company:goldman sachs

  • Greek debt crisis: Meet the Goldman Sachs banker who got rich getting Greece into the euro
    http://www.independent.co.uk/news/uk/home-news/greek-debt-crisis-meet-the-goldman-sachs-banker-who-got-rich-getting-

    If you thought the Goldman Sachs banker who did the deal to get Greece into the euro might have been chased out of the City of London, think again.

    Antigone Loudiadis, more widely known as “Addy”, has been richly rewarded by the bank for her dealmaking prowess and now sits atop one of Europe’s fastest growing insurance companies, Rothesay Life.

  • Today we closed $52.55 million in Series B financing to enable us to expand this stack, continue building amazing technology, and hire the best people in the world to do it.

    https://www.mapbox.com/blog/series-b

    The round was led by DFJ Growth with participation also from existing investors Foundry Group. DBL Partners, Thrive Capital, the Pritzker Group, former #Goldman_Sachs president Jon Winkelried and Promus Ventures all also chipped in.

    http://techcrunch.com/2015/06/17/mapbox-raises-52-6m-led-by-dfj-to-build-the-map-layer-for-all-apps

    #mapbox pour le duo de tags...

  • Bonne nouvelle : les banques seront obsolètes d’ici dix ans ! - Chroniques du Yéti
    http://yetiblog.org/index.php?post/1396
    Mais je pense que d’ici là, elles se seront tirées avec tout notre pognon.

    Mais selon un rapport de Goldman Sachs (ô ironie !), 33% générations montantes ont déclaré qu’ils s’attendaient à ne plus avoir besoin d’une banque d’ici cinq ans, et 50% comptent sur des startups technologiques pour s’en débarrasser définitivement.

    Je pense pour ma part que d’ici dix ans, la technologie et son adoption populaire auront progressé au point que les banques d’aujourd’hui seront devenues complètement obsolètes.

    Thomas Jefferson a écrit : « Le pouvoir doit être confisqué aux banques et restitué au peuple, à qui il appartient de plein droit. »

  • Rapport sur l’état de nos forêts et leurs devenirs possibles
    par des habitants du plateau de Millevaches - novembre 2013
    http://juralib.noblogs.org/files/2015/03/BrochureForetTelechargement.pdf

    Nous avons cherché à comprendre l’histoire humaine qui se cache sous les dehors faussement naturels du paysage, à déchiffrer les intérêts, les conceptions et les discours qui s’incarnent dans une « futaie régulière » de Douglas, une coupe rase ou un puy recouvert, sans ordre apparent, de feuillus dits « de qualité médiocre ». Il nous est alors apparu que notre plateau, prétendument si éloigné de tout, était traversé jusqu’en son cœur par la dynamique actuelle du capitalisme. En témoigne le simple fait que plus de la moitié des volumes de bois exploités sur le plateau partent en trituration pour l’usine de pâte à papier de Saillat ; une usine qui appartient au plus grand groupe papetier mondial, International Paper, dont le conseil d’administration accueille, entre autres financiers planétaires, l’ancien directeur général de la banque Goldman Sachs. Quant au bois qui ne part pas en trituration, les principaux acteurs de la filière savent s’entendre pour se partager la ressource et en fixer le cours.
    En vérité, c’est tout un paysage qui nous est devenu plus lisible. Là où le lobby forestier a tendance à ne voir que des arbres plantés dans un désert humain, et où nous autres habitants avons tendance à envisager notre vie comme se déroulant sur le fond d’une « nature » immuable, nous avons découvert que l’état de la forêt, au fil de l’histoire, ne faisait qu’exprimer la façon dont le plateau était habité. L’état de la forêt est le reflet fidèle de notre rapport au territoire

    Les grandes étendues « nordiques » qui sont la toile de fond et la beauté de notre vie quotidienne sur ce plateau, se révèlent à une étude approfondie guère plus poétiques que les champs de maïs industriels qui occupent l’horizon dans les grandes plaines de Charente.
    Au fil des générations l’enrésinement a entériné la fin des communaux et des sectionnaux, et avec eux, de toute la vie sociale paysanne qui faisait leur raison d’être. La « désertification » rurale a fait le reste, dissociant de plus en plus propriété foncière et habitants. On compte aujourd’hui 40 000 habitants sur le périmètre du PNR, et 20 000 propriétaires forestiers, dont l’écrasante majorité ne compte plus parmi les dits habitants du plateau.
    En l’espace d’à peine quatre générations, on ne peut que constater cet effet de balancier malheureux qui a vu la propriété foncière passer d’un régime féodal (domaines des nobles locaux et communaux hérités du Moyen Âge) à la petite propriété paysanne, pour repasser presque aussi sec à une propriété d’ « actionnaires distants » ; de lointains héritiers de paysans, ou des investisseurs dé-territorialisés qui ont un rapport à leurs propriétés foncières et forestières équivalant au mieux à un livret A, au pire à un portefeuille d’actions.
    Nous autres, les habitants anciens et nouveaux, nous retrouvons dans le statut peu enviable de gardien de parc, à vivre au beau milieu d’un territoire capitalisé par des propriétaires absentéistes. Un environnement sur lequel nous n’avons aucune forme de pouvoir.

    Ce qu’il s’agit aujourd’hui d’amorcer, c’est le retour de la question de la forêt dans l’idée que nous nous faisons d’habiter un territoire. Qu’on l’envisage comme « cadre de vie », « ressource locale en énergie bois », « ressource locale pour l’éco-habitat », « gage d’autonomie énergétique pour le plateau et ses habitants », « diversité paysagère », voire simplement comme « forêt d’agrément » ou comme « milieu propice tant à la chasse qu’à la cueillette », la défense de cette richesse commune est un élément essentiel sur le chemin d’une reprise de pouvoir sur nos existences.
    Cette reprise de pouvoir à laquelle nous appelons, peut entre autre passer par la diffusion d’une culture populaire de la forêt parmi les habitants et propriétaires forestiers, comme y travaillent déjà certaines structures

    Par-delà telle ou telle initiative concrète, ce qui est en jeu ici, c’est une mutation de notre rapport à ce qui nous entoure. Là où existe une véritable « culture de la forêt », on ne traite pas des parcelles plantées en vue de leur seule valorisation marchande sur un mode standardisé, on prend soin quasi-individuellement de chaque arbre, en vue d’en faire un bel arbre, beau à couper comme à voir. De la même manière, si près de 40% des forêts du plateau appartiennent à des propriétaires qui ne s’en occupent guère, c’est que cette propriété est moins affaire d’appât du gain qu’une façon pour des héritiers citadins attachés à leurs racines de conserver symboliquement un pied sur le territoire et dans la société paysanne dont ils sont issus. Il faut partir de la sincérité d’un tel attachement et faire comprendre à ces absents que le pays dont ils veulent le bien pourrait bien crever de leur négligence et du conformisme avec lequel ils laissent exploiter leurs parcelles. Nous voulons tous un plateau où il y ait des truites dans les rivières, des cèpes dans les sous-bois, de l’eau potable dans les robinets, du bois pour se chauffer, des forêts mélangées comme des jardins où l’on ait plaisir à se promener et où la faune abonde. Nous voulons que le bois qui pousse ici enrichisse le territoire lui-même et non l’ex-PDG de Goldmann Sachs. Nous voulons un plateau vivant, et il ne le sera que par l’insoumission à la logique actuelle qui régit nos forêts

    #forêt #écoumène #communs #autonomie
    #privatisation #enclosures #déménagement_du_territoire

    • « Promouvoir la gestion durable de la forêt » : La charte PEFC (anciennement Pan-European Forest Certification, aujourd’hui Program for the Enforcement of the Forest sChemes) se contente ainsi de répéter ce que dit la loi, elle ne parle de contraintes qu’au conditionnel, et permet finalement de cautionner autant les coupes rases que la monoculture et l’emploi de produits chimiques. L’adhésion à PEFC n’est qu’une simple formalité administrative sans aucune vérification sur le terrain, à tel point qu’il a été possible à un forestier facétieux de faire labelliser PEFC la pompe à essence du supermarché d’Eymoutiers !

