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  • Ce que le Libra raconte du futur de Facebook en 5 scénarios
    https://usbeketrica.com/article/libra-raconte-futur-facebook-en-5-scenarios

    Mark Zuckerberg l’a annoncé le 18 juin : Facebook lancera en 2020 sa cryptomonnaie Libra. Un changement de stratégie qui nous a donné envie de réfléchir à ce que pourrait devenir le géant Facebook à horizon 2050. La stratégie de Facebook peut sembler intrépide. Malgré les scandales à répétition sur l’utilisation des données personnelles qui ont visé la plateforme ces dernières années, Mark Zuckerberg rehausse encore ses ambitions. Cette fois-ci, c’est une monnaie qu’il lance avec ses partenaires Uber, eBay, (...)

    #Iliad #MasterCard #Visa #Vodafone #cryptomonnaie #booking.com #eBay #Facebook #Libra #Paypal #Spotify #Uber #domination #BigData #bénéfices (...)

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  • Le libra de Facebook, une monnaie au service de groupes privés | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/190619/le-libra-de-facebook-une-monnaie-au-service-de-groupes-prives?onglet=full

    Super article, basé sur des faits (la lecture du livre blanc de lancement du Libra), et qui dégonfle pas mal de baudruches. Peut être un peu trop optimiste, car négligeant les désirs politiques de Zuckerberg...

    Facebook va-t-il créer une monnaie mondiale ? Depuis l’annonce par le géant du numérique du lancement, prévu en 2020, d’une « cryptomonnaie », les fantasmes et les titres ronflants se succèdent. Mais le détail de ce lancement, rendu public le 18 juin sous forme d’un « livre blanc », ramène ce projet dans des limites plus raisonnables. Le « libra », cette nouvelle cryptomonnaie, n’aura guère les moyens de concurrencer le système monétaire international sur lequel, du reste, elle entend se fonder.

    La première est que la blockchain sera fermée. Il faudra disposer d’une permission pour y avoir accès : ce sera donc un protocole privé et non un système ouvert à tous comme l’est le bitcoin. Au lieu d’être fondé sur la collaboration de tous les participants à la blockchain, ce protocole sera centralisé par l’association Libra, qui gérera cette monnaie depuis Genève et sera constituée des partenaires de Facebook (aujourd’hui 28 entreprises dont Iliad, Uber, PayPal, Visa, MasterCard, eBay ou encore Spotify).

    Le « livre blanc » prétend vouloir passer, lorsque la technologie sera au point, à une blockchain ouverte. Le système ouvert est en effet plus lent, il nécessite une validation collective qui prend du temps. Une transaction avec le bitcoin prend environ une dizaine de minutes aujourd’hui (ce temps a déjà été fortement réduit ces dernières années). Or le libra se veut un instrument de paiement avant tout : les transactions doivent donc être instantanées.

    La deuxième différence concerne la valeur. La valeur du bitcoin ne repose sur rien d’autre que sur la confiance dans son algorithme. Celle du libra ne sera pas fixée par un « marché du libra », mais par un panier de devises dont la structure n’est pas précisée, mais qui devrait a minima comporter l’euro, le dollar des États-Unis, la livre sterling, le yen japonais et peut-être le renminbi (ou yuan) chinois. L’association Libra fixera la pondération de chaque monnaie dans ce panier et fixera ainsi la valeur du libra par rapport aux autres devises.

    C’est une méthode utilisée par exemple par le FMI pour établir la valeur de ses droits de tirage spéciaux (DTS), son unité de compte, mais aussi par la Banque centrale chinoise pour fixer le cours du yuan. La valeur du libra ne sera donc pas « fixe », mais elle évoluera en fonction des taux de change des devises du panier. La promesse de l’association est que, en choisissant des devises stables, la valeur du libra ne devrait évoluer qu’à la marge.

    Au-delà de l’aspect technique, le régime monétaire du libra est, donc, in fine, très archaïque. C’est celui de l’étalon monétaire appliqué à un panier de devises, où une banque centrale disposait de réserves exactement équivalentes à ses créances monétaires. Le libra est donc l’équivalent d’une pièce de 20 francs-or de jadis : on savait qu’il y avait dans cette pièce 5,801 grammes d’or fin. Et lorsque l’on disposait d’un billet de cent francs, on pouvait aller l’échanger aux guichets de la Banque de France contre 5 pièces de 20 francs disposant de ce poids d’or.

