company:ibm

  • Taser Will Use Police Body Camera Videos “To Anticipate Criminal Activity”
    https://theintercept.com/2017/04/30/taser-will-use-police-body-camera-videos-to-anticipate-criminal-activi

    When civil liberties advocates discuss the dangers of new policing technologies, they often point to sci-fi films like “RoboCop” and “Minority Report” as cautionary tales. In “RoboCop,” a massive corporation purchases Detroit’s entire police department. After one of its officer gets fatally shot on duty, the company sees an opportunity to save on labor costs by reanimating the officer’s body with sleek weapons, predictive analytics, facial recognition, and the ability to record and transmit live (...)

    #Taser #Microsoft #algorithme #criminalité #sécuritaire #activisme #surveillance #vidéo-surveillance #IBM #Minority_Report #Predpol #Ntechlab (...)

    ##criminalité ##DeepLearningEngine

  • IBM Q : Cloud Quantum Computing for commercial use

    http://www.newsweek.com/2017/04/21/quantum-computing-ibm-580751.html

    IBM had been dabbling with commercial possibilities when last year [2016] it released Quantum Experience, a cloud-based quantum computing service researchers could use to run experiments without having to buy a quantum system. In early March, IBM took that program further and announced IBM Q, the first cloud quantum computing system for commercial use. Companies will be able to buy time on IBM’s quantum computers in New York state, though IBM has not set a release date or price, and it is expected to be financially prohibitive for smaller companies at first.

    [...]

    Eventually, quantum computing could outperform the world’s fastest supercomputer—and then all computers ever made, combined. We aren’t there yet, but at 50 qubits, universal quantum computing would reach that inflection point and be able to solve problems existing computers can’t handle, says Jerry Chow, a member of IBM’s experimental quantum computing department. He added that IBM plans to build and distribute a 50-qubit system “in the next few years.” Google aims to complete a 49-qubit system by the end of 2017.

    Note:
    A company called D-Wave Systems already sells 2,000-qubit systems, but its systems are different from IBM’s and other forms of universal quantum computers, so many experts don’t consider their development to have reached that quantum finish line. D-Wave Systems’s computers are a type of quantum computer called quantum annealers, and they are limited because they can be used only on optimization problems. There is a roaring scientific debate about whether quantum annealers could eventually outpace traditional supercomputers, but regardless, this type of quantum computer is really good at one niche problem and can’t expand beyond that right now.

    More on IBM Q:
    http://research.ibm.com/ibm-q
    https://www.scientificamerican.com/article/ibm-will-unleash-commercial-universal-quantum-computers-this-yea
    http://www.pcworld.com/article/3176853/hardware/ibms-new-q-program-to-include-a-50-qubit-quantum-computer.html

    https://www.youtube.com/watch?v=5faqB9YLS_8

    #IBM_Q #quantum_computing

  • Pour des états généraux de l’Internet indépendant - Libération
    http://www.liberation.fr/debats/2016/12/15/pour-des-etats-generaux-de-l-internet-independant_1535520

    L’espace social se réduit, l’espace discursif se réduit, l’espace de consultation (nos écrans de smartphones) se réduit, le temps d’attention se réduit et se fractionne à l’avenant.

    L’histoire des sciences et des techniques algorithmiques est devenue celle des ruses de la persuasion technologique permettant aux plateformes de s’assurer que rien ne pourra leur être caché ou dissimulé alors même qu’elles auront tout loisir de nous imposer tel ou tel déterminisme algorithmique. Ce que l’on nous vendait hier comme de l’« empowerment », de la « capacitation » est devenu, en quelques années, une impuissance, une aliénation.

    La seule solution consiste à donner corps à l’idée du chercheur en sciences de l’information Dirk Lewandowski, en créant un index indépendant du Web. Car tout part de là, à commencer par la fin des monopoles et des effets de rente actuels. C’est techniquement possible, à court terme, et à un coût raisonnable. Ce n’est pas une utopie mais une nécessité pour s’éviter, collectivement, un gouvernement mondial des Gafa (Google, Apple, Facebook, Amazon) à la solde de quelques lobbys.

    Toutes les conditions sont réunies pour que se réunissent des états généraux du Web pour construire cet index indépendant qui seul pourra nous rendre nos libertés et nos illusions perdues.

    Sinon ? Sinon, l’essentiel de l’avenir du monde connecté se jouera à New York, où les patrons de Google, de Facebook, d’Amazon, d’IBM, d’Oracle, de Microsoft, de Cisco et d’Apple ont rencontré mercredi Donald Trump.

    #Olivier_Ertzscheid #web
    Il y a urgence.

    • Il y a une difficulté logique dans cet article :
      “Ce que l’on nous vendait hier comme de l’« empowerment », de la « capacitation » est devenu, en quelques années, une impuissance, une aliénation.”

      "On nous vendait", ça signifie quoi ? Que celleux qui défendaient "hier" le #web_indépendant préparaient en fait le terrain pour Facebook ? Et ça justifierait de défendre aujourd’hui le web indépendant ?

      Je m’interroge sur la manière de présenter le sujet, et sur l’impensé qui est derrière.

  • J – 50 : Est entrée Shirley. Elle ne s’appelle pas Shirley. Shirley était une amie à Chicago. Elle faisait partie de la petite bande de personnes qui avaient de façon plus ou moins directe partie liée avec Leo’s le petit diner dans lequel étaient servis les meilleurs petits déjeuners de tout Chicago et sans doute de tout le Mid-West, à n’en pas douter de toute l’Amérique, bref de l’univers tout entier. Shirley qui était peintre est devenue informaticienne et c’est à ce titre qu’elle travaille désormais à IBM et qu’elle vient d’être dépêchée en France pour une mission d’une journée, venir nous offrir à nous pauvres informaticiens français la voix de la raison, la voix de Maman , comme on dit à IBM et comme on se demande depuis quelques années ce que cela veut dire, parle-t-on toujours de la maison mère pour quelques-uns d’entre nous chez le client, ou parle-t-on désormais de la Présidente Directrice Générale de la Très Grande Entreprise ? Shirley n’était pas une très grande peintre, elle était en revanche une amie adorable, elle et son mari étaient souvent prompts d’une part à nous inviter Cynthia et moi à passer prendre une bière ou à dîner, et de même Kevin, le mari de Shirley, nous faisait rire quand il rappelait utilement à Cynthia que quand je comprenais quelque chose avec retard — et Cynthia n’était jamais patiente, en rien d’ailleurs — il pouvait s’agir d’un temps de traitement de l’information pour passer cette dernière de l’anglais au français. Tu te rappelles quand même que notre Phil est français ? Cela avait le don remarquable d’amadouer Cynthia, ce qui n’était jamais un maigre bénéfice, Shirley est donc devenue informaticienne. Elle travaille chez Maman. Spécialiste d’une plateforme sur laquelle on peut construire des applications de stockage et de recherches d’informations et de documents de production. Elle est dans cette salle de réunion la seule interlocutrice qui ne parle pas français, du coup la dizaine de personnes dans cette salle de réunion que nous sommes, sommes tenus de parler en anglais, même entre nous. Shirley a apporté avec elle ses façons de faire du Mid-West, un nom de famille typiquement irlandais, un accent américain sans douceur, un franc-parler qui est à la fois poli mais aussi terriblement autoritaire, une manière d’être habillée comme un sac, des blagues toutes faites, et finalement, même dans les petites choses une manière de comprendre le monde seulement au travers d’un prisme terriblement autocentré. Côté Français, lors du nécessaire tour de table se produit un très remarquable ré-échantillonnage hiérarchique, non plus en fonction des postes que les unes et les autres occupent, mais désormais en fonction de la fluidité de l’anglais des unes et des autres, ce qui me fait instantanément monter en grade. Et du coup c’est une très curieuse réunion, en anglais devant un public qui ne comprend pas tout, avec une hiérarchie des intervenants entièrement remaniée, c’est par ailleurs une femme qui est à la tête de cette réunion, Shirley, en fait pas Shirley, mais, Toni, une femme qui lui ressemble beaucoup, qui ressemble même à la Shirley d’aujourd’hui, telle que je l’imagine sans l’avoir revue depuis plus de vingt-cinq ans, et finalement je suis plus ou moins à la tête de cette réunion pour la partie française, et cela ne tombe pas très bien parce qu’en ce moment je ne suis pas du tout au meilleur de mes capacités, lesquelles sont entièrement captives de pensées que je nourris pour une femme merveilleuse au point d’en perdre toutes mes capacités au point d’avoir de véritables hallucinations au point de projeter sur le cadre pas franchement égrillard d’une salle de réunion des images de nudité certes fort plaisantes mais néanmoins pas du tout à propos.

