company:frankfurter allgemeine

  • Dalai Lama says ‘Europe belongs to the Europeans’ and suggests refugees return to native countries | The Independent
    https://www.independent.co.uk/news/world/europe/dalai-lama-europe-refugee-crisis-immigration-eu-racism-tibet-buddhist

    The Dalai Lama has sparked anger after declaring that “Europe belongs to the Europeans”.

    The Tibetan Buddhist spiritual leader also said that refugees should return to their native countries and assist with developing them.

    The 14th Dalai Lama was speaking at a conference in Malmo, Sweden which is home to a large immigrant population, according to the Business Times.

    “Receive them, help them, educate them ... but ultimately they should develop their own country,” the 83-year-old said, when speaking about refugees.

    “I think Europe belongs to the Europeans.”

    #migrants

  • La fin de l’Europe libérale
    http://www.wsws.org/fr/articles/2016/jan2016/pers-j25.shtml

    Partout, les élites dirigeantes sont en train de virer rapidement à droite. On voit monter le #chauvinisme, la #xénophobie, le #militarisme et les appels à l’Etat fort. Cela ne s’applique pas seulement aux partis émergents d’#extrême-droite comme le Front national en France, l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), le Parti de la Liberté autrichien (FPÖ), le parti hongrois Fidesz ou le parti polonais Droit et Justice (PiS) mais aussi à tous les partis traditionnels, y compris ceux soi-disant de gauche.

    Des publications de la pseudo-gauche comme International Viewpoint, édité par le Secrétariat unifié pabliste, sont parmi les voix dominantes du chœur réclamant l’intervention de l’Etat et la guerre impérialiste au nom d’une prétendue défense des droits de la femme.

    En Allemagne, suite au battage médiatique orchestré autour d’événements survenus la nuit de la Saint-Sylvestre à Cologne et qui rappelle les campagnes antisémites des nazis, les partis politiques et les médias ont déclenché une campagne d’incitation au #racisme contre les #réfugiés. Gouvernement et partis d’opposition cherchent à se surpasser les uns les autres dans les appels à plus de police et au durcissement des lois ; le parti La Gauche (Die Linke) surclasse les autres en la matière.

    En France, le gouvernement PS (Parti socialiste) a imposé un état d’urgence permanent en menaçant de retirer, dans la pure tradition du régime de Vichy, la #citoyenneté aux délinquants condamnés d’origine étrangère.

    Les #frontières sont rétablies partout en Europe, et le système Schengen est quasiment mort. Les #conflits entre membres de l’UE ne cessent de s’amplifier. Le premier ministre français, Manuel Valls, a prévenu au Forum économique mondial de Davos que l’Union européenne faisait face à un danger de « dislocation » dans « les mois qui viennent ». Son homologue néerlandais, Mark Rutte, a dit qu’il restait à l’UE « six à huit semaines pour réussir à gérer la crise des réfugiés. » Le journal conservateur Frankfurter Allgemeine Zeitung écrit, « Jamais auparavant la fin de l’UE n’a été aussi réaliste qu’aujourd’hui. »

    Les élites dirigeantes européennes sont d’accord lorsqu’il s’agit de renforcer les capacités militaires, de mener des guerres au Moyen-Orient et en Afrique et de déployer l’armée à l’intérieur. Mais même là, l’unité de l’Europe ne devrait pas être considérée comme acquise. Compte tenu de l’accroissement des antagonismes nationaux, ce n’est qu’une question de temps avant que les chars ne soient envoyés aux frontières entre les Etats membres. Soixante-dix ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, il y a le risque qu’une nouvelle guerre éclate au cœur de l’Europe.

  • La confusion de langage (version optimiste) la plus extrême règne là-dessus, par exemple chez les Verts européens, qu’on aime plutôt bien.

    Début octobre l’euro-députée allemande Ska Keller, vice-présidente du groupe Verts/ALE au PE, dénonce les deux branches du « dirty deal » : le 7 octobre dans une intervention exemplaire au PE après la visite d’Erdogan à Bxl (qu’il a poursuivie par un meeting électoral auprès de la communauté turque) https://www.youtube.com/watch?v=RPnMZz8nlRQ

    « No to this dirty deal on the back of refugees »
    Et le 10 octobre (jour de l’attentat d’Ankara) quand elle écrit au Premier ministre Davutoğlu http://www.skakeller.de/en/topics/turkey/letter-to-the-turkish-prime-minister.html
    ce n’est pas, comme tant d’autres, pour assurer le gouvernement turc de sa solidarité « Securing the safety and basic rights of all citizens in Turkey is of upmost importance for guaranteeing fundamental principles of democracy »

    Mais le 2 novembre la réaction post-élections des présidents du groupe Verts-ALE au PE, Rebecca Harms et Philippe Lamberts, ne parle que de la dérive autoritaire d’Erdogan, avec de redoutables imprécisions (en mettant par exemple au premier plan le conflit avec le PKK)
    http://europeecologie.eu/Turquie-Des-elections-contestatbles

    Alors que ce qui se passe en Turquie depuis longtemps, après la répression de Gezi en 2013, avant les élections de juin, les massacres de Diyarbakir, de Suruç et d’Ankara, les élections du 1er novembre, c’est l’écrasement d’un mouvement démocratique, présent dans tout le pays et dans toutes les couches de la société, et où le HDP joue maintenant un rôle majeur. Avec la bénédiction de l’UE. Il faut reconnaître qu’Erdogan est tout aussi indispensable que ne l’était Kadhafi (et plus présentable : pas basané, en costard trois pièces), ses programmes pharaoniques (urbains, routiers) sont tellement attractifs pour les industriels et les lobbys (et dévastateurs : relégation des pauvres et saccages écologiques), et on peut lui faire confiance pour enfermer les migrants

    Le communiqué (toujours du 2 novembre) de Monica Frassoni, co-présidente du Parti Vert européen, http://europeangreens.eu/news/elections-turkey-erdogan%E2%80%99s-dirty-campaign-won se termine sur des phrases terriblement ambigües « It is evident that Turkey plays an important role in the refugees crisis and that Erdogan was also able to capitalise on the recent agreement he made with the EU. Juncker sent the wrong message when he said that EU shoud not harp on Turkey about human rights, or that attacking Erdogan on press freedom will not help to solve the migrant crisis. If Turkey goes the authoritarian way it will be a big problem for the EU and it will not stop the flux of refugees ».
    Quoiqu’ils en disent, c’est du Juncker light ; voir sa déclaration au PE à Strasbourg le 27 octobre, citée sur http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/turkey/11957432/EU-should-not-harp-on-at-Turkey-about-human-rights-says-Jean-Claude-Jun

