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  • LA FABRIQUE D’INTELLECTUELS : DE LA « SUBVERSION » AU CYCLE DE CONSÉCRATION DU BHL STAR-SYSTEM - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/08/la-fabrique-d-intellectuels-de-la-subversion-au-cycle-de-consecrat

    Ce texte s’inscrit dans une démarche compréhensive ; il ne justifie rien et n’accuse personne. A moins que vous ayez demandé l’asile politique sur Mars, après l’élection de Trump, l’élimination de l’équipe nationale de la CAN et la hausse du prix des cigarettes, vous avez certainement remarqué le déluge Kamel Daoud qui a inondé les médias français.

    De mémoire d’observateur, aucun autre écrivain algérien, voire maghrébin, n’a bénéficié d’autant de couverture médiatique en France : de France Inter à Europe 1, du Figaro à l’Humanité, en passant par Le Point et Arte, les journalistes français n’avaient d’yeux que pour le procureur de Cologne. L’événement ? La sortie du nouveau livre de l’auteur du Préface du Nègre (l’une des nouvelles préférées de l’auteur de ce texte). Non pas le Goncourt de cette année ou le prochain Nobel, mais un recueil de chroniques journalistiques que l’on peut trouver sur internet après deux cliques, même en écorchant le nom de leur auteur. C’est dire l’importance de l’événement.

    A l’occasion, le magazine Le Point titrait : « Kamel Daoud : l’intellectuel qui secoue le monde ». Passons sur la photo illustrant le numéro, d’un orientalisme à peine dissimulé et témoignant d’un regard fantasmé que l’on porte sur l’intellectuel du là-bas chez nous et de la subversion bouchonnée. Ce que pose cette Une comme question c’est pourquoi maintenant ? Pourquoi lui ? Ce texte tente d’y répondre.

    Qu’est-ce qu’un intellectuel ?

    Terme à connotation péjorative à l’origine, avant qu’il ne soit réhabilité à la fin du 19ème siècle, l’intellectuel pose encore un problème par son statut : qu’est-ce qu’un intellectuel ? Quel rôle peut-il jouer dans une société ? « Kamel Daoud. L’intellectuel qui secoue le monde », avait choisi Le Point de titrer son dossier consacré à l’auteur algérien. Pourtant, on aurait pu trouver un autre statut à Kamel Daoud : écrivain, auteur, journaliste, chroniqueur… Tous ces statuts auraient eu un sens réel et des fonctions auxquelles ils correspondent. Un écrivain publie des livres ; un journaliste collabore avec des journaux ; un chroniqueur signe des chroniques.

    Mais que fait réellement un intellectuel ? En effet, le magazine Le Point (abritant le célèbre bloc-notes de Bernard-Henri Levy, figure de « la vie intellectuelle » en France) ne fait que perpétuer une manie bien française. Aux Etats-Unis, Kamel Daoud serait un journaliste ; en Angleterre, il est écrivain. Mais en France, on préfère le présenter en tant qu’intellectuel et maintenir l’approximation terminologique voire l’ambiguïté. Contrairement aux autres statuts, l’intellectuel n’a de sens que s’il intervient dans le débat public et fait savoir ses opinions dans les médias. Aucun intellectuel n’existerait en dehors des sphères médiatiques. Aussi- surtout lorsqu’il s’agit des pays de la périphérie intellectuelle, pour les médias français, un intellectuel doit déranger et sortir du lot. L’intellectuel serait essentiellement subversif.

    Dans l’une de ses dernières interviews, le grand écrivain Rachid Mimouni donna sa définition de l’intellectuel. « Je crois à l’intellectuel comme éveilleur de consciences, comme dépositaire des impératifs humains, comme guetteur vigilant, prêt à dénoncer les dangers qui menacent la société. », dit-il. Mais un intellectuel peut-il éveiller des consciences au détriment des logiques médiatiques et des enjeux politiques ? Ceci pose, d’emblée, la question de l’indépendance de l’intellectuel. Que se passe-il quand les impératifs humains se confrontent-ils aux enjeux économiques et autres dispositifs cyniques des appareils médiatiques ?

