company:financial

  • Tiens, j’avais raté ce morceau récent de Dub Inc pour SOS Méditerrannée : À travers les vagues, avec plein d’invités de la scène reggae dancehall récente
    https://www.youtube.com/watch?v=9V5WIKAJ9Ts

    Si les frontières sont fermées, on nage.
    Oh my brother tell them !
    On nous destine à braver l’orage.
    We are all citizens of the world so shout it !

    REFRAIN
    On n’a pas les mêmes chances et on n’a pas les mêmes limites.
    Qui choisit la donne quand on nous sélectionne ?
    Où sont les frontières ? On se réfugie, on s’invite !
    Tendre la main à travers les vagues.
    Face à la violence on a tous atteint nos limites,
    Lorsqu’on abandonne et que la mer déborde,
    Elle emporte avec elle notre humanité en dérive.
    Tendre la main à travers les vagues.

    Taïro
    De quel droit, au nom de quelle loi peut-on leur refuser ce que l’on s’offre à nous-mêmes ?
    Si c’était moi, si c’était toi, on ferait pareil bien sûr qu’on crierait à l’aide !
    Ce que l’on voit à travers les vagues, ne sont que le reflet, le miroir de nous-mêmes.
    De quel droit, au nom de quelle loi peut-on leur refuser ce que l’on s’offre à nous-mêmes ?

    Mellow Mood
    Hold on !
    May I ask a question ?
    What if weh we see is just part of a plan ?
    Deceive divide put man against man,
    Play with the anger a di population,
    Financial empire love di situation.
    New slave masses from di next piece a land.
    Ask yourself who benefit from this, who mek money from this ?
    Then who cyaan get rid of this ?

    Komlan
    Et on compte les victimes, juste un autre listing.
    À l’image des visages anonymes.
    Mais qui sont les victimes, qui rallongent ces listings ?
    Au large, en marge, mais le regard digne.
    Peu importe les risques, peu importe la manière de partir,
    Quand l’assiette est vide il n’y a que l’espoir qui fait survivre.
    Quelle est la justice si l’on ne peut choisir son avenir ?
    Lorsque tous nos fils, nos frères sont prêts à choisir le pire.

    Naâman
    All they got is bombs and soldiers inna kaki suit.
    We see the people them starving while Babylon is looting.
    They sell the guns so the war can’t cool,
    Haffi clear up the problem from the root.
    They run away with no paper,
    Open your door Mother Earth is our shelter.
    Find ourselves for the sake of one and others,
    Beyond the borders.

    REFRAIN

    Skarra Mucci
    Because divide and separate just to rule,
    Play full control and play we fool.
    Give we all kind of reasons to kill your friend,
    Or even your brother or your family dem.
    They say that division would made us strong,
    But we prove dem wrong me say from so long.
    A time fi unite everybody stay strong,
    Well no matter your race, your colour or religion.
    Let’s come together everybody hand in hand,
    Mek we march out strong in a dis yah revolution.
    We bun a fire upon dem separation,
    We’re standing strong in a dis yah Armageddon !

    Jahneration
    Théo :
    Emergency !
    Worldwide seas are overflowing of people inna suffering, nobody give a damn thing, Lord !
    We can take this no more !
    Reach out to the needy and the poor.

    Ogach :
    No man is an island, displacement a di people inna violence,
    Some a still smile and yet dem suffering inna silence.
    Walk pon di white sand then pass thru a tight fence.
    No wonda why the I stand fi unity and guidance.

    Didier Awadi
    Dans le désert je n’ai pas le choix,
    Face à moi et à la mer je n’ai pas de quoi.
    Moi j’évolue en me disant vous voulez pas de moi,
    J’ai la couleur de la misère on m’a dit sans émoi.
    Alors plus rien à foutre on va risquer la vie,
    J’ai pas besoin de vos conseils et de tous vos avis.
    La vie c’est fifty-fifty tous on a un préavis.
    S’il faut sauver tous les miens fuck la mort voilà ma vie !

    Bouchkour
    Eneyede ameuch
    Inid aniwi l’babor yaleumri y’a mon amour
    Teucheuralll témeuss
    Inid aniwi l’babor l’moujet itsrajon leuftor
    Narian houkouma houkouma
    Narouan ameuntar
    Narian narian gulaghamart
    tahian houkouma houkouma
    Itchayar l’heubhagh
    Narian narian éouzeumar

    REFRAIN

    Balik
    On a bâti un monde concurrentiel,
    Un monde où pour les riches tout s’achète, tout se chiffre.
    On a voulu l’économie à grande échelle,
    Prétendant libérer nous n’avons fait qu’agrandir les chaines.
    En effet le problème de l’Europe dans laquelle je suis né c’est qu’elle commet des erreurs,
    Mais ne les reconnaît et fait semblant d’en ignorer les séquelles.
    À travers les vagues, je vois les visages des enfants qui se demandent pourquoi s’en aller ? Pourquoi y aller ?

    Solo Banton
    They want to come round and control,
    We put up their barriers and borders so they can hold we.
    But who made them the judge and the jury ?
    A game you a play whether you chose him or chose me.
    So many in poverty, I can’t believe when I see people sleep on the street,
    And enough of them a flee to protect their family from the financial war you a keep.

    Broussai
    Quand la faucheuse frappe à toutes les portes du village,
    Attendre son tour pour gagner de nouveaux rivages.
    Partir à tout prix, affronter les mauvais présages.
    Y a-t-il un espoir au-delà des barrages ?
    Quand on laisse les nôtres périr au large,
    Notre dignité sombre dans les larmes.
    Comment peut-on se regarder et rire aux larmes ?
    Quand se jouent sous nos yeux tous ces drames.

    Raphaël
    Open the border let we cross,
    And give a message to your boss.
    Every man has the right to make a living,
    Every child has the right to survive.
    And you know sey you get what you giving.
    Let we cross and stay alive !

    REFRAIN

    Et profitons du coup : Dub Inc vient de sortir un nouveau morceau, avec un album qui arrive, toujours dans le coup, et ça pète grave !
    DUB INC - On est ensemble (Official Video)
    https://www.youtube.com/watch?v=1MIygusByo0

    #musique #reggae #dancehall #Dub_Inc #Bouchkour #Komlan #Balik #Naaman #Taïro #Didier_Awadi #Broussai #Solo_Banton #Jahneration #Skarra_Mucci #Naâman #Mellow_Mood #Raphael #SOS_Méditerranée #migrants #frontière

  • WhatsApp voice calls used to inject Israeli spyware on phones | Financial Times
    https://www.ft.com/content/4da1117e-756c-11e9-be7d-6d846537acab
    https://www.ft.com/__origami/service/image/v2/images/raw/http%3A%2F%2Fprod-upp-image-read.ft.com%2Fa5e1805e-75a7-11e9-be7d-6d846537acab?s

    A vulnerability in the messaging app WhatsApp has allowed attackers to inject commercial Israeli spyware on to phones, the company and a spyware technology dealer said.

    WhatsApp, which is used by 1.5bn people worldwide, discovered in early May that attackers were able to install surveillance software on to both iPhones and Android phones by ringing up targets using the app’s phone call function.

    The malicious code, developed by the secretive Israeli company NSO Group, could be transmitted even if users did not answer their phones, and the calls often disappeared from call logs, said the spyware dealer, who was recently briefed on the WhatsApp hack.

    WhatsApp is too early into its own investigations of the vulnerability to estimate how many phones were targeted using this method, a person familiar with the issue said.

    #israël #piraterie

    • repris par Le Monde sans #paywall

      Une faille de sécurité de WhatsApp utilisée pour installer un logiciel espion israélien
      https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/05/14/une-faille-de-securite-de-whatsapp-utilisee-pour-installer-un-logiciel-espio

      WhatsApp a annoncé avoir corrigé la faille, et plusieurs ONG veulent porter plainte contre l’éditeur du logiciel, NSO group.

      Une importante faille de sécurité touchant la fonction « appel téléphonique » de WhatsApp a été corrigée lundi 13 mai, a annoncé l’entreprise, propriété de Facebook. La faille pouvait permettre d’installer, à l’insu de l’utilisateur, un logiciel espion sur son téléphone, si l’utilisateur ne décrochait pas lorsqu’il recevait l’appel « infecté ».

      Difficile à détecter, la faille de sécurité en question ne pouvait être trouvée que par des équipes de haut niveau.

