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  • Le #HCR se félicite du soutien de 175 villes à travers le #monde entier en faveur des réfugiés

    A l’occasion de la Journée mondiale 2019 du réfugié, le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, remercie les maires de dizaines de villes dans environ 50 pays d’avoir ajouté leur soutien à une déclaration mondiale d’accueil et d’inclusion pour les familles déracinées. Cette déclaration s’inscrit dans le cadre de l’initiative du HCR Cities#WithRefugees ou « Villes #Aveclesréfugiés », qui existe depuis un an et qui a été signée par près de 175 villes.

    Ce geste de #solidarité envers les réfugiés est d’autant plus important car, selon le rapport statistique annuel du HCR sur les Tendances mondiales publié hier, environ 61% des réfugiés et 80% des personnes déplacées internes vivent en milieu urbain. Les villes, les autorités locales et les municipalités jouent un rôle essentiel dans le soutien et l’accueil des réfugiés et d’autres personnes déplacées. Ils offrent la sécurité et un logement décent. Par ailleurs, ils peuvent permettre l’accès aux services locaux, à l’éducation et à des opportunités d’emploi.

    Dans l’ensemble, le rapport statistique annuel sur les Tendances mondiales montre que le nombre de personnes déracinées par la guerre, les conflits ou les persécutions a doublé ces 20 dernières années.

    Face à des niveaux toujours plus élevés de déplacement forcé - et parallèlement à des niveaux croissants de xénophobie dans le monde - des villes comme Paris en France, Montevideo en Uruguay, Lahore au Pakistan, Bucarest en Roumanie, Vancouver au Canada et Atlanta aux Etats-Unis appellent également d’autres maires et autorités locales à travers le monde à se joindre à eux dans leurs efforts concertés pour accueillir et inclure des réfugiés dans leurs communautés.

    « Les villes sont à l’avant-garde des nouvelles approches en matière d’accueil, d’inclusion et d’offre d’opportunités aux réfugiés », a déclaré Filippo Grandi, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés. « J’ai une grande admiration pour ces maires, pour ces autorités locales et pour les habitants de ces villes qui oeuvrent en faveur de la solidarité. Nous attendons d’eux qu’ils défendent ces valeurs et qu’ils poursuivent cet important travail. »

    « Nous n’avons pas le luxe de faire de la politique car il nous faut que les choses fonctionnent, non seulement pour les nouveaux arrivants mais aussi pour les communautés établies dans nos villes. Ce que nous avons, c’est la capacité de réunir nos forces et des ressources différentes pour faire de l’inclusion une réalité – tout en mobilisant les contributions des secteurs public, privé et bénévole afin de trouver des solutions concrètes à nos défis les plus urgents », a déclaré Marvin Jonathan Rees, le maire de Bristol au Royaume-Uni et l’un des premiers signataires de l’initiative Cities #WithRefugees, pour décrire le rôle unique des dirigeants au niveau local.

    Au niveau mondial, le Pacte mondial sur les réfugiés, qui vise à mettre en œuvre une approche plus globale de la gestion des crises de réfugiés, reconnaît le rôle important des autorités locales en tant que premiers intervenants dans les situations de réfugiés à grande échelle. Le HCR organisera le tout premier Forum mondial sur les réfugiés en décembre 2019, qui sera l’occasion de catalyser des partenariats novateurs entre les secteurs et pour tous les acteurs concernés - gouvernements, société civile, secteur privé, organisations internationales et autres - afin de changer concrètement la vie des réfugiés et des communautés hôtes.

    https://www.unhcr.org/fr-fr/news/press/2019/6/5d0b8549a/hcr-felicite-soutien-175-villes-travers-monde-entier-faveur-refugies.html
    #villes-refuge #asile #migrations #réfugiés #accueil
    #Cities#WithRefugees

    Ajouté à la métaliste :
    https://seenthis.net/messages/759145

  • Le HCR évacue des centaines de réfugiés vulnérables depuis la Libye vers des lieux en sécurité

    Dans un contexte d’affrontements violents et de détérioration de la situation sécuritaire à Tripoli, 149 réfugiés et demandeurs d’asile vulnérables ont été évacués aujourd’hui vers Rome.

    Les personnes évacuées sont originaires d’Érythrée, de Somalie, du Soudan et d’Éthiopie. Parmi elles se trouvent 65 enfants, dont 13 de moins d’un an. L’un d’entre eux est né il y a tout juste deux mois.

