company:ford

  • « A travail égal, salaire égal » : il y a 50 ans, la première grève des femmes
    http://www.franceculture.fr/histoire/travail-egal-salaire-egal-il-y-50-ans-la-premiere-greve-des-femmes

    « A travail égal, salaire égal », ce célèbre slogan est lancé il y a 50 ans, le 16 février 1966, lors de la grève des ouvrières de la Fabrique Nationale de Herstal. Pendant trois semaines, ces travailleuses vont se battre pour imposer leur revendication. Retour sur ce combat à travers un #documentaire.

    http://audio.scdn.arkena.com/11010/franceculture-midfi128.mp3

    #travail #femmes #inégalités #revendications #salaires

  • The Fog of War : Eleven Lessons from the Life of Robert S. McNamara


    The Fog of War (ou Brumes de guerre) est un film #documentaire réalisé par #Errol_Morris en 2003, dans lequel l’ancien secrétaire d’État à la Défense #Robert_McNamara revient sur sa carrière (étude à Berkeley puis Harvard, et PDG de Ford) et sur ses responsabilités d’homme d’État de 1962 à 1967.
    https://www.youtube.com/watch?v=-KSqnK_9WRA

    #film #USA #guerre_froide #guerre #the_fog_of_war #

  • Ford va tester un service de navettes à la demande à Kansas City
    http://www.usine-digitale.fr/article/ford-va-tester-un-service-de-navettes-a-la-demande-a-kansas-city.N378

    "Les utilisateurs pourront réserver leur trajet à l’avance sur l’application mobile de Bridj. Le tarif sera un peu plus élevé qu’un ticket de bus classique, mais moins cher qu’une course en taxi. Une fois le voyage confirmé, l’usager se fera guider jusqu’au lieu où la navette viendra le récupérer. L’agglomération de Kansas City sera maillée avec des centaines de « hotspots » non permanents où les navettes pourront prendre des passagers. Le système se veut, en théorie, plus souple et flexible qu’un réseau de transports classique, la technologie de Bridj permettant d’anticiper les pics de demandes et de s’adapter aux habitudes des habitants, grâce à l’analyse des données. Le nouveau réseau vise à fournir le bon niveau de mobilité au bon moment, pour améliorer par exemple la desserte des zones industrielles (...)

    #veille

    • « Pour moi, nous devons nous concentrer sur le monde réel, car l’Internet copie le monde réel . Nous y recréons un mode de fonctionnement capitaliste. L’Internet attise donc le feu du capitalisme, tout en faisant semblant de vouloir connecter le monde entier. Mais son programme est clairement capitaliste. » Peter Sunde

    • On devrait donc laisser le système actuel s’effondrer, pour ensuite tout reconstruire sur ses ruines ?

      Oui, en se concentrant sur le vrai combat, contre le capitalisme débridé. Je ne pouvais pas voter, mais j’espérais vraiment que #Sarah_Palin remporte la dernière élection présidentielle américaine. J’espère que #Donald_Trump gagnera la prochaine. Parce que ça détruira le pays beaucoup plus rapidement que si un mec un peu moins nul l’emportait. Notre monde ne pense plus qu’à l’#argent. C’est ça, notre plus gros problème. C’est pour ça que rien ne fonctionne correctement. C’est ce que nous devons changer. Il faut totalement revoir nos priorités.

    • Avec un peu de chance, la technologie nous fournira des #robots qui prendront tous les jobs, ce qui provoquera un #chômage de masse, à hauteur de 60%. Les gens seront vraiment malheureux. Ça serait génial, parce qu’on verrait enfin le capitalisme s’effondrer totalement . Il y aura une immense panique, du sang et des morts, mais ce futur où le système s’autodétruirait est la seule #issue positive que je puisse envisager. On ne peut qu’espérer que ça arrive le plus vite possible. Je préfèrerais avoir 50 ans plutôt que 85 quand ça arrivera.

    • Je ne pouvais pas voter, mais j’espérais vraiment que #Sarah_Palin remporte la dernière élection présidentielle américaine. J’espère que #Donald_Trump gagnera la prochaine. Parce que ça détruira le pays beaucoup plus rapidement que si un mec un peu moins nul l’emportait.

      Euh si on va par là, j’imagine que de voter Le Pen en 2017 sera la chose à faire.

      S’agissant des Etats-Unis, d’avoir eu à la Maison blanche des types aussi stupides que Hoover, Ford, Reagan, Dan Quayle (vice président de Bush père), et enfin, last but not least , Bush fils, ne semble pas avoir conduit les Etats-Unis à une révolution prolétarienne de très grande ampleur.

      C’est bien d’être enthousiaste, mais ça peut conduire à de graves déceptions.

    • Justement c’est de ce genre de déception - en tout cas pour ceux qui y croient - que pourra surgir une prise de conscience. Je ne pense pas que Peter Sunde soit si enthousiaste que ça en ce moment, mais plutôt que sa conscience (des problèmes) politique(s) s’est aiguisée avec le temps et qu’il le vit plutôt assez mal.

      S’agissant des Etats-Unis, d’avoir eu à la Maison blanche des types aussi stupides que Hoover, Ford, Reagan, Dan Quayle (vice président de Bush père), et enfin, last but not least , Bush fils, ne semble pas avoir conduit les Etats-Unis à une révolution prolétarienne de très grande ampleur.

      C’est bien d’être enthousiaste, mais ça peut conduire à de graves déceptions.

  • The Ethics and User Experience Behind Programming Cars
    http://www.sitepoint.com/the-ethics-and-use-experience-behind-programming-cars

    Cars have come a long way from the days of the Ford Model T. While it used to be enough for a car to have Bluetooth and phone integration, software now controls the entire driving experience. From entertainment systems to engine operations, safety systems and more. Technology has led to innovations such as intelligent cruise control, parallel parking assist and even automatic overtaking, yet none of these are as impressive as the self-driving features Google and some Tesla vehicles sport. Programming cars used to be limited to engineers with years of experience in the automotive industry. Today, with advanced programming interfaces, coding for cars is much more accessible. It’s still not as easy as coding a website, but at least you don’t need to master embedded systems programming to (...)

  • Robotisation générale

    http://www.lemonde.fr/robotique/article/2016/01/03/robotisation-generale_4841007_4620106.html

    Dans la série de science-fiction suédoise «  Real Humans  : 100 % humain  », en 2012, des robots humanoïdes dopés à l’intelligence artificielle, les hubots, effectuent tous les travaux pénibles et routiniers et exercent de nombreux métiers dans les services  : magasinier, aide-soignant, domestique, chauffeur, coursier, partenaire sexuel… La plupart des humains se sont défaussés sans regret de ces emplois. Seule une minorité s’oppose aux hubots, des employés mis au chômage qui ont décidé de les détruire comme faisaient les ouvriers luddistes du début du XIXe siècle, canuts lyonnais ou tisserands anglais, avec les métiers à tisser. Car le robot est toujours un voleur de travail.

    Nous aurions tort de croire qu’aujour­d’hui, nous sommes très éloignés de ce scénario de science-fiction. Des études convergentes montrent que de nombreux emplois réservés aux hubots dans la série sont déjà robotisés. Nous ne le percevons pas clairement du fait que ces robots ne sont pas humanoïdes. Mais ils sont omniprésents. Le «  hubot  » ouvrier est une machine-outil équipée de plusieurs bras et de puces de radiodétection qui lui permettent de choisir ses outils. Le hubot coursier est un drone de basse altitude  : chez Amazon, on en teste pour la livraison rapide, jusqu’ici assurée par des hommes. Le hubot aide-soignant s’appelle Tug  : c’est une table roulante équipée d’un œil électronique qui rappelle le personnage R2-D2 de La Guerre des étoiles. Présent dans 140 hôpitaux américains, Tug délivre à la demande des médicaments, de l’eau fraîche et des repas.

    (...)

    Un rapport d’octobre 2014 du cabinet d’études Roland Berger montre, quant à lui, que les gains de productivité liés à l’automatisation du secteur industriel ont représenté 64 % des réductions d’emploi en France entre 1980 et 2012 : soit 1,37 million, un chiffre très au-dessus des pertes dues aux délocalisations (279 000 emplois). Il annonce 42 % des métiers automatisés d’ici à 2030.

    Aux Etats-Unis, mêmes coupes claires. En septembre 2013, deux chercheurs d’Oxford, Carl B. Frey et Michael A. Osborne, publient une étude qui dérange : « L’avenir de l’emploi : à quel point les métiers sont-ils susceptibles d’être numérisés ? ». Ils listent 702 emplois menacés à court terme. Dans les usines en priorité, mais aussi dans les services. Téléconseillers remplacés par des boîtes vocales, secrétariats détrônés par la télétransmission, spécialistes des formalités aujourd’hui informatisées, graphistes sans formation Web, développeurs photo, gardes et surveillants... A moyen terme, transporteurs et coursiers sont, eux aussi, menacés.
    Avec l’arrivée de la Google Car (autorisée à rouler sur des routes californiennes), les grandes marques automobiles (Ford, Tesla ou General Motors) s’intéressent à la voiture sans chauffeur. Des cabinets d’analyse annoncent que 9 % des voitures seront autonomes en 2035 – peut-être 80 % en 2050. Adieu les taxis ?

    En septembre 2012, une enquête Sofres de la Commission européenne montrait que 73 % des Français se méfient des robots parce qu’ils craignent qu’ils détruisent leurs emplois. Ils n’ont donc pas tort. Car la robolution détruit non seulement les emplois ouvriers et ceux des services, mais aussi de nombreux travaux qualifiés, experts. Des emplois dits « cognitifs ». Beaucoup vont disparaître du fait de la sophistication des nouveaux robots équipés d’algorithmes.
    Des exemples ? A la société hongkongaise Deep Knowledge Ventures, spécialisée dans le capital- risque pour les secteurs de santé, l’algorithme d’analyse stratégique Vital siège au conseil d’administration. Il compulse et synthétise les données utiles : brevets disponibles, tests de médicaments, levées de fonds précédentes. Son avis importe à la direction. En Europe, le logiciel Quill (« plume ») remplace déjà les journalistes et les agents chargés de rédiger des brèves, des comptes rendus, des bilans financiers – au Monde, nous l’utilisons pendant les soirées électorales. Quill trie d’énormes quantités d’informations économiques, politiques, sportives, il les compare et donne les résultats au kilomètre, écrits en textes courts, clairs, sans fautes d’orthographe. De quoi justifier l’interrogation du magazine américain Business Week, en avril 2010 : « Les commentateurs sportifs sont-ils vraiment nécessaires ? »

    Autre performance : le logiciel Watson d’IBM parcourt 200 millions de pages en trois secondes, et répond aux questions en langue naturelle. En février 2011, aux Etats-Unis, Watson a gagné en direct au jeu télévisé « Jeopardy ! » face à des joueurs chevronnés. IBM, inventeur du supercalculateur Deep Blue (vainqueur face au champion du monde d’échecs russe Garry Kasparov en 1997), entend le rentabiliser dans le diagnostic médical : il cherchera la mutation génétique d’un patient dans les gigabases de données génomiques.

