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  • Opioïdes : Nan Goldin vise le mécénat du Louvre - Libération
    https://www.liberation.fr/france/2019/07/01/opioides-nan-goldin-vise-le-mecenat-du-louvre_1737328

    La photographe a organisé lundi une action dans la cour du grand musée parisien, appelant sa direction à débaptiser une aile nommée en l’honneur d’une famille de mécènes détenant le laboratoire produisant l’Oxycontin, un puissant analgésique.

    Opioïdes : Nan Goldin vise le mécénat du Louvre

    Le Louvre n’imaginait sans doute pas voir un jour sa réputation ternie par la crise des opioïdes, ce scandale sanitaire majeur qui a déjà fait au moins 100 000 morts par overdose aux Etats-Unis. Le célèbre musée parisien doit pourtant faire face à une fronde inédite orchestrée par la photographe new-yorkaise Nan Goldin et le collectif PAIN (Pain Addiction Intervention Now), qui militent depuis deux ans pour alerter sur les dangers de l’Oxycontin. Ce puissant antidouleur, dérivé de l’opium, est commercialisé depuis 1996 par la société Purdue Pharma, elle-même détenue par la famille Sackler. Comme de nombreuses entreprises, le laboratoire américain est aussi un généreux mécène du monde de l’art, prêt à débourser de très grosses sommes pour voir son nom associé à des institutions culturelles de renom. Grâce à un don de 10 millions de francs au Louvre en 1996, la famille a ainsi obtenu que l’aile des antiquités orientales du Louvre soit nommée « aile Sackler », nom qu’elle porte toujours aujourd’hui. Douze salles consacrées à l’Iran ancien, au Levant et à l’Arabie ancienne, où trônent d’inestimables joyaux.

    Une association insupportable pour Nan Goldin, devenue la figure de proue de la lutte contre Sackler. Ancienne accro à l’Oxycontin dont elle est désormais sevrée, la photographe multiplie depuis 2017 les actions choc dans les musées financés par la famille américaine. Mais c’est la première fois qu’une action a lieu en France, face au musée le plus visité du monde.
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    « Sackler on meurt, le Louvre couvre »

    Les touristes présents lundi devant la pyramide du Louvre ont d’abord cru à une performance artistique. Entièrement vêtue de noir, sa médaille de l’ordre des arts et des lettres attachée à la ceinture, Nan Goldin s’est avancée dans l’eau au milieu du bassin, face au bâtiment de verre. Puis des militants ont déployé derrière elle une large banderole orange avec ces mots en lettres noires : « Louvre, take down their name » (« Louvre, retirez leur nom »). Une trentaine d’activistes se sont ensuite massés autour de la photographe aux cris de « Shame on Sackler » et « Sackler on meurt, le Louvre couvre ». « Sackler est responsable de la mort de 200 personnes par jour aux Etats-Unis, lance Nan Goldin aux quelques journalistes présents. Le Louvre ne peut pas être complice de ce scandale. »

    Préparée en trois semaines dans le plus grand secret, l’action a été menée en collaboration avec l’association Aides. « On ne parle que des Etats-Unis mais d’autres pays commencent à être touchés par la crise des opioïdes, explique Fred Bladou, chargé de mission au sein de l’asso. Ce désastre sanitaire doit aussi nous interpeller sur la politique préventive que nous menons. Il démontre l’absurdité qu’il y a à criminaliser les usagers de drogue illicite alors qu’une des plus grosses crises sanitaires de l’histoire concerne une drogue licite. » En France, une centaine de médecins ont alerté fin juin dans les colonnes du JDD sur « le risque d’une crise sanitaire » alors que « 12 millions de Français utilisent des médicaments opiacés, sans être alertés sur leur potentiel addictif et sur les risques d’overdose ».
    Guggenheim et Tate Modern

    Accusés de commercialiser son produit phare en toute connaissance de cause, les Sackler sont aujourd’hui visés par plus de 1 600 actions en justice dans 35 Etats américains. En mars, ils ont dû verser 270 millions de dollars dans le cadre d’un accord à l’amiable passé avec l’Etat de l’Oklahoma. Sous la pression de PAIN, la polémique s’est étendue au mécénat culturel international. Ces derniers mois, plusieurs grands musées comme le Guggenheim et le Metropolitan Museum of Art à New York, ou la Tate Modern à Londres, ont annoncé publiquement qu’ils refuseraient à l’avenir toute donation de la famille Sackler. Un autre musée londonien, la National Portrait Gallery, a décliné en mars un don d’un million de livres (1,15 million d’euros). « Nous n’avons plus reçu aucune donation ni aucune demande de Sackler depuis 1996 », se défend-on au Louvre. Mais ce refus des dons ne suffit plus, pour Nan Goldin et les militants de PAIN. « Il faut que le Louvre soit le premier à débaptiser une aile, exigent-ils dans leur communiqué. Nous n’acceptons plus qu’une institution culturelle publique financée par l’Etat et les contribuables porte au pinacle une entreprise meurtrière. »