    De nombreuses personnes évacuées ont besoin de soins médicaux et souffrent de malnutrition.

    Ce groupe avait été transféré depuis le Centre de rassemblement et de départ (GDF) qui est géré par le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, après avoir survécu pendant des mois dans des conditions difficiles au sein de centres de détention situés dans d’autres quartiers de la ville. L’évacuation a été menée en collaboration avec les autorités libyennes et italiennes.

    « D’autres évacuations humanitaires sont nécessaires », a déclaré Jean-Paul Cavalieri, chef de mission du HCR en Libye. « Elles s’avèrent une bouée de sauvetage vitale pour les réfugiés dont la seule autre alternative est de remettre leur vie entre les mains de passeurs et de trafiquants sans scrupules pour traverser la mer Méditerranée. »

    En début de semaine, 62 réfugiés originaires de Syrie, du Soudan et de Somalie et vivant en milieu urbain ont également été évacués depuis Tripoli vers le Centre de transit d’urgence du HCR à Timisoara, en Roumanie. Ils y recevront de la nourriture, des vêtements et des soins médicaux avant de partir pour la Norvège. L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a fourni un appui pour leur transport.

    Le HCR est reconnaissant envers les Etats qui ont proposé et mis en place des lieux d’évacuation, mais les nouveaux détenus arrivent à un rythme plus rapide que les personnes sur le départ. Plus de 1000 réfugiés et migrants ont été évacués ou réinstallés hors de la Libye par le HCR en 2019. Par ailleurs, plus de 1200 autres ont été renvoyés en Libye par les garde-côtes libyens durant le seul mois de mai, après avoir été secourus ou interceptés lors d’une tentative de traversée par bateau après avoir fui la Libye.

    Les combats à Tripoli ne montrent aucun signe de ralentissement, et les risques que des détenus soient pris au piège dans les affrontements augmentent. Le HCR réitère son appel aux Etats pour qu’ils présentent d’urgence de nouvelles offres de couloirs humanitaires et de places de réinstallation pour les personnes évacuées, afin de pouvoir mettre en sécurité les réfugiés détenus en Libye.

    Plus de 83 000 Libyens ont été contraints de fuir leur foyer depuis début avril, les forces rivales continuant de s’engager dans des combats et des bombardements violents. Les administrations municipales locales et les communautés d’accueil ont joué un rôle crucial dans l’assistance aux personnes déplacées, dont beaucoup ont trouvé abri à l’intérieur des écoles ou d’autres bâtiments publics. D’autres sont hébergés chez des amis et des proches dans les villes et villages voisins.

    Le HCR a fourni une aide d’urgence et des articles de secours à plus de 9000 personnes déplacées et a fait don de matériel médical et d’ambulances aux hôpitaux par l’intermédiaire du Ministère de la santé et du Croissant-Rouge libyen.

    Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), près de 600 personnes ont perdu la vie lors des récents affrontements. La semaine dernière, deux ambulanciers sont morts après avoir été pris au piège dans des bombardements. Le HCR réaffirme que le fait de prendre pour cible des civils et des travailleurs humanitaires constitue une violation du droit international et appelle à ce que tous les auteurs de ces attaques en répondent.

    https://www.unhcr.org/fr/news/press/2019/5/5cf0d99ea/hcr-evacue-centaines-refugies-vulnerables-libye-vers-lieux-securite.html

    #évacuation #Italie #Libye #asile #migrations #réfugiés #réinstallation #HCR

    Alors que Salvini dit que les ports sont fermés (je ne vais pas rentrer dans les détails de cela)... les aéroports semblent, eux, ouverts... même si pour une petite minorité des personnes qui auraient besoin d’être évacuées de Libye...

    ping @karine4 @isskein

    • Affrontements en Libye : le #HCR relocalise en lieu sûr des réfugiés depuis des #centres_de_détention

      Du fait de l’insécurité actuelle dans la capitale libyenne, le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, a relocalisé aujourd’hui plus de 150 réfugiés depuis le centre de détention d’#Ain_Zara au sud de #Tripoli vers le centre du HCR pour le regroupement et le départ, dans une zone sûre située non loin.