    Toutes ces machines intelligentes, à court et moyen terme, vont remplacer des employés ou des cadres spécialisés. C’est la « substitution logicielle », comme l’appelle avec tact le fondateur de Microsoft, Bill Gates. Nombre de comptables, de banquiers qui accordent des crédits, de pourvoyeurs de contrats d’assurance, de fonctionnaires chargés de codifier les documents juridiques, de généalogistes, de mathématiciens faisant du calcul économique, de traders, vont être remplacés par des robots, préviennent deux chercheurs du Center for Digital Business du Massachusetts Institute of Technology (MIT), Erik Brynjolfsson et Andrew McAfee. Dans une étude d’octobre 2013, deux économistes de l’université de Chicago, Loukas Karabarbounis et Brent Neiman, montrent qu’entre 2000 et 2012 le taux de chômage de la main-d’œuvre qualifiée a doublé aux Etats-Unis.

    Avec la robolution du travail, c’est donc la question de la spécificité humaine, de son originalité radicale, qui est posée. Dans quelle tâche, quelle activité, l’homme n’est-il pas « remplaçable », pour reformuler l’interrogation de la philosophe Cynthia Fleury, qui s’inquiète dans son nouvel essai des mille façons dont nos sociétés détruisent, chez l’individu, le sentiment d’« irremplaçable » (Les Irremplaçables, Gallimard) ? Quelle est la « valeur ajoutée » de l’homme, demande le directeur du cabinet de conseil Roland Berger, Charles-Edouard Bouée, coauteur de l’essai Confucius et les automates (Grasset, 2014) ?
    Bruno Bonnell, lui, se fait l’avocat du diable. « Le propre de l’humain est d’être un Homo faber, il a toujours fabriqué des outils et des machines pour alléger et améliorer son travail. Le robot perpétue cette lignée, il libère l’homme des tâches pénibles, il le rend moins esclave. L’homme va enfin pouvoir s’acquitter de tâches dignes de lui. » Le terme « robot », rappelle-t-il, a été utilisé pour la première fois par l’écrivain tchèque Karel Capek (1890-1938) dans sa pièce de science-fiction R.U.R., en 1920. Il vient du tchèque robota, qui signifie « corvée ». Cette idée d’un robot libérant l’homme d’un emploi indigne était partagée par quelques figures du monde ouvrier révolutionnaire
    du XIXe siècle. Ainsi le socialiste libertaire Paul Lafargue (1842-1911) écrivait-il en 1880, dans Le Droit à la paresse : « Les grands philosophes du capitalisme (...) ne comprennent pas encore que la machine est le rédempteur de l’humanité, le dieu qui rachètera l’homme des “sordidae artes” [les arts sordides] et du travail salarié, le dieu qui lui donnera les loisirs et la liberté ».

    Alors, quelle activité en propre restera-t-il aux humains face à des robots habiles, véloces et calculateurs ? Le philosophe Dominique Lestel, dans son ouvrage A quoi sert l’homme ? (Fayard), questionne la fascination mortifère de notre époque pour les machines, le robot et le post-humain : cette passion a fini par nous faire négliger, et même haïr, la nature et le vivant, estime-t-il, mais aussi tout ce qu’il y a de convivial, d’attachement, d’empathique, d’historique, d’artistique dans l’homme – dans ce corps souffrant doué de culture et de sentiments. De son côté, le philosophe américain Peter Asaro, une figure de l’opposition aux « armes létales autonomes » ou robots tueurs, attire l’attention depuis des années sur les questions de morale et de droit – proprement humaines – soulevées par la cohabitation avec des machines autonomes.

    Il se demande qui sera responsable si la Google Car écrase un passant ? Ou encore qui va répondre des crimes d’un robot soldat qui commet un carnage ? Autre exemple : l’arrivée des drones commerciaux exige qu’on régularise l’ouverture de couloirs aériens de transit à haute vitesse, situés entre 6 et 120 mètres. Doit-on les autoriser en ville ? Le grand public aura-t-il le droit de les utiliser ? A qui s’adresser si le colis d’un drone tombe sur une tête ? Ces réflexions nous rappellent que les humains se poseront toujours des questions auxquelles les machines ne pensent pas. C’est bien là une des qualités intrinsèques des hommes : ils rêvent à une vie meilleure, ils se préoccupent de leurs enfants, de leur vie sociale, ils éprouvent de la compassion, ils sont moraux, ils s’interrogent sur l’usage des machines, ils réfléchissent – comme l’écrivain de science-fiction Isaac Asimov – aux « lois de la robotique ».

    D’ores et déjà, nombre de philosophes, de juristes, d’éthiciens, de spécialistes de l’intelligence artificielle réfléchissent au nouveau champ juridique ouvert par l’omniprésence des robots. C’est beaucoup de travail en perspective : un nouveau droit, des déontologies doivent être mis en œuvre. On peut ainsi imaginer que cette spécificité tout humaine et ses exigences vont générer de nouveaux métiers, du fait même de notre nouvelle cohabitation avec des robots.

    C’est aussi ce que pronostique une analyse publiée en août 2013, dans le New York Times, par les économistes David H. Autor et David Dorn : bien des métiers résisteront à la robotisation en mettant en avant leurs qualités humaines. Car les hommes ne supporteront pas de communiquer seulement avec des machines – voyez l’inhumanité des répondeurs automatiques et des bornes d’information. Face aux robots, avancent les deux économistes, les personnes combinant une qualification technique et des comportements relevant du savoir-faire « relationnel », de l’« esprit pédagogique », de la « capacité d’abstraction », de la « conception », de l’« adaptabilité psychologique », du sens de la « résolution des problèmes » – tout ce qui relève du « non-routinier » et de la « flexibilité », c’est-à- dire de l’« uniquement humain » –, maintiendront leur travail.

    Dans les services, ce sera le cas pour les infirmières praticiennes, les techniciens des métiers médicaux, les représentants auprès de la clientèle, mais aussi les plombiers, les électriciens, les chauffagistes, les charpentiers, les créateurs d’applications, les réparateurs de robots et de machines – tous ceux qui offrent un travail personnalisé et créatif, au-delà de leur seul emploi. Lawrence Katz, un économiste du travail à Harvard, parle d’un prochain envol des « nouveaux artisans », capables de créations originales, proprement humaines, tout en utilisant l’ingéniosité des machines. Dans les métiers cognitifs, tous les emplois relevant de l’enseignement, de l’éducatif, du coaching, de l’esprit de synthèse, mais aussi des métiers créatifs – concepteurs de cuisines, de design, en architecture, en ergonomie... – résisteront, proposant des services inédits.

    Ces économistes défendent les douleurs inévitables de la « destruction créatrice » apportée par l’innovation technologique, une des lois d’airain du capitalisme, d’après l’économiste autrichien Joseph Schumpeter (1883-1950) : des machines nouvelles mettent les hommes au chômage puis des cycles de création d’emplois suivent. Aux Etats-Unis, le président du think tank Information Technology & Innovation Foundation, Rob Atkinson, avançait en septembre 2013, dans la Technology Review du MIT, que les pertes de travail dues à la robolution permettent aux entrepreneurs de réinvestir : « Quand une machine remplace un travailleur, un effet de second ordre se produit : l’entreprise qui l’utilise économise de l’argent, qui est réinjecté dans notre économie. »

    Créateur d’une entreprise de robotique, Bruno Bonnell tient un raisonnement proche : « Nous avons perdu des milliers d’emplois dans le transport à cheval avec l’arrivée de la voiture. Mais l’industrie automobile en a créé par la suite des dizaines de milliers. Aujourd’hui, les entreprises qui font des gains de productivité avec les robots vont réinvestir dans des start-up innovantes, la création de logiciels, d’applications, les solutions écologiques, tous les métiers où l’invention humaine est indispensable. » Dans un monde de robots, l’« uniquement humain » reste irremplaçable.

  • Biomimétisme : Ford travaille sur une colle recyclable inspirée des geckos
    http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/actu/d/voiture-biomimetisme-ford-travaille-colle-recyclable-inspiree-geckos-60228/#xtor=RSS-8

    Les pattes des geckos ont déjà inspiré de nombreux programmes de recherche et développement. Ford va travailler avec Procter & Gamble en s’inspirant de ces reptiles pour tenter de créer de colles pour l’automobile qui puissent être recyclées. © Ford

    Biomimétisme : Ford travaille sur une colle recyclable inspirée des geckos - 2 Photos

    Les petits lézards de la famille des geckos sont dotés d’aptitudes uniques leur permettant de grimper et d’adhérer à n’importe quelle surface, c’est pourquoi des scientifiques ont décidé de les étudier en vue de développer des colles plus durables et de meilleurs systèmes de recyclages. Même si des scientifiques se sont déjà penchés sur les aptitudes de ces lézards, c’est la première fois que la production automobile étudie ces petits reptiles en vue d’améliorer les (...)

  • • « Le terrorisme ne se nourrit pas de la technologie, mais de la colère et de l’ignorance »
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/11/27/le-terrorisme-ne-se-nourrit-pas-de-la-technologie-mais-de-la-colere-et-de-l-

    « Le terrorisme ne se nourrit pas de la technologie, mais de la colère et de l’ignorance » - Le Monde | 27.11.2015

    Dès les heures qui ont suivi les attentats du 13 novembre, de nombreux articles de la presse américaine ont laissé entendre qu’une des raisons pour lesquelles les services de renseignement français n’avaient pas repéré les terroristes était l’utilisation par ces derniers de messageries sécurisées chiffrant les communications. A ce jour, l’enquête n’a révélé que l’utilisation de SMS.