  • Présidence de l’UMP et conférences grassement payées : l’indécence de Nicolas Sarkozy...
    http://reformeraujourdhui.blogspot.com/2015/02/presidence-de-lump-et-conferences.html

    Les 2 et 3 février, Nicolas Sarkozy était à Abou Dhabi, aux Émirats Arabes Unis, pour faire une nouvelle conférence privée, payée autour de cent mille dollars, comme l’a révélé l’hebdomadaire Marianne. L’ancien président de la République qui voulait « faire de l’argent » après avoir été défait à la dernière élection présidentielle en 2012 ne semble même plus se rendre compte de son indécence…Au prix moyen de cent mille dollars par conférence (88 500 euros), que ce soit pour Goldman Sachs ou le fond souverain d’une pétromonarchie, l’argent n’a pas d’odeur pour Nicolas Sarkozy. Pour cette somme, Il a prononcé aux Emirats un discours axé sur la politique étrangère devant une quinzaine de personnes avant d’être reçu dans le palais du prince pour une grande réception.Un voyage qui fait polémique puisqu’il est intervenu (...)

  • EDITO :: ACTUALITÉ :: Menace de putsch en Grèce
    http://www.lecourrier.ch/127490/menace_de_putsch_en_grece

    En résumé : l’institution d’émission de la monnaie des Grecs s’est retournée contre eux. Tel un quarteron de généraux factieux, l’ex-mercenaire de Goldman Sachs et ses hauts-fonctionnaires se sont dressés contre un gouvernement démocratiquement élu, le menaçant d’un putsch financier s’il ne retrouvait pas « la raison »...
    Cette « bataille d’Athènes », comme naguère celle du Chili, dépasse les frontières grecques. Elle est celle de la démocratie contre la toute-puissance du carcan néolibéral. Au-delà de notre solidarité spontanée à l’égard du peuple grec, elle nous concerne toutes et tous.

    #grèce #Goldman_Sachs #troika #syriza #europe #putsch

    • Le Choc (documentaire) d’après le livre de Naomi Klein. C’est très bien même si le Diplo n’a pas aimé à l’époque, mais ils ne sont pas nécessairement une référence.

      The corporation - Documentaire en trois partie de 52 minutes. Formidable. Montre qu’une corporation est une « personne morale » immorale et psychopathe. Indirectement sur la mondialisation et très très bien.

      J’ai les deux au cas où.

    • Ronnie Ramirez : Un monde absent- Documentaire.

      Film : « import Export », Ulrich Seidl

      Le cauchemar de Darwin.

      De la servitude moderne-Jean-François Brient

      Werner Herzog : Écho d’un sombre empire (Echos aus einem düsteren Reich)

    • Sur #cauchemar_de_Darwin, une vision critique de Frédéric Giraut :

      Révélations et impasses d’une approche radicale de la mondialisation.

      Une approche critique de la mondialisation peut consister à montrer l’environnement de pauvreté, de misère et d’exploitation de l’amont des filières marchandes globalisées qui exploitent une ressource localisée dans le Sud, notamment en Afrique. Une telle approche critique devient militante et terriblement efficace lorsqu’elle établit des liens de cause à effet entre l’environnement misérable et l’activité de production destinée au marché mondial. C’est le projet du film Le Cauchemar de Darwin qui prend appui sur les évolutions que connaît la ville de Mwanza au Nord-ouest de la Tanzanie sur le lac Victoria. Cité frontalière, elle est aussi capitale administrative d’une région minière et lieu de transformation des produits de la pêche lacustre qui a connu un boom avec le développement des exportations des filets de perche du Nil ou capitaine. C’est cette industrie de la pêche et de la transformation d’un poisson exogène et fossoyeur de biodiversité qui est au centre des investigations du documentaire ainsi que le trafic d’armes dont l’aéroport serait une plaque tournante. Parallèlement, sont montrés les ravages du sida, de la prostitution et des enfants des rues. Par souci d’efficacité et pour que le film fonctionne comme une allégorie sur les maux de l’Afrique dans le cadre de la globalisation, le Cauchemar de Darwin ne se contente pas d’asséner l’horreur de ces réalités et du sort d’une grande partie de la population, mais suggère une relation étroite entre ces différents aspects. Les trois scandales (environnemental, social et politico-économique) que ce film dénonce auraient ainsi pour cause commune l’exploitation de la perche du Nil. L’approche systémique se fait holiste, et la perche du Nil se retrouve, au moins symboliquement, au centre de la machine infernale qui voue les abords du lac Victoria et plus généralement l’Afrique des Grands lacs à la damnation sur fond d’opulence occidentale .Le film sorti en 2005 a connu un succès critique et commercial international et fonctionne dorénavant comme une référence pour une approche critique de la mondialisation libérale et de ses modèles de développement dans les Suds, et plus particulièrement en Afrique. Le professeur que je suis a pu constater en 2006 la généralisation des références à ce film dans les copies sur la mondialisation, tandis que fleurissaient de nombreuses conférences et rencontres organisées par les altermondialistes qui ont pris ce documentaire comme support et comme étendard. L’année 2006 a également été l’occasion de quelques contre-enquêtes journalistiques qui ont relativisé certaines affirmations et suggestions du film. Ceci à la suite et en parallèle de l’offensive menée par François Garçon contre le film documentaire et son auteur, Hubert Sauper, accusé de supercherie et de falsification, d’abord dans un long article paru dans la revue Les Temps Modernes, puis dans un ouvrage de journalisme d’investigation intitulé Enquête sur le Cauchemar de Darwin.

      http://www.espacestemps.net/articles/revelations-et-impasses-drsquoune-approche-radicale-de-la-mondialisati

    • Les contre enquètes ont existé mais si mes souvenirs sont bons, se sont toutes cassées les dents. C’est, pour moi, un brouhaha médiatique que je compare aux ennuis de Charles Enderlin, de Denis Robert.

      "La brouille qui oppose l’historien François Garçon à Hubert Sauper, le réalisateur autrichien du « Cauchemar de Darwin », a connu son dernier acte, mercredi. Poursuivi en diffamation par le réalisateur pour avoir qualifié son film de « supercherie », l’historien a vu sa condamnation pour diffamation confirmée par la cour d’appel de Paris.

      Trois ans de polémique

      Le conflit entre les deux hommes remonte à décembre 2005, date à laquelle François Garçon publie un article à charge dans la revue « Les Temps modernes ». Il remet en cause le documentaire, sorti sur les écrans en mars 2005, qui montre que la pêche intensive de la perche du Nil en Tanzanie est l’un des facteurs de la misère des populations locales et suggère que les avions utilisés pour le transport du poisson servent à un trafic d’armes."

    • https://www.bakchich.info/m%C3%A9dias/2009/04/10/cauchemar-de-darwin-le-garcon-paie-l-addition-55099

      Francois Garcon s’est occupé il y a 20 ans de la création de Canal + pour le compte du groupe Havas qui, comme le soulignait finement un article des Inrockuptibles, « détient les budgets publicitaires de Carrefour et de Mac Donald, c’est à dire des deux principaux acheteurs de Perches du Nil ».

      Frédéric Giraut pour la revue en ligne Espacestemps.net, signalé par la liste H-Français : "Révélations et impasses d’une approche radicale de la mondialisation. Retour sur la controverse autour du Cauchemar de Darwin". Il a le mérite de revenir, avec l’avantage du recul et de l’esprit scientifique, à la fois ce documentaire "référence pour une approche critique de la mondialisation libérale et de ses modèles de développement dans les Suds, et plus particulièrement en Afrique." et sur le livre-enquête à charge de François Garçon (Enquête sur le cauchemar de Darwin, Flammarion, 2006). Un partout, la balle au centre ? Pas tout à fait : il valide les critiques adressées au film sur "son désintérêt pour l’amélioration éventuelle du sort des ouvriers des pêcheries et l’amorce de constitution d’une classe d’employés aux revenus réguliers et sensiblement plus élevés que ceux de l’agriculture ou du secteur artisanal et/ou informel, voire des secteurs administratifs et miniers", et souligne "les paradoxes et présupposés à tendance racistes de certains avocats de l’autarcie." Mais il accorde le bénéfice du doute à Hubert Sauper sur le trafic d’armes, rapport de l’ONU à l’appui…
      Et de conclure : "S’il nécessite bien sûr une sérieuse prise de distance critique, ce documentaire-choc, outre la valeur déjà évoquée de quelques lieux et de portraits qui ponctuent le film, a des vertus pédagogiques. À ce titre, son apport essentiel est certainement la démonstration de l’imbrication (ce qui ne veut pas dire lien de dépendance ou de causalité) d’une part des économies formelles (l’industrie de la transformation, la consultance internationale…) et informelles (le gardiennage, la pêche artisanale, la récupération et le traitement des restes après éfiletage…), et d’autre part des activités légales (commerce alimentaire transcontinental, transport aérien…) et illégales (trafic d’armes, prostitution…). On touche certainement là un des aspects les plus fondamentaux de la mondialisation appliquée au continent africain."

