Vidéo : superbe démo du DirectX Raytracing par Futuremark
▻http://www.tomshardware.fr/articles/demo-video-futuremark-ray-tracing,1-67108.html#xtor=RSS-100
Le benchmark en fin d’année
Vidéo : superbe démo du DirectX Raytracing par Futuremark
▻http://www.tomshardware.fr/articles/demo-video-futuremark-ray-tracing,1-67108.html#xtor=RSS-100
Le benchmark en fin d’année
Paula Yakoubian, "journaliste" à la chaîne Future TV (propriété Hariri jusqu’à preuve du contraire) se rend en Arabie saoudite pour une interview avec son patron Premier ministre démissionnaire. Grosses critiques sur son Twitter dans lequel elle dit qu’elle n’a pas pu prendre avec elle une équipe technique libanaise"faute de temps"...
المذيعة يعقوبيان الى الرياض لاجراء مقابلة مع الحريري.. وحملة انتقادات واسعة على “التويتر”.. لماذا؟ | رأي اليوم
▻http://www.raialyoum.com/?p=777457
58 000 samples, tous styles confondus, en accès libre | Trax
Le site #MusicRadar, qui traite de tout ce qui peut intéresser les producteurs de #musique, vient de publier une liste réunissant des milliers de #samples #gratuits. Ces samples avaient été offerts, à l’origine, aux abonnés de Future Music et Computer Music, les magazines de MusicRadar, qui sont souvent assortis d’un CD de samples.
Pas moins de 54 009 (update 29/09/16 : 58 454) samples vous sont proposés sur la page SampleRadar et, pas un seul centime ne vous est demandé pour les télécharger. Ils sont #libres_de_droits, vous ne courrez donc aucun risque à les utiliser pour vos productions. Grime, minimal, techno et même afrobeat ou dancehall, presque tous les styles sont représentés.
PCMark 10 dévoilé par Futuremark, premières démonstrations aux Computex
▻http://www.tomshardware.fr/articles/pcmark-10-logiciel-futuremark,1-64067.html#xtor=RSS-100
L’éternel PCMark.
Vision for the Future US Fleet I: Concepts & Organization | The Diplomat
▻http://thediplomat.com/2017/03/vision-for-the-future-us-fleet-i-concepts-organization
The Center for Strategic and Budgetary Assessments (CSBA), a Washington, D.C.-based think tank, has released its new Fleet Architecture Study, which includes recommendations for what kinds of ships should make up the future U.S. Navy fleet, and how it should be organized.
CSBA’s report is one of three separate Fleet Architecture studies ordered by Senator John McCain, Chairman of the Senate Armed Services Committee. Together with reports from an internal Navy group and the MITRE corporation, the plan is intended to inform future shipbuilding numbers and plans, capabilities, and fleet organization. Here I examine the new operating concepts proposed in the study, as well as its recommendations on fleet organization (where ships are stationed and how they are grouped together). In Part II, I will examine the CSBA’s recommended fleet composition.
#LBC, #Future_TV and #MTV : An Advertising and Political Merger
▻http://english.al-akhbar.com/node/23573
It is said that when late Lebanese Prime Minister #Rafik_Hariri established the Future media outlets, he discovered the real cost of media production, compared to the payments that individual newspaper, radio and TV owners demanded of him. Today, former Lebanese Prime Minister #Saad_Hariri is thinking about sidestepping his political team’s media outlets to save himself from imaginary losses, keep advertisers in check, stop the waste, bridge the deficit, accomplish a qualitative media leap and, most importantly, keep a tighter grip on media outlets.