    Nadim Kobeissi est un chercheur en cryptographie appliquée à l’Institut national de recherche en informatique et automatique (Inria), spécialisé dans les messageries sécurisées. Il est notamment l’auteur de Cryptocat, et, plus récemment, miniLock, un standard de chiffrement de fichiers. Il a aussi grandi à Beyrouth. Il a tenu, dans un billet publié sur son blog que nous avons traduit et que nous reproduisons ici avec son autorisation, à démonter le lien entre terrorisme et chiffrement des données.

    « Depuis les récentes attaques terroristes, le climat s’est tendu pour les développeurs de logiciels de sécurité et de chiffrement, comme moi. J’ai reçu une petite avalanche de demandes de la part de journalistes, de commentateurs politique et même des forces de l’ordre. Par ailleurs, je suis né et j’ai grandi à Beyrouth avant d’émigrer récemment à Paris, deux villes victimes d’attaques coup sur coup.

     « Il me paraît donc essentiel de remettre dans le contexte ce qui se passe autour des logiciels de chiffrement, sur le fait que les terroristes sont soupçonnés de les utiliser, et ce que cela signifie pour les droits et la sécurité plus globalement.

    « Un progrès technologique fondamental »
    « La communauté des développeurs de logiciels de chiffrement conçoit de nombreux programmes, de la messagerie instantanée sécurisée aux moyens de communication destinés au trafic aérien en passant par des systèmes anticollision pour satellites. Nous le faisons pour de nombreuses raisons, mais il y a toujours une idée sous-jacente : celle de contribuer, grâce aux mathématiques et l’ingénierie, à une société plus sûre, plus efficace où il est possible de communiquer dans le respect de la vie privée et de la dignité inhérentes à toute société moderne.

    « Ce qui motive les créateurs de logiciels de chiffrement n’est pas tellement de donner aux gens de nouveaux droits ; c’est l’espoir de renforcer des droits existants, avec des algorithmes garantissant quotidiennement la liberté d’expression et, dans une certaine mesure, la vie privée. Quand vous payez par carte bancaire ou que vous vous connectez à Facebook, vous utilisez la même technologie de chiffrement qui, sur un autre continent, permet à un activiste d’organiser une manifestation contre son gouvernement corrompu.

    « D’une certaine manière, nous mettons en œuvre un progrès technologique fondamental, qui n’est pas si différent de l’invention de la voiture ou de celle de l’avion. Ford et Toyota construisent des voitures afin que le monde entier puisse avoir accès à un transport plus rapide et à une meilleure qualité de vie. Même si l’on soupçonnait un terroriste de vouloir utiliser une Toyota comme voiture piégée, il serait absurde d’attendre de Toyota qu’elle passe au crible chacun de ses clients, ou qu’elle arrête totalement de vendre des voitures.

    « Et pourtant, c’est la logique qui a été opposée à la communauté du chiffrement après les attaques de Paris (sic). Une simple mention du programme que je développe sur un forum en langue arabe a suffi pour qu’affluent des demandes de journalistes comme “savez-vous si des terroristes utilisent votre logiciel ? Pensez-vous qu’il en aille de votre responsabilité de surveiller l’activité terroriste ?” On m’a même carrément demandé si le simple fait de développer un logiciel cryptographique ou d’être doctorant en cryptographie appliquée me rendait complice des terroristes…

    « Le brouhaha qui a agité la presse à ce sujet a été extrêmement fort. J’ai reçu des coups de fil me demandant de répondre à des questions au sujet “des technologies utilisées par les terroristes, comme la vôtre”. Un article de Wired, comme de nombreux autres, a reproduit un document didactique en arabe concernant le chiffrement et l’a immédiatement décrit comme un “document de formation en chiffrement de l’organisation Etat islamique”. Alors même qu’il a été écrit des années auparavant par des activistes gazaouis sans aucun lien avec le groupe djihadiste.

    « Les terroristes de Paris n’ont pas utilisé de chiffrement »
    « Dans cette course pour pointer du doigt un domaine largement méconnu du public – et donc à la fois attrayant et terrifiant, on a un peu délaissé les faits. Les terroristes de Paris n’ont pas utilisé de chiffrement, mais se sont coordonnés par SMS, l’un des moyens de communication les plus faciles à espionner. Pourtant, ils n’ont pas été appréhendés, ce qui suggère davantage un raté du renseignement humain qu’une capacité insuffisante en matière de surveillance numérique.

    « Mais malgré ces preuves soulignant les erreurs humaines des services de renseignement, la cryptographie, qui est, pour le profane, une utilisation de codes secrets et d’algorithmes compliqués, est une cible facile. Les médias ont orienté la discussion, avec un intérêt décroissant pour les faits et les questionnements mesurés : “Pourquoi n’avons-nous pas mis des portes dérobées [des failles introduites volontairement] dans nos logiciels ? Vous voulez que les terroristes utilisent vos outils ?”

    « La demande de portes dérobées n’est pas nouvelle du tout. Dans ma carrière dans le privé, j’ai été témoin de demandes similaires pour plaire à des investisseurs, et j’ai vu des gens qui défendaient, en public, des logiciels sécurisés, céder à ces demandes en privé, en disant “le client est roi” – quand bien même cela créait des failles de sécurité irréparables. J’ai aussi vu des agents des forces de l’ordre bien intentionnés me demander de manière informelle, par pure curiosité, pourquoi je refusais de mettre des portes dérobées dans mes logiciels. Le problème, c’est que la cryptographie repose sur un ensemble de relations mathématiques qui ne peuvent pas être désactivées individuellement. Soit elles fonctionnent ensemble, soit elles ne fonctionnent pas du tout. Ce n’est pas que nous ne sommes pas assez intelligents pour le faire – c’est juste mathématiquement impossible. Je ne peux pas affaiblir mon logiciel pour rendre l’espionnage de djihadistes plus facile sans que cette faiblesse ne concerne tous ceux qui utilisent mon programme.

    « J’ai vu à quel point une société peut bénéficier de communications sécurisées. J’ai vu mon logiciel utilisé à Hongkong pour organiser la riposte contre un gouvernement qui refusait de donner des droits à ses citoyens. J’ai vu des collègues écrire des logiciels utilisés par des Egyptiens qui se mobilisent pour la démocratie. J’ai eu au téléphone des amis d’enfance de Beyrouth voulant à tout prix un moyen d’organiser une manifestation contre un gouvernement qui les emprisonnerait s’ils utilisaient des lignes téléphoniques classiques. J’ai installé des moyens de communiquer pour des organisations LGBTQ pour qu’elles puissent jouer leur rôle de conseil sans craindre l’ostracisation ou les représailles. Et même dans le confort de ma nouvelle vie en France, j’ai utilisé la cryptographie pour exercer simplement mon droit à la vie privée lorsque je discute de ma vie quotidienne avec mes amis.

    « L’apport d’un développeur à la démocratie »
    « Pour moi, le chiffrement a fini par devenir la contribution naturelle d’un développeur informatique à la démocratie. L’incarnation de l’idée selon laquelle on peut vivre sa vie de manière libre et privée, telle que garantie dans les Constitutions française, libanaise ou américaine. Nous retirer ces droits ne fonctionnera pas et n’aboutira pas à de meilleurs services de renseignement. Le chiffrement n’explique pas les ratés de nos services de renseignement. Le bannir, céder à la peur et oublier nos principes reviendrait à se rendre complice des terroristes dans leur entreprise de destruction de nos valeurs.

    « Retirer toutes les voitures des routes, tous les iPhone de toutes les poches et tous les avions du ciel ne ferait rien contre le terrorisme. Le terrorisme est une question de fin, pas de moyens. Le terrorisme ne se nourrit pas de la technologie mais de la colère et de l’ignorance qui enserrent les esprits.

     « J’ai passé une décennie de mon enfance dans le sud de Beyrouth, juste à côté du secteur contrôlé par le Hezbollah, une organisation de guérilla en guerre permanente avec Israël. Pendant la guerre de 2006, un avion de chasse israélien a lâché un tapis de bombes sur mon quartier, rasant ma maison et de nombreuses autres. En errant dans un champ de ruines et de bombes encore intactes pour tenter de retrouver ma maison, j’ai aperçu un de mes amis. Nos yeux se sont croisés. Et nous avons éclaté de rire. Nous avons ri longtemps.

    « En 2008, j’ai pu quitter le Liban pour des études à l’étranger. Une opportunité rare et inhabituelle. Faire des logiciels de chiffrement est difficile, et pendant mes premières années à l’étranger la plupart de mes programmes étaient bourrés de bugs, mais à force de pratique et de discussions j’ai commencé à faire les choses bien. Ce qui était précisément le but de mon éducation hors du Liban.

    « De passage à Beyrouth, quelques années plus tard, je me suis rendu compte que j’avais changé, mais que là-bas les gens étaient les mêmes. Les ruines avaient presque disparu mais les gens étaient en colère, et que c’est le Hezbollah qui leur avait promis de reconstruire leur maison. Faute d’espoir d’une quelconque éducation, d’une vie heureuse, avec une grande partie de leurs familles disparues et leurs amis morts, beaucoup leur ont prêté allégeance en échange.

    « C’est cela qui cause le terrorisme. Pas les logiciels de chiffrement. »

    #cryptographie #liberté #vie_privée #Kobeissi

  • General Motors affiche des bénéfices record dus aux réductions de coûts et à la restructuration de la société
    http://www.wsws.org/fr/articles/2015/oct2015/gmot-o23.shtml

    Ces derniers dix ans, GM a réduit drastiquement, de 86.000 à 50.000, le nombre de travailleurs américains de l’entreprise payés à l’heure. Aidé par l’UAW, il a mis en place un brutal programme de réduction des coûts : gel des salaires de dix ans pour les travailleurs âgés ; rémunération de ceux embauchés après 2007 à la moitié des salaires ; prestations de santé inférieures à celles des travailleurs plus âgés ; utilisation élargie de travailleurs temporaires payés encore moins. GM a aussi abandonné ses obligations en matière de soins de santé vis-à-vis de centaines de milliers de retraités et leurs familles après avoir remis argent et actions à un fonds pour les retraités géré par l’UAW.