      Le centre de détention d’Ain Zara a été affecté par de violents affrontements ces derniers jours. Les réfugiés ont fait part au HCR de leur peur et leur inquiétude pour leur sécurité, car des combats survenaient dans les environs, et il ne leur restait que très peu de vivres.

      Le HCR a reçu des informations faisant état de situations similaires dans d’autres centres de détention et examine actuellement ces demandes.

      Aujourd’hui, la relocalisation de réfugiés et de migrants détenus est la première effectuée par le HCR depuis l’escalade récente des violences.

      Le HCR travaille en étroite collaboration avec les autorités et ses partenaires pour assurer la relocalisation des personnes vulnérables des centres de détention.

      « En Libye, de nombreux réfugiés et migrants subissent des abus effroyables. Ils courent désormais également de sérieux risques et ne doivent pas être négligés dans les efforts visant à mettre tous les civils à l’abri du danger et à les relocaliser dans des endroits plus sûrs », a déclaré Matthew Brook, chef-adjoint de la mission du HCR en Libye.

      Depuis l’éruption des combats dans la capitale libyenne, plus de 3400 Libyens ont été déplacés par les combats et beaucoup d’autres sont pris au piège dans les tirs croisés. Ils sont dans l’incapacité de fuir en quête de refuge.

      Le HCR se joint à la communauté humanitaire pour exhorter au respect des obligations juridiques internationales afin d’assurer la sécurité de tous les civils et la sauvegarde de l’infrastructure civile, ainsi que de permettre un accès humanitaire complet, sûr, sans entrave et durable dans les zones touchées.

      Dans le cadre de sa réponse à la crise d’urgence résultant de la violence actuelle, le HCR a également prépositionné du matériel de secours dans des endroits clés à Tripoli et Misrata, a renforcé ses services d’assistance téléphonique et assure la continuité de ses programmes d’assistance aux réfugiés et aux Libyens déplacés en milieu urbain.

      Le HCR réitère sa position selon laquelle les conditions en Libye ne sont pas sûres pour les réfugiés et les migrants secourus ou interceptés en mer, et que ces personnes ne doivent pas y être renvoyées.

      https://www.unhcr.org/fr/news/press/2019/4/5cad93afa/affrontements-libye-hcr-relocalise-lieu-s-r-refugies-centres-detention.html
      #évacuation #UNHCR #pays_sûr

      v. aussi ce fil twitter du HCR :
      https://twitter.com/Refugees/status/1115908064270532609

  • HCR | « Voyages du désespoir », un rapport du HCR sur les mouvements de réfugiés en Europe
    https://asile.ch/2018/04/16/hcr-voyages-desespoir-rapport-hcr-mouvements-de-refugies-europe

    Malgré la diminution globale du nombre de réfugiés et de migrants arrivés en Europe l’année dernière, les dangers auxquels nombreux d’entre eux sont confrontés dans certaines situations ont augmenté comme l’indique un nouveau rapport du HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, qui décrit l’évolution des tendances dans leurs déplacements.

  • SBARCHI, I DATI 2017. 120mila migranti giunti lo scorso anno in Italia

    Sono stati complessivamente poco più di 171mila nel 2017 i migranti giunti via mare sulle coste dei Paesi del Mediterraneo. Si tratta del numero più basso da quando ha avuto inizio nel 2014 il significativo flusso di ingressi via mare verso l’Europa. Il principale Paese di approdo nel Mediterraneo nel 2017 è stato l’Italia con quasi 120mila migranti sbarcati, il 70% di tutti gli arrivi via mare in Europa. Il 2015 fu invece l’anno della Grecia, che raccolse l’84% degli arrivi, mentre nel 2016 gli sbarchi sulle isole greche subirono un significativo ridimensionamento: Italia e Grecia accolsero rispettivamente 181mila (50%) e 174mila (48%) migranti. I dati emergono da un’analisi della Fondazione Ismu, Iniziative e studi sulla multietnicità di Milano.
    Il Paese del Mediterraneo che ha visto aumentare in modo rilevante gli arrivi nel 2017 è stato la Spagna, sulle cui coste sono approdati circa 21mila migranti, con un aumento del 160% rispetto al 2016. Per quanto riguarda la provenienza dei migranti arrivati via mare, tra le nazionalità dichiarate al momento dello sbarco in Italia nel 2017 hanno prevalso Nigeria, Guinea, Costa d’Avorio e Bangladesh. In Grecia sono giunti soprattutto siriani, iracheni e afghani. In Spagna, via mare e via terra, sono arrivati soprattutto migranti dal Marocco, dall’Algeria, dalla Costa d’Avorio e dalla Guinea.
    Anche nel 2017 è rimasto significativo il numero di persone che hanno perso la vita nel tentativo di raggiungere l’Europa via mare: si stimano 3.116 migranti morti o dispersi nelle acque del Mediterraneo e principalmente nella più pericolosa rotta del Mediterraneo Centrale dal Nord Africa-Libia all’Italia.