      Selon le Financial Times, cette faille a été exploitée pour installer les logiciels espions Pegasus de l’entreprise israélienne NSO Group, qui fournit ses logiciels aux forces de sécurité de nombreux pays dans le monde, y compris à des régimes peu ou pas démocratiques. Selon l’ONG antisurveillance Citizen Lab, un avocat militant pour la défense des droits de l’homme a été visé dimanche 12 mai par Pegasus. Le programme permet notamment de collecter la géolocalisation de sa cible, de lire ses messages et e-mails, et de déclencher à son insu le micro et la caméra de son téléphone.

      « Le groupe NSO vend ses produits à des gouvernements connus pour leurs violations répétées des droits de l’homme, et leur fournit les outils pour espionner leurs opposants et critiques », écrit l’ONG Amnesty International dans un communiqué publié ce 13 mai. « En août 2018, un employé d’Amnesty International a été ciblé par Pegasus, comme l’ont été des militants et des journalistes en Arabie saoudite, au Mexique et aux Emirats arabes unis. »

      L’ONG a annoncé qu’elle allait déposer une plainte contre le ministère de la défense israélien, autorité de tutelle de NSO Group, « qui a ignoré les monceaux de preuves liant NSO Group à des attaques contre des défenseurs des droits de l’homme. […] Tant que des produits comme Pegasus sont vendus sans contrôle effectif, les droits et la sécurité des salariés d’Amnesty International, des journalistes et des dissidents dans le monde entier sont en danger ». Plusieurs associations israéliennes ont déposé des plaintes similaires.

      Sans citer le nom de NSO Group, WhatsApp a confirmé que la faille avait été exploitée par « une entreprise privée dont il est connu qu’elle travaille avec ces gouvernements pour installer des logiciels espions sur des téléphones mobiles ». « Nous avons briefé un certain nombre d’organisations de défense des droits de l’homme à ce sujet », a déclaré WhatsApp.

      Les utilisateurs de WhatsApp – 1,5 milliard de personnes dans le monde, selon l’entreprise – sont incités à mettre à jour leur application si elle ne s’est pas faite automatiquement.

    • Israeli Firm Tied to Tool That Uses WhatsApp Flaw to Spy on Activists
      https://www.nytimes.com/2019/05/13/technology/nso-group-whatsapp-spying.html

      SAN FRANCISCO — An Israeli firm accused of supplying tools for spying on human-rights activists and journalists now faces claims that its technology can use a security hole in WhatsApp, the messaging app used by 1.5 billion people, to break into the digital communications of iPhone and Android phone users.

      Security researchers said they had found so-called spyware — designed to take advantage of the WhatsApp flaw — that bears the characteristics of technology from the company, the NSO Group.

  • Ligue des champions : Ajax et Tottenham, clubs juifs malgré eux
    https://www.lemonde.fr/football/article/2019/05/08/ligue-des-champions-ajax-et-tottenham-clubs-juifs-malgre-eux_5459596_1616938

    Les « Super Joden » (super-juifs) contre la « Yid Army » (l’armée des Youpins). Ou l’histoire juive de deux clubs juifs malgré eux. Celle de l’Ajax Amsterdam et de Tottenham, qui se retrouvent mercredi en demi-finales de la Ligue des champions. Deux clubs qui cultivent la même idée du beau jeu sur le terrain, mais aussi une identité juive portée en tribunes par leurs supporteurs. Une identité commune qui s’est forgée dans les années 1970 avec la montée du hooliganisme et la structuration des premiers groupes ultras, mais qui trouve des racines bien plus profondes, accompagnant l’histoire des communautés juives à Londres et à Amsterdam.

    Comme lors du match aller, en Angleterre, il ne sera donc pas étonnant de voir dans la Johann Cruyff Arena des drapeaux israéliens, de croiser des fans arborant fièrement un tatouage représentant l’étoile de David, ou d’entendre des « Qui ne saute pas n’est pas juif ! » Les supporteurs des deux clubs entretiennent ce symbolisme bien qu’ils n’aient, dans leur grande majorité, aucun lien avec le judaïsme, et qu’ils peineraient, pour la plupart, à placer Tel-Aviv sur une carte.

    « Tottenham et l’Ajax sont deux clubs non juifs, mais installés dans des quartiers qui comptaient de nombreux juifs, explique au Monde Simon Kupper, correspondant du Financial Times à Paris et auteur d’Ajax, the Dutch, the War, un ouvrage qui retrace l’histoire du club d’Amsterdam. Les juifs ont utilisé ces clubs pour s’intégrer dans la société. Etre fan de Tottenham ou de l’Ajax était aussi une manière de devenir londonien ou amstellodamois. »

    (...)

    Les chants à la gloire du Hamas ont remplacé le bruit des chambres à gaz

    Aux Pays-Bas, les supporteurs de Feyenord et du PSV Eindhoven notamment, les principaux rivaux de l’Ajax, se mettent à entonner de longs sifflements – « sssssssss », en référence au bruit du gaz dans les camps d’extermination. En réaction, les membres du F-side, principal groupe ultra de l’Ajax Amsterdam, fondé en 1976, se bardent de symboles juifs. Les chants à la gloire du Hamas ont remplacé le bruit des chambres à gaz, mais le problème demeure.

    Face à la recrudescence d’insultes antisémites, les dirigeants des deux clubs souhaitent effacer, ou du moins gommer, l’identité juive affichée par leurs supporteurs. En 2005, le président de l’Ajax, John Jaakke, tente bien de bannir cette étiquette de « club juif », dans le but de « ne plus donner de prétexte » aux injures antisémites. « Notre situation est paradoxale, soulignait alors un communiqué. Nous sommes un prétendu club juif mais, dans la plupart des cas, nos supporteurs juifs hésitent à assister à nos matchs à domicile – ne parlons pas de ceux à l’extérieur – à cause des réactions blessantes des fans de nos adversaires. Il faut mettre fin à ce paradoxe. »

    Mais cette initiative a été très mal reçue par les fans de l’Ajax. « Nos supporteurs adorent cette identité, laissons-la leur », déclarait au Monde en 2005, Salo Muller, l’ancien kiné du club. « Plutôt que de leur demander de changer leurs drapeaux et leurs chansons, il ferait mieux d’inviter les présidents des clubs dont les fans poussent des cris antisémites à agir. »

    Du côté de Tottenham, « la position du club est aussi floue que celle des Anglais sur le Brexit », s’amuse Anthony Clavane, qui estime toutefois « que les dirigeants ne souhaitent pas rentrer en conflit avec leurs supporteurs sur cette question. » Ils ont toutefois lancé une consultation en 2014 auprès de leurs supporteurs sur l’emploi du pudiquement nommé « Y- word ». Résultat sans appel : 74 % des répondants, juifs comme non-juifs, n’estiment pas ce terme offensant et avalisent son utilisation. Ils ne s’en priveront pas à la Johann Cruyff d’Amsterdam face à leurs « frères » de l’Ajax.

    Maxime Goldbaum

    #foot #israël
    Un article du Monde n’est pas derrière un #paywall !...

  • Grand #débat : des intellectuels pris en otage - Libération
    https://www.liberation.fr/debats/2019/03/19/grand-debat-des-intellectuels-pris-en-otage_1716086

    En le regardant parler pendant huit heures, écoutant certes chacun et répondant en effet aux questions, j’ai compris à quoi nous servions. Comme les maires, nous constituions le mur sur lequel le Président faisait ses balles, jouissant de la puissance de ses muscles et de la précision de ses gestes et donc de la propre expression, cent fois ressentie, de son moi. Nous étions son faire-valoir.

    Sur les questions économiques et sociales, là où il y aurait en effet pu avoir débat, c’est-à-dire discussion animée sur des solutions diverses, la porte a été systématiquement refermée. La réponse aux toutes premières questions a clairement indiqué la voie : il n’y aura ni augmentation des dépenses publiques (ici litanie sur la dette léguée aux générations futures) ni augmentation des impôts des plus aisés (là refrain sur le poids de la pression fiscale) ni grand plan d’investissement dans la transition écologique et sociale (Nicolas Sarkozy l’a fait, et cela n’a rien changé…) ni expérimentation du revenu de base. Fermez le ban.

    • Avec toutes ces boules à facettes, je propose que ce soit un jour sur deux la salle de bains collective parce que danser c’est bien mais se laver c’est pas mal aussi, faudra repeindre les machins romains dorés en jaune, c’est moins cher. Et virer ces chaises qui sont d’un triste.

