company:general motors

  • L’affaire Volkswagen : et si ce n’était que la partie émergée de l’iceberg ? - HBR
    http://www.hbrfrance.fr/chroniques-experts/2015/09/8367-laffaire-volkswagen-et-si-ce-netait-que-la-partie-emergee-de-liceberg

    Article écrit « à chaud » (24/09/15) et qui pose quelques excellentes questions.

    1. Pourquoi ce scandale a-t-il éclaté aux Etats-Unis ?
    […]
    2. Pourquoi Volkswagen est-il actuellement le seul concerné ?
    […]
    3. Pourquoi une telle prise de risque ?
    […]
    4. Volkswagen est-il le seul à tricher ?
    […]

    Bref, il s’agit d’un délicat exercice d’équilibre, dans lequel Volkswagen, par sentiment d’invulnérabilité, par abus de confiance, par inconscience ou par âpreté, a magistralement dérapé. Le problème qui se pose désormais est de savoir si Volkswagen est le seul à avoir triché – disons pudiquement qu’il n’y a aucune raison objective pour qu’il soit un joueur isolé, même si ses compétiteurs font mine d’être surpris ou choqués.

    Une chose est sûre : aucun constructeur ne peut raisonnablement se réjouir de ce qui arrive aujourd’hui, tant la suspicion va se répandre – et donc la multiplication des contrôles en tout genre qui devraient révéler d’autres irrégularités.

    • L’auteur ayant visiblement de solides entrées dans le secteur, je crois surtout que la forme interrogative du titre est une pure tournure rhétorique…

      Si on met bout à bout les réponses aux premières questions, on obtient assez clairement celle à la quatrième.

      Ça coûte très très cher de rendre les moteurs diesel conformes aux normes anti-pollution, nettement moins si on triche (Q3). C’est donc un choix « rationnel » si les contrôles ne sont pas trop regardants (comme dans l’UE, par exemple). D’où la réponse à Q4… On remarquera la discrétion de violette de l’ensemble des autres constructeurs.

      La seule vraie question qui subsiste est donc : pourquoi VW, seul à vendre des diesels aux É.-U. (Q1 et Q2), a-t-il pris ce risque insensé de s’exposer à de vrais contrôles dans un pays où on ne ferait pas de cadeau à un constructeur européen ?

      Sans doute une stratégie marketing visant à pénétrer par la petite porte d’un marché du diésel quasi inexistant pour s’ouvrir le marché états-unien hyper protégé par des « barrières non-tarifaires ». D’où l’hubris mentionnée dans l’article, VW se voyant en conquérant et sous-estimant totalement la capacité de résistance et de nuisance des constructeurs états-uniens que l’ont peut difficilement soupçonner d’être des enfants de chœur…

    • Volkswagen : le patron de la branche américaine sous le feu du Congrès
      http://www.lemonde.fr/entreprises/article/2015/10/08/volkswagen-le-patron-de-la-branche-americaine-sous-le-feu-du-congres_4785847

      Franck Pallone, le représentant démocrate du New Jersey, lui, ne s’est pas embarrassé pour mettre tous les constructeurs dans le même panier. « Jusqu’à quel point pouvons-nous avoir confiance dans l’industrie automobile ? », a-t-il demandé en référence aux différentes affaires de rappel qui ont concerné Toyota en 2010, General Motors et le fabricant d’airbags Takata en 2014. « Il semble que nous soyons face à une culture généralisée de la tromperie et il faut que cela cesse », a-t-il martelé.

    • « Pourquoi ? » La question est revenue en boucle dans la bouche des parlementaires. « De mon point de vue, c’est la pression du système pour trouver des solutions [au problème] et la pression pour réduire les coûts », a fini par lâcher M. Horn, admettant que placer les profits avant l’intérêt des gens était une « mauvaise » attitude « Je pense que nous devons donner la priorité aux gens au détriment des bénéfices de l’entreprise », a-t-il admis.

      #donner_la_priorité_au_profit_c'est_MAL !
      #ha_ha_ha
      ou
      #comment_l'esprit_vint_aux_membres_du_Congrès

  • Volkswagen, c’est aussi une banque à risque

    Les constructeurs automobiles ont compris depuis longtemps qu’ils pouvaient gagner de l’argent en prenant la place des banques. Plutôt que laisser ces dernières offrir des crédits à la consommation pour acheter leurs voitures, ils se sont dit qu’ils pouvaient offrir eux-mêmes ces crédits à forte marge. Ainsi, à côté de Volkswagen Financial Services, on trouve en France PSA Finance pour Peugeot Citroën, RCI Banque pour Renault, etc. On dit de ces banques qu’elles sont « captives » des constructeurs dans la mesure où elles dépendent de leurs clients.
    Le total de leur bilan équivaut en gros à la fin 2014 à 40 % de l’activité de construction de voitures

    #abonnement #économie #bankster #voitures #corruption #finance

    http://www.alterecoplus.fr/lhebdo/volkswagen-les-lecons-dun-scandale-201510020942-00002211.html

    • Le rapprochement du nom d’une entreprise prestigieuse et d’un qualificatif infamant choque. Les commentateurs parlent de « problème éthique », alors qu’il s’agit de la transgression d’une norme légale pénalement sanctionnée et faisant l’objet de poursuites aux Etats-Unis. Cependant, le patron du groupe, Martin Winterkorn, s’est empressé de présenter ses excuses et a hésité à démissionner, avant de s’y résoudre. Quant au ministre allemand de l’Economie, Sigmar Gabriel, il estime l’affaire « grave », sans plus.

      La rhétorique du « c’est pas grave »

      Nous voilà rassurés : ce n’est qu’une petite décision inadéquate, une erreur ponctuelle, certainement pas une fraude intentionnelle et dommageable. Ces responsables reprennent là la rhétorique dédramatisante qui est toujours utilisée dès que des acteurs économiques puissants sont mis en cause. Non seulement les élites dirigeantes ne s’estiment jamais coupables d’actes transgressifs, même des plus caractérisés, mais surtout, l’emprise qu’elles exercent sur la société est telle qu’elles parviennent le plus souvent à imposer leur autojustification à une grande partie de la population et des autorités de contrôle.

      Une rhétorique dédramatisante est toujours utilisée dès que des acteurs économiques puissants sont mis en cause

      Il ne faudra pas longtemps pour que l’on entende à la buvette des salons de l’auto : Volkswagen une organisation délinquante ? Vous plaisantez ! Tout au plus, la victime d’informaticiens maladroits, d’ingénieurs myopes et de chefs de service chasseurs de prime. Croyez-moi, c’est la faute aux ordinateurs. Et plus encore, aux manœuvres protectionnistes des Etats-Unis qui préservent la place de General Motors sur leur marché. Parler de « décisions intentionnellement frauduleuses » est une pure provocation.

      3 arguments de déculpabilisation

      Les premiers commentaires techniques contribuent déjà à cette déculpabilisation. Trois arguments dominent.

      C’est, tout d’abord, l’impact financier de l’affaire avec la chute spectaculaire du cours de Bourse qui est mis en avant.
      Ensuite, on insiste sur l’atteinte à l’image, à la réputation de qualité de ce leader mondial, aux conséquences sur la crédibilité du secteur automobile dans son entier et sur l’emploi.
      Enfin, on s’inquiète de l’instrumentalisation possible de l’informatique qui est au centre de toutes les innovations.

      Ces raisonnements font l’économie de la réflexion sur les facteurs qui ont rendu possible une telle situation. C’est de là qu’il faut partir. Le cas « Volkswagen » est en effet l’occasion de réviser quelques mythes sur les principes pratiques qui gouvernent les entreprises et leur rapport au droit et à l’honnêteté.

      Le mythe de l’organisation rationnelle

      L’entreprise est le modèle de l’organisation rationnelle. Les rationalités techniques, commerciales et financières s’y conjugueraient pour assurer la meilleure production et maximiser son développement.

      Tous les débordements, les irrégularités, sont minimisés

      Les écoles d’ingénieurs et commerciales transmettent efficacement ce mythe aux futurs cadres et dirigeants. La force de cette croyance est telle que tous les débordements, les irrégularités, les incidents sont minimisés et évacués comme des données sans importance. Toutes les contraintes externes ne sont qu’obstacles à contourner.

      Le mythe de l’entreprise morale

      L’entreprise est un être moral. Les dirigeants ne peuvent agir que pour le bien de l’organisation. C’est la base du contrat de confiance passé avec les actionnaires, le personnel et les clients. Seul « le crime organisé » crée des organisations cyniques et violentes.

      Ce mythe a été mis en cause dès 1940 par le sociologue Edwin Sutherland1. Sur la base d’une série d’affaires concernant les principales entreprises étasuniennes il montre que certaines d’entre elles ont une carrière marquée par des rapports très laxistes avec la loi et que certaines sont des récidivistes de la transgression. La saga des entreprises pétrolières, et la constante des pratiques anti-concurrentielles dans de nombreux secteurs actualisent en permanence la démonstration de Sutherland.

      Le mythe de la responsabilisation individuelle

      Le troisième mythe concerne la force du management qui a dynamisé les entreprises en rompant avec les vielles hiérarchies. L’autonomie, la responsabilisation, l’intéressement aux résultats et le reporting permanent sont censés faciliter l’innovation et minimiser les coûts de fonctionnement. Jusqu’au moment où l’on découvre, comme chez Volkswagen, que ces pratiques sont à double face, que chaque entité peut imposer ses propres raisons d’agir, que le contrôle y est un leurre et que l’intérêt collectif de l’organisation a été perdu en route.

      Chaque entité peut imposer ses propres raisons d’agir, le contrôle y est un leurre

      Qui peut croire que le responsable du secteur R&D (futur dirigeant) ignorait l’introduction d’un dispositif de fraude dans le calculateur moteur ? Des dizaines d’ingénieurs ont sans doute participé à sa mise au point et à sa fabrication. Apparemment personne n’y a vu de problème. Et c’est finalement une ONG qui l’a mis au jour.

      Il n’y a ici, ni complot, ni fatalité mais l’exemple flagrant d’une organisation aveugle et cynique.

      Pierre Lascoumes est directeur de recherche honoraire CNRS au Centre d’études européennes de SciencesPo, et co-auteur avec Carla Nagel de Sociologie des élites délinquantes, Armand Colin, 2014.

      1. Edwin Sutherland, White collar crime, the uncut version, New Haven, Yale University Press, 1983.

    • La France doit-elle devenir une nation d’entrepreneurs ?

      La création d’entreprise est un parcours à risque : cinq ans après leur création, une entreprise nouvelle sur deux a disparu. Ses chances de survie sont étroitement liées à l’importance du capital dont elle dispose, ainsi qu’au niveau de diplôme et à l’expérience de son créateur. En particulier, même si les levées de fonds record réalisées récemment par les deux étoiles montantes BlaBlaCar et Sigfox augurent peut-être d’un changement d’époque, l’accès au financement reste une question cruciale pour nombre de PME françaises, dont la croissance se trouve ainsi bridée.