    Et j’en viens même, je perds les pédales, là c’est évident, à singer les manières de certains dirigeants lors de réunion de ce type, par briser là, prétexter d’avoir une autre réunion concurrente, continuez sans moi les gars et n’oubliez pas de m’envoyer le compte-rendu, je vous répondrais avec mes remarques, pour me jeter sur mon téléphone de poche et envoyer quelques messages à la femme merveilleuse de toutes mes pensées en ce moment, avec une orthographe aussi rigoureuse que celle de jeunes gens qui s’entretiennent subrepticement de la progression de leurs sentiments en plein cours.

    Le soir quand je parcours les messages en question, en écoutant un vieux disque de jazz, in a sentimental mood de Duke Ellington avec John Coltrane, et que je constate l’heure d’envoi et de réception de ces messages que je qualifierais pudiquement d’adolescent, lesquels horaires coïncident parfaitement avec les trois heures de cette réunion fleuve, en anglais, avec Shirley qui nous vient tout droit des Etats-Unis d’Amérique, envoyée par Maman, je m’interroge salement sur d’une part mon irresponsabilité, la toxicité de mes sentiments pour le moins volatiles et, finalement, les véritables enjeux de mon travail alimentaire, mon day job comme disent Shirley et ses semblables.

    Et j’éclate de rire tout seul dans mon canapé en me demandant quelle impression je ferai au jeune homme que j’ai été, à Cynthia, Shirley et Kevin et eux-mêmes aujourd’hui qu’ont-ils fait de leurs talents ? À quelle réunion de travail ont-ils participé aujourd’hui et se souviennent-ils de nos dîners entre amis, de nos bières au Czar bar ou au Gold Star , de nos parties de billard, des chantiers sur lesquels je donnais la main à Kevin ou encore à Glenn, sur lesquels j’aurais pu mourir cent fois en tombant d’échafaudages à la fois branlants et étroits, des soirées dans le sous-sol de la maison construite par Glenn, de nos interprétations très avinées de standards de rocks ou encore de nos parties de softball sur la grande étendue de pelouse de Wicker Park. C’était au millénaire précédent. Vraiment.

    #qui_ca

  • IBM, Maersk Reveal #Blockchain Solution for Global Supply Chain – gCaptain
    https://gcaptain.com/imb-maersk-reveal-blockchain-for-global-supply-chain

    Technology giant IBM and Maersk, owner of the leading transport and logistics company Maersk Line, have announced a potentially groundbreaking collaboration to use “blockchain” technology to digitize transactions among the world’s vast and interconnected network of shippers, freight forwarders, ocean carriers, ports and customs authorities participating in the supply chain. 

    If widely adopted, the technology could transform the global, cross-border supply chain and save the industry billions of dollars, according to IBM and Maersk. 

    Ninety percent of goods in global trade are carried by the ocean shipping industry each year. As part of the collaboration, IBM and Maersk intend to work with a network of shippers, freight forwarders, ocean carriers, ports and customs authorities to build the new global trade digitization solution, which is expected to go into production later this year.

    Blockchain technology, perhaps best known as the system behind the cryptocurrency Bitcoin, has the potential to vastly reduce the cost and complexity of trading to establish transparency among parties. The solution is designed to help reduce fraud and errors, reduce the time products spend in the transit and shipping process, improve inventory management and ultimately reduce waste and cost.

    • ça vient, ça vient, …
      Maersk, IBM to launch blockchain-based platform for global trade
      https://www.reuters.com/article/us-maersk-blockchain-ibm/maersk-ibm-to-launch-blockchain-based-platform-for-global-trade-idUSKBN1F51

      The world’s largest container shipping firm A.P. Moller-Maersk is teaming up with IBM to create an industry-wide trading platform it says can speed up trade and save billions of dollars.

      The global shipping industry has seen little innovation since the container was invented in the 1950s, and cross-border trade still leaves an enormous trail of paperwork and bureaucracy.

      Success of the platform, which will be made available to the ocean shipping industry around mid-2018, depends on whether Maersk and IBM can convince shippers, freight forwarders, ocean carriers, ports and customs authorities to sign up.

      Blockchain technology powers the digital currency bitcoin and enables data sharing across a network of individual computers.
      […]
      A shipment of refrigerated goods from East Africa to Europe can go through nearly 30 people and organizations and involve more than 200 different communications, according to Maersk. Documentation and bureaucracy can be as much as a fifth of the total cost of moving a container.

  • Toulouse met des algorithmes dans son réseau de vidéosurveillance
    https://www.sciencesetavenir.fr/high-tech/toulouse-met-des-algorithmes-dans-son-reseau-de-videosurveillance_1

    La Mairie de Toulouse devrait déployer à partir de juin 2017 un système d’alerte intelligent conçu par IBM afin de mieux gérer son système de vidéo-surveillance. Une innovation qui optimise plus qu’elle ne généralise la surveillance de la ville. Les caméras de vidéo-surveillance se sont multipliées dans les villes. De quoi confondre les délinquants qui sévissent dans leur champ d’observation et gagner en sécurité urbaine ? Pas toujours : collecter toujours plus d’images ne sert à rien s’il n’y a personne (...)

    #IBM #algorithme #CCTV #surveillance #vidéo-surveillance #comportement

  • IBM Watson met 34 personnes au chômage
    https://cestpasmonidee.blogspot.fr/2017/01/ibm-watson-met-34-personnes-au-chomage.html

    C’est dans le département de gestion des remboursements de santé de Fukoku Mutual Life Insurance que le nouveau système – qualifié un peu hardiment d’intelligence artificielle – commencera dès ce mois de janvier à traiter les dossiers des patients aux côtés des quelques 130 personnes qui en avaient jusqu’alors la charge. À terme, l’entreprise considère qu’elle pourra « économiser » l’équivalent de 34 employés, ce qui se traduira principalement par le non renouvellement de contrats à durée déterminée.

    #Chômage #Fukoku_Mutual_Life_Insurance #Intelligence_artificielle #International_Business_Machines #Numérique #Watson_(intelligence_artificielle) #Économie

  • soundtrack du 16/01
    http://www.radiopanik.org/emissions/soundtrack-de-minuit/soundtrack-du-16-01

    Playlist :

    Dead Can Dance - Ulysses Efterklang - The Ghost Heimat - Wieder Ja ! Johann Johannsson - IBM 1401, A User’s Manual Processing Unit Erik Truffaz & Murcof - The Eye Future Holograms - Valentine Heimat - Trocadero Marie Davidson - Good Vibes (Mocking Bird) Melanie de Biasio - Sweet Darling Pain Bruit Fantôme- Kosmos

    Art by Sylvia Soni Que

    Contact us at soundtrackdeminuit@gmail.com

    http://www.radiopanik.org/media/sounds/soundtrack-de-minuit/soundtrack-du-16-01_03169__1.mp3

  • L’intelligence artificielle qui remplace les assureurs
    https://www.crashdebug.fr/high-teck/12998-l-intelligence-artificielle-qui-remplace-les-assureurs

    Si je ne me plante pas vue le succès des intelligences artificielles au C.E.S, il devrait y avoir des IA sur licence abordable rapidement, ce qui veut dire, que vous en trouverez partout... Et ne vous y trompez pas, avec Internet, la cafetière ou le téléviseur que vous aurrez devant vous pourrait très bien être connecté à ce genre d’ordinateur... Ou pire des data centers....