#Articles #Lebanese_Forces #Lebanese_Media #Lebanon #March_14_movement #Michel_Aoun #Michel_Gabriel_al-Murr #Pierre_Daher #Samir_Geagea #Mideast_&_North_Africa
Nouvel Obs : scènes de liesse populaire chez cette peuplade exotique : « LIBAN. Le retour de Saad Hariri provoque joie et attentes »
▻http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20140808.OBS5939/liban-le-retour-de-saad-hariri-provoque-joie-et-attentes.html?x
Faut bien dire que l’article est carrément bien sourcé :
« C’étaient des retrouvailles très émouvantes, pour nous tous c’est un accomplissement de le revoir ici, au Liban », raconte Nadim Koteich journaliste à Future TV – la chaîne liée au parti des Hariri – et proche de Saad Hariri.
et encore :
« C’est dans l’intérêt de tout le monde au Liban d’avoir un courant sunnite modéré », a déclaré Asma Andraos, chargée des relations presse au bureau de Hariri : « Le retour de Saad est une très belle nouvelle, porteuse d’espoir et de solutions », dit-elle d’une voix chaleureuse, « il va remonter le moral des troupes ».
et le reste de l’article est constitué de déclarations de ces gens-là très précisément :
Devant la grande mosquée jouxtant la tombe de Rafic Hariri, la foule s’est pressée ce matin à la sortie de la prière du vendredi.
Donc, pour annoncer que le Liban extatique oscille entre « joie et attentes », nous avons pour uniques sources :
– un journaliste employé de Saad Hariri,
– une attachée de presse employée par Saad Hariri,
– les trois derniers membres du fan club de Saad Hariri venus l’acclamer.
Demain dans le Nouvel Obs : « LIBAN. Le retour de Justin Bieber provoque joie et attentes ».
PCMark 8 passe la seconde
▻http://www.comptoir-hardware.com/actus/software-pilotes/23819-pcmark-8-passe-la-seconde.html
David vous parlait de la sortie de PCMark 8 et de sa disponibilité sur Steam en octobre dernier. Pour débuter l’année, Futuremark offre une nouvelle version à son soft la v2... [Tout lire]
Et si le Car-sharing changeait le #design #automobile ? - Transit City
▻http://transit-city.blogspot.fr/2013/09/et-si-le-car-sharing-changeait-le.html
Contrairement à ce que tente de nous faire croire une excellente campagne de publicité d’un service de prêt de voiture collaboratif néo-zélandais, l’aménagement intérieur des voitures n’offre guère de convivialité à des passagers et plus encore à des inconnus. Pour favoriser l’échange de voiture ou leur prêt, faut-il réfléchir à l’habitacle, sous le prisme du confort et de la convivialité ? Et de pointer vers Taxis for the Future, un groupe de travail de designer qui avaient réfléchis à cette question. (...)
Il est interdit de partager sur Internet le « I Have a Dream » de Martin Luther King | Slate
►http://www.slate.fr/lien/67399/martin-luther-king-i-have-a-dream-piratage-copyright
Ce lundi 21 janvier, c’est le Martin Luther King, Jr. Day, le jour où les Etats-Unis célèbrent la mémoire du combattant des droits civiques. Un événement qui va prendre un relief particulier cette année puisque Barack Obama va, sur les marches du Capitole, prêter serment pour un second mandat sur la Bible de King.
Mais il est un hommage que ses admirateurs ne pourront pas lui rendre, c’est celui de réutiliser librement son célèbre discours « I Have a Dream », prononcé le 28 août 1963 sur les marches du Lincoln Memorial de Washington : celui-ci est en effet sous #copyright, les droits appartenant aux héritiers de King, qui en ont confié l’administration à la société britannique EMI Publishing, aujourd’hui propriété de Sony.
Vendredi, une vidéo du discours était mise en ligne sur Vimeo par le groupe Fight for the Future en l’honneur du Internet Freedom Day, une journée célébrant le premier anniversaire du blackout de l’Internet américain décidé l’an dernier pour lutter contre les projets Stop Online Piracy Act (SOPA) et Protect IP Act (PIPA), depuis suspendus.
ah les rats ! les rapaces ! les scélérats !
Pour ce « Martin Luther King Day », le discours de Martin Luther King est en copyright et interdit de partage par ses héritiers, seulement en vente au prix de 20$.
Je ne pense pas que Martin Luther King aurait apprécié.
Par conséquent je l’écoute, lui, et je passe outre.
