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  • À Vintimille, comment faire preuve de solidarité avec les migrants sans se faire expulser de la ville

    La mairie aimerait se débarrasser d’eux, mais ils continuent d’apporter aux exilés de passage un soutien non seulement moral mais aussi matériel. A Vintimille, ville italienne située à la frontière avec la France, environ 200 bénévoles venus d’Italie, de France et du reste de l’Europe s’activent au sein de l’association Eufemia ou de plusieurs collectifs. Malgré l’hostilité de certains habitants, l’élan de solidarité est réel : de plus en plus de personnes s’engagent, de plus en plus de dons parviennent à l’association. Un reportage sur place de notre partenaire L’Âge de faire.

    « Ici, c’est un peu le Calais de l’Italie. » Alexis Cicciù nous montre l’emplacement d’un ancien camp de migrants, sous un pont, entre l’embouchure de la Roya et un chemin de fer. Nous sommes à Vintimille, en #Italie. Il y a quelques mois encore, cet espace abritait plus d’une centaine de réfugiés. Il est maintenant désert. « C’était comme un village. Avec des quartiers différents, des petits magasins, même une mosquée. Quand la police est arrivée, ils ont tout détruit avec des bulldozers. » Au sol, on trouve encore des vêtements, des sardines de tentes, des couvertures déchirées. « Mes grands-parents ont traversé la même frontière dans les années cinquante, alors forcément, je pense aussi à eux », poursuit Alexis, qui a rejoint l’association Eufemia au mois de février. L’association offre le nécessaire aux migrants, afin de leur assurer les conditions d’un transit convenable.

    « On distribue des chargeurs de téléphones et un accès #internet, avec quatre ordinateurs pour communiquer avec les familles », explique Luca*, un autre membre d’Eufemia. « On travaille aussi avec l’ASGI, (Associazione per gli studi giuridici sull’immigrazione, ndlr), une association d’avocats bénévoles qui offre des conseils juridiques, car la plupart des migrants, mineurs ou pas, ne savent pas qu’ils peuvent demander l’asile ni quels sont leurs droits. L’ASGI reste en contact avec chaque personne pendant son voyage en Italie, ils font un vrai suivi. » Eufemia distribue aussi des #cartes_Sim internationales prépayées, qui fonctionnent hors du pays et sans surtaxe, ainsi que des vêtements pour toutes les saisons, des kits sanitaires, des affaires de voyage comme des tentes ou des sacs de couchages.

    « Une loi interdit de donner à manger et à boire aux migrants dans la rue »

    Il est 20 heures. Alexis participe à la distribution du repas, sur un parking près de l’ancien campement. Une file d’une quarantaine de personnes se crée. « Nous, on vient donner un coup de main à Kesha Niya, et on leur amène de la nourriture pour qu’ils préparent leurs prochains repas. » #Kesha_Niya est un collectif international de jeunes gens qui se sont installés du côté français de la frontière. Ils préparent des repas végans – sans aucun aliment d’origine animale – pour respecter tous les types de régimes, et les amènent à Vintimille. « Nous, on ne peut pas distribuer de la nourriture dans notre local parce que ce n’est pas un espace commercial, explique Luca. Et une loi est passée l’année dernière, qui interdit de donner à manger et à boire aux migrants dans la rue. Au moindre faux pas, on risque d’être expulsés de la ville ! »

    La « #cellphone_tower » : « On distribue des chargeurs de téléphones et un accès internet, avec quatre ordinateurs pour communiquer avec les familles »

    Opposé à l’accueil des demandeurs d’asile, le maire de Vintimille, Enrico Ioculano (Parti démocrate, centre-gauche), ne laisse rien passer à Eufemia et aux autres associations solidaires des migrants, étroitement surveillées par l’Agence sanitaire locale (ASL) et par la police. « Ceux qui distribuent de la nourriture risquent de recevoir un #ordre_d’expulsion de Vintimille et de onze petites villes alentour, pendant trois ans », poursuit Luca. Avec Kesha Niya, c’est différent. « Ils font ça depuis tellement longtemps… La police voit bien que, même si elle les en empêche, ils reviennent par un autre moyen. Mais maintenant, ils sont obligés de distribuer toujours au même endroit, sous les yeux de la police. »

    « En Libye, je n’étais jamais sûr de rentrer en vie »

    Parmi les exilés, il y a Saleh, qui accepte de nous parler. Il a 32 ans, est né au Soudan, a déménagé à l’âge de 7 ans en Arabie Saoudite. Fuyant la guerre à 24 ans, il part pour la Libye où il passe quatre années. « Pour vivre en Libye, il faut que les autorités pensent que tu es libyen. Pendant un an, j’ai vécu caché pour apprendre l’accent et savoir comment me tenir dans la rue. Après, j’ai pu sortir et trouver un travail. Mais je n’étais jamais sûr de rentrer en vie. Dans la rue, je voyais la police braquer ses armes sur des enfants. Et les enfants sortaient des plus grosses armes que la police. Il faut s’adapter pour survivre là-bas. »

    Après avoir accumulé assez d’argent, il arrive à embarquer sur un bateau qui l’emmène vers l’Italie. « J’avais une jambe sur le bateau et une jambe dans l’eau. Je regardais l’horizon et j’étais serein. » Saleh garde le sourire : « Ça ne sert à rien de penser à la mort tout le temps. Je suis parti parce que je voulais être heureux, et ça, ce n’est pas triste, si ? Saleh, en soudanais, ça veut dire "ce qui est éternel", alors je n’ai pas peur. » Il est désormais étudiant en Italie. Il lui reste quatre ans pour obtenir ses papiers.

    À côté de lui, il y a Abdel*. Abdel est afghan, il a été embauché comme traducteur par l’armée américaine. En échange de son aide, on lui avait promis une vie aux États-Unis, des papiers, une maison : « Mais bien sûr, quand ils n’ont plus eu besoin de moi, ils m’ont jeté. Alors, j’étais en danger dans mon pays. J’ai laissé toute ma famille et je suis parti. » Abdel est toujours traducteur, il vient aider ses amis à Eufemia quand il n’est pas au travail. Il parle une dizaine de langues, et peut donc communiquer facilement avec une grosse majorité des migrants qui passent par le lieu d’accueil nommé « Info point ».
    « Il est nécessaire de voir les choses de ses propres yeux »

    On entre à #Info_Point comme dans n’importe quelle boutique, sauf qu’ici, il n’y a rien à vendre. Les murs sont couverts de textes dans toutes les langues pour les voyageurs, des mots d’encouragement, des messages personnels. À l’arrière, une petite salle pour les bénévoles, des enceintes qui diffusent des musiques du monde entier, des rangements pour les affaires à distribuer et surtout, la « cellphone tower », une tour géante où s’agglutinent des dizaines de chargeurs de téléphones, ces biens précieux qui permettent aux voyageurs de s’organiser et de rester en contact avec leurs familles.