    • Frédéric Lordon ainsi que Gérard Noiriel ont refusé cette prise d’otage. La réponse de Lordon :

      Cher Monsieur Macron,

      Vous comprendrez que si c’est pour venir faire tapisserie le petit doigt en l’air au milieu des pitres façon BHL, Enthoven, ou des intellectuels de cour comme Patrick Boucheron, je préférerais avoir piscine ou même dîner avec François Hollande. Au moins votre invitation ajoute-t-elle un élément supplémentaire pour documenter votre conception du débat. Savez-vous qu’à part les éditorialistes qui vous servent de laquais et répètent en boucle que la-démocratie-c’est-le-débat, votre grand débat à vous, personne n’y croit ? Vous-même n’y croyez pas davantage. Dans une confidence récente à des journalistes, qui aurait gagné à recevoir plus de publicité, vous avez dit ceci : « Je ressoude, et dès que c’est consolidé je réattaque ». C’est très frais. Vous ressoudez et vous réattaquez. C’est parfait, nous savons à quoi nous en tenir, nous aussi viendrons avec le chalumeau.

      En réalité, sur la manière dont vous utilisez le langage pour « débattre » comme vous dites, nous sommes assez au clair depuis longtemps. C’est une manière particulière, dont on se souviendra, parce qu’elle aura fait entrer dans la réalité ce qu’un roman d’Orwell bien connu avait anticipé il y a 70 ans très exactement – au moins, après la grande réussite de votre itinérance mémorielle, on ne pourra pas dire que vous n’avez pas le sens des dates anniversaires. C’est une manière particulière d’user du langage en effet parce qu’elle n’est plus de l’ordre du simple mensonge.

      Bien sûr, dans vos institutions, on continue de mentir, grossièrement, éhontément. Vos procureurs mentent, votre police ment, vos experts médicaux de service mentent – ce que vous avez tenté de faire à la mémoire d’Adama Traoré par experts interposés, par exemple, c’est immonde. Mais, serais-je presque tenté de dire, c’est du mensonge tristement ordinaire.

      Vous et vos sbires ministériels venus de la start-up nation, c’est autre chose : vous détruisez le langage. Quand Mme Buzyn dit qu’elle supprime des lits pour améliorer la qualité des soins ; quand Mme Pénicaud dit que le démantèlement du code du travail étend les garanties des salariés ; quand Mme Vidal explique l’augmentation des droits d’inscription pour les étudiants étrangers par un souci d’équité financière ; quand vous-même présentez la loi sur la fake news comme un progrès de la liberté de la presse, la loi anti-casseur comme une protection du droit de manifester, ou quand vous nous expliquez que la suppression de l’ISF s’inscrit dans une politique de justice sociale, vous voyez bien qu’on est dans autre chose – autre chose que le simple mensonge. On est dans la destruction du langage et du sens même des mots.

      Si des gens vous disent « Je ne peux faire qu’un repas tous les deux jours » et que vous leur répondez « Je suis content que vous ayez bien mangé », d’abord la discussion va vite devenir difficile, ensuite, forcément, parmi les affamés, il y en a qui vont se mettre en colère. De tous les arguments qui justifient amplement la rage qui s’est emparée du pays, il y a donc celui-ci qui, je crois, pèse également, à côté des 30 ans de violences sociales et des 3 mois de violences policières à vous faire payer : il y a que, face à des gens comme vous, qui détruisent à ce point le sens des mots – donc, pensez-y, la possibilité même de discuter –, la seule solution restante, j’en suis bien désolé, c’est de vous chasser.

      Il y a peu encore, vous avez déclaré : « Répression, violences policières, ces mots sont inacceptables dans un Etat de droit ». Mais M. Macron, vous êtes irréparable. Comment dire : dans un Etat de droit, ce ne sont pas ces mots, ce sont ces choses qui sont inacceptables. À une morte, 22 éborgnés et 5 mains arrachées, vous vous repoudrez la perruque et vous nous dites : « Je n’aime pas le terme répression, parce qu’il ne correspond pas à la réalité ». La question – mais quasi-psychiatrique – qui s’en suit, c’est de savoir dans quelle réalité au juste vous demeurez.

      Des éléments de réponse nous sont donnés par un article publié il y a de ça quelques jours par le Gorafi sous le titre : « Le comité de médecine du ministère de l’intérieur confirme que le LBD est bon pour la santé ». On peut y lire ceci : « Christophe Castaner s’est réjoui des résultats des tests du comité de médecins et a aussitôt signé une ordonnance qualifiant de rébellion et outrage à agent toute personne qui mettrait en cause la fiabilité de cette étude ». M. Macron, voyez-vous la minceur de l’écart qui vous tient encore séparé du Gorafi ? Vous êtes la gorafisation du monde en personne. Sauf que, normalement, le Gorafi, c’est pour rire. En réalité, personne ne veut vivre dans un monde gorafisé. Si donc le macronisme est un gorafisme mais pour de vrai, vous comprendrez qu’il va nous falloir ajuster nos moyens en conséquence. Et s’il est impossible de vous ramener à la raison, il faudra bien vous ramener à la maison.

      Tous les glapissements éditorialistes du pays sur votre légitimité électorale ne pourront rien contre cette exigence élémentaire, et somme toute logique. En vérité, légitime, vous ne l’avez jamais été. Votre score électoral réel, c’est 10%. 10% c’est votre score de premier tour corrigé du taux d’abstention et surtout du vote utile puisque nous savons que près de la moitié de vos électeurs de premier tour ont voté non par adhésion à vos idées mais parce qu’on les avait suffisamment apeurés pour qu’ils choisissent l’option « ceinture et bretelles ».

      Mais quand bien même on vous accorderait cette fable de la légitimité électorale, il n’en reste plus rien au moment où vous avez fait du peuple un ennemi de l’État, peut-être même un ennemi personnel, en tout cas au moment où vous lui faites la guerre – avec des armes de guerre, et des blessures de guerre. Mesurez-vous à quel point vous êtes en train de vous couvrir de honte internationale ? Le Guardian, le New-York Times, et jusqu’au Financial Times, le Conseil de l’Europe, Amnesty International, l’ONU, tous sont effarés de votre violence. Même Erdogan et Salvini ont pu s’offrir ce plaisir de gourmets de vous faire la leçon en matière de démocratie et de modération, c’est dire jusqu’où vous êtes tombé.

      Mais de l’international, il n’arrive pas que des motifs de honte pour vous : également des motifs d’espoir pour nous. Les Algériens sont en train de nous montrer comment on se débarrasse d’un pouvoir illégitime. C’est un très beau spectacle, aussi admirable que celui des Gilets Jaunes. Une pancarte, dont je ne sais si elle est algérienne ou française et ça n’a aucune importance, écrit ceci : « Macron soutient Boutef ; les Algériens soutiennent les Gilets Jaunes ; solidarité internationale ». Et c’est exactement ça : solidarité internationale ; Boutef bientôt dégagé, Macron à dégager bientôt.

      Dans le film de Perret et Ruffin, un monsieur qui a normalement plus l’âge des mots croisés que celui de l’émeute – mais on a l’âge de sa vitalité bien davantage que celui de son état civil –, un monsieur à casquette, donc, suggère qu’on monte des plaques de fer de 2 mètres par 3 sur des tracteurs ou des bulls, et que ce soit nous qui poussions les flics plutôt que l’inverse. C’est une idée. Un autre dit qu’il s’est mis à lire la Constitution à 46 ans alors qu’il n’avait jamais tenu un livre de sa vie. M. Macron je vous vois d’ici vous précipiter pour nous dire que voilà c’est ça qu’il faut faire, lisez la Constitution et oubliez bien vite ces sottes histoires de plaques de fer. Savez-vous qu’en réalité ce sont deux activités très complémentaires. Pour être tout à fait juste, il faudrait même dire que l’une ne va pas sans l’autre : pas de Constitution avant d’avoir passé le bull.

      C’est ce que les Gilets Jaunes ont très bien compris, et c’est pourquoi ils sont en position de faire l’histoire. D’une certaine manière M. Macron, vous ne cessez de les y inviter. En embastillant un jeune homme qui joue du tambour, en laissant votre police écraser à coups de botte les lunettes d’un interpellé, ou violenter des Gilets Jaunes en fauteuil roulant – en fauteuil roulant ! –, vous fabriquez des images pour l’histoire, et vous appelez vous-même le grand vent de l’histoire.

      Vous et vos semblables, qui vous en croyez la pointe avancée, il se pourrait que vous finissiez balayés par elle. C’est ainsi en effet que finissent les démolisseurs en général. Or c’est ce que vous êtes : des démolisseurs. Vous détruisez le travail, vous détruisez les territoires, vous détruisez les vies, et vous détruisez la planète. Si vous, vous n’avez plus aucune légitimité, le peuple, lui, a entièrement celle de résister à sa propre démolition – craignez même que dans l’élan de sa fureur il ne lui vienne le désir de démolir ses démolisseurs.