▻http://youtu.be/fIshI_qxxew
Traduction du discours :
"I have a Dream
de Martin Luther King, Jr.
traduction : Terrie-Ann WELCH
Texte original
Delivré sur les marches du Lincoln Memorial à Washington D.C. le 28 octobre 1963.
Je suis heureux de pouvoir être ici avec vous aujourd’hui, à une manifestation dont on se rappellera comme étant la plus grande manisfestation pour la liberté dans l’histoire de notre pays.
Il y a cent ans, un grand Américain, à l’ombre de qui nous sommes aujourd’hui, a signé la Proclamation d’Emancipation. Ce décret capital est arrivé comme une grande lumière d’espoir pour les millions d’esclaves qui avaient été brûlés par les flammes de l’injustice qui consume. Il est venu comme une aurore joyeuse pour terminer la longue nuit de leur captivité.
Mais, un siècle plus tard, le Noir n’est toujours pas libre ; un siècle plus tard la vie du Noir est toujours tristement handicapée par les menottes de la ségrégation et les chaînes de la discrimination ; un siècle plus tard, le Noir vit isolé sur une île d’indigence au milieu d’un vaste océan de prospérité ; un siècle plus tard, le Noir languit toujours dans les coins de la société américaine et il se trouve en exilé dans sa propre terre.
Nous sommes donc venus ici aujourd’hui pour dramatiser une condition honteuse. Dans un sens, nous sommes venus à la capitale de notre pays pour toucher ce qui nous est dû. Quand les architectes de notre république ont écrit les mots magnifiques de la Constitution et de la Déclaration d’Indépendance, ils ont signé un billet à ordre, dont tous les Américains devaient hériter. Ce billet était une promesse qu’à tous les hommes, oui, les hommes noirs aussi bien que les hommes blancs, seraient garantis les droits inaliénables de vie, de liberté, et de poursuite du bonheur.
Il est clair aujourd’hui que l’Amérique a manqué à ses engagements en ce qui concerne ses citoyens de couleur. Au lieu de faire honneur à cette obligation sacrée, l’Amérique a donné au peuple noir un chèque sans provisions ; un chèque qui nous est revenu marqué « fonds insuffisants ». Nous refusons de croire que la banque de la justice soit en faillite. Nous refusons de croire qu’il y ait des fonds insuffisants dans les grandes chambres fortes d’opportunité de cette nation. Par conséquent, nous sommes venus ici pour encaisser notre chèque, le chèque qui nous donnera sur demande les richesses de la liberté et la sécurité de la justice.
Nous sommes venus à ce lieu sacré pour rappeler au peuple américain l’urgence extrème du présent. Ce n’est pas le moment de nous adonner au luxe de nous détendre ou de nous contenter de la drogue tranquillisante d’une solution graduelle. Il est temps maintenant de rendre réelles toutes les promesses de la démocratie ; il est temps maintenant de quitter la vallée sombre et désolée de la ségrégation pour nous avancer vers le sentier brillant de la justice raciale ; il est temps maintenant d’aider notre nation à se dégager des sables mouvants de l’injustice raciale pour l’installer sur le roc solide de la fraternité ; il est temps maintenant de faire que la justice devienne une réalité pour tous les enfants de Dieu. Ce serait une erreur fatale pour la nation de refuser de voir l’urgence du moment. Cet été étouffant du mécontentement légitime du Noir ne finira pas jusqu’à ce qu’arrive un automne vivifiant de liberté et d’égalité.
1963 n’est pas une fin, mais un commencement. Et ceux qui espèrent que le Noir avait besoin de passer sa colère et qu’il est maintenant satisfait, auront un rude réveil si la nation revient à sa routine. Il n’y aura ni repos ni tranquillité en Amérique jusqu’à ce que le Noir obtienne ses droits de citoyenneté. Les tourbillons de la révolte continueront à ébranler les fondements de notre nation jusqu’à ce que le jour clair de la justice se lève à l’horizon.