    Techniquement, rien n’empêche le musée parisien de retirer le nom des Sackler, le choix de baptiser certaines salles n’étant pas irrévocable, selon la charte interne. Mais la problématique du mécénat et des donateurs embarrassants va bien au-delà de ce cas. Elle est d’autant plus sensible qu’en vingt ans, le budget du Louvre a plus que doublé, alors même que la subvention de l’Etat est restée stable (environ 100 millions d’euros par an). Pour financer la différence et satisfaire les dix millions de visiteurs annuels, le musée n’a d’autre choix que de se tourner vers les acteurs privés, qui représentent entre 20 et 25 millions d’euros par an. Pour vérifier l’origine de ces fonds, le Louvre s’appuie aussi bien sur son réseau diplomatique dans les ambassades étrangères que sur Tracfin, le service antiblanchiment de Bercy. A l’époque, la donation des Sackler n’avait soulevé aucun problème. Vingt-trois ans et plusieurs dizaines de milliers de morts plus tard, c’est une tout autre affaire.
    Emmanuel Fansten

    #Opioides #Sackler #Louvre

  • #Elite gathering reveals anxiety over ‘class war’ and ‘#revolution’
    Financial Times 2 mai 2019

    The Milken Institute’s annual gathering of the investment, business and political elites this week featured big names from US Treasury secretary Steven Mnuchin to David Solomon, chief executive of Goldman Sachs.

    [..,]

    Despite widespread optimism about the outlook for the US economy and financial markets, some of the biggest names on Wall Street and in corporate America revealed their anxiety about the health of the economic model that made them millionaires and billionaires.

    Mr Milken himself, whose conference was known as the predators’ ball when he ruled over the booming junk bond market of the 1980s, was among those fretfully revisiting a debate that has not loomed so large since before the fall of the Berlin Wall: whether capitalism’s supremacy is threatened by creeping socialism.

    Mr Milken played a video of Thatcher from two years before she became UK prime minister. “Capitalism has a moral basis,” she declared, and “to be free, you have to be capitalist”. Applause rippled through the ballroom.

    In the run-up to the conference, essays by Ray Dalio of Bridgewater Associates and Jamie Dimon of JPMorgan Chase about the case for reforming capitalism to sustain it have been widely shared. Executives are paying close attention to what one investment company CEO called “the shift left of the Democratic party”, personified by 2020 presidential candidates Bernie Sanders and Elizabeth Warren and the social media success of Alexandria Ocasio-Cortez, the democratic socialist elected to Congress last year.

    Former Alphabet chairman Eric Schmidt issued his own rallying cry as he sat beside Ivanka Trump to discuss the conference theme of “driving shared prosperity”.

    “I’m concerned with this notion that somehow socialism’s going to creep back in, because capitalism is the source of our collective wealth as a country,” Mr Schmidt said, urging his fellow capitalists to get the message out that “it’s working”.

    Mr Milken asked Ken Griffin, the billionaire founder of the hedge fund Citadel, why young Americans seemed to have lost faith in the free market, flashing up a poll on the screen behind them which showed 44 per cent of millennials saying they would prefer to live in a socialist country.

    “You and I grew up in a different era, where the cold war was waking up and there was a great debate in America about the strengths and weaknesses of socialism as compared to the economic freedom that we enjoy in our country,” Mr Griffin replied, saying that they had “seen that question answered” with the collapse of the Soviet Union.

    The younger generation that support socialism are “people who don’t know history”, he said.

    Guggenheim Partners’ Alan Schwartz put the risks of rising income inequality more starkly. “You take the average person . . . they’re just basically saying something that used to be 50:50 is now 60:40; it’s not working for me,” he told another conference session, pointing to the gap between wage growth and the growth of corporate profits.

    “If you look at the rightwing and the leftwing, what’s really coming is class warfare,” he warned. “Throughout centuries what we’ve seen when the masses think the elites have too much, one of two things happens: legislation to redistribute the wealth . . . or revolution to redistribute poverty. Those are the two choices historically and debating it back and forth, saying ‘no, it’s capitalism; no, it’s socialism’ is what creates revolution.”

    There was less discussion of the prospect of higher taxes on America’s wealthiest, which some Democrats have proposed to finance an agenda many executives support, such as investing in education, infrastructure and retraining a workforce threatened by technological disruption and globalisation.

    One top investment company executive echoed the common view among the conference’s wealthy speakers: “ Punitive #redistribution won’t work.”

    But another financial services executive, who donated to Hillary Clinton’s US presidential campaign in 2016, told the Financial Times: “ I’d pay 5 per cent more in tax to make the world a slightly less scary place .”

    #capitalisme #anxiété #capitalistes

  • La famille Sackler, maître des opioïdes et amie des arts
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/04/25/les-sackler-

    L’OxyContin, médicament hautement addictif, a fait la fortune de cette famille qui préfère parler de son mécénat plutôt que de sa responsabilité dans la crise sanitaire aux Etats-Unis.