    • #De_la_servitude_moderne

      De la servitude moderne est un livre et un film documentaire de 52 minutes produits de manière totalement indépendante ; le livre (et le DVD qu’il contient) est distribué gratuitement dans certains lieux alternatifs en France et en Amérique latine. Le texte a été écrit en Jamaïque en octobre 2007 et le documentaire a été achevé en Colombie en mai 2009. Il existe en version française, anglaise et espagnole. Le film est élaboré à partir d’images détournées, essentiellement issues de films de fiction et de documentaires.

      L’objectif central de ce film est de mettre à jour la condition de l’esclave moderne dans le cadre du système totalitaire marchand et de rendre visible les formes de mystification qui occultent cette condition servile. Il a été fait dans le seul but d’attaquer frontalement l’organisation dominante du monde.

      Dans l’immense champ de bataille de la guerre civile mondiale, le langage constitue une arme de choix. Il s’agit d’appeler effectivement les choses par leur nom et de faire découvrir l’essence cachée de ces réalités par la manière dont on les nomme. La démocratie libérale est un mythe en cela que l’organisation dominante du monde n’a rien de démocratique ni même rien de libérale. Il est donc urgent de substituer au mythe de la démocratie libérale sa réalité concrète de système totalitaire marchand et de répandre cette nouvelle expression comme une trainée de poudre prête à incendier les esprits en révélant la nature profonde de la domination présente.

      D’aucuns espéreront trouver ici des solutions ou des réponses toutes faites, genre petit manuel de « Comment faire la révolution ? ». Tel n’est pas le propos de ce film. Il s’agit ici de faire la critique exacte de la société qu’il nous faut combattre. Ce film est avant tout un outil militant qui a pour vocation de faire s’interroger le plus grand nombre et de répandre la critique partout où elle n’a pas accès. Les solutions, les éléments de programme, c’est ensemble qu’il faut les construire. Et c’est avant tout dans la pratique qu’elles éclatent au grand jour. Nous n’avons pas besoin d’un gourou qui vienne nous expliquer comment nous devons agir. La liberté d’action doit être notre caractéristique principale. Ceux qui veulent rester des esclaves attendent l’homme providentiel ou l’œuvre qu’il suffirait de suivre à la lettre pour être plus libre. On en a trop vu de ces œuvres ou de ces hommes dans toute l’histoire du XXº siècle qui se sont proposés de constituer l’avant-garde révolutionnaire et de conduire le prolétariat vers la libération de sa condition. Les résultats cauchemardesques parlent d’eux-mêmes.

      Par ailleurs, nous condamnons toutes les religions en cela qu’elles sont génératrices d’illusions nous permettant d’accepter notre sordide condition de dominés et qu’elles mentent ou déraisonnent sur à peu près tout. Mais nous condamnons également toute stigmatisation d’une religion en particulier. Les adeptes du complot sioniste ou du péril islamiste sont de pauvres têtes mystifiées qui confondent la critique radicale avec la haine et le dédain. Ils ne sont capables de produire que de la boue. Si certains d’entre eux se disent révolutionnaires, c’est davantage en référence aux « révolutions nationales » des années 1930-1940 qu’à la véritable révolution libératrice à laquelle nous aspirons. La recherche d’un bouc émissaire en fonction de son appartenance religieuse ou ethnique est vieille comme la civilisation et elle n’est que le produit des frustrations de ceux qui cherchent des réponses rapides et simples face au véritable mal qui nous accable. Il ne peut y avoir d’ambigüité sur la nature de notre combat. Nous sommes favorables à l’émancipation de l’humanité toute entière, sans aucune forme de discrimination. Tout pour tous est l’essence du programme révolutionnaire auquel nous adhérons.

      Les références qui ont inspiré ce travail et plus généralement ma vie sont explicites dans ce film : Diogène de Sinoppe, Étienne de La Boétie, Karl Marx et Guy Debord. Je ne m’en cache pas et ne prétend pas avoir inventé l’électricité. On me reconnaîtra simplement le mérite d’avoir su m’en servir pour m’éclairer. Quand à ceux qui trouveront à redire sur cette œuvre en tant qu’elle ne serait pas assez révolutionnaire ou bien trop radicale ou encore pessimiste n’ont qu’à proposer leur propre vision du monde dans lequel nous vivons. Plus nous serons nombreux à diffuser ces idées et plus la possibilité d’un changement radical pourra émerger.

      La crise économique, sociale et politique a révélé la faillite patente du système totalitaire marchand. Une brèche est ouverte. Il s’agit maintenant de s’y engouffrer sans peur mais de manière stratégique. Il faut cependant agir vite car le pouvoir, parfaitement informé sur l’état des lieux de la radicalisation de la contestation, prépare une attaque préventive sans commune mesure avec ce que nous avons connu jusqu’à maintenant. L’urgence des temps nous impose donc l’unité plutôt que la division car ce qui nous rassemble est bien plus profond que ce qui nous sépare. Il est toujours très commode de critiquer ce qui se fait du côté des organisations, des individus ou des différents groupes qui se réclament de la révolution sociale. Mais en réalité, ces critiques participent de la volonté d’immobilisme qui tente de nous convaincre que rien n’est possible. Il ne faut pas se tromper d’ennemis. Les vieilles querelles de chapelle du camp révolutionnaire doivent laisser la place à l’unité d’action de toutes nos forces. Il faut douter de tout, même du doute.

      Le texte et le film sont libres de droits, ils peuvent être copiés, diffusés, projetés sans la moindre forme de contrainte. Ils sont par ailleurs totalement gratuits et ne peuvent en aucun cas être vendus ou commercialisés sous quelque forme que ce soit. Il serait en effet pour le moins incohérent de proposer une marchandise qui aurait pour vocation de critiquer l’omniprésence de la marchandise. La lutte contre la propriété privée, intellectuelle ou autre, est notre force de frappe contre la domination présente.

      Ce film qui est diffusé en dehors de tout circuit légal ou commercial ne peut exister que grâce à l’appui de personnes qui en organisent la diffusion ou la projection. Il ne nous appartient pas, il appartient à ceux qui voudront bien s’en saisir pour le jeter dans le feu des combats.


      http://www.delaservitudemoderne.org/francais1.html

    • Extraits du documentaire #the_corporation

      Joe BARADACCO, Prof. Havard Business School :
      Définition de corporation : « un groupe d’individus qui poursuit de nombreux objectifs. L’essentiel étant de faire des bénéfices importants, croissants, en toute légalité, pour les propriétaires de l’affaire »

      Roy ANDERSON, PDG d’Interface, leader mondial des fabriquants de moquette :
      « La corporation est née avec l’ère industrielle, donc en 1712 avec l’invention de la pompe à vapeur pour pomper l’eau de la mine à charbon afin que les mineurs extraient plus de charbon. C’était une question de productivité : plus de charbo par heure »

      Mary ZEPERNICK, Programme d’Etude sur les entreprises, le droit et la démocratie :
      "Il y avait peu de corporations à la création des Etats-Unis. Celles qui existaient devaient se plier aux stipulations des chartes délivrées par l’Etat : la durée de la production, le montant de la capitalisation, ce qu’elles construisaient, etc. Elles ne faisaient rien d’autre. Elles ne pouvaient posséder d’autres corporations.

      Richard GROSSMAN, confondateur du Programme d’Etude sur les entreprises, le droit et la démocratie :
      « D’un point de vue juridique et culturel, la corporation était une entité subordonnée et le but était de servir le bien public »

      Mary ZEPERNICK :
      « La guerre de Sécession et la révolution industrielle ont multipié les corporations. On a assisté à l’explosion du chemin de fer, des banques, de l’industrie lourde. Il y a un siècle et demi, les avocats des corporations ont compris qu’il leur fallait plus de pouvoir. Ils ont voulu supprimer certaines contraintes imposées aux entreprises par le passé »

      Howard ZINN, auteur de Une histoire populaire des Etats-Unis :
      Avec la fin de la guerre de Sécession et la fin de l’esclavage → « A partir de ce moment on empêche les Etats de prendre la vie, la liberté ou les biens des Noirs ».
      → Les corporations vont devant les tribunaux et demandent la même chose, car « nous sommes aussi une personne ». Et la Cour suprême a accepté.