    Nous parlons avec Luca et Clara*. Luca est membre d’Eufemia depuis un an et forme aujourd’hui Clara, dont c’est le premier jour. Elle nous raconte comment elle a découvert l’association : « La plupart des volontaires ici étudient les sciences politiques et sociales, c’est comme ça que j’en ai entendu parler. Je viens de Milan, et chez moi aussi il y a des camps de migrants, mais je ne m’étais jamais impliquée pour les aider. On entend beaucoup de choses à la télé, et très vite, on peut avoir des préjugés. Je pense que c’est nécessaire d’être dans l’action et d’adopter un point de vue critique, de voir les choses de ses propres yeux. »

    De plus en plus de #bénévoles actifs

    Des membres de l’association ont commencé à s’investir dès 2015, pour répondre à une nécessité immédiate, au moment où les exilés venus d’Italie se sont trouvés bloqués à la frontière. Après les attaques terroristes en France, le contrôle de la police aux frontières s’est renforcé, mais le pays n’a pas respecté les accords de Schengen qui limitaient à deux ans la durée maximale de cette mesure. La France a continué bien au-delà, et aujourd’hui, le renforcement des contrôles est devenu la norme. De nombreuses personnes se sont retrouvées bloquées, complètement démunies, aux frontières. « Nous sommes venus en urgence par camions depuis différentes villes italiennes, explique Luca. C’était vraiment du secourisme basique, plus pour aider les migrants à survivre qu’autre chose. Maintenant, on les aide à continuer leur voyage. »

    L’organisation d’#Eufemia est simple : « Nous sommes un projet indépendant. Ici, il n’y a pas de hiérarchie. Tout le monde peut participer. Des fois, c’est beaucoup de travail, surtout quand il faut former les nouveaux arrivants, et vu qu’ils sont de plus en plus nombreux, il y a beaucoup d’explications à donner. Depuis l’été dernier, Eufemia s’est agrandie. Il y a maintenant environ 200 bénévoles qui viennent de différentes villes d’Italie ou d’Europe. » En plus des bénévoles, Eufemia recueille beaucoup de dons : « Oui, trop même ! », rigolent-ils. « Nous travaillons avec plein d’autres associations, comme Médecins sans frontières qui nous donne des couvertures, des sacs de couchages, etc. Certains de nos entrepôts sont remplis. »

    « Ce sont des images qui font penser à l’Histoire »

    Luca a vécu à Vintimille quand le camp était encore installé sous le pont. Il connaît bien la ville, sa population, et les relations compliquées que celle-ci entretient avec les exilés : « Les habitants de Vintimille n’aimaient pas le camp. Ils venaient tout le temps nous dire à quel point c’était dangereux. Depuis son démantèlement, les migrants ont dû aller à la Croix rouge mais là-bas, ils sont obligés de donner leurs empreintes, alors certains refusent. Ceux-là sont envoyés à Taranto, au sud de l’Italie. Mais ils reviennent toujours. Ils font des allers-retours infinis entre le nord et le sud. C’est complètement inutile de les envoyer dans le sud, c’est juste pour polir l’apparence de la ville. Les habitants se sentent plus en sécurité, mais rien n’a changé. »

    Les bénévoles de Vintimille sont les premiers informés des flux migratoires. « On se rend compte que les gens restent en moyenne deux mois ici avant de passer la frontière. Ceux qui échouent ne sont pas renvoyés directement dans leur pays, ils peuvent parfois rester quelque temps dans des CIE [Centres pour l’identification et l’expulsion, ndlr]. » [1]

    Marco, un bénévole, a été marqué par les violences policières subies par les exilés : « On voit beaucoup de gens revenir de France avec des bleus et des traces de coups. En Italie, je n’ai jamais vu la police frapper des migrants, mais ils les empêchent d’arriver jusqu’à la distribution de nourriture. » Pour Luca, « ce qui était dur au début, c’était de voir ces gens qui attendent la nourriture, alignés par centaines. Forcément, ce sont des images qui nous font penser à l’Histoire. Et puis tu vois des enfants, sans famille, dormir dans des tentes en plein hiver et se faire expulser à la frontière sans avoir aucune idée de leurs droits. »

    https://www.bastamag.net/A-Vintimille-comment-faire-preuve-de-solidarite-avec-les-migrants-sans-se-

    #Vintimille #asile #migrations #frontières #réfugiés #frontière_sud-alpine #France #solidarité #résistance #téléphone_portable #smartphone

  • Bruxelles : Inauguration de La nouvelle Bibliothèque consacrée à la grande pauvreté ce vendredi 21 septembre à 12h #DoucheFLUX
    http://www.doucheflux.be/notre-action/services/bibliotheque

    Communiqué de presse

    C’est avec grand plaisir que DoucheFLUX vous invite à l’inauguration de sa nouvelle Bibliothèque http://www.doucheflux.be/notre-action/services/bibliotheque consacrée à la grande pauvreté ce vendredi 21 septembre à 12h, 84 rue des Vétérinaires 1070 Anderlecht.

    L’inauguration se tiendra en présence de Christine Mahy, secrétaire générale du Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté http://www.rwlp.be et futur Docteur honoris causa de l’université de Liège, la marraine de la Bibliothèque, et de Nicolas Bernard, professeur de droit à l’université Saint-Louis et éminent spécialiste de la question du logement à Bruxelles, le parrain.



    Depuis quelques temps déjà, nous travaillons à la constitution d’un centre de documentation thématique sur la pauvreté, le sans-abrisme et des sujets connexes. Les références répertoriées concernent aussi bien des documentaires, de la fiction, des périodiques, des dossiers de presse et des brochures, que des rapports d’activités, des TFE, des mémoires ou des thèses ; ainsi que des documents numériques sonores, vidéo et textes PDF.

    L’accès à la Bibliothèque (en ligne et en dur) est bien entendu ouvert aux travailleurs du secteur, aux étudiants et aux chercheurs, au public de l’ASBL comme à tous les curieux désireux de s’informer sur la thématique.

    Info : biblio@doucheflux.be

    Consultez la bibliothèque en ligne ! : http://www.doucheflux.be/pmb/opac_css

    Bien cordialement,
    L’équipe Bibliothèque

    #SDF #sans-abris #Bruxelles #Belgique #sans-abrisme

  • Watchdog investigates links between Canadian data firm and Vote Leave
    https://www.theguardian.com/technology/2018/jul/11/watchdog-investigates-links-between-data-firm-aggregateiq-and-leave-cam

    Information Commissioner’s Office inquiry into AggregateIQ is one of many started by ICO in response to data misuse claims The Information Commissioner’s Office is investigating the relationship between the Canadian data firm AggregateIQ, Vote Leave and a number of other leave campaigns, the body has said in a report published on Wednesday. The investigation is one of the many started by the ICO in response to reporting by the Observer and Guardian suggesting that widespread data misuse may (...)

    #AggregateIQ #CambridgeAnalytica #Facebook #algorithme #élections #manipulation #données #BigData (...)

    ##ICO-UK
    https://i.guim.co.uk/img/media/c31e2e98d2cb59741980e01739bbf0cc130ab998/0_318_4928_2957/master/4928.jpg

  • WhatsApp will not share user data with Facebook until it complies with GDPR, ICO closes investigation
    https://techcrunch.com/2018/03/14/whatsapp-will-not-share-user-data-with-facebook-until-it-complies-with-g

    Facebook, its popular messaging app WhatsApp, and the UK’s Information Commissioner’s Office (ICO) have reached a truce in their long-running investigation over how Facebook and WhatsApp share user data. The ICO today announced that it has closed its investigation and concluded that WhatsApp and Facebook, in fact, cannot and do not share user data for anything other than basic data processing. The two most significant upshots of this : WhatsApp (and Facebook) will not be fined ; and the ICO (...)

    #Facebook #WhatsApp #données #BigData #Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données_(RGPD) #G29 (...)

    ##Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_ ##ICO

  • Quand on réécrit l’histoire du féminisme avec Antoinette Fouque
    http://annette.blogs.liberation.fr/2018/03/08/quand-reecrit-lhistoire-du-feminisme-avec-antoinette-fouque

    Il y aura une rue Antoinette Fouque à Paris dans le XXème arrondissement ! Un choc. Je republie donc aujourd’hui la "contre-nécro" que j’avais écrite à sa mort, dans Libération le 22 février 2014, pour rétablir un peu de vérité historique dans la légende du personnage. Replay .