Mais il y a quelque chose que je dois dire à mon peuple, qui a le pied sur le seuil attrayant qui mène au palais de la justice. Tout en cherchant à obtenir la place qui nous est dûe, nous ne devons pas être coupables d’actions mauvaises. Ne cherchons pas à satisfaire notre soif de liberté en buvant dans la tasse de l’amertume et de la haine. Nous devons pour toujours conduire notre lutte sur un plan élevé de dignité et de discipline. Nous ne devons pas laisser nos revendications créatrices dégénérer en violence physique. Encore et encore, nous devons nous élever jusqu’aux hauteurs majesteuses où l’on réfute la force physique avec la force de l’âme.
L’esprit militant, nouveau et merveilleux, qui a pénétré la communauté Noire, ne doit pas nous amener à manquer de confiance en tous les Blancs, parce que beaucoup de nos frères blancs, comme le prouve leur présence ici aujourd’hui, se rendent maintenant compte que leur destinée est liée à notre destinée, et ils sont arrivés à la réalisation que leur liberté est inextricablement liée à notre liberté. Nous ne pouvons pas cheminer seuls. Et en cours de chemin, nous devons promettre que nous marcherons toujours de l’avant. Nous ne pouvons pas retourner en arrière.
Il y a ceux qui demandent aux partisans des Droits Civiques,"Quand serez-vous satisfaits ?" Nous ne serons jamais satisfaits tant que le Noir sera victime des horreurs indicibles de la brutalité de la police ; nous ne serons jamais satisfaits tant que nos corps, lourds de la fatigue du voyage, nous ne pourrons pas obtenir un logement dans les motels de la grand’route et dans les hôtels des villes ; nous ne serons pas satisfaits tant que la mobilité essentielle du Noir consistera à aller d’un ghetto plus petit à un autre plus grand ; nous ne serons jamais satisfaits tant qu’on dépouillera nos enfants de leur amour-propre et tant qu’on les privera de leur dignité avec des pancartes qui déclarent : « Pour les Blancs Seulement. » Nous ne serons pas satisfaits tant que le Noir du Missippippi ne pourra pas voter, et le Noir de New York croira qu’il n’a rien en faveur de quoi il peut voter. Non ! Non, nous ne sommes pas satisfaits, et nous ne serons pas satisfaits jusqu’à ce que « la justice dévale comme un torrent et le droit comme un fleuve puissant. »
Je n’ignore pas que certains d’entre vous sont venus ici après de grandes épreuves et tribulations. Quelques-uns parmi vous sont récemment sortis de prisons étroites. Quelques-uns parmi vous sont venus de régions où, dans votre quête pour la liberté, vous avez été meurtris par les orages de la persécution et rendus chancelants par les vents de la brutalité de la police. Vous êtes les vétérans de la souffrance inventive. Continuez à travailler dans la foi que la souffrance non méritée est rédemptrice. Retournez dans le Mississippi ; retournez dans l’Alabama ; retournez en Caroline du Sud ; retournez en Georgie ; retournez en Louisiane ; retournez aux bas quartiers et aux ghettos des villes du nord sachant que, d’une manière ou d’une autre, cette situation doit être et sera changée ! Ne nous vautrons pas dans la vallée du désespoir !
Donc, mes amis aujourd’hui je vous dis que quoique nous devions faire face aux difficultés d’aujourd’hui et de demain, j’ai tout de même un rêve. C’est un rêve qui est profondément enraciné dans le rêve américain. Je rêve qu’un jour cette nation se dressera et fera honneur à la vraie signification de son credo : « Nous tenons ces vérités comme évidentes, que tous les hommes sont créés égaux. » Je rêve qu’un jour sur les collines rouges de Georgie, les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires d’esclaves pourront s’asseoir ensemble à la table de la fraternité. Je rêve qu’un jour, même l’état du Mississippi, un état qui étouffe dans la fournaise de l’injustice, qui étouffe dans la fournaise de l’oppression, sera transformé en une oasis de liberté et de justice. Je rêve que mes quatre jeunes enfants vivront un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés par la couleur de leur peau, mais à la mesure de leur caractère.