      Richard GROSSMAN :
      « 600’000 personnes ont perdu la vie en luttant pour ces droits. Et dans les 30 années suivants, les juges ont donné les droits au capital et à la propriété ».

      Après avoir obtenu les droits d’une personne, une question se pose : quelle sorte de personne est cette entreprise ?

      Noam CHOMSKY :
      « La corporation a les droits d’une personne immortelle. Mais pas n’importe quelle personne : celle dénuée de conscience morale. Elle est créée par la loi pour s’occuper uniquement de ses actionnaires, mais pas de ses partenaires comme la communauté ou la population active »

      Robert HARE, Docteur en médecine :
      "Il n’est pas difficile de rapprocher la psychopathie de l’individu de celle de la corporation. On peut examiner les caractéristiques de cette maladie et voir comment elles s’appliquent à la corporation :
      – indifférence flagrante aux sentiments d’autrui
      – incapacité de maintenir des relations durables
      – désintérêt imprudent de la sécurité d’autrui
      – deceitfulness : repeated lying and conning others for profit
      – incapacity to experience guilty
      – failure to conform to social norms with respect to lawful behaviours
      → « Elles auraient toutes les caractéristiques. Ce genre d’entreprise est le psychopathe type »

      Richard GROSSMAN sur les « programmes sociaux » des corporations :
      « Ils aident vec l’argent des contribuables et des actionnaires. Mais les contribuables devraient décider de l’emploi de cet argent. Et pendant qu’ils font ces trucs sympas, ils diminuent les impôts des entreprises et des gens riches et remanient la politique nationale. On ne voit pas ces remaniements, ni l’argent se faire aspirer, mais on voit l’apparence sympathique »

      Lien entre nazisme et corporations :

      Howard ZINN :
      « Il y a un lien intéressant entre la montée du fascisme en Europe et la position des radicaux vis-à-vis du pouvoir des corporations. Parce qu’il a été reconnu que la montée du fascisme en Europe s’est faite grâce aux multinationales »

      Noam CHOMSKY :
      « Mussolini était idolâtré par toutes les classes sociales. Le milieu des affaires l’adorait. Quand Hitler a pris le pouvoir, les investissements sont aussi montés en flèche. Il contrôlait la main-d’œuvre, se débarassait des gens de gauche. Les conditions d’investissement s’amélioraient »

      Michael MOORE :
      « Une des histoires passées sous silence au 20ème siècle est la connivence des corporations avec l’Allemagne nazie. D’abord, comment les entreprises américaines ont aidé à reconstruire l’Allemagne et épaulé le régime nazi à ses débuts. Puis, quand la guerre a éclaté, comment elles ont contribué à les faire fonctionner. General Motors a gardé Opel, Ford a continué à faire tourner ses usines. Mais pour Coca-Cola s’était impossible, alors ils ont inventé Fanta Orange pour les Allemands. C’est comme cela que Coca-Cola a pu continuer à faire des bénéfices. Quand vous buvez Fanta Orange, c’est la boisson des nazis créée pour que Coca-Cola fasse de l’argent pendant que des millions de gens mouraient »

      Vandana SHIVA :
      « Au cours des 10 dernières années, nous avons gagné du terrain. Nous, c’est-à-dire les gens ordinaires, qui se consacrent au bien de l’humanité, sans distinction de sexe, de classe, de race, de religion, toutes les espèces de la planète. Nous avons réussi à poursuivre en justice un gouvernement et une entreprise tout-puissants pour l’affaire Neem. Et nous avons gagné. Le brevet de la société américaine Grace sur Neem a été révoqué suite à un procès intenté par nous, les Verts au parlement européen et le Mouvement international de l’Agriculture biologique. On a gagné parce qu’on était unis. On a renversé 99% du brevet basmati de Rice Treck parce qu’on a formé une coalition mondiale : des vieilles femmes du Texas, des savants d’Inde, des activistes de Vancouver, un groupe local d’action basmati. On a montré que le Tiers-Monde n’était pas des pirates, mais que les corporations l’étaient »

    • #Mittal

      Le groupe Mittal est le n° 1 mondial de l’#acier. Plus qu’une entreprise, c’est un empire présent dans soixante pays qui emploie 250 000 personnes. Issu d’une famille modeste de Calcutta, Lakshmi Mittal est devenu, en l’espace de quinze ans, l’un des hommes les plus riches au monde. Plus qu’une réussite, Mittal incarne un symbole : celui du nouveau capitalisme mondialisé et de la revanche du monde émergent sur les vieilles nations industrialisées. Accueilli comme un sauveur en 2006 à la faveur son OPA sur le groupe Arcelor, Mittal est aujourd’hui perçu comme le fossoyeur de la sidérurgie européenne. Touchée de plein fouet par la crise économique, sa multinationale criblée de dettes a perdu 80 % de sa valeur, accumule les pertes et ferme ses usines les unes après les autres en Europe. Un déclin brutal qui révèle l’autre visage d’un modèle économique obsédé par la rentabilité à court terme, qui privilégie l’exploitation des richesses au profit des seuls actionnaires, au détriment de l’intérêt collectif. L’échec du modèle Mittal illustre également la perte d’influence d’un continent, l’Europe, qui apparaît comme le maillon faible de la mondialisation. Impuissante à enrayer sa désindustrialisation, elle apparaît incapable, contrairement aux États-Unis et à la Chine et exception faite de l’Allemagne, de protéger ses champions industriels et de proposer un nouveau modèle économique porteur d’avenir.

      http://boutique.arte.tv/f9841-empire_mittal

      Les ressources en ligne sur Mittal sur le site d’Arte :
      http://info.arte.tv/fr/mittal-web-links-und-pressestimmen

    • #Goldman_Sachs, la #banque qui dirige le monde

      Plus qu’une banque, Goldman Sachs est un empire invisible riche de 700 milliards d’euros d’actifs, soit deux fois le budget de la France. On l’appelle « la Firme », comme dans les romans d’espionnage des années 1980. Après s’être enrichie pendant la crise des subprimes en pariant sur la faillite des ménages américains, elle a été l’un des instigateurs de la crise de l’euro en maquillant les comptes de la Grèce puis en misant contre la monnaie unique. Un empire de l’argent sur lequel le soleil ne se couche jamais, qui a transformé la planète en un vaste casino. Grâce à son réseau d’influence unique au monde, et son armée de 30 000 moines-banquiers, Goldman Sachs a su profiter de la crise pour accroître sa puissance financière, augmenter son emprise sur les gouvernements et bénéficier de l’impunité des justices américaine et européennes.

      http://boutique.arte.tv/f7894-goldman_sachs

    • C’est en français, malgré le résumé en espagnol...
      *Los Deportados del TLC (Les #déportés_du_libre_échange) Marie-Monique Robin*

      Algo que parecía imposible hace unos pocos años, algo propio de la ciencia y ficción comenzó a verse hace poco en América Latina. Las semillas comenzaron a patentarse y los propios campesinos que eran los portadores del conocimiento durante milenios fueron dejados de lado, pues las nuevas políticas de acuerdos de intercambio comercial los afectaron gravemente. Hoy guardar la semilla en algunos países se ha convertido en un crimen. Uno de los medios para despojar a los campesinos de este derecho ha sido introduciendo poco a poco políticas neoliberales, que en lugar de apoyarlos, los debilitaron totalmente hasta el grado de hacerlos abandonar sus propias tierras. El caso muy marcante es de México donde el TLC (Tratado de Libre Comercio) en lugar de darles beneficios, los destrozó. El resultado claro es que miles y miles de campesinos mexicanos emigraron al pais vecino buscando tener suerte, dejando a sus familiares, en una aventura donde arriesgan incluso sus propias vidas, hoy el buscar trabajo se ha convertido incluso en un crimen. Los grandes ganadores con estos tratados de Libre Comercio, no son los pequeños productores, sino aquellos que ya más tienen y sobretodo las poderosas multinacionales. La gran periodista francesa Marie Monique Robin en este filme, nos desvela lo que significó el Tratado de Libre Comercio para México, el aniquilamiento del campesinado y la invasión escandalosa de productos subvencionados estadounidenses, que evidentemente matan la producción local mexicana. Recomiendo también ver el documental Los piratas de los seres vivos.

      https://www.youtube.com/watch?v=tG89P8II0cA

    • Les dessous de la mondialisation

      Sénégal : la fripe mondialisée

      Les français se débarrassent de 11kg de vêtements chaque année. Ces fripes ne sont pas toutes données à des personnes dans le besoin. Majoritairement collectées et triées, elles sont en partie revendues en Afrique. Au Sénégal, la fripe habille une grande partie de la population et fait vivre des centaines de milliers de personnes : des trieuses aux charretiers en passant par les négociants et les grossistes. Mais ce commerce prospère aux dépens d’une production textile locale. Un documentaire réalisé par Angèle Berland.

      http://replay.publicsenat.fr/emissions/les-dessous-de-la-mondialisation/senegal-la-fripe-mondialisee/139515

      Et d’autres reportages de la même série

    • Quelques notes tirées du film « Planète_à_vendre » :
      Facteurs nécessaires des terres pour intéresser les investisseurs :
      – sol fertile ;
      – terres proches d’un point d’exportation ;
      – accès à l’eau.
      Si une terre a ces caractéristiques, c’est un bien comme les autres.

