company:guardian

  • Où la baisse du chômage et celle du #salaire marchent de concert : Au Royaume-Uni, un travailleur sur huit sous le seuil de pauvreté
    https://www.lesechos.fr/monde/europe/0600271769787-au-royaume-uni-un-travailleur-sur-huit-sous-le-seuil-de-pauvr

    Derrière les bons chiffres, la #paupérisation. Alors que le Royaume-Uni connaît une situation de quasi- #plein_emploi avec un taux de chômage de 4,1 % pour la période de juillet à septembre, selon l’Office des statistiques nationales, la fondation Joseph Rowntree alerte sur l’inquiétante augmentation du nombre de travailleurs à vivre sous le seuil de pauvreté.

    « Il y a un sérieux problème lorsque le nombre de travailleurs à vivre sous le seuil de pauvreté croît plus vite que le nombre d’actifs », observe Margaret Greenwood, membre du parti travailliste et secrétaire d’Etat à l’emploi du « shadow cabinet », citée par le « Guardian » .

    #chômage #travailleurs_pauvres #pauvreté

  • Au Financial Times, une alerte prévient les journalistes s’ils ne citent que des hommes
    http://www.lefigaro.fr/medias/2018/11/15/20004-20181115ARTFIG00143-au-financial-times-une-alerte-previent-les-journa

    Le quotidien économique a implanté un bot dans son outil rédactionnel pour inciter les rédacteurs à donner la parole aux expertes. Cela participe à une stratégie plus globale pour attirer plus de lectrices et d’abonnées.

    Dans les colonnes du Financial Times, les voix féminines sont rares. Ce problème est partagé par bien des médias. Mais le célèbre quotidien économique a décidé de prendre le problème à bras-le-corps lorsqu’il a découvert que dans l’ensemble de son journal, seules 21% des citations étaient attribuées à des expertes. Le FT vient de lancer le développement d’un petit programme informatique (« bot »), implanté dans son outil rédactionnel, révèle le Guardian. Dès qu’il détectera qu’un article cite beaucoup trop d’hommes - voire, uniquement des hommes -, il enverra un message d’alerte à son auteur.

    Le bot n’empêchera pas la publication de l’article. Mais il vise à inciter les rédacteurs à donner plus la parole à des expertes. D’après les données du journal, les femmes sont plutôt bien représentées dans les articles autour du système de santé britannique, de l’immigration américaine et de la régulation de la tech à Bruxelles. En revanche, elles manquent cruellement dans les contenus sur l’industrie pétrolière, les banques et le commerce.

    Cette décision du Financial Times n’est pas que politique : elle est surtout économique. Le journal a découvert que 80% de ses abonnés sont masculins. S’il veut continuer à grandir et engranger des abonnements numériques, il doit attirer des femmes. Or, selon des études internes, « les lectrices fuient devant nos articles où ne parlent que des hommes ». « Elles nous disent que nos contenus sont utiles pour leur carrière, mais elles se sentent un peu obligées de nous lire. Elles trouvent que notre ton est un peu trop rébarbatif et qu’elles ne s’y reconnaissent pas vraiment », explique au Nieman Lab Renée Kaplan, responsable de l’engagement au Financial Times. Et pour cause : quand on leur demande à quoi ressemblerait ce journal s’il était une personne, « elles nous répondent toutes ‘à un homme’. »
    Une rubrique Opinion plus diversifiée

    Le bot n’est qu’une des mesures mises en place par le Financial Times pour casser son image de journal pour businessmen grisonnants. Un gros travail a été effectué dans la rubrique Opinions. « Notre règle de base désormais, c’est qu’une tribune sur trois ou sur quatre publiées sur notre site doit être signée par une femme », explique au Nieman Lab Brooke Masters, responsable de cette rubrique. Pour attirer plus de tribunes féminines, le département marketing « a envoyé un email à nos abonnées intéressées par les thématiques que nous couvrons dans la rubrique Opinion en leur disant ‘Nous aimerions que vous écriviez pour nous’. J’ai reçu une centaine de réponses, dont certaines se sont transformées en tribunes », poursuit Brooke Masters.

    Le Financial Times a aussi réécrit le texte accompagnant la page de soumission des tribunes pour qu’il soit « plus clair, plus inclusif, moins intimidant et qu’il souligne mieux qu’il n’a pas besoin d’être le plus grand expert sur son domaine pour écrire chez nous », indique Renée Kaplan. En quelques semaines, les soumissions de textes venant de lectrices ont augmenté.

    La rédaction du Financial Times n’est pas paritaire. Mais le quotidien s’est engagé à mettre en valeur ses journalistes féminines. La moitié des rédacteurs du FT qui participent à des tables rondes ou à des conférences sont des femmes. Le journal envoie également 40% de journalistes femmes sur les plateaux de télévision et les studios radio pour commenter l’actualité. Enfin, les salariés du Financial Times ont interdiction de participer à des tables rondes où seuls des hommes sont invités.

  • Oral Desensitization to Peanuts | NEJM
    https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMe1813314

    The potential market for these products is believed to be billions of dollars. It is perhaps salutary to consider that in the study conducted by the Cambridge group, children underwent desensitization with a bag of peanut flour costing peanuts.

    Un traitement contre les #allergies aux #arachides au coin de la rue, mais les coûts sont inquiétants Société – Nouvelles Du Monde
    https://www.nouvelles-du-monde.com/un-traitement-contre-les-allergies-aux-arachides-au-coin-de-la-r

    (Français très approximatif par moments)

    Les scientifiques pensent que les enfants devront continuer à consommer des protéines d’arachide pour rester en sécurité, peut-être toute leur vie.

    [...]

    Le Dr Michael Perkin, consultant honoraire en allergies pédiatriques à l’hôpital St George’s de Londres, explique dans un éditorial du NEJM qu’il est bon de rappeler que le traitement utilisé à Cambridge était « un sac de farine d’arachide coûtant des arachides ».

    « Ce n’est pas comme si c’était une sorte de médicament miracle créé avec un anticorps monoclonal dans un laboratoire intelligent. Ils ont exactement la même farine d’arachide et l’ont insérée dans une capsule », a-t-il déclaré au Guardian.

    #prix

  • La crucifixion de Julian Assange – Ce qui arrive à Assange devrait terrifier la presse (Truth Dig) – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/11/14/la-crucifixion-de-julian-assange-ce-qui-arrive-a-assange-dev

    Le silence sur le traitement d’Assange n’est pas seulement une trahison à son égard, mais une trahison de la liberté de la presse elle-même. Nous paierons cher cette complicité.

    L’asile de Julian Assange à l’ambassade d’Equateur à Londres s’est transformé en une petite boutique des horreurs. Au cours des sept derniers mois, il a été largement coupé de toute communication avec le monde extérieur. Sa nationalité équatorienne, qui lui a été accordée en tant que demandeur d’asile, est en cours de révocation. Sa santé s’est détériorée. On lui refuse l’accès à soins médicaux appropriés [ie à l’extérieur de l’ambassade – NdT]. Ses efforts pour obtenir réparation ont été paralysés par les « règles du bâillon » [« gag rules » – Une règle de bâillon est une règle qui limite ou interdit la discussion, la considération ou la discussion d’un sujet particulier par les membres d’un organe législatif ou exécutif. – NdT], y compris les ordres équatoriens lui interdisant de rendre publiques ses conditions de vie à l’intérieur de l’ambassade dans sa lutte contre la révocation de sa citoyenneté équatorienne.

    Le Premier ministre australien Scott Morrison a refusé d’intercéder en faveur d’Assange, un citoyen australien, même si le nouveau gouvernement équatorien, dirigé par Lenín Moreno – qui appelle Assange un « problème hérité » et un obstacle à de meilleures relations avec Washington – rend la vie du fondateur de WikiLeaks dans cette ambassade insupportable. Presque tous les jours, l’ambassade impose des conditions plus dures à Assange, notamment en lui faisant payer ses frais médicaux, en lui imposant des règles obscures sur la façon dont il doit prendre soin de son chat et en lui demandant d’effectuer diverses tâches ménagères dégradantes.

    Les Équatoriens, réticents à expulser Assange après lui avoir accordé l’asile politique et la citoyenneté, ont l’intention de rendre son existence si pénible qu’il accepterait de quitter l’ambassade pour être arrêté par les Britanniques et extradé vers les États-Unis. L’ancien président de l’Equateur, Rafael Correa, dont le gouvernement a accordé l’asile politique à l’éditeur, qualifie les conditions de vie actuelles d’Assange de « torture ».