      Dans ces conditions, exhorter les Français à se faire entrepreneurs, c’est bien souvent les envoyer au casse-pipe ou les vouer à la précarité, comme en témoignent les maigres revenus encaissés par les autoentrepreneurs. Ces exhortations n’étant jamais aussi vibrantes que lors des pics de chômage, toute arrière-pensée cynique de la part des responsables politiques est-elle à écarter ? Plus de créateurs d’entreprises, c’est en effet autant de chômeurs en moins inscrits à Pole emploi. Pour quelques années en tout cas.

    • Pollution de l’air : les pauvres en première ligne

      Malgré tout, les classes aisées ont moins de risque de mourir prématurément, même si leur quartier est pollué. En effet, les plus riches vivent en général en meilleure santé, ont des logements mieux isolés et travaillent dans des espaces peu pollués. Ils ont aussi la possibilité d’échapper temporairement à la pollution, puisqu’ils peuvent se permettre de partir régulièrement en week-end ou en vacances.

      Les riches ont moins de risque de mourir prématurément de la pollution de l’air, même si leur quartier est pollué

      A l’inverse, les plus pauvres, même s’ils vivent dans des quartiers peu pollués, vivent généralement dans des « micro-environnements » plus pollués, et ont une santé globalement moins bonne.

    • Le coût de l’enfant

      les moins de 20 ans représentent un « fardeau » légèrement plus important que celui des plus de 60 ans (22,5 % du PIB pour les premiers, 20,8 % pour les seconds), qui est pourtant source de toutes les angoisses.

      Cela s’explique, selon le chercheur, par la différence de structures de ces dépenses : celles des seniors (les retraites en premier lieu) sont nettement plus socialisées. A l’inverse, près de 40 % du coût de l’enfant est représenté par les tâches domestiques et parentales, autrement dit un travail non-rémunéré et, de ce fait, largement invisibilisé – et d’autant qu’il est aux trois-quarts assuré par les #femmes qui, sans surprise, sont les grandes perdantes de l’histoire.

  • Révoltes urbaines, pillage et marchandises
    http://larotative.info/revoltes-urbaines-pillage-et-980.html

    L’émeute qui a secoué la ville de Baltimore ce lundi 27 avril, suite aux funérailles de Freddie Gray, jeune Noir tué par la police, a été accompagnée de scènes de pillage. Et les commentateurs critiquant la violence de la révolte se sont empressés d’ironiser sur le butin des pillards.

    Écrit suite aux émeutes qui avaient répondu à l’assassinat de Martin Luther King Jr. en 1968, le passage suivant du livre Chien Blanc de Romain Gary offre une piste de réflexion sur la question du pillage qui accompagne souvent les révoltes urbaines qui touchent régulièrement les villes américaines.

    Cette ruée au pillage est une réponse naturelle d’innombrables consommateurs que la société de provocation incite de toutes les manières à acheter sans leur en donner les moyens. J’appelle « société de provocation » toute société d’abondance et en expansion économique qui se livre à l’exhibitionnisme constant de ses richesse et pousse à la consommation et à la possession par la publicité, les vitrines de luxe, les étalages alléchants, tout en laissant en marge une fraction importante de la population qu’elle provoque à l’assouvissement de ses besoins réels ou artificiellement créés, en même temps qu’elle lui refuse les moyens de satisfaire cet appétit. Comment peut-on s’étonner, lorsqu’un jeune Noir du ghetto, cerné de Cadillac et de magasins de luxe, bombardé à la radio et à la télévision par une publicité frénétique qui le conditionne à sentir qu’il ne peut pas se passer de ce qu’elle lui propose, depuis le dernier modèle annuel « obligatoire » sorti par le General Motors ou Westinghouse, les vêtements, les appareils de bonheur visuels et auditifs, ainsi que les cent mille autres réincarnations saisonnières de gadgets dont vous ne pouvez vous passer à moins d’être un plouc, comment s’étonner, dites-le-moi, si ce jeune finit par se ruer à la première occasion sur les étalages béants derrière les vitrines brisées ? Sur un plan plus général, la débauche de prospérité de l’Amérique blanche finit par agir sur les masses sous-développées mais informées du tiers monde comme cette vitrine d’un magasin de luxe de la Cinquième Avenue sur un jeune chômeur de Harlem.

    J’appelle donc « société de provocation » une société qui laisse une marge entre les richesses dont elle dispose et qu’elle exalte par le strip-tease publicitaire, par l’exhibitionnisme du train de vie, par la sommation à acheter et la psychose de la possession, et les moyens qu’elle donne aux masses intérieures ou extérieures de satisfaire non seulement les besoins artificiellement créés, mais encore et surtout les besoins les plus élémentaires.

    (...)

    Ces gens-là ne pillent pas : ils obéissent. Ils réagissent au diktat du déferlement publicitaire, de la sommation à acquérir et à consommer, à ce conditionnement incessant auquel ils sont soumis dix-huit heures sur vingt-quatre. Les commercials de la radio et de la télé appellent à la révolution.

    #Baltimore #pillage #émeute

    • On doit pouvoir en faire autre chose que des aliénés.
      We want to riot not to work, Brixton 1981.
      https://infokiosques.net/lire.php?id_article=476

      En d’autres termes, en refusant l’identification avec la production capitaliste, ces jeunes sous-cultures défient la reproduction de la relation capitaliste, relation adapté à cette production. Au niveau le plus fondamental, ces attaques visent les autorités de l’État en tant qu’elles organisent la reproduction capitaliste. Et c’est pourquoi la police ne veut pas laisser seuls ceux qui essaient de mettre en pratique le droit de ne pas travailler
      « à ce moment, les pillages débutèrent, la police resta en arrière et personne n’essaya d’aller vers eux. Il y eut une accalmie dans la bagarre et derrière nos bar-ricades, la zone était libérée, pas de meneurs et pas d’autorité. Le deuxième bar fut attaqué et brûlé, et puis la plomberie (qui n’aimait pas les gens du quartier) et rapi-dement, tous les magasins devinrent des cibles potentielles. Pour lapremière fois, les gens prenaient ce qu’ils voulaient sans avoir à travailler comme des esclaves ou mendier à l’État pour avoir l’argent. Quand le magasin de vêtements fut envahit,
      ceux qui étaient à l’intérieur jetaient des vêtements à ceux de l’extérieur ! Beaucoup de choses négatives ont eu lieu à ce moment mais c’est parce que nous avons cessé d’être offensifs et que les gens commençaient à être saouls. Aussi, c’était une vraie chance pour les gens de prendre ce qu’ils voulaient pour eux-mêmes et d’oublier le reste. La plupart de ces actes anti-sociaux arrivèrent en périphérie ; la prochaine fois nous serons prêts à gérer ces actes collectivement comme nous le faisons pour les combats. Les gens ont agi ensemble pour la plupart, avant de brûler des bâtiments, des gens de la foule s’assuraient que personne n’était à l’intérieur. à en croire les médias, les gens s’en foutaient... »

  • Yanis Varoufakis : « Nous ne voulons plus du régime colonial incarné par la troïka » | L’Humanité (17/03/2015)
    http://www.humanite.fr/yanis-varoufakis-nous-ne-voulons-plus-du-regime-colonial-incarne-par-la-tro

    Lorsque la firme américaine General Motors a traversé, dans les années 2000, une grave crise de surendettement, sa dette a été effacée à 90 %. General Motors n’existerait plus aujourd’hui si sa dette n’avait pas été restructurée. Les avocats spécialistes des faillites traitent ce genre d’affaires tous les jours à Wall Street, à la City de Londres, à Paris, à Francfort. Ils renégocient les prêts contractés par les entreprises qui se retrouvent dans l’incapacité de surmonter leur dette. J’admets qu’il y a une certaine ironie à ce que nous adoptions, à gauche, la mentalité d’avocats d’affaires spécialisés dans les faillites ! N’oublions pas les raisons pour lesquelles le #capitalisme a décollé au XIXe siècle. Parmi celles-ci, on trouve la création des sociétés anonymes. Que signifie cette innovation ? Que la #dette n’est pas une dette ! Si la société anonyme coule, personne ne peut saisir votre maison. En fait, toute la logique du capitalisme est basée sur l’idée selon laquelle une dette qui ne peut être payée doit être restructurée. Tout le monde sait cela ! Sauf dans la zone euro… Mais dans les faits, même la dette grecque a déjà fait l’objet d’une vaste restructuration en 2012. Ils n’ont pas appelé ce processus «  restructuration  » ou «  haircut  » mais «  PSI  » pour «  private sector involvement  ». C’est l’ironie de la situation, un gouvernement de gauche radicale rappelle l’Europe à la logique même du capitalisme. C’est aussi dur que cela…

    #Grèce #austérité #troïka

  • Voiture électrique

    Une fois conquis le secteur de l’informatique puis celui de la téléphonie mobile, la multinationale Apple entend désormais produire des voitures électriques. A en croire Bloomberg Businessweek (16 février), la partie est loin d’être gagnée :

    Une centaine d’employés d’Apple travaillent actuellement au développement d’une voiture électrique qui ressemblerait à un minivan. Ce véhicule permettrait de concurrencer celui construit par Tesla Motors, ainsi que les voitures hybrides de Nissan, General Motors ou Ford. (...) Apple « s’est lancé dans le commerce des téléphones et a réussi, mais ce sera plus compliqué avec l’automobile, analyse Eric Gordon, professeur à l’université du Michigan. Vous pouvez facilement sous-traiter à une entreprise basée en Chine l’assemblage d’un produit simple comme un téléphone, mais ce n’est pas pareil pour la production de voitures électriques ». Apple a néanmoins un atout de taille : un magot de 178 milliards de dollars. C’est six fois plus que les fonds disponibles sur les comptes de Volkswagen et sept fois plus que ceux de General Motors.

    http://www.bloomberg.com/news/articles/2015-02-16/apple-s-electric-car-dreams-may-bring-auto-industry-nightmares

  • En Louisiane, prisons cherchent prisonniers, par Maxime Robin
    http://www.monde-diplomatique.fr/2013/11/ROBIN/49785

    Avec deux millions trois cent mille détenus — un chiffre qui n’a cessé d’augmenter entre 1972 et 2010 —, les Etats-Unis affichent le taux d’incarcération le plus élevé de la planète. Le secteur pénitentiaire, qui emploie plus de personnes que General Motors, Ford et Walmart réunis, y représente un enjeu économique important, en particulier dans les régions rurales, où les shérifs sont encouragés à remplir les cellules de leurs prisons.

    • Le Choc (documentaire) d’après le livre de Naomi Klein. C’est très bien même si le Diplo n’a pas aimé à l’époque, mais ils ne sont pas nécessairement une référence.

      The corporation - Documentaire en trois partie de 52 minutes. Formidable. Montre qu’une corporation est une « personne morale » immorale et psychopathe. Indirectement sur la mondialisation et très très bien.

      J’ai les deux au cas où.

    • Ronnie Ramirez : Un monde absent- Documentaire.

      Film : « import Export », Ulrich Seidl

      Le cauchemar de Darwin.

      De la servitude moderne-Jean-François Brient

      Werner Herzog : Écho d’un sombre empire (Echos aus einem düsteren Reich)

    • Sur #cauchemar_de_Darwin, une vision critique de Frédéric Giraut :

      Révélations et impasses d’une approche radicale de la mondialisation.