      Comme en arriver là n’est souhaitable pour personne, il reste une solution simple, logique, et qui préserve l’intégrité de tous : M. Macron, il faut partir. M. Macron, rendez les clés.

  • #korea’s ICO Ban: What It Means & How It Affects ICON x #deblock
    https://hackernoon.com/koreas-ico-ban-what-it-means-how-it-affects-icon-x-deblock-887a525bec10?

    photo creds: https://decrypto.netThere have been many discussions expressing fear or concern regarding South Korea maintaining its stance on ICO bans due to results found in a survey conducted by South Korea’s Financial Supervisory Service, and what it exactly it means for ICON.Why is South Korea Maintaining its ICO Ban Policy?In light of recent news of the South Korea government maintaining its current ban on all Initial Coin Offerings (ICOs) from domestic companies, many will argue that this is not an ideal situation for the #blockchain industry.So, why were ICOs banned in the first place in Korea? In short, ICO bans are a way for the government to protect investors from potential scams until a better framework for ICO regulations and policies are set in place.The reason why Korea is (...)

    #cryptocurrency #icon-foundation

  • #Huawei : les #Etats-Unis mettent la pression sur l’#Europe
    https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/0600686058084-huawei-les-etats-unis-mettent-la-pression-sur-leurope-2244251

    « Quand le parti communiste demande quelque chose à une entreprise chinoise, elle obéit », assure un porte-parole du Département d’Etat. « La Chine est un pays communiste depuis 1949, mais l’autoritarisme s’y est encore renforcé ces six dernières années. Cela se reflète dans les lois passées récemment sur la sécurité nationale, la cybersécurité, le contre-terrorisme... Il y est très clair que les entreprises doivent collaborer, sans qu’il soit besoin d’une décision de justice ».

    Après les révélations d’Edward Snowden, qui ont prouvé l’étendue de l’espionnage américain sur ses propres alliés, la mise en garde peut faire sourire. Mais les Etats-Unis font valoir qu’il existe à l’Ouest des contre-pouvoirs - tribunaux indépendants, partis d’opposition, presse libre... - qui n’existent pas en Chine. Au Département d’Etat, on ajoute que « les Etats-Unis, comme la France ou le Royaume-Uni, ne mènent pas ce genre d’opérations pour réprimer la dissidence politique, intimider les gens, faire profiter ses propres entreprises de l’espionnage commercial. La Chine, si »

    #sans_vergogne

  • La Fintech GoCardless, déjà adoptée par 40.000 entreprises, lève 75 millions de dollars
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/la-fintech-gocardless-deja-adoptee-par-40-000-entreprises-leve-75-millions


    Hiroki Takeuchi a créé la Fintech londonienne GoCardless en 2011.
    Crédits : GoCardless

    […]
    Créée à Londres en 2011 par Hiroki Takeuchi, GoCardless propose aux entreprises d’automatiser les prélèvements bancaires auprès de leurs clients. « Nous aidons les entreprises à encaisser des paiements récurrents, que ce soit pour le règlement d’abonnements ou de factures », nous expliquait récemment l’entrepreneur, de passage à Paris.

    « Ces paiements récurrents représentent 40.000 milliards de dollars chaque année, mais les entreprises ont encore recours à des procédures très manuelles pour collecter cet argent. Dans le cas d’une facture, l’entreprise doit d’abord l’envoyer à son client puis attendre que ce dernier la paye... parfois en chèque ! Cela engendre de nombreux retards de paiement et donc des problèmes de trésorerie », observe le fondateur de GoCardless.

    Lorsqu’il s’agit d’abonnements, de nombreuses entreprises procèdent en enregistrant les données des cartes bancaires de leurs clients. « Mais ce sont des cartes en plastique que l’utilisateur peut perdre ou qui expirent. Résultat, le taux d’échec sur ce type de transactions est très élevé. En moyenne, 13% d’entre elles échouent », assure Hiroki Takeuchi.

    Pour surmonter ces écueils, la Fintech londonienne a construit une plateforme de paiement en ligne qui se branche aux différents réseaux internationaux de prélèvement bancaire (réseau SEPA en Europe, ACH aux Etats-Unis, etc.). La solution peut s’intégrer à différents logiciels de comptabilité, comme Sage et EBP, et permet à une entreprise de gérer ses paiements récurrents par prélèvements bancaires depuis une seule et même interface. Il suffit à l’entreprise de définir la fréquence, les montants et le nombre de paiements qu’elle souhaite collecter de manière récurrente, d’inviter ses clients à souscrire à cette offre et à remplir eux-mêmes leur mandat de prélèvement. La collecte se fait ensuite de manière automatique et le statut des factures est mis à jour en temps réel.
    […]
    Aujourd’hui, la plateforme de GoCardless est utilisée par 40.000 entreprises dans le monde, dont Box, le spécialiste américain du cloud, le Guardian et le Financial Times au Royaume-Uni ou encore La Fourchette, Habitat, Doctolib et Sowee (une filiale d’EDF) en France. Dans l’Hexagone, la Fintech a déjà séduit 1.500 entreprises et espère passer le cap des 10.000 sociétés clientes d’ici deux à trois ans.

    Une équipe de douze personnes est basée à Paris où une demande d’agrément est en cours auprès de l’ACPR, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, adossée à la Banque de France, pour sécuriser son accès au marché unique après le Brexit. L’équipe parisienne devrait doubler au cours de l’année. #GoCardless a ainsi récemment recruté Laurent Péron, un ancien de #Salesforce, au poste de vice-président France.

    Pour se rémunérer, la Fintech prélève une commission de 1% sur chaque transaction et celle-ci est plafonnée à 2 euros. Pour les grandes entreprises clientes, les frais sont fixes. La startup ne communique pas son chiffre d’affaires mais indique traiter chaque année 10 milliards de dollars de paiements.

  • Israël critique Total qui estime compliqué d’investir en Israël
    Reuters | 11 février 2019
    https://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRKCN1Q00BR-OFRBS
    https://s4.reutersmedia.net/resources/r/?m=02&d=20190211&t=2&i=1355335348&w=1200&r=LYNXNPEF1A0A7-OFRBS

    PARIS (Reuters) - Israël a vertement critiqué le pétrolier français Total dont le PDG a déclaré qu’il était trop compliqué d’investir dans le pays, malgré son rôle de plus en plus important dans la production de gaz, rapporte dimanche le Financial Times sur son site internet.

    “Nous aimons les situations complexes (...) jusqu’à un certain point. (...)”, a déclaré Patrick Pouyanné, PDG de Total, au quotidien financier britannique.

    L’enjeu, a-t-il ajouté, n’est pas suffisamment important pour accepter les risques associés, notamment en terme de concurrence dans la région.

    Le ministre israélien de l’Energie, Yuval Steinitz, qui se trouvait à Londres pour la promotion d’un prochain appel d’offres portant sur des licences de gaz, a déclaré au FT que les sociétés qui refusent d’investir en Israël se pliaient de fait à la “tyrannie et à la dictature” de l’Iran.

    “C’est une position lamentable”, a déclaré Yuval Steinitz au Financial Times.

    “Nous allons réfléchir à notre réaction à cela parce que c’est tout à fait inacceptable de boycotter [Israël]”, a ajouté le ministre.

    Total était parti pour être le principal investisseur international en Iran avec son projet de développement d’une partie du gisement gazier de South Pars avant que le rétablissement des sanctions américaines contre la République islamique ne contraigne le groupe français à suspendre son projet.

    Danielle Rouquié

    #BDS ?

  • Blanchiment : L’UE va ajouter l’Arabie saoudite à sa liste noire, selon le FT
    https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KCN1PX0ER/blanchiment-l-ue-va-ajouter-l-arabie-saoudite-a-sa-liste-noire-selon-le-ft

    (Reuters) - La Commission européenne va ajouter l’Arabie saoudite et le Panama sur la liste des pays qui représentent un danger pour l’Union européenne du fait de leur laxisme dans la lutte contre le blanchiment d’argent et contre le financement du terrorisme, rapporte vendredi le Financial Times.

    L’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne ont fait part de leur réticence à l’égard de cette décision, précise le journal, citant des représentants de l’UE.

    Cette liste, basée en grande partie sur les critères du Groupe d’action financière (Gafi) qui a été créé par le G7 pour combattre le blanchiment d’argent, comporte actuellement 16 pays dont l’Iran, l’Irak, la Syrie, l’Afghanistan et le Yémen, va être élargie à plus de 20 pays.