    Quelle étrangeté que d’entendre, ce samedi 22 février 2014, les grandiloquents hommages à Antoinette Fouque, disparue jeudi à l’âge de 77 ans. Sans elle, si l’on croit ce qu’on nous répète en boucle, les Françaises ne seraient ni libérées, ni indépendantes. Horreur, sans Antoinette Fouque nous serions encore, malheureuses, toujours sans le droit à la contraception, à l’avortement, à la parité, harcelées dans les ascenseurs ...? Ainsi de la ministre des Droits des femmes qui a donné le ton : « Sa contribution à l’émancipation d’une génération de Françaises est immense », affirme sans hésiter et sans modération Najat Vallaud-Belkacem, qui a l’excuse d’être née dix ans après le début d’un mouvement de femmes en France. Et c’est de ma génération qu’elle parle.

    « Merci ! Merci ! » tweetent les unes après les autres, les ministres femmes qui semblent dire qu’elles lui doivent leurs postes dans le gouvernement socialiste. Et même Valérie Trierweiller qui nous confie, dans un tweet aussi, qu’Antoinette Fouque est, pour elle, un « modèle d’indépendance pour nous toutes ». Et vice-versa ?

    L’histoire n’est pas aussi rose que « La belle et grande voix du féminisme » que salut Najat Vallaut-Belkacem, qui n’imagine pas, bien sûr, que Fouque détestait le mot « féminisme ». Encore sur France-Info, dans sa dernière interview en février, elle voyait dans le féminisme « la servitude volontaire que font certaines pour s’adapter au journal ELLE ou à d’autres ». Féminisme, Beauvoir ... aux poubelles de l’histoire vue par Fouque.

    En France, on n’a pas eu de chance. On avait un mouvement joyeux, bordélique, excessif, multiple, périssable et impérissable, un mouvement, et non une organisation politique, ou un parti, et surtout pas une marque privée, « MLF » qui fut un jour déposée légalement, dans le secret, par Antoinette Fouque et ses deux amies, pour leur usage politique et commercial. Une « captation d’héritage », c’était bien ça.

    Quarante-quatre ans après qu’une dizaine de copines - sans elle - a fait l’acte fondateur de mettre une gerbe de fleurs sous l’Arc de Triomphe à la mémoire de « La femme encore plus inconnue du soldat inconnu », la vie d’Antoinette Fouque est une success-story : elle s’est construit sa propre légende.

    Au commencement, donc, dans la vague de mai 68, et inspiré par le Women’s Lib américain, les Françaises ont, elles-aussi, voulu parler de leur libération. Et ce fut l’année 1970, appelée assez maladroitement si l’on y pense, « Année zéro du mouvement de libération des femmes. » Rappelons que nous étions filles et petites filles naturelles de celle qui fut, elle, la véritable inspiratrice de l’émancipation des femmes, en France, et dans le monde : Simone de Beauvoir, qui avait déja écrit Le Deuxième Sexe en 1949...

    Antoinette Fouque, enseignante devenue psychanalyste, entreprend sa marche vers le pouvoir en créant son propre groupe « Psychanalyse et Politique ». Moderne, elle comprend la force du transfert freudien et n’hésite pas à prendre en analyse les jeunes militantes qui la rejoignent. Parmi elle, Sylvina Boissonnas, héritière d’une grosse fortune. Antoinette Fouque vivra dorénavant comme une milliardaire, de l’hôtel particulier du VIIe arrondissement aux magnifiques demeures en France et aux Etats-Unis, elle pourra financer sa maison d’édition Des Femmes et ses librairies.

    De drames en psychodrames, le MLF devenue propriété commerciale, se réduira à une petite secte mais le sigle et les éditions serviront à l’ascension sociale et politique de la cheftaine dont nous racontions déjà le culte hystérique dans un article de Libération (« Visite au mausolée du MLF », 9 mars 1983) : « Sortant de cette exposition sur l’histoire du MLF on a l’impression d’avoir fait un court voyage dans la Corée du Nord de Kim-Il-Sung. »

    Antoinette Fouque fera une carrière politique en se faisant élire députée européenne sur la liste de Bernard Tapie sans qu’on voit très bien le lien entre cet homme d’affaires et l’émancipation des femmes. Elle deviendra ainsi vice-présidente de la commission des femmes à Strasbourg. Elle conseille les ministres spécialisées ès-femmes, elle parle partout au nom du MLF.

    Et maintenant, si on écoute les hommages qui répètent « A Antoinette Fouque, les Françaises reconnaissantes » on risquerait d’en oublier la vraie histoire, le courageux « Manifeste des 343 salopes » - du « star-system » dira une méprisante Fouque - la loi Veil sur l’avortement, les formidables travaux d’historiennes telles que Michelle Perrot, qui a reçu le prix Simone de Beauvoir, justement. Et toutes les lois sur la parité et l’égalité. Un oubli passager.

    Annette Lévy-Willard

    #historicisation #histoire #légende #grand_homme et là #grande_femme vu le contexte
    #psychépo #privatisation #mlf

    • Le mouvement féministe de la deuxième vague au sein du MLF est divisé en trois tendances principales. Le féminisme « lutte des classes », qui constitue l’une d’elles, est issu du marxisme. Il y a un féminisme marxiste qui trouve sa source d’inspiration dans l’ouvrage d’Engels, L’origine de la famille, de la propriété privée et de l’Etat. Selon ce dernier, l’inégalité sociale entre hommes et femmes prend son origine dans l’avènement de la propriété privée. Les femmes ne doivent donc pas lutter prioritairement pour leur émancipation, mais pour celle du prolétariat dans son ensemble. Une fois la révolution réalisée, les femmes également seront de fait libérées.

      Le second courant théorique qui travers le féminisme des années 1970 est le féminisme radical et, en particulier, radical matérialiste. Pour les féministes radicales, les femmes doivent chercher à lutter et à s’allier principalement entre femmes, qu’elles soient bourgeoises ou ouvrières, plutôt que sur la base d’une classe économique où elles se retrouveraient avec des hommes qui ne tiendraient pas compte de leurs problèmes spécifiques. Les féministes radicales matérialistes considèrent plus particulièrement que les femmes sont victimes d’une exploitation de leur travail dans les tâches ménagères et l’éducation des enfants : ce sont des tâches qu’elles effectuent gratuitement. Parmi les théoriciennes de ce courant, on peut citer Christine Delphy.

      Le troisième courant est aussi un courant féministe radical, mais différentialiste. Ce courant insiste sur la différence naturelle qui existerait entre les hommes et les femmes. Pour ces féministes, les femmes doivent revendiquer la reconnaissance de leur spécificité. Ce courant est porté en particulier dans les années 1970 par Antoinette Fouque sous le nom de Psychanalyse et politique (abrégé : psyché-po). Dans les années 1980, ce courant, influencé par la psychanalyse et le travail de Jacques Derrida, devient dominant aussi bien en France qu’aux Etats-Unis sous le nom de French feminism. Des personnalités telles que Julia Kristeva, Helene Cixous ou Sylviane Agazinski peuvent, dans des registres différents, y être rattachées.