      Une approche critique de la mondialisation peut consister à montrer l’environnement de pauvreté, de misère et d’exploitation de l’amont des filières marchandes globalisées qui exploitent une ressource localisée dans le Sud, notamment en Afrique. Une telle approche critique devient militante et terriblement efficace lorsqu’elle établit des liens de cause à effet entre l’environnement misérable et l’activité de production destinée au marché mondial. C’est le projet du film Le Cauchemar de Darwin qui prend appui sur les évolutions que connaît la ville de Mwanza au Nord-ouest de la Tanzanie sur le lac Victoria. Cité frontalière, elle est aussi capitale administrative d’une région minière et lieu de transformation des produits de la pêche lacustre qui a connu un boom avec le développement des exportations des filets de perche du Nil ou capitaine. C’est cette industrie de la pêche et de la transformation d’un poisson exogène et fossoyeur de biodiversité qui est au centre des investigations du documentaire ainsi que le trafic d’armes dont l’aéroport serait une plaque tournante. Parallèlement, sont montrés les ravages du sida, de la prostitution et des enfants des rues. Par souci d’efficacité et pour que le film fonctionne comme une allégorie sur les maux de l’Afrique dans le cadre de la globalisation, le Cauchemar de Darwin ne se contente pas d’asséner l’horreur de ces réalités et du sort d’une grande partie de la population, mais suggère une relation étroite entre ces différents aspects. Les trois scandales (environnemental, social et politico-économique) que ce film dénonce auraient ainsi pour cause commune l’exploitation de la perche du Nil. L’approche systémique se fait holiste, et la perche du Nil se retrouve, au moins symboliquement, au centre de la machine infernale qui voue les abords du lac Victoria et plus généralement l’Afrique des Grands lacs à la damnation sur fond d’opulence occidentale .Le film sorti en 2005 a connu un succès critique et commercial international et fonctionne dorénavant comme une référence pour une approche critique de la mondialisation libérale et de ses modèles de développement dans les Suds, et plus particulièrement en Afrique. Le professeur que je suis a pu constater en 2006 la généralisation des références à ce film dans les copies sur la mondialisation, tandis que fleurissaient de nombreuses conférences et rencontres organisées par les altermondialistes qui ont pris ce documentaire comme support et comme étendard. L’année 2006 a également été l’occasion de quelques contre-enquêtes journalistiques qui ont relativisé certaines affirmations et suggestions du film. Ceci à la suite et en parallèle de l’offensive menée par François Garçon contre le film documentaire et son auteur, Hubert Sauper, accusé de supercherie et de falsification, d’abord dans un long article paru dans la revue Les Temps Modernes, puis dans un ouvrage de journalisme d’investigation intitulé Enquête sur le Cauchemar de Darwin.

      http://www.espacestemps.net/articles/revelations-et-impasses-drsquoune-approche-radicale-de-la-mondialisati

    • Les contre enquètes ont existé mais si mes souvenirs sont bons, se sont toutes cassées les dents. C’est, pour moi, un brouhaha médiatique que je compare aux ennuis de Charles Enderlin, de Denis Robert.

      "La brouille qui oppose l’historien François Garçon à Hubert Sauper, le réalisateur autrichien du « Cauchemar de Darwin », a connu son dernier acte, mercredi. Poursuivi en diffamation par le réalisateur pour avoir qualifié son film de « supercherie », l’historien a vu sa condamnation pour diffamation confirmée par la cour d’appel de Paris.

      Trois ans de polémique

      Le conflit entre les deux hommes remonte à décembre 2005, date à laquelle François Garçon publie un article à charge dans la revue « Les Temps modernes ». Il remet en cause le documentaire, sorti sur les écrans en mars 2005, qui montre que la pêche intensive de la perche du Nil en Tanzanie est l’un des facteurs de la misère des populations locales et suggère que les avions utilisés pour le transport du poisson servent à un trafic d’armes."

    • https://www.bakchich.info/m%C3%A9dias/2009/04/10/cauchemar-de-darwin-le-garcon-paie-l-addition-55099

      Francois Garcon s’est occupé il y a 20 ans de la création de Canal + pour le compte du groupe Havas qui, comme le soulignait finement un article des Inrockuptibles, « détient les budgets publicitaires de Carrefour et de Mac Donald, c’est à dire des deux principaux acheteurs de Perches du Nil ».

      Frédéric Giraut pour la revue en ligne Espacestemps.net, signalé par la liste H-Français : "Révélations et impasses d’une approche radicale de la mondialisation. Retour sur la controverse autour du Cauchemar de Darwin". Il a le mérite de revenir, avec l’avantage du recul et de l’esprit scientifique, à la fois ce documentaire "référence pour une approche critique de la mondialisation libérale et de ses modèles de développement dans les Suds, et plus particulièrement en Afrique." et sur le livre-enquête à charge de François Garçon (Enquête sur le cauchemar de Darwin, Flammarion, 2006). Un partout, la balle au centre ? Pas tout à fait : il valide les critiques adressées au film sur "son désintérêt pour l’amélioration éventuelle du sort des ouvriers des pêcheries et l’amorce de constitution d’une classe d’employés aux revenus réguliers et sensiblement plus élevés que ceux de l’agriculture ou du secteur artisanal et/ou informel, voire des secteurs administratifs et miniers", et souligne "les paradoxes et présupposés à tendance racistes de certains avocats de l’autarcie." Mais il accorde le bénéfice du doute à Hubert Sauper sur le trafic d’armes, rapport de l’ONU à l’appui…
      Et de conclure : "S’il nécessite bien sûr une sérieuse prise de distance critique, ce documentaire-choc, outre la valeur déjà évoquée de quelques lieux et de portraits qui ponctuent le film, a des vertus pédagogiques. À ce titre, son apport essentiel est certainement la démonstration de l’imbrication (ce qui ne veut pas dire lien de dépendance ou de causalité) d’une part des économies formelles (l’industrie de la transformation, la consultance internationale…) et informelles (le gardiennage, la pêche artisanale, la récupération et le traitement des restes après éfiletage…), et d’autre part des activités légales (commerce alimentaire transcontinental, transport aérien…) et illégales (trafic d’armes, prostitution…). On touche certainement là un des aspects les plus fondamentaux de la mondialisation appliquée au continent africain."

    • #De_la_servitude_moderne

      De la servitude moderne est un livre et un film documentaire de 52 minutes produits de manière totalement indépendante ; le livre (et le DVD qu’il contient) est distribué gratuitement dans certains lieux alternatifs en France et en Amérique latine. Le texte a été écrit en Jamaïque en octobre 2007 et le documentaire a été achevé en Colombie en mai 2009. Il existe en version française, anglaise et espagnole. Le film est élaboré à partir d’images détournées, essentiellement issues de films de fiction et de documentaires.

      L’objectif central de ce film est de mettre à jour la condition de l’esclave moderne dans le cadre du système totalitaire marchand et de rendre visible les formes de mystification qui occultent cette condition servile. Il a été fait dans le seul but d’attaquer frontalement l’organisation dominante du monde.

      Dans l’immense champ de bataille de la guerre civile mondiale, le langage constitue une arme de choix. Il s’agit d’appeler effectivement les choses par leur nom et de faire découvrir l’essence cachée de ces réalités par la manière dont on les nomme. La démocratie libérale est un mythe en cela que l’organisation dominante du monde n’a rien de démocratique ni même rien de libérale. Il est donc urgent de substituer au mythe de la démocratie libérale sa réalité concrète de système totalitaire marchand et de répandre cette nouvelle expression comme une trainée de poudre prête à incendier les esprits en révélant la nature profonde de la domination présente.

      D’aucuns espéreront trouver ici des solutions ou des réponses toutes faites, genre petit manuel de « Comment faire la révolution ? ». Tel n’est pas le propos de ce film. Il s’agit ici de faire la critique exacte de la société qu’il nous faut combattre. Ce film est avant tout un outil militant qui a pour vocation de faire s’interroger le plus grand nombre et de répandre la critique partout où elle n’a pas accès. Les solutions, les éléments de programme, c’est ensemble qu’il faut les construire. Et c’est avant tout dans la pratique qu’elles éclatent au grand jour. Nous n’avons pas besoin d’un gourou qui vienne nous expliquer comment nous devons agir. La liberté d’action doit être notre caractéristique principale. Ceux qui veulent rester des esclaves attendent l’homme providentiel ou l’œuvre qu’il suffirait de suivre à la lettre pour être plus libre. On en a trop vu de ces œuvres ou de ces hommes dans toute l’histoire du XXº siècle qui se sont proposés de constituer l’avant-garde révolutionnaire et de conduire le prolétariat vers la libération de sa condition. Les résultats cauchemardesques parlent d’eux-mêmes.

      Par ailleurs, nous condamnons toutes les religions en cela qu’elles sont génératrices d’illusions nous permettant d’accepter notre sordide condition de dominés et qu’elles mentent ou déraisonnent sur à peu près tout. Mais nous condamnons également toute stigmatisation d’une religion en particulier. Les adeptes du complot sioniste ou du péril islamiste sont de pauvres têtes mystifiées qui confondent la critique radicale avec la haine et le dédain. Ils ne sont capables de produire que de la boue. Si certains d’entre eux se disent révolutionnaires, c’est davantage en référence aux « révolutions nationales » des années 1930-1940 qu’à la véritable révolution libératrice à laquelle nous aspirons. La recherche d’un bouc émissaire en fonction de son appartenance religieuse ou ethnique est vieille comme la civilisation et elle n’est que le produit des frustrations de ceux qui cherchent des réponses rapides et simples face au véritable mal qui nous accable. Il ne peut y avoir d’ambigüité sur la nature de notre combat. Nous sommes favorables à l’émancipation de l’humanité toute entière, sans aucune forme de discrimination. Tout pour tous est l’essence du programme révolutionnaire auquel nous adhérons.

      Les références qui ont inspiré ce travail et plus généralement ma vie sont explicites dans ce film : Diogène de Sinoppe, Étienne de La Boétie, Karl Marx et Guy Debord. Je ne m’en cache pas et ne prétend pas avoir inventé l’électricité. On me reconnaîtra simplement le mérite d’avoir su m’en servir pour m’éclairer. Quand à ceux qui trouveront à redire sur cette œuvre en tant qu’elle ne serait pas assez révolutionnaire ou bien trop radicale ou encore pessimiste n’ont qu’à proposer leur propre vision du monde dans lequel nous vivons. Plus nous serons nombreux à diffuser ces idées et plus la possibilité d’un changement radical pourra émerger.

      La crise économique, sociale et politique a révélé la faillite patente du système totalitaire marchand. Une brèche est ouverte. Il s’agit maintenant de s’y engouffrer sans peur mais de manière stratégique. Il faut cependant agir vite car le pouvoir, parfaitement informé sur l’état des lieux de la radicalisation de la contestation, prépare une attaque préventive sans commune mesure avec ce que nous avons connu jusqu’à maintenant. L’urgence des temps nous impose donc l’unité plutôt que la division car ce qui nous rassemble est bien plus profond que ce qui nous sépare. Il est toujours très commode de critiquer ce qui se fait du côté des organisations, des individus ou des différents groupes qui se réclament de la révolution sociale. Mais en réalité, ces critiques participent de la volonté d’immobilisme qui tente de nous convaincre que rien n’est possible. Il ne faut pas se tromper d’ennemis. Les vieilles querelles de chapelle du camp révolutionnaire doivent laisser la place à l’unité d’action de toutes nos forces. Il faut douter de tout, même du doute.

