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    • Héritage de Johnny Hallyday : L’affaire du testament réveille les clichés misogynes
      https://www.20minutes.fr/people/2221143-20180215-video-heritage-johnny-hallyday-affaire-testament-reveille

      Ce mercredi, Le Parisien affiche en Une une photo de Laeticia Hallyday tout de noir vêtue, le regard caché derrière des lunettes de soleil, surmontée du titre : « Comment elle a pris le pouvoir. » Le quotidien annonce le portrait « d’une femme-enfant devenue maîtresse femme ». En pages intérieures, Laura Smet est présentée comme « la rivale »…
      « Le cliché des femmes qui se crêpent le chignon »

      « L’idée de rivalité est historiquement utilisée quand les dominants cherchent à diviser les dominés. Le cliché des femmes qui se crêpent le chignon et ne s’entendent pas est très largement exploité par la caricature. Elle n’a pas droit au même traitement que David Hallyday. L’article qui lui est consacré est titré "David, sur la touche" », note Aude Lorriaux, porte-parole de Prenons la Une, le collectif réunissant des femmes journalistes militant pour une juste représentation des femmes dans les médias.

      « C’est l’imaginaire de la marâtre qui est convoqué, le trait est appuyé, on caricature, car c’est bien de trouver des coupables, regrette-t-elle. Cela me fait penser à l’affaire Amber Heard qui avait porté plainte contre Johnny Depp en l’accusant de violences conjugales. Comme il s’agit d’un acteur apprécié, plein de gens ont dit qu’elle faisait ça pour l’argent. »
      « Les fans préfèrent salir cette femme plutôt que lui »

      A ce sujet, le psychanalyste Pascal Anger, affirmait à l’époque à 20 Minutes : « Il est certain que les fans préfèrent salir cette femme plutôt que lui, d’autant plus que ce n’est jamais très bien vu pour une jeune fille d’être avec un homme plus âgé. On se demande pourquoi elle est avec lui : pour son argent, parce que c’est une icône, n’a-t-elle pas trouvé le moyen de le faire chanter ou de salir son image ? » Des mots que l’on pourrait presque reprendre mot pour mot afin d’évoquer ce qui se joue aux yeux d’une partie des médias et de l’opinion publique dans l’histoire de l’héritage de Johnny Hallyday.

      Laura Smet n’est pas épargnée non plus par le persiflage. Si bien que David Hallyday a fini par prendre sa défense en répondant à une internaute qui avait posté un commentaire malveillant à sa sœur sur Instagram. « Chère madame, je ne peux laisser passer de tels propos haineux, infondés que ce soit sur la page de ma sœur ou la mienne ! Vous ne connaissez rien de tout ça et ça ne vous regarde pas ! »

      #sexisme #misogynie

  • Révisions : « Il faut s’immuniser contre les sollicitations des réseaux sociaux »
    http://abonnes.lemonde.fr/campus/article/2018/02/07/revisions-il-faut-s-immuniser-contre-les-sollicitations-des-reseaux-

    Les réseaux sociaux plébiscités par les étudiants (Snapchat, Instagram, Facebook) nuisent-ils plus particulièrement à la concentration ?

    Il y a une vraie compétition pour l’économie de l’attention. Ces réseaux sont conçus pour placer l’utilisateur en régime d’alerte permanent. Vous êtes toujours en prise avec un groupe, avec lequel vous vous devez socialement de réagir. Et cette réactivité est immé­diatement récompensée sur le plan social. Dans le cas d’un ­concours, l’étudiant doit réaliser qu’il investit sur le long terme en révisant et se placer dans une temporalité différente.

    Comment se couper intelligemment des réseaux ?

    Il ne faut pas devenir un ascète, mais savoir focaliser son attention et s’immuniser contre les sollicitations. D’autant plus quand on révise sur son ordi­nateur. On peut, par exemple, se connecter seulement deux heures, en fin de journée. C’est une autodiscipline à acquérir !

    #Economie_attention #Dominique_Boullier

  • A Call to Cut Back Online Addictions. Pitted Against Just One More Click. - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2018/02/04/us/politics/online-addictions-cut-back-screen-time.html

    At her university in Boras, Sweden, Elin Hedin, 23, stopped using Facebook, Snapchat, Twitter, Messenger and Instagram. She also tried to limit the amount of time she browsed websites.

    In the first week, it felt like a vacation and she slept better. But then, she said, the loneliness kicked in.