    Il quadro italiano
    Sono quasi 120mila i migranti sbarcati nel 2017 sulle coste italiane, di cui 15.731 minori stranieri non accompagnati. Rispetto all’anno precedente, quando sono stati registrati 181.436 sbarchi, v’è stato un calo del 34,2%. Le richieste d’asilo nel 2017 sono state 130mila, con un lieve aumento rispetto all’anno precedente (+5,4%); le istanze sono state presentate soprattutto da nigeriani, bangladesi, pakistani, gambiani e ivoriani. Le domande d’asilo esaminate sono state oltre 80mila, 10mila meno rispetto al 2016. Al 60% (47.839 casi) del totale richiedenti asilo non è stata riconosciuta alcuna forma di protezione. È cresciuto il numero di coloro che hanno ottenuto lo status di rifugiato, che nel 2017 ha costituito l’8,5% degli esiti, mentre si è fortemente ridimensionata la protezione sussidiaria, concessa nel 2016 a oltre 11mila migranti e nel 2017 a 5.800. Una domanda su quattro ha avuto come esito la protezione umanitaria.
    Al 31 dicembre 2017 sono stati trasferiti dall’Italia in un altro Paese UE 11.464 richiedenti protezione internazionale. I Paesi dove sono stati trasferiti sono Germania (dove è stato ricollocato il 43% dei migranti), Svezia (10,6%) e Svizzera (7,8%).

    http://www.cinformi.it/index.php/it/news_ed_eventi/archivio_news/anno_2018/sbarchi_i_dati_2017/(offset)/0/(limit)/4/(sb)/312
    #arrivées #statistiques #asile #migrations #Italie #chiffres #Méditerranée #Italie #2017

    v. aussi pour les mois/années précédents: http://seen.li/d6bt

    • Un tweet intéressant de l’#OIM / #IOM, 02.03.2018 :

      Migrant arrivals by #Mediterranean sea in Italy in 2018 are the lowest in 5 years, our @MillmanIOM says:

      https://twitter.com/UNmigration/status/969701973736947712

      La personne qui commente les chiffres dit que jamais les arrivées ont été si peu nombreuses... voici ce qu’il dit, je transcrit :

      “This is the lowest we have seen in the five years we have been compiling this data month by month with the Italian Ministry of Iterior. I can just tell you that in 2014, in the first two months almost 7700 people arrived. In 2015, in the first two months almost 7900. Over 9000 in 2016, over 13’000 in 2017. It’s pretty important I think, because Italians will vote this weekend. Immigration is a huge issue obviously, and to be able to report that arrivals are less than half of last year’s at this time and the lowest in five years I think it’s rather important. Our total for the year so far is 3’730. This week we took migrants back to #Benin, #Mali and #Niger. As I understood it we’ve done a total of 26 countries that we’ve returned from Libya this year, so I think that has had some impact on the flows to Italy.”

      (By the way, peut-être qu’un bref rappel des morts en Méditerranée et des conditions dégradantes en Libye auraient aussi été une bonne chose à rappeler... Mais mieux vaut se vanter des « #retours_volontaires » vers les pays d’origine)

      #renvois #expulsions #retour_volontaire

      cc @isskein

    • Demandes d’asile dans les États membres de l’UE - 650 000 primo-demandeurs d’asile enregistrés en 2017 - Syriens, Irakiens et Afghans demeurent les principaux demandeurs

      En 2017, 650 000 primo-demandeurs d’asile ont introduit une demande de protection internationale dans les États membres de l’Union européenne (UE), soit quasiment deux fois moins qu’en 2016, quand 1 206 500 primo-demandeurs d’asile ont été enregistrés, et à un niveau comparable à celui enregistré en 2014, avant les pics de 2015 et 2016.