    Sa mère, Christine Assange, a déclaré dans un récent appel vidéo : [L’auteur cite de longs extraits. Voir l’appel en entier et en français : https://www.legrandsoir.info/unity4j-christine-assange-lance-un-appel-… – NdT]

    Assange était loué et courtisé par certains des plus grands médias du monde, dont le New York Times et le Guardian, pour les informations qu’il possédait. Mais une fois que ses documents sur les crimes de guerre commis par les États-Unis, en grande partie fournis par Chelsea Manning, ont été publiés par ces médias, il fut mis à l’écart et diabolisé. Un document du Pentagone qui a fait l’objet d’une fuite et préparé par la Cyber Counterintelligence Assessments Branch (Direction du contre-espionnage cybernétique) du 8 mars 2008 a révélé une campagne de propagande visant à discréditer WikiLeaks et Assange. Le document dit que la campagne de diffamation doit chercher à détruire le « sentiment de confiance » qui est le « centre de gravité » de WikiLeaks et à salir la réputation d’Assange. Cela a largement fonctionné. Assange est particulièrement vilipendé pour avoir publié 70 000 courriels piratés appartenant au Comité national démocrate (DNC) et à de hauts responsables démocrates. Les démocrates et l’ancien directeur du FBI, James Comey, affirment que les courriels ont été copiés des comptes de John Podesta, chef de campagne de la candidate démocrate Hillary Clinton, par des pirates du gouvernement russe. Comey a dit que les messages ont probablement été transmis à WikiLeaks par un intermédiaire. Assange a dit que les e-mails n’avaient pas été fournis par des « acteurs étatiques ».

    Le Parti démocrate, qui cherche à imputer sa défaite électorale à l’ » ingérence » russe plutôt qu’à la grotesque inégalité des revenus, à la trahison de la classe ouvrière, à la perte des libertés civiles, à la désindustrialisation et au coup d’Etat des entreprises que le parti a aidé à orchestrer, accuse Assange d’être un traître, bien qu’il ne soit pas un citoyen américain. Ni un espion. Et à ma connaissance, aucune loi ne lui interdit de publier les secrets du gouvernement US. Il n’a commis aucun crime. Aujourd’hui, les articles parus dans les journaux qui publiaient autrefois des articles de WikiLeaks mettent l’accent sur son comportement prétendument négligeant – ce qui n’était pas évident lors de mes visites – et sur le fait qu’il est, selon les mots du Guardian, « un invité indésirable » à l’ambassade. La question vitale des droits d’un éditeur et d’une presse libre a cédé le place à la calomnie contre la personne.

    Assange a obtenu l’asile à l’ambassade en 2012 afin d’éviter l’extradition vers la Suède pour répondre à des questions sur des accusations d’infractions sexuelles qui ont finalement été abandonnées. Assange craignait qu’une fois détenu par les Suédois, il soit extradé vers les États-Unis [un accord d’extradition entre la Suède et les Etats-Unis autorise l’extradition d’une personne comme simple « témoin » – NdT]. Le gouvernement britannique a déclaré que, bien qu’il ne soit plus recherché pour interrogatoire en Suède, Assange sera arrêté et emprisonné s’il quitte l’ambassade pour avoir violé les conditions de sa libération sous caution.

    WikiLeaks et Assange ont fait plus pour dénoncer les sombres machinations et crimes de l’Empire américain que toute autre organisation de presse. Assange, en plus de dénoncer les atrocités et les crimes commis par l’armée américaine dans nos guerres sans fin et de révéler les rouages internes de la campagne Clinton, a rendu publics les outils de piratage utilisés par la CIA et la NSA, leurs programmes de surveillance et leur ingérence dans les élections étrangères, notamment les élections françaises. Il a révélé le complot contre le chef du Parti travailliste britannique Jeremy Corbyn par des députés travaillistes au Parlement. Et WikiLeaks s’est rapidement mobilisé pour sauver Edward Snowden, qui a exposé la surveillance totale du public américain par le gouvernement, de l’extradition vers les États-Unis en l’aidant à fuir Hong Kong pour Moscou. Les fuites de Snowden ont également révélé, de façon inquiétante, qu’Assange était sur une « liste de cibles d’une chasse à l’homme » américaine.

    Ce qui arrive à Assange devrait terrifier la presse. Et pourtant, son sort se heurte à l’indifférence et au mépris sarcastique. Une fois expulsé de l’ambassade, il sera jugé aux États-Unis pour ce qu’il a publié. Cela créera un précédent juridique nouveau et dangereux que l’administration Trump et les futures administrations utiliseront contre d’autres éditeurs, y compris ceux qui font partie de la mafia qui tentent de lyncher Assange. Le silence sur le traitement d’Assange n’est pas seulement une trahison à son égard, mais une trahison de la liberté de la presse elle-même. Nous paierons cher cette complicité.

    Même si ce sont les Russes qui ont fourni les courriels de Podesta à Assange, il a eu raison de les publier. C’est ce que j’aurais fait. Ces courriers ont révélé les pratiques de l’appareil politique Clinton qu’elle et les dirigeants démocrates cherchaient à cacher. Au cours des deux décennies où j’ai travaillé en tant que correspondant à l’étranger, des organisations et des gouvernements m’ont régulièrement divulgué des documents volés. Ma seule préoccupation était de savoir si les documents étaient authentiques ou non. S’ils étaient authentiques, je les publiais. Parmi ceux qui m’en ont transmis, il y avait les rebelles du Front de Libération Nationale Farabundo Marti (FMLN) ; l’armée salvadorienne, qui m’a un jour donné des documents du FMLN ensanglantés trouvés après une embuscade, le gouvernement sandiniste du Nicaragua ; le Mossad, le service de renseignement israélien ; le FBI ; la CIA ; le groupe rebelle du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ; l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) ; le service de renseignement français, la Direction générale de la sécurité extérieure, ou DGSE ; et le gouvernement serbe de Slobodan Milosovic, qui a ensuite été jugé comme un criminel de guerre.

    Nous avons appris par les courriels publiés par WikiLeaks que la Fondation Clinton a reçu des millions de dollars de l’Arabie saoudite et du Qatar, deux des principaux bailleurs de fonds de l’État islamique. En tant que secrétaire d’État, Hillary Clinton a remboursé ses donateurs en approuvant la vente de 80 milliards de dollars d’armes à l’Arabie saoudite, ce qui a permis au royaume de mener une guerre dévastatrice au Yémen qui a déclenché une crise humanitaire, notamment une grave pénurie alimentaire et une épidémie de choléra, et fait près de 60 000 morts. Nous avons appris que Clinton avait touché 675 000 $ pour une conférence chez Goldman Sachs, une somme si énorme qu’elle ne peut être qualifiée que comme un pot-de-vin. Nous avons appris que Mme Clinton avait dit aux élites financières, lors de ses entretiens lucratifs, qu’elle voulait » l’ouverture du commerce et des frontières » et qu’elle croyait que les dirigeants de Wall Street étaient les mieux placés pour gérer l’économie, une déclaration qui allait directement à l’encontre de ses promesses électorales. Nous avons appris que la campagne Clinton avait pour but d’influencer les primaires républicaines pour s’assurer que Donald Trump était le candidat républicain. Nous avons appris que Mme Clinton avait obtenu à l’avance les questions posées lors du débat pendant les primaires. Nous avons appris, parce que 1 700 des 33 000 courriels provenaient d’Hillary Clinton, qu’elle était l’architecte principale de la guerre en Libye. Nous avons appris qu’elle croyait que le renversement de Moammar Kadhafi lui permettrait d’améliorer ses chances en tant que candidate à la présidence. La guerre qu’elle a voulu a plongé la Libye dans le chaos, vu la montée au pouvoir des djihadistes radicaux dans ce qui est aujourd’hui un État en déliquescence, déclenché un exode massif de migrants vers l’Europe, vu les stocks d’armes libyens saisis par des milices rebelles et des radicaux islamiques dans toute la région, et fait 40 000 morts. Cette information aurait-elle dû rester cachée ? Vous pouvez dire oui, mais dans ce cas vous ne pouvez pas vous qualifier de journaliste.