    Watson, l’IA qui s’est récemment illustrée en battant tous les champions du jeu télévisé Jeopardy, investit désormais

    le monde des assurances japonaises sans ménagement. Photo : Ho/AFP

    Watson, l’intelligence artificielle d’IBM, va remplacer un tiers des salariés d’une assurance maladie japonaise.

    47 emplois qualifiés en moins. 34 licenciements secs, les autres sont des CDD qui ne seront pas renouvelés en mars. Watson, l’IA qui (...)

  • Japanese company replaces office workers with artificial intelligence
    https://www.theguardian.com/technology/2017/jan/05/japanese-company-replaces-office-workers-artificial-intelligence-ai-fuk

    Insurance firm Fukoku Mutual Life Insurance is making 34 employees redundant and replacing them with IBM’s Watson Explorer AI A future in which human workers are replaced by machines is about to become a reality at an insurance firm in Japan, where more than 30 employees are being laid off and replaced with an artificial intelligence system that can calculate payouts to policyholders. Fukoku Mutual Life Insurance believes it will increase productivity by 30% and see a return on its (...)

    #IBM #algorithme #Intelligence_Artificielle #IBM_Watson

  • Plus de 500 salariés de la tech s’opposent à Trump sur le fichage des musulmans
    http://www.numerama.com/politique/216458-plus-de-500-salaries-de-la-tech-sopposent-a-trump-sur-le-fichage-de

    585 salariés de différentes grandes entreprises technologiques, de Google à IBM, s’opposent publiquement aux propositions de campagne de Donald Trump concernant le fichage des musulmans. 585 salariés de grandes entreprises technologiques, comme IBM, NVIDIA, Google, Twitter et Mozilla, viennent de signer un texte dans lequel ils s’engagent à ne jamais aider le gouvernement américain à ficher les citoyens américains en fonction de leur religion, une pratique anti-constitutionnelle. Ils s’opposent (...)

    #Islam #surveillance

  • Menaces sur l’informatique mondiale

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/11/20/menaces-sur-l-informatique-mondiale_5034720_3234.html

    La stratégie de survie des anciennes gloires du secteur passe par des diversifications et des acquisitions qui mettront du temps à porter leurs fruits. Et toutes ne survivront pas.

    Le numérique a-t-il tué l’infor­matique ? Alors que les Apple, ­Google, Amazon ou Facebook caracolent dans les classements boursiers mondiaux et qu’ils engrangent des dizaines de milliards de dollars de bénéfices chaque trimestre, les entreprises qui ont donné à l’informatique ses lettres de noblesse ne cessent de se « recentrer », de se « redimensionner », cherchant la formule qui leur redonnera croissance et promesses d’avenir.
    Certes, elles gagnent encore de l’argent et possèdent même pour certaines de beaux trésors de guerre, mais la créativité, l’inventivité et ­l’attractivité ne sont plus dans leur camp. Ni la croissance ni, donc, l’avenir.

    Il y a un an, Hewlett-Packard se scindait en deux sociétés : HP Inc pour les imprimantes et les PC, et HP Enterprise (HPE) pour l’infrastructure, les services et les logiciels. Meg Whitman, PDG de HP, avait pris cette décision pour redonner plus d’« agilité » au doyen de la Silicon Valley, malmené sur ses marchés. Après avoir fusionné ses activités dans les services avec celles de l’américain CSC, puis revendu ses logiciels à l’anglais Micro Focus, HPE a vu son chiffre d’affaires fondre de 52,7 milliards de dollars (49,2 milliards d’euros) à quelque 28 milliards de dollars.

    Le marché porteur du cloud

    La plus que centenaire IBM vient, pour sa part, d’enregistrer un dix-huitième trimestre consécutif de baisse de son chiffre d’affaires. En cinq ans, son revenu global a diminué de plus de 23 %, passant de 107 milliards de dollars en 2011 à 81,7 milliards de dollars en 2015.
    Le géant américain de l’électronique, Intel, a, lui, affiché en 2015 un chiffre d’affaires en baisse de 1 % par rapport à 2014. Le spécialiste des réseaux Cisco a clos son exercice 2016 fin juillet sur un chiffre d’affaires de 49,2 milliards de dollars, stable par rapport à 2015.
    Pas mieux du côté des grands éditeurs de logiciels. Le chiffre d’affaires d’Oracle a baissé de 3 % entre les exercices 2015 (38,2 milliards de dollars) et 2016 (37 milliards). L’allemand SAP parvient à maintenir plusieurs points de croissance, en partie grâce aux acquisitions qu’il a réalisées au cours des dernières années sur le marché plus porteur du cloud.


    La fin des beaux jours

    De même, Microsoft retrouve les faveurs de la croissance – et, donc, de la Bourse – à la suite d’un virage sérieux et de lourds investissements vers le cloud, mais son bénéfice a été quasiment réduit de moitié entre 2011 et 2015.

    En l’espace de quelques années à peine, les stars de l’informatique des années 1990 et 2000, qui affichaient des taux de croissance à deux chiffres et faisaient les beaux jours des actionnaires, se retrouvent à la peine, voire menacées d’être rachetées ou même de disparaître. L’informatique serait-elle passée de mode ? Non, bien au contraire.
    Nos activités reposent plus que jamais sur le numérique, mais c’est justement cette numérisation massive dans tous les domaines qui a changé la donne. L’offre matérielle et logicielle sur laquelle ces géants se sont construits est soudain devenue trop lente, trop lourde, trop rigide et trop chère.

    Une nouvelle ère

    Jusqu’au milieu des années 1990, l’infor­matique servait à l’activité économique des entreprises et des administrations, qui achetaient ou louaient chacune leurs ordinateurs. Les logiciels étaient vendus sous forme de licences, immanquablement accompagnées d’un contrat annuel de maintenance qui représentait environ 20 % du coût de la licence. Le tout nécessitait force développements de logiciels et services d’accompagnement qui faisaient vivre un grand nombre de prestataires de conseil et de services. Jusqu’à ce que des technologies nouvelles viennent bousculer ce monde de l’informatique en imposant des règles elles aussi nouvelles.

    Première cause de cette rupture, le réseau Internet. Sa capacité à donner accès à tous les détenteurs d’un terminal connecté à toutes sortes d’informations et de données a profondément bouleversé l’usage du numérique et l’a mis à portée du grand public.
    La mobilité ensuite. Les téléphones mobiles, rebaptisés smartphones, offrent aujour­d’hui, dans un format compact, plus de fonctionnalités et de puissance qu’un micro-ordinateur. Et aucune de ces « vieilles » entreprises, hormis Apple, n’en produit. En 2007, année du lancement de l’iPhone, le chiffre d’affaires de la firme à la pomme était trois fois plus petit que celui d’IBM. Moins de dix ans après, il est de plus du double.