    L’univers des connivences

    A cette question, répond Serge Halimi, sans concessions et de façon méthodique, dans son livre « Les nouveaux chiens de garde ». Il montre notamment la révérence des intellectuels de service et des hommes de médias devant le pouvoir de l’argent en France. Si le temps où un ministre de l’Information était capable de sonner les responsables de la radio et de la télévision est révolu, ceci ne veut pas dire pour autant que les médias sont totalement indépendants. Ils ont juste changé de propriétaires.

    Le « pouvoir médiatique » est concentré entre les mains d’une oligarchie (1). Prenons quelques exemples : L’homme d’affaires François Pinault (7ème fortune française) est propriétaire du magazine Le Point. Ce même Pinault détenait jusqu’à il y quelques années des parts dans le groupe TF1 (propriété de la famille Bouygues), qui possède, entre autres, la chaîne du même nom et la chaîne TMC qui diffuse l’émission Quotidien animée par Yann Barthès, qui fut un des nombreux présentateurs à inviter Kamel Daoud à son plateau, à l’occasion de la sortie de son recueil de chroniques. Yann Barthès qui, rappelons-le, est un ex de la maison Canal Plus, propriété de l’homme d’affaires Vincent Boloré (Vous suivez ?).

    Outre l’allégeance au pouvoir de l’argent, le monde des médias français (comme les médias algériens d’ailleurs) souffre d’une autre pathologie, celle de la connivence. Une poignée de journalistes, « experts » et intellectuels se relayent, se fréquentent et se consacrent. Leur légitimité n’est due qu’à leur fréquence d’apparition, pas à leur travail ni à leurs connaissances.

    C’est eux qui choisissent les stars intellectuelles de demain ; ils mettent en évidence (doux euphémisme) les auteurs à découvrir, à travers leurs chroniques, émissions et sélections de livres ; ils entretiennent le cycle de consécration, expliqué par Pierre Bourdieu : « Un cycle de consécration efficace est un cycle dans lequel A consacre B, qui consacre C, qui consacre D, qui consacre A. Plus le cycle de consécration est compliqué, plus il est invisible, plus la structure en est méconnaissable, plus l’effet de croyance est grand. » (2)

    BHL star-system

    L’une des figures intellectuelles et médiatiques les plus incontournables en France est sans doute Bernard-Henri Levy. Celui qui a bâtit sa réputation de « philosophe engagé » sur la récupération des kilodrames est au centre d’une machine médiatique, que Serge Halimi appelle le système BHL. Petite description : « Publié dans Le Point, le « Bloc-notes » de BHL est un carrefour stratégique. De là partent les campagnes du maître, que ses disciples relaient. Un texte ou un fait accède à l’existence sitôt que le diariste du Point les signale. Dans le même espace, les complices de Bernard-Henri Lévy (intellectuels, industriels ou hommes politiques) voient leur production saluée, que qu’en soit le sujet ou la forme (…) Les appuis médiatiques de Bernard-Henri Lévy vont de Voici à France Culture. Son réseau comprend également Franz-Olivier Giesbert et Le Point, Thierry Ardisson et Michel Drucker à France 2, Josyane Savigneau et Roger-Pol Droit (Le Monde des livres), Karl Zéro (Canal Plus), la quasi-totalité des médias détenus par Hachette-Lagardère (Paris Match, Le journal du dimanche, Europe 1), Arte, dont il préside depuis 1993 le conseil de surveillance…Réseau ? Le terme serait impropre puisque, en mai 2005, interrogé par Le Figaro Magazine sur son existence éventuelle, Bernard-Henri Lévy préféra parler de « quelques amis qui m’aident à contenir l’adversité ».

    En 2014, quelques mois avant sa nomination pour le prix Goncourt, Kamel Daoud fut introduit dans Le Point par Franz-Olivier Giesbert. Bernard-Henri Lévy sera l’un des premiers intellectuels français à monter au créneau pour le défendre lors du triste épisode de « La Fatwa ». Février 2016, Kamel Daoud reçoit le prix Jean-Luc Lagardère du meilleur journaliste de l’année.