J’ai Un Rêve Aujourd’hui !
Je rêve qu’un jour, au fin fond de l’Alabama, avec ses racistes pleins de haine —avec son gouverneur des lèvres de qui dégoulinent les mots de l’interposition et de la nullification—un jour, même là, en Alabama, les petits garçons noirs et les petites filles noires pourront aller la main dans la main avec les petits garçons blancs et les petites filles blanches, comme frères et soeurs.
J’ai Un Rêve Aujourd’hui !
Je rêve qu’un jour, chaque vallée sera rehaussée et chaque colline et chaque montagne sera aplanie, les aspérités seront nivelées et les endroits torteux seront rendus rectilignes, et « la gloire de Dieu sera révélée et tout ce qui est chair le verra ensemble. »
C’est notre espérance. C’est la foi avec laquelle je retourne dans le Sud. Avec cette foi nous pourrons tailler dans la montagne du désespoir, la stèle de l’espoir. Avec cette foi, nous pourrons transformer la cacophonie des discordes de notre nation en une belle symphonie de la fraternité. Avec cette foi, nous pourrons travailler ensemble, prier ensemble, lutter ensemble, aller en prison ensemble, défendre la cause de la liberté ensemble, sachant qu’un jour nous serons libres. Et ce sera le jour, ce sera le jour où tous les enfants de Dieu pourront chanter avec une signification nouvelle :"Ma patrie c’est toi, douce terre de liberté, c’est toi que je chante. Terre où mes aïeux sont morts, terre fierté du Pélerin ; que du versant de chaque montagne retentisse le carillon de la liberté." Et si le destin de l’Amérique est d’être une grande nation, tout cela doit devenir vrai.
Que la liberté retentisse donc des collines prodigieuses du New Hampshire jusqu’aux imposantes montagnes du New York. Que la liberté retentisse du sommet des majesteuses Alleghenies de Pennsylvanie. Que la liberté retentisse des pics couronnés de neige des Rocheuses du Colorado. Que la liberté retentisse des versants mamelonés de la Californie. Mais non seulement cela. Que la liberté retentisse du haut de Stone Mountain en Georgie. Que la liberté retentisse du haut de Lookout Mountain au Tennessee. Que la liberté retentisse de chaque colline, et des moindres monticules dans le Mississippi. « Que du versant de chaque montagne retentisse le carillon de la liberté ! »
Et quand cela se produira, quand nous permettrons à la liberté de retentir, quand elle retentira dans chaque village, et dans chaque hameau, dans chaque état et dans chaque ville, nous serons à mesure de hâter l’arrivée du jour où tous les enfants de Dieu, noirs et blancs, juifs et non juifs, protestants et catholiques, pourrons chanter en se tenant la main ces mots du vieux Negro Spiritual : « Libres enfin, libres enfin ; béni soit le Tout-Puissant, nous sommes libres enfin ! »
Je suis heureux de pouvoir être ici avec vous aujourd’hui, à une manifestation dont on se rappellera comme étant la plus grande manisfestation pour la liberté dans l’histoire de notre pays.
Il y a cent ans, un grand Américain, à l’ombre de qui nous sommes aujourd’hui, a signé la Proclamation d’Emancipation. Ce décret capital est arrivé comme une grande lumière d’espoir pour les millions d’esclaves qui avaient été brûlés par les flammes de l’injustice qui consume. Il est venu comme une aurore joyeuse pour terminer la longue nuit de leur captivité.
Mais, un siècle plus tard, le Noir n’est toujours pas libre ; un siècle plus tard la vie du Noir est toujours tristement handicapée par les menottes de la ségrégation et les chaînes de la discrimination ; un siècle plus tard, le Noir vit isolé sur une île d’indigence au milieu d’un vaste océan de prospérité ; un siècle plus tard, le Noir languit toujours dans les coins de la société américaine et il se trouve en exilé dans sa propre terre.