      Le texte et le film sont libres de droits, ils peuvent être copiés, diffusés, projetés sans la moindre forme de contrainte. Ils sont par ailleurs totalement gratuits et ne peuvent en aucun cas être vendus ou commercialisés sous quelque forme que ce soit. Il serait en effet pour le moins incohérent de proposer une marchandise qui aurait pour vocation de critiquer l’omniprésence de la marchandise. La lutte contre la propriété privée, intellectuelle ou autre, est notre force de frappe contre la domination présente.

      Ce film qui est diffusé en dehors de tout circuit légal ou commercial ne peut exister que grâce à l’appui de personnes qui en organisent la diffusion ou la projection. Il ne nous appartient pas, il appartient à ceux qui voudront bien s’en saisir pour le jeter dans le feu des combats.


      http://www.delaservitudemoderne.org/francais1.html

    • Extraits du documentaire #the_corporation

      Joe BARADACCO, Prof. Havard Business School :
      Définition de corporation : « un groupe d’individus qui poursuit de nombreux objectifs. L’essentiel étant de faire des bénéfices importants, croissants, en toute légalité, pour les propriétaires de l’affaire »

      Roy ANDERSON, PDG d’Interface, leader mondial des fabriquants de moquette :
      « La corporation est née avec l’ère industrielle, donc en 1712 avec l’invention de la pompe à vapeur pour pomper l’eau de la mine à charbon afin que les mineurs extraient plus de charbon. C’était une question de productivité : plus de charbo par heure »

      Mary ZEPERNICK, Programme d’Etude sur les entreprises, le droit et la démocratie :
      "Il y avait peu de corporations à la création des Etats-Unis. Celles qui existaient devaient se plier aux stipulations des chartes délivrées par l’Etat : la durée de la production, le montant de la capitalisation, ce qu’elles construisaient, etc. Elles ne faisaient rien d’autre. Elles ne pouvaient posséder d’autres corporations.

      Richard GROSSMAN, confondateur du Programme d’Etude sur les entreprises, le droit et la démocratie :
      « D’un point de vue juridique et culturel, la corporation était une entité subordonnée et le but était de servir le bien public »

      Mary ZEPERNICK :
      « La guerre de Sécession et la révolution industrielle ont multipié les corporations. On a assisté à l’explosion du chemin de fer, des banques, de l’industrie lourde. Il y a un siècle et demi, les avocats des corporations ont compris qu’il leur fallait plus de pouvoir. Ils ont voulu supprimer certaines contraintes imposées aux entreprises par le passé »

      Howard ZINN, auteur de Une histoire populaire des Etats-Unis :
      Avec la fin de la guerre de Sécession et la fin de l’esclavage → « A partir de ce moment on empêche les Etats de prendre la vie, la liberté ou les biens des Noirs ».
      → Les corporations vont devant les tribunaux et demandent la même chose, car « nous sommes aussi une personne ». Et la Cour suprême a accepté.

      Richard GROSSMAN :
      « 600’000 personnes ont perdu la vie en luttant pour ces droits. Et dans les 30 années suivants, les juges ont donné les droits au capital et à la propriété ».

      Après avoir obtenu les droits d’une personne, une question se pose : quelle sorte de personne est cette entreprise ?

      Noam CHOMSKY :
      « La corporation a les droits d’une personne immortelle. Mais pas n’importe quelle personne : celle dénuée de conscience morale. Elle est créée par la loi pour s’occuper uniquement de ses actionnaires, mais pas de ses partenaires comme la communauté ou la population active »

      Robert HARE, Docteur en médecine :
      "Il n’est pas difficile de rapprocher la psychopathie de l’individu de celle de la corporation. On peut examiner les caractéristiques de cette maladie et voir comment elles s’appliquent à la corporation :
      – indifférence flagrante aux sentiments d’autrui
      – incapacité de maintenir des relations durables
      – désintérêt imprudent de la sécurité d’autrui
      – deceitfulness : repeated lying and conning others for profit
      – incapacity to experience guilty
      – failure to conform to social norms with respect to lawful behaviours
      → « Elles auraient toutes les caractéristiques. Ce genre d’entreprise est le psychopathe type »

      Richard GROSSMAN sur les « programmes sociaux » des corporations :
      « Ils aident vec l’argent des contribuables et des actionnaires. Mais les contribuables devraient décider de l’emploi de cet argent. Et pendant qu’ils font ces trucs sympas, ils diminuent les impôts des entreprises et des gens riches et remanient la politique nationale. On ne voit pas ces remaniements, ni l’argent se faire aspirer, mais on voit l’apparence sympathique »

      Lien entre nazisme et corporations :

      Howard ZINN :
      « Il y a un lien intéressant entre la montée du fascisme en Europe et la position des radicaux vis-à-vis du pouvoir des corporations. Parce qu’il a été reconnu que la montée du fascisme en Europe s’est faite grâce aux multinationales »

      Noam CHOMSKY :
      « Mussolini était idolâtré par toutes les classes sociales. Le milieu des affaires l’adorait. Quand Hitler a pris le pouvoir, les investissements sont aussi montés en flèche. Il contrôlait la main-d’œuvre, se débarassait des gens de gauche. Les conditions d’investissement s’amélioraient »

      Michael MOORE :
      « Une des histoires passées sous silence au 20ème siècle est la connivence des corporations avec l’Allemagne nazie. D’abord, comment les entreprises américaines ont aidé à reconstruire l’Allemagne et épaulé le régime nazi à ses débuts. Puis, quand la guerre a éclaté, comment elles ont contribué à les faire fonctionner. General Motors a gardé Opel, Ford a continué à faire tourner ses usines. Mais pour Coca-Cola s’était impossible, alors ils ont inventé Fanta Orange pour les Allemands. C’est comme cela que Coca-Cola a pu continuer à faire des bénéfices. Quand vous buvez Fanta Orange, c’est la boisson des nazis créée pour que Coca-Cola fasse de l’argent pendant que des millions de gens mouraient »

      Vandana SHIVA :
      « Au cours des 10 dernières années, nous avons gagné du terrain. Nous, c’est-à-dire les gens ordinaires, qui se consacrent au bien de l’humanité, sans distinction de sexe, de classe, de race, de religion, toutes les espèces de la planète. Nous avons réussi à poursuivre en justice un gouvernement et une entreprise tout-puissants pour l’affaire Neem. Et nous avons gagné. Le brevet de la société américaine Grace sur Neem a été révoqué suite à un procès intenté par nous, les Verts au parlement européen et le Mouvement international de l’Agriculture biologique. On a gagné parce qu’on était unis. On a renversé 99% du brevet basmati de Rice Treck parce qu’on a formé une coalition mondiale : des vieilles femmes du Texas, des savants d’Inde, des activistes de Vancouver, un groupe local d’action basmati. On a montré que le Tiers-Monde n’était pas des pirates, mais que les corporations l’étaient »

    • #Mittal

      Le groupe Mittal est le n° 1 mondial de l’#acier. Plus qu’une entreprise, c’est un empire présent dans soixante pays qui emploie 250 000 personnes. Issu d’une famille modeste de Calcutta, Lakshmi Mittal est devenu, en l’espace de quinze ans, l’un des hommes les plus riches au monde. Plus qu’une réussite, Mittal incarne un symbole : celui du nouveau capitalisme mondialisé et de la revanche du monde émergent sur les vieilles nations industrialisées. Accueilli comme un sauveur en 2006 à la faveur son OPA sur le groupe Arcelor, Mittal est aujourd’hui perçu comme le fossoyeur de la sidérurgie européenne. Touchée de plein fouet par la crise économique, sa multinationale criblée de dettes a perdu 80 % de sa valeur, accumule les pertes et ferme ses usines les unes après les autres en Europe. Un déclin brutal qui révèle l’autre visage d’un modèle économique obsédé par la rentabilité à court terme, qui privilégie l’exploitation des richesses au profit des seuls actionnaires, au détriment de l’intérêt collectif. L’échec du modèle Mittal illustre également la perte d’influence d’un continent, l’Europe, qui apparaît comme le maillon faible de la mondialisation. Impuissante à enrayer sa désindustrialisation, elle apparaît incapable, contrairement aux États-Unis et à la Chine et exception faite de l’Allemagne, de protéger ses champions industriels et de proposer un nouveau modèle économique porteur d’avenir.

      http://boutique.arte.tv/f9841-empire_mittal

      Les ressources en ligne sur Mittal sur le site d’Arte :
      http://info.arte.tv/fr/mittal-web-links-und-pressestimmen

    • #Goldman_Sachs, la #banque qui dirige le monde

      Plus qu’une banque, Goldman Sachs est un empire invisible riche de 700 milliards d’euros d’actifs, soit deux fois le budget de la France. On l’appelle « la Firme », comme dans les romans d’espionnage des années 1980. Après s’être enrichie pendant la crise des subprimes en pariant sur la faillite des ménages américains, elle a été l’un des instigateurs de la crise de l’euro en maquillant les comptes de la Grèce puis en misant contre la monnaie unique. Un empire de l’argent sur lequel le soleil ne se couche jamais, qui a transformé la planète en un vaste casino. Grâce à son réseau d’influence unique au monde, et son armée de 30 000 moines-banquiers, Goldman Sachs a su profiter de la crise pour accroître sa puissance financière, augmenter son emprise sur les gouvernements et bénéficier de l’impunité des justices américaine et européennes.

      http://boutique.arte.tv/f7894-goldman_sachs

    • C’est en français, malgré le résumé en espagnol...
      *Los Deportados del TLC (Les #déportés_du_libre_échange) Marie-Monique Robin*

      Algo que parecía imposible hace unos pocos años, algo propio de la ciencia y ficción comenzó a verse hace poco en América Latina. Las semillas comenzaron a patentarse y los propios campesinos que eran los portadores del conocimiento durante milenios fueron dejados de lado, pues las nuevas políticas de acuerdos de intercambio comercial los afectaron gravemente. Hoy guardar la semilla en algunos países se ha convertido en un crimen. Uno de los medios para despojar a los campesinos de este derecho ha sido introduciendo poco a poco políticas neoliberales, que en lugar de apoyarlos, los debilitaron totalmente hasta el grado de hacerlos abandonar sus propias tierras. El caso muy marcante es de México donde el TLC (Tratado de Libre Comercio) en lugar de darles beneficios, los destrozó. El resultado claro es que miles y miles de campesinos mexicanos emigraron al pais vecino buscando tener suerte, dejando a sus familiares, en una aventura donde arriesgan incluso sus propias vidas, hoy el buscar trabajo se ha convertido incluso en un crimen. Los grandes ganadores con estos tratados de Libre Comercio, no son los pequeños productores, sino aquellos que ya más tienen y sobretodo las poderosas multinacionales. La gran periodista francesa Marie Monique Robin en este filme, nos desvela lo que significó el Tratado de Libre Comercio para México, el aniquilamiento del campesinado y la invasión escandalosa de productos subvencionados estadounidenses, que evidentemente matan la producción local mexicana. Recomiendo también ver el documental Los piratas de los seres vivos.

      https://www.youtube.com/watch?v=tG89P8II0cA

    • Les dessous de la mondialisation

      Sénégal : la fripe mondialisée

      Les français se débarrassent de 11kg de vêtements chaque année. Ces fripes ne sont pas toutes données à des personnes dans le besoin. Majoritairement collectées et triées, elles sont en partie revendues en Afrique. Au Sénégal, la fripe habille une grande partie de la population et fait vivre des centaines de milliers de personnes : des trieuses aux charretiers en passant par les négociants et les grossistes. Mais ce commerce prospère aux dépens d’une production textile locale. Un documentaire réalisé par Angèle Berland.

      http://replay.publicsenat.fr/emissions/les-dessous-de-la-mondialisation/senegal-la-fripe-mondialisee/139515

      Et d’autres reportages de la même série

    • Quelques notes tirées du film « Planète_à_vendre » :
      Facteurs nécessaires des terres pour intéresser les investisseurs :
      – sol fertile ;
      – terres proches d’un point d’exportation ;
      – accès à l’eau.
      Si une terre a ces caractéristiques, c’est un bien comme les autres.