    La cuillère a le fond calciné, et son manche est retourné pour lui donner plus de stabilité. Comme celles utilisées par les toxicomanes qui font fondre leur drogue. Sauf que l’ustensile pèse… près de 360 kg. Le 22 juin 2018, il bloquait l’entrée du siège de Purdue Pharma, à Stamford (Connecticut). La firme, propriété de la famille Sackler, produit l’OxyContin, puissant antidouleur fabriqué à partir de morphine de synthèse.

    Ce médicament a fait la fortune des Sackler, dont la richesse est estimée par l’agence Bloomberg à 13 milliards de dollars (11,6 milliards d’euros). Hautement addictif, il est surtout accusé d’avoir fait tomber dans la drogue des milliers d’Américains et d’être responsable de la crise des opioïdes qui frappe les Etats-Unis.
    L’OxyContin, commercialisé depuis 1995, aurait fait tomber dans la drogue des milliers d’Américains
    Depuis un an, l’artiste Domenic Esposito, 49 ans, mène une guérilla contre la famille Sackler avec sa cuillère. Il l’a de nouveau exposée le 5 avril à Washington, devant l’Agence américaine du médicament (FDA), à qui il est reproché d’avoir autorisé l’OxyContin. M. Esposito se bat pour son frère Danny, de dix-huit ans son cadet, qui a sombré dans la drogue au milieu des années 2000, en commençant par l’OxyContin, avant de se tourner vers l’héroïne.

    « Il a bousillé douze années de sa vie », confie Domenic Esposito, qui nous reçoit à Westwood, dans son atelier, en face de sa maison perdue dans les forêts du Massachusetts. Sa famille veut croire à une rémission, mais la désillusion n’est jamais loin. « Ma mère m’a souvent appelé en pleurant après avoir trouvé les résidus dans une cuillère, raconte-t-il. Cette cuillère est le symbole du combat macabre de ma famille. »

    Epidémie

    Ancien gestionnaire de capitaux reconverti dans l’art, M. Esposito a décidé de passer à l’action quand il s’est aperçu que son frère n’était pas un cas isolé.
    Le déclic s’est produit lors des journées de charité du diocèse de Boston, pendant le Carême de 2016. Catholique et bon orateur, il vante l’action du diocèse en faveur des victimes de la drogue. Et évoque son frère. Une fois son discours achevé, une dizaine de personnes viennent partager leur expérience. A chaque fois, le même scénario : une blessure banale mais nécessitant un antidouleur, et une ordonnance d’OxyContin. S’amorce alors l’engrenage de l’addiction avec, souvent, un basculement vers l’héroïne. Il s’agit bien d’une épidémie, provoquée par Purdue et les Sackler.
    Pourquoi ferrailler avec une œuvre d’art ? Parce que c’est là une des failles du clan. Si le nom de Purdue est peu connu, celui de la famille Sackler est, depuis un demi-siècle, synonyme de mécénat artistique. Au Metro­politan Museum (Met) et au Musée Guggenheim de New York, à la National Portrait Gallery de Londres ou au Louvre, à Paris, avec l’« aile ­Sackler des antiquités orientales », leur patronyme est omniprésent.


    Des personnes visitent l’aile Sackler au Metropolitan Museum of Art, à New York, le 28 mars.

    Puisque les Sackler s’abritent derrière les arts, les artistes veulent les faire périr par eux, comme le montre l’initiative de M. Esposito et comme le revendique la photographe américaine Nan Goldin, devenue dépendante à l’OxyContin après une opération. « Pour qu’ils nous écoutent, nous allons cibler leur philanthropie. Ils ont lavé leur argent maculé de sang grâce aux halls des musées et des uni­versités », accuse Mme Goldin, qui a photographié son propre calvaire.

    « Un blizzard d’ordonnances »

    En mars 2018, au Met, cinquante militants se sont allongés, feignant d’être morts, dans l’aile financée par les Sackler. En février 2019, au Musée Guggenheim, des activistes ont jeté de fausses ordonnances d’OxyContin, cruel rappel adressé à Richard Sackler, 74 ans, fils d’un des fondateurs et ex-PDG de Purdue, qui avait prédit « un blizzard d’ordonnances qui enterrerait la concurrence ».
    L’étau se resserre sur le front judiciaire, avec 1 600 plaintes déposées et des poursuites pénales engagées par les parquets de Boston et de New York

    Cela paie. En mars, le Guggenheim a fait savoir qu’il n’accepterait plus de dons de la famille, ­ tandis que Mortimer Sackler, ancien membre actif du conseil d’administration (CA) de Purdue et cousin de Richard, a dû se retirer du CA. A Londres, la Tate Gallery a fait de même, et la National Portrait Gallery a décliné une promesse de don de 1 million de livres (1,15 million d’euros).
    Parallèlement, l’étau se resserre sur le front judiciaire, avec 1 600 plaintes déposées et des poursuites pénales engagées par les parquets de Boston et de New York. Au point que la société pourrait déposer le bilan. Prolixes sur leurs activités philanthropiques et artistiques, les Sackler sont mutiques sur leur entreprise.