    Les bénéfices d’exploitation de GM en Amérique du Nord étaient de $3,3 milliards pour le trimestre et a atteint $8,3 milliards jusqu’à présent cette année, soit près du double des neuf premiers mois de 2014. Avec des ventes stables de véhicules utilitaires sport (VUS) et de camionnettes très rentables, les marges de profit nord-américaines de GM ont dépassé le taux stupéfiant de11 pour cent au troisième trimestre.

    Comme le reste des géants mondiaux de l’automobile, GM a subi l’impact de la crise économique mondiale, de résultats médiocres en Russie et au Brésil menant à des pertes en Europe et en Amérique du Sud. Le ralentissement de la Chine a également conduit à une baisse des ventes. Les constructeurs automobiles réagissent en préparant de nouvelles restructurations de l’industrie automobile mondiale et une nouvelle saignée d’emplois, déjà été mises en route par VW, le plus grand constructeur automobile mondial suite au scandale des émissions.

    En raison de la réduction incessante des coûts soutenue par les syndicats, le « rayon de soleil » pour les constructeurs automobiles du monde s’est avéré être les Etats-Unis. Au cours des huit dernières années, les coûts du travail « combinés » par véhicule pour GM, Ford et Chrysler ont chuté de moitié, passant de $4322 en 2007 à $2215 en 2014. Les coûts du travail de Fiat-Chrysler sont les plus bas à $1771 par véhicule.

  • Après le scandale Volkswagen, les actionnaires s’alarment pour tout le secteur automobile
    http://www.lemonde.fr/automobile/article/2015/10/13/apres-le-scandale-volkswagen-les-actionnaires-s-alarment-pour-tout-le-secteu

    Quand le scandale Volkswagen a éclaté, l’action du constructeur allemand s’est immédiatement effondrée en Bourse. Trois semaines plus tard, elle demeure en recul de 20 %, soit 15 milliards d’euros partis en fumée. Très inquiet que le même phénomène puisse se répéter chez la concurrence, un groupe de grands investisseurs institutionnels vient d’envoyer une série de lettres aux principaux constructeurs automobiles mondiaux, pour leur demander des explications. « En tant qu’investisseurs, nous voulons comprendre l’attitude et les agissements de l’industrie automobile sur les questions réglementaires et environnementales », écrivent-ils, dans une initiative dévoilée mardi 13 octobre. Leur objectif : détecter le plus tôt possible les risques d’un nouveau scandale, et éventuellement retirer leurs investissements à temps.

    L’initiative, coordonnée par Share Action, une association britannique qui promeut l’actionnariat responsable, rassemble dix-neuf grands investisseurs, qui gèrent au total un portefeuille de 850 milliards d’euros. Parmi elles se trouvent le géant AXA Investment Managers, quatre fonds de retraite suédois et une série de petits fonds connus pour leur activisme dans les affaires sociales et environnementales. Leur lettre a été envoyée à Volkswagen, BMW, Honda, Daimler, General Motors, Ford, Fiat, Peugeot et Toyota.
    […]
    La lettre s’inquiète particulièrement du lobbying anti-climat très actif mené par les constructeurs automobiles. Les investisseurs constatent que ceux-ci mènent un travail de sape auprès des régulateurs européens et américains, qui semble aller à l’opposé de leurs discours publics en faveur de l’environnement.

    Ils s’appuient pour cela sur le travail mené par Influence Map, une association britannique à but non lucratif qui documente le travail de lobbying des grandes entreprises. Selon elle, Volkswagen, BMW et Daimler – les trois constructeurs allemands – sont parmi ceux qui cherchent le plus à mettre des bâtons dans les roues des autorités. Ford et Hyundai sont également identifiés comme les mauvais élèves de ce classement. Renault-Nissan est le mieux noté.

    « On ne peut évidemment pas demander aux entreprises si elles utilisent des logiciels illégaux pour frauder les contrôles, explique Dylan Tanner, d’Influence Map. En revanche, connaître le travail de lobbying est une bonne façon de comprendre l’attitude réelle des entreprises, et cela peut servir de signal d’alarme. » En d’autres termes, plus le lobbying est développé, plus l’entreprise a des choses à cacher…
    […]
    La lettre envoyée par les investisseurs s’inquiète aussi du travail des organisations qui représentent les constructeurs automobiles. L’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA) en particulier, basée à Bruxelles, « s’est opposée systématiquement aux régulations sur le climat », dénonce Influence Map. Dans une lettre ouverte en 2014, elle demandait à ce que les « objectifs d’émission de gaz à effet de serre et d’énergie renouvelable ne soient pas fixés aux dépens de la compétitivité et de la croissance de l’industrie ».

    Dans ce contexte, Influence Map s’étonne du rôle joué par Renault-Nissan. D’un côté, les deux marques sont parmi celles qui mènent le lobbying anti-climat le moins actif à Bruxelles. De l’autre, Carlos Ghosn, leur patron, est actuellement le président de l’ACEA. « Il semble y avoir un “mauvais alignement” [entre les deux] », s’inquiète l’association. Les dix-neuf investisseurs lui ont donc envoyé une lettre séparée, pour lui demander des explications.

  • Istmeño, le vent de la révolte
    http://www.nova-cinema.org/prog/2015/150/prima-nova/article/istmeno-le-vent-de-la-revolte

    Alèssi Dell Umbria, 2015, FR, vo st fr, 114’ Agents blanchissants très peu soumis à la controverse sinon en ce qui concerne leur réel potentiel énergétique, les énergies renouvelables sont cette panacée de la politique du renouveau énergétique que nul n’oserait égratigner sous peine de passer pour plus fossile que le dernier des Ford. Pourtant, parfois, même la où le vent souffle, la production d’énergie sème la discorde. Dans l’isthme de Tehuantepec, territoires venteux d’un Mexique rural, l’arrivée de grosses entreprises énergétiques appâtées par la (...) jeudi 8 octobre 2015 - 20h , #Prima Nova #Alèssi Dell (...)

  • Carry On Cabby
    https://en.wikipedia.org/wiki/Carry_On_Cabby

    Carry On Cabby is the seventh in the series of Carry On films to be made. Released in 1963, ... The previous film in the series, Carry On Cruising, was filmed in colour, but this movie was the penultimate in the series to be shot in black and white. Carry On Cabby was originally planned as a non-Carry On film, called Call Me A Cab (after a stage play) but midway through it became part of the Carry On series.

    Plot

    Charlie Hawkins (Sid James) is the workaholic owner of thriving taxi company Speedee Taxis, but his wife Peggy (Hattie Jacques) feels neglected by him. When Charlie misses their fifteenth wedding anniversary, because he’s out cabbing, she decides to punish him. Telling Charlie that she’s going to ’get a job’, she establishes a rival company, GlamCabs. The cars are brand new Ford Cortina Mk1’s and driven by attractive girls in provocative uniforms. Flo, the wife of one of Charlie’s drivers, gets the post of office manager.

    Charlie continues to coach his mainly inept (and largely ex-army) drivers, including accident-prone Terry “Pintpot” Tankard (Charles Hawtrey), whilst Peggy refuses to tell Charlie what her new ’job’ is. Charlie feigns a lack of interest, but he’s dying to know. As Charlie unsuccessfully struggles to cope with his wife’s absences, and realises just what she had to endure, Peggy’s company becomes a thriving success due to the large number of male taxi passengers preferring to ogle her sexy drivers during journeys. Speedee rapidly starts losing money and faces bankruptcy. Peggy feels terrible for what she has done. Charlie and his drivers attempt to sabotage the rival company, but they are chased off.

    In desperation, Charlie suggests a merger with his rivals, but is furious to discover who the real owner is and storms off.

    A month later, Peggy is living at the office and Charlie has turned to drink, allowing his company to collapse around him. Peggy and Sally are hijacked by bank robbers. Peggy manages to use the taxi radio to subtly reveal their situation and location. Charlie intercepts the broadcast and rallies the other Speedee drivers in pursuit. The robbers are cornered and captured.

    Peggy and Charlie are reconciled, especially over the fact that she is expecting a baby.

    :: the whippit inn - carry on cabby 1963 ::
    http://www.thewhippitinn.com/carry_on_films/carry_on_cabby

    Tom Robinson - Grey Cortina
    https://www.youtube.com/watch?v=n77yEvuFDsg

    Ford Cortina - Wikipedia
    https://en.wikipedia.org/wiki/Ford_Cortina

    #Film #UK #Ford_Cortina

  • Les travailleurs de l’automobile parlent : Un travailleur de l’usine Ford de Louisville, au Kentucky, dénonce l’alliance entre l’UAW et l’entreprise
    http://www.wsws.org/fr/articles/2015/sep2015/asol-s04.shtml
    Ahhhh, la modernisation !

    Le rapport note que les énormes profits de Ford sont le produit de la « baisse de ses coûts » – c’est-à-dire de l’exploitation accrue des travailleurs de Ford. Dans ses efforts pour faire grimper les profits au détriment des travailleurs de l’automobile, Ford est aidé par son complice, le syndicat des travailleurs unis de l’automobile, le United Auto Workers (UAW).

    Selon le livre publié en 2015 Inside the Ford-UAW Transformation, (Au coeur de la transformation de Ford et de l’UAW), coécrit par Dan Brooks, responsable de l’UAW, Martin Mulloy, un gestionnaire de Ford et Joel Cutcher-Gershenfeld, « Aucun des autres constructeurs automobiles n’a été aussi loin et réussi à transformer ses pratiques de travail de façon à les rendre aussi souples et compétitives. »

    Comment l’entreprise y est-elle parvenue ? Selon les auteurs, « Ford a fait cause commune avec l’UAW. »

    Si les travailleurs de l’automobile veulent examiner le caractère pro-patronal de l’UAW et ses relations malsaines avec Ford, ils trouveront de nombreux exemples venant tout droit de la bouche des bureaucrates syndicaux et des gestionnaires de l’entreprise dans les pages de ce livre, qui, selon ses auteurs, retrace « la transformation de l’UAW en un partenaire d’affaires moderne ».