      Mais pourquoi s’intéresser aux terres cultivables alors que les personnes/institutions qui s’y intéressent les avaient toujours méprisées ?
      → car la population mondiale augmente et il y a donc nécessité d’augmenter la production agricole.

      On est aujourd’hui face à la construction d’un nouvel ordre agricole global.

      Arabie Saoudite :
      Depuis 40 ans il y a un développement de l’agriculture en Arabie Saoudite. A un certain moment, l’Arabie Saoudite est devenu exportatrice de blé.
      Mais le prix a été l’épuisement des réserves d’eau. A cause de cela, en 2008, le roi a déclaré qu’il fallait arrêter la production de blé dès 2016.

      Fin 2007 : événement déclencheur du changement→ la crise alimentaire mondiale, causée notamment par l’augmentation de la production de biocarburants, par la diminution du niveau des stocks de céréales et par les restrictions d’exportations de certains pays (Vietnam et Argentine notamment, qui refusaient d’exporter des céréales).
      → solution : investir dans des terres et cultiver soi-même les céréales nécessaire.

      Le Roi Abdullah octroi 800 mio. de dollars pour que l’Arabie Saoudite achète des terres. L’Arabie Saoudite achète des terres notamment en Afrique de l’Est en promettant qu’elle investi dans des infrastructures, des technologies dans le pays et qu’elle augmentera l’emploi national.

      On voit donc un changment dans la direction des investissements, il n’y a plus seulement des investissements du Nord au Sud, mais aussi des investissements Sud – Sud (Arabie Saoudite et Inde).

      3 vagues de mondialisation :
      – industrie
      – services
      – agriculture.

      Exemple d’un investisseur indien en Ethiopie (il y a implanté la plus grande plantation de roses au monde), pour son exploitation :
      – le plastique vient de Chine
      – le système d’irrigation d’Israël
      – le capital d’Inde
      – les roses vont en Europe
      – les pelleteuses viennent de Corée
      – les serres d’Equateur
      – les moteurs d’Allemagne

      L’Ethiopie a déjà 1,6 mio. d’ha de terres prêtes pour les investisseurs étrangers. Dans le futur, l’Ethiopie prévoit de mettre à disposition 3 mio. d’ha de terres.
      → En Ethiopie toutes les terres sont de propriété de l’Etat ethiopien (suite du régime socialiste des années 70 et 80)

      L’investisseur indien déclare « On se sent un peu comme Christoph Colomb (…). C’est de la terre vierge, de l’or vert, elle n’a jamais été labourée depuis qu’elle existe ».
      « L’Etat a besoin d’un investisseur et les investisseurs ont besoin d’un bon Etat », il continue.

      L’investisseur indien paie 10 dollars par an par ha. de taxes sur les terres, mais les 6 premières années sont gratuites. Le contrat est de deux fois 40 ans" → le prix a été fixé par l’Etat éthiopien.

      Avant, sur ces terres, les locaux y faisaient pêtre leur bétail et ils cultivaient du tèf et du sésame pour la production familiale. Maintenant, ils doivent partir et laisser leurs terres.

      Litige avec l’investisseur indien : accès à l’eau, car l’eau est sur le territoire de l’Indien.

      Renée VALLVE de l’ONG « Grain » :
      « Le ’land grabbing’ est vu comme la solution à la crise alimentaire. Alors que c’est une agriculture intensive, qui est à l’origine de la crise alimentaire »

      Arrivée sur scène de la finance (banques, fonds de pension, etc.) :
      Dans les années 2010, une grande spéculation sur les matières premières agricoles a commencé. Cette spéculation a fait augmenter les prix et augmenter la volatilité de ces prix. Ainsi, les investisseurs ont compris qu’on pouvait gagner de l’argent avec l’agriculture et ainsi ils ont commencé à acheter des terres.

      En 2005, la proposition d’un financier d’acheter des terres était ridiculisée « ici en Europe on nous paie pour ne pas cultiver la terre et tu veux qu’on te donne de l’argent pour acheter des terres ? »
      → Réponse du spéculateur : « l’UE continuera à subventionner la paysannerie européenne pour qu’elle ne cultive pas, mais on augmentera la cultivation dans le Sud, non pas car il y a des subventions, mais car c’est rentable »

      Au lieu de créer des emplois, comme veulent le faire croire les investisseurs, c’est une agriculture sans agriculteurs qui est promue. En Uruguay, les campagnes se vident. Les petits paysans quittent la campagne pour aller dans les périphéries des villes ou à l’étranger, ou alors ils sont payés à la journée pour un salaire de faim pour le nouvel investisseur…

      Olivier SCHUTTER, rapporteur de l’ONU pour le droit à l’alimentation :
      « Les pays ainsi produisent pour l’étranger et sont de plus en plus dépendants des marchés internationaux. Tant que les prix alimentaires sont bas, c’est ok, mais quand les prix augmenteront… »

      Absurdité du système : l’investisseur indien vend le riz qu’il produit en Ethiopie aux agences d’aide alimentaire qui distribuent le riz à la population éthiopienne…

    • Overdose
      Symboles de la société du tout-jetable, les plastiques sont devenus incontournables dans notre quotidien. Résistants, légers et peu coûteux à produire, ils sont néanmoins une plaie à collecter et à recycler après usage. Entre les dangers que leur abandon sauvage fait peser sur l’environnement, et les risques sanitaires, liés au recyclage rudimentaire, qu’encourent les populations les plus pauvres, principalement en Chine, cette #enquête fouillée, réalisée sur trois continents, dresse un état des lieux plus qu’alarmant. Face aux puissants
      #lobbies_industriels et à la #catastrophe_annoncée, les politiques sauront-ils prendre les décisions qui s’imposent pendant qu’il est encore temps ?
      https://www.arte.tv/fr/videos/077392-000-A/plastic-partout
      #plastique

  • L’Angleterre demande à ce que la Russie soit déconnectée du réseau SWIFT
    http://www.brujitafr.fr/article-l-angleterre-demande-a-ce-que-la-russie-soit-deconnectee-du-reseau

    Demande d’aide pour la traduction de l’article C’est littéralement une déclaration de guerre qui est faite ici ! L’Angleterre demande à ce que la Russie soit déconnectée du réseau SWIFT, celui-là même qui permet tous les paiements électroniques, les paiements par carte bleue, les retraits aux distributeurs automatiques, etc… C’est ce qu’a subit l’Iran avant que les faux-culs ricains n’allègent les sanctions pour tenter de caser General Motors là-bas tout en empêchant à la France d’y faire des affaires ! C’est quand même comme cela que PSA s’est vu interdire de vente en Iran avec au final, la vente de 100 000 véhicules en mois/an et 8000 emplois de détruits en France. C’est également ce moyen de pression qui a été utilisé sur le Vatican pour pousser à la démission de (...)

  • Scanner la plaque d’immatriculation pour envoyer un message - Numerama
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/90542826832

    « General Motors (GM) a mis au point une application Android, actuellement testée en Chine, qui permet d’envoyer un message au propriétaire d’un véhicule, en scannant la plaque d’immatriculation. »

    A lire sur Numerama. La #shazamisation du monde qu’évoquaient Xavier de la Porte et Olivier Ertzscheid est bien partie ! 

    #reconnaissance_faciale #transport

  • Where the World’s Unsold Cars Go To Die | Zero Hedge
    http://www.zerohedge.com/news/2014-05-16/where-worlds-unsold-cars-go-die

    In the past several years, one of the topics covered in detail on these pages has been the surge in such gimmicks designed to disguise lack of demand and end customer sales, used extensively by US automotive manufacturers, better known as “channel stuffing”, of which General Motors is particularly guilty and whose inventory at dealer lots just hit a new record high. But did you know that when it comes to flat or declining sales and stagnant end demand, channel stuffing is merely the beginning?

  • Where the World’s Unsold Cars Go To Die | Zero Hedge

    #voiture #automobile #parkings_géants

    http://www.zerohedge.com/news/2014-05-16/where-worlds-unsold-cars-go-die

    Je ne sais pas pourquoi mais je me demande si les clefs restent sur le contact. sinon comme les parkings d’avions, #impressionnant

    In the past several years, one of the topics covered in detail on these pages has been the surge in such gimmicks designed to disguise lack of demand and end customer sales, used extensively by US automotive manufacturers, better known as “channel stuffing”, of which General Motors is particularly guilty and whose inventory at dealer lots just hit a new record high. But did you know that when it comes to flat or declining sales and stagnant end demand, channel stuffing is merely the beginning?

    https://www.google.fr/maps/place/Sheerness/@51.4327488,0.7443316,611m/data=!3m1!1e3!4m2!3m1!1s0x47d8d5fd673a9139:0xb08db03282ac83a7

    • Je crois que cet article est erronément alarmiste - un tel niveau de stock peut parfaitement s’expliquer par le flux normal de la distribution de 60 millions de voitures produites annuellement... L’industrie automobile a beau être apôtre du kanban, une grande partie de la production n’est pas produite à la demande mais poussée vers les distributeurs - des stocks sont donc nécessaires. Si seulement deux mois s’écoulent entre la production et la vente, ça nous fait dix millions de véhicules stockés ou en cours de transport... Ce qui demande cent kilomètres carrés de surface de stockage à raisons de dix mètres carrés par voiture.

      L’article dit « thousands upon thousands of unsold cars » et « hundreds of places like this in the world today »... Ce qui est tout à fait dans l’ordre de grandeur que j’estime.

      Bref - I call bullshit on this one !

    • Pour aller dans le sens de @liotier, on peut regarder le site de Sheerness dont tu donnes le lien dans Google Earth.