    Ici, l’association libra promet qu’un libra aura une valeur donnée en dollars ou en euros et qu’à tout moment, on pourra l’échanger contre sa contre-valeur parce qu’elle dispose dans ses réserves du montant exact de ses créances en libras.

    À quoi servira le libra ?

    C’est un système extrêmement sûr, mais bien peu utile dans un régime économique où l’on doit investir dans l’avenir, prendre des risques et faire face à des besoins qui croissent plus vite que l’activité économique. C’est le revers de l’absence de spéculation : il n’y a pas non plus de vraie capacité d’investissement. La lecture du livre blanc montre que l’association cherche surtout à faire du libra une réserve de valeur, ce qui en réalité traduit un biais commercial.

    En faisant du libra un instrument de portage d’actifs liquide et relativement stable, l’association veut favoriser certains usages qui correspondent à l’intérêt des membres les plus puissants de l’association : le transfert de fonds à bon marché, le portefeuille électronique et, in fine, la consommation de biens et services proposés par les partenaires du système. On comprend pourquoi Facebook a attiré des entreprises commerciales dont beaucoup sont spécialisées dans les systèmes de paiement (Visa, MasterCard, Stripe, PayPal ou Lyft).

    Des promesses qui n’engagent que ceux qui y croient

    Facebook, non, a répondu Mark Zuckerberg dans un message publié ce mardi : « Chaque information partagée avec Calibra [la filiale dédiée au libra – ndlr] sera conservée séparément des informations que vous partagez sur Facebook. »

    Ou encore : « À l’exception de cas limités, Calibra ne partagera pas les informations de compte ou les données financières avec Facebook ou toute autre tierce partie sans votre consentement », affirme un communiqué. « Les infos [recueillies par Calibra – ndlr] ne seront pas utilisées pour le ciblage publicitaire sur Facebook », réaffirme à Mediapart un responsable de la communication de la compagnie pour l’Europe.

    Pour David Marcus, ancien dirigeant de PayPal qui supervise le projet pour Facebook et s’est s’exprimé sur Twitter, « une des raisons de créer Calibra est d’avoir une entité dédiée et régulée, qui s’engagera fermement à protéger la vie privée de ses clients, car nous avons entendu haut et fort que vous ne vouliez pas que les données sociales et financières soient mélangées ».

    Cette collecte et sa monétisation sont au cœur du savoir-faire de Facebook, WhatsApp, Instagram… On imagine mal que sa nouvelle filiale soit durablement privée de ces talents. Olena Havrylchyk, professeure d’économie à l’université Paris I-Panthéon Sorbonne, s’interroge : « L’histoire a montré que le modèle économique de Facebook avait déjà changé dans le passé, passant de la protection de la vie privée (lorsque Facebook n’avait pas de parts de marché) à la surveillance (après, devenu un monopole). Peut-on s’attendre à une évolution similaire dans le modèle de Libra ? »

    Facebook ayant préempté toute la communication sur le projet, sans compter son architecture technique, on ignore quel usage les autres membres de l’association feront des données récoltées. Uber pourra-t-il adresser des publicités spécifiques à ses clients utilisateurs de libra ? À leurs amis ? Des ristournes ? Visa et MasterCard pourront-ils collecter des données que jusque-là ils ne possèdent pas, comme les relations des détenteurs de cartes de crédit ?

    Que pourront faire exactement les utilisateurs ? Plafond de dépenses, de rechargement en libras, d’envoi d’argent : on n’en sait rien à ce stade. Quiconque a utilisé PayPal ou d’autres moyens de transfert d’argent sait qu’il ne suffit pas d’avoir un compte créditeur pour que ça passe.

    Le problème du libra n’est pas réellement le fait qu’une entreprise privée crée une monnaie, puisqu’il n’y aura pratiquement aucune autonomie de création monétaire. Il est d’ailleurs piquant, de ce point de vue, de voir beaucoup d’observateurs prétendre que Facebook, avec sa monnaie privée, viendrait sur le terrain d’une prérogative des États. C’est doublement faux.

    D’abord parce que Facebook ne va pas vraiment « battre monnaie », puisque chaque libra sera couvert par le montant équivalent en devises émises par les banques centrales.

    Ensuite parce que le système actuel est déjà un système de création monétaire privée. Ce sont les banques commerciales qui aujourd’hui, dans les contraintes fixées par la Banque centrale tant sur le plan monétaire (le niveau des taux) que sur celui de la régulation (les ratios de solvabilité et le montant des réserves obligatoires), émettent l’essentiel de la monnaie en circulation par la distribution de crédits. Lorsqu’une banque émet un crédit, elle n’a pas cet argent dans un coffre, comme le libra devra l’avoir : elle crée la monnaie ex nihilo.