    D’où viennent-ils ?

    Qu’en est-il des médias algériens ? Une étude réalisée en 2012 (3) a bien démontré l’existence d’une stratégie basée sur les rapports de connivence, relayée sur les pages Culture d’El-Watan afin de promouvoir une certaine littérature que l’on peut qualifier de « subversive » (à travers la « création » et la présentation de quelques auteurs édités, pour la plupart, chez la maison d’édition Barzakh) Est-elle consciente ? Est-elle inconsciente ?

    Sur une vingtaine d’articles, traitant la littérature algérienne sur les pages Culture d’El-Watan en 2010, quinze articles concernaient Barzakh ou l’un de ses auteurs. En même temps, un seul article sur une œuvre éditée chez les éditions Casbah et une seule référence à un roman édité chez les éditions Chihab. Pourtant, les trois maisons d’éditions ont édité quasiment le même nombre d’œuvres romanesques (une dizaine) sur l’année 2010, ce qui exclut l’argument de la médiatisation proportionnelle aux nombres d’œuvres éditées.

    Tout laisse à croire, qu’en plus des affinités personnelles, l’équipe d’un organe comme El-Watan ne pourrait faire l’éloge d’une littérature que si elle partageait avec les auteurs de cette même littérature un certains nombre de référents (langue, culture, convictions politiques, etc.) ; la même vision de la « vraie » littérature de ceux qu’on présente comme les icônes de la scène littéraire de l’après guerre de libération (Dib, Yacine, Mammeri, Mimouni).

    Les éditions Barzakh est un cas à part dans l’industrie du livre en Algérie. Ou du moins, elles se présentent comme tel. Une maison d’édition fondée par un couple : Selma Hellal et Sofiane Hadjadj. Tous les deux rentrés de France à la fin des années quatre-vingts dix. Après avoir fondé un foyer, ils créèrent une maison : une maison d’édition. Mais ce qui caractérise Barzakh, ce n’est pas tant l’aspect artisanal avec lequel elle envisage le monde de l’édition que son rapport aux médias et la façon dont ils conçoivent- et communiquent autour- l’acte d’édition : « Tout est parti d’une passion, dirent-ils, celle des livres. Compagnons de longue date, ils peuplent notre espace et vivent en nous depuis toujours. Etudiants à l’étranger dans les années 90, nous lisions fiévreusement, inquiets pourtant de constater la quasi absence de publications littéraires en Algérie. » (4)

    Ce thème est très récurrent et revient très souvent dans les éléments de langage de la communication Barzakh avec El Watan. Que cela soit énoncé par un journaliste comme ce fut le cas dans le dossier El-Watan (sur deux pages) consacré aux 10 ans de Barzakh (5) ou dans les propos d’un des acteurs Barzakh dans le cadre d’interview (6). Cet amour affiché du livre et de la littérature constitue un élément de légitimation sur un plan discursif et de différentiation sur le plan mercatique. Il permet surtout de tisser des liens plus personnels avec le journaliste autour du thème de la passion.

    Le deuxième thème fondateur du mythe Barzakh est celui de l’édition comme un acte d’engagement et de subversion. Le journaliste Fayçal Métaoui choisit comme titre pour son interview avec Selma Hellal : « Travailler à offrir du beau, c’est un peu faire acte de résistance ». Dans un autre article, à l’occasion de l’attribution du grand prix Prince Claus aux éditions Barzakh, par le même Fayçal Métaoui, la maison est présentée comme celle qui « a rompu de manière créative la menace d’isolation culturelle du pays ». (7)

    Les rois de la subversion

    L’autre raison, qui peut expliquer ce système de connivence entre les différents acteurs, réside dans le profil des auteurs de la maison Barzakh et qui font objet d’une certaine médiatisation dans les pages d’El-Watan. On peut en citer trois : Kamel Daoud, Adlène Meddi, Mustapha Benfodil. Des auteurs connus ou présentés comme étant des auteurs subversifs. La subversion est en effet le maître mot pour comprendre les rapports entre le média et ces intellectuels. Les deux parties voient le monde et la littérature à travers le prisme de la subversion.