      C’est contre le différentialisme de la French feminism qu’un courant théorique qui a eu une importance non négligeable sur la troisième vague (actuelle) du féminisme se constitue à la fin des années 1980. Il s’agit de la théorie queer. Sa représentante la plus connue est Judith Butler dont l’ouvrage Trouble dans le genre est publié aux Etats Unis en 1990. La théorie queer critique la thèse de l’identité féminine du courant différentialiste. En distinguant le sexe biologique et le genre, construction sociale, les théoriciennes du queer défendent la thèse selon laquelle les identités ne sont pas naturelles, mais sont des constructions sociales qui peuvent être déconstruites par les individus, en les jouant dans des « performances ». D’où l’importance dans la théorie queer de la figure du travestissement : l’identité biologique et l’identité sociale d’un individu peuvent ne pas coïncider. Certaines femmes sont considérées comme masculines, certains hommes comme efféminés, certaines personnes sont homosexuelles ou bisexuelles. Les identités de femmes ou d’hommes sont plus complexes dans les faits que ce qu’entendent nous imposer les normes sociales.

      https://iresmo.jimdo.com/2011/12/11/histoire-th%C3%A9ories-et-actualit%C3%A9-du-mouvement-f%C3%A9ministe

    • peut etre d’autres infos là dessus ici :
      Controverses et anathèmes au sein du féminisme français des années 1970
      https://www.cairn.info/revue-cahiers-du-genre-2005-2-page-13.html
      mais je l’ai pas encore lu

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      Marcel Duchamp et Elsa von Freytag-Loringhoven

      Ca serait Elsa von Freytag-Loringhoven qui a fait l’urinoir faussement attribué à Duchamp. Duchamp qui se déguisait en femme (Rrose Selavy) pour montrer que les femmes sont favorisées dans le milieu artistique... Et qu’on présente parfois comme un artiste féministe... Je pense que DSK sera probablement présenté un jour comme un économiste féministe.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Elsa_von_Freytag-Loringhoven

      La controverse de l’œuvre "Fountain" (1917)

      Certaines sources tendent à démontrer que la baronne serait l’auteure de l’oeuvre d’art "Fountain", attribuée à Marcel Duchamp2,3.

      Duchamp a toujours maintenu qu’il avait acheté l’urinoir du magasin J. L. Mott à New-York. Or, ce magasin ne vendait pas ce modèle particulier d’urinoir. En outre, le 11 avril 1917, soit deux jours après le rejet de l’œuvre, Duchamp écrivit à sa sœur Suzanne Duchamp, à l’époque infirmière de guerre à Paris, que l’une de ses amies avait envoyé un urinoir en guise de sculpture et sous le nom de R. Mutt :

      Raconte ce détail à la famille : les indépendants sont ouverts ici avec gros succès. Une de mes amies sous un pseudonyme masculin, Richard Mutt, avait envoyé une pissotière en porcelaine comme sculpture. Ce n’était pas du tout indécent, aucune raison pour la refuser. Le comité a décidé de refuser d’exposer cette chose. J’ai donné ma démission et c’est un potin qui aura sa valeur dans New York. J’avais envie de faire une exposition spéciale des refusés aux Indépendants. Mais ce serait un pléonasme ! Et la pissotière aurait été « lonely ». à bientôt affect. Marcel4

      Marcel Duchamp n’avait aucune raison de faire référence à une "amie" s’il avait été l’auteur de l’oeuvre. Par ailleurs, le fait que Duchamp parle de sculpture est déjà en soi révélateur, puisque depuis 1913, Duchamp avait cessé de produire de l’art sous l’impulsion du travail de Raymond Roussel, mais produisait déjà des "readymade", destinés à être lus, et non pas vus. Le contenu explosif de cette lettre ne fut rendu public qu’en 1983 lors de sa publication dans la revue "Archives of American art journal"5.

      Elsa aurait explosé de fureur lorsque les États-Unis déclarèrent la guerre à l’Allemagne, son pays natal. Sa cible de revanche aurait été la Société des Artistes Indépendants dont les représentants l’avaient toujours considérée avec froideur. Julian Spalding et Glyn Thompson pensent qu’Elsa aurait soumis un urinoir mis à l’envers et signé de "R. Mutt" dans une écriture que l’artiste utilisait souvent pour ses poèmes.

      La signature "R. Mutt" aurait alors été pour l’artiste un jeu de mots : en allemand, ce nom pouvait se lire comme le terme "armut", pauvreté, ou pauvreté intellectuelle dans certains contextes. La submission d’Elsa fut donc une double attaque : d’un côté elle démontrait l’inhabilité de la Société des artistes indépendants de distinguer un objet quotidien d’une œuvre d’art s’ils acceptaient l’œuvre, mais d’un autre côté, s’ils la refusaient, ils auraient renié leur définition de l’art qui, selon eux, devait être laissée à l’appréciation de l’artiste.

      voire aussi :
      https://www.independent.co.uk/arts-entertainment/art/features/was-marcel-duchamps-fountain-actually-created-by-a-long-forgotten-pio

      et aussi
      https://www.artsy.net/article/artsy-editorial-elsa-von-freytag-loringhoven-dada-baroness-invented-readymade

      On a regular day, Baroness Elsa von Freytag-Loringhoven
      wore brightly colored makeup, postage stamps on each cheek, and a shaved head shellacked in various hues. Her accoutrements also included live birds, packs of dogs, a tomato-can bra, arms full of bangles, and flashing lights. Her unconventionally forthright poetry and rugged found-object sculptures—often incorporated into her outfits—erased unsettling social hierarchy and accepted gender norms, and distinctions between art and life. The Baroness was a dynamo in New York’s literary and art scene at the turn of the century, part of the Arensberg Salon group that included Marcel Duchamp
      , Man Ray
      , Beatrice Wood
      , Francis Picabia
      , Mina Loy, and many others. She combined sculpture, fashion, poetry, and performance to embody an anti-bourgeois lifestyle driven by passion and an emotional reactivity to her surroundings.
      Born Else Hildegard Plötz in Germany in 1874, she ran away to the vaudeville theaters of Berlin as a teenager, and before long, she was part of the inner circle of Munich’s Art Nouveau
      movement. Following several sexual flings that took her across Italy, she helped her second husband fake his own death and start a new life on a Kentucky farm. After they parted ways, she traveled through Virginia and Ohio before arriving in New York, where she briefly married an impoverished Baron and took on his title. The Baroness became a downtown Manhattan legend, known as much for her dazzling costumes and aggressive seduction techniques as for her visceral sculptures and witty poetry. Most importantly, she invented the readymade—a sculpture pulled directly from the materials of daily life, radical in its implications that art can be anything.
      The Baroness’s sculptures were more than banal objects—they indicated the artist as an invigorating force of otherwise overlooked material. The painter George Biddle
      wrote of a visit to her 14th Street studio: “It was crowded and reeking with strange relics, which she had purloined over a period of years from the New York gutters. Old bits of ironware, automobile tires, gilded vegetables, a dozen starved dogs, celluloid paintings, ash cans, every conceivable horror, which to her tortured yet highly sensitized perception, became objects of formal beauty.”
      Fountain
      Marcel Duchamp
      Fountain, 1917/1964
      San Francisco Museum of Modern Art (SFMOMA)
      Sometimes worn or affixed to garments, the Baroness’s object-sculptures were always resourceful, full of character, and totally absurd. In a letter to artist Sarah Freedman McPherson, Freytag-Loringhoven wrote: “Sarah, if you find a tin can on the street stand by it until a truck runs over it. Then bring it to me.” Her first readymade work was a heavily rusted metal ring, Enduring Ornament (1913), named as a work of art a year before Duchamp created his first readymade, Bottle Rack (1914), though he coined the now-famous term.
      The most scandalous theory that surrounds the Baroness is that she is an uncredited collaborator with Duchamp on his famous Fountain (1917), a urinal signed “R. Mutt” that was first exhibited at the 1917 Society of Independent Artists’ Salon in New York. Irene Gammel puts forth a convincing argument of the Baroness’s influence on Duchamp’s artwork in her outstanding 2002 biography Baroness Elsa. Duchamp must have conspired with others to be able to contribute Fountain to the salon anonymously, and the Baroness was close friends with him, though he had refused her advances.
      A 1917 letter from Marcel to his sister, the painter Suzanne Duchamp
      , reads: “One of my female friends under a masculine pseudonym Richard Mutt sent in a porcelain urinal as a sculpture. It was not at all indecent—no reason for refusing it. The committee has decided to refuse to show this thing.” An account from Alfred Stieglitz
      corroborates that it was a woman who was responsible for bringing a large porcelain urinal on a pedestal to the salon. Stieglitz may have been referring to Duchamp’s female alter ego Rrose Sélavy; even so, she was likely modeled after the Baroness.
      The urinal is consistent with the Baroness’s choice of sexual, bawdy, or otherwise “unseemly” subject matter in her other works. Contemporary newspaper accounts reported that Richard Mutt was from Philadelphia, where the Baroness was living in 1917. Although Duchamp stated that he purchased the urinal from J.L. Mott Iron Works, a plumbing store on 5th Avenue, the specific model has never been found in its catalogues from that time period. The sculpture itself disappeared shortly after the exhibition, and the first reproduction of Fountain wasn’t created until 1950, long after the Baroness’s death in 1927.
      Baroness Elsa von Freytag-Loringhoven, Affectionate (Wheels are Growing), 1921-22. Courtesy of Francis M. Naumann Fine Art, New York.