    “I‘ve often felt isolated, and kind of lonely,” she wrote in an email. “I miss reading about people’s days, seeing what they’re up to on Instagram, reading about their opinions on the latest news, and so on.”

    “I guess I’m just used to getting that extra bit of socializing,” she added.

    Mr. Newport continues to send messages of daily encouragement to readers who participated in his challenge. It made most realize, he said, how dependent they had become on websites and mobile phone apps.

    “Their role in your life has grown without your permission,” he said. “No one had that in mind when they signed up for Facebook to stay in touch with their college roommate.”

    A majority of the people who reported back to Mr. Newport with their results in unplugging noted that they had picked up new hobbies: painting, exercise, the opportunity to write a book. They said they also imposed strict guidelines to keep themselves from slipping: Keep the phone charger in another room. Ask the people texting to instead please call. Stop the reflex click to a favorite sports website instead of focusing on work.

    #Addiction #Médias_sociaux #Déconnexion

  • Moment détente(?) : Levallois-Perret. Patrick Balkany publie une étonnante photo de sa police municipale... et reconnaît une « erreur »
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/14482-moment-detente-levallois-perret-patrick-balkany-publie-une-etonnant

    Le maire de Levallois-Perret a rapidement supprimé cette photo de son compte Instagram.

    Des policiers de Levallois-Perret, dans les Hauts-de-Seine. (PATRICK BALKANY / INSTAGRAM)

    Neuf policiers, revolvers en main, s’affichent tout sourire. Cette étrange photo a été publiée samedi 3 février, sur le compte Instagram de Patrick Balkany, avec comme légende : "La police municipale de Levallois vous souhaite un bon week-end." Une étonnante communication, qui n’a pas tardé à être largement relayée sur les réseaux sociaux. Le maire de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) a finalement supprimé la publication peu de temps après, reconnaissant une "erreur".

    Très sympa le compte Instagram de Patrick Balkany. pic.twitter.com/3Zpq5aimEJ — Ellen Salvi (@ellensalvi) 3 février 2018 (...)

    #En_vedette #Divers

  • Les médias français condamnés à jouer les équilibristes sur Facebook
    http://www.journaldunet.com/media/publishers/1206892-les-medias-francais-condamnes-a-jouer-les-equilibristes-sur-fa

    Moins d’actualité et plus de publications de proches. C’est en substance l’annonce fait le 11 janvier par Mark Zuckerberg et le dernier épisode de la relation tumultueuse entre Facebook et les médias. Facebook, ce faiseur de roi, qui fait naître des succès d’audience comme Brut ou Chef Club mais suscite la méfiance de grands groupes médias comme Le Figaro ou L’Equipe. Des groupes « traditionnels » qui ont dû mal à composer avec les revirements perpétuels d’une plateforme qui les exhortait il y a moins de 6 mois à mettre le paquet sur la vidéo « sous peine de mourir »… avant d’annoncer qu’elle en limiterait finalement la place car les gens ne les regardent pas tant que ça. Un volte-face qui est loin d’être un cas isolé : le format natif maison Instant Articles a par exemple quasiment disparu des flux de son application, après un intense lobbying auprès des éditeurs il y a deux ans.

    Guillaume Lacroix voit d’ailleurs l’annonce faite par Marck Zuckerberg comme un plébiscite pour les médias tels que Brut. « Facebook va privilégier les médias dont les contenus sont likés, commentés et partagés par ses utilisateurs au détriment des pages top-down qui ne génèrent aucun engagement », prévoit-il. Ça tombe bien pour Brut, 90% de son reach vidéo est obtenu via du earned media (les actions réalisées par ses fans). « Ce qu’on va peut-être un peu perdre côté audience sera largement compensé par les gains substantiels de part de marché », assure d’ailleurs Guillaume Lacroix.

    Prudent, Johan Hufnagel mise tout de même sur la diversification des canaux : « Notre développement sur Youtube, Instagram et même sur un site propriétaire sont des projets sur lesquels nous planchons. » La décision du pionnier des médias sociaux, NowThis, de rebrancher son site trois ans après l’avoir fermé, est à ce titre symbolique. Même réflexion chez le champion de Facebook, Brut. « On va travailler sur Instagram, Youtube et Snapchat avec des équipes dédiées », confie Guillaume Lacroix.