      Dans WP :
      Sheerness - Wikipedia, the free encyclopedia
      http://en.wikipedia.org/wiki/Sheerness

      …the Port of Sheerness is one of the United Kingdom’s leading car and fresh produce importers.

      Donc il ne s’agit pas d’un parc de véhicules « tombés de chaîne ».

      Et si on regarde le site sur Google Earth, on peut voir que, depuis qu’il y a un parc, il est plein (1990, 2003, 2007, 2013 (état actuel)).

      (NB : la photo de 1940, avec les installations de la Royal Navy et les fortifications est très impressionnante).

      Enfin, tu imagines que quand l’engin que tu nous montrais il y a 2 mois débarque sa cargaison, ça tient de la place…
      http://seenthis.net/messages/238939

    • Possible, possible, thème intéressant à creuser en tout cas. Les images sont impressionnants même si ce n’est pas ce qu’en dit la légende. ça reste une « belle » représentation de la « consommation », une sorte de jus hyper-concentré de la consommation mondiale.

      En voyant les images, j’ai pensé que c’était bizarre que les constructeurs continuent de fabriquer s’ils ne vendent pas. La production st beaucoup plus « flexible » que les avions et s"adapte beaucoup plus rapidement aux « tensions » ou au « relâchement » du marché (genre arrêter les chaines, mise au chômage technique, etc...).

      Merci en tout cas, grâce à vous, ça me donne une idée de billet pour Visions carto (je mets sur la liste)

    • Pour aller dans le même sens...

      –—

      Google Maps Cars Conspiracy : Pictures Lead To (False) Rumours Of Economic Meltdown

      http://www.huffingtonpost.co.uk/2014/05/19/unsold-cars-google-maps_n_5350166.html

      A blogger claims to have exposed a vast, global conspiracy to stockpile millions of unsold new cars to keep the economy afloat, using Google Maps.

      The article, posted at Zero Hedge, has caused a stir online by publishing photos it claims show ridiculously huge stockpiles of new cars. The car industry stacks these cars that no one wants, the article suggests, and continues to make new ones in order to keep the economy and its own bottom line in the black.

    • http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/04/03/general-motors-accuse-de-comportement-criminel-par-des-senateurs-americains_

      Mais la patronne de General Motors a campé sur ses positions, promettant de partager les conclusions de son enquête interne avec les élus. « Je veux comprendre pourquoi rien n’a été fait », a-t-elle assuré, au second et dernier jour de son audition devant le Congrès dans ce dossier. Elle n’a toujours pas expliqué pourquoi GM a pu vendre depuis dix ans des millions de voitures équipées d’une pièce défectueuse.

      Entre mi-février et fin mars, GM a rappelé 2,6 millions de Chevrolet Cobalt, Pontiac 5, Saturn Ion, Saturn Sky, et Solstice produits entre 2003 et 2011, pour un défaut du commutateur d’allumage ayant empêché les airbags de se déployer. Ce défaut a été lié à une trentaine d’accidents qui ont provoqué la mort de 13 personnes, selon un décompte du constructeur, ce qui lui vaut d’être au centre d’une triple enquête (du département de la justice, de l’agence américaine de sécurité routière NHTSA et du Congrès).

  • Boeing va pouvoir vendre des pièces détachées à l’Iran - Libération
    http://www.liberation.fr/monde/2014/04/05/boeing-va-pouvoir-vendre-des-pieces-detachees-a-l-iran_993362?xtor=rss-45

    Les Etats-Unis ont donné leur feu vert temporaire pour la vente de pièces quand la sécurité des avions est en jeu.

    Les Etats-Unis ont autorisé l’avionneur Boeing à vendre des pièces détachées d’avions de ligne à l’Iran, a annoncé vendredi à l’AFP un porte-parole du groupe américain. Ce feu vert, qui se présente sous la forme d’une licence, porte sur « une courte durée » et concerne « les pièces détachées des avions de ligne qui ont besoin d’être changées pour des raisons de sûreté », a insisté le porte-parole. Il marque le retour en Iran de l’avionneur, qui n’y avait pas fait d’affaires depuis l’embargo américain en 1979, a-t-il ajouté.

    La licence a été octroyée par le département du Trésor dans le cadre de l’accord intérimaire sur le nucléaire iranien signé en novembre dernier entre Téhéran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne), a précisé le porte-parole joint par téléphone. Boeing n’a en revanche pas le droit de vendre de nouveaux avions à l’Iran, a ajouté le représentant de la compagnie.

    Fin février, un autre groupe américain, le conglomérat General Electric (GE), avait indiqué avoir demandé aux autorités américaines la permission de vendre à l’Iran des pièces détachées d’avions de ligne. Pour l’instant, il n’a pas reçu de réponse.

    Les Etats-Unis et les pays européens ont imposé de sévères sanctions économiques contre l’Iran ces dernières années afin de contraindre Téhéran à suspendre son programme nucléaire, soupçonné de cacher un volet militaire. Ces sanctions ont été levées partiellement en janvier après que l’Iran a accepté de geler une partie de son programme. Les deux parties négocient actuellement un accord définitif qui garantirait la nature pacifique de son programme, et permettrait la levée totale des sanctions internationales.

    #Iran
    #embargo
    #États-Unis
    #Boeing

    • Rappelez-vous !

      Pression de General Motors

      D’après l’économiste Fereydoun Khavand*, les sanctions européennes ont effectivement rendu difficile la possibilité pour Peugeot d’être payé par voie classique, c’est-à-dire bancaire. Mais ce serait surtout la récente fusion du groupe français avec la firme américaine General Motors (GM, qui est entrée fin février à hauteur de 7 % dans le capital de PSA, NDLR) qui aurait précipité la décision de rompre avec l’Iran. « Une des conditions de l’accord était bien la rupture des activités avec l’Iran », affirme le spécialiste de l’économie rappelez-vous

      "Un lobby financier américain, United Against Nuclear Iran ("Unis contre un Iran nucléarisé"), nous a demandé de cesser nos activités en Iran", assure de son côté le porte-parole de PSA. « Mais nous lui avons répondu que cela avait déjà été fait avant l’alliance », précise-t-il. « Concernant la suspension de nos activités avec l’Iran, poursuit-il, c’est uniquement l’impossibilité de financer qui a pesé dans la balance. » Pourtant, une source bien informée affirme au Point.fr que Peugeot a bel et bien dû montrer patte blanche à GM au sujet de l’Iran avant la signature de l’accord. "C’est l’administration Obama (l’État fédéral possède 60 % de GM, NDLR) qui a imposé la rupture des relations avec l’Iran" , souligne la source. Au cours de la crise de 2008, GM a notamment bénéficié d’une aide de près de 50 milliards de dollars de la part de Washington.

      > http://www.lepoint.fr/economie/l-iran-peut-il-sauver-psa-16-07-2012-1486125_28.php

      Dissuasion économique américaine

      En fait, l’UANI est dirigée par Mark Wallace qui n’est autre... qu’un ancien diplomate de George Bush fils, connu pour ses positions très conservatrices et « anti-Iran ». Crée en 2008, le lobby veut à tout prix éviter que Téhéran puisse développer un programme d’armes nucléaires. Du coup, il fait pression sur le Trésor américain pour rappeler à la loi les entreprises. En vertu d’un embargo, tout commerce est interdit avec Téhéran.
      Il existe en effet la loi d’Amato signée en août 1996 aux États-Unis. Le but : priver le pays de ressources financières. Une loi qui a des limites, les sanctions peuvent ne pas être appliquées si cela est contraire aux intérêts des États-Unis.
      Toujours est-il que General Motors est sans doute plus qu’une autre entreprise soumise aux pressions. Et pour cause : en 2008 le Trésor est entré à hauteur de 61% dans le capital, (puis 27% désormais) du constructeur… Une nationalisation pour éviter sa faillite. En attendant l’application de telles sanctions a surtout pénalisé Peugeot. ...

      > http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/Les-dossiers-de-la-redaction/AAA/p-22567-Plan-social-chez-PSA-l-ombre-de-l-Iran.htm

      Parmi les sanctions levées par l’Union européenne, des secteurs-clés sont concernées comme les produits pétrochimiques, le commerce de l’or et des métaux précieux et les transferts financiers.

      > http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20140120trib000810562/l-europe-leve-partiellement-ses-sanctions-economiques-contre-l-iran.html

  • Marine Le Pen dit-elle vrai sur les pressions de General Motors sur PSA ? - France Info
    http://www.franceinfo.fr/economie/le-vrai-du-faux/marine-le-pen-dit-elle-vrai-sur-les-pressions-de-general-motors-sur-psa-1
    http://www.franceinfo.fr/sites/default/files/imagecache/140x140/2011/10/12/701/images/principale/geraldroux.jpg

    Vrai

    PSA n’a jamais voulu le reconnaître. Il a toujours affirmé que ce sont les sanctions internationales contre l’Iran qui l’ont obligé à stopper les ventes à ce pays. Mais une grande partie de la presse économique et des analystes du secteur confirment que l’américain General Motors a exigé début 2012 que PSA gèle ses ventes à l’Iran, grand ennemi des Etats-Unis.

    Pierre Paturel, spécialiste du secteur automobile au cabinet d’études économiques Xerfi rappelle plusieurs éléments troublants. « PSA n’avait aucun intérêt à arrêter les ventes à destination de l’Iran. Il ne faut pas oublier qu’à ce moment là, PSA vendait environ 460.000 voitures à l’Iran. C’était son 2ème marché mondial et cela représentait 800 millions d’euros de chiffre d’affaires, quelque chose d’énorme ». Pierre Paturel ajoute que « comme par hasard, PSA déclare qu’ils vont arrêter de vendre des véhicules à l’Iran pile au moment où General Motors annonce qu’il va effectivement entrer dans le capital de PSA ».
    Arrêt brutal

    Jusqu’à début 2012, PSA vendait des kits de montage qui étaient assemblés en Iran. Ca représentait l’équivalent de 460.000 véhicules en 2011. L’arrêt des ventes a pénalisé à la fois le consommateur iranien susceptible d’acheter une voiture du groupe français, mais aussi les iraniens qui travaillaient dans les usines d’assemblage.
    Renault

    Un autre élément accrédite la thèse des pressions de General Motors, il s’agit de l’attitude de Renault à cette époque. Début 2012, Renault n’a pas stoppé son commerce avec l’Iran. Aucune nouvelle sanction internationale ne l’obligeait à le faire. En revanche, l’été dernier (en juillet 2013), Renault a finalement du arrêter ses ventes en avouant clairement que les Etats-Unis faisaient pression en menaçant de sanctions Nissan, qui est appartient à Renault, et qui est présent sur le marché américain.
    Levée des sanctions

    Au final, les ventes de PSA et Renault en Iran sont aujourd’hui quasi nulles, alors que les deux groupes français tenaient 40% du marché iranien en 2011. Aujourd’hui, les sanctions internationales sont en passe d’être levées et les constructeurs américains sont maintenant dans les starting-blocks pour conquérir le marché iranien. La concurrence sera rude pour PSA et Renault.