      Mais pourquoi s’intéresser aux terres cultivables alors que les personnes/institutions qui s’y intéressent les avaient toujours méprisées ?
      → car la population mondiale augmente et il y a donc nécessité d’augmenter la production agricole.

      On est aujourd’hui face à la construction d’un nouvel ordre agricole global.

      Arabie Saoudite :
      Depuis 40 ans il y a un développement de l’agriculture en Arabie Saoudite. A un certain moment, l’Arabie Saoudite est devenu exportatrice de blé.
      Mais le prix a été l’épuisement des réserves d’eau. A cause de cela, en 2008, le roi a déclaré qu’il fallait arrêter la production de blé dès 2016.

      Fin 2007 : événement déclencheur du changement→ la crise alimentaire mondiale, causée notamment par l’augmentation de la production de biocarburants, par la diminution du niveau des stocks de céréales et par les restrictions d’exportations de certains pays (Vietnam et Argentine notamment, qui refusaient d’exporter des céréales).
      → solution : investir dans des terres et cultiver soi-même les céréales nécessaire.

      Le Roi Abdullah octroi 800 mio. de dollars pour que l’Arabie Saoudite achète des terres. L’Arabie Saoudite achète des terres notamment en Afrique de l’Est en promettant qu’elle investi dans des infrastructures, des technologies dans le pays et qu’elle augmentera l’emploi national.

      On voit donc un changment dans la direction des investissements, il n’y a plus seulement des investissements du Nord au Sud, mais aussi des investissements Sud – Sud (Arabie Saoudite et Inde).

      3 vagues de mondialisation :
      – industrie
      – services
      – agriculture.

      Exemple d’un investisseur indien en Ethiopie (il y a implanté la plus grande plantation de roses au monde), pour son exploitation :
      – le plastique vient de Chine
      – le système d’irrigation d’Israël
      – le capital d’Inde
      – les roses vont en Europe
      – les pelleteuses viennent de Corée
      – les serres d’Equateur
      – les moteurs d’Allemagne

      L’Ethiopie a déjà 1,6 mio. d’ha de terres prêtes pour les investisseurs étrangers. Dans le futur, l’Ethiopie prévoit de mettre à disposition 3 mio. d’ha de terres.
      → En Ethiopie toutes les terres sont de propriété de l’Etat ethiopien (suite du régime socialiste des années 70 et 80)

      L’investisseur indien déclare « On se sent un peu comme Christoph Colomb (…). C’est de la terre vierge, de l’or vert, elle n’a jamais été labourée depuis qu’elle existe ».
      « L’Etat a besoin d’un investisseur et les investisseurs ont besoin d’un bon Etat », il continue.

      L’investisseur indien paie 10 dollars par an par ha. de taxes sur les terres, mais les 6 premières années sont gratuites. Le contrat est de deux fois 40 ans" → le prix a été fixé par l’Etat éthiopien.

      Avant, sur ces terres, les locaux y faisaient pêtre leur bétail et ils cultivaient du tèf et du sésame pour la production familiale. Maintenant, ils doivent partir et laisser leurs terres.

      Litige avec l’investisseur indien : accès à l’eau, car l’eau est sur le territoire de l’Indien.

      Renée VALLVE de l’ONG « Grain » :
      « Le ’land grabbing’ est vu comme la solution à la crise alimentaire. Alors que c’est une agriculture intensive, qui est à l’origine de la crise alimentaire »

      Arrivée sur scène de la finance (banques, fonds de pension, etc.) :
      Dans les années 2010, une grande spéculation sur les matières premières agricoles a commencé. Cette spéculation a fait augmenter les prix et augmenter la volatilité de ces prix. Ainsi, les investisseurs ont compris qu’on pouvait gagner de l’argent avec l’agriculture et ainsi ils ont commencé à acheter des terres.

      En 2005, la proposition d’un financier d’acheter des terres était ridiculisée « ici en Europe on nous paie pour ne pas cultiver la terre et tu veux qu’on te donne de l’argent pour acheter des terres ? »
      → Réponse du spéculateur : « l’UE continuera à subventionner la paysannerie européenne pour qu’elle ne cultive pas, mais on augmentera la cultivation dans le Sud, non pas car il y a des subventions, mais car c’est rentable »

      Au lieu de créer des emplois, comme veulent le faire croire les investisseurs, c’est une agriculture sans agriculteurs qui est promue. En Uruguay, les campagnes se vident. Les petits paysans quittent la campagne pour aller dans les périphéries des villes ou à l’étranger, ou alors ils sont payés à la journée pour un salaire de faim pour le nouvel investisseur…

      Olivier SCHUTTER, rapporteur de l’ONU pour le droit à l’alimentation :
      « Les pays ainsi produisent pour l’étranger et sont de plus en plus dépendants des marchés internationaux. Tant que les prix alimentaires sont bas, c’est ok, mais quand les prix augmenteront… »

      Absurdité du système : l’investisseur indien vend le riz qu’il produit en Ethiopie aux agences d’aide alimentaire qui distribuent le riz à la population éthiopienne…

    • Overdose
      Symboles de la société du tout-jetable, les plastiques sont devenus incontournables dans notre quotidien. Résistants, légers et peu coûteux à produire, ils sont néanmoins une plaie à collecter et à recycler après usage. Entre les dangers que leur abandon sauvage fait peser sur l’environnement, et les risques sanitaires, liés au recyclage rudimentaire, qu’encourent les populations les plus pauvres, principalement en Chine, cette #enquête fouillée, réalisée sur trois continents, dresse un état des lieux plus qu’alarmant. Face aux puissants
      #lobbies_industriels et à la #catastrophe_annoncée, les politiques sauront-ils prendre les décisions qui s’imposent pendant qu’il est encore temps ?
      https://www.arte.tv/fr/videos/077392-000-A/plastic-partout
      #plastique

  • Scanardages:L’ Europe trop grande et ses renardEs dans le poulailler
    de Samtelam
    http://lesazas.org/2014/10/10/scanardagesl-europe-trop-grande-et-ses-renards-dans-le-poulailler

    Après quelques jours à recharger les Batteries en danger avec un grand P, me voilà de retour pour tenter de reflechir un brin grâce à deux articles de L.F.J. et de Frederic Pagès sur mon Hep ! Dromadaire préféré…….

    1- de même qu’ on sait que Goldman Sachs a placé ses pions à des places stratégiques européennes comme Draghi à la Banque Centrale Européenne, le jeu de Go ne s arrête pas là si on consulte les CVs, parcours et responsabilités des nouveaux commissaires BéniEs…oups !!!! désignéEs par Junker, le recycleur du Luxe en Bourre et par ici la Monnaie….

    Si Alfred Jarry a bien inventé la Pompe à Phynance dans Ubu, Junker lui a inventé le disjunker..oups !!! disjoncteur à un seul bouton, le vert qui ne s’ éteint jamais, c ‘est beau comme un sémaphore dans le rail d’ Ouessant, par nuit de tempête en Novembre, t ‘ en chies en Décembre….