    De son côté, Le Figaro en est convaincu, la seule stratégie viable est de tout faire pour ne pas dépendre de la plateforme et de la prendre pour ce qu’elle est : un relai parmi d’autres de la marque Figaro. Moins de 10% de son audience provient du réseau social. Même logique au sein de L’Equipe où on se féliciteso d’être une marque forte, consommée à 80% en accès direct par ses clients.

    Tous deux continuent pour autant à explorer les pistes proposées par Facebook. « La plateforme nous a suggéré de créer des groupes et d’en laisser l’animation à un journaliste spécialisé dans la thématique concernée », révèle Bertrand Gié. Le Figaro réfléchit à la proposition, tout comme Brut qui estime que la logique des groupes rejoint la volonté du média de "lancer des discussions et les laisser se développer au sein de la plateforme. « On va y aller, c’est sûr », annonce Guillaume Lacroix. Emmanuel Alix est, lui, plus dubitatif : « Ça me parait plus compliqué sur une thématique comme le football où le travail de modération serait énorme. »
    La mort annoncée du lien sortant

    Reste une grosse inquiétude : la mort annoncée du lien sortant. « Facebook baisse régulièrement le reach des posts qui amènent le lecteur en dehors de sa plateforme », poursuit le responsable du numérique de L’Equipe. Même constat au Figaro où on évoque une « baisse du reach et de la part de trafic apporté par Facebook depuis l’été dernier ». Le ratio est tombé à 10% de l’audience du groupe.

    #Facebook #Médias #Journalisme

  • Derrière l’application de Google qui trouve votre sosie artistique, du digital labor (gratuit) pour entraîner son IA de reconnaissance faciale http://www.rtl.fr/actu/futur/l-application-de-google-qui-trouve-votre-sosie-artistique-souleve-des-inquietude
    http://media.rtl.fr/online/image/2018/0117/7791879937_l-application-google-arts-culture-est-en-tete-des-telechargemen

    (Le seul article un peu critique que j’ai trouvé provient donc de rtl.fr)

    La dernière version de l’application Google Arts & Culture est l’une des plus populaires du moment aux États-Unis. La raison ? L’ajout d’une fonctionnalité permettant aux utilisateurs de découvrir quel est leur sosie artistique. Intitulée "Is your portrait in a museum ?" ("Votre portrait se trouve-t-il dans un musée ?"), elle propose de comparer un selfie à des portraits célèbres réalisés par des peintres de renom.

    L’expérience repose sur la technologie de reconnaissance faciale Face Net. Développée par #Google, elle scanne la photo envoyée par l’utilisateur pour créer une empreinte numérique de son #visage et la comparer aux 70.000 œuvres de sa base de données. Une fois les correspondances trouvées, les résultats les plus pertinents sont affichés avec leur pourcentage de ressemblance.

    Cette fonction a largement emballé les internautes américains. Depuis sa mise à jour mi-décembre, #Google_Arts_&_Culture truste les premières places des applications les plus téléchargées aux États-Unis sur l’App Store d’Apple et le Play Store de Google. Disponible uniquement outre-Atlantique, elle fait l’objet d’une expérimentation par Google.

    (…) Devant la popularité de l’application, certaines voix se sont élevées aux États-Unis pour mettre en garde le public contre le véritable objectif poursuivi par Google. "Le stagiaire de Google qui a inventé cette application pour tromper les utilisateurs en les incitant à envoyer des images pour remplir sa base de données de reconnaissance faciale a certainement eu une promotion", a observé sur Twitter l’analyste politique, Yousef Munayyer. "Personne ne s’inquiète d’abandonner les données de son visage à Google ou vous estimez tous que c’est déjà le cas ?", s’est aussi émue l’actrice et activiste américaine, Alyssa Milano.

    Google propose régulièrement des outils ludiques et gratuits aux internautes pour faire la démonstration de ses progrès dans l’intelligence artificielle. Ces programmes permettent aussi à l’entreprise américaine de mettre ses réseaux de neurones artificiels à l’épreuve de neurones humains afin de les perfectionner à peu de frais. Les programmes Quick Draw ! et AutoDraw visaient notamment à améliorer la #reconnaissance_visuelle de ses algorithmes. La société utilise aussi la reconnaissance des caractères des #Captcha pour aider ses robots à déchiffrer les pages de livres mal conservés sur Google Book et les indexer par la suite à son moteur de recherche.