      Baroness Elsa von Freytag-Loringhoven, Affectionate (Wheels are Growing), 1921-22. Courtesy of Francis M. Naumann Fine Art, New York.
      Yet she never claimed authorship of Fountain, and she was not known for holding back, especially near the end of her life. In bitter destitution, Freytag-Loringhoven begged and threatened her more successful colleagues, publicly thrashing those she felt had wronged her. She caricatured “Marcel Dushit,” among others, in the poem “Graveyard Surrounding Nunnery,” accompanied by a drawing of intertwined phalluses among the tombstones.
      The lasting body of her work is her poetry, published by Margaret Anderson and Jane Heap in The Little Review. The Baroness was the perfect figurehead for the literary magazine’s slogan: “Making No Compromise with the Public Taste.” Her audacious writing broke new ground formally; its fractured punctuation and cantatory sound elements rival the sound poem “Karawane” (1916), a landmark Dada
      work by Hugo Ball. Although her vocabulary is sometimes nonsensical, Freytag-Loringhoven’s work is also steeped in lyricism. In a proto-Beat style, she wrote about sex, death, machinery, and America.
      Her poems appeared side-by-side with James Joyce’s Ulysses, which was serialized in The Little Review. The May 1919 issue included his chapter “Scylla and Charybdis” and her poem “King Adam,” the latter of which offers a thinly veiled invocation of cunnilingus: “Kiss me…upon the gleaming hill.” An asterisk cheekily adds: “donated to the censor.” A 1921 obscenity trial banned the distribution of Joyce’s work in the United States. Few in New York’s avant-garde echoed the Baroness’s vocal defense of his work, yet her edgy texts seemed to intensify the call for censorship against them both.
      Claude McRay (i.e., McKay) and Baroness von Freytag-Loringhoven, before 1928. Courtesy of the Library of Congress.

      Claude McRay (i.e., McKay) and Baroness von Freytag-Loringhoven, before 1928. Courtesy of the Library of Congress.
      Baroness Elsa von Freytag-Loringhoven, Facing, 1924. Courtesy of Francis M. Naumann Fine Art, New York.

      Baroness Elsa von Freytag-Loringhoven, Facing, 1924. Courtesy of Francis M. Naumann Fine Art, New York.
      Elsa von Freytag-Loringhoven lived to defy the law. Because she never monetized her art, she lived her entire life in extreme poverty, and was arrested frequently for shoplifting. Although Anderson observed in her autobiography that she “leaped from patrol wagons with such agility that policemen let her go in admiration,” she did numerous stints in jail for stealing—and for wearing men’s clothing in public—among other charges.
      Ever the renegade, her lack of financial success and canonization is in part due to her disregard for finalizing her objects as art. She worked against this binary to infuse art into daily life, often in collaboration with those around her. Sadly, it seems that much of the Baroness’s non-written work was not documented or preserved due to her financial straits, and when it was, others sometimes took credit. Her most famous readymade sculpture, a twisting piece of rusted plumbing attached to a miter box, entitled GOD (1917), was long misattributed to Morton Livingston Schamberg
      , who had photographed it.
      On a broader level, Freytag-Loringhoven’s work could precipitate a feminist re-reading of Dada, the readymade, and the history of Conceptual art
      as we know it. In the 2000s, her work resurfaced with several international shows, Gammel’s biography, and a major anthology of her poetry, published in 2011. As Gammel writes, the Baroness’s erotic and embodied approach to art in everyday life was vital, chaotic, and fundamentally perishable. She was the living consequence of challenging the nature of art in society.
      In Apropos of Readymades, Duchamp’s 1961 statement about his sculpture, he writes: “The choice was based on a reaction of visual indifference with at the same time a total absence of good or bad taste…in fact a complete anaesthesia.” Freytag-Loringhoven’s definition of the readymade is the opposite: Where Marcel’s work is thoughtful, yet dry as a bone, Elsa’s is confident and deeply felt. In her readymade, there’s undeniable joy.
      Vanessa Thill

  • Des milliardaires rêvent d’îles artificielles indépendantes pour échapper au réchauffement
    https://reporterre.net/Des-milliardaires-revent-d-iles-artificielles-independantes-pour-echappe

    Le TSI remonte à 2008. Il naît sous l’impulsion de #Patri_Friedman, petit-fils du célèbre économiste Milton Friedman, dont les ouvrages comme #Capitalisme et liberté et La liberté du choix ont nourri Ronald Reagan, Margaret Thatcher et les néolibéraux actuels. Bien vite s’y associe une des plus grosses fortunes de la #Silicon_Valley : Peter Thiel. Cofondateur du système de paiement électronique PayPal, le milliardaire est notoirement opposé à toute intervention étatique dans l’économie. De tous les entrepreneurs de la Silicon Valley, il est le seul à avoir publiquement appelé à voter Donald Trump. En outre, il fait partie des plus importants financeurs du #transhumanisme, car selon lui, « il est impossible de fixer a priori les limites de notre durée de vie ».
    Tous les volets pratiques de la vie sur des îles artificielles

    Depuis, le #TSI a consolidé ses principes — via des podcasts de consultants hérauts du #néolibéralisme — et les besoins concrets du projet. Sur le forum, les chefs d’entreprise intéressés par le TSI discutent de tous les volets pratiques de la vie sur des #îles_artificielles : la menace de la piraterie, l’évacuation des déchets, l’#autonomie énergétique… Jusqu’à aboutir l’an dernier à un projet concret, finalisé par la signature d’un « #recueil_d’intentions_réciproques » avec le gouvernement de la #Polynésie_française.

    #climat

    • À chaque fois, je me demande pourquoi on ne rappelle pas qu’il s’agit, avec ces histoires d’île de riches, de la lubie d’Ayn Rand dans son Atlas Shrugged (La Grève), dont le principe final est que les riches se retirent du monde, laissent le système s’effondrer, pour ensuite reconstruire la société selon leurs critères à eux.

    • Je ne sais pas, l’article évoque quand même l’appartenance au #libertarisme

      Friedman et Thiel appartiennent à une même école de pensée : le libertarisme, qui prône l’absolue indépendance des individus envers toute forme de gouvernement. Pour échapper aux normes fédérales et à l’imposition, leur vient alors l’idée de profiter des solutions techniques qu’offre la #géo-ingénierie pour construire des îles artificielles, situées en eaux internationales, afin d’échapper à toute règlementation.

    • Oui, au moins celui-ci le dit. Mais citer un « économiste » et une type qui a l’air de savoir faire de l’argent à la Silicon Valley, c’est pas la même chose que de citer comme source de cette idée cet horrible personnage qu’est Ayn Rand, ce qui rappellerait que c’est une escroquerie purement idéologique, sans aucun autres fondements qu’une tarée qui revendiquait l’égoïsme absolu tout en touchant discrètement la sécu sous un autre nom.