    Il faut bannir cette novlangue de « flux of refugees » et « solve the migrants crisis » : les migrants sont des sujets (des acteurs), et ce n’est pas d’une crise des réfugiés qu’il s’agit, mais d’une crise des politiques européennes

    #Turquie #externalisation #asile #migrations #réfugiés #politique_migratoire #Europe

    De @isskein via la mailing-list de Migreurop

    • Réfugiés : l’UE cherche à se coordonner avec la Turquie

      AFP 5/10/15 - 11 H 55 - Mis à jour le 5/10/15 - 14 H 00
      http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Refugies-l-UE-cherche-a-se-coordonner-avec-la-Turquie-2015-10-05-1364724
      L’Union européenne cherche à mieux se coordonner avec ses voisins pour répondre à la crise migratoire, en premier lieu avec la Turquie, dont le président est en visite lundi à Bruxelles pour des négociations qui s’annoncent serrées.

      Pour l’UE, où quelque 630.000 migrants sont entrés illégalement depuis le début de l’année, l’objectif est de faire d’Ankara un partenaire pour maîtriser, à défaut de l’arrêter, un flux de demandeurs d’asile sans précédent depuis 1945.

      Dirigeants européens et turcs travaillent sur un « plan d’action » commun - qualifié de « contrat de confiance mutuelle » par la Commission -, qui sera au coeur des discussions prévues lundi avec le président Recep Tayyip Erdogan.

      Selon le Frankfurter Allgemeine Zeitung, un accord stipulerait notamment que la Turquie participe à des patrouilles conjointes avec les garde-côtes grecs dans l’est de la mer Egée, dans le cadre d’une action coordonnée par l’agence européenne de surveillance des frontières Frontex.

      Toujours d’après le journal allemand, les migrants tentant de rallier l’Europe qui seraient arrêtés seraient ramenés en Turquie, tandis que l’UE accepterait d’accueillir jusqu’à 500.000 personnes afin de leur permettre de gagner l’Europe en toute sécurité, sans avoir recours aux passeurs.

      « Les discussions s’annoncent très difficiles », et il y a peu de chance pour qu’un accord sur un plan d’action soit conclu lundi à Bruxelles, a toutefois tempéré un responsable européen. Des membres de la Commission se rendront « cette semaine » en Turquie afin de poursuivre ces discussions.

      – Incidents aériens entre Turcs et Russes -

      Avant sa rencontre avec Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, M. Erdogan doit s’entretenir en début d’après-midi avec les présidents du Parlement européen, Martin Schulz, et du Conseil, Donald Tusk.

      Fin septembre, le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu avait clairement rejeté l’idée d’installer sur son sol des camps d’accueil et d’enregistrement des migrants supervisés par l’UE.

      La Turquie a accueilli officiellement 2,2 millions de Syriens depuis le début de la guerre civile meurtrière qui déchire son voisin. L’UE se propose de lui fournir une aide massive, notamment financière, pour l’aider à faire face à ce défi, mais elle veut poser des conditions qu’Ankara rechigne à accepter.

      M. Erdogan vient aussi chercher à Bruxelles l’appui de ses alliés de l’Otan et des hauts responsables européens dans le bras de fer qui se dessine à la frontière syrienne entre les aviations turque et russe. Moscou a lancé depuis mercredi des frappes en soutien au président syrien Bachar al-Assad.

      Plusieurs incidents ont opposé des avions de chasse turcs et russes, alors que les deux pays ont des visions diamétralement opposées sur l’avenir d’Assad, l’ennemi juré d’Ankara qui réclame depuis des années son départ.

      « Cette visite intervient aussi dans une période très troublée en Turquie, avec des élections parlementaires le 1er novembre sur fond de spirale de violence et de détérioration de l’Etat de droit » en raison de raids et d’attaques contre des partis et médias prokurdes, souligne Marc Pierini, chercheur à l’institut Carnegie Europe et ex-ambassadeur de l’UE en Turquie.

      Si la Turquie est un partenaire essentiel, l’UE veut plus largement mettre sur pied une coordination avec tous les pays se trouvant sur la « Route des Balkans », qu’ont emprunté cette année plus de 400.000 demandeur d’asile en Europe, depuis la Syrie jusqu’aux frontières extérieures de l’Europe, selon l’ONU.

      – ’Pression migratoire’ -

      Une réunion de haut niveau doit avoir lieu jeudi à Luxembourg entre les ministres de l’Intérieur et des Affaires étrangères de l’UE, de la Turquie, du Liban et de la Jordanie, ainsi que de ceux de l’Albanie, de la Bosnie-Herégovine, de la Macédoine, du Monéténégro, de la Serbie et du Kosovo.

      Tandis que s’ébauchent ces coopérations, le flux de migrants se poursuit vers l’Europe, avec son cortège de drames.

      Les corps en décomposition de deux jeunes garçons noyés dans la mer Egée, dont l’un aurait moins d’un an, ont été découverts dimanche sur le rivage de l’île grecque de Kos, ont annoncé les garde-côtes.

      Près de 3.000 personnes ont perdu la vie ou ont été portées disparues en Méditerranée depuis janvier en tentant de gagner l’UE, selon des chiffres du Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés.

      En Croatie, plus de 4.500 migrants ont franchi la frontière ce week-end, avant d’être transportés en bus et en train vers la Hongrie, selon des statistiques officiels.

      Pour « gérer la pression migratoire », Frontex a exhorté les pays membres de l’UE à mettre à sa disposition 775 garde-frontières supplémentaires.

      Ils « doivent renforcer en priorité les équipes en Grèce et en Sicile chargées d’enregistrer les nouveaux arrivants, mais une partie d’entre eux sera postée aux frontières terrestres de l’UE », a expliqué lundi à l’AFP Eva Moncure, porte-parole de Frontex.