  • Encore une preuve que le NWO n’est pas un délire complotiste
    http://www.brujitafr.fr/article-encore-une-preuve-que-le-nwo-n-est-pas-un-delire-complotiste-12467

    Une whistleblower (lanceuse d’alerte) donne à voir les « liens » entre la Fed et Goldman Sachs Préambule : Nous avons traité ce sujet de nombreuses fois. Il suffit de taper « Goldman Sachs » comme mot clef dans notre page d’accueil pour lire les nombreux articles publiés à ce sujet. Le côté réjouissant de cet article, c’est que, là encore, la preuve de la réalité des informations alternatives se confirme. De plus en plus les choses apparaissent au grand jour, et les accusations de « délire complotiste » tombent. C’est le côté « verre à demi-plein » de l’histoire. Le côté sombre, est que nous devons nous attendre à une surveillance de plus en plus étroite du net. Celle-ci a déjà commencé, mais ce n’est que le début. Il est bien évident que le puissant NWO, (...)

  • Une whistleblower donne à voir les « liens » entre la Fed et Goldman Sachs
    http://reflets.info/une-whistleblower-donne-a-voir-les-liens-entre-la-fed-et-goldman-sachs

    Carmen Segarra était appointée par la Réserve fédérale de New York pour superviser les activités de Goldman Sachs, l’une des principales banques américaines. Elle est licenciée sept mois plus tard. Atterrée par ce qu’elle a vu et entendu au sein de la Fed ou de Goldman, elle a entrepris d’enregistrer les réunions. Tout comme les […]

  • #Libye : les dirigeants du #fond_souverain attaquent #Goldman_Sachs
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20140920-libye-dirigeants-fond-souverain-attaquent-banque-americaine-goldman-sac

    La banque américaine Goldman Sachs reconnaît avoir eu recours aux « petits cadeaux » pour s’attirer la clientèle du fonds souverain libyen sous le régime de Mouammar Kadhafi, selon le Financial Times. Les nouveaux dirigeants du fonds souverain libyen attaquent la banque devant la justice.

    Dans le cadre de la plainte déposée à Londres contre Goldman Sachs par le fonds souverain libyen, la banque américaine reconnaît que des voyages offerts à des dirigeants du fonds ou des stages proposés à leurs proches ont servi à s’attirer leurs bonnes grâces.

    Par la suite et c’est l’objet de la plainte libyenne, Goldman Sachs aurait empoché des profits faramineux de 350 millions de dollars pour un milliard de dollars de #transaction. Ceci en profitant délibérément de l’inexpérience des dirigeants libyens du fonds. Par ailleurs, le Wall Street Journal a fait savoir qu’une enquête a également été ouverte, aux #Etats-Unis cette fois, sur le stage accordé par Goldman Sachs au frère d’un ex-dignitaire du régime Kadhafi. Ce que la loi américaine interdit expressément.

    Ce fonds créé en 2006 pour faire fructifier les revenus pétroliers de la Libye, pèse actuellement 60 milliards de dollars. Et des enquêtes pour abus au détriment de la Libye ont également été ouvertes aux Etats-Unis contre la #Société_Générale, #JP_Morgan, le #Crédit_Suisse et plusieurs fonds d’investissement.

    #banques #banksters #escrocs

  • Des dizaines de milliards de dollars perdus en Libye : Libya : Waste, Fraud Erase Billions in National Wealth
    http://www.businessweek.com/articles/2014-08-07/libya-waste-fraud-erase-billions-in-national-wealth

    Of the nine companies to which the LIA entrusted its $70 billion bankroll, almost all appear to have lost incredible amounts of money while charging sky-high fees. […]

    But the outstanding single offender was Goldman Sachs, which charged $350 million in fees for a series of trades that lost the Libyans 98 percent of their $1.3 billion investment.

    […]

    Giveaways to individuals and militias from Libyan state coffers during her time in office from November 2011 to August 2012 amounted to $20 billion, according to her own estimate. In addition, the government, to buy loyalty, pays 40 percent of the adult population a salary at a cost of about $6 billion a month.

  • SERBIE : Goldman Sachs s’empare du pays donc baisse des retraites/salaires + licenciements estimés de 160 000 fonctionnaires
    http://www.brujitafr.fr/article-serbie-goldman-sachs-s-empare-du-pays-donc-baisse-des-retraites-sa

    Démission du ministre serbe des Finances, Lazar Krstic Le ministre serbe des Finances, Lazar Krstic, a démissionné samedi en raison de désaccords avec le chef du gouvernement Aleksandar Vucic sur le rythme et l’ampleur des réformes qu’il juge nécessaires pour contenir les dépenses publiques. « J’estime que le Premier ministre et le ministre des Finances doivent avoir la même conception des choses, et c’est pourquoi j’ai démissionné », a-t-il dit lors d’une conférence de presse aux côtés d’Aleksandar Vucic. Krstic a dit à la presse avoir réclamé en vain des réformes plus radicales que celles prônées par Vucic, demandant ainsi une baisse des pensions de retraite d’au moins 20%, des baisses de salaires d’au moins 15% dans (...)

    #Crise_de_l'Euro

  • Goldman Sachs convinced #Google to remove an #email from a stranger’s inbox | The Verge
    http://www.theverge.com/2014/7/2/5865613/goldman-sachs-is-suing-google-to-un-send-an-accidental-email

    Update, 7/3 9:48AM EST: Reuters is reporting that Google has complied with its request and blocked access to the email in question. According to Google, the user had not accessed the account since June 23rd, so there’s no reason to believe the client data was compromised. Google performed the block without being compelled by the court, so any questions of legal precedent remain unresolved.

  • Der Uber-Boss für Europa ist etwa 30 Jahre alt.


    Sein Name und Werdegang lassen vermuten, daß er aus einer der 100 Familien stammt, welche Frankreicht kontrollieren, und er ebenfalls Wurzeln in der US-Dynastie Gore/Kennedy besitzt, oder in sie eingeheiratet hat.

    Pierre-Dimitri (pierre_dimitri) auf Twitter
    https://twitter.com/pierre_dimitri

    Pierre-Dimitri Gore-Coty auf LinkedIn
    http://fr.linkedin.com/in/pierredimitri

    Pierre-Dimitri Gore-Coty

    Regional General Manager at UBER
    Paris Area, France
    Internet

    Descriptif de Pierre-Dimitri Gore-Coty
    Poste actuel
    General Manager - West & North Europe chez Uber, Inc

    Postes précédents
    Investment Professional chez Benros Capital
    Investment Professional chez Goldman Sachs Principal Strategies (GSPS)
    Associate Consultant chez Bain & Company
    Analyst chez Goldman Sachs Principal Investment Area (PIA)
    Worker chez TLD Group

    Formation

    Columbia University in the City of New York
    Ecole centrale de Paris
    Lycee Henri IV
    Ecole Alsacienne

    Relations
    500+ relations

    Expérience de Pierre-Dimitri Gore-Coty
    September 2012 – Present (1 year 10 months) Paris
    General Manager - West & North Europe, Uber, Inc

    Investment Professional
    Benros Capital
    January 2011 – September 2012 (1 year 9 months)
    London, United Kingdom

    June 2008 – March 2011 (2 years 10 months)
    London, United Kingdom
    Investment Professional
    Goldman Sachs Principal Strategies (GSPS)

    April 2007 – July 2007 (4 months)
    Paris Area, France
    Associate Consultant
    Bain & Company

    September 2006 – March 2007 (7 months)
    London, United Kingd
    Analyst
    Goldman Sachs Principal Investment Area (PIA)

    June 2005 – August 2005 (3 months) China
    Worker
    TLD Group

    Compétences et expertise de Pierre-Dimitri Gore-Coty
    Start-ups
    Mobile Applications
    Internet
    Technology
    Entrepreneurship
    Hedge Funds
    Financial Markets
    Equities
    Financial Modeling
    Valuation
    Venture Capital
    Emerging Markets
    Investment Banking
    Private Equity

    Formation de Pierre-Dimitri Gore-Coty
    2007 – 2008 Columbia University in the City of New York
    2004 – 2006 Ecole centrale de Paris
    2002 – 2004 Lycee Henri IV
    Ecole Alsacienne

    Coty Inc.
    https://de.wikipedia.org/wiki/Coty_Inc.