  • Les ouvriers de l’usine Ford de Kocaeli rejoignent la lutte des ouvriers de Bursa | Solidarité Ouvrière
    https://communismeouvrier.wordpress.com/2015/05/20/les-ouvriers-de-lusine-ford-de-kocaeli-rejoignent-la-lu

    Le 19 mai, ce sont les ouvriers de l’usine #Ford de #Koaceli qui ont décidé de rejoindre la lutte. Déclarant qu’ils avaient les mêmes problèmes et les mêmes revendications que les travailleurs de #Bursa, les ouvriers de l’usine Ford ont manifesté hier en lançant des slogans contre les dirigeants du syndicat jaune TURK-IS (à noter que selon la presse, 7.000 travailleurs ont déjà rendu leurs cartes depuis le début du mouvement) qui refuse de soutenir le mouvement.

    #Turquie

  • Comment Elon Musk veut transformer deux industries (et le XXIe siècle)
    http://www.paristechreview.com/2015/04/30/elon-musk-deux-industries

    En février, Elon Musk prédisait que Tesla Motors allait réaliser ce qu’aucun constructeur automobile n’avait jamais fait, en atteignant une capitalisation boursière de 700 milliards de dollars en 2025. Pour mettre cela en perspective, Apple est devenue la société la plus cotée de l’histoire lorsqu’elle a atteint une valeur de marché de 700 milliards en novembre 2014. Et si l’on se réfère à l’industrie automobile, cette somme peut être comparée à la valeur des cinq plus grands constructeurs mondiaux. Ensemble, Volkswagen, BMW, Ford, Toyota et Honda ne pèsent que 522 milliards.

    [...]

    Cet été, Tesla fera sa première incursion sérieuse du côté des voitures sans conducteur. L’entreprise envisage de mettre à niveau son logiciel dans l’ensemble du parc de modèle S : toutes les Tesla, y compris celles vendues il y a deux ans, seront capables de se conduire presque toutes seules sur l’autoroute. Bientôt votre modèle S de 2013 vous conduira de la Silicon Valley à LA sans que vous ayez à toucher le volant, l’accélérateur ou la pédale de frein — sauf si vous décidez de quitter l’autoroute pour aller manger un morceau ou vous dégourdir les jambes.

    Article bien peu critique et sans doute bien trop enthousiaste. Même si je reconnais que l’idée est là. Et que ça ouvre quand même la voie à la réalisation d’une smart grid P2P de distribution électrique, ce qui serait quand même fort bienvenu.

    Mais là encore, c’est à la puissance publique de se confronter rapidement à ces questions, de construire une vision d’avenir exigeante et au moins aussi ambitieuse, de proposer des alternatives (technologiques, politiques, sociales) et de s’assurer de sa souveraineté technologique et énergétique.
    Sans ça, elle en sera bientôt réduite à pleurnicher en dénonçant l’hégémonie d’un géant américain à coup de « communications de griefs » et à consacrer le reste de son action à maintenir en vie artificielle ses grands groupes industriels déliquescents et leurs emplois.

    Et pour ça, c’est à nous de l’y aider. En commençant peut-être par éviter de reproduire nous aussi les mêmes erreurs : celle de l’émerveillement béat devant des solutions clef en main, séduisantes, économiques, ambitieuses. Et dont cet article est un parfait exemple. Ce coup-ci, n’attendons peut-être pas 2025 pour écrire, amer, des « lettres ouvertes à Tesla ».

    #Automobile #Elon_Musk #Pair_à_pair #Smart_grid #Tesla_Energy #Tesla_Motors #Voiture_électrique #Énergie_renouvelable #Énergie_électrique

  • http://lhistgeobox.blogspot.fr/2015/04/296-maurice-sugar-soup-song.html

    "A coup d’annonces tonitruantes et grâce à une habile propagande, Ford a longtemps pu passer pour un patron paternaliste, soucieux du bien-être de ses employés. La réalité est toute autre. Dans ses usines, les cadences sont infernales, la surveillance constante et les possibilités de se défendre pour l’ouvrier nulles. Dès la fin des années 1910, des mouchards stipendiés par le boss espionnent les ouvriers, signalant tous ceux dont la moralité semble « douteuse ». La surveillance des ouvriers devient la mission des inspecteurs du Département sociologique, qui n’hésitent pas à se rendre chez les employés afin de s’assurer de la moralité du foyer. Au cours de la grande guerre, le Département traque les « éléments antipatriotiques ». Sur de simples soupçons, « l’agent de l’étranger » est congédié."

  • Weapon of Mass Instruction

    http://golem13.fr/weapon-of-mass-instruction

    Cette folle construction digne d’un film poétique de Michel Gondry est le fruit de l’imagination de l’artiste argentin Raul Lemesoff. Construit à partir d’une vieille Ford Falcon de 1979, ce tank à instruire sillonne les villes et villages argentins. La guerre contre l’ignorance est déclarée.
    À bord de son char baptisé «  Weapon of Mass Instruction » , Raul Lemesoff distribue gratuitement les 900 livres qu’il peut transporter.

    L’artiste récupère des munitions via des dons de particuliers et à l’occasion de la Journée Mondiale du Livre (World Book Day), la marque 7UP (Argentine) a organisé la semaine dernière la campagne FeelsGoodToBeYou avec la diffusion d’un reportage vidéo. Une folie pétillante.

  • Voiture électrique

    Une fois conquis le secteur de l’informatique puis celui de la téléphonie mobile, la multinationale Apple entend désormais produire des voitures électriques. A en croire Bloomberg Businessweek (16 février), la partie est loin d’être gagnée :

    Une centaine d’employés d’Apple travaillent actuellement au développement d’une voiture électrique qui ressemblerait à un minivan. Ce véhicule permettrait de concurrencer celui construit par Tesla Motors, ainsi que les voitures hybrides de Nissan, General Motors ou Ford. (...) Apple « s’est lancé dans le commerce des téléphones et a réussi, mais ce sera plus compliqué avec l’automobile, analyse Eric Gordon, professeur à l’université du Michigan. Vous pouvez facilement sous-traiter à une entreprise basée en Chine l’assemblage d’un produit simple comme un téléphone, mais ce n’est pas pareil pour la production de voitures électriques ». Apple a néanmoins un atout de taille : un magot de 178 milliards de dollars. C’est six fois plus que les fonds disponibles sur les comptes de Volkswagen et sept fois plus que ceux de General Motors.

    http://www.bloomberg.com/news/articles/2015-02-16/apple-s-electric-car-dreams-may-bring-auto-industry-nightmares

  • En Louisiane, prisons cherchent prisonniers, par Maxime Robin
    http://www.monde-diplomatique.fr/2013/11/ROBIN/49785

    Avec deux millions trois cent mille détenus — un chiffre qui n’a cessé d’augmenter entre 1972 et 2010 —, les Etats-Unis affichent le taux d’incarcération le plus élevé de la planète. Le secteur pénitentiaire, qui emploie plus de personnes que General Motors, Ford et Walmart réunis, y représente un enjeu économique important, en particulier dans les régions rurales, où les shérifs sont encouragés à remplir les cellules de leurs prisons.

    • Le Choc (documentaire) d’après le livre de Naomi Klein. C’est très bien même si le Diplo n’a pas aimé à l’époque, mais ils ne sont pas nécessairement une référence.

      The corporation - Documentaire en trois partie de 52 minutes. Formidable. Montre qu’une corporation est une « personne morale » immorale et psychopathe. Indirectement sur la mondialisation et très très bien.

      J’ai les deux au cas où.

    • Ronnie Ramirez : Un monde absent- Documentaire.

      Film : « import Export », Ulrich Seidl

      Le cauchemar de Darwin.

      De la servitude moderne-Jean-François Brient

      Werner Herzog : Écho d’un sombre empire (Echos aus einem düsteren Reich)

    • Sur #cauchemar_de_Darwin, une vision critique de Frédéric Giraut :

      Révélations et impasses d’une approche radicale de la mondialisation.

      Une approche critique de la mondialisation peut consister à montrer l’environnement de pauvreté, de misère et d’exploitation de l’amont des filières marchandes globalisées qui exploitent une ressource localisée dans le Sud, notamment en Afrique. Une telle approche critique devient militante et terriblement efficace lorsqu’elle établit des liens de cause à effet entre l’environnement misérable et l’activité de production destinée au marché mondial. C’est le projet du film Le Cauchemar de Darwin qui prend appui sur les évolutions que connaît la ville de Mwanza au Nord-ouest de la Tanzanie sur le lac Victoria. Cité frontalière, elle est aussi capitale administrative d’une région minière et lieu de transformation des produits de la pêche lacustre qui a connu un boom avec le développement des exportations des filets de perche du Nil ou capitaine. C’est cette industrie de la pêche et de la transformation d’un poisson exogène et fossoyeur de biodiversité qui est au centre des investigations du documentaire ainsi que le trafic d’armes dont l’aéroport serait une plaque tournante. Parallèlement, sont montrés les ravages du sida, de la prostitution et des enfants des rues. Par souci d’efficacité et pour que le film fonctionne comme une allégorie sur les maux de l’Afrique dans le cadre de la globalisation, le Cauchemar de Darwin ne se contente pas d’asséner l’horreur de ces réalités et du sort d’une grande partie de la population, mais suggère une relation étroite entre ces différents aspects. Les trois scandales (environnemental, social et politico-économique) que ce film dénonce auraient ainsi pour cause commune l’exploitation de la perche du Nil. L’approche systémique se fait holiste, et la perche du Nil se retrouve, au moins symboliquement, au centre de la machine infernale qui voue les abords du lac Victoria et plus généralement l’Afrique des Grands lacs à la damnation sur fond d’opulence occidentale .Le film sorti en 2005 a connu un succès critique et commercial international et fonctionne dorénavant comme une référence pour une approche critique de la mondialisation libérale et de ses modèles de développement dans les Suds, et plus particulièrement en Afrique. Le professeur que je suis a pu constater en 2006 la généralisation des références à ce film dans les copies sur la mondialisation, tandis que fleurissaient de nombreuses conférences et rencontres organisées par les altermondialistes qui ont pris ce documentaire comme support et comme étendard. L’année 2006 a également été l’occasion de quelques contre-enquêtes journalistiques qui ont relativisé certaines affirmations et suggestions du film. Ceci à la suite et en parallèle de l’offensive menée par François Garçon contre le film documentaire et son auteur, Hubert Sauper, accusé de supercherie et de falsification, d’abord dans un long article paru dans la revue Les Temps Modernes, puis dans un ouvrage de journalisme d’investigation intitulé Enquête sur le Cauchemar de Darwin.

      http://www.espacestemps.net/articles/revelations-et-impasses-drsquoune-approche-radicale-de-la-mondialisati

    • Les contre enquètes ont existé mais si mes souvenirs sont bons, se sont toutes cassées les dents. C’est, pour moi, un brouhaha médiatique que je compare aux ennuis de Charles Enderlin, de Denis Robert.