      Erdogan à Bruxelles : les Européens ont besoin de la Turquie

      pour faire face aux réfugiés
      RTBF 5 octobre 2015
      http://www.rtbf.be/info/monde/europe/detail_erdogan-a-bruxelles-les-europeens-ont-besoin-de-la-turquie-pour-faire-fa
      Le président Erdogan a répété sa volonté d’amener son pays à une adhésion à l’UE, à la peine depuis 2005, y voyant une "stratégie

      La Turquie pourrait apporter une aide décisive à l’UE pour régler la crise des réfugiés qui fuient massivement le conflit syrien, mais une meilleure coopération entre Bruxelles et Ankara, aux relations difficiles, reste à échafauder, selon des analystes.

      L’accélération de la crise syrienne, où la Russie effectue des frappes aériennes depuis mercredi, risque de jeter davantage de réfugiés sur les routes, et c’est dans ce contexte que le président turc Recep Tayyip Erdogan est reçu lundi à Bruxelles par le chef de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et Donald Tusk, le président du Conseil européen.

      La Turquie joue un rôle pivot : chaque jour, depuis ses côtes, embarquent des milliers de personnes pour les îles grecques de la mer Egée. Une fois arrivées sur le continent, elles poursuivent leur route par les Balkans jusqu’en Hongrie ou Croatie, d’où elles tentent de gagner le nord de l’Europe, en particulier l’Allemagne, dans l’espoir d’y trouver l’asile.

      « Dans cette catastrophe migratoire, dans cet exode massif provoqué par la Syrie et maintenant en partie par l’implantation militaire russe qui donne aux gens le sentiment que ça va s’aggraver, la Turquie et l’Union sont dans le même bateau (...) C’est déstabilisant pour eux comme c’est déstabilisant pour l’UE », souligne Marc Pierini, chercheur à l’institut Carnegie Europe.

      La Turquie a dit jeudi sa « grave préoccupation » après les premières frappes russes en Syrie. Et le président Erdogan a répété sa volonté d’amener son pays à une adhésion à l’UE, à la peine depuis 2005, y voyant une « stratégie gagnant-gagnant ».

      Main tendue

      « La Turquie fait partie de la solution », a assuré cette semaine Simon Mordue, haut fonctionnaire de la Commission européenne.

      « La Turquie accueille actuellement plus de deux millions de réfugiés syriens, dont 260.000 sont dans des camps et 1,75 million sont en dehors de camps. La Turquie a investi plus de huit milliards de dollars pour les loger », a-t-il expliqué. « Nous voyons donc la Turquie comme un partenaire dans cette crise, de nombreux défis auxquels la Turquie fait face sont similaires à ceux que nous affrontons ».

      Cette main tendue cache mal le malaise des Européens, dont les relations avec Erdogan se sont refroidies depuis quelques années.

      Droits de l’homme, liberté d’expression, indépendance de la justice... La liste des griefs adressés ces dernières années par Bruxelles à Ankara est longue. Les Européens, même s’ils reconnaissent à Ankara le droit de lutter contre « le terrorisme », s’inquiètent en privé de l’offensive contre la rébellion kurde du PKK lancée fin juillet et ils regrettent son peu d’empressement à combattre les jihadistes de l’Etat islamique.

      En face, le gouvernement islamo-conservateur et M. Erdogan ont fustigé Bruxelles pour son inaction face au problème des réfugiés syriens. Ankara réclame sans cesse une zone de sécurité le long de la frontière turco-syrienne, que l’UE ne voit pas d’un bon oeil.

      Elections

      « Cette visite intervient aussi dans une période très troublée en Turquie, avec des élections parlementaires le 1er novembre sur fond de spirale de violence et de détérioration de l’Etat de droit » en raison de raids et d’attaques contre des partis et médias prokurdes, souligne M. Pierini, ex-ambassadeur de l’UE dans ce pays.

      Les Européens ont proposé la semaine dernière des aides financières massives à la Turquie et via l’ONU.

      Mais la coopération souhaitée par Bruxelles va bien plus loin. Elle porte sur la lutte contre les passeurs sur les côtes turques —alors que le « business » du passage de demandeurs d’asile en Europe devrait au moins rapporter un à deux milliards d’euros cette année, selon M. Pierini— et sur le démantèlement de filières de faux passeports.

      Surtout, les Européens aimeraient que la Turquie accepte la mise sur pied de procédures d’enregistrement de demandeurs d’asile, qui pourront ensuite être en partie accueillis en Europe, pour éviter qu’ils ne se lancent dans le voyage périlleux sur des embarcations de fortune. Cette idée a été jugée « inacceptable » par le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu.

      Gerald Knaus, directeur du think thank Initiative européenne pour la stabilité (ESI), propose lui une « mesure exceptionnelle » pour soulager à la fois le fardeau turc et assécher la route meurtrière de la mer Egée : « Berlin devrait s’engager à prendre 500.000 réfugiés syriens directement depuis la Turquie dans les douze mois à venir ».

      En même temps, pour les décourager, l’UE devra systématiquement renvoyer en Turquie les migrants arrivés illégalement en Europe, selon lui.

      Crise des migrants : l’UE se coordonne avec la Turquie

      Publié à 15h01, le 04 octobre 2015,
      http://www.europe1.fr/international/crise-des-migrants-lue-se-coordonne-avec-la-turquie-2524195
      INTERNATIONAL - L’Union européenne et la Turquie seraient parvenues à un accord de principe sur un plan d’action visant à endiguer le flot de migrants vers l’Europe.

      La crise des réfugiés pourrait être enfin encadrée et gérée : l’Union européenne et la Turquie seraient parvenues à un accord de principe pour se coordonner, rapporte dimanche le quotidien allemand sur un plan d’action visant à endiguer le flot de migrants vers l’Europe, rapporte dimanche l’édition dominicale du journal allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung. Si l’UE et la Turquie entérinent cette feuille de route lundi, le plan serait soumis aux dirigeants européens lors de leur prochain sommet à la mi-octobre.

      En quoi consiste ce plan ? La Turquie devrait accepter d’intensifier ses efforts pour sécuriser ses frontières avec l’UE en participant à des patrouilles conjointes avec les garde-côtes grecs dans l’Est de la mer Egée, coordonnées par l’agence européenne de surveillance des frontières Frontex. Les migrants tentant de joindre l’Europe qui seraient arrêtés seraient ramenés en Turquie, où six nouveaux camps pouvant héberger jusqu’à deux millions de personnes seront construits et cofinancés par l’UE, selon le journal.