      Aux États-Unis, Ayn Rand est connue, et il est régulièrement dit que Atlas Shrugged y est le livre le plus influent après la Bible. Je ne sais pas pourquoi ce n’est pas systématiquement rappelé en France, où l’on préfère tourner autour du pot et balancer des références plus nobles à l’école de Chicago.

    • Ca fait aussi penser aux Georgia Guidestones....
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Georgia_Guidestones

      1) Maintenez l’humanité en dessous de 500 000 000 [500 millions d’individus] en perpétuel équilibre avec la nature.
      2) Guidez la reproduction sagement en améliorant l’aptitude et la diversité.
      3) Unifiez l’humanité avec une nouvelle langue vivante.
      4) Dirigez la passion, la foi, la tradition et toute chose par l’usage de la raison et de la modération.
      5) Protégez les peuples et les nations par des lois équitables et des tribunaux justes.
      6) Laissez toutes les nations se gouverner librement, et réglez les conflits internationaux devant un tribunal mondial.
      7) Évitez les lois tatillonnes et les officiels inutiles.
      8) Équilibrez droits individuels et devoirs sociaux.
      9) Privilégiez vérité - beauté - amour - recherche de l’harmonie avec l’infini.
      10) Ne soyez pas un cancer à la surface de la Terre. Laissez de l’espace à la nature. Laissez de l’espace à la nature

      Dix commandements pour l’après-catastrophe
      Randall Sullivan, Courrier International, le 16 décembre 2009
      http://www.courrierinternational.com/article/2009/12/17/dix-commandements-pour-l-apres-catastrophe

      #Georgia_Guidestones #néomalthusianisme

    • #Peter_Thiel #Silicons
      Et en attendant, la pauvreté augmente …

      Mon cousin vit à la Silicon Valley, y bosse en journalier, il vérifie les traductions pour apple, sa femme est prof et travaille aussi. Ils n’ont pas de quoi financièrement vivre ensemble ! Lui a passé 5 ans derrière la frontière mexicaine en attendant sa carte verte, mais l’équation finale donne en résultat leur retour en France, Montpellier justement … Elle laisse ses enfants là-bas.

    • Propeller Island City Lodge Gesamtkunstwerk Hotel Berlin
      http://www.propeller-island.de/english/2/7


      L’allemand a une jolie expression pour ce gendre de discours : abgehoben décrit l’état d’un avion juste après son décollage. C’est devenu une métaphore pour des idée sans aucun rapport avec la réalité. Cet hôtel montre ce qui arrive à toutes ces idées - d’abord on les poursuit avec un enthousiasme d’évangéliste mais une fois qu’on a compris qu’elles ne tiennent pas debout on les modifie jusqu’à ce quelles disparaissent dans une réalisation très banale. Malheureusement pour Peter Thiel (et pour nous aussi) ses projets sont d’une dimension telle qu’il risque d’avoir besoin de plus longtemps que durera son existance avant d’arriver à ce résultat inexorable.

      hotel closed
      for repairs and a new concept
      für unbestimmte Zeit stillgelegt
      Info (nur Presse) 0163 - 256 59 09 / SMS

      propeller island - this means aesthetic sensation for the eye and the ear. propeller island is a pseudonym used by the german artist lars stroschen to publish his audio-visual creations. unlimited diversity, repeating nothing and copying nothing are the guiding principles here.
      the most popular result: the CITY LODGE, a habitable work of art in the heart of berlin, whose wealth of ideas never fails to attract everyone into its gravitational field and to continue inspiring guests long afterwards. a magnet for creative individuals, those weary of consumption, those who see things differently, philosophers and seekers of perspective and vision. frequented by personalities from around the globe, this vision machine is a much-desired shooting site for photo sessions and video clips. is that perhaps the reason these rooms seem so familiar to you...?

      #blabla

      Albrecht-Achilles-Straße 58, 10709 Berlin
      http://www.openstreetmap.org/node/3051896521

      #Berlin #Charlottenburg #Albrecht-Achilles-Straße #tourisme #art #aviation

    • Exemple de la méconnaissance d’Ayn Rand en France, et là j’avoue que c’est grave de chez grave !
      À la fin de l’émission de philo sur FC, Géraldine Mosna-Savoye demande à la productrice Adèle Van Reeth (censée en connaitre un rayon en matière de philo et d’idéologie)

      Haïe par certains qui voient en elle le mal incarné, elle est aussi portée aux nues par d’autres. En fait, la lire rend, au choix, euphorique ou répugne à souhait. Née il y a tout pile 113 ans, disparue en 1982, ses livres sont encore les plus lus aux Etats-Unis, après la Bible, même si elle reste pourtant une figure méconnue en France…

      Peu importe d’ailleurs car ce qu’elle a dit, fait ou pensé, imprègne l’imaginaire de notre époque, faite de capitalisme, de masse, avec l’égoïsme en porte-drapeau. Cette philosophe, Stéphane Legrand nous en fait un portrait à la fois drôle et effrayant, dans un livre paru aux éditions Nova, de qui s’agit s’agit-il Adèle ?
      – j’en sais rien.

      https://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-de-la-philo/portrait-dune-femme-capitale

    • Voir aussi:

      Doomsday Prep for the Super-Rich
      Evan Osnos, The New-Yorker, le 30 janvier 2017
      https://seenthis.net/messages/563102

      Pourquoi les millionnaires de la Silicon Valley se préparent à la fin du monde
      Xavier de La Porte, France Culture, le 28 février 2017
      https://www.franceculture.fr/emissions/la-vie-numerique/pourquoi-les-millionnaires-de-la-silicon-valley-se-preparent-la-fin-du

      Why Silicon Valley billionaires are prepping for the apocalypse in New Zealand
      Mark O’Connell, The Guardian, le 15 février 2018
      https://seenthis.net/messages/669620

      DOUGLAS RUSHKOFF « DE LA SURVIE DES PLUS RICHES »
      La Spirale, le 14 août 2018
      https://seenthis.net/messages/715011

  • Carrefour investit 2,8 milliards dans le digital et supprime 2400 postes
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/14430-carrefour-investit-2-8-milliards-dans-le-digital-et-supprime-2400-p

    Ne vous inquiétez pas continuer à dormir tranquillement... Ils s’occupent de tout...

    Alexandre Bompard, PDG de Carrefour - Crédits photo : ERIC PIERMONT / AFP

    INFO LE FIGARO - Le PDG du géant de la distribution, Alexandre Bompard, est fermement décidé à faire enfin prendre à Carrefour le virage du digital. Appelé au secours cet été par les actionnaires inquiets pour l’avenir du groupe, il présente mardi matin sa stratégie.

    Selon nos informations, que le distributeur n’a pas souhaité commenter, le plan qu’Alexandre Bompard présentera ce mardi, baptisé « Carrefour 2022 », comporte un très ambitieux volet concernant la transformation digitale du groupe et sa stratégie omnicanale. Carrefour a prévu d’investir à ce sujet 2,8 milliards d’euros en cinq ans. En rythme annuel, c’est (...)

  • C’est quoi la « Leitkultur » allemande ? - Infomigrants.net : Un site d’information pour les migrantscles afd
    http://fr.infomigrants.net/post/160330276267/cest-quoi-la-leitkultur-allemande#_=_

    La “Leitkultur”, que l’on peut traduire par la « culture de référence », est une notion qui fait régulièrement débat en Allemagne, d’autant plus à l’heure du défi de l’intégration des réfugiés.

    Il faut remonter au début des années 2000 pour assister au premier débat autour de la “Leitkultur” allemande. Le conservateur Friedrich Merz avait alors utilisé ce terme – qui provient du monde agricole et désigne la variété végétale dominante dans un biotope – comme argument contre le modèle du multiculturalisme.