    (…)

    Interrogé par plusieurs médias américains sur la portée réelle de son application « Arts & Culture », Google se veut rassurant. Selon la firme américaine, les photos téléchargées par les utilisateurs ne sont pas utilisées à d’autres fins et sont effacées une fois trouvées les correspondances avec des œuvres d’art. La dernière expérience du géant américain illustre à nouveau les craintes suscitées par les progrès rapides de l’#intelligence_artificielle et plus particulièrement de la #reconnaissance_faciale, dont les applications ont pris une place grandissante dans nos vies ces derniers mois.

    Apple a fait entrer cette technologie dans la vie de millions d’utilisateurs cet automne en intégrant le dispositif #Face_ID à l’iPhone X pour déverrouiller l’appareil d’un simple regard. Dans le sillage de la pomme, un grand nombre de constructeurs travaille à généraliser ce système sur des smartphones à moindre prix. Facebook a recours à la reconnaissance faciale depuis décembre pour traquer les usurpations d’identité sur sa plateforme. Google l’utilise déjà dans son service Photos, utilisé par 500 millions d’utilisateurs, capable depuis peu de reconnaître les animaux de compagnies.

    Les défenseurs des libertés craignent que la généralisation de la reconnaissance faciale dans des outils utilisés à si grande échelle ne glisse vers une utilisation plus large par les publicitaires ou les autorités. En Chine, cette technologie est déjà utilisée pour surveiller les citoyens dans les endroits publics. 170 millions de caméras de surveillance sont installées à travers le pays. Un nombre qui doit atteindre 400 millions à horizon 2020. La plupart sont dotées de programmes d’intelligence artificielle pour analyser les données en temps réel et inciter les individus à ne pas déroger à la norme édictée par le pouvoir.

    #digital_labor #IA

    Et puis cf. le thread d’@antoniocasilli sur son fil Twitter :

    Avez-vous déjà vu, partagé, commenté les « art selfies » de l’appli @googlearts ? Savez-vous qu’ils utilisent votre visage pour constituer un fichier biométrique ? J’en veux pour preuve qu’ils ne sont pas disponibles en Illinois—état où les lois sur la biométrie sont plus strictes.

    https://twitter.com/AntonioCasilli/status/953662993480474624

    • Version optimiste, ft. John Berger :

      In one way, the art selfie app might be seen as a fulfillment of Berger’s effort to demystify the art of the past. As an alternative to museums and other institutions that reinforce old hierarchies, Berger offered the pinboard hanging on the wall of an office or living room, where people stick images that appeal to them: paintings, postcards, newspaper clippings, and other visual detritus. “On each board all the images belong to the same language and all are more or less equal within it, because they have been chosen in a highly personal way to match and express the experience of the room’s inhabitant,” Berger writes. “Logically, these boards should replace museums.” (As the critic Ben Davis has noted, today’s equivalent of the pinboard collage might be Tumblr or Instagram.)

      Yet in Berger’s story this flattening represents the people prying away power from “a cultural hierarchy of relic specialists.” Google Arts & Culture is overseen by a new cadre of specialists: the programmers and technology executives responsible for the coded gaze. Today the Google Cultural Institute, which released the Arts & Culture app, boasts more than forty-five thousand art works scanned in partnership with over sixty museums. What does it mean that our cultural history, like everything else, is increasingly under the watchful eye of a giant corporation whose business model rests on data mining? One dystopian possibility offered by critics in the wake of the Google selfie app was that Google was using all of the millions of unflattering photos to train its algorithms. Google has denied this. But the training goes both ways. As Google scans and processes more of the world’s cultural artifacts, it will be easier than ever to find ourselves in history, so long as we offer ourselves up to the computer’s gaze.

      https://www.newyorker.com/tech/elements/the-google-arts-and-culture-app-and-the-rise-of-the-coded-gaze-doppelgang

      Version réaliste, par Evgeny Morozov :

      Google vient de lancer une plateforme d’IA destinée aux entreprises qui veulent mettre en œuvre une infrastructure d’apprentissage automatique (machine learning) de afin de construire leurs propres modèles (contre rétribution, bien entendu). Il sait pertinemment qu’il est toujours rentable de s’attirer la sympathie des utilisateurs, par exemple en leur donnant des outils d’IA pour trouver des œuvres d’art qui ressemblent à leur visage (1). Ces instruments gagnent ainsi en précision et peuvent ensuite être vendus aux entreprises. Mais pour combien de temps encore Google aura-t-il besoin de cobayes ?