    #PSA
    #Renault
    #Etats-Unis
    #General-Motors
    #Iran
    #sanctions

  • Les belles histoires de l’Oncle Oscar

    Comme je consultais les billets de SeenThis, le vieil Onkel Oskar , n’ayant rien perdu de ses habitudes professionnelles, lorgnait dans le miroir ce qui s’affichait sur mon écran. Il s’écria soudain : "Bad Aibling ! Ma jeunesse ! C’est là que j’ai passé mes plus belles années !"

    Il venait de voir l’illustration de l’article signalé par @artemis1 http://seenthis.net/messages/194452


    Emporté par ses souvenirs, il continuait : "Louis II, l’ Oktoberfest , les petites bavaroises ! Et quant à mon boulot, je ne m’embêtais pas.
    – Oh oui, tonton, raconte !
    – Je ne peux rien te dire, tout est confidentiel.
    Du lieber Onkelchen ! Rien de déjà connu ?"

    Alors, il se fit une douce violence. Il adorait raconter ses campagnes et, pour une fois, ça le changerait d’un n-ième récit de la fuite de la famille, lorsque, devant l’avancée des hordes rouges, elle avait dû fuir le village natal de Zährendip (maintenant Ašaražiai, en Lituanie).

    "C’est bien parce que c’est toi, et pour te faire plaisir, Voici quelques morceaux de la Lopez Affair .
    – Vous suiviez déjà les amours de J.Lo. Quoi, je ne pensais pas que c’était ton boulot !
    Ach nein, blöder Kerl ! C’est bien d’un J. López dont il s’agit, mais celui-là, c’est José Ignacio López de Arriortúa. Son affaire a défrayé la chronique pendant plusieurs années mais pas chez les people , plutôt à la rubrique économie ou industrie. Une des plus grandes affaires d’espionnage industriel entre General Motors, la première entreprise mondiale de l’époque et le premier constructeur automobile européen, Volkswagen.
    Ce natif d’Amorebieta, à mi-chemin entre Durango et Bilbao, avait gagné une notoriété certaine en menant chez Opel, en tant que directeur des achats, une vigoureuse opération de réduction des coûts avec des méthodes qui lui avaient valu de la part des fournisseurs le surnom affectueux d’ étrangleur de Rüsselsheim (siège d’Opel). C’est lui qui lança la mode de mettre les fournisseurs en slip. Il imposait aussi à ses collaborateurs une diététique draconienne. Avec de telles méthodes, il ne pouvait qu’être promu au siège de la maison mère et promis à un avenir radieux chez GM. Vêtu de sa bure et armé de son hachoir, il se préparait à suivre cette voie glorieuse, lorsque, soudain, il trébucha et bascula du côté obscur.
    – Eh bien, de Bad Aibling, quand donc viendra le tour ?
    – Laisse de mon récit se dérouler le cours.
    – Iñaki portait en son sein un rêve, un idéal, una ilusión , qui était de parachever son œuvre par la création d’une usine d’assemblage à Bilbao dans son pays natal. Une usine modèle où se serait exprimée sa vision des rapports de production, des relations clients-fournisseurs et de la diététique du guerrier. Aussi, son monde s’effondra-t-il lorsqu’il comprît que GM l’avait mené en bateau et que son usine chérie, pour de minables raisons de coût, serait plutôt construite en Pologne. Atteint en plein par ce coup de biscayen, le Biscayen céda aux sirènes du concurrent et passa avec armes, bagages et collaborateurs proches à Wolfsburg. Volkswagen lui offrait un pont d’or pour venir appliquer les méthodes d’amincissement qui avaient fait sa gloire.
    Dans ses bagages, il y avait un paquet de cartons de documents provenant de Detroit. 20 d’après les allemands, 70 pour les états-uniens. De méchantes langues, notamment parmi ses anciens collaborateurs de GM, firent courir la rumeur que parmi lesdits documents se trouvaient des pièces confidentielles comme la liste intégrale des prix pratiqués par les fournisseurs…
    – Parti des bords du Main, trahi au Michigan, Ñaki Campeador , valeureux combattant passera-t-il enfin par la Haute-Bavière ?
    – J’y arrive à l’instant, neveu impatient !
    Le conflit, porté sur le terrain judiciaire s’éternisait, les avocats échangeaient les qualifications de vol ou d’espionnage industriel depuis plus de 3 ans. Il s’acheminait doucement vers l’enlisement. C’est là que, deus ex machina , nous sortîmes de derrière les antennes la transcription des échanges téléphoniques entre M. López et les dirigeants de VW.
    – Et que se disaient-ils ?
    – Je ne peux te le dire !
    Mais, vois-tu mon garçon, ce qui me coupe la chique
    C’est que les gens n’voient pas, et malgré les médias,
    Qu’en ces temps héroïques, nous à la NSA,
    Nous n’nous contentions pas des seules metadata
    Et n’avions pas besoin d’Internet et des TIC
    Pour suivre pas à pas le monde économique."

    ============================
    Sources (très instructives !)
    • une alléchante mention dans l’article de Wikipédia sur la station de #Bad_Aibling http://en.wikipedia.org/wiki/Field_Station_81

    The López affair that was cleared up by telephone surveillance in the BAS gained worldwide audience.

    où le lien est, malheureusement, en rouge…
    https://maps.google.com/maps?q=bad+aibling,+allemagne&hl=fr&ie=UTF8&ll=47.857619,12.003282&spn=

    • une présentation détaillée de l’affaire en 2006 par un magazine automobile The Lopez Affair http://europe.autonews.com/article/20060220/ANE/60310010/the-lopez-affair#axzz2kLQSP6D3
    expliquant, entre autres, que l’affaire avait pourri pendant de longues années les relations entre Volkswagen et la presse.

    • l’article sur José Ignacio López sur Wikipédia allemand http://de.wikipedia.org/wiki/José_Ignacio_López_de_Arriortúa présentant le point de vue… allemand.
    (PS : je viens de voir que son projet devait s’appeler Carmen .

    Sein Lebenstraum, eine baskische Autofabrik unter der Marke Carmen zu errichten, hat sich bis 2012 noch nicht verwirklicht.

    Trop sentimental, c’t’homm’là ; ça l’a perdu !)

    • le point de vue états-unien, à chercher dans l’article de Wikipédia sur General Motors, puisqu’il n’y a pas d’entrée sur l’affaire http://en.wikipedia.org/wiki/History_of_General_Motors#1981.E2.80.93present

    José Ignacio ("Inaki") López de Arriortúa, who worked under Jack Smith in both Europe (particularly the successful turnaround of Opel) and the United States, was poached by Volkswagen in 1993, just hours before Smith announced that López would be promoted to head of GM’s North American operations. He was nicknamed Super López for his prowess in cutting costs and streamlining production at GM, although critics said that his tactics angered longtime suppliers. GM accused López of poaching staff and misappropriating trade secrets, in particular taking documents of future Opel vehicles, when he accepted a position with VW. German investigators began a probe of López and VW after prosecutors linked López to a cache of secret GM documents discovered by investigators in the apartment of two of López’s VW associates. G.M. then filed suit in a United States District Court in Detroit, using part of the Racketeer Influenced and Corrupt Organizations Act, which left VW open to triple damages (billions of dollars) if the charges were proved in court. VW, faced with a plummeting stock price, eventually forced López to resign. GM and Volkswagen since reached a civil settlement, in which Volkswagen agreed to pay GM $100 million and to buy $1 billion worth of parts from GM.

    • Deux articles de l’Express, à chaud, à 4 mois d’intervalle (avril et août 1993)
    Volkswagen : un « tueur » sous le capot - L’EXPRESS
    http://www.lexpress.fr/informations/volkswagen-un-tueur-sous-le-capot_605208.html

    Et puis, surtout, Lopez avoue une manie : il déteste les gros, qu’il persécute dans son service comme des créatures corrompues et démoniaques. A peine arrivé, en mai 1992, l’ascétique dictateur, sec comme un coureur de fond, inflige à ses subordonnés médusés un mémo de 10 pages sur le « régime alimentaire du guerrier », qui leur interdit les hamburgers et le café même décaféiné, institue les petits déjeuners à base de fruits et proscrit l’indécent mélange des protéines et des carbohydrates. Pour les sous-traitants, la diète est plus sévère encore : lors de son premier déjeuner avec les fournisseurs de General Motors, il renvoit carrément les plats en cuisine pour mieux expliquer son programme ; allégorie saisissante d’un mortifiant serrage de ceinture. Car, dans l’intimité glaciale de son bureau, Lopez déchire prestement des contrats indexés depuis quarante ans ; exige, dans un incompréhensible mâchouillement anglo-castillan, des concessions irrévocables de 20% sur le prix des tôles et des plastiques, arrache des rabais à des PME exsangues en les menaçant de concurrents fictifs. « Ce type, c’est un mélange de Cortés et d’Attila », murmure un industriel local, sous réserve d’anonymat total.

    Lopez, voleur de mémoires ? - L’EXPRESS
    http://www.lexpress.fr/informations/lopez-voleur-de-memoires_595575.html

    Autre indice : les 8 et 9 mars, à Rüsselsheim, où siège Opel, José Lopez de Arriortua a assisté à une réunion à huis clos des dirigeants de General Motors, consacrée à la stratégie d’avenir du groupe et à ses projets de modèles pour les prochaines décennies. En présence du président du groupe, Jack Smith, Lopez a demandé aux participants de lui remettre leurs dossiers les plus confidentiels, traduits en allemand. Ce qui fut fait sur-le-champ. Or, le 9 mars, à 21 h 57, José Lopez signait son contrat d’embauche avec les dirigeants de Volkswagen, ce qui ne l’empêchait pas, le lendemain encore, de détourner de nouveaux documents internes de General Motors. Outre les plans de la O-Car et des modèles successeurs de la Vectra et de l’Astra, le Basque se serait procuré une arme secrète : la liste des prix obtenus par Opel auprès de ses fournisseurs pour chacune des 60 000 pièces détachées qui composent ses véhicules.
    (…)
    Fin mars, à Wolfsburg. A l’abri des regards, dans des bâtiments reculés, naguère occupés par des travailleurs immigrés italiens, des « petites mains » font entrer des kilomètres de texte sur des ordinateurs portables. Il s’agit d’une dizaine de stagiaires employés chez Volkswagen. Parmi eux, un jeune Français. Sur instruction de José Lopez, la troupe recopie des documents en provenance des bureaux d’étude de General Motors. Une secrétaire se souvient d’avoir vu le sigle d’Opel en tête des imprimés qui lui étaient confiés.

    À l’époque, avant l’inflation des griefs, GM n’en était qu’à 14 gros cartons

    • le commentaire d’un ancien employé du gouvernement é.-u. à propos d’un article du 19 avril 2011 commentant les décisions de justice autorisant la pose de mouchards GPS.

    Juan Cole : Starship Amerika - Juan Cole - Truthdig
    http://www.truthdig.com/report/page2/starship_america_20110419
    drbhelthi commente (20/4/11, 17:04)

    The infamous auto-secrets espionage case, GM/Opel against VW, approx. 1993- 1996, titled the “Lopez Affair,” was uncovered by the NSA, functioning in Germany, quasi legally. The NSA operated the U.S.Army spy station in Bad Aibling, Germany, and recorded telephone conversations between Mr. Lopez and VW leadership in Germany. The recordings were passed to German authorities, who used these illegal “telephone tappings” to “discover” the industrial espionage case. Who gave the NSA authority to monitor German telephone conversations, illegal at the time? Who decided to select-out the recordings of Mr. Lopez, from the thousands on hand? The U.S. Army installation in Bad Aibling was shut down when the NSA went “hi-tech”. And for other reasons.