      http://ec.europa.eu/eurostat/documents/2995521/8754398/3-20032018-AP-FR.pdf/f7bca4e4-ab6d-40cb-ae35-1b2e9e71017c

      Les statistiques dans le document pdf d’Eurostat :
      http://ec.europa.eu/eurostat/documents/2995521/8754398/3-20032018-AP-FR.pdf/f7bca4e4-ab6d-40cb-ae35-1b2e9e71017c

    • Commissione parlamentare di inchiesta sul sistema di accoglienza, di identificazione ed espulsione, nonchè sulle condizioni di trattamento dei migranti e sulle risorse pubbliche impegnate


      #nationalités #2016 #2017


      #régions

      #hotspots:

      #MNA #mineurs_non_accompagnés

      J’ai reçu ce rapport via email, que je ne trouve pas sur internet... mais j’ai fait des copies d’écran des graphiques.

    • « Voyages du désespoir », un rapport du HCR sur les mouvements de réfugiés en Europe

      Malgré la diminution globale du nombre de réfugiés et de migrants arrivés en Europe l’année dernière, les dangers auxquels nombreux d’entre eux sont confrontés dans certaines situations ont augmenté comme l’indique un nouveau rapport du HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, qui décrit l’évolution des tendances dans leurs déplacements.

      Selon le rapport « Voyages du désespoir », le nombre d’arrivées en Italie par la mer, principalement en provenance de la Libye, a considérablement diminué depuis juillet 2017. Cette tendance s’est poursuivie au cours du premier trimestre 2018, avec une baisse de 74 pour cent par rapport à l’année dernière.

      La traversée vers l’Italie s’est par contre révélée de plus en plus dangereuse et le taux de mortalité des candidats à la traversée depuis la Libye a grimpé à 1 personne sur 14 au cours du premier trimestre 2018, alors qu’il était de 1 sur 29 au cours de la même période en 2017.

      Par ailleurs, on a également observé au cours des derniers mois une détérioration très préoccupante de la santé des nouveaux arrivants en provenance de la Libye, avec un nombre plus important de personnes dans un état de grande faiblesse, amaigries et globalement en mauvais état de santé.

      Si le nombre total des traversées de la Méditerranée est resté bien en deçà de celui de 2016, le HCR a également constaté une recrudescence des arrivées en Espagne et en Grèce sur la fin de l’année 2017.

      En 2017, l’Espagne a observé une augmentation de 101 pour cent par rapport à 2016 et a recensé 28 000 nouveaux arrivants. Les premiers mois de 2018 indiquent une tendance similaire, avec une augmentation de 13 pour cent des arrivées par rapport à l’année dernière. Les Marocains et les Algériens constituent désormais les deux principales nationalités, mais les Syriens forment toujours l’essentiel des arrivées par les frontières terrestres de l’Espagne.

      En Grèce, le nombre total d’arrivées par la mer a diminué par rapport à 2016, mais on a cependant observé une recrudescence de 33 pour cent entre mai et décembre de l’année dernière, avec 24 600 arrivants par rapport à 18 300 au cours de la même période en 2016. La majorité d’entre eux étaient originaires de Syrie, d’Irak et d’Afghanistan, et comprenait un grand nombre de familles avec des enfants. Les demandeurs d’asile arrivés en Grèce par la mer ont vécu de longues périodes d’attente sur les îles grecques, dans des conditions de surpeuplement difficiles.

      Le renforcement des restrictions en Hongrie a poussé de nombreux réfugiés et migrants à emprunter d’autres routes pour traverser l’Europe, indique le rapport. Ainsi, certains passent de Serbie en Roumanie tandis que d’autres passent de la Grèce en Albanie, puis au Monténégro et en Bosnie-Herzégovine pour rallier la Croatie.

      « Les voyages des réfugiés et migrants vers l’Europe et à travers celle-ci restent parsemés de dangers », a déclaré Pascale Moreau, la Directrice du bureau du HCR pour l’Europe. On estime que plus de 3 100 personnes ont perdu la vie en mer l’année dernière pendant la traversée vers l’Europe, et ce chiffre était de 5 100 en 2016. Depuis le début de l’année 2018, 501 personnes se sont ajoutées à la liste des morts ou des disparus.

      À ceux qui ont péri en mer, s’ajoutent au moins 75 autres personnes décédées le long des routes terrestres qui suivent les frontières extérieures de l’Europe ou alors qu’elles traversaient l’Europe en 2017, et les rapports sur la poursuite des refoulements sont profondément préoccupants.