      "La brouille qui oppose l’historien François Garçon à Hubert Sauper, le réalisateur autrichien du « Cauchemar de Darwin », a connu son dernier acte, mercredi. Poursuivi en diffamation par le réalisateur pour avoir qualifié son film de « supercherie », l’historien a vu sa condamnation pour diffamation confirmée par la cour d’appel de Paris.

      Trois ans de polémique

      Le conflit entre les deux hommes remonte à décembre 2005, date à laquelle François Garçon publie un article à charge dans la revue « Les Temps modernes ». Il remet en cause le documentaire, sorti sur les écrans en mars 2005, qui montre que la pêche intensive de la perche du Nil en Tanzanie est l’un des facteurs de la misère des populations locales et suggère que les avions utilisés pour le transport du poisson servent à un trafic d’armes."

    • https://www.bakchich.info/m%C3%A9dias/2009/04/10/cauchemar-de-darwin-le-garcon-paie-l-addition-55099

      Francois Garcon s’est occupé il y a 20 ans de la création de Canal + pour le compte du groupe Havas qui, comme le soulignait finement un article des Inrockuptibles, « détient les budgets publicitaires de Carrefour et de Mac Donald, c’est à dire des deux principaux acheteurs de Perches du Nil ».

      Frédéric Giraut pour la revue en ligne Espacestemps.net, signalé par la liste H-Français : "Révélations et impasses d’une approche radicale de la mondialisation. Retour sur la controverse autour du Cauchemar de Darwin". Il a le mérite de revenir, avec l’avantage du recul et de l’esprit scientifique, à la fois ce documentaire "référence pour une approche critique de la mondialisation libérale et de ses modèles de développement dans les Suds, et plus particulièrement en Afrique." et sur le livre-enquête à charge de François Garçon (Enquête sur le cauchemar de Darwin, Flammarion, 2006). Un partout, la balle au centre ? Pas tout à fait : il valide les critiques adressées au film sur "son désintérêt pour l’amélioration éventuelle du sort des ouvriers des pêcheries et l’amorce de constitution d’une classe d’employés aux revenus réguliers et sensiblement plus élevés que ceux de l’agriculture ou du secteur artisanal et/ou informel, voire des secteurs administratifs et miniers", et souligne "les paradoxes et présupposés à tendance racistes de certains avocats de l’autarcie." Mais il accorde le bénéfice du doute à Hubert Sauper sur le trafic d’armes, rapport de l’ONU à l’appui…
      Et de conclure : "S’il nécessite bien sûr une sérieuse prise de distance critique, ce documentaire-choc, outre la valeur déjà évoquée de quelques lieux et de portraits qui ponctuent le film, a des vertus pédagogiques. À ce titre, son apport essentiel est certainement la démonstration de l’imbrication (ce qui ne veut pas dire lien de dépendance ou de causalité) d’une part des économies formelles (l’industrie de la transformation, la consultance internationale…) et informelles (le gardiennage, la pêche artisanale, la récupération et le traitement des restes après éfiletage…), et d’autre part des activités légales (commerce alimentaire transcontinental, transport aérien…) et illégales (trafic d’armes, prostitution…). On touche certainement là un des aspects les plus fondamentaux de la mondialisation appliquée au continent africain."

    • #De_la_servitude_moderne

      De la servitude moderne est un livre et un film documentaire de 52 minutes produits de manière totalement indépendante ; le livre (et le DVD qu’il contient) est distribué gratuitement dans certains lieux alternatifs en France et en Amérique latine. Le texte a été écrit en Jamaïque en octobre 2007 et le documentaire a été achevé en Colombie en mai 2009. Il existe en version française, anglaise et espagnole. Le film est élaboré à partir d’images détournées, essentiellement issues de films de fiction et de documentaires.

      L’objectif central de ce film est de mettre à jour la condition de l’esclave moderne dans le cadre du système totalitaire marchand et de rendre visible les formes de mystification qui occultent cette condition servile. Il a été fait dans le seul but d’attaquer frontalement l’organisation dominante du monde.

      Dans l’immense champ de bataille de la guerre civile mondiale, le langage constitue une arme de choix. Il s’agit d’appeler effectivement les choses par leur nom et de faire découvrir l’essence cachée de ces réalités par la manière dont on les nomme. La démocratie libérale est un mythe en cela que l’organisation dominante du monde n’a rien de démocratique ni même rien de libérale. Il est donc urgent de substituer au mythe de la démocratie libérale sa réalité concrète de système totalitaire marchand et de répandre cette nouvelle expression comme une trainée de poudre prête à incendier les esprits en révélant la nature profonde de la domination présente.

      D’aucuns espéreront trouver ici des solutions ou des réponses toutes faites, genre petit manuel de « Comment faire la révolution ? ». Tel n’est pas le propos de ce film. Il s’agit ici de faire la critique exacte de la société qu’il nous faut combattre. Ce film est avant tout un outil militant qui a pour vocation de faire s’interroger le plus grand nombre et de répandre la critique partout où elle n’a pas accès. Les solutions, les éléments de programme, c’est ensemble qu’il faut les construire. Et c’est avant tout dans la pratique qu’elles éclatent au grand jour. Nous n’avons pas besoin d’un gourou qui vienne nous expliquer comment nous devons agir. La liberté d’action doit être notre caractéristique principale. Ceux qui veulent rester des esclaves attendent l’homme providentiel ou l’œuvre qu’il suffirait de suivre à la lettre pour être plus libre. On en a trop vu de ces œuvres ou de ces hommes dans toute l’histoire du XXº siècle qui se sont proposés de constituer l’avant-garde révolutionnaire et de conduire le prolétariat vers la libération de sa condition. Les résultats cauchemardesques parlent d’eux-mêmes.

      Par ailleurs, nous condamnons toutes les religions en cela qu’elles sont génératrices d’illusions nous permettant d’accepter notre sordide condition de dominés et qu’elles mentent ou déraisonnent sur à peu près tout. Mais nous condamnons également toute stigmatisation d’une religion en particulier. Les adeptes du complot sioniste ou du péril islamiste sont de pauvres têtes mystifiées qui confondent la critique radicale avec la haine et le dédain. Ils ne sont capables de produire que de la boue. Si certains d’entre eux se disent révolutionnaires, c’est davantage en référence aux « révolutions nationales » des années 1930-1940 qu’à la véritable révolution libératrice à laquelle nous aspirons. La recherche d’un bouc émissaire en fonction de son appartenance religieuse ou ethnique est vieille comme la civilisation et elle n’est que le produit des frustrations de ceux qui cherchent des réponses rapides et simples face au véritable mal qui nous accable. Il ne peut y avoir d’ambigüité sur la nature de notre combat. Nous sommes favorables à l’émancipation de l’humanité toute entière, sans aucune forme de discrimination. Tout pour tous est l’essence du programme révolutionnaire auquel nous adhérons.

      Les références qui ont inspiré ce travail et plus généralement ma vie sont explicites dans ce film : Diogène de Sinoppe, Étienne de La Boétie, Karl Marx et Guy Debord. Je ne m’en cache pas et ne prétend pas avoir inventé l’électricité. On me reconnaîtra simplement le mérite d’avoir su m’en servir pour m’éclairer. Quand à ceux qui trouveront à redire sur cette œuvre en tant qu’elle ne serait pas assez révolutionnaire ou bien trop radicale ou encore pessimiste n’ont qu’à proposer leur propre vision du monde dans lequel nous vivons. Plus nous serons nombreux à diffuser ces idées et plus la possibilité d’un changement radical pourra émerger.

      La crise économique, sociale et politique a révélé la faillite patente du système totalitaire marchand. Une brèche est ouverte. Il s’agit maintenant de s’y engouffrer sans peur mais de manière stratégique. Il faut cependant agir vite car le pouvoir, parfaitement informé sur l’état des lieux de la radicalisation de la contestation, prépare une attaque préventive sans commune mesure avec ce que nous avons connu jusqu’à maintenant. L’urgence des temps nous impose donc l’unité plutôt que la division car ce qui nous rassemble est bien plus profond que ce qui nous sépare. Il est toujours très commode de critiquer ce qui se fait du côté des organisations, des individus ou des différents groupes qui se réclament de la révolution sociale. Mais en réalité, ces critiques participent de la volonté d’immobilisme qui tente de nous convaincre que rien n’est possible. Il ne faut pas se tromper d’ennemis. Les vieilles querelles de chapelle du camp révolutionnaire doivent laisser la place à l’unité d’action de toutes nos forces. Il faut douter de tout, même du doute.

      Le texte et le film sont libres de droits, ils peuvent être copiés, diffusés, projetés sans la moindre forme de contrainte. Ils sont par ailleurs totalement gratuits et ne peuvent en aucun cas être vendus ou commercialisés sous quelque forme que ce soit. Il serait en effet pour le moins incohérent de proposer une marchandise qui aurait pour vocation de critiquer l’omniprésence de la marchandise. La lutte contre la propriété privée, intellectuelle ou autre, est notre force de frappe contre la domination présente.