    « Ils sont en train de piéger mon fils pour avoir une excuse pour le livrer aux États-Unis, où il fera l’objet d’un simulacre de procès« , a averti Christine Assange. « Au cours des huit dernières années, il n’a pas eu accès à un processus juridique approprié. A chaque étape, c’est l’injustice qui a prévalu, avec un énorme déni de justice. Il n’y a aucune raison de penser qu’il en sera autrement à l’avenir. Le grand jury américain qui produit le mandat d’extradition se tient en secret, a quatre procureurs mais pas de défense ni de juge.

    Le traité d’extradition entre le Royaume-Uni et les États-Unis permet au Royaume-Uni d’extrader Julian vers les États-Unis sans qu’il y ait de preuve prima facie. Une fois aux États-Unis, la National Defense Authorization Act permet la détention illimitée sans procès. Julian risque d’être emprisonné à Guantánamo Bay et torturé, d’être condamné à 45 ans de prison de haute sécurité, ou la peine de mort.« 

    Assange est seul. Chaque jour qui passe lui est plus difficile. C’est le but recherché. C’est à nous de protester. Nous sommes son dernier espoir, et le dernier espoir, je le crains, pour une presse libre.

    Chris Hedges

    Chris Hedges, a passé près de deux décennies comme correspondant à l’étranger en Amérique centrale, au Moyen-Orient, en Afrique et dans les Balkans. Il a fait des reportages dans plus de 50 pays et a travaillé pourThe Christian Science Monitor, National Public Radio, The Dallas Morning News et The New York Times, pour lesquels il a été correspondant à étranger pendant 15 ans.

    Traduction « il y aura des comptes à rendre » par VD pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles » »https://www.truthdig.com/articles/crucifying-julian-assange/URL de cet article 34082 
    https://www.legrandsoir.info/la-crucifixion-de-julian-assange-ce-qui-arrive-a-assange-devrait-terri

  • La limule, « fossile vivant » au sang bleu menacé de disparition
    https://www.lemonde.fr/big-browser/article/2018/11/03/la-limule-fossile-vivant-au-sang-bleu-menace-de-disparition_5378484_4832693.

    Vieux de 450 millions d’années, cet animal est prisé par l’industrie médicale pour les propriétés uniques de son sang bleu.

    Cet arthropode, qualifié de « fossile vivant », moins populaire qu’un tigre ou un panda, a été placé sur la liste des animaux vulnérables de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
    https://www.youtube.com/watch?time_continue=4&v=zLXxEa4gB4U


    La limule a en effet une caractéristique peu commune : son sang bleu contient des cellules réagissant au contact de bactéries, qui le rend particulièrement utile pour détecter une éventuelle contamination de matériel chirurgical, de dialyse, ou d’autres médicaments… La demande est telle que ce liquide est devenu l’un des plus chers du monde, à plus de 10 000 euros le litre, selon le Guardian.

  • Bolsonaro is a monster engineered by our media
    https://www.jonathan-cook.net/blog/2018-10-30/bolsonaro-is-a-monster-engineered-by-our-media

    Jonathan Cook, à propos d’un article de Jenkins dans le Guardian, https://www.theguardian.com/commentisfree/2018/oct/29/brazil-election-far-right-democracy-social-media

    Jenkins wants to lecture the masses about their depraved choices while he and his paper steer them away from any politician who cares about their welfare, who fights for a fairer society, who prioritises mending what is broken.

    The western elites will decry Bolsonaro in the forlorn and cynical hope of shoring up their credentials as guardians of the existing, supposedly moral order. But they engineered him. Bolsonaro is their monster.

    #MSM #extrêmes-droites

  • Washington annonce son retrait d’un accord nucléaire avec Moscou
    https://www.lemonde.fr/international/article/2018/10/21/washington-annonce-son-retrait-d-un-accord-nucleaire-avec-moscou_5372435_321

    Le traité FNI avait été signé en 1987 entre Reagan et Gorbatchev. Moscou a rapidement protesté contre l’annonce faite par Donald Trump.

    Le « traité pour les forces nucléaires à portée intermédiaires » (dit traité FNI) avait été signé en 1987 par les dirigeants américain et soviétique de l’époque, Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev. Dans le détail, ce texte, devenu un traité multilatéral après l’éclatement de l’Union soviétique, « oblige les deux Etats à détruire tous leurs missiles balistiques et de croisière lancés à partir du sol ayant une portée comprise entre 500 et 1 000 kilomètres et ceux dont la portée est comprise entre 1 000 et 5 500 kilomètres », comme le résume aujourd’hui l’ONU.

    « La Russie n’a pas respecté le traité. Nous allons donc mettre fin à l’accord et développer ces armes », a annoncé le président américain, lors d’une visite à Elko, dans le Nevada (sud-ouest). « Nous n’allons pas les laisser violer l’accord nucléaire et fabriquer des armes alors que nous n’y sommes pas autorisés », a martelé Donald Trump. L’administration américaine se plaint du déploiement par Moscou du système de missiles 9M729, dont la portée selon Washington dépasse les 500 km, ce qui constitue une violation du traité FNI.

    Selon le Guardian, c’est M. Bolton lui-même qui fait pression sur le président américain pour un retrait du traité FNI. C’est aussi lui qui bloque toute négociation pour une extension du traité New Start sur les missiles stratégiques, qui arrive à expiration en 2021 et que Moscou cherche à prolonger.

  • dWeb : vers un web (à nouveau) décentralisé ?
    http://www.internetactu.net/a-lire-ailleurs/dweb-vers-un-web-a-nouveau-decentralise

    La journaliste Zoë Corbyn, pour le Guardian est revenue sur le Sommet pour un web décentralisé (vidéos), qui se tenait début août à San Francisco. Les partisans du web décentralisé, explique Corbyn, souhaitent promouvoir et développer un web qui ne dépendrait plus des grandes entreprises qui amassent nos données pour (...)

    #A_lire_ailleurs #Services #blockchain #confiance #gouvernance

  • Les algorithmes du Dr Frankenstein (ou pourquoi faut pas pousser la créature algorithmique dans les Datas)
    http://affordance.typepad.com/mon_weblog/2018/09/algorithmes-frankenstein.html

    Pour le dire autrement, à l’échelle de l’hypothèse d’une gouvernementalité algorithmique qui serait ou se verrait souveraine, le risque de faux-positifs est perçu et traité comme un biais nécessaire pour optimiser la gouvernance ; alors que dans une société démocratique le risque de faux-positif est un signal qui permet de repérer et d’éviter des dysfonctionnements législatifs, politiques et institutionnels. Une démocratie non-algorithmique n’acceptera jamais de mettre 10 innocents en prison si elle a la certitude qu’un seul coupable figure parmi eux, une gouvernance algorithmique considèrera que c’est un mal nécessaire pour optimiser statistiquement la mise en sécurité de la population.

    Ces Franken-algorithmes ont deux caractéristiques : ils sont opaques (y compris donc souvent pour ceux qui en conçoivent la version initiale) et imprévisibles. A l’opposé on trouve des algorithmes également opaques (pour des raisons commerciales) mais par contre parfaitement prévisibles. Algorithmes que l’article du Guardian qualifie de « Dumbs » (idiots).

    Les algorithmes à la fois opaques et prévisibles sont donc en effet « stupides ». Parmi les exemples on pourra citer le processus qui, sur Facebook, classe systématiquement comme « pornographie » toute photo ou représentation d’organes génitaux masculins et féminins, incapable ainsi de reconnaître des oeuvres d’art ("L’origine du monde" de Courbet) ou des photos à caractère historique (comme celle du prix Pulitzer de la petite Kim fuyant les bombardements au Vietnam).

  • Une énième victoire du réchauffement climatique

    La rupture de la zone polaire la plus vieille et la plus épaisse de l’Arctique inquiète les scientifiques dès lors qu’elle représentait un indicateur de la fonte des glaces. En effet, cette partie reste habituellement intacte toute l’année, or en 2018 elle s’est fragmentée deux fois, soit en février pour la première fois et en août pour la seconde fois.

    Le journal Guardian insiste sur le caractère « effrayant » de ce phénomène pour interpeller la population.