Nous sommes donc venus ici aujourd’hui pour dramatiser une condition honteuse. Dans un sens, nous sommes venus à la capitale de notre pays pour toucher ce qui nous est dû. Quand les architectes de notre république ont écrit les mots magnifiques de la Constitution et de la Déclaration d’Indépendance, ils ont signé un billet à ordre, dont tous les Américains devaient hériter. Ce billet était une promesse qu’à tous les hommes, oui, les hommes noirs aussi bien que les hommes blancs, seraient garantis les droits inaliénables de vie, de liberté, et de poursuite du bonheur.
Il est clair aujourd’hui que l’Amérique a manqué à ses engagements en ce qui concerne ses citoyens de couleur. Au lieu de faire honneur à cette obligation sacrée, l’Amérique a donné au peuple noir un chèque sans provisions ; un chèque qui nous est revenu marqué « fonds insuffisants ». Nous refusons de croire que la banque de la justice soit en faillite. Nous refusons de croire qu’il y ait des fonds insuffisants dans les grandes chambres fortes d’opportunité de cette nation. Par conséquent, nous sommes venus ici pour encaisser notre chèque, le chèque qui nous donnera sur demande les richesses de la liberté et la sécurité de la justice.
Nous sommes venus à ce lieu sacré pour rappeler au peuple américain l’urgence extrème du présent. Ce n’est pas le moment de nous adonner au luxe de nous détendre ou de nous contenter de la drogue tranquillisante d’une solution graduelle. Il est temps maintenant de rendre réelles toutes les promesses de la démocratie ; il est temps maintenant de quitter la vallée sombre et désolée de la ségrégation pour nous avancer vers le sentier brillant de la justice raciale ; il est temps maintenant d’aider notre nation à se dégager des sables mouvants de l’injustice raciale pour l’installer sur le roc solide de la fraternité ; il est temps maintenant de faire que la justice devienne une réalité pour tous les enfants de Dieu. Ce serait une erreur fatale pour la nation de refuser de voir l’urgence du moment. Cet été étouffant du mécontentement légitime du Noir ne finira pas jusqu’à ce qu’arrive un automne vivifiant de liberté et d’égalité.
1963 n’est pas une fin, mais un commencement. Et ceux qui espèrent que le Noir avait besoin de passer sa colère et qu’il est maintenant satisfait, auront un rude réveil si la nation revient à sa routine. Il n’y aura ni repos ni tranquillité en Amérique jusqu’à ce que le Noir obtienne ses droits de citoyenneté. Les tourbillons de la révolte continueront à ébranler les fondements de notre nation jusqu’à ce que le jour clair de la justice se lève à l’horizon.
Mais il y a quelque chose que je dois dire à mon peuple, qui a le pied sur le seuil attrayant qui mène au palais de la justice. Tout en cherchant à obtenir la place qui nous est dûe, nous ne devons pas être coupables d’actions mauvaises. Ne cherchons pas à satisfaire notre soif de liberté en buvant dans la tasse de l’amertume et de la haine. Nous devons pour toujours conduire notre lutte sur un plan élevé de dignité et de discipline. Nous ne devons pas laisser nos revendications créatrices dégénérer en violence physique. Encore et encore, nous devons nous élever jusqu’aux hauteurs majesteuses où l’on réfute la force physique avec la force de l’âme.
L’esprit militant, nouveau et merveilleux, qui a pénétré la communauté Noire, ne doit pas nous amener à manquer de confiance en tous les Blancs, parce que beaucoup de nos frères blancs, comme le prouve leur présence ici aujourd’hui, se rendent maintenant compte que leur destinée est liée à notre destinée, et ils sont arrivés à la réalisation que leur liberté est inextricablement liée à notre liberté. Nous ne pouvons pas cheminer seuls. Et en cours de chemin, nous devons promettre que nous marcherons toujours de l’avant. Nous ne pouvons pas retourner en arrière.