    Redistribution totale des cartes

    Le cloud enfin. En mettant à disposition de toutes les entreprises, mais aussi de tous les particuliers, de la puissance de traitement informatique à la demande et des espaces de stockage payés à l’usage, le cloud a fait basculer l’informatique dans une nouvelle ère. « On est passé du logiciel de comptabilité dans un bureau au numérique présent ­partout dans nos vies, dans tous les objets et dans toutes nos activités », résume Michael Dell, PDG fondateur de l’entreprise du même nom. Et les grands bénéficiaires de ces mutations s’appellent Google, Apple, Amazon et Facebook.

    Ces nouvelles technologies, auxquelles on peut ajouter les objets connectés, le big data, les nouveaux modes de développement de logiciels dits « agiles », l’intelligence artificielle, l’impression 3D, etc., ont fait entrer le numérique dans nos maisons, dans nos poches, à nos poignets, dans nos voitures… ­Elles ont relégué l’ordinateur au rang d’accessoire avec lequel il faut composer en attendant que le nouveau remplace progressivement l’ancien. Et elles ont totalement redistribué les cartes.

    C’est le schéma classique de la destruction créatrice, chère à Schum­peter. Le grand public a pris le pas sur les ­entreprises et est devenu le moteur de l’industrie. « Le cloud permet à de nouveaux acteurs comme Uber ou Airbnb d’aller très vite, de créer leur marque et d’atteindre le vaste marché du grand public rapidement en ­contournant les acteurs traditionnels de ­l’informatique », remarque Benoît Flamant, directeur de la gestion numérique chez Fourpoints ­Investment Managers.



    « Une guerre à mort »
    De nouveaux venus peuvent en quelques jours mettre au point une application très innovante ou un nouveau service en louant, sur Amazon, la puissance informatique dont ils ont besoin. Jamais ils ne s’équiperont d’un système d’information comme le faisait la génération précédente. Les maîtres mots de ce nouveau monde numérique sont la rapidité, la souplesse, l’expérience client, le grand public et la désintermédiation.

    « C’est une guerre à mort qui se joue là, une guerre à la fois de vitesse, des prix et des ­talents. Il faut innover et générer de la croissance toujours plus et toujours plus vite. Des acteurs comme Yahoo !, Nokia ou BlackBerry n’ont pas survécu à cette course effrénée », ­affirme Patrick Rouvillois, directeur au ­Boston Consulting Group (BCG), expert des ruptures numériques.

    S’ils veulent survivre, les acteurs historiques de l’informatique n’ont d’autre choix que de se réinventer et de trouver de nouveaux terrains fertiles à la croissance. Le matériel, serveurs, PC et portables, est devenu une « commodité », un support aux applications et aux services proposés. Sur le marché des PC, les marges faiblissent de jour en jour. La consolidation permet de réaliser des économies d’échelle.
    C’est l’option prise par le chinois Lenovo, qui a successivement repris les PC puis les serveurs d’IBM, l’activité PC de NEC, la branche téléphonie mobile de Motorola et, tout récemment, a signé un « accord de coopération » avec l’un des derniers japonais du domaine, Fujitsu. Seuls HP, Dell et les taïwanais Asus et Acer parviennent à se maintenir sur ce marché. Du côté des serveurs, la menace vient des géants de l’Internet.

    Plutôt que d’acheter les matériels du marché, les Google, Facebook et autres Amazon développent eux-mêmes leurs équipements selon leurs propres spécifi­cations. Là encore, les acteurs traditionnels seront de plus en plus souvent contournés.
    Certes, le matériel informatique ne disparaîtra pas. Les objets connectés, les smartphones, l’analyse des données, l’utilisation croissante de la vidéo nécessitent des équipements toujours plus nombreux dans les centres de données (datacenters).

    Le logiciel, un objet vivant

    Ainsi, chaque smartphone vendu nécessite un nouveau serveur dans un centre de données. « Mais le matériel n’existe pas tout seul, il est forcément lié à une intelligence. On n’achète pas un téléphone ou une montre connectée pour l’objet lui-même mais pour les fonctions qu’il offre », remarque Philippe Herbert, ­general partner chez Banexi Ventures. Et, là aussi, les acteurs historiques sont menacés.

    Le logiciel devient à son tour une commodité. On ne développe plus de logiciels de gestion des ressources humaines, de la ­production ou de la finance, écrits une fois pour toutes. Depuis l’émergence des ­DevOps, ces méthodes de développement agile, le logiciel est devenu un objet vivant, dynamique, composé de modules du ­marché, souvent en accès libre (open source), que des développeurs assemblent pour l’adapter aux besoins d’une application ou d’une entreprise et qu’ils font ­évoluer au fur et à mesure des besoins. C’est l’avènement du code et des codeurs.

    Le software as a service (SAAS) simplifie l’usage en donnant accès à un logiciel qui est actualisé en permanence. L’utilisateur paie à la consommation, il n’a plus besoin d’investir dans du matériel et dans des équipes ­d’informaticiens. Pour les éditeurs historiques, le SAAS impose la refonte des logiciels, afin de les rendre utilisables dans le cloud en toute sécurité. Il entraîne surtout une baisse de leurs revenus à court terme. Là où il encaissait 100 en une fois puis 20 chaque année pour la maintenance, l’éditeur doit maintenant patienter cinq ou six ans au moins pour encaisser une somme équivalente. Ce changement de modèle n’a pas fini de faire des dégâts.

    « Nous sommes mortels »

    Pour survivre, les acteurs historiques rachètent des sociétés nées dans le cloud et l’Internet. En juin 2013, IBM a acquis l’hébergeur SoftLayer et ses 13 centres de données pour 2 milliards de dollars. Depuis 2011, l’allemand SAP a racheté des éditeurs spécialisés dans le SAAS, SuccessFactors (RH), Ariba (achats), Fieldglass (RH), Concur (frais de déplacements) pour un total de près de 17 milliards de dollars. HPE est en négociation pour le rachat de SimpliVity, un acteur de l’hyperconvergence, une technologie-clé pour les datacenters, pour près de 4 milliards de dollars. Oracle vient de boucler l’acquisition de NetSuite (logiciels de gestion dans le cloud) pour 9,3 milliards de dollars.

    Toutes ces acquisitions vont doter les acheteurs des compétences qui leur faisaient défaut, mais il faudra des années avant que leur apport ne soit visible dans le chiffre d’affaires. « Notre avantage est que nous savons que nous sommes mortels et que la transformation est nécessaire », affirme sereinement ­Nicolas Sekkaki, le président d’IBM France. IBM mise désormais sur le cloud et l’intelligence artificielle (programme Watson), qui devraient représenter la moitié de son ­chiffre d’affaires d’ici à cinq ans.

    « Il y a vingt ans, IBM était numéro un, et HP numéro dix. Aujourd’hui, les 8 autres du top 10 ont disparu ou ont été rachetés », précise Gérald Karsenti, le président de HPE France. « Tous les acteurs peuvent disparaître ­demain. Le secteur bouge, se réinvente en permanence. Le tout est de ne pas se laisser distancer. » Alors, ils tentent de retrouver plus de souplesse et de créativité en collaborant avec des start-up et en multipliant les projets d’innovation ouverte. Mais, s’ils espèrent tous avoir trouvé la martingale qui leur assurera des lendemains radieux, aucun ne peut affirmer que sa stratégie est la bonne.

  • Why You Can’t Help But Act Your Age - Issue 42: Fakes
    http://nautil.us/issue/42/fakes/why-you-cant-help-but-act-your-age

    In 1979, psychologist Ellen Langer and her students carefully refurbished an old monastery in Peterborough, New Hampshire, to resemble a place that would have existed two decades earlier. They invited a group of elderly men in their late 70s and early 80s to spend a week with them and live as they did in 1959, “a time when an IBM computer filled a whole room and panty hose had just been introduced to U.S. women,” Langer wrote. Her idea was to return the men, at least in their minds, to a time when they were younger and healthier—and to see if it had physiological consequences. Every day Langer and her students met with the men to discuss “current” events. They talked about the first United States satellite launch, Fidel Castro entering Havana after his march across Cuba, and the Baltimore (...)