      Pour leur part, les pays de l’UE devraient accepter d’accueillir jusqu’à 500.000 personnes afin de leur permettre de gagner l’Europe depuis la mer en toute sécurité, sans avoir recours aux passeurs, toujours selon le journal qui cite des sources de la Commission européenne et allemandes. Mais seules les personnes considérées comme des réfugiés pourraient en bénéficier, et non les migrants. L’UE a par ailleurs appelé de façon répétée la Turquie à faire plus pour tenter de contenir le flux de migrants qui font la traversée vers la Grèce au péril de leur vie. Plus de 500.000 migrants ont traversé cette année la Méditerranée pour gagner l’Europe.

      Turkey’s Erdogan mocks EU migrant efforts on eve of visit

      Reuters, 5 oct 2015 | By Robin Emmott
      http://www.reuters.com/article/2015/10/05/us-eu-turkey-erdogan-idUSKCN0RZ0Y820151005

      Turkey’s President Recep Tayyip Erdogan delivers a speech during a rally against terrorism in Strasbourg, France, October 4, 2015.
      Reuters/Vincent Kessler
      Turkish President Tayyip Erdogan appeared to mock European Union overtures for help with its migration crisis as he arrived for a long-awaited state visit to Brussels and a string of meetings with EU leaders set to start on Monday.

      Erdogan, preparing for Nov. 1 parliamentary elections, boasted of Turkey’s record in taking 2 million refugees from neighboring Syria and Iraq, and contrasted it with the numbers passing through the bloc, in speeches to supporters.

      « Europe is uncomfortable with even the smallest refugee flow, » he told a mass rally in Strasbourg, before flying on to Brussels late on Sunday and addressing another crowd from an open-top bus outside his hotel.

      « What do they say to us ? ... ’Oh my, don’t open your doors, don’t let them reach us. They should stay with you,’ » Erdogan added in Strasbourg, according to Hurriyet newspaper.

      The typically bullish speeches will concern European Union officials who are hoping to convince Erdogan to shelter more Syrian refugees in return for aid.

      Erdogan’s trip, officially a state visit to Belgium, has been repeatedly postponed amid tensions over Turkey’s stalled bid to join the EU.

      The bloc, long critical of what it sees as Erdogan’s growing authoritarianism, is now looking to Turkey’s most popular politician to help solve its worst migration crisis since the break-up of former Yugoslavia.

      Diplomats say the focus is how to better manage the flows of migrants fleeing fighting and the brutality of Islamic State militants in Syria and Iraq, which will be at the center of a major meeting in Luxembourg on Thursday of EU, Western Balkan and East Mediterranean countries.

      The EU, which pledged at least 1 billion euros ($1.1 billion) for Syrian refugees in Turkey, Jordan, Lebanon and other countries last month, says it wants to help Turkey absorb and integrate more migrants on its own soil and cooperate closely with Greece in preventing mass migrant flows.

      A German newspaper on Sunday said that the European Commission, the EU executive, had already agreed a plan with Ankara to stem the flow of refugees to Europe by patrolling Turkey’s frontier with Greece and setting up new camps.

      But a senior EU official involved in negotiations with Turkey said the Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung report, which detailed six new refugee camps for two million people, was « not in line with what we have been discussing ».

      (Additional reporting by Ayla Jean Yackley in Istanbul and Paul Taylor in Athens)

      German newspaper : EU and Turkey have struck plan to stem flow of

      migrants
      Todays’s zaman 4 oct 2015
      http://www.todayszaman.com/diplomacy_german-newspaper-eu-and-turkey-have-struck-plan-to-stem-flow-
      The EUropean Commission has worked out an action plan with Turkey to stem the flow of refugees to Europe, a German newspaper cited sources in the Commission and the German government as saying on Sunday.

      Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung said that according to the plan, Turkey would be obliged to better protect its border with Greece — a frontier that many migrants have crossed on perilous boat journeys.

      It said the Turkish and Greek coastguards would work together to patrol the eastern Aegean, coordinated by Frontex, the European Union’s border control agency, and send all refugees back to Turkey.

      In Turkey, six new refugee camps for up to 2 million people would be set up, partly financed by the EU, the newspaper said.

      The EU states would commit to taking some of the refugees so that up to half-a-million people could be relocated to Europe without having to use traffickers or take the dangerous journey across the Mediterranean, the newspaper said.

      It said the Commission and representatives had agreed on this plan last week and that European Commission President Jean-Claude Juncker also coordinated on this with German Chancellor Angela Merkel and French President Francois Hollande.

      Turkish President Recep Tayyip Erdoğan is due to meet with Juncker on Monday.

      A spokesman for the European Commission said the meeting was « precisely about seeing how to step up cooperation to jointly tackle the refugee crisis » and said any new announcements would be made at a news conference on Monday.

      Asked about the newspaper report, a spokeswoman for the German government said Merkel, Juncker and Austrian Chancellor Werner Faymann had held a phone call on Wednesday but she declined to comment on the content of their discussion.

      _____________________________________________
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  • Günter Grass : avoir le dernier mot
    http://www.larevuedesressources.org/gunter-grass-avoir-le-dernier-mot,630.html

    Hommage au grand écrivain allemand né à Dantzig/Gdansk en 1927 et mort ce lundi 13 avril 2015 à Lübeck avec ce texte qui revient sur la richesse et la complexité de l’œuvre et met en évidence le courage personnel de celui qui était né d’une mère cachoube et d’un père allemand, comme le héros du Tambour (Die Blechtrommel, 1961). RP Dans un entretien accordé au Frankfurter allgemeine Zeitung paru le 11 août 2006, le romancier le plus célèbre d’Allemagne, Günter Grass, a reconnu avoir été membre de la Waffen (...)