    #Facebook #Libra #Monnaie_numérique #Cryptomonnaie #Economie_monétaire

  • Facebook crée son propre écosystème d’affaires avec sa cryptomonnaie Libra
    https://theconversation.com/facebook-cree-son-propre-ecosysteme-daffaires-avec-sa-cryptomonnaie

    Face aux attaques internes (leadership, gouvernance, etc.) et menaces externes (concurrence, technologie, etc.), l’emblématique patron de Facebook a choisi de réagir de façon à la fois spectaculaire, technologique et massive. Mark Zuckerberg et ses 27 partenaires prestigieux – Uber, Visa, Booking.com, eBay, Spotify, PayPal ou Iliad (Xavier Niel) ont en effet commencé à communiquer depuis quelques semaines sur la naissance imminente de la fondation Suisse Libra Association qui aura la charge de (...)

    #Iliad #MasterCard #Stripe #Visa #Vodafone #cryptomonnaie #Instagram #WhatsApp #WeChat #eBay #Facebook #booking.com #Libra #LinkedIn #Paypal #Pinterest #Spotify #Twitch #Twitter #Uber #YouTube #domination #BigData #bénéfices #marketing (...)

    ##profiling ##Kiva ##MercadoLibre ##Branch

  • « On a un super président » : le plaidoyer pro-Macron du patron de Free Xavier Niel
    https://www.europe1.fr/societe/le-plaidoyer-pro-macron-du-patron-de-free-xavier-niel-on-a-un-super-presiden

    « Je ne suis pas à la mode en disant cela, mais je crois qu’on a un super président, qui est capable de réformer la France. » Alors qu’Emmanuel Macron est en fâcheuse posture, critiqué de toutes parts en pleine crise des « gilets jaunes », il peut compter sur le soutien de Xavier Niel, PDG fondateur du groupe Iliad, maison-mère de Free. Au micro de Nikos Aliagas jeudi matin sur Europe 1, il s’est lancé dans un plaidoyer en faveur du chef de l’État.

    Macron fait des « lois fantastiques ». « Il faut qu’il réforme la France de tous les côtés. On a le sentiment qu’il l’a fait uniquement pour les plus aisés. Mais il est en train de faire des lois fantastiques », assure Xavier Niel, qui a vu en 2018 sa fortune estimée à 7 milliards d’euros contre 6,6 en 2017, faisant ainsi de lui la huitième fortune française.

    Et d’illustrer : « Aujourd’hui, en France, j’ai gagné beaucoup d’argent. Si je veux donner cet argent à des fondations le jour où je ’dors’, je n’en ai pas la possibilité. Ils (Emmanuel Macron et son gouvernement) sont en train de travailler sur une loi pour des gens comme moi, qui permet de redistribuer s’ils le souhaitent. Il crée des choses qu’aucun président ou aucun gouvernement n’a eu envie de faire. »

    • Pendant ce temps là, Hauts de France : Télécom Que se passe-t-il chez Free ? Des dizaines d’abonnés Nordistes appellent à l’aide B.T. - la voix du nord - 7 Décembre 2018
      http://www.lavoixdunord.fr/502864/article/2018-12-07/que-se-passe-t-il-chez-free-des-dizaines-d-abonnes-nordistes-appellent-

      Alors que l’opérateur vient d’annoncer une nouvelle #Freebox, à un tarif premium de 60 euros par mois, ses services fonctionnent de façon erratique pour ses abonnés du Nord et du Pas-de-Calais.

      Alors que #Xaviel_Niel croquait la nouvelle Freebox Delta au siège de #Free à Paris, des dizaines, peut-être des centaines d’internautes du Nord et du Pas-de-Calais s’arrachaient les cheveux en tentant d’utiliser, normalement, les infrastructures du trublion des télécoms.

      Les problèmes semblent nombreux et très divers. Certains internautes n’arrivent plus à se connecter à #internet, d’autres n’ont plus de télévision ou encore mettent un temps infini à charger une page.
      L’une des journalistes de La Voix du Nord, habitante de Lille Centre, touchée par ce problème témoigne : « Le réseau ne fonctionne plus depuis trois jours. Une fois sur deux, les pages ne se chargent pas. La télévision ne fonctionne pas non plus. C’est pareil chez mon ami qui habite Lille-Sud. J’ai essayé de brancher et débrancher la freebox, mais cela n’a pas fonctionné. Je n’essaye même plus de contacter le service client. Ils sont injoignables et on y passe trop de temps »

      Difficile, ce vendredi soir, de savoir combien de personnes sont touchées par ce problème. Mais les défaillances de l’opérateur semblent massives dans la métropole lilloise, car les témoignages se multiplient sur les réseaux sociaux (vous pouvez d’ailleurs contacter en cliquant ici La Voix du Nord pour vous faire connaître). « 3 jours que ça rame… arrive a ouvrir une page internet 1 fois sur 3, pareil pour les lancements de jeux… », note une Lilloise. Un site spécialisé dans les problèmes de connexions publie une carte, difficilement vérifiable, de la situation chez Free (en orange les zones à problèmes).