Il y a ceux qui demandent aux partisans des Droits Civiques,"Quand serez-vous satisfaits ?" Nous ne serons jamais satisfaits tant que le Noir sera victime des horreurs indicibles de la brutalité de la police ; nous ne serons jamais satisfaits tant que nos corps, lourds de la fatigue du voyage, nous ne pourrons pas obtenir un logement dans les motels de la grand’route et dans les hôtels des villes ; nous ne serons pas satisfaits tant que la mobilité essentielle du Noir consistera à aller d’un ghetto plus petit à un autre plus grand ; nous ne serons jamais satisfaits tant qu’on dépouillera nos enfants de leur amour-propre et tant qu’on les privera de leur dignité avec des pancartes qui déclarent : « Pour les Blancs Seulement. » Nous ne serons pas satisfaits tant que le Noir du Missippippi ne pourra pas voter, et le Noir de New York croira qu’il n’a rien en faveur de quoi il peut voter. Non ! Non, nous ne sommes pas satisfaits, et nous ne serons pas satisfaits jusqu’à ce que « la justice dévale comme un torrent et le droit comme un fleuve puissant. »
Je n’ignore pas que certains d’entre vous sont venus ici après de grandes épreuves et tribulations. Quelques-uns parmi vous sont récemment sortis de prisons étroites. Quelques-uns parmi vous sont venus de régions où, dans votre quête pour la liberté, vous avez été meurtris par les orages de la persécution et rendus chancelants par les vents de la brutalité de la police. Vous êtes les vétérans de la souffrance inventive. Continuez à travailler dans la foi que la souffrance non méritée est rédemptrice. Retournez dans le Mississippi ; retournez dans l’Alabama ; retournez en Caroline du Sud ; retournez en Georgie ; retournez en Louisiane ; retournez aux bas quartiers et aux ghettos des villes du nord sachant que, d’une manière ou d’une autre, cette situation doit être et sera changée ! Ne nous vautrons pas dans la vallée du désespoir !
Donc, mes amis aujourd’hui je vous dis que quoique nous devions faire face aux difficultés d’aujourd’hui et de demain, j’ai tout de même un rêve. C’est un rêve qui est profondément enraciné dans le rêve américain. Je rêve qu’un jour cette nation se dressera et fera honneur à la vraie signification de son credo : « Nous tenons ces vérités comme évidentes, que tous les hommes sont créés égaux. » Je rêve qu’un jour sur les collines rouges de Georgie, les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires d’esclaves pourront s’asseoir ensemble à la table de la fraternité. Je rêve qu’un jour, même l’état du Mississippi, un état qui étouffe dans la fournaise de l’injustice, qui étouffe dans la fournaise de l’oppression, sera transformé en une oasis de liberté et de justice. Je rêve que mes quatre jeunes enfants vivront un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés par la couleur de leur peau, mais à la mesure de leur caractère.
J’ai Un Rêve Aujourd’hui !
Je rêve qu’un jour, au fin fond de l’Alabama, avec ses racistes pleins de haine —avec son gouverneur des lèvres de qui dégoulinent les mots de l’interposition et de la nullification—un jour, même là, en Alabama, les petits garçons noirs et les petites filles noires pourront aller la main dans la main avec les petits garçons blancs et les petites filles blanches, comme frères et soeurs.
J’ai Un Rêve Aujourd’hui !
Je rêve qu’un jour, chaque vallée sera rehaussée et chaque colline et chaque montagne sera aplanie, les aspérités seront nivelées et les endroits torteux seront rendus rectilignes, et « la gloire de Dieu sera révélée et tout ce qui est chair le verra ensemble. »
C’est notre espérance. C’est la foi avec laquelle je retourne dans le Sud. Avec cette foi nous pourrons tailler dans la montagne du désespoir, la stèle de l’espoir. Avec cette foi, nous pourrons transformer la cacophonie des discordes de notre nation en une belle symphonie de la fraternité. Avec cette foi, nous pourrons travailler ensemble, prier ensemble, lutter ensemble, aller en prison ensemble, défendre la cause de la liberté ensemble, sachant qu’un jour nous serons libres. Et ce sera le jour, ce sera le jour où tous les enfants de Dieu pourront chanter avec une signification nouvelle :"Ma patrie c’est toi, douce terre de liberté, c’est toi que je chante. Terre où mes aïeux sont morts, terre fierté du Pélerin ; que du versant de chaque montagne retentisse le carillon de la liberté." Et si le destin de l’Amérique est d’être une grande nation, tout cela doit devenir vrai.