      https://blog.mondediplo.net/2018-01-27-Mark-Zuckerberg-vous-veut-du-bien

  • Comment une industrie a raté le virage des données et du numérique - Nicolas Kayser-Bril

    http://blog.nkb.fr/medias-numerique

    Signalé par Jean Abbiateci

    Comment une industrie a raté le virage des données et du numérique
    Last updated on January 24, 2018

    Mai 1995 fut riche en évènements. Jacques Chirac a été élu président le 7 du mois, Mark Zuckerberg a fêté son 11e anniversaire le 14 et Libération a ouvert son site internet le 26.1 La plupart des grands noms de la presse quotidienne l’ont rejoint sur le web dans les mois qui suivirent, suivis quelques années plus tard par les radios et les télévisions.

    1995, c’est trois ans avant la création de Google, six ans avant Wikipedia, dix ans avant YouTube et Facebook, sans parler d’Instagram ou de Snapchat. Vingt ans plus tard ces médias, arrivés si tôt en ligne, sont devenus les prestataires de ces géants du web,2 quand les milliardaires des nouvelles technologies ne les ont pas tout simplement racheté à la manière de Niel (Le Monde) ou Bezos (Washington Post).

    Pourquoi, malgré ce départ sur les chapeaux de roues, les médias3 ont-ils glissés du haut en bas de l’échelle ? Ont-ils commis des erreurs ? Ou leur chute était-elle inexorable ?

  • Aux Etats-Unis, la génération iPhone sous haute surveillance
    http://abonnes.lemonde.fr/m-perso/article/2018/01/21/aux-etats-unis-la-generation-iphone-sous-haute-surveillance_5244770_

    Ils sont de l’« iGen », la génération iPhone : « Nés depuis 1995, ils ont grandi avec le téléphone portable, avaient un compte Instagram avant même d’entrer au lycée et n’ont pas le souvenir d’une époque avant Internet. » Dans son livre iGen (Atria Books, 2017, non traduit), la professeure de psychologie à l’université de San Diego Jean Twenge se penche sur les adolescents américains d’aujourd’hui. Et met en garde sur les effets ravageurs des smartphones.

    Un tournant aurait eu lieu en 2011-2012... soit après les études précédentes de danah boyd.

    #Culture_numérique #Mobile #Médias_sociaux

  • Au #Venezuela, la mort en direct d’Oscar Pérez
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2018/01/16/au-venezuela-la-mort-en-direct-d-oscar-perez_5242531_3222.html

    Le jeune homme aux yeux clairs avait surpris les médias en juin 2017, lorsqu’il s’était emparé d’un hélicoptère et avait jeté des grenades contre des bâtiments officiels à Caracas, sans faire de victimes. A l’époque, les manifestations de rue se succédaient sans que l’opposition trouve un débouché politique à la protestation sociale. Cent trente personnes étaient mortes.

    Aussitôt qualifié de « terroriste » par le gouvernement, sa tête mise à prix, Oscar Pérez est parvenu pendant plus de six mois à échapper aux divers services à ses trousses. En décembre, il avait refait parler de lui en revendiquant sur Twitter un assaut mené contre une unité militaire vénézuélienne et au cours duquel de nombreuses armes automatiques ont été volées.

    Ah, les guillemets ! du grand Paulo #Paranagua

    Détail remarquable, parmi les policiers tués au cours de la fusillade se trouve le chef du « collectif » chaviste qui contrôle le quartier populaire 23 de Enero, à Caracas. Heiker Vasquez, dirigeant du « Colectivo Tres Raices », était aussi un policier, confirmant ainsi la nature de ces bandes : des groupes paramilitaires ou parapoliciers qui manipulent les aides alimentaires et s’assurent de la fidélité électorale des bénéficiaires.