    Coty Inc. gehören heute unter anderem die Marken adidas, Aspen, Astor,[2] Celine Dion, Cerruti, Chloé, Chopard, Chupa Chups, Kylie Minogue, Davidoff, David und Victoria Beckham, Desperate Housewives, Esprit, Ethan James, Jil Sander, Jette Joop, JOOP!, Jovan, Lancaster, Jennifer Lopez, Vivienne Westwood, Isabella Rossellini, Pierre Cardin, Vanilla Fields, Marc Jacobs, Vera Wang, Halle Berry und Guess. Im Rahmen einer strategischen Partnerschaft vertreibt Coty gemeinsam mit der spanischen Puig Beauty & Fashion Group die Parfümmarken Nina Ricci, Carolina Herrera, Prada, Paco Rabanne und Antonio Banderas in den USA und Kanada.

    Der Umsatz betrug im Geschäftsjahr 2008 rund 4 Milliarden US-Dollar

    Gore Vidal
    http://www.independent.co.uk/arts-entertainment/books/features/gore-vidal-feuds-vicious-mother-and-rumours-of-a-secret-love-child-83

    His two extraordinary volumes of memoirs – Palimpsest (1995) and its sequel Point To Point Navigation, published in 2006 – recall friendships with Eleanor Roosevelt, Princess Margaret and Leonard Bernstein. He was close to John Kennedy and closer still to Jackie, a relative by marriage. “It is always a delicate matter,” he once wrote, “when a friend or acquaintance becomes president.” ("Oh we know, we know," sigh his millions of readers.)

    Al Gore
    https://en.wikipedia.org/wiki/Al_Gore#Early_life_and_education

    Gore was born in Washington, D.C., the second of two children of Albert Gore, Sr., a U.S. Representative who later served as a U.S. Senator from Tennessee, and Pauline (LaFon) Gore, one of the first women to graduate from Vanderbilt University Law School.[14] Gore is partly descended from Scots-Irish immigrants who first settled in Virginia in the mid-17th-century, and moved to Tennessee after the Revolutionary War.

  • Une banque du groupe britannique HSBC, accusée de blanchiment, pourrait être mise en examen par des magistrats français qui la suspectent d’avoir encouragé des milliers de riches contribuables à la fraude fiscale. http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/06/10/fraude-fiscale-hsbc-dans-le-viseur-des-juges_4435176_3224.html

    HSBC, histoire d’eau et d’opium, par Jean-Louis Conne (février 2010)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2010/02/CONNE/18827

    Peu après le séisme à Haïti, la #banque américaine Goldman Sachs annonçait un don de 1 million de dollars aux sinistrés et, dans la foulée, un résultat net de 13,4 milliards de dollars pour l’année 2009. Un geste fort, correspondant aux profits générés par neuf minutes d’activité spéculative. Derrière les façades cossues, l’histoire des établissements financiers plonge parfois en eaux troubles.

  • Ce pauvre Etat en voie de privatisation intégrale !
    http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20140602trib000832960/ce-pauvre-etat-en-voie-de-privatisation-integrale-.html

    L’investissement financier de Goldman Sachs dans le programme de réinsertion contre la récidive des jeunes détenus à Rikers Island (New-York) n’est pas anodin. Dans ce cas précis, l’évolution du taux de récidive conditionne les profits de la banque. Par Michel Santi, directeur financier et directeur des marchés financiers chez Cristal Capital S.A

    Un financier genevois qui termine sa tribune ainsi :

    Comment Lloyd Blankfein peut-il vraiment prétendre lutter contre la récidive des jeunes alors qu’il s’applique méticuleusement à démanteler tous les programmes publics destinés à les secourir ? Comment oublier - ne serait-ce qu’un instant- que Goldman Sachs fut une des banques à avoir activement participé à l’implosion financière de 2007 et de 2008, qu’elle dut ses bénéfices juteux de cette période à ses manipulations aux dépens de ses propres clients, que ses résultats ultérieurs furent redevables aux fonds publics injectés dans le système financier à la faveur des sauvetages bancaires… ? Combien de jeunes finirent-ils leur course à Rikers Island du fait même de la crise provoquée par les agissements de ces banquiers ? Il serait opportun de créer des obligations sociales destinées à mettre les banquiers délinquants derrière les barreaux.

  • La Grèce ne veut pas mourir guérie
    http://blogs.mediapart.fr/blog/gabriel-colletis/160414/la-grece-ne-veut-pas-mourir-guerie

    « L’Amour médecin », Acte 2

    Une pièce de Molière, 1734

    Dialogue entre deux personnages…

    SGANARELLE.- Est-ce que les médecins font mourir ?

    LISETTE.- Sans doute : et j’ai connu un homme qui prouvait, par bonnes raisons, qu’il ne faut jamais dire : "Une telle personne est morte d’une fièvre et d’une fluxion sur la poitrine" : mais "Elle est morte de quatre médecins, et de deux apothicaires."

    SGANARELLE.- Chut, n’offensez pas ces messieurs-là.

    Comme toujours en pareille circonstance, toute ressemblance avec des personnages ayant existé…

    Avec un peu d’imagination toutefois :

    Dans le rôle du malade guéri qui meurt : La Grèce et les Grecs

    Dans le rôle des quatre médecins : La Banque centrale européenne, la Commission européenne, le FMI et l’Allemagne

    Dans le rôle des deux apothicaires : Goldman Sachs et JP Morgan

    Emporté par sa joie d’affronter bientôt les élections, le gouvernement grec raconte désormais une success story qui trouve de nombreux échos ravis dans plusieurs capitales européennes :

    – le déficit public a laissé la place à un excédent

    – le déficit des échanges extérieurs se réduit, signe que l’économie grecque aurait retrouvé une part de sa compétitivité

    – le chômage recule

    – la croissance serait sur le point de revenir après six années de dépression économique

    – enfin, la Grèce ferait son grand retour sur les marchés financiers et pourrait donc désormais se passer des financements décidés par la Troïka.

    D’où la représentation triomphale d’un gouvernement qui, à force d’efforts, aurait vaincu la crise et aurait le bonheur d’annoncer à son peuple harassé la fin de l’austérité.

    Cette success story est une narration trompeuse dont le premier destinataire est le peuple grec qui doit s’exprimer bientôt dans le cadre d’élections municipales et européennes.

    Nous proposons en lieu et place de cette narration fallacieuse un bilan démythifié de plus de quatre années d’austérité.

    Le déficit public aurait laissé la place à un excédent…

    L’excédent qu’évoque le gouvernement est celui du solde budgétaire hors intérêts liés à la dette. Si l’on tient compte de ces intérêts, le solde budgétaire reste négatif.

    Surtout, l’amélioration apparente des comptes publics a été obtenue au prix d’un écrasement de la dépense publique. Les grands sacrifiés sont l’éducation et la santé dont les budgets ont reculé de 30%.

    Par ailleurs, comme cela a souvent été souligné, la baisse de la dépense publique a amplifié le recul de la demande et a constitué un puissant facteur récessif pour l’ensemble de l’économie.

    Le déficit des échanges extérieurs se serait réduit, signe que l’économie grecque aurait retrouvé une part de sa compétitivité…

    La réalité est moins une reprise des exportations que la forte contraction de la consommation intérieure et, par conséquent, des importations.

    La baisse de la demande publique, de la demande privée des ménages (dont les revenus se sont effondrés), de l’investissement des entreprises comme de l’Etat ont provoqué une récession économique et une forte baisse des importations.

    Contrairement au mythe de la compétitivité, la baisse des salaires n’a pas relancé les exportations mais a eu pour effet de réduire la consommation et les achats de produits importés.

    Le déficit de la balance commerciale s’est donc en partie résorbé mais de la pire des façons.

    La croissance serait sur le point de revenir après six années de dépression….....

    #économie
    #Grèce
    #dette
    #AUSTÉRITÉ

  • Goldman Sachs envisage de fermer sa »dark pool« et autres cachotteries
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/20140409trib000824425/goldman-sachs-envisage-de-fermer-sa-dark-pool-et-autres-cachotteries.html

    La banque d’affaires américaine se préparerait à fermer sa place de marché interne. Depuis quelques temps, les « dark pools », un système alternatif aux grandes Bourses règlementées, et la pratique du trading à haute fréquence font l’objet d’une hostilité croissante dans l’opinion publique.
    (…)
    Les responsables de Goldman Sachs essaient actuellement de déterminer si les profits générés par sa « dark pool » Sigma X justifient son maintien, révèle ainsi le WSJ, citant des personnes proches du dossier. Cette remise en question ferait suite à une série de dysfonctionnements techniques survenus sur la plateforme, dans un contexte d’hostilité croissante de l’opinion envers ces places de marchés opaques.