  • L0pht in Transition

    Most of the ’90s hacking group the L0pht - Mudge, Space Rogue, Weld Pond and others - have emerged in legitimate roles. Was their work ultimately boon or bane for security?

    http://www.csoonline.com/article/2121870/network-security/lopht-in-transition.html

    Brian Oblivion. Kingpin [Joe Grand]. Mudge [Peiter Zatko]. Space Rogue . Stefan von Neumann. Tan. Weld Pond [Chris Wysopal]. That’s how the hacker group called the L0pht appeared before the Senate Subcommittee on Government Cybersecurity on May 19, 1998. They said, among other things [before the Congress of the United States] that they could take down the Internet in 30 minutes.

    [...]

    “Back then, the companies would pretend [vulnerabilities] weren’t real,” says Bruce Schneier, the noted cryptographer and CTO of BT Counterpane. Schneier says the L0pht’s ability to build tools like L0phtCrack forced vendors to address security problems. “That’s the reason we have more secure software today. If it wasn’t for that, Microsoft would still be belittling, insulting and suing researchers,” he says.

    [...]

    that merger [with security consulting firm “@Stake”] announced Jan. 10, 2000, marked the symbolic end of the L0pht. Over the next few years, its members were fired or drifted away, and @Stake itself was gobbled up by Symantec in 2004. The only member of the L0pht still there is Nash. The transition was particularly difficult for Zatko, who spent six months on disability and left @Stake after just two years.

    The 1998 L0pth testimony before the US Senate:

    https://www.youtube.com/watch?v=VVJldn_MmMY


    Transcript of that testimony:

    http://www.spacerogue.net/wordpress/?p=602

    In reality, all we really are, is just Curious. For, well over the past decade, the seven of us have independently learned and worked in the fields of satellites communication, cryptography, operating systems’ design and implementation, computer network security, electronics and telecommunications.

    To other learning process, we’ve made few waves with some large companies such as Microsoft, IBM, Novell, and Sun Microsystems. At the same time, the top hackers, and the top legitimate cryptographers, and computer security professionals pay us visits when they are in town, just to see what we’re currently working on.. so we kind of figured we must be doing something right.

    [...]

    Senator Thomson: (15’30")
    I am informed that, you think that within 30 minutes the seven of you could make the internet unusable for the entire nation, is that correct?

    Mudge: That’s correct. Actually one of us with just a few packets. We’ve told a few agencies about this, it’s kinda funny because we think that this is something that the various government agency should be actively going after, we know that the Department of Defense at very large, investigation into what’s known as denial of service attacks against the infrastructure

    [...]

    Kingpin: (22’36") I just want to add one thing to that, in the point of liability, the car manufactures will be and are held liable if something goes wrong in a product. If something goes wrong in one of the ten thousand cars, and it explodes they will be held liable. If something breaks in the software the companies aren’t held liable and they feel, why?

    More about @Stake
    This is a cached version of the original March 2000 article in BusinessWeek.
    A Short, Strange Trip from Hackers to Entrepreneurs

    https://hackerfall.com/story/a-short-strange-trip-from-hackers-to-entrepreneurs
    https://web.archive.org/web/20160325230929/http://www.businessweek.com/smallbiz/0003/ep000302.htm

    #L0pht
    #DoS
    #Hacker

  • J-217 : Est-ce que je ne devrais pas tenter de faire l’inventaire, honnête, des quelques bribes d’informations que je ne suis pas parvenu à contenir et qui sont, malgré tout, arrivées jusqu’à moi, comme, ce matin, d’apprendre la mort de Shimon Peres ?

    Tentative de liste :
    Shimon Peres est mort.
    Patrick Buisson, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, fait des siennes, mais dès que j’ai vu le mot Sarkozy s’imprimer sur l’écran, j’ai détourné le regard immédiatement, je n’ai donc rien vu, et rien entendu. Mais j’en ai de nouveau entendu parler dans les couloirs de mon travail, Patrick Buisson aurait écrit un livre ― « Patrick Buisson », « écrire », « livre », cherchez, et chassez, l’intrus.
    Il y a eu un premier débat entre Hilary Clinton et Donald Trump, dont les médias semblent vouloir insister que Hilary Clinton en est sortie victorieuse. Peut-on sortir victorieux d’un débat, et est-ce alors un débat ? Je ne pense pas que je pourrais sortir, moi, victorieux de mon combat à propos de cette élection améri-caine, à savoir en ignorer le résultat, pour deux raisons, trop de correspondants américains, et tous ligués contre Donald Trump, anciens amis de l’ Art Institute , au-cun qui comprendrait mon raisonnement à propos de telles élections, à savoir que les finalistes se valent, de toute manière, que les solutions ne se trouveront jamais dans les urnes, eux me demanderont si je m’en fous tant que cela que mon ancienne [camarade] de classe soit élue l’année prochaine, ils ne comprendraient pas que je ne fasse plus la différence entre elle et un autre, que je ne fais plus de distinguo entre droite et extrême droite, et puis, seconde raison, il faudrait aussi que je boude de regarder les émissions Last Week Tonight de John Oliver, surtout celles dans lesquelles il fait l’exégèse des déclarations et des faits de campagne de Donald Trump. Ce serait comme d’exiger de moi que je fasse régime.
    Serge Squarcini est mis en examen pour trafic d’influence. Ça c’est drôle. Vraiment. Toutes les nouvelles du monde ne sont pas tristes.
    François Hollande a fait une visite à Calais, apparemment pas très convaincante. Mais, comme, quoi qu’il fasse, les médias s’accordent sur le fait que ses interventions ne sont pas convaincantes, on peut même penser qu’il a été brillant à Calais. Mais j’en doute, quand même un peu.
    Claude Guéant, plus proche ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy, a été mis en examen pour suspicion de financement de la campagne électorale de 2007 d’icelui, avec des fonds libyens, d’avant-guerre je présume. C’est quand même une destinée fréquente chez les anciens ministres de l’intérieur de droite de se retrouver quelques années plus tard chez le Juge. Guéant fils naturel de Pasqua ?
    36 avions Rafales de marque Dassault ont été vendus à l’Inde.
    Suite à l’assassinat d’un jeune Noir par des policiers, de graves émeutes ont lieu à Charlotte dans la Caroline du Nord aux Etats-Unis d’Amérique
    La Pologne va interdire les Interruptions Volontaires de Grossesse.
    Il y a eu une manifestation d’opposition à la loi Travaille ! le 17 septembre, elle n’a pas rencontré un très grand succès, mais, comme, quoi qu’il se passe dans la rue ― il s’passe quoi dans la rue ? , Paris, 1986, génération Oussekine ― les médias dominants s’accordent à penser qu’il ne se passe pas grand-chose, il est en fait possible que ce jour-là soit l’équivalent historique de la prise de la Bastille en 1789, mais j’en doute. Il y a eu des affrontements entre manifestants et forces du désordre sur la place de la République et à Paris, de même, naturellement, à Rennes et Nantes.

    Ça va, je m’en sors plutôt bien, il n’y a pas grand-chose qui filtre, ou qui soit poreux, en continuant de bien faire attention, je devrais pouvoir réussir. Mon premier test d’étanchéité est concluant. Si seulement le toit de ma maison pouvait sortir victorieux d’un tel test, la course d’escargot entre mon couvreur et la dégradation du beau temps en ce début d’automne me rend nerveux, on s’excuse pour cette parenthèse autocentrée.