    « La quasi totalité de la glace au nord du Groenland est partiellement brisée et donc mobile", explique Ruth Mottram, une chercheuse de l’Institut danois de météorologie. »

    « Je ne peux pas dire combien de temps cette ouverture va demeurer, mais quand bien même elle se refermerait dans quelques jours, le mal sera fait : l’épaisse couche de glace plus âgée aura été éloignée de la côte, jusqu’à une zone où elle fondra plus facilement », explique-t-Thomas Lavergne, scientifique à l’Institut norvégien de météorologie.

    https://www.bfmtv.com/planete/la-couche-de-glace-la-plus-solide-de-l-arctique-se-fracture-pour-la-premiere-

  • Antisémitisme : le leader travailliste britannique Jeremy Corbyn à nouveau dans la tourmente

    Plusieurs erreurs dans un article du Monde

    https://abonnes.lemonde.fr/europe/article/2018/08/14/antisemitisme-le-leader-travailliste-britannique-jeremy-corbyn-a-nou

    Le Daily Mail a publié samedi une photo montrant M. Corbyn en 2014 tenant en ses mains une couronne de fleurs lors d’une cérémonie à Tunis. Celui qui était alors simple député était sur place pour une conférence consacrée à la Palestine, organisée par le président tunisien. A la fin, deux gerbes de fleurs ont été déposées sur des tombes palestiniennes.

    La première commémorait 47 Palestiniens tués dans une attaque aérienne israélienne sur une base de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) en 1985. M. Corbyn affirme que c’est ce que la photo du Daily Mail montre. La seconde a été déposée sur les tombes de Salah Khalaf, le fondateur de Septembre noir, Fakhri al-Omari, son bras droit, et Hayel Abdel-Hamid, le chef de la sécurité de l’OLP. Tous les trois ont été assassinés vingt ans après l’attentat de Munich par le Mossad, les services secrets israéliens. C’est cette cérémonie à laquelle M. Corbyn dit avoir été simplement « présent ».

    Noter : que Salah Khalaf, aussi connu sous le nom d’Abou Iyad, a été assassiné par le groupe Abou Nidal. Mais le réduire à fondateur de Septembre Noir est une absurdité : il était un des principaux compagnons d’Arafat et un des principaux dirigeants de l’OLP. Il a soutenu les évolutions politiques de l’organisation après 1973. Il faut lire le livre qu’Eric Rouleau lui a consacré « Palestinien sans patrie ».Pourquoi refuserait-on de déposer des fleurs sur sa tombe ? Il faudrait alors refuser aux dirigeants étrangers d’aller sur la tombe de Yasser Arafat.

    La campagne engagée contre Corbyn ne vise pas des dérives antisémites, mais bien la solidarité avec les Palestiniens. Il est dommage que Le Monde y contribue.

    A relire sur OrientXXI
    https://orientxxi.info/magazine/antisemitisme-offensive-orchestree-contre-jeremy-corbyn-au-royaume-uni,2

  • [Wikipédia] L’Affaire Philip Cross, par Craig Murray soverain.fr - Craig Murray - Flavien Rehaut
    https://www.soverain.fr/laffaire-philip-cross/?cn-reloaded=1&cn-reloaded=1
    Repris par : https://www.les-crises.fr/wikipedia-laffaire-philip-cross-par-craig-murray

    Note Soverain : Cet article de Craig Murray https://www.craigmurray.org.uk met en évidence les liens entre Wikipédia, généralement réputée pour être une encyclopédie libre et participative (et donc une référence dans le domaine de l’information), et la manière dont elle est utilisée à des fins (géo)politiques avec la complicité supposée de son fondateur et de certains rédacteurs. Cet article traite de l’affaire « Philip Cross », un utilisateur de Wikipédia qui a un grand nombre de révisions à son actif, toutes en faveur des médias néo-conservateurs britanniques et en défaveur des médias indépendants et alternatifs. Cet article apporte des éléments de réponse pour juger de la neutralité de Wikipédia, et permet d’avoir un aperçu des difficultés rencontrées par d’autres personnes physiques ou morales (partis politiques, associations), même en France, pour disposer d’une page objective.

    « Philip Cross » n’a pas eu un seul jour de répit https://wikipedia.fivefilters.org sur sa page Wikipedia depuis presque cinq ans. « Il » a édité tous les jours du 29 août 2013 au 14 mai 2018. Y compris cinq jours de Noël. Ça fait 1 721 jours consécutifs de révisions.

    133 612 modifications ont été apportées à Wikipédia au nom de « Philip Cross » sur une période de 14 ans. C’est plus de 30 éditions par jour, sept jours sur sept. Et je ne l’utilise pas au sens figuré : Les révisions Wikipedia sont enregistrées dans le temps, et si vous les tracez, la carte de temps pour l’activité Wikipedia de « Philip Cross » est étonnante si il s’agit d’un seul individu :


    L’activité se déroule comme une horloge, sept jours sur sept, toutes les heures de la journée, sans variation significative. Si « Philip Cross » est vraiment un individu, on ne peut nier qu’il soit maladivement obsédé. Je ne suis pas psychiatre, mais à mes yeux tout à fait inexpérimentés, cela ressemble au comportement d’un psychotique dérangé sans activités sociales en dehors de son domicile, sans travail (ou un patron incroyablement tolérant), vivant sa vie à travers un écran. Je dirige ce qui est sans doute le blog politique le plus lu au Royaume-Uni, et je ne passe pas autant de temps sur Internet que « Philip Cross ». Ma « timecard » montre les endroits où je regarde le football le samedi, je vais boire le vendredi, je vais au supermarché et me promener ou sortir en famille le dimanche, et en général, je me détends beaucoup plus et je lis des livres le soir. Cross n’a pas les schémas d’activité d’un être humain normal et parfaitement équilibré.

    Il y a trois options. « Philip Cross » est soit une personne très étrange en effet, soit une fausse personne déguisant une activité payante pour contrôler le contenu de wikipedia, soit une vraie personne de façade pour une telle opération en son nom.

    Pourquoi cette qualification d’obsessionnel compulsif sans amis – pour prendre l’explication officielle – est justifiée ?

    Parce que le but de l’opération « Philip Cross » est de systématiquement attaquer et de miner la réputation de ceux qui jouent un rôle de premier plan dans la remise en cause du discours dominant des entreprises et des médias d’Etat, en particulier dans les affaires étrangères. « Philip Cross » cherche aussi systématiquement à faire briller la réputation des journalistes des médias grand public et d’autres personnalités qui jouent un rôle de premier plan dans la promotion de la propagande néoconservatrice et dans la promotion des intérêts d’Israël.

    C’est important parce qu’un lecteur ordinaire qui tombe sur un article questionnant (disons le comme ça) le récit officiel sur les Skripals, est très susceptible de se tourner vers Wikipedia pour obtenir des informations sur l’auteur de l’article. En termes simples, le but de l’opération « Philip Cross » est de s’assurer que si ce lecteur recherche une personne antimilitariste comme John Pilger, ils concluront qu’ils ne sont pas du tout fiables et peu dignes de confiance, alors que s’ils recherchent un journaliste MSM de droite, ils concluront qu’ils sont un modèle de vertu et qu’il faut leur faire pleinement confiance.

    Le traitement « Philip Cross » est réservé non seulement aux partisans de l’aile gauche, mais à tous les sceptiques du néo-conservatisme et qui s’opposent aux « guerres d’intervention ». La liste des victimes de Cross comprend Alex Salmond, Peter Oborne, John Pilger, Owen Jones, Jeremy Corbyn, Tim Hayward, Diane Abbott, Neil Clark, Lindsey German, Vanessa Beeley et George Galloway. Comme on peut s’y attendre, « Philip Cross » est particulièrement actif dans la modification des articles de Wikipedia des médias alternatifs et des sites de critique MSM. « Philip Cross » a fait 36 révisions à la page Wikipedia de The Canary et, de façon stupéfiante, plus de 800 révisions sur Media Lens. George Galloway reste la cible favorite de l’opération « Philip Cross » avec un nombre incroyable de 1 800 révisions.

    Tout aussi révélateurs sont les gens que « Philip Cross » cherche à protéger et à promouvoir. Sarah Smith, l’uber-syndicaliste de la BBC Scotland, a demandé à « Philip Cross » de supprimer les références de son entrée sur Wikipedia aux liens familiaux qui (ahem) ont pu l’aider dans sa carrière. La députée Ruth Smeeth, de Labour Friends of Israel, a fait référence au câble diplomatique américain Wikileaks qui a montré qu’elle était une informatrice à l’ambassade des États-Unis https://search.wikileaks.org/plusd/cables/09LONDON956_a.html
    sur les secrets du Parti travailliste, supprimé par « Philip Cross ». La chroniqueuse de droite Melanie Phillips et son déni du changement climatique s’est fait exciser par Cross.