Que la liberté retentisse donc des collines prodigieuses du New Hampshire jusqu’aux imposantes montagnes du New York. Que la liberté retentisse du sommet des majesteuses Alleghenies de Pennsylvanie. Que la liberté retentisse des pics couronnés de neige des Rocheuses du Colorado. Que la liberté retentisse des versants mamelonés de la Californie. Mais non seulement cela. Que la liberté retentisse du haut de Stone Mountain en Georgie. Que la liberté retentisse du haut de Lookout Mountain au Tennessee. Que la liberté retentisse de chaque colline, et des moindres monticules dans le Mississippi. « Que du versant de chaque montagne retentisse le carillon de la liberté ! »
Et quand cela se produira, quand nous permettrons à la liberté de retentir, quand elle retentira dans chaque village, et dans chaque hameau, dans chaque état et dans chaque ville, nous serons à mesure de hâter l’arrivée du jour où tous les enfants de Dieu, noirs et blancs, juifs et non juifs, protestants et catholiques, pourrons chanter en se tenant la main ces mots du vieux Negro Spiritual : « Libres enfin, libres enfin ; béni soit le Tout-Puissant, nous sommes libres enfin ! »
Martin Luther King
#MLKDAY
20$ ? D’après ▻http://www.theatlanticwire.com/politics/2012/01/great-martin-luther-king-copyright-conundrum/47460 on peut l’avoir pour $10... Mais c’est néanmoins bien moche. Quelques précisions :
▻http://en.wikipedia.org/wiki/Estate_of_Martin_Luther_King,_Jr.,_Inc._v._CBS,_Inc.
Les réactions Américaines montrent que le cas King a quand même un effet bénéfique : face à un tel excès les Américains hors des communautés réformistes commencent quand même à se poser de sérieuses questions sur la gestion actuelle du copyright : ▻http://www.washingtontimes.com/news/2012/jan/20/copyright-wars
on attend le jour où l’hymne national sera sous copyright
Russian military presence in Syria poses challenge to US-led intervention
►http://www.guardian.co.uk/world/2012/dec/23/syria-crisis-russian-military-presence
Russian military advisers are manning some of Syria’s more sophisticated air defences – something that would complicate any future US-led intervention, the Guardian has learned.
Air strikes against chemical weapon depots would potentially disperse lethal gases over a vast area, triggering a humanitarian disaster. US and allied special forces have been trained to seize the air bases where the warheads are kept, but it is unclear what the next step would be. It would be physically impossible to fly the hundreds of warheads out of the country, while it would take thousands of troops to guard the arsenal for what could be many months. In the interim, those western troops could easily become the target of Islamist groups fighting the government in Damascus.
Exclusive: Inside Future Movement’s Syria Arms Trade | Al Akhbar English
►http://english.al-akhbar.com/content/exclusive-inside-future-movements-syria-arms-trade
Al-Akhbar has obtained recordings of Future Movement MP Okab Sakr organizing weapons transfers to the armed Syrian opposition at the behest of Future leader Saad Hariri.
The phone call is the first hard evidence of the role Sakr and his backers in Future were playing in providing arms and logistical support to the Syrian rebels.
In a three-part series built on documents, audio recordings, and interviews with sources close to Sakr, Al-Akhbar will shed light on Sakr’s attempts to hijack the Syrian uprising for his own means while running the armed opposition into the ground.
Orly Taitz — Future US Senator from the State of California — Hereby Asked to Opine on Circumstances Involving Senator Dianne Goldman Berman Feinstein , Kinde Durkee, and Questionable Suit Advanced by Cotche Pitre & McArthy on Behalf of Senator Feinstein
Please see @:
►http://lesliebrodie.posterous.com/orly-taitz-future-us-senator-from-the-state-o