    Dans un entretien à El-Watan, Anouar Benmalek déclare que, « les écrits littéraires qui ne dérangent personne ne valent même pas le papier sur lesquels ils sont imprimés » (8). Avant même qu’il ne définit le genre littéraire, il se définit lui-même. Il est en train de dessiner l’image dont il veut que l’on l’aperçoive. Il présente le cadre dans lequel son œuvre devrait être lue. Si l’on ne peut pas, à priori, caractériser cette littérature (et cette pensée de manière général) comme étant une littérature subversive, il est clair que c’est, sous cette étiquette, que certaine presse en Algérie l’a stéréotypée et veut nous la vendre.

    Outre le poids si lourd de leurs aînés, les intellectuels et écrivains algériens de la nouvelle génération semblent souffrir d’un problème de légitimité, et continuent à être suspectés pour leur « manque d’authenticité » tant leur littérature est pénalisée par un statut ambigu, face à un imaginaire collectif qu’ils jugent archaïque et dépassé, mais constamment alimenté par des logiques et des enjeux politiques et idéologiques. Il n’est donc pas étonnant que les premières tentatives sérieuses « d’émancipation » de cette littérature soient faites dans un souci d’instaurer une nouvelle légitimité nécessaire à leur « survie littéraire » au nom de la subversion.

    Si l’on analyse le discours médiatique de ces intellectuels, on pourrait d’emblée dégager trois entrées-thèmes par lesquelles ils essayent de se définir et de se distinguer. La jeunesse est le premier de ces thèmes et l’un des arguments discursifs principaux que l’on peut déceler dans leur discours. Cela est d’autant plus significatif lorsqu’on s’aperçoit qu’il est sans cesse utilisé pour en illustrer- par opposition- un autre : L’archaïsme du système de valeur de la société et la sénescence des systèmes politiques.

    L’algérianité des auteurs et de leurs œuvres est une deuxième entrée pour déchiffrer leur discours. Cela ne devrait pas poser de problèmes dans les faits, mais la façon avec laquelle on insiste pose quelques questions. Notamment vis-à-vis du reflet qu’ils reçoivent de l’image qu’ils donnent. Ce que l’on énonce, c’est ce qui ne va pas de soi. Ce qu’on a besoin de préciser, c’est par définition ce qui est sujet à doute. On peut noter par ailleurs que cette manie à vouloir justifier l’utilisation du français à chaque fois qu’on l’évoque montre clairement qu’on tente de conférer un statut qui ne lui est pas acquis dans la réalité. La société parle algérien, l’Etat dispose de l’arabe classique, les usagers de langues françaises se sentent menacés par l’arabisation massive, le français est utilisé tantôt dans la dénégation tantôt comme acte subversif en lui-même.

    Enfin, la subversion, à travers l’utilisation d’une panoplie d’adjectifs se référant à ce champ lexical. Cela va de la subversion politique avec des thèmes comme la censure, le militantisme, la critique du système politique en place, etc. aux différentes formes de l’antisocial et de l’anti-consensuel.

    Cette subversion affichée fait que ces intellectuels sont de « bons clients » pour les médias occidentaux et français plus particulièrement. Ce qui expliquerait peut-être la couverture médiatique, sans pareil, dont a bénéficié Kamel Daoud à l’occasion de la parution de son dernier livre. Ce qui importe aux médias ce n’est pas tant ce qu’écrivent ou disent ces auteurs et intellectuels mais ce qu’ils sont ; ils ne sont pas invités par rapport à ce qu’ils produisent mais plutôt par rapport à ce qu’ils représentent, leurs livres ne sont pas des produits mais des prétextes.