    « Philip Cross » ne se contente pas de veiller et protèger soigneusement la page Wikipedia de l’éditrice du Guardian Katherine Viner, qui a changé sa plume pour le camp néo-con, mais Philip Cross a aussi rédigé la page hagiographique (NDLT : écriture de la vie des saints) originale. Le contact MI6 du Guardian, Luke Harding, est particulièrement pris en charge par Cross, de même que leurs obsessifs anti-corbyn Nick Cohen et Jonathon Freedland. Il en va de même pour Murdoch, David Aaronovitch et Oliver Kamm.

    Il ne fait aucun doute que Kamm, chef de file du Murdoch’s Times, est en lien avec l’opération « Philip Cross ». Beaucoup de gens croient que Kamm et Cross sont la même personne, ou que Kamm fait partie d’une personne multiple. Six fois j’ai eu personnellement des modifications hostiles à ma page Wikipedia par « Philip Cross » faites en liaison directe avec des attaques de Kamm, soit sur Twitter, dans un éditorial du Times ou dans le magazine Prospect. Au total, « Philip Cross » a effectué 275 modifications sur ma page Wikipedia. Il s’agit notamment d’appeler ma femme strip-teaseuse, de supprimer ma photo, de supprimer ma réponse aux attaques lancées contre moi par Kamm et Harding, entre autres, et de supprimer mon refus de tous les honneurs alors que j’étais diplomate britannique.

    Neil Clark et Peter Oborne sont unes des nombreuses victimes de Philip Cross sur Wikipedia en même temps que les attaques de Kamm sur d’autres médias. Clark poursuit Kamm en justice pour harcèlement criminel – et « Philip Cross » a supprimé toute référence à ce fait de la page Wikipedia de Kamm.

    Ce qui est clair, c’est que Kamm et Cross ont des opinions politiques extrêmement similaires, et que la ligne de démarcation entre ceux qu’ils attaquent et ceux qu’ils défendent est basée clairement sur les principes du Manifeste d’Euston (NDLT : une déclaration de principes d’un groupe de journalistes et activistes libéraux basés au Royaume-Uni). C’est peut-être un peu flou, mais il s’agit en fait d’une importante déclaration blairite de soutien à Israël et aux guerres néo-conservatrices d’intervention, et elle était liée à la fondation de la Henry Jackson Society. Qui est responsable de l’édition de la page Wikipedia du Manifeste d’Euston ? « Philip Cross ».

    Ce qui est particulièrement intéressant, c’est que les positions de « Philip Cross » sont exactement les mêmes que celles de Jimmy Wales, le fondateur de Wikipedia. Jimmy Wales a été sur Twitter ces trois derniers jours extrêmement grossier et désagréable pour quiconque remettait en question les activités de Philip Cross. Son engagement en faveur de la liberté de Cross d’opérer sur Wikipedia serait bien plus impressionnant si l’opération Cross ne faisait pas la promotion des propres opinions de Wales. Jimmy Wales s’est activement prononcé contre Jeremy Corbyn, soutient le bombardement de la Syrie, soutient Israël, est tellement blairite qu’il a épousé la secrétaire de Blair, et siège au conseil d’administration de Guardian Media Group Ltd aux côtés de Katherine Viner.

    L’attitude extrêmement défensive et le caractère surnaturel des réponses twitter de Wales sur l’opération « Philip Cross » est très révélateur. Pourquoi pensez-vous qu’il réagit ainsi ? C’est assez intéressant. Le bras mendiant de Wikipedia UK, Wikimedia UK, les a rejoint avec des réponses hostiles identiques à tous ceux qui remettent en question Cross.

    En réponse, de nombreuses personnes ont envoyé des preuves à Jimmy Wales, qu’il a ignorées, tandis que sa » fondation » s’est fâchée contre ceux qui remettent en question les activités de Philip Cross.

    Wikimedia est arrivé sans y être invité dans un fil twitter discutant des activités « Philip Cross » et a immédiatement commencé à attaquer les gens qui remettent en question la légitimité de Cross. Quelqu’un voit-il quelque chose d’insultant dans mon tweet ?

    Je le répète, la coïncidence des opinions politiques de Philip Cross avec celles de Jimmy Wales, alliée à l’hostilité immédiate de Wales et de Wikimedia à l’égard de quiconque remet en question les activités de Cross – sans avoir besoin d’examiner des preuves – soulève un grand nombre de questions.

    Philip Cross ne cherche pas à cacher son mobile https://wikipedia.fivefilters.org ou sa haine de ceux dont il attaque les pages de Wikipedia. Il les raille ouvertement sur Twitter. La malhonnêteté évidente de ses révisions est évidente pour tout le monde.

    Dans le passé, j’ai échangé des messages avec « Philip Cross ». Il dit qu’il est une personne, et qu’il édite en lien avec les tweets d’Oliver Kamm parce qu’il suit Kamm et que ses tweets l’inspirent à éditer. Il dit qu’il a rencontré Kamm et admet être en contact électronique avec lui. Cet échange que j’ai eu avec Cross, c’était il y a quelques années. Communication plus récente avec Cross (qui a maintenant changé son ID Twitter en « Julian »).


    a été moins coopératif et il n’a pas répondu :
    George Galloway offre une récompense de £1,000 pour le nom et l’adresse de « Cross » afin qu’il puisse également intenter une action en justice.

    Je pense que Philip Cross est probablement une personne physique, mais qu’il fait la couverture d’un groupe agissant sous son nom. Il est incontestable, en fait le gouvernement s’en est vanté, que le MOD et le GCHQ ont tous deux des opérations de « cyberguerre » visant à défendre le récit « officiel » contre les médias alternatifs, et c’est précisément le but de l’opération « Philip Cross » sur Wikipedia. L’extrême régularité de la production plaide contre le fait que « Philip Cross » soit une opération à un seul homme ou bénévole. Je n’exclus cependant pas la possibilité qu’il ne soit vraiment qu’un seul fanatique extrêmement obsédé par la droite.

    Enfin, il convient de noter que sur Wikipedia, une campagne visant à renforcer la narration des médias grand public et à dénigrer les sources alternatives présente l’énorme avantage que seule l’information provenant des médias grand public est autorisée dans les articles politiques.

    En conclusion, quelques images des pages de révision des articles de Wikipedia pour donner un petit aperçu de ce dont je parle :


    Je m’inquiète un peu, de peur de devenir moi-même obsédé. Trouvez-vous cela aussi fascinant que moi ?

    #Philip_Cross #Wikipédia #propagande #censure #entreprises #médias #Jimmy_Wales #cyberguerre #information_alternative #Wikimedia #encyclopédie #cyberguerre #décodex

  • Banu Cennetoğlu: ’As long as I have resources, I will make The List more visible’ | World news | The Guardian

    https://www.theguardian.com/world/2018/jun/20/banu-cennetoglu-interview-turkish-artist-the-list-europe-migrant-crisis

    http://unitedagainstrefugeedeaths.eu

    http://unitedagainstrefugeedeaths.eu/about-the-campaign

    http://unitedagainstrefugeedeaths.eu/map

    http://unitedagainstrefugeedeaths.eu/about-the-campaign/fortress-europe-death-by-policy

    he artist Banu Cennetoğlu can remember precisely the moment she was overwhelmed by the List, a catalogue, made by volunteers, of those who had died in their attempt to make a new life in Europe. It was 2002. She was based at the Rijksakademie in Amsterdam, studying photography. Researching the architecture of border posts for a project, she stumbled across it on the website of United for Intercultural Action, a network of NGOs supporting migrants and refugees. Back then, it was a document of 15 pages and 6,000 names; now it has over 30,000. “I started to read, and that was it,” she says. It was the start of a relationship that still continues in all its original fervour. “I know,” she adds, “that as long as I have resources as an artist I will continue to make this list more visible.”

    Cennetoğlu, an intense, warm woman in her mid-40s, immediately realised that she wanted – needed – people to encounter the List, in all its terrible rawness and cumulative power. She printed it out and pressed it on to people she met, left copies in cafes, made stickers and stuck them on ATMs around the city. It didn’t seem enough. She liked the idea of hiring billboards – not enormous hoardings but the kind of eye-level, poster-size advertising sites that were dotted around Amsterdam. The question was where to get the money, though that seemed easy enough – the Netherlands, at the time, had plenty of money for artists. “But then there were five years of constant attempts and they all failed,” she says. The conversations with potential funders played out repetitively. “People would ask me, ‘Is it an artwork?’ I would reply that it wasn’t. And they would say, ‘Well, if it’s not art, we cannot give you the money.’”