    #Controverses

    • « Le souvenir aime le jeu de cache-cache des enfants, écrit l’auteur du Tambour. Elle dissimule. Elle tend à la belle parole et maquille, souvent sans nécessité. Elle contredit la mémoire, qui se montre pédante et qui, querelleuse, veut avoir raison. Quand on lui pose des questions, le souvenir ressemble à un oignon, qui veut être épluché, afin que puisse apparaître lettre après lettre ce qui peut être lu : rarement univoque, souvent écrit à l’envers comme dans un miroir ou bien encore énigmatique. « Tout au long de son récit, Grass avance d’énigme en énigme, cherchant à éplucher l’oignon peau après peau, jamais sûr de bien comprendre les vraies raisons d’un aveuglement persistant. « Lorsqu’après mon onzième anniversaire à Dantzig et ailleurs les synagogues brûlèrent et les vitrines furent brisées, j’étais certes inactif, mais j’étais là en tant que spectateur curieux, j’observais comment une horde de SA mirent à sac, dévastèrent la synagogue de la Michaelisweg, non loin de mon école ». Cette passivité était l’expression d’une connivence profonde : « En tant que membre des Jeunesses hitlériennes, j’étais un jeune nazi. Croyant jusqu’à la fin. (...) Pour décharger le jeune homme et moi du même coup, on ne peut pas dire : On nous a séduits ! Non, nous nous sommes, je me suis laissé séduire ». Cette reconnaissance d’une responsabilité individuelle et collective est cruciale, et seule l’activité littéraire, enfin pleinement autobiographique - alors que jusqu’à présent Grass, dans ses œuvres, faisait miroiter certains aspects de sa vie et de sa personnalité -, seule l’activité littéraire est apte à déployer dans toute sa vérité et son authenticité cette part de responsabilité à laquelle ni l’enfant ni le vieillard Grass ne peuvent échapper. Dans ces conditions seulement, l’écrivain qui a fait de l’écriture une épreuve de vérité peut avoir le dernier mot.

      Depuis hier, assurément ce que j’ai lu de plus pertinent sur le sujet.

  • Un journaliste Allemand dévoile le contrôle de la presse par la CIA
    http://www.brujitafr.fr/2014/11/un-journaliste-allemand-devoile-le-controle-de-la-presse-par-la-cia.html

    Udo Ulfkotte, un ancien rédacteur en chef du Frankfurter Allgemeine Zeitung (qui est l’un des plus grands journaux Allemand), a décidé de rendre publique sa participation dans la corruption des « nouvelles » des médias occidentaux, estimant que celles-ci entraînent l’Europe vers une guerre nucléaire contre la Russie, provoquée par l’aristocratie américaine via la CIA.

    Il a été un des conseillers du gouvernement Helmut Kohl. Entre 1986 et 1998, Ulfkotte a vécu en : Iraq, Iran, Afghanistan, Arabie saoudite, Oman, Émirats arabes unis, Égypte et en Jordanie. Il est membre du German Marshall Fund et a fait partie de la Fondation Konrad Adenauer de 1999 to 2003. Il a gagné le prix civique de la Fondation Annette Barthelt en 2003.

    Il a été cofondateur d’un mouvement de paix contre l’extrémisme islamique (...)

  •  » Un journaliste Allemand dévoile le contrôle de la presse par la CIA

    http://www.les-crises.fr/journaliste-allemand-presse-cia

    Udo Ulfkotte, un ancien rédacteur en chef du Frankfurter Allgemeine Zeitung (qui est l’un des plus grands journaux Allemand), a décidé de rendre publique sa participation dans la corruption des « nouvelles » des médias occidentaux, estimant que celles-ci entraînent l’Europe vers une guerre nucléaire contre la Russie, provoquée par l’aristocratie américaine via la CIA.

    Il a été un des conseillers du gouvernement Helmut Kohl. Entre 1986 et 1998, Ulfkotte a vécu en : Iraq, Iran, Afghanistan, Arabie saoudite, Oman, Émirats arabes unis, Égypte et en Jordanie. Il est membre du German Marshall Fund et a fait partie de la Fondation Konrad Adenauer de 1999 to 2003. Il a gagné le prix civique de la Fondation Annette Barthelt en 2003.

    https://www.youtube.com/watch?v=lr8650BQ4aw#t=115

    Si vous regardez les médias allemands, et plus spécialement mes collègues qui, jour après jour, écrivent contre les Russes, qui sont dans des organisations transatlantiques, et qui sont soutenus par les États-Unis pour faire cela, des gens comme moi. Je suis devenu citoyen d’honneur de l’État de l’Oklahoma. Pourquoi au juste ? Juste parce que j’écris pro-américain. J’ai écrit pro-américain. J’étais soutenu par la Central Intelligence Agency, la CIA. Pourquoi ? Parce que je devais être pro-américain.

    Maintenant vous m’avez demandé ce que j’ai fait pour les agences de renseignement, alors s’il vous plaît, comprenez que la plupart des journalistes que vous voyez dans les pays étrangers prétendent être journalistes, et ils pourraient être journalistes, des journalistes européens ou américains… Mais nombre d’entre eux, comme moi dans le passé, sont soi-disant appelés : « couverture non officielle ». C’est comme ça que les Américains les appellent. J’ai été une « couverture non officielle ». La couverture non officielle, ça signifie quoi ? Cela signifie que vous travaillez pour une agence de renseignement, vous les aidez s’ils veulent que vous les aidiez, mais jamais, au grand jamais, [...]

    lorsque vous êtes attrapés, lorsqu’ils découvriront que vous n’êtes pas seulement un journaliste mais également un espion, ils ne diront jamais : « celui-ci était l’un des nôtres ». ils ne vous connaîtront pas. Voilà ce que veut dire une couverture non officielle. Ainsi, je les ai aidés à plusieurs reprises, et je me sens honteux pour cela aussi désormais. De la même manière que je me sens honteux d’avoir travaillé pour des journaux très recommandés comme le Frankfurter Allgemeine, parce que j’ai été soudoyés par des milliardaires, j’ai été soudoyé par les Américains pour ne pas rendre compte exactement la vérité.

    Excusez-moi de vous interrompre, je vous donne un exemple. Parfois, les agences de renseignement viennent à votre bureau, et veulent que vous écriviez un article. Je vous donne un exemple [ne venant] pas d’un journaliste bizarre, mais de moi même. J’ai juste oublié l’année. Je me rappelle seulement que le service de renseignement allemande pour l’étranger, le Bundesnachrichtendienst (c’est juste une organisation sœur de la Central Intelligence Agency, elle fut fondée par cette agence de renseignement) [...] est venu à mon bureau au Frankfurter Algemeine, à Francfort. Et ils voulaient que j’écrive un article sur la Libye et le colonel Mouammar Kadhafi. Je n’avais absolument aucune information secrète concernant le colonel Kadhafi et la Libye. Mais ils m’ont donné toutes ces informations secrètes, et ils voulaient juste que je signe l’article de mon nom.