    La procureure générale de l’Etat de New York, Letitia James, annonce la plus importante poursuite en justice jamais intentée contre la famille Sackler, le 28 mars.

    L’histoire débute avec les trois frères Sackler, fils d’immigrants juifs de Galicie et de Pologne nés à Brooklyn. Tous trois médecins psychiatres, ils se lancent dans la pharmacie, en rachetant une petite entreprise de Greenwich Village, qui vend des produits comme la Betadine ou fait le marketing du Valium. Ils conquièrent des patients et, surtout, des médecins prescripteurs (en 1997, le patriarche, Arthur Sackler, a été distingué à titre posthume pour ses talents publicitaires).

    « Méthodes agressives »

    C’est cette recette qui, à partir de 1995, permet d’écouler l’OxyContin. A une époque où l’on cherche à apaiser les douleurs insupportables des malades du cancer, le produit apparaît comme une solution magique : il n’est pas addictif et soulage le patient pendant douze heures. Cela représente un formidable argument publicitaire, notamment parce qu’il se diffuse en continu.
    Cependant, au lieu d’être réservé aux patients en soins palliatifs, il est distribué comme de l’aspirine, à coups d’intéressement (pour les vendeurs) et de séminaires dans des palaces de Floride (pour les médecins). Les dosages très élevés créent une accoutumance mortifère. Les précieuses pilules, qui ont des qualités ­similaires à celles de l’héroïne lorsqu’elles sont brûlées, attirent l’attention des narcotrafiquants qui organisent un commerce de ­ contrebande très lucratif, avec la complicité de médecins véreux.

    Quand il apparaît que le produit est addictif, la firme choisit de ­blâmer les consommateurs. Dès 2003, l’Agence fédérale de ­contrôle des stupéfiants (DEA) l’accuse d’avoir, par ses « méthodes agressives », favorisé l’abus d’OxyContin et minimisé « les risques associés au médicament », raconte The New Yorker dans une enquête-fleuve publiée en octobre 2017 et intitulée « Un empire de douleur », qui estime à 35 milliards de dollars le chiffre d’affaires généré par le médicament.
    En 2007, Purdue accepte de verser 600 millions de dollars d’amende pour avoir prétendu que son médicament était moins addictif que ceux de ses concurrents. Trois ans plus tard, la firme élabore une nouvelle version de son produit, qui ne peut pas être transformée comme l’héroïne.

    Rumeurs de faillite

    Mais The New Yorker note qu’il s’agissait aussi de contrer l’arrivée de médicaments génériques, l’OxyContin devant tomber dans le domaine public en 2013. Et que l’effet paradoxal de l’affaire a été d’amplifier le basculement des drogués vers l’héroïne. « C’est un terrible paradoxe de l’histoire de l’OxyContin : la formule originelle a créé une génération accro aux pilules. Et sa reformulation (…) a créé une génération accro à l’héroïne. »
    L’Oklahoma, particulièrement touché, est parvenu fin mars à une transaction de 270 millions de dollars. Purdue préfère payer pour éviter un procès public et la publication de documents internes potentiellement désastreux. Des rumeurs de faillite courent, et certains Etats pourraient être tentés de conclure des transactions rapides plutôt que de ne rien obtenir.
    Pour d’autres, l’argent ne suffit pas. Il faut poursuivre les vrais coupables, et en premier lieu les Sackler. Les trois frères fondateurs sont morts, mais la famille, qui a touché 4,3 milliards de dollars de dividendes entre 2008 et 2016, dirige de facto la compagnie. Celle-ci ne s’exprime que par des communiqués laconiques, se disant soucieuse de « contribuer à lutter contre cette crise de santé publique complexe ».


    Des parents dénoncent la responsabilité de la famille Sackler dans la mort de leurs enfants, à Marlborough (Massachusetts), le 12 avril.

    Purdue répète qu’elle ne représente que 2 % des ventes d’opioïdes aux Etats-Unis, et ne peut être tenue, à elle seule, pour respon­sable de ladite crise. La procureure générale du Massachusetts, Maura Healey, ne s’en satisfait pas et a mis en examen huit membres de la famille impliqués dans l’entreprise. Elle s’appuie, entre autres, sur un courriel du patron de Purdue, Craig Landau, qui, selon la plainte, énonçait une évidence : « La famille dirigeait l’entreprise pharmaceutique mondiale Sackler et le conseil de surveillance jouait le rôle de PDG de facto. »

    « Les Sackler méritent la peine capitale »