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    The Guardian publishes the full UNITED List of 34,361 Refugee Deaths on 20 June International Refugee Day

    In recognition of World Refugee day, The Guardian, in collaboration with artist Banu Cennetoglu, Chisenhale Gallery and Liverpool Biennial is distributing the full UNITED ’List of Deaths’ in its print and online edition.

    Since 1993, UNITED for Intercultural Action has recorded the reported names, origins and causes of death for more than 34,000 refugees and migrants who have died whilst trying to get into Europe due to the restrictive policies of “Fortress Europe”. The List, which currently contains 56 pages of names, will be included in full in print and available to download on The Guardian’s as well as the UNITED website.

    In a 64-page print supplement, The List is accompanied by thought pieces covering how the shape of the refugee crisis has changed over the years. There are also case studies taking a deeper look behind some of the names of those listed and an interview with artist Banu Cennetoglu, who since 2007, facilitates distribution of the List around the world.

    Free of charge copies of the newspaper with the 64-page supplement will be available at Chisenhale Gallery (28 June-26 August 2018) and Liverpool Biennial (14 July-28 October 2018).

    UNITED Campaign “Fatal Policies of Fortress Europe”: No More Deaths - Time for Change!
    Fortress Europe is nearly impenetrable. Several deals made over the last years, such as the EU-Turkey deal or the more recent Italy-Libya deal, as well as the continued construction of walls and fences increasingly close routes to a life in safety. As a last chance, many are forced to choose a journey of life and death crossing the Mediterranean. However, most Lifeseekers don’t get to the other side of the Mediterranean. Refugees die suffocated in trucks, crossing rivers and mountains or are shot by guards. They die due to the inhumane conditions of detention centers or lack of medical assistance, commit suicide out of despair, or are killed after being deported to their country. They are denied both protection of our authorities and recourse to justice. Rescue boats are stranded on the Mediterranean for weeks while their passengers try to survive under inhumane conditions until an EU member state agrees to accept them at their port, such as in the recent case of the Aquarius. As diverse as they may seem, all of these deaths are direct results of EU border militarization, asylum laws, detention policies and deportations.

    Many national governments throughout Europe have shifted to the right and changes in asylum legislation follow suit. Afghanistan today is categorised as a safe country of origin to deport people to, whereas European citizens are not advised to travel there claiming the country is one of the most dangerous in the world. Such explicit double standards are persistent and established in migration legislation throughout the European Union. Italy’s recent deal with Libya has resulted in severe human rights violations by the Libyan coast guards and increased the risk of [refugees to be subject to] human trafficking.

    Every human has the right to look for a safe place to live, and the EU needs to establish secure access and humane treatment for those seeking refuge in Europe. We demand that death by policy ends and all member states provide safety and dignity for all as a minimum standard of human rights.

    Mark Rice-Oxley, special projects editor, Guardian News & Media, said:
    “This List of Deaths is a startling and heroic piece of work by UNITED for Intercultural Action. It exposes a terrifying truth of mounting human misery, of utterly preventable death stretching back more than 25 years - and of a failure of imagination by the world’s biggest bloc of liberal democracies. That is why The Guardian is publishing it in full on 20 June.”

    Banu Cennetoglu, artist, said:
    “I believe the power of printed material and its possible impact especially in the case of this List. I hope the dissemination and the contextualisation through The Guardian and its editors will remind people of the capacity they do have in order to interfere with those fatal policies and their makers.”

    Geert Ates, UNITED, said:
    “Since 1993, we have recorded the names and incidents of refugee deaths to draw public attention to the deadly consequences of the building of a Fortress Europe. The dissemination of our full list by the world’s leading newspaper, The Guardian, on World Refugee Day, will help UNITED enormously to find wider support for the necessary change of policies: No More Deaths! Time for Change!”

    For more information, please contact:
    Geert Ates (UNITED)
    +31-6-48808808
    listofdeaths@unitedagainstracism.org

    #migrations #asile #Réfugiés #mourir_en_mer #forteresse_europe

  • Hungary: Draft Law Tramples Asylum Seekers’ Rights

    (Budapest) – A draft bill proposed by the Hungarian government would allow the authorities to automatically detain asylum seekers in transit zones and to summarily return asylum seekers to the Serbian border from anywhere in Hungary, Human Rights Watch and the Hungarian Helsinki Committee said in a February 24 letter to the European Commission calling for it to intervene.

    https://www.hrw.org/news/2017/02/27/hungary-draft-law-tramples-asylum-seekers-rights
    #droit_d'asile #loi #asile #migrations #réfugiés #Hongrie

    • The End of the Right to Asylum in Hungary?

      On 28th March 2017, the Hungarian Act “On the amendment of certain acts related to increasing the strictness of procedures carried out in the areas of border management” entered into force, amending five pieces of domestic legislation: the Act on Asylum, the Act on the Admission and Right of Residence of Third-Country Nationals, the Act on State Border, the Act on Minor Offences and the Act on Child Protection and Guardianship Management. The newly past law requires that all asylum-seekers must submit their application in the transit zones established at the border, where they will remain in detention for the entire asylum procedure without a detention order and therefore without the right to judicial remedies. Asylum applicants whose asylum procedure is already ongoing are also to be moved to the detention facilities in the transit zones. The Act also requires that unlawfully present non-nationals be removed from anywhere in the country “through the gate of the facility” at the border, from where they can apply for asylum in the transit zones. No legal procedure is established for this “removal”, including an effective mechanism to challenge this measure. The analysis in this blog is based on the unofficial translation of the Hungarian legislation provided by the Hungarian Helsinki Committee. Likewise, the facts and figures underpinning this analysis are also those provided by the Hungarian Helsinki Committee.

      http://www.asylumlawdatabase.eu/en/journal/end-right-asylum-hungary

  • Violences gynécologiques : on est toutes concernées | Glamour
    http://www.glamourparis.com/amour-et-sexe/sexualite/articles/violences-gynecologiques-on-est-toutes-concernees/45727

    Il suffit de lancer un appel à témoins sur les réseaux sociaux pour se rendre compte que les violences gynécologiques touchent un nombre très important des femmes, et ce, quels que soit leur âge, leur origine sociale et l’endroit où elles vivent. Ces maltraitances médicales prennent différentes formes et nous placent dans la honte et la culpabilité. Mais comment savoir quand un comportement relève d’une violence ou d’un simple acte médical ? On fait le point.

    • 4 demandes de pose d’un #DIU d’une jeune nullipare, 4 refus, depuis, ils se débrouillent tout deux comme ils peuvent pour qu’elle ne se retrouve pas enceinte. L&L 18 et 19 ans, depuis 4 ans ensemble, n’ont pas trouvé de gynéco qui accepte de lui poser un DIU comme elle le souhaite.
      La première a dit que c’était trop dangereux, qu’à l’âge qu’elle avait et puisqu’elle connait bien les adolescents on couche avec tout le monde, donc c’était trop risqué.
      La seconde a demandé à la mère accompagnante si elle prenait un contraceptif oral, donc elle n’en était pas morte, qu’il faudrait tout de même songer à faire le vaccin Gardasil® à sa fille. Puis elle a expliqué que ça déchirerait l’utérus et qu’elle était bien obligée de l’informer comme la loi l’exige.
      La troisième, vue seule, a pris les mesures de l’utérus et décrété que c’était impossible à poser, nouveau refus.
      Et pourtant chacune de ces gynécos avaient été contactées auparavant pour s’assurer qu’elles étaient d’accord (pour poser un DIU à une nullipare) et que la bienveillance était de mise.
      La quatrième a été assassinée avant de parler et depuis ils mangent des bricolis et mettent dans son vagin du miel qui d’après le sorcier du village est un bon spermicide.

      #honte_française #maltraitance_médicale #médecine #gynécologie

    • Je me souviens du remplaçant de mon gynéco. J’y vais pour des douleurs des rapports parce que ça peut cacher un soucis et que par ailleurs, ce n’est pas souhaitable.
      Réponse : « Y a pas besoin d’avoir du plaisir pour faire des enfants ».

