company:fransabank

  • On peut discuter de l’indépendance revendiquée de l’Orient Le Jour puisque les familles actionnaires possèdent aussi de grands groupes économiques libanais. Néanmoins ces informations sont intéressantes.

    Missions, financement : les défis de L’Orient-Le Jour pour 2019 - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1156158/2019-une-annee-qui-nous-engage.html

    Face à l’érosion de nos sources de revenus traditionnelles (vente en kiosque et publicité), nous avons mis en œuvre une stratégie de développement de nouveaux revenus : en 2018, près de 25 % de notre chiffre d’affaires est issu du numérique (abonnements et publicité) et de la diversification (projets, événementiel). Voici les composantes de notre modèle économique :

    – La publicité traditionnelle, en baisse sur le papier, mineure sur le numérique, principalement en raison de la puissance du duopole Google-Facebook qui phagocyte le marché.

    – Les revenus des ventes et abonnements papier qui restent stables malgré une diffusion en légère baisse.

    – L’émergence de projets éditoriaux sponsorisés et le développement de l’événementiel.

    – Le succès prometteur de notre offre éditoriale en ligne et de nos abonnements numériques, répartis à parité entre le Liban et l’étranger, signe de l’adhésion de la diaspora.

    Ce succès, celui sur lequel nous bâtissons l’avenir de notre modèle économique, c’est à nos abonnés que nous le devons. Dépendre avant tout de ses lecteurs, quoi de plus noble pour un journal ? Ce modèle que nous inventons progresse chaque jour, mais ne suffit pas encore à compenser la baisse de nos revenus tirés du papier. Notre objectif est donc de maintenir une croissance soutenue pour les années à venir. Pour cela, nous nous engageons à améliorer en permanence notre contenu éditorial et nos supports numériques, et vous invitons à nous soutenir en vous abonnant.

    Transparence sur nos revenus

    Les projets sponsorisés, les événements et le publi-rédactionnel constituent une nouvelle source de revenus. Ces dernières années, nous avons lancé plusieurs projets en harmonie avec les valeurs que nous défendons. Des projets qui, pour la plupart, sont soutenus par des partenaires s’associant à nous dans notre combat citoyen (Fransabank, SGBL, CMA CGM ou encore avec des institutions telles que l’AUF ou le PNUD...). Il s’agit là d’un moyen de vous proposer un contenu plus riche, tout en adaptant notre offre publicitaire aux évolutions du marché. Pour chacun de ces partenariats, nous respectons une règle d’or : isoler notre contenu éditorial des impératifs commerciaux de l’annonceur. Et dans le cas de contenus publi-rédactionnels, les présenter au lecteur en toute transparence.

    Et pour nous accompagner dans une complexe transition numérique, nous avons cette année encore bénéficié du précieux soutien de l’agence française de coopération médias (CFI), qui s’est traduit par de la formation et des missions de conseil.


    Augmentation de capital

    Pour financer cette stratégie éditoriale ambitieuse, dans un contexte particulièrement difficile, nous avons procédé à une levée de fonds de 1,2 million de dollars, la première depuis près de 15 ans. Le tour de table était réservé aux actionnaires existants (principalement Michel Eddé, Choueiri Group, famille Pharaon, famille Rizk) et 97 % d’entre eux y ont souscrit, preuve de la confiance qu’ils nous accordent.

  • Chammas : Non à une économie qui doit supporter deux peuples - Rana ANDRAOS/ Dalal MEDAWAR - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/869440/chammas-non-a-une-economie-qui-doit-supporter-deux-peuples.html

    L’indice mesurant l’activité commerciale de détail, mis en place en septembre 2012 et conjointement publié par l’Association des commerçants de Beyrouth (ACB) et la Fransabank, a affiché une baisse de 7,2 % en glissement annuel pour le premier trimestre de 2014.
    Par rapport à l’indice de base 100 fixé au dernier trimestre de 2011, et en prenant en compte le taux trimestriel de l’inflation, de 1,3 % pour les trois premiers mois de 2014 selon les données de l’Administration centrale de la statistique (ACS), l’indice ACB-Fransabank pour le commerce de détail s’est donc établi à 58,90 points au premier trimestre – soit bien en dessous du seuil de base fixé.

    La seule explication crédible a un tel effondrement c’est l’explosion des transactions non déclarées. Par absence de contrôle fiscal comme par le développement du secteur informel... D’ailleurs, c’est la seule explication cohérente avec le fait que les importations ne semblent pas baisser voire même augmentent.
    #Liban #commerce #économie #marché_noir