    La conclusion de l’article commence ainsi :

    The federal rulings so far on GPS tracking have been all over the map, so to speak, and that the Fourth Amendment will meaningfully survive the almost cosmic electronic surveillance capabilities of our burgeoning national security state is not at all clear.

    (On trouve d’ailleurs facilement le même genre de mise en garde à partir de 2005-2006).

    ===================

    Enfin, et hors sujet (ou presque), le même commentateur cite aussi ceci :

    GHWBushJr knew German Chancellor Schroeder´s position on international issues before Schroeder´s announcement. His phones were tapped, admitted proudly by “Junior” Bush.

    dont on peut trouver confirmation, par exemple ici (citant le magazine Bild am Sonntag du 27/10/13)

    White House : Obama did not discuss tapping Merkel’s phone with #NSA chief | i24news - Information has a new name
    http://www.i24news.tv/en/news/international/131027-white-house-obama-did-not-discuss-tapping-merkel-s-phone-with-nsa-chi

    Bild said the NSA had increased its surveillance, including the contents of Merkel’s text messages and phone calls, on Obama’s initiative and had started tapping a new, supposedly bug-proof mobile she acquired this summer, a sign the spying continued into the “recent past”.

    The NSA first eavesdropped on Merkel’s predecessor Gerhard Schroeder after he refused to support President George W. Bush’s war in Iraq and was extended when Merkel took over in 2005, the paper said.

    Eighteen NSA staff working in the US embassy in Berlin, some 800 meters from Merkel’s office, sent their findings straight to the White House, rather than to NSA headquarters, the paper said. Only Merkel’s encrypted landline in her office in the Chancellery had not been tapped, it added.

  • Jardins, débrouille, partage : comment Detroit redémarre
    http://www.terraeco.net/Jardins-debrouille-partage-comment,50734.html

    La principale zone d’ombre reste cependant la question des financements. Toutes les associations vivent aux crochets de fondations comme celles de Kellogg, Ford ou General Motors, les patrons d’hier. Toute la question est de savoir dans quelle mesure ces généreux donateurs influencent les actions citoyennes. On dit qu’à Detroit les citoyens reprennent le pouvoir, c’est faux. Si l’année prochaine les associations ne sont plus subventionnées, tout s’arrête. D’un point de vue social et symbolique, …

    #www.terraeco.net

  • #Volkswagen va construire une #nouvelle #usine en #Chine

    Volkswagen va construire une nouvelle usine dans le centre de la Chine, a déclaré mardi un porte-parole du groupe allemand, qui rivalise avec #General #Motors pour la place de leader sur le premier #marché #automobile mondial

    La Chine ou le nouvel eldorado du secteur automobile

    http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/volkswagen-va-construire-une-nouvelle-usine-en-chine-14-05-2013-2801959.p

    Revue de Presse Hebdomadaire sur la Chine du 13/05/2013

  • The managed bankruptcy of GM and Chrysler: A model for the assault on Detroit - World Socialist Web Site

    http://www.wsws.org/en/articles/2013/03/19/auto-m19.html

    The managed bankruptcy of GM and Chrysler: A model for the assault on Detroit
    By Jerry White
    19 March 2013

    With Michigan governor Rick Snyder’s appointment of a financial manager in Detroit, the working class in the city is about to be subjected to a financial dictatorship modeled on the savage wage and benefit cuts imposed by the Obama administration during its forced bankruptcy and restructuring of General Motors and Chrysler in 2009. Like the auto workers, the city’s public sector workers and residents will be forced to sacrifice their jobs, pensions and the needs of their families to pay for a financial crisis they did not create.

    #industrie-automobile #detroit #états-unis

  • Peugeot ou la fin de l’individualisme triomphant - Chroniques du YÉTI (Relevé sur le Net...)
    http://yetiblog.org/index.php?post/peugeot-ou-la-fin-du-reve-individualiste

    La vérité est que ce qui arrive à PSA, après General Motors et Saab, avant Renault et bien d’autres, était non seulement prévisible, mais inéluctable, logique, sinon même salutaire. Dans un monde limité (et pollué) comme le nôtre, songez que nous en sommes arrivés dans notre pays à un total de 495 voitures particulières pour 1000 habitants, une auto pour deux, enfant compris ! Qui peut croire que nous allons encore pouvoir continuer longtemps à ce rythme ? Euh, encore beaucoup de monde en vérité, à en croire les réactions interloquées des salariés de Peugeot, sous le choc de ce coup de grisou estival : « Mais comment tout cela peut-il nous arriver à nous ? » Réponse fastoche, mais encore faut-il se débarrasser des vieux carcans mentaux poussiéreux. C’est un ensemble de concours de circonstances (crise financière, dérégulation sociale, assèchement des ressources naturelles, avidités patronales et actionnariales…) qui conduit à la même douloureuse conclusion : la “Grande perdition” est en train de remettre de l’ordre dans nos folies. Source : Relevé sur le Net...

  • PSA, GM prepare further attacks against auto workers
    http://www.wsws.org/articles/2012/apr2012/psag-a07.shtml

    In recent weeks French automobile manufacturer PSA has ramped up pressure to impose layoffs, cuts in wages and social benefits, and speed-up on workers in its European factories.

    In the framework of its alliance with US auto manufacturer General Motors, PSA is accelerating its downsizing, eliminating production capacity that overlaps with that of GM (Opel) in Europe. According to trade union sources, there are plans to eliminate gearbox production that was planned for a Valenciennes plant bought from GM. A project for a new vehicle will not be started in Rennes, but in a GM factory. The Madrid factory will be cut to one shift, with corresponding layoffs.

    En gros, PSA n’est pas allé se marier avec GM juste pour faire joli, mais aussi pour apprendre à bien flinguer les syndicats et les droits des travailleurs.

  • Le gouvernement approuve la location de bateaux producteurs d’électricité
    http://www.lecommercedulevant.com/node/20383

    Le Conseil des ministres a finalement décidé de louer des bateaux producteurs d’électricité pour une période de trois ans maximum. Le Premier ministre a posé comme condition pour donner son accord que la capacité de production du projet de location de bateaux soit réduite de 360 MW à 270 MW, et que le prix soit renégocié à la baisse, de 870 millions de dollars (sur 5 ans) à moins de 400 millions de dollars, ou à défaut qu’une nouvelle adjudication soit organisée.

    Parallèlement, cette location devra être accompagnée de la mise en chantier du projet de construction de nouvelles centrales d’une capacité de 1500 MW, comme le proposait Mikati.

  • Les Inrocks : Clint Eastwood : « Des gays m’ont reproché de ne pas aller assez loin »
    http://www.lesinrocks.com/cine/cinema-article/t/75951/date/2012-01-12/article/clint-eastwood-des-gays-mont-reproche-de-ne-pas-aller-assez-loin/?tx_ttnews%5BsViewPointer%5D=1&cHash=892a817e73271a52ef09dabe5615e810

    Peut-être que le problème de nos derniers présidents est qu’ils étaient mal entourés. Quand je pense qu’on a dépensé des milliards pour sauver les banques... Je suis radical sur ce sujet. Si General Motors n’est pas capable de faire de bonnes voitures, qu’on vire le patron ou que la boîte coule ! Nous avons eu Studebaker, Edsel, Packard, de magnifiques voitures. Ces marques ont disparu parce qu’elles étaient mal gérées. Pareil pour les banques : si elles sont mal gérées, qu’elles disparaissent.

    Allez pan, dans la gueule des banquiers.

  • La finance n’est pas en crise, elle concrétise un Coup d’État européen - AgoraVox le média citoyen
    http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/la-finance-n-est-pas-en-crise-elle-101386

    Résultat, si l’on pousse l’idéologie à l’extrême, encore cinq-six ans de régression sociale et de mise à sac de l’État, et les services publics vont être complètement démantelés, plus aucune recette fiscale ne rentrera dans les comptes publics. Comme ces services publics ne fonctionneront plus de manière optimale, les gouvernements déclareront qu’ils ne seront plus en mesure d’en assurer le fonctionnement, et que les projets relatifs aux lois de finances doivent ouvrir le capital de toutes les entreprises publiques à la concurrence extérieure : comprendre que Suez, Veolia, Total, Vinci, Danone, Nestlé, General Motors, JP Morgan, Société Générale, BNP Paribas, Natixis, etc., seront les nouveaux dirigeants des institutions à partenariat public-privé : l’État privatisé. Les prix augmenteront drastiquement, la couverture sociale disparaîtra, le temps de travail augmentera peu à peu pendant que les salaires tomberont en flèche comme un château de cartes. Imaginez L’École à Natixis, les universités et la recherche à Veolia, la santé publique à Sanofi, les transports à Veolia, Vinci et Suez… Sur un graphique, le curseur de 2011 se situerait ici. Conscients que les profits pourrait s’accroître, les banques Natixis, Société Générale et BNP Paribas auront carrément fusionné-acquis le Palais Bourbon et du Luxembourg. Les élections se feront rares, ou alors, lorsqu’elles auront lieux, n’auront le droit de se présenter uniquement les membres de conseils d’administrations des entreprises publiques-privées (le terme « public » désignant les seules parts à 5% détenues par l’État).

    L’idéologie des néolibéraux est à son paroxysme : instaurer un anarchisme libéral affranchi des États-Nations, l’oligarchie pure. Et la crise qui dure depuis 2008 est une aubaine pour les maîtres du monde. L’instabilité économique leur est dangereuse à une époque où l’indignation populaire monte en intensité. Mais pourtant, l’assujettissement des gouvernements à leur doxa, permet de réaliser un putsch monumental en toute impunité. Ce que nous nous apprêtons à vivre en France, en Europe occidentale, ce que vivent déjà les européens du sud, n’est pas une crise financière. C’est un coup d’État de la finance sur l’État. Ou plutôt, une Offre Publique d’Achat (OPA) d’un Empire sur un État. La situation alarmante de la Grèce en 2011 éclaire sur cette vision.

    #politique

  • Crash fiscal : le « cauchemar américain » de Joe Stack - LeMonde.fr
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/02/19/crash-fiscal-le-cauchemar-americain-de-joe-stack_1308659_3222.html

    Dans sa ligne de mire, les hommes politiques, « des voleurs et des menteurs qui ne pensent qu’à leur propre intérêt », le sauvetage des banques et des grandes entreprises « qui se sont écroulées sous le poids de leur gloutonnerie », comme General Motors, le système de santé et les compagnies d’assurances qui « tuent des dizaines de milliers de gens », ou encore les lois : « On demande une signature sur la déclaration d’impôts, mais qui peut dire qu’il comprend vraiment ce qu’il signe ? (...) Si ceci n’est pas une mesure digne d’un régime totalitaire… »

    #résistance #lutte #confiscation #démocratie #argent #usa #for:twitter