    Deux sources ont déclaré à Reuters le mois dernier que Bruxelles avait ajouté l’Arabie saoudite à un projet de mise à jour de cette liste des pays à risque, en rapport avec les nouvelles règles mises en place en 2017 par la Commission en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et contre le financement du terrorisme.

    (Shubham Kalia à Bangalore ; Jean Terzian pour le service français)

  • Jasmin Paris, une #athlète d’exception | Euronews
    https://fr.euronews.com/2019/01/18/jasmin-paris-une-athlete-d-exception

    L’exploit de #Jasmin_Paris est d’autant plus incroyable qu’elle bat de 12 heures le #record détenu par un homme et que la jeune #femme s’est arrêtée à plusieurs reprises pour tirer son lait.

    Chronique de Frédéric Plante : L’#endurance appartient aux femmes | RDS.ca
    http://www.rds.ca/en-forme/l-endurance-appartient-aux-femmes-1.6576399

    Il semble bien qu’un nivellement des genres s’opère au fur et à mesure que la distance augmente. Ça ne fera peut-être pas plaisir à bien des hommes de lire cela, mais les femmes sont mieux adaptées qu’eux aux courses de longue haleine. Et il existe plusieurs raisons pour cela.

  • Arabie saoudite : Netflix accepte de retirer un épisode sur l’assassinat du journaliste Jamal Khashog
    https://www.numerama.com/politique/451961-arabie-saoudite-netflix-accepte-de-retirer-un-episode-sur-lassassin

    L’Arabie saoudite a demandé à Netflix de retirer un épisode d’une de ses émissions qui critiquait le pays. La plateforme a accepté, disant avoir reçu une « demande légale valide ». Netflix a retiré un épisode de l’émission Un Patriote américain présentée par Hasan Minhaj de sa plateforme en Arabie saoudite, a confirmé la multinationale au Financial Times le 1er janvier 2019. Cet épisode commence sur une photo du journaliste Jamal Khashoggi assassiné en octobre 2018 à l’intérieur du consulat d’Arabie (...)

    #Netflix #censure #journalisme

    //c1.lestechnophiles.com/www.numerama.com/content/uploads/2019/01/hasan.jpg

  • A la demande de l’#Arabie_saoudite, #Netflix retire un épisode critique envers le régime - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/culture-loisirs/a-la-demande-de-l-arabie-saoudite-netflix-retire-un-episode-critique-enve

    Netflix a confirmé avoir retiré l’épisode la semaine dernière de ses canaux de diffusion saoudiens, relate le Financial Times. Une décision prise après une demande de la Commission des Communications et de la Technologie d’Information du pays au nom d’une loi contre la #cybercriminalité.

    « Nous soutenons fermement la liberté artistique dans le monde entier, et nous avons seulement supprimé cet épisode en Arabie saoudite après avoir reçu une requête légale valide, afin de respecter la loi locale », a défendu le géant du streaming en ligne au journal américain.

    La loi citée par la Commission saoudienne préconise que toute « production, préparation, transmission ou hébergement de contenu empiétant sur l’ordre public, les valeurs religieuses, la moralité publique, ou la vie privée, via des réseaux d’informations ou des ordinateurs », est un crime passible de cinq ans de prison et d’une amende pouvant s’élever à 3 millions de riyals saoudiens, soit environ 700 000 euros.

  • Les gangsters de la #finance

    Blanchiment, fraude fiscale, corruption, manipulation des cours... : depuis la crise de 2008, la banque HSBC est au coeur de tous les scandales. Cinq ans après leur film sur Goldman Sachs, Jérôme Fritel et Marc Roche passent au crible cet empire financier au-dessus des lois.

    Créée à Hongkong, il y a un siècle et demi, par des commerçants écossais liés au trafic d’opium, HSBC (Hongkong and Shanghai Banking Corporation) n’a cessé de prospérer en marge de toute régulation. Aujourd’hui, la banque britannique à l’ADN pirate incarne à elle seule les excès et les dérives de la finance internationale. Blanchiment de l’argent du crime – celui des cartels de la drogue mexicains et colombiens –, évasion fiscale massive, corruption ou manipulation du cours des devises et des taux d’intérêt : depuis la crise de 2008, ce géant a été mêlé à de nombreux scandales avec régularité et en toute impunité. Car l’opaque HSBC, experte en sociétés-écrans, dont les coffres débordent d’argent liquide déposé par ses clients discrets et douteux, est devenue too big to jail, « trop grosse pour aller en prison ». La banque, riche de quelque 3 000 milliards de dollars, s’en tire chaque fois avec des amendes dérisoires. Trait d’union entre l’Orient et l’Occident, elle sert aussi désormais de pipeline pour les centaines de milliards d’euros de capitaux chinois partant à la conquête des marchés occidentaux : HSBC navigue aujourd’hui sous pavillon rouge.

    Nouvelles menaces
    Après Goldman Sachs – La banque qui dirige le monde, Jérôme Fritel et Marc Roche plongent dans les arcanes d’un empire tentaculaire qui se cache derrière sa vitrine de banque de détail britannique. De Hongkong aux États-Unis en passant par l’Europe, cette édifiante enquête révèle non seulement l’ampleur ahurissante des malversations commises par HSBC, mais éclaire aussi – avec une remarquable limpidité – les menaces qui se profilent sur la stabilité financière mondiale, dix ans après la crise des subprimes.


    https://www.arte.tv/fr/videos/069080-000-A/les-gangsters-de-la-finance
    #banque #HSBC #économie #blanchissement_d'argent #évasion_fiscale #drogue #impunité #Hong_Kong #argent_sale #film #documentaire #panama_papers #fraude_fiscale #paradis_fiscaux #sociétés-écran #guerre_de_l'opium #too_big_to_jail #bankster #mondialisation #globalisation #Angleterre #UK #George_Osborne #Stephen_Green #Chine #Suisse #opération_chocolat #Swiss_leaks #SwissLeaks #David_Cameron #Stuart_Gulliver #EDF #nucléaire #route_de_la_soie #nouvelle_route_de_la_soie #monnaie #city_of_london #Londres #Hinkley_Point

  • Au Financial Times, une alerte prévient les journalistes s’ils ne citent que des hommes
    http://www.lefigaro.fr/medias/2018/11/15/20004-20181115ARTFIG00143-au-financial-times-une-alerte-previent-les-journa

    Le quotidien économique a implanté un bot dans son outil rédactionnel pour inciter les rédacteurs à donner la parole aux expertes. Cela participe à une stratégie plus globale pour attirer plus de lectrices et d’abonnées.

    Dans les colonnes du Financial Times, les voix féminines sont rares. Ce problème est partagé par bien des médias. Mais le célèbre quotidien économique a décidé de prendre le problème à bras-le-corps lorsqu’il a découvert que dans l’ensemble de son journal, seules 21% des citations étaient attribuées à des expertes. Le FT vient de lancer le développement d’un petit programme informatique (« bot »), implanté dans son outil rédactionnel, révèle le Guardian. Dès qu’il détectera qu’un article cite beaucoup trop d’hommes - voire, uniquement des hommes -, il enverra un message d’alerte à son auteur.

    Le bot n’empêchera pas la publication de l’article. Mais il vise à inciter les rédacteurs à donner plus la parole à des expertes. D’après les données du journal, les femmes sont plutôt bien représentées dans les articles autour du système de santé britannique, de l’immigration américaine et de la régulation de la tech à Bruxelles. En revanche, elles manquent cruellement dans les contenus sur l’industrie pétrolière, les banques et le commerce.

    Cette décision du Financial Times n’est pas que politique : elle est surtout économique. Le journal a découvert que 80% de ses abonnés sont masculins. S’il veut continuer à grandir et engranger des abonnements numériques, il doit attirer des femmes. Or, selon des études internes, « les lectrices fuient devant nos articles où ne parlent que des hommes ». « Elles nous disent que nos contenus sont utiles pour leur carrière, mais elles se sentent un peu obligées de nous lire. Elles trouvent que notre ton est un peu trop rébarbatif et qu’elles ne s’y reconnaissent pas vraiment », explique au Nieman Lab Renée Kaplan, responsable de l’engagement au Financial Times. Et pour cause : quand on leur demande à quoi ressemblerait ce journal s’il était une personne, « elles nous répondent toutes ‘à un homme’. »
    Une rubrique Opinion plus diversifiée

    Le bot n’est qu’une des mesures mises en place par le Financial Times pour casser son image de journal pour businessmen grisonnants. Un gros travail a été effectué dans la rubrique Opinions. « Notre règle de base désormais, c’est qu’une tribune sur trois ou sur quatre publiées sur notre site doit être signée par une femme », explique au Nieman Lab Brooke Masters, responsable de cette rubrique. Pour attirer plus de tribunes féminines, le département marketing « a envoyé un email à nos abonnées intéressées par les thématiques que nous couvrons dans la rubrique Opinion en leur disant ‘Nous aimerions que vous écriviez pour nous’. J’ai reçu une centaine de réponses, dont certaines se sont transformées en tribunes », poursuit Brooke Masters.