      Le service communication de Free n’a pas été capable de nous répondre sur la date d’un éventuel retour à la normale, mais annonce être intéressé par les numéros d’abonnés en #galère afin de faire remonter le problème.

  • Xavier Niel fait confiance à Israël pour ne pas laisser son entreprise faire faillite @Haaretz

    http://www.haaretz.com/israel-news/business/1.705007

    REUTERS - French telecoms tycoon Xavier Niel, whose Israeli mobile network operator Golan Telecom is facing a battle to win approval for its takeover by bigger rival Cellcom, said in an interview published on Tuesday that he did not believe politicians would let the company go bankrupt instead.
    Cellcom, the country’s largest mobile operator, agreed in November to buy Golan for about $300 million but the deal has met with objections from politicians and the public, who say the deal would lead to higher prices.
    Prime Minister Benjamin Netanyahu has also voiced his opposition to the deal.

    “There has never been a bankruptcy of a cellular operator in an OECD country and I don’t expect Israeli politicians want to reach this situation,” Niel was quoted as saying by TheMarker financial newspaper on being asked whether Golan would be forced into bankruptcy if the deal was not approved.
    Golan launched its service in 2012 after being granted one of several new network licenses issued to increase competition in the national cell phone market and stop what the state saw as a trio of companies inflating prices.
    Golan has since taken about 10 percent of the market but analysts say industry consolidation is now inevitable to eliminate a duplication of costs in a market where profits have been wiped out.

    Niel, who controls Golan with French business partner Michael Golan, said $200 million was invested in Golan and that his return from the sale would be small as he had not expected to sell at this stage.
    Nevertheless, he said he has no regrets about investing in Israel, noting he has invested in over 30 Israeli start-ups and hopes to reinvest the money he receives from the sale.
    “I understand there are other sectors in Israel that need more competition and I’m interested in discussing this with politicians,” said Niel, one of France’s richest men who founded low-cost internet and mobile telecoms service provider Iliad.
    Niel said Golan had no choice but to merge with another player since a plan to share Cellcom’s network was not approved by regulators while municipalities in Israel refused to approve the installation of more antennas needed to expand its own network.
    Niel also said that consolidation was taking place in other countries, without causing prices to rise and aimed at strengthening the finances of the remaining operators to enable more investment to be made in faster networks.

  • #Free tente de rassurer sur son réseau #3G, Actualités
    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0203270132036-free-assure-que-son-reseau-mobile-sera-au-rendez-vous-dans-un

    Le groupe de Martin #Bouygues a été trop généreux avec les actionnaires, insinue Free, qui pointe 2,9 milliards de dividendes versés par son concurrent en six ans, contre 137 millions chez lui. Bouygues a effectivement été prodigue, mais en 2012 la filiale télécom, en pertes, a coupé les dividendes et le profil boursier d’Iliad, société en forte croissance, n’est pas le même que celui d’une entreprise comme Bouygues active sur des marchés matures comme le BTP. Partout ou presque, les groupes historiques récompensent d’ailleurs leurs actionnaires à coup de dividendes quand les jeunes entreprises sont un pari sur l’évolution du cours de Bourse.

    #telecoms

  • Ecarts de rémunérations entre salariés et PDG : quelles sont les entreprises françaises les plus inégalitaires ?
    http://www.bastamag.net/article3400.html

    Pour se rendre compte de l’ampleur des inégalités qui existent au sein d’une même entreprise, nous avons mesuré l’écart entre la rémunération des PDG et la dépense moyenne consacrée à chaque salarié de 47 sociétés cotées en bourse. En 2012, avec un écart allant de 1 à 264, l’entreprise la plus inégalitaire est Publicis, suivie de LVMH et Danone. Les entreprises les plus « raisonnables » en matière d’échelle de salaires sont Iliad (Free), Bouygues et Safran. De quoi alimenter le débat sur l’encadrement des (...)