    Les héritiers, qui estiment n’y être pour rien, se désolidarisent. C’est le cas des descendants du frère aîné et grand mécène Arthur, disparu en 1987 et dont les parts ont été récupérées non par ses enfants mais par ses frères. « Le rôle de Purdue [dans la crise des opioïdes] m’est odieux », a ainsi déclaré la fille d’Arthur, Elizabeth Sackler. Fondatrice d’un centre d’art féministe à Brooklyn, elle a aussi salué, dans le New York Times, « le courage de Nan Goldin ».
    Ses détracteurs ne l’entendent pas ainsi : ils estiment que ce sont les méthodes de marketing adoptées à partir des années 1950 par Arthur qui ont fait merveille pour l’OxyContin – méthodes auxquelles Purdue n’a renoncé que… début 2018. « Leur nom est terni pour toujours (…). Aujourd’hui, il y a des gens qui estiment que les Sackler méritent la peine capitale. Ils sont responsables de milliers de morts », accuse Domenic Esposito.
    Dans une manœuvre de sauve-qui-peut, les membres de la famille se retirent tous, depuis deux ans, du conseil d’administration de Purdue. Sans doute trop tard pour échapper aux poursuites de Mme Healey, à qui M. Esposito a offert sa cuillère militante.

  • La famille Sackler, maîtres des #opioïdes et amis des arts
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/04/25/les-sackler-amis-des-arts-et-pharmaciens-mortiferes_5454532_3234.html

    Le déclic s’est produit lors des journées de charité du diocèse de Boston, pendant le Carême de 2016. Catholique et bon orateur, il vante l’action du diocèse en faveur des victimes de la drogue. Et évoque son frère. Une fois son discours achevé, une dizaine de personnes viennent partager leur expérience. A chaque fois, le même scénario : une blessure banale mais nécessitant un antidouleur, et une ordonnance d’#OxyContin. S’amorce alors l’engrenage de l’addiction avec, souvent, un basculement vers l’héroïne. Il s’agit bien d’une épidémie, provoquée par #Purdue et les Sackler.

    Pourquoi ferrailler avec une œuvre d’art ? Parce que c’est là une des failles du clan. Si le nom de Purdue est peu connu, celui de la famille Sackler est, depuis un demi-siècle, synonyme de mécénat artistique. Au Metro­politan Museum (Met) et au Musée Guggenheim de New York, à la National Portrait Gallery de Londres ou au #Louvre, à Paris, avec l’« aile ­Sackler des antiquités orientales », leur patronyme est omniprésent.

    Cela paie. En mars, le #Guggenheim a fait savoir qu’il n’accepterait plus de dons de la famille, ­ tandis que Mortimer #Sackler, ancien membre actif du conseil d’administration (CA) de Purdue et cousin de Richard, a dû se retirer du CA. A Londres, la #Tate Gallery a fait de même, et la National Portrait Gallery a décliné une promesse de don de 1 million de livres (1,15 million d’euros).

    L’histoire débute avec les trois frères Sackler, fils d’immigrants juifs de Galice et de Pologne nés à Brooklyn. Tous trois médecins psychiatres, ils se lancent dans la pharmacie, en rachetant une petite entreprise de Greenwich Village, qui vend des produits comme la Betadine ou fait le marketing du Valium. Ils conquièrent des patients et, surtout, des médecins prescripteurs (en 1997, le patriarche, Arthur Sackler, a été distingué à titre posthume pour ses talents publicitaires).

    Mais The New Yorker note qu’il s’agissait aussi de contrer l’arrivée de médicaments génériques, l’OxyContin devant tomber dans le domaine public en 2013. Et que l’effet paradoxal de l’affaire a été d’amplifier le basculement des drogués vers l’héroïne. « C’est un terrible paradoxe de l’histoire de l’OxyContin : la formule originelle a créé une génération accro aux pilules. Et sa reformulation (…) a créé une génération accro à l’#héroïne. »

    L’#Oklahoma, particulièrement touché, est parvenu fin mars à une transaction de 270 millions de dollars. Purdue préfère payer pour éviter un procès public et la publication de documents internes potentiellement désastreux. Des rumeurs de faillite courent, et certains Etats pourraient être tentés de conclure des transactions rapides plutôt que de ne rien obtenir.

  • Plusieurs musées refusent les dons de la famille Sackler, propriétaire d’un laboratoire d’opioïdes | Slate.fr
    https://www.slate.fr/story/174966/musees-refusent-dons-sackler-laboratoire-opioide?amp

    Après le National Portrait Gallery et le Tate à Londres, le musée Guggenheim de New York a lui aussi annoncé qu’il ne recevrait plus de dons de la part de la famille Sackler, révèle ABC News

    https://www.insidephilanthropy.com

    #PURDUE #mundiPHARMA #OxyContin #opioïde

  • Museums Cut Ties With Sacklers as Outrage Over Opioid Crisis Grows - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2019/03/25/arts/design/sackler-museums-donations-oxycontin.html

    In Paris, at the Louvre, lovers of Persian art knew there was only one place to go: the Sackler Wing of Oriental Antiquities. Want to find the long line for the Temple of Dendur at the Metropolitan Museum of Art? Head for the soaring, glass-walled Sackler Wing.

    For decades, the Sackler family has generously supported museums worldwide, not to mention numerous medical and educational institutions including Columbia University, where there is a Sackler Institute, and Oxford, where there is a Sackler Library.