      « Il est vital pour les personnes qui nécessitent une protection internationale d’avoir accès au territoire ainsi qu’à des procédures de demande d’asile rapides, justes et efficaces. Gérer ses frontières et offrir une protection aux réfugiés conformément aux obligations internationales des États ne sont pas des objectifs qui s’excluent ou sont incompatibles », a ajouté Pascale Moreau.

      Le rapport du HCR souligne également les abus et les pratiques d’extorsion que subissent les réfugiés et migrants aux mains des trafiquants, des passeurs ou des groupes armés sur les différentes routes vers l’Europe.

      Les femmes, et surtout celles qui voyagent seules, ainsi que les enfants non accompagnés sont particulièrement exposés au risque de subir des violences sexuelles et sexistes sur les routes vers l’Europe, ainsi qu’à certains endroits au sein de l’Europe.

      Plus de 17 000 d’enfants non accompagnés sont arrivés en Europe en 2017. La plupart de ces enfants sont arrivés en Italie par la mer, et 13 pour cent d’entre eux étaient des enfants voyageant seuls, une tendance similaire à celle de 2016.

      Le rapport du HCR signale toutefois des progrès encourageants quant au nombre de personnes réinstallées en Europe l’année dernière, avec une augmentation de 54 pour cent par rapport à 2016. La majorité de ces 26 400 réfugiés étaient des Syriens (84 pour cent) réinstallés depuis la Turquie, le Liban et la Jordanie. Parmi les pays européens, ce sont le Royaume-Uni, la Suède et l’Allemagne qui en ont accueilli le plus grand nombre.

      Un autre développement positif à la fin de l’année dernière a vu le HCR commencer à faciliter l’évacuation de réfugiés vulnérables de la Libye vers le Niger et de la Libye vers l’Italie.

      « Les évacuations depuis la Libye et l’augmentation des opportunités de réinstallation que nous avons observées l’année dernière sont d’excellentes nouvelles. Il subsiste toutefois des obstacles significatifs qui entravent l’accès à des voies sûres et légales, dont le regroupement familial, pour les personnes nécessitant une protection internationale, et nous appelons à une plus grande solidarité », a déclaré Pascale Moreau.

      Le rapport formule également des recommandations supplémentaires quant à la nécessité de renforcer la solidarité entre les États au sein de l’Europe ainsi qu’avec les pays de premier asile et de transit, afin d’améliorer la qualité de l’accueil — tout particulièrement l’accueil des enfants séparés et non accompagnés, et de ceux qui ont survécu à la violence sexuelle et sexiste — et de mieux protéger les enfants.

      http://www.unhcr.org/fr/news/press/2018/4/5acf30b3a/voyages-desespoir-rapport-hcr-mouvements-refugies-europe.html
      #Grèce #Italie #Espagne #mortalité #mourir_aux_frontières #décès #femmes #réinstallation #MNA #mineurs_non_accompagnés #corridors_humanitaires #desperate_journeys

      Lien vers le #rapport :
      https://data2.unhcr.org/en/documents/download/63039


      #parcours_migratoires #routes_migratoires #Albanie #Monténégro #Bosnie

    • Calo degli arrivi: continuerà?

      Nei primi quattro mesi del 2018 sono sbarcati in Italia circa 9.300 migranti, il 75% in meno rispetto allo stesso periodo del 2017. Si tratta di un trend del tutto in linea con il calo verificatosi negli ultimi sei mesi del 2017 (-75% rispetto allo stesso periodo del 2016). I dati relativi ai primi mesi dell’anno (quelli invernali) risultano tuttavia poco indicativi del livello dei flussi nei mesi successivi. Gli sbarchi iniziano a crescere solo da aprile e raggiungono un picco tra giugno e agosto, seguendo un tipico trend stagionale.

      L’andamento degli sbarchi nel mese di aprile può dunque essere considerato un primo segnale di quanti arrivi potrebbero essere registrati nel corso di tutto l’anno. Particolare attenzione meritano, al riguardo, gli avvenimenti di metà aprile, quando in quattro giorni sono sbarcate 1.500 persone.