    Je peux me tromper, bien évidemment, mais je serais étonné si on me di-sait qu’il s’était passé d’autres événements que ceux-là, d’autres qui mériteraient que j’en prenne connaissance, que je me renseigne à leur propos que je m’en fasse une opinion.

    Et est-ce que je ne devrais pas, pour mon plus simple amusement, mon divertissement à la fois en tant qu’émetteur et que récepteur, m’inventer une actualité purement fictive ? L’assassinat de Benjamin Netanyahou par un extrémiste du parti travailliste, pourtant moribond, lors du funérailles de Shimon Peres, l’infarctus simultané de Donald Trump et le trépas d’une crise d’étouffement de Hilary Clinton, lors du second débat télévisé, et ses conséquences invraisemblables, l’élection par défaut du candidat libertarien, Gary Johnson, un nouveau krach boursier, mais celui-là venant de la bourse de Pékin, principal créancier de l’économie américaine, ce qui est peu su, et donc, effet de domino oblige, l’effondrement des cours boursiers d’abord à Wall Street, puis dans le reste du monde, récession sans précédent, une nouvelle arme sol-air portative qui tombe aux mains de l’État Islamique, les avions de la coalition qui tombent comme des mouches dans les cieux syrien et irakien, Etats-Unis et Russie s’accusant mutuellement, escalade et provocations de part et d’autre, puis retrait gradué de ces positions hautes, nouveaux attentats en France, les terroristes fusillent des voitures et leurs passagers depuis des ponts enjambant les autoroutes, carambolages sans fin, massacres parmi les véhicules au fur et à mesure qu’ils arrivent à hauteur du carambolage, embrasement au napalm, empoisonnement massif de l’eau courante dans les stations d’épuration en périphérie des grandes villes, nombreuses explosions de véhicules piégés dans les parkings des sièges sociaux de toutes les entreprises du CAC40 ― la plupart de ces parkings ouvrant leur barrière et leurs portes par reconnaissance optique des plaques minéralo-giques, je ne vous ai rien dit ―, déclarations martiales du Premier Ministre et dé-pression nerveuse du Président, élections anticipées, décret de couvre-feu et autres mesures sécuritaires inutiles, affrontements extrêmement violents dans la ZAD de Notre Dame des Landes, des centaines de morts parmi les manifestants, condamnations unanimes à l’ONU, le Premier Ministre, droit dans ses bottes, martial, forcément martial, décès de Johnny Halliday d’une cirrhose du foie, obsèques nationales à Notre Dame de Paris, décès de Pierre Michon dans l’indifférence totale, on apprend sa disparition six mois après son décès, un mot de sport maintenant, résurrection du XV de France, qui inflige une très sévère défaite aux All blacks et, la semaine suivante, aux Wallabies , sous la réforme de Guy Novès, qui refuse la légion d’honneur pour des raisons de désaccord fondamental d’avec le premier sinistre, découverte d’un réseau général, s’étendant jusqu’aux amateurs, de dopage chez les manchots, le prix Pulitzer de la presse revient à la feuille de chou l’Équipe pour son patient travail d’investigation depuis plus de vingt ans dans le milieu mafieux des pousseurs de citrouille, Philippe De Jonckheere, remporte le prix Décembre , pour Une fuite en Égypte, qu’il refuse, en faisant un discours plagiaire de celui de Julien Gracq refusant le prix Goncourt, fortes ventes du livre malgré tout, Éric Chevillard entre à l’Académie Française, tous aux abris, immense rétrospective de Martin Bruneau à Beaubourg, la queue des visiteurs qui se forme dès le matin va jusqu’à la Fontaine aux Innocents, le film la Petite Fille qui sautait sur les genoux de Céline remporte la palme d’or à Cannes, premier film documentaire à remporter cette distinction, son réalisateur refuse d’aller chercher la palme, il a mauvais caractère et refuse de porter un costume, Tracé provisoire de @dominique Pifarély sacré meilleur disque de jazz de l’année 2016 par l’ensemble de la profession, résurrection de Pierre Boulez auquel on confie la direction de la Philharmonie , il ouvre une saison de musique con-temporaine, gratuité des places pour les moins de 77 ans, immense succès, salle comble quatre fois par jour, musiciens épuisés, épuisement subit et total des réserves pétrolifères dans le monde, découverte d’un processus de création d’énergie à partir des tempêtes de sable dans le désert et des orages dans le Pacifique Sud, les Aborigènes retrouvent un vieux sortilège et prennent le pouvoir en Australie, sans verser une goutte de sang, les côtes du pays sont désertées, à part quelques réserves de colons comme on appelle désormais les Blancs, les Anglo-Saxons, tout le centre du pays au contraire devient florissant ― grâce notamment au perfectionnement de la création d’énergie électrique avec les tempêtes du désert, et d’autres phénomènes propres au désert australien ―, immense famine en Amérique du Nord, le Mexique exige des Etats-Unis qu’ils prennent la charge financière la construction d’un mur entre leurs deux pays, le Canada envahit l’Alaska ― je trouve que cela sonne bien, même si cela ne sert à rien ― les services secrets indiens mettent à exécution un plan de longue date et prennent le contrôle de toutes les informatiques centrales des entreprises privées qui leur ont confié le plus petit développement, pendant les vingt dernières années, une jeune étudiante ivoirienne met au point un procédé de cerf-volant qui permet aux cargos, minéraliers et pétroliers, de naviguer quasiment sans apport énergétique en dehors des ports ― le port de Grand Bassam en Côte d’Ivoire, devient le centre mondial de maintenance des cerfs-volants géants, découverte, par une nutritionniste équatorienne, d’un remède exemplaire contre l’obésité à base de maïs et de haricots rouges, un jeune autiste francilien, défie le dernier supercalculateur d’IBM, Watson , aux échecs et remporte les cinq premières parties avec les Blancs en jouant 1.f4 et met en lumière les limites du calculateur en question, la Bird , comme on appelle 1.f4 dans le milieu échiquéen, étant très peu documentée, n’ayant pas accès à de très nombreuses données, l’ordinateur ne parvient pas à transposer et patine, avec les Noirs, pour les mêmes raisons, le jeune autiste obtient systématiquement la nulle en remettant la défense Alekhine au goût du jour, 1.e4 – Cf6, pour les mêmes raisons d’une faible documentation de cette ouverture antédiluvienne, Watson sans les données montre clairement ses limites, nouvel effondrement des cours boursiers à Wall street, un autiste pakistanais, étudiant en informatique, s’engouffrant dans la brèche créée par son homologue francilien, s’introduit dans les systèmes centraux de la Bourse de New York et détruit toutes les données des cours des dix dernières années, faillite de tous les établissements bancaires basant leur spéculation sur le paramétrage de leurs supercalculateurs d’anticipation, nouveaux soulèvements d’abord à Rennes, puis à Nantes et dans tout l’Ouest de la France, la Bretagne tout entière devient une ZAD et c’est tout l’Ouest qui passe à l’autonomie, tentative de putsch militaire à Paris écrasée, mais le gouvernement est contraint à la démission, malgré le premier sinistre martial, suicide du président dépressif, Donald Trump est élu, le reste du monde s’en cogne, il conduit le pays à la faillite et à la famine dans les états du Sud, de la Californie au Texas, un nouveau premier ministre travailliste est élu en Israël et entame immédiatement des pourparlers de paix avec son homologue palestinien. Mort de Sonny Rollins (pourvu que cela n’arrive pas, je ne me le pardonnerai jamais, sans parler de Pierre Michon plus haut).