    1. Médias français : qui possède quoi ? (Le Monde Diplomatique)
    2. Pierre Bourdieu, Question de sociologie, Paris, Minuit, 1980.
    3. Fayçal Sahbi & Mehdi Souiah, « La nouvelle littérature algérienne au miroir de la presse algérienne francophone », dans Francophone Postcolonial Studies and Book Culture, London University, novembre 2013.
    4. « A propos », Editions Barzakh.
    5. « Les dix ans de Barzakh », Ameziane Ferhani, El Watan, 27-02-2010.
    6. « Travailler à offrir du beau, c’est un peu faire acte de résistance », interview avec Selma Hellal par Fayçal Métaoui. El Watan, 17-09-2010.
    7.« Le Grand prix Prince Claus à Barzakh », Fayçal Métaoui, El Watan, 06-09-2012.
    8. Anouar Benmalek : « Le devoir de mémoire envers les victimes de Melouza, une exigence », propos recueillis par Sarah Lou, El Watan, 15-08-2009.

    Fayçal Sahbi Universitaire, enseignant et chercheur

  • Faute domestication d’El-Watan et de KBC en Algérie, leur démantèlement
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2859

    L’achat du groupe El-Khabar par Cevital, que nous avons présenté dans un de nos articles, a dérangé l’autocratie dirigeante et continuatrice régnante sur le pays, depuis la couverture de sa souveraineté. Cette transaction, pouvant influencer l’opinion nationale majoritairement cadrée par la langue arabe, a suscité la crainte des dirigeants. L’avenir pouvait se faire autrement et sans eux. Le régime de Bouteflika a planché, pour bloquer cette vente, à activer la justice à l’indépendance peu reluisante, (...)

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  • L’agriculture en Algérie favorisée par le climat, l’équilibre des précipitations...
    https://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2719

    L’embellie dans l’agriculture algérienne, l’une des régions de la méditerranée qui fait des envieux pour son climat, a été amorcée dès la fin de la 1ère décennie du 3ème millénaire. Selon le quotidien El-Watan, du 20 janvier 2016, le pays compte se départir de l’importation du blé et des viandes rouges, avec cette saison dont la pluviométrie est des plus équilibrées. Djelfa aux portes du Sahara en Algérie par Populi-S Et le ministère algérien de l’agriculture, son secteur qui représente 10 % du PIB du pays, (...)

    développement durable, préservation, richesse nationale, population, activité, synergie, perspective.

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  • Volte-face du pouvoir algérien, El-Watan-TV tombe pour mauvais client.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2655

    La station d’El-Watan-TV est l’une des nombreuses initiatives privées, fonctionnant sans autorisation officielle. Elle n’a aucun lien avec le journal de langue française El-Watan, pour mettre halte à toutes confusions. Et pour préciser son identité et sa ligne éditoriale, elle est proche, sinon l’organe médiatique, du MSP, un parti islamiste légal et dont la triste mémoire est des plus controversée. Quand les chaînes TV privées algériennes se vautrent dans le populisme http://t.co/3ZAIWyurY8 (...)

    Internet et entreprises qui soumettent des articles pour des liens retours.

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  • Le Qatar aux côtés de Sider dans le complexe sidérurgique de Bellara
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2453

    Déclaré jeudi 5 mars, la construction d’une usine de fabrication d’acier, d’une capacité de 2 millions de tonnes par an, à Bellara dans la région de Jijel, a commencé en principe le lundi 9 mars. Avec la pose de la première pierre, par le chef du gouvernement algérien et le ministre de l’Intérieur de l’Etat du Qatar, Abdellah Ben Nacer Ben Khalifa Al-Thani, ce lancement est cependant, selon le quotidien El-Watan, sous protection militaire. Le projet de complexe sidérurgique de « Bellara-Djendjen (...)

