire. Surtout si la présence sur cette liste peut mettre en péril des opérations ou des projets dans un pays riche et puissant du monde arabo-musulman, hostile à Israël.
(Illustration : Derrière le mur, la colonie de Gilo. ©Pierre Puchot)
mediapart.fr
]]>Les #syndicats craignent un nouveau #plan_social chez #Coca-Cola
▻https://www.mediapart.fr/journal/economie/061017/les-syndicats-craignent-un-nouveau-plan-social-chez-coca-cola
La direction de Coca-Cola annonce un « #plan_de_transformation », qui viserait les sites français. La #CFDT s’inquiète de possibles #licenciements, alors que le groupe engrange des bénéfices records.
]]>They thought they were going to rehab. They ended up in chicken plants
▻https://www.revealnews.org/article/they-thought-they-were-going-to-rehab-they-ended-up-in-chicken-plants
Across the country, judges increasingly are sending defendants to rehab instead of prison or jail. These diversion courts have become the bedrock of criminal justice reform, aiming to transform lives and ease overcrowded prisons.
But in the rush to spare people from prison, some judges are steering defendants into rehabs that are little more than lucrative work camps for private industry, an investigation by Reveal from The Center for Investigative Reporting has found.
The programs promise freedom from addiction. Instead, they’ve turned thousands of men and women into indentured servants.
The beneficiaries of these programs span the country, from Fortune 500 companies to factories and local businesses. The defendants work at a Coca-Cola bottling plant in Oklahoma, a construction firm in Alabama, a nursing home in North Carolina.
Perhaps no rehab better exemplifies this allegiance to big business than CAAIR. It was started in 2007 by chicken company executives struggling to find workers. By forming a Christian rehab, they could supply plants with a cheap and captive labor force while helping men overcome their addictions.
At CAAIR, about 200 men live on a sprawling, grassy compound in northeastern Oklahoma, and most work full time at Simmons Foods Inc., a company with annual revenue of $1.4 billion. They slaughter and process chickens for some of America’s largest retailers and restaurants, including Walmart, KFC and Popeyes Louisiana Kitchen. They also make pet food for PetSmart and Rachael Ray’s Nutrish brand.
]]>