    Leitkultur, le débat commence à largement dépasser les cercles de l’afd nous arrivons à la version allemande des débats sur l’identité sarkozyste.

  • Communiqué des étudiants emprisonnés dans « l’affaire Bagelstein » | ★ infoLibertaire.net
    https://www.infolibertaire.net/communiqu-des-tudiants-emprisonns-dans-laffaire-bagelstein

    Nous allons bien, même les gardien-ne-s se demandent ce qu’on fait ici et illes manifestent leur mécontentement car les prisons sont surchargées, on a peur qu’illes se mettent en grève et qu’on n’ait plus à manger, donc go consommer les croco-gens, votre TVA paye nos repas. Si nous sommes en prison aujourd’hui, c’est parce que la police et la soi-disant « Justice » cherchent à créer des associations de malfaiteurs là où il n’y a qu’un ras-le-bol général.

    Ainsi, emprunter une rue et/ou s’étonner devant des phrases oppressives peut constituer un délit passible de prison aux yeux de cette farce appelée « Justice ». Nous comptons tous les 4 faire appel de cette décision inique.

    Nous dénonçons les oppressions – notamment sexistes, racistes, LGBTphobes, islamophobes, etc – encouragées par cette police, cette « Justice » et la chaîne Bagelstein, par conséquent, nous ne voyons aucune objection à ce que cette sandwicherie soit boycottée. Pour ce qui est de notre situation carcérales, nous avons reçu vos lettres, merci, nous ne trouvions pas les mots pour vous communiquer nos émotions hilares. Nous (Q., M. et R.) allons bien, nous sommes séparés d’A., mais la dernière fois que nous l’avions vu il allait bien, il comptait faire du tourisme carcéral.

    #Bagelstein_boycott

  • Mort à la démocratie - extrait choisis
    https://mars-infos.org/mort-a-la-democratie-extrait-577

    « Mort à la démocratie ! » : ce slogan, tagué sur les murs de l’École des hautes études en sciences sociales de Paris durant le mouvement contre le CPE, a été pris par la majorité des médias comme la preuve de la folie irresponsable de ceux qui occupaient les lieux. C’était toucher là à un tabou. La (...) — le site de L’Altiplano, Paris-Luttes.info, http://www.leondemattis.net, democratisme et du citoyennisme sur Infokiosques.net

  • Vous avez dit Soral ?
    https://mars-infos.org/vous-avez-dit-soral-531

    À partir d’une analyse des livres d’Alain Soral, ce texte étudie le rapport qu’a celui-ci avec les Noirs, les Arabes, les Juifs et les Gitans, ainsi qu’avec les femmes, les homosexuels et... le pouvoir. « Notre objet n’est pas, ici, de présenter ses thèses principales (sur le féminisme, la Banque, (...) — Infokiosques.net, Editions Tout mais pas l’indifférence, Médine, Disiz, 1, 2, Fakir, 3, Guevara, Castro, Lumumba, Sankara, Poutine, Kadhafi, Chávez, Ahmadinejad, Jeanne d’Arc, 4, 5, de Gaulle, Michel Clouscard, présente revue, 6, Robespierre, Marx, Bakounine, Proudhon, Orwell, Georges Sorel, Action française, Henri Béraud, 7, Pasolini, Lucien Goldmann, Georg Lukács, Lazare, Kropotkine, Thoreau, Maurras, Delassus, de Poncins, Childe Vere Gordon, Bonnard, Ezra Pound, Drumont, Henry Ford, 8, 9, (...)

  • La culture de la sécurité
    http://brest.mediaslibres.org/spip.php?article154

    La culture de la sécurité... En français ça fait bizarre... Cette brochure est la traduction d’un petit guide américain de petits conseils pour ce qui est de l’écoute policière sur nos activités politique... Si sa lecture peut permettre d’éviter les paranoïtes aiguës ou le jemenfoutisme total, ce sera (...) — Infokiosques.net, Crimethinc

  • L’informatique : se défendre et attaquer version 3.0
    http://rennes-info.org/L-informatique-se-defendre-et

    Infokiosques.net https://infokiosques.net/spip.php?a... Cette brochure a été faite par désir de rassembler les connaissances théoriques et les outils pratiques actuellement les plus efficaces à nos yeux, pour utiliser l’informatique pour des activités sensibles, sans se faire avoir. Concrètement, ça (...) — Logiciels libres, internet, nouvelles technologies

  • Féministes contre la transphobie (Déclaration pour un féminisme et un womanisme trans-inclusifs)
    http://rebellyon.info/Feministes-contre-la-transphobie.html

    Voir les noms de féministes de renom associés à de la transphobie nous brise le cœur. Le féminisme transphobe ignore que de nombreuses personnes trans et genderqueer s’identifient comme féministes et que beaucoup de féministes cis s’identifient avec leur sœurs, frères, ami·es et amant·es trans ; c’est (...) — A lire sur d’autres sites, Rapports sociaux de genre, Manchette, Infokiosques.net, https://rebellyon.info/ecrire/?exec=article_edit&id_article=15135, Féministe contre la transphobie (fil) - PDF (4.6 Mo) - 12p A4, Féministe contre la transphobie (cahier) - PDF (4.7 Mo) - 12p A5, Lire ailleurs sur le web, Les Farfadettes (...)

    • 3. Tatiana Bakaltchouk, fondatrice de la boutique en ligne Wildberries – 380 M$

      En 2004, professeur d’anglais en congé maternité après la naissance de sa fille, cette jeune future millionnaire de 38 ans décide de se lancer dans la revente de vêtements des catalogues allemands Otto et Quelle. Avec son mari Vladislav, elle ouvre ainsi son magasin en ligne. Au début, leur appartement servait d’entrepôt et Tatiana préparait et envoyait elle-même tous les colis.

      Aujourd’hui, la boutique en ligne Wildberries compte 2,5 millions de clients, propose environ 100 000 modèles et 1000 marques différents et, avec ses plus de 150 points de livraison, envoie les colis gratuitement à travers toute la Russie. L’entreprise emploie actuellement près de 4500 personnes.

      En 2013, Wildberries est entré sur les marchés biélorusse et kazakh. Selon le système d’analyse du marché et des sociétés SPARK, Tatiana détient 100 % des parts de sa société. Avec un chiffre d’affaires estimé à sept milliards de roubles (190 millions de dollars), Wildberries est aujourd’hui le plus grand magasin en ligne de vêtements et chaussures sur le marché russe.

    • 8. Natalya Kasperskaïa, directrice d’Infowatch – 230 M$

      En 1997, Natalya Kasperskaïa a mis sur pied le Laboratoire Kaspersky avec celui qui était alors son mari : Evgueni avait élaboré un antivirus, et elle avait la fibre commerciale pour le marché des IT. Le couple a caché sa séparation pendant quelques années afin de ne pas démotiver leurs collaborateurs. En 2007, l’ex-conjoint de Natalya a décidé de gérer la société seul, et elle a, de son côté, pris la présidence du conseil d’administration et la direction de la filiale InfoWatch, spécialisée dans la protection de données. Ce n’est qu’en 2011 qu’ils ont fini par scinder en deux leur société commune. Aujourd’hui, à 47 ans, Natalya se concentre sur le développement du holding InfoWatch et l’éducation de ses cinq enfants.

  • • Les arnaques de 1and1

    Ayant eu quelques problèmes avec l’hébergeur 1and1, j’ai fait une rapide recherche sur Internet avec les morts « arnarque » et « 1and1 » : on obtient juste environ 70 réponses !
    https://www.google.fr/search?q=arnaque&ie=utf-8&oe=utf-8&lr=lang_fr#lr=lang_fr&q=arnaque+1and1&star

    Le grand truc chez eux, c’est de continuer à vous réclamer de l’argent (avec lettres de relance, menace de la société Infoscore puis huissier) même quand vous n’êtes plus chez eux. En effet, il faut résilier son abonnement et non, comme ailleurs, cesser de payer. En revanche si vous oubliez de payer, ils coupent votre site sans prévenir. Encore plus fort, quand vous souhaitez résilier un abonnement, la page concernée dans l’administration est hors service « momentanément »…
    C’est quand même assez génial, ils vous réclament de l’argent pour un service qu’ils n’assurent pas !