    Je l’ai fait. Mais c’était un article qui fut publié dans le Frankfurter Algemeine, qui originellement venait du Bundesnachrichtendienst, de l’agence de renseignement pour l’étranger. Donc pensez-vous réellement que ceci est du journalisme ? Des agences de renseignement écrivant des articles ?

  • Un journaliste allemand explique comment la CIA manipule les journalistes en vue de pousser l’Europe à la guerre
    http://www.brujitafr.fr/article-un-journaliste-allemand-explique-comment-la-cia-manipule-les-journ

    Udo Ulfkotte, un ancien rédacteur en chef d’un des plus grands quotidiens allemands de grand tirage Frankfurter Allgemeine Zeitung, admet qu’il a travaillé pour la CIA. “Je suis journalise depuis environ 25 ans et on m’a appris à mentir, à trahir et à ne pas dire la vérité au public,” a dit Ulfkotte dans un entretien avec la chaîne Russia Today (RT). “J’ai été soutenu par la CIA, pourquoi ? Parce que je suis pro-américain” Il a décidé de dire la vérité au sujet des médias de masse complètement contrôlés par la classe financière parce qu’il a peur d’une guerre en Europe. “Les médias allemands et américains essaient d’amener la guerre aux gens en Europe, d’amener la guerre en Russie. C’est le point de non retour et je vais dire ce que j’ai à dire… Ce (...)

    #Nouvel_Ordre_Mondial

  • La guerre des nerfs pour l’or allemand aux Etats-Unis
    http://www.brujitafr.fr/article-la-guerre-des-nerfs-pour-l-or-allemand-aux-etats-unis-123026794.ht

    La Bundesbank est mise sous pression, rapporte le journal Frankfurter Allgemeine : on lui demande de rapatrier l’or allemand détenu à l’étranger le plus rapidement possible. Or, des rumeurs affirment que 1.500 tonnes d’or, censées se trouver à New York, ne s’y trouveraient plus, et que cela expliquerait pourquoi la Bundesbank est si évasive à propos de leur rapatriement. L’Allemagne aurait constitué des réserves d’or de l’ordre de 3400 tonnes, dont la majeure partie est stockée à l’étranger, pour des raisons historiques. En effet, pendant la Guerre Froide, on a craint que Francfort ne passe sous la zone d’influence des forces du Pacte de Varsovie. Les réserves ont donc été dispatchées entre plusieurs places mondiales : une partie a été laissée à Francfort, (...)

    #Crise_de_l'Euro

  • UE-Etats-Unis : « Tomates tueuses et viande de la génétique »
    http://www.brujitafr.fr/article-ue-etats-unis-tomates-tueuses-et-viande-de-la-genetique-122884230.

    © Collage : La Voix de la Russie Un quatrième round des pourparlers sur une zone de libre échange entre l’UE et les Etats-Unis est programmé pour le 9 mars à Bruxelles. Les négociations à ce sujet sont menées depuis été 2013. Il est vrai, ce processus s’est compliqué en ce moment, informe ces jours-ci Frankfurter Allgemeine Zeitung, qui a eu connaissance du rapport confidentiel des experts pour le Cabinet des ministres allemand. Il s’avère que les divergences à propos de plusieurs moments controversés deviennent de plus en plus âpres. Quelles réjouissances nous réserve le traité transatlantique ? Les parlements nationaux ne seront pas consultés sur la ratification du traité (...)

    #USA

  • Parlement européen : Le “Made in Germany” sous pression | Presseurop.eu : actualités Europe, cartoons et revues de presse
    http://www.presseurop.eu/fr/content/news-brief/4249791-le-made-germany-sous-pression?xtor=RSS-9

    "L’industrie allemande va devoir s’adapter à un règlement plus strict pour l’étiquetage des produits portant le label ‘Made in Germany’", explique la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Le 17 octobre, la commission du Marché intérieur du Parlement européen a voté en faveur d’un durcissement des règles existantes en matière de sécurité et de traçabilité des produits manufacturés.

    Actuellement, les fabriquants peuvent apposer le label "Made in" — ”fabriqué en” — à un article même s’il est essentiellement produit à l’étranger, explique le quotidien de Francfort. Si la proposition du Parlement est retenue par le Conseil des ministres, ils ne pourront mentionner “Made in the EU” ou “Made in” un pays membre que si une “transformation substantielle” représentant “un stade de fabrication important” a été fait dans le pays en question.

    Cela ne fera pas forcément plaisir aux fabricants allemands, poursuit la FAZ, car ils ne pourraient plus mettre le label "Made in Germany" sur des produits qui sont majoritairement fabriqués à l’étranger, comme en Chine ou l’Afrique du Nord. L’industrie allemande risque ainsi de perdre son plus grand atout. En cas d’accord entre les institutions européennes, toutefois, le projet ne pourrait entrer en vigueur qu’après les élections européennes de mai 2014.

    #Allemagne
    Le “ #Made-in-Germany ” sous pression
    #Parlement-Européen

  • Nous les morts-vivants
    http://palim-psao.over-blog.fr/article-nous-les-morts-vivants-par-claus-peter-ortlieb-12016315

    Lorsqu’un journaliste aussi renommé que le rédacteur en chef associé et directeur du feuilleton de la FAZ [Frankfurter Allgemeine Zeitung] publie un nouvel ouvrage, le battage médiatique est sans doute inévitable, tant sont étroits les liens unissant l’auteur à ses confrères en charge des recensions. À l’occasion de la sortie de Ego. Das Spiel des Lebens de Frank Schirrmacher en février 2013, nous avons eu droit pour commencer, dans Der Spiegel du 11 février, à un article de quatre pages où l’auteur présente les thèses principales du livre avant de répondre à une interview de deux pages. Le même jour, une dithyrambe signée Jakob Augstein est parue sur le site Der Spiegel Online ; Schirrmacher y est qualifié de « journaliste le plus captivant du pays » et « indéniablement de gauche ». Ce dernier point est confirmé par Thomas Assheuer, qui nous offre dans Die Zeit du 14 février une recension on ne peut plus bienveillante. On le voit, dans un premier temps les seules critiques sérieuses sont venues de la « droite », notamment sous la plume de Cornelius Tittel dans la version online de Die Welt le 17 février. L’appréciation à porter sur Schirrmacher paraît dépendre du positionnement politique de chacun. En fait, toute cette effervescence, dont le résultat fut de propulser en l’espace de deux semaines le livre en tête de la liste des best-sellers que tient à jour le Spiegel, montre simplement à quel point le concept de « gauche » est tombé bien bas.