      Ce film qui est diffusé en dehors de tout circuit légal ou commercial ne peut exister que grâce à l’appui de personnes qui en organisent la diffusion ou la projection. Il ne nous appartient pas, il appartient à ceux qui voudront bien s’en saisir pour le jeter dans le feu des combats.


      http://www.delaservitudemoderne.org/francais1.html

    • Extraits du documentaire #the_corporation

      Joe BARADACCO, Prof. Havard Business School :
      Définition de corporation : « un groupe d’individus qui poursuit de nombreux objectifs. L’essentiel étant de faire des bénéfices importants, croissants, en toute légalité, pour les propriétaires de l’affaire »

      Roy ANDERSON, PDG d’Interface, leader mondial des fabriquants de moquette :
      « La corporation est née avec l’ère industrielle, donc en 1712 avec l’invention de la pompe à vapeur pour pomper l’eau de la mine à charbon afin que les mineurs extraient plus de charbon. C’était une question de productivité : plus de charbo par heure »

      Mary ZEPERNICK, Programme d’Etude sur les entreprises, le droit et la démocratie :
      "Il y avait peu de corporations à la création des Etats-Unis. Celles qui existaient devaient se plier aux stipulations des chartes délivrées par l’Etat : la durée de la production, le montant de la capitalisation, ce qu’elles construisaient, etc. Elles ne faisaient rien d’autre. Elles ne pouvaient posséder d’autres corporations.

      Richard GROSSMAN, confondateur du Programme d’Etude sur les entreprises, le droit et la démocratie :
      « D’un point de vue juridique et culturel, la corporation était une entité subordonnée et le but était de servir le bien public »

      Mary ZEPERNICK :
      « La guerre de Sécession et la révolution industrielle ont multipié les corporations. On a assisté à l’explosion du chemin de fer, des banques, de l’industrie lourde. Il y a un siècle et demi, les avocats des corporations ont compris qu’il leur fallait plus de pouvoir. Ils ont voulu supprimer certaines contraintes imposées aux entreprises par le passé »

      Howard ZINN, auteur de Une histoire populaire des Etats-Unis :
      Avec la fin de la guerre de Sécession et la fin de l’esclavage → « A partir de ce moment on empêche les Etats de prendre la vie, la liberté ou les biens des Noirs ».
      → Les corporations vont devant les tribunaux et demandent la même chose, car « nous sommes aussi une personne ». Et la Cour suprême a accepté.

      Richard GROSSMAN :
      « 600’000 personnes ont perdu la vie en luttant pour ces droits. Et dans les 30 années suivants, les juges ont donné les droits au capital et à la propriété ».

      Après avoir obtenu les droits d’une personne, une question se pose : quelle sorte de personne est cette entreprise ?

      Noam CHOMSKY :
      « La corporation a les droits d’une personne immortelle. Mais pas n’importe quelle personne : celle dénuée de conscience morale. Elle est créée par la loi pour s’occuper uniquement de ses actionnaires, mais pas de ses partenaires comme la communauté ou la population active »

      Robert HARE, Docteur en médecine :
      "Il n’est pas difficile de rapprocher la psychopathie de l’individu de celle de la corporation. On peut examiner les caractéristiques de cette maladie et voir comment elles s’appliquent à la corporation :
      – indifférence flagrante aux sentiments d’autrui
      – incapacité de maintenir des relations durables
      – désintérêt imprudent de la sécurité d’autrui
      – deceitfulness : repeated lying and conning others for profit
      – incapacity to experience guilty
      – failure to conform to social norms with respect to lawful behaviours
      → « Elles auraient toutes les caractéristiques. Ce genre d’entreprise est le psychopathe type »

      Richard GROSSMAN sur les « programmes sociaux » des corporations :
      « Ils aident vec l’argent des contribuables et des actionnaires. Mais les contribuables devraient décider de l’emploi de cet argent. Et pendant qu’ils font ces trucs sympas, ils diminuent les impôts des entreprises et des gens riches et remanient la politique nationale. On ne voit pas ces remaniements, ni l’argent se faire aspirer, mais on voit l’apparence sympathique »

      Lien entre nazisme et corporations :

      Howard ZINN :
      « Il y a un lien intéressant entre la montée du fascisme en Europe et la position des radicaux vis-à-vis du pouvoir des corporations. Parce qu’il a été reconnu que la montée du fascisme en Europe s’est faite grâce aux multinationales »

      Noam CHOMSKY :
      « Mussolini était idolâtré par toutes les classes sociales. Le milieu des affaires l’adorait. Quand Hitler a pris le pouvoir, les investissements sont aussi montés en flèche. Il contrôlait la main-d’œuvre, se débarassait des gens de gauche. Les conditions d’investissement s’amélioraient »

      Michael MOORE :
      « Une des histoires passées sous silence au 20ème siècle est la connivence des corporations avec l’Allemagne nazie. D’abord, comment les entreprises américaines ont aidé à reconstruire l’Allemagne et épaulé le régime nazi à ses débuts. Puis, quand la guerre a éclaté, comment elles ont contribué à les faire fonctionner. General Motors a gardé Opel, Ford a continué à faire tourner ses usines. Mais pour Coca-Cola s’était impossible, alors ils ont inventé Fanta Orange pour les Allemands. C’est comme cela que Coca-Cola a pu continuer à faire des bénéfices. Quand vous buvez Fanta Orange, c’est la boisson des nazis créée pour que Coca-Cola fasse de l’argent pendant que des millions de gens mouraient »

      Vandana SHIVA :
      « Au cours des 10 dernières années, nous avons gagné du terrain. Nous, c’est-à-dire les gens ordinaires, qui se consacrent au bien de l’humanité, sans distinction de sexe, de classe, de race, de religion, toutes les espèces de la planète. Nous avons réussi à poursuivre en justice un gouvernement et une entreprise tout-puissants pour l’affaire Neem. Et nous avons gagné. Le brevet de la société américaine Grace sur Neem a été révoqué suite à un procès intenté par nous, les Verts au parlement européen et le Mouvement international de l’Agriculture biologique. On a gagné parce qu’on était unis. On a renversé 99% du brevet basmati de Rice Treck parce qu’on a formé une coalition mondiale : des vieilles femmes du Texas, des savants d’Inde, des activistes de Vancouver, un groupe local d’action basmati. On a montré que le Tiers-Monde n’était pas des pirates, mais que les corporations l’étaient »

    • #Mittal

      Le groupe Mittal est le n° 1 mondial de l’#acier. Plus qu’une entreprise, c’est un empire présent dans soixante pays qui emploie 250 000 personnes. Issu d’une famille modeste de Calcutta, Lakshmi Mittal est devenu, en l’espace de quinze ans, l’un des hommes les plus riches au monde. Plus qu’une réussite, Mittal incarne un symbole : celui du nouveau capitalisme mondialisé et de la revanche du monde émergent sur les vieilles nations industrialisées. Accueilli comme un sauveur en 2006 à la faveur son OPA sur le groupe Arcelor, Mittal est aujourd’hui perçu comme le fossoyeur de la sidérurgie européenne. Touchée de plein fouet par la crise économique, sa multinationale criblée de dettes a perdu 80 % de sa valeur, accumule les pertes et ferme ses usines les unes après les autres en Europe. Un déclin brutal qui révèle l’autre visage d’un modèle économique obsédé par la rentabilité à court terme, qui privilégie l’exploitation des richesses au profit des seuls actionnaires, au détriment de l’intérêt collectif. L’échec du modèle Mittal illustre également la perte d’influence d’un continent, l’Europe, qui apparaît comme le maillon faible de la mondialisation. Impuissante à enrayer sa désindustrialisation, elle apparaît incapable, contrairement aux États-Unis et à la Chine et exception faite de l’Allemagne, de protéger ses champions industriels et de proposer un nouveau modèle économique porteur d’avenir.

      http://boutique.arte.tv/f9841-empire_mittal

      Les ressources en ligne sur Mittal sur le site d’Arte :
      http://info.arte.tv/fr/mittal-web-links-und-pressestimmen

    • #Goldman_Sachs, la #banque qui dirige le monde

      Plus qu’une banque, Goldman Sachs est un empire invisible riche de 700 milliards d’euros d’actifs, soit deux fois le budget de la France. On l’appelle « la Firme », comme dans les romans d’espionnage des années 1980. Après s’être enrichie pendant la crise des subprimes en pariant sur la faillite des ménages américains, elle a été l’un des instigateurs de la crise de l’euro en maquillant les comptes de la Grèce puis en misant contre la monnaie unique. Un empire de l’argent sur lequel le soleil ne se couche jamais, qui a transformé la planète en un vaste casino. Grâce à son réseau d’influence unique au monde, et son armée de 30 000 moines-banquiers, Goldman Sachs a su profiter de la crise pour accroître sa puissance financière, augmenter son emprise sur les gouvernements et bénéficier de l’impunité des justices américaine et européennes.

      http://boutique.arte.tv/f7894-goldman_sachs

    • C’est en français, malgré le résumé en espagnol...
      *Los Deportados del TLC (Les #déportés_du_libre_échange) Marie-Monique Robin*

      Algo que parecía imposible hace unos pocos años, algo propio de la ciencia y ficción comenzó a verse hace poco en América Latina. Las semillas comenzaron a patentarse y los propios campesinos que eran los portadores del conocimiento durante milenios fueron dejados de lado, pues las nuevas políticas de acuerdos de intercambio comercial los afectaron gravemente. Hoy guardar la semilla en algunos países se ha convertido en un crimen. Uno de los medios para despojar a los campesinos de este derecho ha sido introduciendo poco a poco políticas neoliberales, que en lugar de apoyarlos, los debilitaron totalmente hasta el grado de hacerlos abandonar sus propias tierras. El caso muy marcante es de México donde el TLC (Tratado de Libre Comercio) en lugar de darles beneficios, los destrozó. El resultado claro es que miles y miles de campesinos mexicanos emigraron al pais vecino buscando tener suerte, dejando a sus familiares, en una aventura donde arriesgan incluso sus propias vidas, hoy el buscar trabajo se ha convertido incluso en un crimen. Los grandes ganadores con estos tratados de Libre Comercio, no son los pequeños productores, sino aquellos que ya más tienen y sobretodo las poderosas multinacionales. La gran periodista francesa Marie Monique Robin en este filme, nos desvela lo que significó el Tratado de Libre Comercio para México, el aniquilamiento del campesinado y la invasión escandalosa de productos subvencionados estadounidenses, que evidentemente matan la producción local mexicana. Recomiendo también ver el documental Los piratas de los seres vivos.

      https://www.youtube.com/watch?v=tG89P8II0cA

    • Les dessous de la mondialisation

      Sénégal : la fripe mondialisée

      Les français se débarrassent de 11kg de vêtements chaque année. Ces fripes ne sont pas toutes données à des personnes dans le besoin. Majoritairement collectées et triées, elles sont en partie revendues en Afrique. Au Sénégal, la fripe habille une grande partie de la population et fait vivre des centaines de milliers de personnes : des trieuses aux charretiers en passant par les négociants et les grossistes. Mais ce commerce prospère aux dépens d’une production textile locale. Un documentaire réalisé par Angèle Berland.

      http://replay.publicsenat.fr/emissions/les-dessous-de-la-mondialisation/senegal-la-fripe-mondialisee/139515

      Et d’autres reportages de la même série

    • Quelques notes tirées du film « Planète_à_vendre » :
      Facteurs nécessaires des terres pour intéresser les investisseurs :
      – sol fertile ;
      – terres proches d’un point d’exportation ;
      – accès à l’eau.
      Si une terre a ces caractéristiques, c’est un bien comme les autres.