    De toute manière, nulle crainte, je suis nul en anticipation, il n’y a qu’à lire mon récit Et dire que l’an 2000 c’est déjà du passé (http://www.desordre.net/textes/nouvelles/quoi_maintenant/(http://www.desordre.net/textes/nouvelles/quoi_maintenant/), pour s’en rendre compte.

    Exercice #5 de Henry Carroll : prendre une photo laide de quelque chose de beau : j’imagine que c’est le principe même de ma série des Croûtes dorées . Et l’utilisation de cette série d’images sous la forme d’une exploration à la lampe de poche, dans Apnées .

    #qui_ca

  • Is Artificial Intelligence Permanently Inscrutable? - Issue 40: Learning
    http://nautil.us/issue/40/learning/is-artificial-intelligence-permanently-inscrutable

    Dmitry Malioutov can’t say much about what he built. As a research scientist at IBM, Malioutov spends part of his time building machine learning systems that solve difficult problems faced by IBM’s corporate clients. One such program was meant for a large insurance corporation. It was a challenging assignment, requiring a sophisticated algorithm. When it came time to describe the results to his client, though, there was a wrinkle. “We couldn’t explain the model to them because they didn’t have the training in machine learning.” In fact, it may not have helped even if they were machine learning experts. That’s because the model was an artificial neural network, a program that takes in a given type of data—in this case, the insurance company’s customer records—and finds patterns in them. These (...)

  • La nouvelle guerre de l’Internet

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/08/28/la-nouvelle-guerre-de-l-internet_4988974_3234.html

    L’année 2017 sera celle de la guerre des objets connectés. Non pas des objets en eux-mêmes, mais des réseaux qui les connecteront à Internet. Réfrigérateurs, compteurs de gaz, pacemakers (des stimulateurs cardiaques), mais aussi voitures, caméras de surveillance ou encore machines-outils : d’après le cabinet Gartner Group, les objets connectés seront plus de 20 milliards sur le globe en 2020 !

    Un eldorado pour les opérateurs de télécommunication qui cherchent désespérément un relais de croissance face au déclin du téléphone et à la présence envahissante des Apple, Google et Facebook. Ils veulent être les aiguilleurs de ce nouveau monde où les objets parleront en permanence, entre eux et avec nous. Mais voilà qu’une start-up tente de leur chiper le magot avec une solution ultra low cost. Et pour une fois, elle ne vient pas de la Silicon Valley, mais de Toulouse !

    La société Sigfox a mis au point une solution technique aboutie, issue de sept ans de recherche et déjà déployé son réseau dans vingt et un pays (France, Espagne, Australie…). Près de 8 millions d’objets sont déjà reliés à son réseau. Avec des prix défiant toute concurrence : quelques euros par an d’abonnement par objet. Rien à voir avec les dizaines d’euros que nous payons chaque mois pour nous brancher sur Internet avec notre mobile.

    La réplique des opérateurs

    Pris de court par l’offensive, les opérateurs téléphoniques du monde entier mettent les bouchées doubles pour couper l’herbe sous le pied de ce nouveau venu, avec deux technologies distinctes. La première, baptisée LoRa, est assez proche techniquement de la solution Sigfox. Elle aussi d’origine française, elle a été développée par la start-up grenobloise Cycleo, rachetée en 2013 par l’américain Semtech.

    D’ores et déjà, une cinquantaine d’opérateurs dans le monde mettent en œuvre LoRa. Pour l’instant, seuls les Pays-Bas et la Corée du Sud sont couverts par un réseau utilisant cette technologie. Dans les autres pays, et particulièrement en France, LoRa devrait être généralisée en 2017.

    Mais pour contrer Sigfox, l’industrie des télécoms dispose depuis peu d’une deuxième corde à son arc : Il s’agit de NB-IOT (Narrow Band – Internet of Things). Normalisé fin juin 2016 par la profession, cette technologie s’appuie notamment sur une évolution des traditionnels réseaux de téléphonie mobile, y compris le vieux GSM, conçu à l’origine pour transporter les voix et non pour converser avec des objets.

    Une évolution qui, selon Matt Beal, directeur de l’innovation de l’opérateur britannique Vodafone, « va écraser Sigfox et Lora ». Si beaucoup d’experts doutent que NB-IOT soit disponible avant deux ans, ses plus ardents partisans tels Vodafone ou l’équipementier télécom chinois Huawei soutiennent pourtant que son déploiement démarrera en Europe dès 2017.

    Par rapport à LoRa et NB-IOT, Sigfox a encore une bonne longueur d’avance. Mais la start-up toulousaine de 200 salariés va devoir accélérer la cadence pour atteindre son objectif initial d’étendre son réseau sur 90 % de la planète avant 2019. « On nous a longtemps pris pour des illuminés », raconte Ludovic Le Moan, PDG de Sigfox.

    Pourquoi inventer une nouvelle solution de connectivité alors qu’il existe déjà le Wi-Fi, le Bluetooth, et surtout, le réseau mobile GSM ? Dans une quasi-indifférence générale, la petite entreprise toulousaine s’est longtemps échinée à peaufiner sa solution de communication IOT (Internet of Things ou Internet des objets) avec la certitude que les nouveaux objets connectés seraient pour l’essentiel de simples capteurs.

    Que ce soit dans des projets de ville intelligente, d’agriculture connectée, d’industrie 4.0 ou de logistique, ces capteurs sont en effet chargés de transmettre des informations basiques comme une température, une adresse GPS ou une alerte de panne. Et à raison de quelques bits de données à envoyer par mois ou par an, inutile de s’embarrasser avec des abonnements GSM chers et taillés pour le haut débit !

    C’est ainsi que Sigfox a bâti le premier « réseau bas débit » configuré pour des communications peu énergivores. Un point crucial car beaucoup de capteurs, incorporés à des objets mobiles (container, voiture…) ou difficile d’accès (dans une cave, incrustés dans le bitume,…) sont dotés de batteries électriques autonomes devant durer plusieurs années.

    Une technologie économique

    Si Sigfox a réussi à s’engouffrer aussi vite sur le marché encombré des télécoms, c’est avant tout parce que sa technologie de réseau « bas débit » est économique, en particulier grâce à l’utilisation d’antennes de très longue portée (jusqu’à 40 km). Pour couvrir l’Hexagone, Sigfox a planté 1 500 antennes, soit dix fois moins que pour un réseau GSM classique. Sigfox affiche également un autre avantage : son réseau utilise des bandes de fréquences gratuites. Avec des infrastructures infiniment moins chères que celles déployées par les opérateurs de téléphonie cellulaire, Sigfox peut ainsi proposer ses abonnements annuels de quelques euros.

    Après avoir collecté plus de 127 millions d’euros auprès de différents investisseurs (Telefonica, Air Liquide, Samsung…), Sigfox affirme n’avoir aujourd’hui aucun problème de trésorerie. « Il nous reste encore beaucoup de cash à la banque », affirme Ludovic Le Moan. La priorité de Sigfox reste d’étendre son réseau à l’international pour atteindre une taille critique. Cet été, la start-up a rajouté Taïwan à son palmarès tandis que cent villes américaines sont en cours de raccordement au réseau Sigfox. « Pour certaines zones désertiques comme par exemple le Tibet, nous travaillons à une couverture satellitaire », ajoute-t-il.

    Dans le sillage de Sigfox, une douzaine de petits opérateurs de réseaux bas débit sont apparus à travers le monde. Mais jusqu’à présent, le principal rival de la start-up demeure LoRa. Libre d’utilisation, cette autre technologie de « réseau bas débit » est désormais promue par la LoRa Alliance, une association crée en mars 2015 qui réunit plus de 350 industriels travaillant à l’imposer comme standard international. Parmi ses membres, on y remarque des acteurs influents comme Cisco, IBM, HP, Sagemcom ou encore La Poste. « L’alliance fédère des industriels très divers, ce qui permettra de monter des solutions complètes d’internet des objets », explique Thierry Lestable, vice-président de l’alliance.