    #critique_de_la_valeur #théorie #travail

  • Une critique négative, par la revue #Exit !, du livre d’un journaliste allemand qui expliquait le "néo-libéralisme" actuel par la théorie des jeux.

    « Nous les morts-vivants », par #Claus-Peter-Ortlieb - #Critique radicale de la #valeur
    http://palim-psao.over-blog.fr/article-nous-les-morts-vivants-par-claus-peter-ortlieb-12016315

    Lorsqu’un journaliste aussi renommé que le rédacteur en chef associé et directeur du feuilleton de la FAZ [Frankfurter Allgemeine Zeitung] publie un nouvel ouvrage, le battage médiatique est sans doute inévitable, tant sont étroits les liens unissant l’auteur à ses confrères en charge des recensions.

    [...]

    En fait, toute cette effervescence, dont le résultat fut de propulser en l’espace de deux semaines le livre en tête de la liste des best-sellers que tient à jour le Spiegel, montre simplement à quel point le concept de « #gauche » est tombé bien bas.

    [...]

    Quiconque cherche à dépasser la simple intuition pour faire vraiment la lumière sur l’« #aliénation » dont il est question ici devrait se plonger dans les œuvres de #Marx, Lukács, Adorno et quelques autres classiques. Schirrmacher, lui, montre involontairement comment on peut se dispenser de tout cet arrière-plan théorique ; il montre à quoi ressemble une « critique du #capitalisme » qui ne sait pas ce qu’est le capitalisme.

    [...]

    Ce récit constitue l’exemple type d’une critique bourgeoise de la #technique, c’est-à-dire une critique qui fait abstraction des rapports de production dominants, prétendant voir en l’occurrence dans la #théorie-des-jeux et l’#informatisation la cause de tous les maux qui se sont abattus sur nous depuis 1989 et la mise en place du néolibéralisme. Toutefois, la théorie des jeux ne convient pour ce rôle que jusqu’à un certain point : elle s’applique en effet exclusivement aux situations de conflit où chacune des parties en présence connaît à la fois les possibilités d’action (règles du jeu) et les objectifs de prédilection des autres joueurs ; en revanche elle ne vaut rien lorsque ces préférences ne sont pas connues et qu’il s’agit de les découvrir.

    #critique_de_la_valeur #wertkritik #informatique #économie #finance #bourse #travail

    • la théorie des jeux (...) s’applique (...) exclusivement aux situations de conflit où chacune des parties en présence connaît à la fois les possibilités d’action (règles du jeu) et les objectifs de prédilection des autres joueurs

      => voilà bien un argument ridicule. J’ai fait ma thèse sur la théorie des jeux appliquée à la biologie ; on ne peut pas supposer que les gènes connaissent leurs propres "objectifs", d’une part parce qu’il n’ont pas d’objectifs, d’autre part parce qu’ils n’ont pas de connaissance — et ça n’empêche pas de faire de la théorie des interactions stratégiques entre “agents non-pensants” !

      Une grande partie de nos séminaires portaient (à l’époque, mais, avec le petit œil que je garde sur le sujet, je ne crois pas que ça ait énormément changé) sur les différentes manières de calculer la valeur de l’information, avec des paradoxes comme la force du faible et la force du fou. Utiliser l’argument de la “rationalité parfaite” pour rejeter “la théorie des jeux”, c’est irrecevable.

      Par contre évidemment, n’ayant pas lu le livre qu’il critique, je n’ai pas d’avis sur sa valeur, ni sur les théories qu’il développe.

  • Balkans : les enjeux de la modification du régime européen de visas - REGARD SUR L’EST

    http://www.regard-est.com/home/breves.php?idp=1636

    Balkans : les enjeux de la modification du régime européen de visas

    Par Horia-Victor Lefter (sources : Europarl.europa.eu, Romania-Insider.com, Radio România International, eurotopics, Courrier des Balkans, Jurnalul national, Frankfurter Allgemeine Zeitung, Balkan Insight)

    Le 12 septembre, le Parlement européen a adopté une résolution (328 députés pour, 257 contre, 46 abstentions) qui modifie la réglementation sur les visas en introduisant des règles de réciprocité. Qualifié par le rapporteur du Comité des libertés civiles Agustin Diaz de Mera de « caractéristique clé de la politique européenne commune des visas », ce principe de réciprocité impose à un pays tiers bénéficiant d’une exemption de visa pour entrer dans l’Union européenne d’accorder le même traitement aux citoyens de l’UE. Les modifications incluent toutefois aussi un mécanisme de suspension en cas de demandes d’asile « massives et non justifiées ».

    #balkans #migrations #asile #europe #ue

    • Czechs must react to #pogrom mood

      Around 1,500 far-right activists staged protests against the country’s Roma minority in eight Czech cities on Saturday. In Ostrava they tried to enter a neighbourhood populated by Roma and clashed with police. The conservative daily Frankfurter Allgemeine Zeitung finds these developments unsettling: “The events in Ostrava in particular made it clear that a racist mob was on the prowl looking for violence. There can be no meaningful discussion with such people. They can only be taken seriously to the extent that the security forces must use the right methods to stop their activities. What’s really dangerous is that a growing proportion of Czechs apparently agree with the anti-Roma slogans of the far right. The politicians must react to this, among other things by investigating this trend and addressing the problems that exist not just in the Roma settlements, but also in their environs. And they must also stand up to the far right’s smear campaign instead of copying it.”

      http://www.eurotopics.net/en/home/presseschau/archiv/results/archiv_article/ARTICLE128959-Czechs-must-react-to-pogrom-mood

  • Syrie (17 juin 2013)

    Assad prévient que toute décision occidentale d’armer l’opposition syrienne pourrait conduire « à exporter directement le terrorisme en Europe ». L’interview avec le quotidien allemand, le Frankfurter Allgemeine Zeitung, intervient quatre jours après la déclaration de Washington sur l’utilisation de gaz sarin par le régime d’Assad et sur « l’assistance militaire » que venait de décider le Président Obama.