    Le Financial Times a aussi réécrit le texte accompagnant la page de soumission des tribunes pour qu’il soit « plus clair, plus inclusif, moins intimidant et qu’il souligne mieux qu’il n’a pas besoin d’être le plus grand expert sur son domaine pour écrire chez nous », indique Renée Kaplan. En quelques semaines, les soumissions de textes venant de lectrices ont augmenté.

    La rédaction du Financial Times n’est pas paritaire. Mais le quotidien s’est engagé à mettre en valeur ses journalistes féminines. La moitié des rédacteurs du FT qui participent à des tables rondes ou à des conférences sont des femmes. Le journal envoie également 40% de journalistes femmes sur les plateaux de télévision et les studios radio pour commenter l’actualité. Enfin, les salariés du Financial Times ont interdiction de participer à des tables rondes où seuls des hommes sont invités.

  • Les échanges israélo-marocains ? Un secret de Polichinelle qui se répand
    Middle East Eye - Sebastian Shehadi - Dernière mise à jour : 08 novembre 2018
    https://www.middleeasteye.net/fr/reportages/les-changes-isra-lo-marocains-un-secret-de-polichinelle-qui-se-r-pand
    https://www.middleeasteye.net/sites/default/files/Morocco+Israel%20illustration%20%281%29.jpg

    Les échanges israélo-marocains « secrets » le sont de moins en moins, en dépit du fait que le Maroc n’a aucune relation officielle avec Israël et que, dans le pays, une opposition politique se développe contre le renforcement des liens avec Israël.

    Les récentes divergences statistiques constituent un bon début. Bien que les données officielles des échanges commerciaux du Maroc n’aient jamais mentionné Israël, les archives israéliennes font état de 37 millions de dollars d’échanges avec le Maroc en 2017, selon les données publiées par le Bureau central israélien des statistiques cette année.

    Cela signifie que, sur les 22 partenaires commerciaux africains d’Israël, le Maroc figure parmi les quatre premiers pays en termes d’importations, et au neuvième rang des exportations, selon le Bureau central des statistiques. Cependant, avec 149 millions de dollars d’échanges commerciaux entre 2014 et 2017, ce partenariat n’est pas nouveau.

    Le premier investissement étranger déclaré d’Israël dans le monde arabe est plus inhabituel : le géant israélien de la technologie agricole Netafim a créé une filiale pour 2,9 millions de dollars au Maroc l’année dernière, créant ainsi dix-sept emplois, selon fDi Markets, un service de données du Financial Times qui surveille les investissements de création transfrontaliers dans le monde entier depuis 2003. L’investissement de création désigne une entreprise établissant ses opérations dans un pays étranger à partir de zéro.

    Cette évolution pourrait s’inscrire dans les tendances régionales plus larges. Les relations israélo-arabes s’améliorent, d’une part en raison de l’alliance de plus en plus forte contre l’Iran. La récente visite à Oman de Benyamin Nentanyaou, le Premier ministre israélien, illustre parfaitement ce réchauffement. (...)

    #IsraelMaroc

  • Nick Clegg, ex-numéro 2 du gouvernement britannique et nouveau dirigeant de Facebook
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2018/10/19/l-ancien-vice-premier-ministre-britannique-nick-clegg-devient-le-responsable

    L’ancien chef du parti libéral-démocrate, au pouvoir entre 2010 et 2015, gérera les affaires publiques et la communication de l’entreprise. C’est une nomination surprenante : après plusieurs décennies de politique, l’ancien chef des libéraux-démocrates britanniques Nick Clegg, qui fut aussi vice-premier ministre de 2010 à 2015 auprès de David Cameron, va diriger les affaires publiques de Facebook pour le monde entier, annonce le Financial Times. M. Clegg a dirigé le parti centriste britannique durant (...)

    #Facebook #lobbying

  • L’Islande en ses crises - La Vie des idées
    https://laviedesidees.fr/L-Islande-en-ses-crises.html

    L’ouvrage Iceland’s Financial Crisis : The Politics of Blame, Protest and Reconstruction, dirigé par Valur Ingimundarson, Philippe Urfalino et Irma Erlingsdóttir, constitue un recueil particulièrement riche et un jalon important dans les lectures offertes de la crise islandaise. Composé de 14 articles, il donne autant la parole à des économistes qu’à des sociologues, des politistes, des philosophes ou des militants, et offre ainsi une diversité de points de vue qui, loin de provoquer un amas chaotique, permet au contraire de saisir la multiplicité des interprétations d’une crise devenue le symbole international de la faillite du capitalisme financier, et dont les contrecoups sociaux et politiques restent encore vifs dans l’île.

    On en parle ici aussi :
    https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/faire-lhistoire-dune-crise-2008-2018-44-lislande-10-ans-apres-ce-que-l


    Avec Torfi Tulinius, professeur d’études islandaises, Gudmundur Halfdanarsson, historien et doyen de l’université de Reykjavik, Magnus Kristjansson, ancien éducateur devenu guide touristique, Asta Ingibjartsdottir, enseignante, Bjorn Thorsteinsson, sociologue, Lionel Cordier, chercheur en sciences politiques et Snaebjorn Brynjarsson, metteur en scène, comédien et député suppléant du Parti Pirate au Parlement islandais.

  • Attribuée à 1,2 million d’euros, une œuvre de Banksy s’autodétruit en pleine vente
    https://abonnes.lemonde.fr/arts/article/2018/10/06/attribuee-a-1-2-million-d-euros-une-uvre-de-banksy-se-detruit-en-ple ?

    Du Banksy tout craché. Une toile du street-artiste britannique s’est partiellement auto-détruite, vendredi 5 octobre, devant un public médusé juste après avoir été vendue aux enchères pour 1,2 million d’euros chez Sotheby’s à Londres. « On dirait qu’on vient de se faire “Bankser” », a réagi Alex Branczik, un responsable de la maison d’enchères américaine, dans un communiqué.

    Banksy a mis en ligne, samedi soir, une vidéo explicative sur son compte Instagram, accompagnée d’une citation attribuée à Picasso — « quel plaisir que de détruire pour recommencer ».

    « Il y a quelques années j’avais en secret incorporé une déchiqueteuse à papier dans la peinture, pour le cas où elle serait mise aux enchères », explique-t-il dans un texte superposé aux images d’un homme insérant l’appareil dans les dorures du cadre.

    Une bonne affaire

    Alors que la presse britannique spécialisée s’interrogeait également sur une éventuelle complicité de Sotheby’s, Alex Branczik, cité par le site The Art Newspaper, a assuré ne pas avoir été averti du canular, la maison d’enchères restant de son côté injoignable samedi pour commenter plus avant cet « incident inattendu ».

    L’acheteur du tableau, contacté par la maison de vente, s’est dit « surpris » de la tournure des événements. Mais si la destruction de l’œuvre aurait pu mener à l’annulation de la vente, comme cela se ferait habituellement, l’opération est en réalité une bonne affaire, selon une analyse du Financial Times :

    « Il se pourrait que le tableau broyé prenne de la valeur, considérant qu’il est devenu l’objet de l’un des meilleurs canulars jamais organisés sur le marché de l’art. »

    Il s’agit, quoi qu’il en soit, d’un montant de vente (1,042 million de livres, soit près de 1,2 million d’euros) qui atteint le niveau du record de l’artiste, réalisé lors d’une vente aux enchères en 2008, selon Sotheby’s.

    Cette vente devrait encore renforcer la « mythologie Banksy », graffeur et peintre de Bristol (sud-ouest d’Angleterre), qui se plaît à garder son identité secrète. L’artiste s’est fait connaître pour son art urbain ironique et engagé, et certaines de ses créations ont été vendues aux enchères pour des sommes vertigineuses. Il a récemment réagi au Brexit sur un mur de Douvres, au Royaume-Uni, avec la fresque d’un homme en train de casser une étoile du drapeau européen à coups de burin.

    #Banksy #Critique_artiste #Art_contemporain

  • Attribuée à 1,2 million d’euros, une œuvre de Banksy s’autodétruit en pleine vente
    https://www.lemonde.fr/arts/article/2018/10/06/attribuee-a-1-2-million-d-euros-une-uvre-de-banksy-se-detruit-en-pleine-vent

    La « Petite fille au ballon rouge » a été en partie découpée en morceaux juste après avoir été vendue, lors d’enchères organisées à Londres, vendredi. L’incident reste inexpliqué.