      È comunque necessaria un’ulteriore dose di prudenza, perché ai trend stagionali si affiancano anche le decisioni e le politiche degli attori coinvolti lungo la rotta. Il 2017 lo dimostra: fino al 15 luglio dell’anno scorso gli sbarchi sulle coste italiane erano stati circa il 30% in più rispetto al 2016, e proprio da metà luglio, nel periodo dell’anno in cui solitamente si registrano più arrivi, è iniziato il calo degli sbarchi che prosegue a tutt’oggi.

      https://www.ispionline.it/it/pubblicazione/fact-checking-migrazioni-2018-20415

    • Calo degli arrivi: meno morti in mare?

      Il calo delle partenze ha ridotto drasticamente il numero assoluto di persone che perde la vita durante la traversata: se la frequenza delle morti in mare dei primi sette mesi dell’anno scorso fosse rimasta invariata nella restante parte del 2017, a fine anno si sarebbero registrate 4.155 morti – un livello comparabile a quello degli anni precedenti. Al contrario, se la frequenza delle morti in mare nei nove mesi successivi al calo degli sbarchi restasse costante per altri tre mesi, si registrerebbero circa 1.250 morti in un anno: una riduzione del 70%.

      L’Organizzazione mondiale per le migrazioni ha tuttavia fatto notare come, tra gennaio e marzo 2018, il già alto rischio della traversata lungo la rotta del Mediterraneo Centrale sia quasi raddoppiato rispetto allo stesso periodo dell’anno precedente (dal 3,3% al 5,8%). Ma in realtà questo aumento sembra dipendere più dalle condizioni meteorologiche invernali e da singoli casi “eccezionali” che dagli avvenimenti e dalle politiche alla base del calo degli sbarchi. Infatti, estendendo il confronto all’intero periodo del calo degli sbarchi (16 luglio 2017 - 30 aprile 2018) e confrontandolo con lo stesso periodo dell’anno precedente si nota sì un incremento, ma molto meno significativo: dal 2,6% al 3,0%.


      https://www.ispionline.it/it/pubblicazione/fact-checking-migrazioni-2018-20415
      #mortalité

    • Que cache la baisse des arrivées de personnes migrantes en méditerranée centrale ?

      Les États membres de l’Union européenne se félicitent depuis quelques mois de la baisse des arrivées sur les côtes européennes et de celle du nombre de personnes migrantes mortes ou disparues en Méditerranée. Mais que cache cette chute spectaculaire ?

      https://www.lacimade.org/cache-baisse-arrivees-de-personnes-migrantes-mediterranee-centrale
      #Méditerranée_centrale

  • HCR | Parallèlement à une baisse des arrivées de réfugiés et de migrants en Europe, abus et décès persistent
    https://asile.ch/2017/08/28/hcr-parallelement-a-baisse-arrivees-de-refugies-de-migrants-europe-abus-deces-

    Selon un nouveau rapport publié par le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, le nombre d’arrivées de migrants et de réfugiés en Europe a chuté durant le premier semestre 2017. Toutefois, sans voies légales à disposition pour rejoindre l’Europe, beaucoup ont encore recours à des passeurs sans scrupule ainsi que des réseaux de […]

  • HCR | La pénurie de fonds exacerbe la “catastrophe” au Yémen
    https://asile.ch/2017/03/20/hcr-penurie-de-fonds-exacerbe-catastrophe-yemen

    Les décès causés par la famine et la pénurie de soins médicaux au Yémen se multiplient, car les opérations de secours menées par le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, ne sont financées qu’à hauteur d’un pour cent.

  • HCR | Les risques augmentent pour les réfugiés et migrants tentant de se rendre en Europe
    http://asile.ch/2017/03/12/hcr-risques-augmentent-refugies-migrants-tentant-de-se-rendre-europe

    Dans un nouveau rapport, le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, explique l’impact qu’a eu le renforcement des restrictions aux frontières mises en œuvre en 2016 sur les mouvements de réfugiés et de migrants vers l’Europe et au sein de l’Europe. Selon ce rapport, les populations ont continué de se déplacer mais elles […]

  • HCR-OIM | Yémen : La brutalité du conflit contraint un million de déplacés à retourner vers des zones de danger
    http://asile.ch/2017/03/05/hcr-oim-yemen-brutalite-conflit-contraint-million-de-deplaces-a-retourner-vers

    Le conflit incessant et la détérioration rapide des conditions dans l’ensemble du Yémen acculent des millions de Yéménites déplacés vers toujours plus de danger et d’adversité. C’est le constat que font ce jour le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, et l’OIM, l’Organisation internationale pour les migrations, après la publication des dernières statistiques […]