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  • #ALGÉRIE • Dans le sud gronde la #protestation contre le #gaz_de_schiste | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/article/2015/01/17/dans-le-sud-gronde-la-protestation-contre-le-gaz-de-schiste

    « Le front anti-gaz de schiste, né de la jonction des différents collectifs de wilaya, a gagné son pari », se félicite pour sa part El-Watan. Le mouvement de protestation lancé le 1er janvier à In Salah a réussi à rassembler jeudi 15 janvier plus de 15 000 manifestants à In Salah, 4 000 à Tamanrasset, 5 000 à Ouargla. « Pour la première fois, le sud de l’Algérie apparaît sous son vrai jour, loin de l’image purement industrielle ou touristique, il offre au pays sa diversité ethnique et culturelle colorée dans un paysage de citoyenneté dynamique, mobilisée, fusionnée et qui regarde dans la même direction. »

    « Une mobilisation qui étonne de par son ampleur et sa spontanéité, au point que les pouvoirs publics, pris de court, n’ont pas réussi, pour l’instant, à donner une réponse adéquate pour calmer les esprits. Le pourront-ils au demeurant ? La chute brutale du prix du pétrole a créé la panique en haut lieu. Les autorités sont obligées de puiser dans les réserves dans l’espoir de préserver la paix sociale. Surtout qu’elles n’ont jamais pensé à mettre au point une économie de substitution au pétrole, alors que le pays accumulait des revenus uniques dans son histoire », relève le quotidien algérien.

  • El-Watan ciblé par une pétition de censure
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2135

    C’est avec cette maxime : « El Watan est un journal qui a pour but de déstabiliser l’Algérie , il est aux service de puissances etrangeres qui tente de mettre le feu en Algérie » qu’une pétition est ouverte sur le site « Change.org ». Dans le contexte de l’élection présidentielle du 17 avril 2014 qui suscite un vaste débat, cette pétition est expressive du climat... Indéniablement, les fautes de langue, que nous vous laissons la possibilité de les constater, prouvent qu’il s’agit d’un censeur, à la fois (...)

    Politique, France, francophonie, Algérie, Maroc, Tunisie, Afrique, monde arabe, vie politique, nation, nationale,

    / journaliste, poète, poésie, livre, (...)

    #Politique,_France,_francophonie,_Algérie,_Maroc,_Tunisie,_Afrique,_monde_arabe,_vie_politique,_nation,_nationale, #_journaliste,_poète,_poésie,_livre,_écrits

  • Algérie : Les débats d’El-Watan cyniquement censurés
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article1957

    Fondé principalement par un groupe de journalistes issus d’El-Moudjahid, le quotidien algérien d’informations El-Watan vient de vivre, à son insu, sa première interdiction depuis sa création en 1999. Il ne s’agit pas d’une suspension de publication du journal, ce qu’il a rarement essuyé déjà par le passé. Mais d’une censure de l’édition 2013 de son activité « les débats d’El-Watan ». Cette pratique de piéger à la dernière minute les activités culturelles qui se tiennent en Algérie, est très fréquente. Elle (...)

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    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/IMG/pdf/communique_El_Watan.pdf

  • Report: Former Egyptian President Mubarak says too early to judge Morsi - Middle East - Israel News | Haaretz Daily Newspaper
    http://www.haaretz.com/news/middle-east/report-former-egyptian-president-mubarak-says-too-early-to-judge-morsi-1.52

    Former Egyptian leader Hosni Mubarak said it was too early to judge President Mohammed Morsi, saying the Islamist politician faced a difficult job, in comments billed as his first interview since his removal from power in 2011.

    El-Watan newspaper said its journalist broke through security lines to speak to Mubarak on Saturday before his retrial on charges of complicity in the death of protesters killed in the popular uprising that swept him from office.

    “He is a new president who is carrying out weighty missions for the first time, and we shouldn’t judge him now,” Mubarak said in the remarks published on Sunday.

    El-Watan, which is fiercely critical of Morsi and the Muslim Brotherhood, said its journalist spoke to Mubarak, 85, just before he entered the court.

    Mubarak, who was president for almost 30 years, said he was saddened by what he described as the difficult conditions facing the poor and the Egyptian economy, which has been hammered by political instability that has frightened off tourists and investors.

    “This is the secret of my sadness: to see the poor in this condition,” said Mubarak, who was toppled by an uprising fuelled by economic hardship.