      J’étais tellement abasourdie que je n’ai rien trouvé à répondre, sous le choc. Je n’y ai jamais refoutu les pieds et je lui ai fait une pub d’enfer à ce connard, mais j’ai payé la consulte, et là, je m’en veux encore.

      Sinon, maintenant, je vais chez une sage femme pour toute la gynéco : elle fait à peu près tout, sans faire 140km AR, sans prendre RDV 1 an à l’avance, sans faire payer le double en dépassement, sans plier la visite bisannuelle en 10 mn chrono, paiement compris, sans faire mal, en étant attentive et bienveillante.

    • Si j’ai un jour une raison d’y allé j’irais voire une sage-femme ou une généraliste.

      edit - Une nouvelle façon de refuser l’accès à l’information aux femmes : la tokophobie - ou phobie de la grossesse et de l’accouchement.
      Les réseaux sociaux sont jugés responsable d’une épidémie de tokophobie liée au fait que les femmes ont accès à de l’information sur la grossesse et l’accouchement et qui donc une fois informée (enfin un peu loyalement et non plus à base de « plus beau jour de ta vie ») ne sont pas très chaudes pour se faire traiter de genisse par le corps médicale et se retrouvé avec la chatte recousu avec « le point du mari ».

      Libé, le Gardian sont parti en croisade contre le droit des femmes à être informé et à choisir de ne pas se faire dépossédé de leur corps par une éjaculat. Les textes sont alarmiste alors qu’on devrait se réjouir qu’enfin 14% des femmes accèdent un peu à la liberté de pas enfanter. Le libre choix des femmes est pathologisé, on parle d’une phobie, alors qu’on peu simplement envisagé ceci comme la réaction rationnelle à une information loyal. Un foetus ca te chie et pisse dans le sang pendant des mois, ca te déchire les entrailles en sortant quant ca te tue pas et tout ce que les femmes ont à y gagné c’est de devenir des servantes invisibles, méprisées.

      https://www.liberation.fr/france/2018/09/15/les-reseaux-sociaux-contribuent-ils-a-la-peur-d-accoucher_1678820

      La tokophobie, c’est la peur panique de la grossesse et de l’accouchement. Selon une étude britannique publiée en mars, regroupant la trentaine d’études à ce sujet, elle affecterait 14% des femmes. L’université de Hull en Angleterre, a consacré un débat à cette maladie mardi, lors du British Science Festival, événement national qui réunissait scientifiques et universitaires.

      Parmi eux, Catriona Jones, maître conférencière à Hull et sage-femme, a notamment mis en cause les réseaux sociaux, comme le rapporte le Guardian jeudi. « Il suffit de taper le mot "accouchement" sur les moteurs de recherche pour tomber sur un tsunami d’horreurs », a-t-elle expliqué. Catriona Jones pointe du doigt le plus populaire réseau de forums dédiés à la famille au Royaume-Uni, Mumsnet : « Sur ce forum, il y a des femmes qui racontent de véritables bains de sang, ce qui peut être assez effrayant pour les autres femmes. » Avant de nuancer : « Je ne dirais pas que les réseaux sociaux poussent les femmes à avoir peur d’accoucher, mais qu’ils y contribuent. »

      La tokophobie peut être liée à de nombreux facteurs comme des traumatismes liés à un accouchement précédent, ou développés dans l’enfance après, par exemple, un abus sexuel… Mais la cause culturelle de cette phobie est de plus en plus prise en considération, à mesure que des mères n’hésitent plus à raconter minute par minute leur accouchement, sur les réseaux sociaux, forums, émissions de télé-réalité. « Les histoires partagées dans des environnements sains peuvent être informatives, mais certaines femmes sont prédisposées à développer une phobie liée à des histoires extraites de leur contexte… » estime Louise Kenny, qui enseigne à l’université de Liverpool.

      Reste maintenant à la science, qui ne s’est penchée que récemment sur la tokophobie, à déterminer avec exactitude si le phénomène est réellement en expansion.

      J’avoue que ce qui me surprend et me semble pathologique c’est que des femmes acceptent encore aujourd’hui d’enfanter.

      ici le texte du gardian ; https://www.theguardian.com/lifeandstyle/2010/mar/04/i-have-phobia-of-pregnancy
      on trouve des ref à cet article dans la press gratuite, grand publique et « féminine », slate, femme actuelle, terra femina... histoire que les femmes reçoivent bien l’info que ne pas vouloir d’enfants est une maladie.
      #tokophobie

  • Caméras en manif : compile de liens utiles et de réflexions nécessaires

    De façon générale, ne commencez jamais à photographier des groupes / foule en manifestation offensive. Entrainez-vous sur des moments légers, festifs, en particulier pour le rapport au consentement, ou abstenez-vous. Vraiment.
    Lire ou relire :

    A propos des photos dans les manifestations :
    http://www.secoursrouge.org/A-propos-des-photos-dans-les-manifestations

    L’émeute dure une nuit, les photos durent toujours :
    https://mtlcounter-info.org/pour-rester-plus-en-securite

    Attention, chutes d’images :
    http://nextstep.samizdat.net/2016/04/chutes-d-images

    Images de luttes : quels usages ? :
    http://nextstep.samizdat.net/2016/05/images-de-luttes-quels-usages

    En défense du fracassage de caméras :
    https://nantes.indymedia.org/articles/34430 (choquant pour les professionnels mais a ouvert un vrai débat)

    Ne nous photographiez pas, rejoignez-nous ! :
    http://paris-luttes.info/ne-nous-photographiez-pas-5919

    Petit précis de la prise de vue en manifestation :
    https://came2016.wordpress.com/2017/02/16/petit-precis-de-la-prise-de-vue-en-manifestation + lien direct vers la version pdf : https://framadrop.org/r/DUglIDfnqZ#SsXpQ/z7RMEtq5QtvSdW0vSWnQj1suoNbLrjKrrgd7k=

    Dialogue imaginaire avec un-e défenseur-euse de l’image photographique d’individus - Contre-argumentaire à l’usage de celleux qui ne désirent plus travailler au spectacle de la fin du monde, mais à la fin du monde du spectacle :
    https://infokiosques.net/spip.php?article1419

    Photos et vidéos en manifest’action... :
    https://expansive.info/Photos-et-videos-en-manifest-action-2396

    (mises à jour à chaque gros mouvement social, hélas, puisque les problèmes se posent de plus en plus...)

    Outils

    SYSTÉMATIQUEMENT, donc : pensez à l’anonymisation. Soit en utilisant les outils intégrés à votre smartphone (mention mims aux collages d’animaux), soit en post production, ce qui implique de ne pas vous être fait chourer votre carte-mémoire. Attention cependant : cela ne sécurise que la mise en ligne une fois la prise de vue effectuée. Ce qui veut dire que si vous éprouvez le besoin de flouter, d’autres peuvent éprouver le besoin de retrouver la source, et même en l’ayant effacée, elle peut être récupérable... Envisager le retour à l’argentique peut être aussi une bonne idée.
    Les fringues aussi sont potentiellement des indices compromettants. Le noir et blanc permet déjà de ne pas donner de couleur. Pensez silhouette, symbole, abstraction plutôt que figure et icône, la construction ou destruction politique commence par soi. Vous êtes photographe ? Donc vous savez utiliser les problemes comme une chance d’essayer de faire autrement, vous connaissez la technique du contrejour, de la faible profondeur de champ, du zooming, du high-key ou low-key, tous ces « défauts » devenus styles quand on en fait des alliés (et qu’on empêche cette saleté d’intelligence artificielle de choisir à notre place !)
    La meilleure des protection demeure, au moindre doute, de ne pas prendre de photo et toujours privilégier la sécurité des personnes qui sont dans le viseur de la répression.

    #ObscuraCam : visages anonymisés avant la sauvegarde de l’image dans l’appareil :
    https://guardianproject.info/apps

    ObscuraCam est une application photo libre pour appareils Android, créée par le Guardian Project, qui peut reconnaître et cacher les visages. Elle vous permet de brouiller ou effacer les visages de ceux que vous photographiez dans le but de protéger leur identité.

    Autre piste : limiter les détails à la source en utilisant des outils « esthétisants », là aussi sans garder d’original compromettant.