    But now some favorite Sackler charities are reconsidering whether they want the money at all, and several have already rejected any future gifts, concluding that some family members’ ties to the opioid crisis outweighed the benefits of their six- and sometimes seven-figure checks.

    In a remarkable rebuke to one of the world’s most prominent philanthropic dynasties, the prestigious Tate museums in London and the Solomon R. Guggenheim in New York, where a Sackler sat on the board for many years, decided in the last week that they would no longer accept gifts from their longtime Sackler benefactors. Britain’s National Portrait Gallery announced it had jointly decided with the Sackler Trust to cancel a planned $1.3 million donation, and an article in The Art Newspaper disclosed that a museum in South London had returned a family donation last year.

    On Monday, as the embarrassment grew with every new announcement, a Sackler trust and a family foundation in Britain issued statements saying they would suspend further philanthropy for the moment.

    “The current press attention that these legal cases in the United States is generating has created immense pressure on the scientific, medical, educational and arts institutions here in the U.K., large and small, that I am so proud to support,” Theresa Sackler, the chair of the Sackler Trust, said in a statement. “This attention is distracting them from the important work that they do.”

    The Guggenheim’s move was perhaps the most surprising, and not just because it was the first American institution known to cut ties with its Sackler supporters.

    Mortimer D.A. Sackler, a son of Mortimer Sackler, sat on the Guggenheim’s board for nearly 20 years and the family gave the museum $9 million between 1995 and 2015, including $7 million to establish and support the Sackler Center for Arts Education.

    The Guggenheim and the Metropolitan Museum had been the scene of protests related to the Sacklers. One last month, led by the photographer Nan Goldin, who overcame an OxyContin addiction, involved dropping thousands of slips of white paper from the iconic gallery spiral into its rotunda, a reference to a court document that quoted Richard Sackler, who ran Purdue Pharma, heralding a “blizzard of prescriptions that will bury the competition.”

    Last Thursday, the Guggenheim, like other American museums, stated simply that “no contributions from the Sackler family have been received since 2015 and no additional gifts are planned.”

    But a day later, amid more articles about British museums rejecting Sackler money, the Guggenheim amended its statement: “The Guggenheim does not plan to accept any gifts.”

    #Opioides #Sackler #Philanthropie #Musées

  • Joana Vasconcelos : « L’art doit être partout »

    https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-culture/invite-culture-des-matins-du-samedi-du-samedi-02-fevrier-2019

    Quand Joana Vasconcelos arrive dans un musée pour créer une installation artistique monumentale, on lui demande si elle sait bien ce qu’elle fait... Elle répond qu’elle a avec elle sept architectes et des ingénieurs, et les gens du musée sont alors rassurés. Être une femme, jeune, dans un musée n’inspire pas la confiance... Emision très intéressante, il faut Ecouter les propos pertnents de Joana Vasconcelos.

    L’artiste plasticienne Joana Vasconcelos est une pionnière : première femme à avoir exposé au château de Versailles en 2012, à avoir représenté le Portugal, son pays, à la Biennale de Venise en 2013, à avoir fait l’objet d’une rétrospective au musée Guggenheim de Bilbao en 2018.

    #art #femmes_artistes #discrimination #sexisme #machisme

    • « première femme à avoir exposé au château de Versailles » sans vouloir lui enlevé du mérite elle n’est pas la première, elle est la seule et unique femme sur les 11 expos qu’il y a eu. A cette occasion elle subit la censure pour avoir osé utilisé des tampons périodiques non-usagés pour faire une sculpture de lustre blanc. Niveau misogynie crasse le chateau de Versaille est au top niveau.

      Elle n’en parle pas dans l’émission et est élogieuse vis à vis de versaille. Cette artiste est très contemporaine (au sens de Einrich), elle cherche à mélanger marque commercial, marque d’artiste. Les consommateurs du bon marché sont aussi des amateurs et consommateurs d’art, les créateurs de mode, de pub, de luxe et d’art, sont tous pareil.
      Pour son féminisme elle s’en défausse tout en énumérant les nombreuses discriminations qu’elle subit en raison de son sexe.

      #art_néolibéral #art_contemporain

  • L’Invité culture par Caroline Broué : Joana Vasconcelos : "L’art doit être partout"
    02/02/2019
    https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-culture/invite-culture-des-matins-du-samedi-du-samedi-02-fevrier-2019



    http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/16740-02.02.2019-ITEMA_21970338-1.mp3

    L’artiste plasticienne Joana Vasconcelos est une pionnière : première femme à avoir exposé au château de Versailles en 2012, à avoir représenté le Portugal, son pays, à la Biennale de Venise en 2013, à avoir fait l’objet d’une rétrospective au musée Guggenheim de Bilbao en 2018.

    Elle est aujourd’hui au centre de deux expositions : une rétrospective à Strasbourg, une installation à Paris. C’est là que nous l’avons rencontrée.