      Mais pourquoi s’intéresser aux terres cultivables alors que les personnes/institutions qui s’y intéressent les avaient toujours méprisées ?
      → car la population mondiale augmente et il y a donc nécessité d’augmenter la production agricole.

      On est aujourd’hui face à la construction d’un nouvel ordre agricole global.

      Arabie Saoudite :
      Depuis 40 ans il y a un développement de l’agriculture en Arabie Saoudite. A un certain moment, l’Arabie Saoudite est devenu exportatrice de blé.
      Mais le prix a été l’épuisement des réserves d’eau. A cause de cela, en 2008, le roi a déclaré qu’il fallait arrêter la production de blé dès 2016.

      Fin 2007 : événement déclencheur du changement→ la crise alimentaire mondiale, causée notamment par l’augmentation de la production de biocarburants, par la diminution du niveau des stocks de céréales et par les restrictions d’exportations de certains pays (Vietnam et Argentine notamment, qui refusaient d’exporter des céréales).
      → solution : investir dans des terres et cultiver soi-même les céréales nécessaire.

      Le Roi Abdullah octroi 800 mio. de dollars pour que l’Arabie Saoudite achète des terres. L’Arabie Saoudite achète des terres notamment en Afrique de l’Est en promettant qu’elle investi dans des infrastructures, des technologies dans le pays et qu’elle augmentera l’emploi national.

      On voit donc un changment dans la direction des investissements, il n’y a plus seulement des investissements du Nord au Sud, mais aussi des investissements Sud – Sud (Arabie Saoudite et Inde).

      3 vagues de mondialisation :
      – industrie
      – services
      – agriculture.

      Exemple d’un investisseur indien en Ethiopie (il y a implanté la plus grande plantation de roses au monde), pour son exploitation :
      – le plastique vient de Chine
      – le système d’irrigation d’Israël
      – le capital d’Inde
      – les roses vont en Europe
      – les pelleteuses viennent de Corée
      – les serres d’Equateur
      – les moteurs d’Allemagne

      L’Ethiopie a déjà 1,6 mio. d’ha de terres prêtes pour les investisseurs étrangers. Dans le futur, l’Ethiopie prévoit de mettre à disposition 3 mio. d’ha de terres.
      → En Ethiopie toutes les terres sont de propriété de l’Etat ethiopien (suite du régime socialiste des années 70 et 80)

      L’investisseur indien déclare « On se sent un peu comme Christoph Colomb (…). C’est de la terre vierge, de l’or vert, elle n’a jamais été labourée depuis qu’elle existe ».
      « L’Etat a besoin d’un investisseur et les investisseurs ont besoin d’un bon Etat », il continue.

      L’investisseur indien paie 10 dollars par an par ha. de taxes sur les terres, mais les 6 premières années sont gratuites. Le contrat est de deux fois 40 ans" → le prix a été fixé par l’Etat éthiopien.

      Avant, sur ces terres, les locaux y faisaient pêtre leur bétail et ils cultivaient du tèf et du sésame pour la production familiale. Maintenant, ils doivent partir et laisser leurs terres.

      Litige avec l’investisseur indien : accès à l’eau, car l’eau est sur le territoire de l’Indien.

      Renée VALLVE de l’ONG « Grain » :
      « Le ’land grabbing’ est vu comme la solution à la crise alimentaire. Alors que c’est une agriculture intensive, qui est à l’origine de la crise alimentaire »

      Arrivée sur scène de la finance (banques, fonds de pension, etc.) :
      Dans les années 2010, une grande spéculation sur les matières premières agricoles a commencé. Cette spéculation a fait augmenter les prix et augmenter la volatilité de ces prix. Ainsi, les investisseurs ont compris qu’on pouvait gagner de l’argent avec l’agriculture et ainsi ils ont commencé à acheter des terres.

      En 2005, la proposition d’un financier d’acheter des terres était ridiculisée « ici en Europe on nous paie pour ne pas cultiver la terre et tu veux qu’on te donne de l’argent pour acheter des terres ? »
      → Réponse du spéculateur : « l’UE continuera à subventionner la paysannerie européenne pour qu’elle ne cultive pas, mais on augmentera la cultivation dans le Sud, non pas car il y a des subventions, mais car c’est rentable »

      Au lieu de créer des emplois, comme veulent le faire croire les investisseurs, c’est une agriculture sans agriculteurs qui est promue. En Uruguay, les campagnes se vident. Les petits paysans quittent la campagne pour aller dans les périphéries des villes ou à l’étranger, ou alors ils sont payés à la journée pour un salaire de faim pour le nouvel investisseur…

      Olivier SCHUTTER, rapporteur de l’ONU pour le droit à l’alimentation :
      « Les pays ainsi produisent pour l’étranger et sont de plus en plus dépendants des marchés internationaux. Tant que les prix alimentaires sont bas, c’est ok, mais quand les prix augmenteront… »

      Absurdité du système : l’investisseur indien vend le riz qu’il produit en Ethiopie aux agences d’aide alimentaire qui distribuent le riz à la population éthiopienne…

    • Overdose
      Symboles de la société du tout-jetable, les plastiques sont devenus incontournables dans notre quotidien. Résistants, légers et peu coûteux à produire, ils sont néanmoins une plaie à collecter et à recycler après usage. Entre les dangers que leur abandon sauvage fait peser sur l’environnement, et les risques sanitaires, liés au recyclage rudimentaire, qu’encourent les populations les plus pauvres, principalement en Chine, cette #enquête fouillée, réalisée sur trois continents, dresse un état des lieux plus qu’alarmant. Face aux puissants
      #lobbies_industriels et à la #catastrophe_annoncée, les politiques sauront-ils prendre les décisions qui s’imposent pendant qu’il est encore temps ?
      https://www.arte.tv/fr/videos/077392-000-A/plastic-partout
      #plastique

  • Songbirds in the Suburbs - Issue 101: In Our Nature
    http://nautil.us/issue/101/in-our-nature/songbirds-in-the-suburbs-rp

    The parking spaces at Costco are especially wide, laid-out to accommodate vehicles like the immense Ford Excursion that Veronica now turns cautiously toward an open berth. She has picked a spot that is just to the left of another Ford Excursion; in fact, it appears to be precisely identical to our rental, so while we edge gradually into place, I get to watch the reflection of our own tinted windows sliding across an equivalent row of tinted windows. Sinking momentarily into the befuddlement of infinitely regressing reflections, I find myself hoping, only half-coherently, that this precise pairing of vehicles is in truth a result of my wife’s oddly powerful yen to organize. Because the alternative—that there are so many matching Excursions out here that this event is not so unlikely, (...)

  • Henry #Kissinger était prêt à lancer des frappes contre #Cuba en 1976
    http://m.slate.fr/story/92827/kissinger-frappes-cuba

    Le secrétaire d’Etat américain Henry Kissinger avait élaboré, en 1976, un plan secret pour lancer des frappes aériennes contre La Havane et « écraser Cuba ».

    En cause, selon le New York Times, qui se fonde sur des documents récemment déclassifiés par la Bibliothèque présidentielle Gerald-Ford, l’incursion de quelque 36.000 militaires cubains en Angola pour aider ce pays nouvellement indépendant, déstabilisé par son voisin sud-africain et des guérillas. Au cas où Cuba aurait décidé d’accroître encore davantage sa présence sur le continent, Kissinger avait prévu, quinze ans après la désastreuse invasion de la Baie des cochons, des frappes sur des ports et des installations militaires ainsi que le déploiement de bataillons de Marines à Guantanamo pour « cogner ».

    « Je pense que tôt ou tard, nous devrons briser les Cubains », a-t-il lancé à Gerald Ford dans le Bureau ovale, selon les mêmes documents. « Il ne pourra y avoir de demi-mesure –si nous usons de la force avec modération, nous ne serons pas récompensés. Si nous nous décidons pour un blocus, il devra être sans pitié, rapide et efficace », a-t-il également affirmé lors d’une réunion. Le plan aurait finalement été remisé sur une étagère après la défaite de Ford lors de la présidentielle de novembre 1976 face au démocrate Jimmy Carter.

    La National Public Radio a interviewé Peter Kornbluh et William LeoGrande, deux auteurs qui ont utilisé les documents en question pour écrire un livre, Back Channel to Cuba. The Hidden History of Negotiations Between Washington and Havana. Selon le premier nommé, ces plans ont paradoxalement fait suite à une période où « Kissinger a vraiment œuvré pour créer une fenêtre de tir en vue de normaliser les relations avec les Cubains », avec des négociations secrètes. « Il a dit à ses émissaires qu’il avait recours, pour approcher les Cubains, au même modus operandi qu’il avait utilisé avec Zhou Enlai en Chine. » Kissinger s’est donc senti trahi par l’ingérence cubaine en Afrique, d’autant que, rappellent les deux auteurs dans un article publié par The Nation, il ne s’était pas opposé à la levée, l’année précédente, des sanctions de l’Organisation des Etats américains contre Cuba.

    Ce n’est pas exactement ce que dit Kornbluh,
    http://www.democracynow.org/2014/10/2/secret_history_of_us_cuba_ties

    But, you know, the United States has always wanted Cuba to compromise either its foreign policy or its domestic policy to come to terms with the United States.