  • HCR - La pénurie de fonds exacerbe la « #catastrophe » au #Yémen
    http://www.unhcr.org/fr/news/stories/2017/2/58a71305a/penurie-fonds-exacerbe-nbspcatastrophenbsp-yemen.html

    GENEVE - Les #civils au Yémen, un pays déchiré par le conflit, meurent de la famine et d’une pénurie de soins médicaux dans une situation sans précédent ‘au-delà de toutes les catastrophes humanitaires déjà survenues’, a prévenu le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, en soulignant que la crise risque de s’aggraver car les besoins humanitaires sont sous-financés.

    #indignation_sélective

  • Nationalité, ville, occupation, âge : cartographie des réfugiés au Maroc

    http://www.presse-maroc.com/fr/open.php?artid=2064&title=nationalite-ville-occupation-age-cartographi

    A prendre avec beaucoup de pincettes, mais je référence pour les archives.

    Aujourd’hui, le Maroc compte un peu plus de 4 200 réfugiés reconnus. D’où viennent-ils ? Quels âges ont-ils ? Où sont-ils installés ? Que font-ils ?

    A l’occasion du sommet exceptionnel aux Nations unies pour traiter de la question des migrants en général et des réfugiés en particulier, la représentation du Haut commissariat aux réfugiés (HCR, agence onusienne) au Maroc a communiqué les toutes dernières données qu’il possède, arrêtées au 31 août.

    #réfugiés #migrations #asile #maroc

  • Bienvenue au Réfugistan | ARTE
    http://www.arte.tv/guide/fr/060822-000-A/bienvenue-au-refugistan?autoplay=1

    À travers le monde, près de 17 millions de personnes - réfugiés, déplacés, migrants - vivent dans des camps, soit l’équivalent d’un pays. Suppléant les États qui ne veulent pas d’eux, le #HCR, l’agence des Nations unies pour les #réfugiés, avec ses 7 milliards de dollars de budget par an, gère ces « indésirables » avec de grandes ONG caritatives. Des « limbes », comme les nomme un chercheur, dans lesquels le seul objectif possible est la survie, où des enfants naissent et grandissent, à l’écart du pays qui les accueille. Leurs habitants, qui n’ont ni le droit de travailler ni celui de se déplacer librement, ne possèdent que les quelques objets distribués à leur arrivée et une carte d’identité du HCR. Dans ces lieux à l’écart du monde, ni tout à fait prisons ni tout à fait ouverts, censés être provisoires, les réfugiés passent désormais en moyenne... dix-sept ans de leur vie.

    Sans issue

    Pourquoi ces camps perdurent-ils depuis des décennies ? Les importants subsides qu’ils garantissent aux pays hôtes constituent l’un des éléments de réponse. Plus personne n’a intérêt à ce que les conflits s’arrêtent et à ce que les réfugiés rentrent chez eux. Qu’en est-il d’un possible asile en Occident ? Au camp de Dadaab, au Kenya (le plus grand du monde, construit il y a vingt-cinq ans), où les travailleurs humanitaires vivent sous haute protection à cause des risques d’enlèvement, seules mille demandes par an sont satisfaites sur une population de 350 000 réfugiés. Et pour qui tente de fuir vers l’Europe, la situation n’est pas plus enviable. À Idoméni, à la frontière entre la Grèce et la Macédoine, des milliers de migrants sont pris au piège depuis plusieurs mois. La réalisatrice Anne Poiret (prix Albert-Londres 2007), qui s’est rendue aussi en Tanzanie et en Jordanie, effectue une plongée glaçante dans une réalité kafkaïenne que nous préférons ignorer et que nos gouvernements contribuent à créer et à entretenir.

  • HCR | Environ 80’000 réfugiés déjà arrivés en Europe, durant les six premières semaines de 2016
    http://asile.ch/2016/02/14/hcr-environ-80000-refugies-deja-arrives-en-europe-durant-les-six-premieres-sem

    Malgré des conditions difficiles en mer et la saison hivernale, plus de 80’000 réfugiés et migrants sont déjà arrivés en Europe par bateau durant les six premières semaines de 2016, soit davantage que les quatre premiers mois de 2015, a annoncé ce jour le HCR, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés.