company:honeywell

  • Avez-vous déjà entendu parler du #CLODO ? | La Gaîté lyrique
    https://gaite-lyrique.net/article/avez-vous-deja-entendu-parler-du-clodo

    Le Comité pour la Liquidation ou le Détournement des Ordinateurs
    Avez-vous déjà entendu parler du CLODO ? À Toulouse, entre 1980 et 1983, ce mystérieux Comité pour la Liquidation ou le Détournement des Ordinateurs faisait la une des journaux en incendiant des usines d’informatique. C’est avant, bien sûr. Avant que nous ayons (presque) tous un iPod dans la poche et un portable à la main. À une époque où les gens étaient tellement sceptiques sur l’utilité d’un ordinateur à la maison que le gouvernement s’était mis à distribuer des Minitel à tour de bras...

    La nuit du 5 avril 1980, à Toulouse, les locaux de la société Phillips Informatique sont en feu. Trois jours plus tard, on signale un incendie à la compagnie d’informatique C.I.I.-Honeywell-Bull. Le procédé est rudimentaire : ordinateurs, fichiers et documents ont été entassés dans le hall et brûlés. Le 10 avril, c’est-à-dire le lendemain de l’incendie de la CII, une fausse alerte à la bombe nécessite l’évacuation des locaux d’IBM, à Toulouse. On fait des rapprochements avec un attentat qui avait visé l’ancien siège de DATA Systems le 24 novembre 1977...

    Tous ces attentats sont revendiqués par le Clodo, Comité pour la liquidation ou le détournement des ordinateurs, dont les participants n’ont jamais été démasqués. Ils sont également à l’origine de l’incendie de la société International Computers Limited en mai 1980 et celui de CAP-SOGETI en septembre, au moment du SICOB, le grand salon parisien de l’informatique. En janvier 1983, ils font exploser le Centre informatique de la Préfecture de Haute-Garonne avec trois charges d’explosifs et, plus tard cette année-là, occasionneront de sérieux dégâts aux sociétés américaines Speery Univac Ordinateurs et National Cash Register, toujours dans les environs de Toulouse.

  • A l’encontre » Travail-santé : « Ne pas condamner est un permis de tuer »
    http://alencontre.org/europe/france/travail-sante-ne-pas-condamner-est-un-permis-de-tuer.html

    Le non-lieu pourrait concerner plus d’une dizaine d’affaires en France ?

    Bien au-delà : il faut compter les différentes usines Eternit, Amisol (à Clermont-Ferrand), Honeywell (Condé-sur-Noireau), la Normed… Pas Saint-Gobain, qui ne fait l’objet d’aucune plainte au pénal, alors cette société a été l’alliée d’Eternit pour résister à la législation française et à une directive européenne interdisant l’amiante dans les années 1990. Un non-lieu en 2017 créerait un précédent dont pourraient pâtir toutes les accusations dans les domaines de la chimie, des pesticides ou de la radioactivité.

    Ce raisonnement sur l’impossibilité de fixer une date de contamination pourrait empêcher la justice pénale dans les affaires comme Triskalia [« coopérative » agricole bretonne qui regroupe 16’000 agriculteurs en 2017, a 48 000 salarié·e·s et 280 sites commerciaux], par exemple, cette coopérative bretonne qui stocke des céréales pour les animaux et contre laquelle des ouvriers gravement intoxiqués par des pesticides ont déposé une plainte au pénal. Pour des ouvriers qui ont travaillé trente ans dans les usines Eternit, cela n’a aucun sens de dire : « On n’a pas la date de la contamination. » Bien sûr qu’on l’a : indubitablement et de façon implacable, toutes ces années d’exposition à l’amiante des ouvriers (et leurs proches) sont la cause des maladies survenues.

    Peut-on faire un parallèle avec le Roundup de Monsanto ?

    C’est le même mécanisme : les pesticides agissent directement sur certaines cellules et peuvent engendrer un cancer. Ils agissent aussi sur les défenses immunitaires, entraînant des infections ou permettant le développement de lymphomes, leucémies, myélomes. Mais, parce qu’on ne pourrait pas donner une date précise du début de ce processus, on ne pourrait pas juger la responsabilité de celui qui a exposé la personne malade ? Le seul préjudice qui devrait être considéré d’un point de vue pénal, c’est le préjudice d’exposition : des gens ont passé un an, dix ans ou trente ans dans une entreprise qui confrontait ses salariés à des substances toxiques. C’est la preuve de l’exposition qui devrait avoir force de loi pour obtenir une reconnaissance de droit en cas de maladie, et constituer un trouble manifeste à l’ordre public, conduisant à une condamnation pénale.

    #amiante #santé #justice

  • Women pioneered computer programming. Then men took their industry over.
    https://timeline.com/women-pioneered-computer-programming-then-men-took-their-industry-over-c29

    “Like many women in the 1930s, Jean Jennings Bartik had studied mathematics. During and after World War II, Bartik and other women actually worked as “computers.” They calculated by hand the trajectories of military rockets and artillery shells depending on how much soldiers elevated the weapon. Each different weapon required a whole table of trajectories for the calculation, and each calculation took more than 30 hours.
    In 1945, Bartik heard about a new job, working with something called ENIAC. She wasn’t quite sure what the work entailed, but she took it, hoping to get in on the ground floor with a new technology.
    ENIAC was the first large-scale electronic computer whose operation wasn’t slowed down by mechanical parts. It could do the trajectory calculations much faster. Men designed ENIAC , but the grueling and tedious task of creating programs for it was considered “women’s work,” akin to clerical labor.
    “Men were interested in building the hardware,” historian Walter Isaacson told NPR. “Doing the circuits, figuring out the machinery. And women were very good mathematicians back then.” But their work was unglamorous and low paid.
    The night before ENIAC was to be first publicly demonstrated, it was malfunctioning. Bartik and her colleague Betty Jennings got it working. At the demonstration, ENIAC did the trajectory calculation in 20 seconds—10 seconds less than it would take the actual shell to reach its target. The audience was “absolutely ecstatic,” Bartik told the Computer History Museum. Nevertheless, Bartik and Jennings went unnamed in press pictures, and they weren’t even invited to the celebration dinner.”

    • waaa, l’image de la coupure de journal "The computer girls"qui débute par

      A trainee gets 8000$ a year
      a girl ’senior systems analyst’
      gets 20000$ - and up!
      Maybe it’s time to investigate....

      #programmation

      tiens marrant, je note qu’est souligné la qualité pratique, certes essentialiste, avec la capacité de programmer des femmes du type : normal que les femmes soient douées puisqu’elles sont faites pour ça et qu’elles passent leurs temps à programmer (organiser, gérer) pour la famille les courses/repas/ménage etc

      It’s just like planning a dinner

    • Bonjour @dudh48 je ne comprends pas le lien de ton dernier post avec un fil consacré aux programmeuses ?

      Sur le post précédent, la condescendance est juste franchement insupportable : « Mesdames, bientôt vous connaîtrez les mots ». Et c’est régulièrement qu’il faut rappeler à l’ordre nos bons maitres …

    • Les 4 messages de @dudh48 ont disparu (ainsi que ce compte) aussi je recolle ici les 2 qui me paraissaient intéressants dans cette discussion

      Les femmes et la programmation - Québec Numérique http://www.quebecnumerique.com/les-femmes-et-la-programmation

      Jusqu’aux années 1960, la programmation était perçue comme un travail féminin. La programmeuse américaine Grace Hopper (1906 – 1992) mentionne dans un reportage que « la programmation est comme organiser un souper. Il faut planifier et programmer tout d’avance pour que tout soit prêt dès qu’on en aura besoin… Les femmes ont une habitude innée à la programmation d’ordinateur. » Il faut garder à l’esprit que c’est Mme Hopper qui a développé le premier compilateur pour la marine américaine. Cependant, elle est surtout connue grâce à une découverte involontaire : le terme « bug ». Elle a retiré d’un ordinateur un papillon de nuit mort qui avait causé la panne. Depuis ce moment, le terme « bogue informatique » (en français) est utilisé en parlant de ce « bug ». La pionnière en informatique au Canada était sans doute Beatrice Helen Worsley (1921 – 1972). Première femme au monde ayant reçu un doctorat en science informatique, elle a eu Alan Turing et Douglas Hartree comme superviseurs de doctorat à l’Université de Cambridge. Elle a participé à la première démonstration de l’ordinateur EDSAC de Cambridge. Avec Pat Hume, elle a développé le premier compilateur, Transcode, pour FERUT, qui est un des premiers ordinateurs au Canada. Ce travail a eu un impact énorme à travers le pays et des douzaines de groupes de recherche à travers le Canada utiliseront FERUT pour résoudre des problèmes scientifiques. Le facteur majeur du déclin du pourcentage des femmes après les années 60 fut la valorisation du domaine de la programmation ! Avant, le développement de logiciel était perçu comme un domaine moins sérieux et moins masculin que le développement du matériel. Ce fut donc une surprise pour les employeurs de constater que programmer était difficile. À la suite de cette observation, ce travail fut déclaré typiquement masculin. Des programmeurs ont été formés et ils ont découragé l’embauche de femmes dans le domaine.

    • même chose

      Sexisme informatique : le code source écrit par les femmes est moins respecté - Tech - Numerama http://www.numerama.com/tech/145615-sexisme-informatique-le-code-source-ecrit-par-les-femmes-est-moins-

      PRÉJUGÉS SUR LE CODE ÉCRIT PAR DES FEMMES Or justement, une étude publiée dans la revue PeerJ tend à montrer que les contributions des développeuses ne sont pas considérées à leur juste valeur. Les femmes seraient victimes d’un préjugé trompeur, conscient ou inconscient, selon lequel elle seraient moins aptes à produire du code de qualité. Pour en arriver à cette conclusion, les auteurs de l’étude, qui n’a pas encore été évaluée par des pairs, ont concentré leurs travaux sur GitHub, la plateforme d’hébergement et de collaboration de référence pour des projets open-source. Au total un échantillon de 1,4 million de membres (11,6 %) a été extrait de l’ensemble des utilisateurs (12 millions) afin d’analyser la manière dont leurs propositions sont reçues. Pourquoi n’avoir pris que 11,6 % de l’ensemble des membres de GitHub ? Parce que c’est sur cette portion uniquement que les chercheurs sont parvenus à déterminer le sexe de l’internaute, en récupérant l’adresse e-mail des utilisateurs et en vérifiant ensuite le profil Google+ associé, afin de voir s’il s’agissait d’un homme ou d’une femme. Qu’est-ce qui ressort de cette observation ? Qu’il existe un préjugé de genre sur la compétence des femmes en matière de programmation.

      #femme #sexisme #préjugé

      Et malheureusement je peux témoigner que cela est vrai. Pour l’anecdote, une femme me contacte, je lui réponds en utilisant mon nom féminin, or elle a insisté pour me dire qu’elle voulait absolument que ce soit touti parce qu’il savait ce qu’il avait fait. Le malentendu a été levé et on a rit. Mais des fois, c’est pas du tout drôle, c’est même irritant, j’ai l’impression de servir de faire valoir ou d’aiguillon de fierté
      – si une femme peut le faire, alors moi encore mieux …

  • Upstate residents use social media to spread water crisis - NY Daily News
    http://www.nydailynews.com/new-york/upstate-residents-social-media-spread-water-crisis-article-1.2670129

    The fear spread across an upstate town struck by a terrifying water crisis can be seen on the faces of residents in a new social media campaign.

    Stark black and white photos of the residents of Hoosick Falls, in Rensselaer County, fill the Twitter and Facebook feeds of the PFOA Project NY.

    Each resident holds a sign announcing the results of blood tests showing how much perfluorooctanoic acid (PFOA), a chemical linked to cancer, is in their bodies.

    “I’m only six ... can you ignore that???,” reads a sign held up by Corey Aldrich.

    His PFOA level is 142 parts per billion.

    Nationwide readings average 2.08 ppb, compared with a 23.5 average in Hoosick Falls. The average level of the toxic chemical in the blood of 2,000 Hoosick Falls residents was about 10 times that of the general population, the state Health Department said.

    Corey’s 4-year-old sister, Alyssa, holds a sign revealing a PFOA level of 117 ppb.

    Studies have shown PFOA has been linked to kidney and testicular cancer, ulcerative colitis, thyroid disease and other ailments.

    Some Hoosick Falls residents have filed a class action lawsuit filed against Honeywell International and Saint-Gobain Performance Plastics, the companies that currently own the manufacturing plants identified by state investigators as the most likely sources of the contamination.

  • Researcher Says He’s Found Hackable Flaws In Airplanes’ Navigation Systems
    http://www.forbes.com/sites/andygreenberg/2013/04/10/researcher-says-hes-found-hackable-flaws-in-airplanes-navigation-systems

    By hijacking a protocol used to send data to commercial aircraft and exploiting bugs in flight management software built by companies including Honeywell, Thales and Rockwell Collins, Teso told the crowd that he could send radio signals to planes that would cause them to execute arbitrary commands such as changes in direction, altitude, speed, and the pilots’ displays.

    “You can use this system to modify approximately everything related to the navigation of the plane,” Teso told me in an phone interview following his talk. “That includes a lot of nasty things.”

    Update: Several companies and aviation safety organizations now claim that Teso’s research wouldn’t work on actual airplanes. See their comments below.

    Hackers and security researchers have warned for years of vulnerabilities in next-generation air traffic control protocols. But Teso focused on a different protocol called Aircraft Communications Addressing and Report System, (ACARS) a simple data exchange system that has evolved over decades to now include everything from weather data to airline schedules to changes to the plane’s flight management system. (FMS)

    Teso says that ACARS still has virtually no authentication features to prevent spoofed commands. But he spent three years reverse engineering the flight navigation software that receives ACARS signals to find bugs that allowed him to send his own commands to the systems, either from a software-defined radio that can be tuned to use ACARS or from a compromised airline system. In his talk, Teso demonstrated an Android application he built that allowed him to redirect a virtual plane with just a tap on a map application running on his Samsung Galaxy phone. “ACARS has no security at all. The airplane has no means to know if the messages it receives are valid or not,” he says. “So they accept them and you can use them to upload data to the airplane that triggers these vulnerabilities. And then it’s game over.”

    In his presentation, Teso explained that he experimented on used FMS hardware he bought from eBay and FMS training simulation software that was advertised as containing some or all of the same code as the systems in real planes. In our interview he declined to specify exactly what vulnerabilities he discovered in that code, saying that he has instead contacted the Federal Aviation Administration (FAA) and the European Aviation Safety Administration, (EASA) and is working with the affected aerospace companies to fix the problems.

  • La « vallée de la mort » en Normandie continue de tuer ses habitants et ses ouvriers (Basta !) #amiante #pollution #santé
    http://www.bastamag.net/article2768.html

    Les usines sont fermées, mais continuent de tuer. Les ouvriers qui y ont travaillé comme les habitants qui ont vécu à proximité. En cause : l’amiante, utilisé avant son interdiction par les entreprises Valeo, Ferodo ou Honeywell, dans cette vallée industrielle le long de l’Orne. Des poussières d’amiante continuent de s’échapper des usines abandonnées, contaminant eau, air et sols. Les entreprises refusent pour l’instant de dépolluer. Reportage dans la « Vallée de la mort », où l’amiante n’a pas fini de provoquer des cancers, dans l’indifférence générale.