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    Un cœur monumental porte de Clignancourt
    ÉRIC LE MITOUARD| 25 janvier 2017,

    Porte de Clignancourt (XVIIIe), le cœur de Joana Vasconcelos.DR

    Joana Vasconcelos avait déjà placé ses oeuvres dans les salons et le parc du château de Versailles (Yvelines) en 2012. Demain, c’est porte de Clignancourt (XVIIIe), entre Paris et les puces de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), quartier ô combien touristique, que l’artiste portugaise a décidé — avec les habitants du quartier et les membres du centre social de la Maison Bleue — de placer ce signe universel au milieu de ce vaste carrefour. Repère pour tous les usagers, placé en haut d’un mât, ce cœur rouge tournera en permanence. Recouvert de leds et de céramique (azulejos), il offrira une vision différente de jour ou de nuit

  • Il y a encore des gens marrants dans ce shithole-pays avec son shithole-président: The Trumps asked to borrow a Van Gogh but the Guggenheim offered a solid gold toilet instead
    https://www.washingtonpost.com/local/dc-politics/the-white-house-wanted-a-van-gogh-the-guggenheim-offered-a-used-solid-gold-toilet/2018/01/25/38d574fc-0154-11e8-bb03-722769454f82_story.html

    The emailed response from the Guggenheim’s chief curator to the White House was polite but firm: The museum could not accommodate a request to “borrow” a painting by Vincent Van Gogh for President and Melania Trump’s private living quarters.

    […]

    The curator’s alternative: an 18-karat, fully functioning, solid gold toilet — an interactive work titled “America” that critics have described as pointed satire aimed at the excess of wealth in this country.

    For a year, the Guggenheim had exhibited “America” — the creation of contemporary artist Maurizio Cattelan — in a public restroom on the museum’s fifth floor for visitors to use.

  • Forbidden

    #Richard_Serra è sicuramente uno dei miei artisti viventi preferiti e poter vedere e toccare ancora una volta le sue lastre d’acciaio mi ha nuovamente emozionato. Imponenti lastre d’acciaio lasciate color acciaio, che mi fanno immaginare le macchine che le hanno laminate, le gru che le hanno posate, gli operai che vi hanno sudato nella produzione e durante l’odissea del loro trasporto, non parliamo poi della loro posa… Sicuramente delle giornate diverse dalla solita routine da altoforno. Un pensiero corre verso quell’operaio morto, negli ’70, schiacciato da una scultura dell’artista durante la sua posa e sicuramente anche al suo collega che perse una gamba in un altro incidente in situazioni similari. Morti sul lavoro, morti sul lavoro dell’arte…

    Serra normalmente crea opere che abitano nello spazio pubblico, donando “un tocco all’ambiente” come direbbe Jeffrey Lebowski alias Drugo. Ma a Bilbao la sua opera immane “The matter of time” sponsorizzata del gigante globale dell’acciaio #Mittal e rinchiusa nella grande pancia del titanico #Guggeheim basco è un opera privata… 16 Euro di biglietto per circa 1 milione di visitatori l’anno e un pretenzioso divieto di scattare fotografie, spiegatelo ai maniaci del selfie.

    “No photos” minaccia il guardiano, che qui non si annoia, nello stanzone gioca a nascondino tra le lastre, gli spazi aiutato dagli occhi elettronici istallati dappertutto.

    “La ammetto volevo rubare un paio di lastre, ma alla biglietteria mi hanno fatto storie per entrare con la mia autogrù e il resto del convoglio eccezionale.”

    Queste mie immagini voglio solo essere un tentativo di elogio dell’opera di Serra, una critica al sistema economico dell’arte e sopratutto un sostegno alla lotta dei lavoratori precari in sciopero contro la macchina economica del Titanico museo.

    http://www.albertocampiphoto.com/forbidden-2

    #bilbao #espagne @cdb_77

    • Voilà, avec plein de fautes probablement :

      Richard Serra est certainement un de mes artistes encore vivants référés et pouvoir voir et toucher encore une fois ses lastres d’acier m’a émotionné. D’imposantes lastres d’acier laissées couleur acier, qui m’ont fait imaginer les machines qui les ont laminées, les grues qui les ont posées, les ouvriers qui ont transpiré pour les produire et durant l’odyssée du transport. Ne parlons même pas de la pose… Certainement des journées différentes par rapport à celles, de routine, dans les hauts-fourts. Une pensée court vers l’ouvrier mort, dans les années 1970, écrasé par une sculpture de l’artiste durant la pose d’une œuvre et certainement aussi vers le collègue qui a perdu une jambe dans un autre accident, dans des situations similaires. Morts au travail, morts sur le travail de l’art…
      Serra normalement crée des œuvres qui habitent dans l’espace public, donnent une « touche d’ambiance » comme dirait Jeffrey Lebowski alias Drugo. Mais à Bilbao son énorme œuvre « The matter of time » sponsorisée par le géant global de l’acier Mittal et renfermée dans le grand vente du titanesque Guggenheim basque est une œuvre privée… expliquez-le aux maniaques des selfies.
      « No photos » menace le gardien, qui s’ennuie, dans la grande salle il joue à cache-cache parmi les plaques, les espaces aident les yeux électroniques installés partout.
      « Je l’admets, je voulais voler quelques plaques, mais à la billeterie ils m’ont fait des histoires pour entrer avec ma grue et le reste du convoi exceptionnel »
      Ces images veulent être une tentative d’éloge à l’œuvre de Serra, une critique au système économique de l’art et surtout un soutien à la lutte des travailleurs précaires en grève contre la machine économique du Titanesque musée.

      cc @reka

    • Bon alors de ce que laisse comprendre la traduction automatique, je partage avec Alberto une vraie passion pour le travail de Richard Serra. Comme Alberto je trouve assez ridicule quand on m’interdit dans les musées de prendre des photographies des oeuvres, en revanche je m’interroge sur cette fonction d’hommage photographique.