    Syriens Machthaber Assad im F.A.Z.-Gespräch„Europa wird den Preis für Waffenlieferungen zahlen“

    http://www.faz.net/aktuell/politik/ausland/naher-osten/syriens-machthaber-assad-im-f-a-z-gespraech-europa-wird-den-preis-fuer-waffenli

    17.06.2013 • In einem exklusiven Interview mit der F.A.Z. warnt Syriens Präsident Assad vor einem Export des Terrorismus nach Europa. Assad spricht über Waffen für die Rebellen, den Einsatz von Giftgas, die Rolle ausländischer Mächte und die Genfer Konferenz.

  • Démocratie : Pour une République européenne
    http://www.presseurop.eu/fr/content/article/3632061-pour-une-republique-europeenne?xtor=RSS-18

    Frankfurter Allgemeine Zeitung, Francfort – Qu’ils soient dirigeants politiques ou citoyens, les pragmatiques n’ont pas réussi à construire une UE prospère et pleinement démocratique. L’heure est donc aux rêveurs, qui sont aujourd’hui les vrais réalistes, assurent la politologue Ulrike Guérot et l’écrivain Robert Menasse. Voir en entier.

    Rêvons.

    #www.presseurop.eu

  • D’après la FaZ (quotidien allemand) le massacre de Houla, c’est les rebelles

    Frankfurter Allgemeine Zeitung confirms : Houla massacre committed by Syrian “rebels”

    http://www.wsws.org/articles/2012/jun2012/houl-j16.shtml

    By Clara Weiss
    16 June 2012

    On June 13 journalist Rainer Hermann confirmed his earlier report in the Frankfurter Allgemeine Zeitung refuting the official version of the Houla massacre in Syria.

    The media have almost unanimously described the May 5 events in Houla as an atrocity committed by the Syrian government, relying almost exclusively on reports from the so-called rebels. Western powers have used the massacre as a pretext to whip up pro-war sentiment and intensify their pressure on the Assad regime. The US and UK reacted to the massacre by withdrawing diplomats from Syria.

    In his June 7 report, Hermann asserted that the victims of the massacre in Taldou, a village in the Houla region, were members of the Alawite und Shi’ite minorities and that the killers were not troops loyal to the Assad regime, but forces aligned with the Sunni-based, sectarian Free Syrian Army (FSA).

  • Shoddy unprofessional dimwitted journalism
    http://syrianrevolutiondigest.blogspot.fr/2012/06/battle-for-syria-truth.html

    Report: Rebels Responsible for Houla Massacre
    “But according to a new report in Germany’s leading daily, the Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ), the Houla massacre was in fact committed by anti-Assad Sunni militants, and the bulk of the victims were member of the Alawi and Shia minorities, which have been largely supportive of Assad.”

    Assad and his supporters have been working since the beginning of the revolution to provoke exactly this kind of response from Sunni rebels in order to use it to bolster their claims of terrorist infiltrators, armed gangs and external conspiracies, and so they can justify even more violent crackdown, wider-scale ethnic cleansing and larger massacres. Had this been an anti-Alawite massacre as FAZ report claims, had there, in fact, been a single Alawite victim among the dead in Houla, Assad and his media would have jumped on it like the ravenous wolves they are. They wouldn’t have waited for a German journalist quoting unnamed sources to tell them what happened.

    We have lists of names of victims, we have eyewitnesses, we have videos and we have satellite photography showing pro-Assad checkpoints all over the place. But more importantly, had these claims been true wouldn’t Syrian media have pointed this out from day one? Wouldn’t
    Assad have bothered say so during his speech in which he described the people who perpetrated this as monsters? Would local Alawites have allowed Sunni rebels to bury their dead for them? Wouldn’t Assad have declared national mourning for the dead?

    Assad and his supporters have been working since the beginning of the revolution to provoke exactly this kind of response from Sunni rebels in order to use it to bolster their claims of terrorist infiltrators, armed gangs and external conspiracies, and so they can justify even more violent crackdown, wider-scale ethnic cleansing and larger massacres. Had there been a single Alawite victim among the dead in Houla, they would have jumped on it like the ravenous wolves they are. They wouldn’t have waited for an overambitious German journalist, a novice trying to make a name or a has-been trying to revive it, quoting unnamed sources to tell them what happened.

  • Syrian Rebels Responsible For Houla Massacre?
    http://www.outsidethebeltway.com/syrian-rebels-responsible-for-houla-massacre
    [A]ccording to a new report in Germany’s leading daily, the Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ), the Houla massacre was in fact committed by anti-Assad Sunni militants, and the bulk of the victims were member of the Alawi and Shia minorities, which have been largely supportive of Assad. For its account of the massacre, the report cites opponents of Assad, who, however, declined to have their names appear in print out of fear of reprisals from armed opposition groups.
    ===============
    @DSyrer @blakehounshell It’s not an “Alawite area” - the victims have been ID’ed. 62 of them are from the Abdulrazzaq family http://www.gemyakurda.net/modules.php?name=News&file=article&sid=54772
    There’s a shoddy German FAZ article which peddles the
    regime’s viewpoint on Houla while citing the sources as “opposition eyewitnesses”. … However, it does so poorly - claiming that “Shomaliya” [sic] is an “Alawite family” (It’s a nearby village, correctly spelled “Shomariya”); t’s worth noting that most victims have been ID’ed, and most (62 bodies) belong to the Abdulrazzaq family.
    “Shomariya” الشومرية is an Alawite village where SANA (+State TV) claimed that an “al-Qaeda attack” happened http://www.sana.sy/ara/336/2012/05/27/421552.htm. … it’s clear that the article is based on bad research - the source is also quite questionable…the “opposition” source cited in the article is repeating the exact same information which the regime-conducted investigation produced.

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    blakehounshell
    Good point re: Houla RT @SteveHynd Worth noting John Rosenthal is already convinced Syrian rebels are an AQ front http://trunc.it/klcc6