    En France, LoRa a été retenu par Orange et Bouygues Telecom. « Avec un rythme de 100 antennes par semaine, nous couvrirons la totalité du territoire français avant la fin de l’année », assure Stéphane Allaire, PDG d’Objenious, la filiale de Bouygues Telecom consacrée à l’Internet des objets.

    Chez Orange, l’objectif aussi est d’ouvrir un réseau LoRa début 2017. « Il y a un an, nous avons choisi LoRa pour ses caractéristiques, que nous avions testées, mais aussi à cause de son business model. LoRa est une technologie ouverte alors que Sigfox est un opérateur et que sa technologie est propriétaire », justifie Mari-Noëlle Jégo-Laveissière, directrice de l’innovation chez Orange.

    Parmi les opérateurs français, Sigfox s’est néanmoins trouvé un allié de poids avec SFR qui, lui, a adopté sa solution. « La technologie est disponible et c’est la plus complémentaire à notre réseau cellulaire », justifie Guillaume de Lavallade, directeur exécutif Entreprises de SFR.

    Miser sur Sigfox, LoRa ou NB-IOT ? Si la question est un casse-tête pour les opérateurs, elle l’est aussi pour les entreprises. Et elles sont de plus en plus nombreuses à vouloir se lancer dans l’Internet des objets. Selon le cabinet IDC, 89 % ont des projets dans ce sens. Jusqu’à présent, avant la normalisation cet été de NB-IOT, le débat portait sur les avantages et les inconvénients comparés de Sigfox et LoRa.

    Xavier Lafontan est PDG de la start-up Intensens qui fabrique des capteurs pour des entreprises comme la SNCF. « Sur le papier, LoRa est une solution plus flexible, avec plus d’options de sécurité. Elle permet également des échanges de données bidirectionnels plus volumineux », affirme-t-il. Cependant, selon lui, Sigfox est mieux adapté pour des déploiements à grande échelle grâce à sa simplicité de mise en œuvre. « A ce jour, Sigfox affiche enfin un autre avantage : il est disponible sur 100 % du territoire français. Quand les réseaux LoRa le seront à leur tour, il faudra vérifier que leurs promesses sont bien au rendez-vous », ajoute-t-il.

    Fort de son antériorité, Sigfox a déjà de nombreux clients. Comme par exemple Engie (ex-GDF Suez), qui a investi dans la start-up en février 2015. Après une phase pilote ce printemps, Cofély, filiale d’Engie, démarre la phase industrielle de son projet de connexion de 10 000 chaudières. « Grâce à cette technologie, nous avons pu connecter des chaudières même lorsqu’elles se trouvaient dans le sous-sol d’un immeuble », déclare Guillemette Picard, directrice d’investissement Engie New Ventures.

    L’engagement de l’industriel ne s’arrête pas là. En juin 2015, Engie a aussi créé une filiale en Belgique, Engie M2M, qui installe et opère le réseau de Sigfox outre-Quiévrain. Un type d’accord privilégié par la start-up, qui en dehors de la France et l’Espagne où elle exploite directement son réseau, s’appuie sur un opérateur ou un industriel local pour le déploiement et l’administration de ses infrastructures.

    Ludovic Lesieur, cofondateur de la start-up Capturs qui fabrique des balises pour les randonneurs et les sportifs, a, lui aussi, choisi Sigfox. « Nous avons retenu cette solution en 2014 car c’était à l’époque la seule à offrir une couverture dans la nature et en montagne », raconte-t-il. « De plus, Sigfox est opérationnel à l’international. » Pas négligeable lorsqu’il s’agit de suivre des alpinistes qui ne savent pas toujours qu’ils ont traversé une frontière ! Pour les promoteurs de LoRa, cet avantage de Sigfox ne devrait cependant pas durer. « C’est l’un des atouts de l’Alliance LoRa. Nous y côtoyons beaucoup d’opérateurs internationaux avec qui nous allons pouvoir signer des accords de roaming sans frais supplémentaires pour nos clients », assure Stéphane Allaire.

    Duel acharné

    Mais alors que le duel Sigfox-Lora promettait déjà d’être acharné, l’arrivée dans la mêlée de NB-IOT devrait encore plus complexifier cette guerre des réseaux. Car si beaucoup d’opérateurs historiques ont rallié dans un premier temps Sigfox ou LoRa, ils ne désespèrent pas de faire passer un jour la majeure partie des communications IOT sur leurs propres réseaux mobiles.

    La 5G a été conçue pour gérer aussi bien le très haut débit que les communications avec les objets connectés, mais elle ne sera pas opérationnelle avant 2020-2025. En attendant, NB-IOT constitue donc une occasion de rester dans la course et d’amortir ses propres réseaux GSM. C’est dans ce contexte que SK Telecom, le plus grand opérateur de Corée du Sud, a annoncé cet été le développement d’une offre NB-IOT. Une annonce surprenante pour cet actionnaire de Sigfox… qui vient aussi tout juste de terminer le déploiement d’un réseau LoRa sur l’ensemble du territoire sud-coréen ! SK Telecom n’est pas le seul à jouer sur plusieurs tableaux : en France, SFR, également partenaire de Sigfox, devrait lui aussi expérimenter le NB-IOT en collaboration avec Huawei dans les toutes prochaines semaines.

    Avec désormais trois technologies en lice dans cette guerre des réseaux bas débit, Sigfox est aujourd’hui condamné à se battre sur plusieurs fronts à la fois pour maintenir son avance. S’il réussit, son succès consolidera assurément l’expertise française en matière d’objets connectés. Et donnera une chance à la France dans le domaine du numérique. Dans le cas contraire, c’est toute une filière qui risque de s’étioler, faute de locomotive. Et les réseaux bas débit rejoindront la longue liste des innovations technologiques françaises qui n’ont pas réussi à s’imposer, à l’instar du Micral, premier micro-ordinateur de l’histoire, ou du Minitel.

  • GloFo zapperait la gravure 10nm pour directement passer au 7nm
    http://www.comptoir-hardware.com/actus/business/32238-glofo-zapperait-la-gravure-10nm-pour-directement-passer-au-

    GlobalFoundries (GloFo pour les intimes), c’est la boite qui bouge. Après avoir récupéré un tas d’actifs, de main-d’oeuvre et de brevets chez IBM et avoir eu le droit d’utiliser le procédé de gravure en 14nm de Samsung en interne, le fondeur continue de chercher à dépasser la concurrence et vient de prendre une décision qui pourrait activer l’arrivée de la gravure en 7nm... [Tout lire]

    #Business_&_internet

  • Révolution quantique (5/5) : comment les géants de la high-tech vont avaler l’Europe
    https://www.mediapart.fr/journal/international/100816/revolution-quantique-55-comment-les-geants-de-la-high-tech-vont-avaler-l-e

    Aujourd’hui, Google, IBM ou Microsoft financent les meilleurs laboratoires universitaires européens dans le domaine de l’ordinateur quantique. Demain, ils récolteront les fruits de cette stratégie d’OPA amicale mais non désintéressée.

    #International #Culture-Idées #Informatique_quantique #ordinateurs #physique_quantique #sciences

  • With #Mapbox Deal, IBM Watson Will Learn A Lot More About Where Things Are Happening | Fast Company | Business + Innovation
    http://www.fastcompany.com/3062635/with-mapbox-deal-ibm-watson-will-know-where-things-are-happening

    The geodata provider will help IBM let non-techies track things like sales, real estate values, and citizen complaints by address.

    #cartographie #marketing #IA