    Il pourrait s’agir du dernier canular mis en scène par l’artiste Banksy, célèbre pour ses pochoirs contestataires peints dans de nombreuses villes du monde. Lors d’une vente aux enchères organisée à Londres, vendredi 5 octobre, un tableau lui étant attribué, la « Petite fille au ballon rouge », a été vendu à 1,04 million de livres – près de 1,2 million d’euros en incluant la commission de la maison de vente.

    Une enchère exceptionnelle pour la maison Sotheby’s, à Londres – l’œuvre était estimée entre 230 000 et 341 000 euros –, mais qui ne s’est pas terminée comme prévu : un mécanisme caché dans le bas du cadre a commencé à broyer le tableau peu après la confirmation de l’enchère, ne s’arrêtant que pour laisser intact le ballon rouge en forme de cœur s’éloignant de la fillette, désormais découpée en plusieurs morceaux.

    La destruction pourrait être une bonne affaire

    Aucune explication n’a été fournie sur la destruction de l’œuvre, la maison de vente se disant incapable de confirmer si Banksy lui-même était impliqué. L’artiste a dans la nuit publié une photo de la vente – et de la surprise apparente du public – sur son compte Instagram, accompagné du commentaire : « En train de partir [allusion à la vente aux enchères], en train de partir, partie… » (« Going, going, gone… »).

    « Nous avons été “banksyé” », a de son côté ironisé Alex Branczik, directeur du département d’art contemporain à Sotheby’s, lors d’une conférence de presse après l’incident. « Nous n’avons jamais connu cette situation dans le passé, où une œuvre est découpée en morceaux, juste après avoir égalé un record de vente pour l’artiste. Nous travaillons à estimer ce que cela peut changer à la vente aux enchères », a-t-il expliqué.

    L’acheteur du tableau, contacté par la maison de vente, s’est dit « surpris » de la tournure des événements. Mais si la destruction de l’œuvre aurait pu mener à l’annulation de la vente, comme cela se ferait habituellement, l’opération pourrait se transformer en une bonne affaire, selon un analyse du Financial Times : « Il se pourrait que le tableau broyé prenne de la valeur, considérant qu’il est devenu l’objet de l’un des meilleurs canulars jamais organisés sur le marché de l’art. »

  • Recherche médicale : cahots dans la lutte aux #conflits_d’intérêts | Agence Science-Presse
    http://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2018/09/11/recherche-medicale-cahots-lutte-aux-conflits-interets

    #José_Baselga est le directeur médical du Centre Memorial Sloan Kettering (MSK) sur le #cancer, à New York. Il a été membre de conseils ou de comités aviseurs de compagnies comme Roche et Bristol-Myers Squibb, en plus de détenir des actions dans de petites firmes émergentes qui testent de nouveaux traitements contre le cancer — et le tout, sans l’avoir révélé à des revues prestigieuses comme le New England Journal of Medicine ou le Lancet, lorsque celles-ci ont publié un de ses articles. Ces revues, parmi d’autres, exigent depuis au moins les années 1990 que leurs auteurs soient transparents sur leurs sources de revenus, afin qu’au besoin, les lecteurs puissent savoir si un article présente un potentiel conflit d’intérêts avec un bailleur de fonds.

    Dans une réaction publiée au lendemain [d’un] reportage conjoint du New York Times et du magazine Pro Publica, le Centre MSK a dû admettre, penaud, qu’il n’avait pas fait un bon travail de vérification. Ce serait en effet en partie sa responsabilité que de s’assurer que ses chercheurs dévoilent leurs sources de financement, à plus forte raison lors de publications dans des revues aussi prestigieuses. Les revues ont, pour leur part, rarement la capacité de vérifier les déclarations de leurs auteurs et doivent s’en remettre à leur bonne foi. En entrevue, l’éditeur du New England Journal of Medicine (où sont parus deux des 17 articles litigieux) a admis le problème, jugeant même que l’absence de divulgation serait un phénomène « répandu ».

    En revanche, l’Association américaine de recherche sur le cancer impose de telles règles de divulgation des conflits d’intérêts à ses membres, règles auxquelles le Dr Baselga ne s’est pas conformé… à l’époque où il en était le président.

    En entrevue, il n’a pas nié ses relations avec une douzaine de compagnies depuis 2013, et a affirmé que la non-divulgation « n’était pas intentionnelle ».

    Aux #États-Unis, le gouvernement fédéral impose depuis 2013 aux compagnies pharmaceutiques et aux fabricants d’appareils médicaux de rendre public tout paiement fait à des #médecins — depuis les fonds versés pour une recherche jusqu’aux paiements pour assister à un congrès. C’est grâce à ces informations, contenues dans une base de données publique, que les journalistes ont pu suivre le flux d’argent jusqu’au Dr Baselga.

    Ajout 13 septembre : Le Dr José Baselga annonce sa démission du Centre MSK.

    Ajout 14 septembre : Éditorial du New York Times : « les règles de #divulgation peuvent sembler complexes, mais l’#argent corrompt la #recherche_médicale ».

    Top Cancer Researcher Fails to Disclose Corporate Financial Ties in Major Research Journals - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2018/09/08/health/jose-baselga-cancer-memorial-sloan-kettering.html

    Top Sloan Kettering Cancer Doctor Resigns After Failing to Disclose Industry Ties - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2018/09/13/health/jose-baselga-cancer-memorial-sloan-kettering.html

    Opinion | Medicine’s Financial Contamination - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2018/09/14/opinion/medicines-financial-contamination.html

    Opinion | Transparency Hasn’t Stopped Drug Companies From Corrupting Medical Research - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2018/09/14/opinion/jose-baselga-research-disclosure-bias.html

    A un tel niveau hiérarchique on devrait criminaliser tout rapport financier avec #pharma

    #corruption #mise_en_danger_de_personnes_vulnérables

  • Un #journaliste du « #Financial_Times » admet avoir caché la gravité de la crise en #2008
    https://www.nouvelobs.com/economie/20180909.OBS2050/un-journaliste-du-financial-times-admet-avoir-cache-la-gravite-de-la-cris

    « Tout ce dont j’avais besoin, c’était un photographe. Quelques clichés de tous ces #banquiers bien habillés, faisant la queue pour retirer leur argent, avec une légende explicative. Nous ne l’avons pas fait. »

    Dans une série d’articles parus ces derniers jours à l’occasion du dixième anniversaire de la crise bancaire de 2008, le journaliste du « Financial Times » John Authers retrace comment le quotidien économique de référence a couvert l’événement en temps réel. Dans un billet à part publié samedi 8 septembre, il se livre à une confession éclairante sur les dilemmes du journaliste en période de crise : « Il est temps pour moi d’admettre qu’un jour, j’ai délibérément dissimulé des informations importantes à mes lecteurs », écrit-il.

    #auto-censure

    • Je crois que ce qui me choque le plus c’est ça :

      Did you consider by not telling the whole story you directly contributed to the rise of populism (including #Brexit/#Trump) and potentially undermined what would have been a much better policy response to the financial crisis

      Réponse du gars : « No »

      Dégré zéro de l’éthique : la pensée utilitariste. Bravo... Et en revanche il dit que quand ça concernera les retraites par capitalisation il ne sera plus obligé de la boucler, ce qui pose deux questions :
      – qu’est ce qui l’obligeait à la boucler ? l’article en question en va pas trop titiller la question...
      – pourquoi est-ce que dans ce qu’il croit être la prochaine crise il ne la bouclera pas ? Parce que ça ne concerne pas système bancaire ? Parce qu’il sera proche de la retraite ?

      Vu sa posture utilitariste je pencherais pour la deuxième solution (mâtinée de la première parce qu’il semble vouer une espèce de culte au système bancaire).

  • L’Hippocrate - projet de #patriarche
    Je met ici mes document pour mon prochain patriarche sur la crise des #opioïdes - Fentanyl, oxycodone ...


    Lui ca sera mon model de patriarche. C’est un anti-maçon probablement aux USA et fin XIXeme début XXeme.
    –----
    Quelques médicaments impliqués dans la crise des opioïdes :
    en premier les produits PURDUE


    https://ndclist.com/ndc/59011-261#
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    J’avais raté la sucette au Fentanyl ; Actiq du labo Cephalon

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    Les anti-overdose au naloxone

    The B.C. government announced Wednesday that pharmacies will now offer free naloxone kits at pharmacies. Naloxone can reverse a drug overdose by helping restore a person’s breathing. Photo Dan Toulgoet

    #mad_meg #iconographie

  • Pollution automobile : l’Etat aurait protégé Renault
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/08/23/pollution-automobile-l-etat-aurait-protege-renault-selon-le-financial-times_

    Le « #dieselgate » va-t-il toucher la France ? #Renault était dans une mini-toumente boursière ce matin – plus forte baisse du CAC 40 mardi à midi – après les révélations du Financial Times (FT) sur les tests d’émissions de la commission Royal.