      Par exemple, je ne pense pas que l’on puisse rendez un hommage photographique très puissant à une sculpture de Serra qui se passe très bien de sa représentation, c’est même étonnant pour moi de voir que dans le très grand livre monographique de son oeuvre par Haatje, toutes les photographies soient franchement pas terribles et que c’est très bien comme ça.

      Exemple avec « Clara Clara »

      Pour ce qui est de ce que l’on prête de politique au travail de Serra, je pense que l’on passe complétement à côté. Par exemple le « Tilted ark » qui avait été érigé en face des bureaux de l’Immigration dans le sud de Manhattan a été détruit parce que je ne sais plus institution, l’Immigration sans doute, se trouvait insultée par la soit disante portée politique impliquée par cette grande séparation faite par le grand arc, ce que Serra ne parvenait pas du tout à comprendre tant il avait procédé comme toujours en dessinant une forme en fonction des données spatiales du lieu. La recherche de Serra est purement formelle, j’en ai peur, et c’est vraiment difficile de vouloir lui faire dire autre chose.

      Et pour finir si la fonction d’hommage est donc assez inopérante je trouve, le plus regrettable dans les interdictions de photographier est qu’elles s’interposent devant une manière de regarder une oeuvre qui correspond assez bien à celle qui a longtemps consisté à faire des copies d’après les oeuvres de maître, il y a là un geste qui permet d’entrer plus profondément dans l’oeuvre, d’en saisir la portée, de la même manière qu’en recopiant un texte, singulièrement de la poésie, même si on sait très bien que ce n’est pas soi-même qui a écrit les vers recopiés, on éprouve alors le texte très différemment.

      En revanche

    • @cdb_77 Ta traduction est évidemment bien meilleure !
      Par exemple

      Mais à Bilbao son énorme œuvre « The matter of time » sponsorisée par le géant global de l’acier Mittal et renfermée dans le grand vente du titanesque Guggenheim basque est une œuvre privée… expliquez-le aux maniaques des selfies.

      Ca je l’avais un peu compris à l’envers. Et oui c’est absolument remarquable qu’on n’emmerde jamais des abrutis qui sont parfois à deux doigts de planter leur perche à selfie dans un Saint-Sébastien de la renaissance, alors que dès qu’un type comme moi sort un vrai appareil-photo, ah là là c’est l’alerte « droits d’auteurs » qui sonne dans tout le musée.

    • Oups, j’ai oublié de traduire une phrase:
      «16 Euro di biglietto per circa 1 milione di visitatori l’anno e un pretenzioso divieto di scattare fotografie, spiegatelo ai maniaci del selfie.»
      –-> «16 euro de billet pour environ 1 million de visiteurs par année et une prétentieuse interdiction de prendre des photos, expliquez-le aux maniaques des selfies»

    • Merci à Alberto et à Cristina, je pense qu’il faudrait maintenant publier ici le très intéressante série de cliché qu’Alberto a prise en douce, qui nous fait un peu rentrer dans l’oeuvre.

      Et pour les interdiction Bravo à la gallerie d’art à Riga qui vient juste de rouvrir après deux années de travaux qui offrent au public un magnifique espace d’art, un accrochage et des éclaire remarquable, une extraordinaire mise en valeur des collections et où on encourage le public a photographier les oeuvres et à les diffuser en créditant. Juste génial. Pareil à Vienne et à Grenoble (juste deux exemples au hasard)

      Et honte au musée d’art moderne de Chaillot qui a fait la chasse aux photographe lors de l’admirable expo Marquet, peintre trop peu connu.

  • The World Has Discovered a $1 Trillion Ocean - Bloomberg Business
    http://www.bloomberg.com/news/articles/2016-01-21/the-world-has-discovered-a-1-trillion-ocean

    As chairman of investments at Guggenheim Partners, Scott Minerd thought he had a realistic view on how big an economic challenge climate change poses.

    Then, at a Hoover Institution conference almost three years ago, he met former U.S. Secretary of State George Shultz. Minerd recalled him saying: “Scott, imagine that you woke up tomorrow morning, and the headline on the newspapers was, ’The World Has Discovered a New Ocean.’” The opening of the Arctic, Shultz told him, may be one of the most important events since the end of the ice age, some 12,000 years ago.

    #arctique #économie #développement