  • EMPOWER - KASHINK

    On demande souvent à Kashink si c’est difficile d’être une femme street artiste.
    En 12 ans d’expérience à peindre les murs de Paris, Miami, Los Angeles ou Berlin, elle répond que non, le milieu des graffeurs n’est pas si sexiste.
    L’histoire de l’art, néanmoins, semble fondée sur un déséquilibre, une absence de parité criante.
    Et tellement d’autres domaines dans lesquels on s’étonne qu’il y ait moins de femmes, les opportunités manqueraient-elles ?
    Kashink a pourtant récemment refusé un projet de commémoration de Mai 68 organisé par le Musée du Louvre. Celui-ci avait prévu un partenariat avec la faculté de Nanterre et proposait un événement « street art ».
    Au fur et à mesure de l’avancement du projet se présentent pourtant quelques écueils, notamment l’absence de parité et de rémunération appropriée.
    Troublée par l’idée d’une potentielle récupération institutionnelle du projet, Kashink décide de se retirer.
    Activiste, l’artiste aime l’idée de performance artistique, que ce soit dans la peinture murale ou dans ses choix de maquillage. Elle porte une moustache tous les jours depuis 4 ans.

    Kashink propose le 24 janvier, jour de son anniversaire, une exposition accompagnée d’une performance de boxe.
    Quoi de mieux qu’un théâtre pour souligner l’absurdité de cette situation, la soirée baptisée EMPOWER aura lieu à l’Européen, 5 rue Biot 75017 Paris.

    Pour obtenir une invitation valable pour 2 personnes (places limitées) : kashinkbox@gmail.com

    Instagram : @kashink1
    www.kashink.com

    Kaskink est une amie et une artiste féministe. je serais à sa soirée performance d’empowerment d’anniversaire. Venez aussi !

    #copinage #art #performance #fiesta #empowerment

  • Cyril Dion : coli-briseur de l’écologie radicale
    http://labrique.net/index.php/thematiques/politicaille/954-cyril-dion-coli-briseur-de-l-ecologie-radicale

    En matière d’écologie, certain.es affichent sans honte leur médiocrité. Par exemple, Cyril Dion, réalisateur avec Mélanie Laurent du film Demain, mais aussi fondateur du mouvement Les Colibris et de la revue Kaizen. Profitant de sa campagne promotionnelle qui passait près de chez nous en octobre dernier, on a voulu débattre avec lui des fameux « Colibris » et de sa vision de l’écologie. Le Colibri étant peu à l’écoute des oiseaux de mauvais augures, on se contente donc de nos colonnes pour s’expliquer.

    #En_vedette #Politicaille

    • D’accord pour lier impact environnemental et revenus.
      « Jean-Baptiste Comby, sociologue, rappelle dans son ouvrage4 que la pression qu’exerce un foyer sur l’environnement dépend de ses revenus et non pas de son niveau de conscience écologique. Bah oui, tous les éco-gestes mis bout à bout ne compenseront jamais la semaine de vacances passée sous les tropiques »

      Mais si on peut dire que les choix individuel ne suffise pas et qu’il faut des politiques nationales et des choix de politiques industrielles et sectorielles pour orienter les incitations et le choix individuel il ne faut pas oublier que l’ensemble de ces activités ont pour objectif de satisfaire la demande de l’ensemble de la population (toujours proportionnellement à la consommation, évidemment) :

      « Un quart seulement du total de l’énergie produite est utilisée par les particuliers (résidence, voiture, etc.). Pour l’eau, seulement 10 % est utilisée par les usagers domestiques et les municipalités. Le reste est consommé par les industries, les entreprises, le BTP, l’agro-industrie... Quant aux déchets, seuls 3 % proviennent des ménages. »

    • En quoi peut-on affirmer de manière claire que les 97% restant des déchets ou les 90% restant de la consommation d’eau (et ça vaut pour les autres, l’énergie etc), sont issus d’activités ayant pour but de satisfaire la demande de la population ?

      La population ne demandent pas à bétonner le territoire, la population ne demande pas à changer de smartphone ou de voiture tous les 6 mois, la population ne demande pas à avoir des emballages plastiques autour de tous les produits, la population n’a jamais demandé à avoir des objets allumés électriquement en permanence et connectés en permanence à internet, etc, etc. La plupart des « demandes » sont issues directement du besoin permanent du capitalisme de vendre plus, d’étendre des marchés, de transformer 1€ en 2€ (que ce soit pour des grosses industries ou des petites industries peu importe).

    • On croit rêver lorsqu’on l’entend parler de l’aliénation aux écrans, sujet qu’il doit bien connaître, vu le nombre de profils qu’il possède sur #Instagram, #Facebook, #Twitter et consorts. S’il utilise ces réseaux sociaux ce n’est pas uniquement pour diffuser la bonne parole, il en profite aussi pour faire sa communication sur ses différentes publications chez Actes Sud dans la collection « Domaine du possible »... qu’il dirige, et dont l’ancienne directrice, Françoise Nyssen, est l’actuelle ministre de la culture.