    Les « dark pools », où les transactions s’effectuent de gré à gré, jouent un rôle important dans les sur les marchés financiers car les intervenants y jouissent d’un bien plus grand anonymat que sur les bourses classiques grâce à des transactions réalisées « à l’aveugle ». Les grandes institutions financières en sont d’importantes utilisatrices.

    Selon le courtier Rosenblatt Securities, cité par le WSJ, 14% des transactions boursières effectuées en janvier aux Etats-Unis l’ont été via des « dark pools ». Et celle de Goldman Sachs compte parmi les cinq principaux acteurs de ce marché, aux côté des opérations de Barclays, Morgan Stanley et UBS.
    (…)
    Goldman flaire le roussi…
    Aucune décision sur l’avenir de Sigma X n’a encore été officiellement prise et la banque new-yorkaise pourrait in fine décider de la conserver, relève le WSJ. Mais l’on peut parier que les choses ne resteront pas telles quelles. D’autant que le FBI commence à mettre son nez dans le trading à haute fréquence, suspectant les courtiers de pratiques illégales.

  • Ukraine : rivalité Russie / Etats-Unis pour aides financières … et marché du gaz européen ? - Le Blog Finance
    http://www.leblogfinance.com/2014/03/ukraine-rivalite-russie-etats-unis-pour-des-aides-financieres-et-le-m

    La crise ukrainienne : une aubaine pour les banques US ? Qui sait …
    Si la Russie n’est pas dans la meilleure position pour prêter de l’argent au nouveau gouvernement ukrainien, les Etats-Unis se positionnent quant à eux en sauveur. Mine de rien, au final, les grandes puissances mondiales pourraient se battre pour « aider » Kiev, la domination politique et économique d’un pays hautement stratégique constituant un enjeu majeur du dossier.

    Si l’Union européenne est en effet pied et poings liés à l’heure actuelle avec l’Ukraine, dépendant grandement du transit à travers le pays pour ses approvisionnements en gaz russe, la politique actuelle de Moscou est largement influencée par la présence d’une de ses bases militaires en Crimée, à Sébastopol, et par l’établissement de frontières maritimes dans le détroit de Kertch et mer d’Azov.

    Les Etats-Unis quant à eux pourraient bénéficier des relations on ne peut plus tendus entre Russie, Ukraine et UE … pour offrir ses services – financiers – voire même profiter de l’occasion pour progresser sur le marché européen du gaz via la sulfureuse société Goldman Sachs. Un arrêté en date du 19 janvier 2010 autorisant notamment la société à exercer l’activité de fourniture de gaz sur le territoire français pour approvisionner les fournisseurs de gaz naturel.

    La prise de participation de Goldman Sachs au sein du groupe énergétique espagnol Endesa pouvant également permettre à la « pieuvre » anglo-saxonne d’avancer ses pions. Un élément à surveiller de très, très près, alors que la péninsule ibérique constitue une passerelle entre le gaz algérien et les consommateurs du Vieux Continent … détournant à sa manière le client final de la suprématie russe en la matière …. avais-je indiqué ici-même sur leblogfinance.com en octobre 2012.

    Fin janvier, c’est une part de Dong, l’entreprise publique d’énergie du Danemark qui a été cédée à la banque d’investissement américaine.

    Au final, la situation pourrait rapidement placer le marché du gaz en Europe dans une position ubuesque voire inextricable, l’Union européenne étant largement dépendante de ses approvisionnements en gaz russe, lequel transite majoritairement via l’Ukraine. Difficile dans un tel contexte de fermer les robinets tant en amont que tout au long des différents points de passage … Les menaces de sanctions économiques pouvant très rapidement conduire au final à des ruptures de transit. Et donc à des pénuries de gaz, ressource indispensable pour faire marcher la « machine » européenne.

    C’est donc en s’affichant quelque part comme représentant d’une puissance étrangère non directement impliquée dans l’affaire, que le secrétaire d’Etat américain John Kerry est arrivé mardi à Kiev. Promettant au nouveau gouvernement ukrainien une série de mesures d’aide économique et technique.

    Selon un haut responsable américain accompagnant John Kerry, l’administration Obama et le Congrès devraient rapidement travailler à la mise en place de garanties de prêt d’un milliard de dollars.Objectif affiché : réduire l’impact des baisses de subventions sur l’énergie réclamées à l’Ukraine par ses créanciers en échange d’un plan d’aide international.

    Dimanche, le secrétaire américain au Trésor Jacob Lew avait assuré pour sa part que les Etats-Unis étaient prêts à travailler avec leurs partenaires bilatéraux et multilatéraux pour « fournir à l’Ukraine autant de soutien que nécessaire pour restaurer la stabilité financière et le retour à la croissance économique », et ce, dans le cadre d’un programme du FMI, lequel devrait être accompagné de réformes.

    Jacob Lew précisant par ailleurs qu’un programme du Fonds monétaire international (FMI) devrait être « le coeur » d’un éventuel plan d’aide international. « Les Etats-Unis sont prêts à compléter l’aide du FMI pour rendre la mise en oeuvre fructueuse des réformes plus probable et amortir l’impact des réformes sur les Ukrainiens vulnérables », avait-il également ajouté.

    Le secrétaire américain au Trésor avait par ailleurs souligné que le Premier ministre ukrainien, Arseni Iatseniouk, lui avait assuré que son gouvernement était « prêt à prendre les mesures nécessaires pour construire une base solide pour l’économie, y compris des réformes de marché urgemment nécessaires ».

    Mardi, la Maison blanche a annoncé dans un communiqué que les Etats-Unis et leurs partenaires feraient en sorte que l’Ukraine dispose de fonds suffisants pour retrouver la stabilité et renouer avec la croissance. Promettant parallèlement l’envoi de conseillers et une aide pour former les observateurs qui seront chargés de superviser les prochaines élections. Une odeur de déjà vu qui ne présage rien de bon...

    #Géopolitique
    #Ukraine
    #Russie
    #États-Unis
    #Europe
    #énergie
    #gaz

  • La « passion rouge-brune » de Bernard-Henri Lévy, par Benoît Bréville (mars 2014)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/03/BREVILLE/50212

    « On a beau dire et répéter qu’il s’agit d’une prise de participation minoritaire. On a beau rappeler, et rappeler encore, que Goldman Sachs était le mieux-disant en termes de savoir-faire autant que d’investissement. Rien n’y fait », déplore « BHL », qui ne voit dans le mouvement de contestation qu’un « déferlement d’antiaméricanisme » teinté d’une « passion rouge-brune ». S’opposer aux desiderata de Goldman Sachs témoignerait donc d’un antisémitisme latent…

    Rien à voir avec l’Ukraine, où le philosophe français séjournait quelques jours avant ses agapes danoises.

    Cf. L’imposture Bernard-Henri Lévy (dossier)
    http://www.monde-diplomatique.fr/dossier/BHL

  • TWEET CASH – Les faux ragots de l’ascenseur de Goldman Sachs | Big Browser
    http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2014/02/25/tweet-cash-les-faux-ragots-de-lascenseur-de-goldman-sachs

    A Wall Street le jeu de piste aura duré trois ans. Le temps pour la banque Goldman Sachs d’identifier le titulaire du compte @GSElevator, explique le New York Times. Pour, selon lui, dénoncer le cynisme, l’arrogance et le sexisme des salariés de la banque d’investissement, un employé mystérieux poste, sur ce compte Twitter, les remarques qu’il prétend avoir entendues dans les ascenseurs de l’entreprise.

    Si Goldman Sachs a été incapable de découvrir qui était cet employé, c’est pour une bonne raison : il ne travaille pas et n’a jamais travaillé dans la banque d’investissement. L’auteur est en fait un ancien dirigeant d’un fonds d’investissement. Agé de 34 ans, il vit désormais au Texas.

    (A la Saint-Valentin, j’envoie à ma femme des fleurs avec une carte où il y a écrit « Félicitations ».)

    ..................

    Ou, « je ne donne jamais d’argent aux sans-abri, ça me donnerait mauvaise conscience de récompenser l’échec ». Voilà le genre de remarques que le titulaire de @GSElevator prétendait entendre dans les ascenseurs de son entreprise....

    #finance
    #tweet-Cash