    Selon le quotidien britannique, le rapport final de cette commission indépendante sur les émissions polluantes d’automobiles en France, publié fin juillet, aurait omis des informations clés laissant supposer que des véhicules diesel de Renault émettent dix à onze fois plus de gaz toxiques en conditions réelles que lors des tests antipollution. Contactés par Le Monde, ni Renault ni le ministère de l’environnement, que dirige Ségolène Royal, n’ont fait de déclaration.

    La version Diesel du Renault Captur mise en cause

    Le Financial Times, qui s’appuie sur le témoignage de 3 des 17 membres de la commission, met en cause précisément la version Diesel du Renault Captur. La trappe à oxydes d’azote – les très polluants NOx – de ce modèle fonctionnerait seulement en situation de tests, mais pas en conditions habituelles de conduite sur route. Charlotte Lepitre, membre de la commission pour l’ONG France nature environnement, citée par le FT, a confirmé au Monde que l’enquête avait mis en évidence un réglage des véhicules Renault conduisant leur système antipollution à ne plus se déclencher lorsque la voiture roule longtemps. Aucun de ces faits n’apparaît pas dans le rapport final du 29 juillet.

    • Pollution automobile : 4 questions sur Renault et la commission Royal
      http://www.lemonde.fr/entreprises/article/2016/08/24/pollution-automobile-4-questions-sur-renault-et-la-commission-royal_4987194_

      Charlotte Lepitre, membre de la commission pour l’ONG France Nature Environnement, citée par le FT, a confirmé au Monde que l’enquête avait mis en évidence un réglage des véhicules Renault conduisant leur système antipollution à ne plus se déclencher lorsque la voiture roule longtemps. Aucun de ces faits n’apparaît formellement dans le rapport final du 29 juillet.
      […]
      Renault a-t-il triché ?
      « Nos véhicules ne sont pas équipés de logiciels truqueurs », répond la direction de Renault. […]
      Mais il y a quand même eu un problème avec la marque au losange. Dès le début des essais, en décembre 2015, les Captur diesel, ont eu des résultats déplorables : au bout de 1 000 kilomètres, plus aucune dépollution n’était constatée. Les tests étaient tellement mauvais que ces voitures, des best-sellers de Renault, n’avaient même pas le droit de circuler sur les routes de France…

      L’Etat a-t-il protégé le constructeur français ?
      « Aucun résultat n’a été dissimulé », assure-t-on au cabinet de Ségolène Royal, où l’on reconnaît malgré tout quelques maladresses. […]
      Il n’empêche que la commission a été, à ses débuts, relativement conciliante avec le constructeur français. Lorsque les experts ont découvert les premiers résultats calamiteux de Renault en décembre, il a été décidé de ne pas les divulguer immédiatement.

      Y a-t-il eu des dissensions au sein de la commission Royal ?
      Les défenseurs de l’industrie automobile française voient dans cette nouvelle péripétie une mesure de rétorsion plus qu’un scandale environnemental. Chez les constructeurs, on désigne, à mots à peine couverts, les ONG membres de la commission Royal (France Nature Environnement, Réseau Action Climat, Transport et Environnement) comme étant les sources du FT.
      Un membre de la commission confirme que de vives tensions ont vu le jour lorsqu’il a été décidé de ne pas révéler les premiers tests ratés de Renault. Toujours selon ce témoin, les représentants des ONG se sont sentis exclus d’un certain nombre de discussions ultratechniques entre représentants des constructeurs et experts publics. Et exposés au risque de manipulation.

    • Renault rattrapé par l’affaire des diesels truqués ?
      http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/renault-rattrape-par-l-affaire-des-diesels-truques-593887.html

      Les associations environnementales ne sont pas pour autant convaincues. Selon certaines d’entre elles, Renault pourrait avoir bridé le fonctionnement du Nox Trap à certaines températures. «  Qu’est ce qui peut empêcher ce système de dépollution de fonctionner si ce n’est un logiciel ?  », lâche une association. Autrement dit, Renault est accusé de s’être livré à la même manœuvre que Volkswagen, et qui devrait lui coûter la bagatelle de 15 milliards de dollars d’amendes et réparation aux Etats-Unis.
      […]
      En réalité, la Commission Royal soupçonne l’ensemble des constructeurs de s’être livré à cette pratique, tout en avouant, à demi-mot, les limites de sa compétence technique pour pouvoir le prouver. Et d’affirmer : «  à ce stade, la commission n’as pas mis en évidence l’utilisation de dispositifs d’invalidation illégaux mais ne peut en écarter l’hypothèse  ». Elle admet par ailleurs ne pas avoir eu accès à tous les logiciels embarqués des voitures testées.

      La Commission a donc décidé d’engager des investigations complémentaires en mandatant l’#Ifpen, un institut spécialisé dans les énergies nouvelles et les transports. Trois marques seraient dans le collimateur dont Renault, mais également Volkswagen et Fiat.

  • 99 per cent Indian travellers feel need for more toilets: Survey | The Financial Express
    http://www.financialexpress.com/article/economy/99-per-cent-indian-travellers-feel-need-for-more-toilets-survey/167946

    As the United Nations observes World Toilet Day today, a recent survey has revealed that 99 per cent Indian travellers need more restrooms facilities and 98 per cent women demand washrooms on highways.
    About 99 per cent travellers in the country said there is a need for more toilets across tourism destinations and spots in the country, a survey conducted by travel community HolidayIQ said.
    Interestingly, it found that highways were given the highest number of votes on where we need more toilets, topping the list at 92 per cent.
    While only 85 per cent male travellers voted for highways, 98 per cent women travellers expressed a need for more toilets on highways, it pointed out.
    They also mention toilets are an essential element in planning holidays, especially in deciding the mode of travel, as per the survey.
    The survey, conducted over last one week, to understand the current scenario and importance of access to restrooms, while travelling, saw participation of over 32,000 travellers from over 80 Indian cities including Delhi, Mumbai, Bangalore, Chennai, Kolkata, Hyderabad and Pune.
    Of the 2.4 billion people in the world who have no toilets, India accounts for nearly 600 million. Those who have travelled the country will understand the fuss about toilets in India too well.

  • Selon le Financial Times la Jordanie s’apprêterait à établir une zone tampon dans le sud de la Syrie alors que se poursuit la bataille pour le contrôle de Deraa :
    http://www.ft.com/cms/s/0/ead1961a-1e38-11e5-ab0f-6bb9974f25d0.html#axzz3eV3W0rjF

    Jordan is preparing to set up a security zone in southern Syria to prevent a jihadi victory in the area, carving out the first humanitarian “buffer zone” for rebels and refugees in four years of civil war.
    The main aim of the operation will be to create a safe area on Jordan’s border, stretching across the southern Syrian provinces of Deraa and Suwayda, and including the city of Deraa, where the Syrian uprising began in 2011, according to people familiar with the plans.
    [...]
    People familiar with the situation say that Jordan is also considering a militarised zone that will segregate the buffer area from Syrian regime forces to the North. It will be manned by existing fighters in the anti-Assad rebel southern brigades, reinforced with a brigade of troops currently being trained in Jordan. The Jordanian military — one of the most capable in the Middle East — will provide support.
    The plans are backed by key members of the international coalition against Isis, who are expected to provide behind-the-lines military support and advice but it remains unclear whether Washington will sanction the move: many in the Obama administration are hesitant about backing a ground operation in Syria.

    Ces rumeurs d’invasion et autres projets de buffer zone au sud font écho aux bruits d’autres bottes au nord (Turquie) : http://seenthis.net/messages/385498

    • Etonnant paradoxe qui ne semble pas effleurer ce journaliste que d’entendre « les diplomates à Amman » souhaiter éviter « un autre Idlib » alors même que l’offensive sur Deraa voit combattre côte à côte le Front du Sud (étiquette ASL) et Jaysh al-Fateh, c’est-à-àdire grosso modo les mêmes (dont al-Nusra) qui ont pris Idlib :

      Diplomats say Amman and its international allies are keen to avoid “another Idlib”, referring to the Assad regime’s withdrawal from the north-western city in March; jihadis soon took advantage of the retreat and established a strong presence there.