      Cyril Dion un colibri qui à l’art de diffusé la bonne parole à celleux qui sont connecté ou qui ont de quoi se payer une place de cinoche.

      Vous avez sans doute vu (ou refusé de voir...) son film, ce chef d’œuvre dont la presse, la radio et la téloche se sont unanimement fait l’écho. Soutenu par le ministère de l’environnement, diffusé en ouverture de la COP 21, Demain a été couronné du César du meilleur documentaire en 2016 – rien que ça.

      Rien que pour ça je fais demi-tour !

    • @rastapopoulos
      En fait le bétonnage c’est souvent pour acceuilllir des quartiers résidentiels, des autoroutes... que bcp de gens empruntent (après on peut parler politique industrielle et ferroviaire par ex. je suis d’accord on peut faire mieux, mais sera probablement pas un changement de paradigme). les emballages plastiques, le gâchi alimentaire (réductible facilement à faible coût), les bâtiments allumés la nuit sont une exception et ne représentent pas une part énorme de la conso (la plupart des villes de faible densité ont des système d’éclairages public demandé par les habitant, idem pour décorations de noël, le maire le fait pour se faire réélir, mais in fine c’est à mon avis une demande, certes indirect, de la population).

      & je pense que les usagers de seen this sont les premiers à être connecté à internet en continu... ;-]

      grosses et petite industries n’alimentent (globalement) que des consommateurs... Donc l’approche individuelle de réduction de l’empreinte écologique peut avoir à mon avis un impact massif.

      @odillon, en effet et même si ce n’est pas pour lutter contre l’insécurité alimentaire (!) ce n’est pas non plus (encore) dans le cas de l’europe pour faire de biofuels et alimenter des yachts

    • @rastapopoulos « la population ne demande pas à changer de smartphone » idem on peut limiter l’osolescence programmée, mais je doute que bcp de gens sur le forum soit sur linux, sur un ordi de 2002 (ce qui peut probablement se faire techniquement), avec un processeur de l’époque et une disquette, et les nokia 3310 se font rares aussi. c’est bien qu’il y a une demande non ? Après faire du bien de consommation durable robuste, et du bien périssable sans emballage changerait déjà bcp de choses on est d’accord, mais probablement pas tout !

    • le bouquin d’Aude est à 4€ moitié moins cher qu’une place de ciné

      #Aude_Vidal
      Égologie
      Écologie, individualisme et course au bonheur
      Dessins de Nardo
      ISBN 979-10-91772-19-8
      Octobre 2017
      10x14cm, 120 pages, 4 euros

      Développement personnel, habitats groupés, jardins partagés... : face au désastre capitaliste, l’écologie se présente comme une réponse globale et positive, un changement de rapport au monde appuyé par des gestes au quotidien. Comme dans la fable du #colibri, « chacun fait sa part ».
      Mais en considérant la société comme un agrégat d’individus, et le changement social comme une somme de gestes individuels, cette vision de l’écologie ne succombe-t-elle pas à la logique libérale dominante, signant le triomphe de l’individualisme ?

      https://seenthis.net/messages/642012#message642507
      https://seenthis.net/messages/660144

    • À propos de l’interview de Gorz dans le précédent lien, il dit bien pareil : non ce n’est pas une demande de la population.

      C’est par lui, par la critique du modèle de consommation opulent que je suis devenu écologiste avant la lettre. Mon point de départ a été un article paru dans un hebdomadaire américain vers 1954. Il expliquait que la valorisation des capacités de production américaines exigeait que la consommation croisse de 50% au moins dans les huit années à venir, mais que les gens étaient bien incapables de définir de quoi seraient faits leur 50% de consommation supplémentaire. Il appartenait aux experts en publicité et en marketing de susciter des besoins, des désirs, des fantasmes nouveaux chez les consommateurs, de charger les marchandises même les plus triviales de symboles qui en augmenteraient la demande. Le capitalisme avait besoin que les gens aient de plus grands besoins. Bien mieux : il devait pouvoir façonner et développer ces besoins de la façon la plus rentable pour lui, en incorporant un maximum de superflu dans le nécessaire, en accélérant l’obsolescence des produits, en réduisant leur durabilité, en obligeant les plus petits besoins à se satisfaire par la plus grande consommation possible, en éliminant les consommations et services collectifs (trams et trains par exemple) pour leur substituer des consommations individuelles. Il faut que la consommation soit individualisée et privée pour pouvoir être soumise aux intérêts du capital.