    Seule consolation, j’ai fait migrer de chez eux vers d’autres hébergeurs plus d’une dizaine de sites… et c’est pas fini !

    Quelques récits d’arnaques divers et variées chez 1and1 :
    – Arnaque 1and1 & Infoscore
    http://arnaque1and1.blogspot.fr
    – NOTE GLOBALE SUR 267 AVIS POUR 1&1 INTERNET (1AND1)
    http://www.guide-hebergeur.fr/avis/1et1
    – [Danger] 1and1 : La spéculation d’une visibilité sur Internet
    http://www.agence-csv.com/blog/arnaque-1and1-referencement
    – La face cachée de la société 1and1
    http://www.hebergementweb.org/forums/threadnav2090-2-20.html
    – Arnaque 1&1 !
    http://www.forumfr.com/sujet232936-arnaque-1-1.html
    – Arnaque 1&1 Résiliation noms de domaine
    http://forum.quechoisir.org/arnaque-1-1-resiliation-noms-de-domaine-t21517.html
    #arnaque #1and1 #hébergeur

    •  ?

      une rapide recherche sur Internet avec les morts

      Tu me donneras l’adresse, j’ai des questions à leur poser à ceux là !

  • Creative Routines | Info We Trust
    http://infowetrust.com/2014/03/26/creative-routines

    Raffa

    Creative Routines | Info We Trust - http://infowetrust.com/2014...

    22 seconds ago

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    Comparing the routines of these creatives is fascinating. Some work in the early morning, some work better late at night. Many begin their day with coffee and use tobacco and alcohol. Considering that our modern concept of exercise was not developed until the mid-20th century, it is fascinating how many of these people spent their afternoons taking vigorous walks. - Raffa

  • Orphaned in US, SOPA Finds Home in Russia
    http://globalvoicesonline.org/2013/06/14/orphaned-in-us-sopa-finds-home-in-russia

    Orphaned by its American parents, SOPA is on the cusp of finding a home in Russia, where it is called “Bill № 292521-6 [ru]: Amendments to the Russian Federation’s Laws Protecting Intellectual Property Rights on Information-Telecommunications Networks.” The media, understandably, is just calling it “the Russian SOPA.”

    The lower house of Russia’s parliament, the Duma, approved [ru] a first draft of the legislation today, June 14, 2013, with a vote of 257 to 3 (plus one abstention). This move by lawmakers comes despite unanimous opposition from Russia’s Internet companies, which have rushed this week to publish detailed reports on the legislation’s potentially catastrophic damage to the RuNet.

    Ça explique mieux encore l’argumentation à l’occasion d’un entretien de Putin qu’il a donné chez le Washington Post il y a 2 jours :

    http://seenthis.net/messages/147802 | @liotier

    #SOPA #Russe #Russia #Russland
    #law #droit #Recht

    #copyright #property_right
    #Urheberrecht #Verwertungsrecht

  • Un maire très en colère contre ADRET MORVAN, ses méthodes et sa ligne fondée sur un sentiment puissant : la peur - SARDY.INFO, Groupe d’EXPERTS
    http://www.lavalleedubois.fr/article-un-maire-tres-en-colere-contre-adret-morvan-ses-methodes-et-s

    SARDY.INFO - 15 Mars 2013 - Jean-Sébastien HALLIEZ, maire de Brassy, commune de la Nièvre situé dans le Parc Régional du Morvan, sensible à l’écologie, amoureux du Morvan, de la nature et des arbres pousse un vrai cri de colère contre l’association ADRET MORVAN, contre les thèses anti-Erscia développées par celle-ci mais aussi contre ses méthodes axées sur la peur, les chiffres truqués, les reportages manipulés, les réécritures d’interviews ...

    La désinformation à l’oeuvre dans la #ZAD_bois_de_Tronçay
    Entre autres :
    –Des allégations non étayées. (réécriture d’interviews, ah bon ?)
    –On joue sur la corde sensible du public (chômage, misère ...)
    –Respect des normes environnementales (et l’incinérateur ?)
    –Fatalisme (de toute façon, la forêt morvandelle est appelée à être coupée un jour ou l’autre ; alors aujourd’hui ou dans 10 ans, qu’est-ce que ça va changer, hein ?)

    Pour info, les sites « la vallée du bois » et « sardy.info », c’est la même chose.
    Ils ont aussi deux comptes sur twitter : SardyInfo et Sardy_info.

  • [Info-Palestine] - L’attaque dans le Sinaï : une impossible équation pour le Président Morsi
    Abdel Rahman Youssef - al-Akhbar / 8 août 2012 , Traduction : Info-Palestine.net - Naguib.
    http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=12529

    L’attaque dans Sinaï dans laquelle 16 soldats égyptiens ont été tués, est une bombe politique pour le président islamique de l’Égypte, Mohamed Morsi de la Confrérie musulmane.

    Quelle que soit la position qu’il adopte sur l’incident, et quelle que soit la façon dont il y réponde, il y a de grands risques pour Morsi de se retrouver en désaccord avec les mouvements islamiques et certaines des forces révolutionnaires du pays, ou alors avec les militaires. De même, il peut se discréditer lui-même ou les islamistes en général, en paraissant inefficace ou en permettant qu’ils soient présentés comme un fléau et une source de troubles dans le pays.

    Le flot de spéculations sur qui était derrière l’attaque se limite en général à deux théories.

    La première, c’est que les attaquants étaient des jihadistes de la mouvance al-Quaïda, agissant avec un appui palestinien et sans qu’Israël ne soit au courant.

    La seconde, c’est que l’attaque a été manipulée par des services secrets, orchestrée, facilitée ou encouragée par Israël avec des complicités en Égypte.

  • Avons-nous besoin d’Info Labs ? | Hubert Guillaud
    http://www.internetactu.net/2012/05/15/avons-nous-besoin-dinfo-labs

    Grâce aux outils de prototypage rapide à commande numérique, à du matériel et du logiciel désormais facilement bricolables, demain, un grand nombre de personnes seront en mesure de concevoir et fabriquer des objets de leur choix, passant rapidement de l’idée au modèle numérique, du modèle au prototype, voire du prototype à l’objet tangible. C’est l’essence même du projet des Fab…

  • Areva et Euriware : une longue histoire | kitetoa
    http://reflets.info/areva-et-euriware-une-longue-histoire

    Tiens... Les nouvelles nous apprennent que le système d’information d’Areva a été troué par de vilains pirate-pédo-nazis-chinois pendant la bagatelle de deux ans. Oui, oui, deux ans. Vous avez bien lu. J’avoue que cela ne m’étonne guère. D’une part, mon côté parano-conspirationiste m’incite à penser que c’est le cas pour la plupart des grandes entreprises, d’autre part, j’ai moi-même pointé les capacités hallucinantes d’Areva et de son prestataire en sécurité informatique, sa filiale Euriware il y a de nombreuses années. J’avoue que je suis rassuré. Il y a donc au moins deux choses stables dans ce monde. La première, c’est la nocivité des produits nucléaires. Ça dure tranquillement quelques millions d’années pour certains. Du stable. Lourdement stable. Et puis il y a Euriware qui, entre 2002 et 2011 parvient à afficher deux très jolis fails. Oh, mais pas de panique hein, selon le Figaro, Areva va maintenant renforcer sa sécurité. Comme en 2002 ? Bluetouff me traite souvent de dino