    #Retroboy : indétrônable filtre Roy Lichtenstein, les filtres Nintendo, Amstrad CPC464, Commodore 64 moins efficaces, tous donnent un style très graphique aux images
    https://f-droid.org/fr/packages/se.embargo.retroboy

    #AsciiCam : Remplace des pixels avec du texteApache-2.0
    https://f-droid.org/fr/packages/com.dozingcatsoftware.asciicam
    pas de mise à jour depuis 2015, remplacé par :

    #VectorCamera : Une appli qui applique des effets en temps réel aux images de l’appareil photoGPL-3.0-only
    AsciiCam
    https://f-droid.org/fr/packages/com.dozingcatsoftware.vectorcamera

    Cependant, la présence d’une caméra demeure un très gros facteur de tensions et stress et il n’y a que vous qui êtes sûr-e de ne pas mettre les autres en danger : sans consentement clair, vous choisissez le risque de vous faire engueuler, malmener voir péter votre matos. Il faut l’assumer.

    last but not least : #UVP : FILMER LES FLICS.
    C’est très compliqué, ça demande du sang froid et, hélas, parfois, on n’a pas vraiment le choix. Ça vaut le coup de télécharger et d’apprendre à utiliser l’application UVP, en commençant par se créer un compte.
    toutes les explications sont là https://urgence-violences-policieres.fr/application-mobile-uvp

    • Je fais remonter cette compile, parce que c’est vraiment de pire en pire l’emploi des images lors des procès. Et que quoi qu’on pense de ces textes, il faut absolument réfléchir à la question de la pénalisation des mouvements sociaux et la part de responsabilité qu’on peut prendre là dedans.

    • Plusieurs ajouts dont le « Petit Précis » du Collectif AutoMedia Etudiant, basé en grande partie sur le texte de Secours Rouge avec une ise à jour concernant les vidéos en live, le nouveau fléau des manifestations :

      Depuis 2018, la mode des reportages en live s’est développée et s’est ouverte à n’importe quelle personne possédant un portable avec une connexion internet. On peut donc voir une foule de manifestant-e-s, brandir leurs téléphones portables, parfois à l’aide d’une perche, et filmer ce qui se passe, depuis l’intérieur de la manifestation. Tout comme les photos, la vidéo est dangereuse et a déjà permis d’inculper plus d’une personnes, grâce à ces lives : soit en confirmant la présence d’une personne, soit en filmant des actions.
      Les contre-arguments de la présence de la vidéosurveillance en ville ou des forces de l’ordre équipées de caméras ne marche pas. En effet, être au sein du cortège permet d’avoir un autre point de vue, interne à la manifestation, ce qui n’est pas le cas des caméras placées en hauteur.

      Donc plutôt que de vouloir faire le buzz, avoir plus de « followeur-se-s » ou juste permettre à des ami-e-s de suivre ce qui se passe, mieux vaut ranger son portable ou raconter ce qui se passe, avec des images ou des mots, ne mettant pas en danger les manifestant-e-s.

    • Explications du contexte photographique autour du procès de Grégoire Minday (et y’en a eut un paquet d’autres à #Nantes pour ne parler que de ce que je connais)
      https://lundi.am/Repression-contre-la-ZAD-Quand-la-police-joue-a-Ou-est-Charlie

      Deux jours plus tard, le 20 mars ce même OPJ « mentionne de nouveaux clichés » et « déclare que les investigations entreprises ont permis d’identifier formellement Grégoire Minday ». Le 28 mars, autorisation est donnée d’aller interpeler pour faire comparaître N°6. Cette personne entièrement masquée sur une photo floue, les policiers l’ont deviné, elle s’appelle Grégoire Minday.

      Quelles investigations ont été entreprises ? Quel rapport peut-être établi entre N°6 et Grégoire Minday ? Comment les policiers ont-ils pu mettre un nom, une adresse et une activité politique sur un visage absolument anonyme ? Tout cela est absent de la procédure. Comment le mis en cause peut-il se défendre d’une accusation dont il ne connait pas les fondements ? Il ne le peut pas.
      Comment le juge peut-il évaluer l’authenticité des éléments qui lui sont soumis afin d’en juger en toute indépendance ? Il ne le peut pas... mais s’en accommode.
      À défaut de chercher des réponses à son enquête à trou, le magistrat fera quelques efforts afin que les affirmations policières apparaissent vaguement tangibles. M. Stepanow, "expert en traitement d’images près la Cour d’Appel d’Aix en Provence" est nommé afin qu’il puisse donner son avis sur la culpabilité de M. Minday. Lombroso étant mort et Bertillon n’étant pas disponible, l’expert Stepanow va se pencher sur la comparaison anthropométrique de l’oreille de N°6 avec celle de Grégoire Minday.
      Nous apprendrons par la suite que la seule qualification scientifique de M. Stepanow est d’exercer le métier de photographe de mariages et de communions. Son "expertise" comme son professionnalisme n’auront cependant pas manqué de convaincre ces magistrats peu regardants.
      À des étudiants en sociologie qui l’interrogeaient sur ses missions en tant qu’expert, M. Stepanow se vanta avec fierté d’avoir "fait condamner 100% des dossier qu’on [lui] a confié". Professionnel et méticuleux.

      C’est à partir de cette expertise, et de cette expertise seulement que Grégoire Minday a été jugé coupable et condamné à 18 mois de prison.

    • Ce fil :
      https://twitter.com/Lau_Val_Meyer/status/1674280003670794242

      A cet effet quelques conseils pratiques :
      la meilleure façon d’anonymiser une vidéo c’est pendant qu’on filme ( éviter de filmer les visages, visez les pieds, les mains , évitez tous les marqueurs de location tels signes etc.).
      Moins il y a d’information 1/7
      Moins il est possible de croiser les informations ( avec d’autres caméras de surveillance dans la rue par exemple). Ne pas filmer les visages réduit drastiquement l’efficacité d’outils de reconnaissance faciale 2/7
      En ajout, il est utile d’utiliser une application comme ObscuraCam
      Qui non seulement permet de pixeliser etc. Mais aussi nettoie les meta données de vos images qui peuvent indiquer la location. 3/7
      Il s’agit aussi de rendre les images et vidéos qu’on poste- notamment lors de révoltes- difficile d’utilisation comme données pour entraîner des algorithmes. Plus on poste d’images et de vidéos qui révèlent des informations, plus on aide à perfectionner les algorithmes. 4/7
      Même poster des vidéos avec le moins d’information c’est toujours nourrir la base de données disponibles. Soyons créatif-ves ET intentionnel-le pour briser les schémas dans nos vidéos, plus on rajoute de l’absurde, de l’incohérence, + ça complique la catégorisation. 5/7
      La meilleure des protections reste la minimisation : moins on poste, moins on donne de matériel à analyser.
      Ici aussi soyons intentionel-le avec nos vidéos.
      Gardons en tête que Twitter, Fbk et google collaborent avec la police, l’armée et les gvts autoritaires. 6/7
      N.B. : la catégorisation des algorithmes n’est ni neutre, ni objective- les catégories mises en place servent à justifier et renforcent des schémas de pensée déjà existants ( e.g. le genre peut se lire sur le visage, les quartiers pauvres & racisés st + criminels). 7/7

  • France must dig deep for a solution to the problem of buried toxic material | Guardian Weekly
    http://www.theguardian.com/environment/2014/apr/29/stocamine-toxic-waste-repository-france

    Time is of the essence. Some of the galleries – 100km long in all – are subsiding under the pressure caused by neighbouring mine works. Ceilings have caved in, making it almost impossible to reach the containers, some of which may have ruptured. Others are corroding due to the heat.

    “The longer we wait, the more difficult it will be to recover the containers,” says Yann Flory, the spokesperson for the Déstocamine collective

    http://destocamine.jimdo.com

    #chimie #déchets

  • #Pays_Basque, #Israel, #Sécurité, #Répression, #Guardian_Homeland_Security

    Una empresa de seguridad israelí identifica como clientes a la #Ertzaintza y la #Policía_Foral

    La empresa israelí de seguridad privada Guardian Homeland Security identifica como clientes a la Ertzaintza y la Policía Foral, entre otros cuerpos. Uno de los participantes en los cursos, que se ofrecen en Israel, se jacta de que aprenden «técnicas muy depuradas, probadas en combate».
    ...

    http://www.naiz.info/eu/actualidad/noticia/20140211/viajan-la-ertzaintza-y-la-policia-foral-a-israel-para-aprender-tecnicas-de-re

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=fUlPItlIwas