    He said he was worried by the prospect of Egypt concluding an agreement with the International Monetary Fund on a $4.8 billion loan seen as vital to supporting the economy. The loan would bring austerity measures likely to curb subsidy spending.

    Economists fault the Mubarak-era subsidy regime for failing to target state support at the most needy. The Morsi administration says it wants to better direct the subsidies.

    Mubarak said the poor were at the heart of his decision-making, especially when it came to subsidy spending on staples.

    “I fear for the country because of the IMF loan,” he said. “Its terms are very difficult, and represent a great danger to the Egyptian economy later on. This will then hit the poor citizen, and the low-income bracket,” he said.

    With parliamentary elections approaching later this year, the Morsi administration has yet to conclude an IMF deal.

    Mubarak also said he was concerned about lax security, apparently referring to increased crime, and a rise in Islamist militancy in the Sinai Peninsula.

    He added, “History will judge and I am still certain that the coming generations will view me fairly.”

  • El-Watan : « Les crimes coloniaux étaient un génocide »

    Le 26 décembre 2011

    En incitant Paris à balayer devant sa porte avant de condamner le génocide arménien, le Premier ministre turc a ouvert la voie aux historiens algériens : oui, un génocide a bel et bien été commis dans l’ancienne colonie. Le point de vue de l’historien Mohamed El-Korso.

    L’historien et ancien président de l’association du 8 Mai 1945 [le 27 avril 2008, la France a reconnu que « d’épouvantables massacres » avaient eu lieu à Sétif, Guelma et Kherrata (dans l’est du pays) le 8 mai 1945], Mohamed El-Korso, ne mâche pas ses mots. Pour lui, il est indéniable que le mot « génocide » s’applique parfaitement aux crimes coloniaux perpétrés par la France en Algérie. Joint hier [le 24 décembre] au téléphone, il a réagi à la polémique qui fait rage entre Paris et Ankara en abondant dans le sens du président Erdogan : "Quand vous avez un colonel de la colonisation qui dit : ’Je coupe les têtes’, il ne parle pas de couper des têtes des artichauts, mais celles des Algériens. L’intention de liquider par le sabre et le fusil est réelle et non fictive. Les « enfumades » et les « emmurements » qui ont décimé des tribus entières, comment qualifier cela ? martèle-t-il, avant de lancer : « Le colonel Montagnac disait : ’Tuez tous les hommes à partir de l’âge de 15 ans.’ Est-ce que ça, ce n’est pas un génocide ? Les Cavaignac, Bugeaud, Pélissier ne sont pas venus en villégiature. Ils sont venus liquider tout un peuple et ils ne pouvaient prendre la place de ce qu’ils appelaient les ’autochtones’ sans commettre de génocide. »

    Mohamed El-Korso fournit quelques faits édifiants à ce propos : "L’armée coloniale expérimenta l’extermination par le gaz un bon siècle avant l’Allemagne nazie. Les enfumades et emmurements dans le Dahra – dans la région de Mostaganem – des (tribus) Sbehas en juin 1844 par le colonel Cavaignac et des Ouled Riah le 19 juin 1854 par le colonel Pélissier ; les fours à chaux de Guelma (mai 1945) ; les cuves à vin (1957) des colons de Tlemcen, Sidi Bel-Abbès ou Zéralda ; le gazage des habitants du Dahra qui s’étaient réfugiés dans Ghar Layachine (1959) – pour ne citer que ces quelques exemples – ne sont nullement une vue de l’esprit.

    http://www.courrierinternational.com/article/2011/12/26/les-crimes-coloniaux-etaient-un-genocide

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Massacres_de_Sétif_et_Guelma

    Oui, mais y a-t-il eu, oui ou non, un génocide arménien et qui est responsable ?

    http://www.google.fr/search?hl=fr&site=&q=le+génocide+arménien&oq=le+génocide+&aq=0&aqi=g10&aql=&g

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Génocide_arménien

    #France, #Turquie, #Arménien, #génocide, #Sétif, #Guelma, #Kherrata