    • on a aujourd’hui plus de recul, on connait ces mécanismes, et pourtant la plupart des gens (je dirais 80%) continue largement à consommer exactement de la même manière (sans contrainte dans la plupart des cas de biens industriels dont la consommation n’est pas toujours nécessaire).

      Les publicitaires créent des symboles mais il nous reviens de conserver un esprit critique et de partager notre opinion. La vigilance et les actions individuelles justifiées par une réflexion personnelle semble de mise, qu’elles soient au sein d’actions collectives ou en dehors, selon l’avis de chacun. J’entends les discours critiques, utile à la construction d’alternatives, mais il me semble qu’ils faille qu’il soient un minimum constructifs pour pouvoir servir à progresser. Reste que les résultats d’initiatives personnelles ou collectives (que montre le film demain, parfois avec bcp de naïveté et souvent un manque de vision globale), sont à mon avis la meilleure façon de convaincre de la voie à emprunter pour réduire notre empreinte écologique.

    • @ant1 semblent de mise ? constructif ? réduire notre empreinte ?
      Nan, sérieux ?
      Mieux vaudrait passer du temps à démontrer d’où vient l’usage de ce vocabulaire, déconstruire la pensée, reprendre là où se sent le discours tout fait des marchands, le refuser, éviter les écueils qui nous sont donnés en patûre quand le mot écologie rime avec savon sous les bras.
      Nan, franchement, évacuer le politique à ce point pour se persuader de la suite de mots que tu emploies, je salue le DRH du ministère du marketing.

      C’est justement toute la critique sur laquelle ce texte porte : ce n’est pas tant les avis personnels mis bout à bout, ni l’entrepreunariat volontaire et moralisateur fait de bonnes intentions juxtaposées qui vont changer par exemple le fait que l’armée est le premier pollueur. Non plus qu’en nous disant de mettre un glaçon dans son congélateur pour reconstruire la banquise. Il y a un mot interdit à se réapproprier, un peu comme le terme féministe : #écologie_politique, tiens, une deuxième fois puisque ça ne mange pas de pain et que les hirondelles ne font pas le printemps
      #écologie_politique

    • À titre d’exemple, la fondation créée par N. Hulot est liée dès son origine au chimiste Rhône-Poulenc puis sera rejointe par EDF, Véolia, l’Oréal, TF1... on est loin des ONG écolos.

      fait tout à fait écho à la récupération féministe d’ici

      https://seenthis.net/messages/660314

      Programme EVE

      LES 7 POINTS FORTS DU PROGRAMME EVE

      1. L’interentreprise

      Un programme international, conçu par Danone et en partenariat avec L’Oréal, Orange, le groupe Caisse des Dépôts, SNCF, Crédit Agricole et KPMG.

      L’inter-entreprise favorise le lâcher prise et contribue à rendre les échanges plus essentiels.

    • Entièrement d’accord (même si les termes utilisé me semblent pas hyper choquants, j’ai essayé d’être consensuel, c’est pas ma force), mais j’essaie de pas rentrer trop ds le lard qd je suis pas direct et en face à face : pour le dire plus franchement, je suis le premier à critiquer l’individualisme et la petitesse de l’argument que tout est tiré par la demande et les consommateurs, qui ont souvent un choix limité et qu votent tous les 5 ans pour le moins pire.

      MAIS

    • je pense qu’on arrivera nulle part si on sort pas des grand discours et que l’on essaie pas de comparer et de quantifier. Or, on est tous, plus ou moins décisionnaires de nos choix de vie, et de consommation (et cela représente une bonne partie de la production agricole, industrielle, ... certes la politique d’EDF et de la SNCF va jouer aussi un rôle sur les choix d’investissement sur le long terme, mais ce n’est pas plus de, disons 20%)... & qd on compare les niveaux (en monnaie, PIB ou en impact environnemental, empreinte ou je ne sais comment vous voulez l’appeler),

      [je suis d’accord avec Camus, nommons les choses proprement, mais ca passe à mon avis après les choix principaux (ca reste à discuter) et ce n’est surtout pas mon domaine... en plus du fait que je ne passe pas forcement une heure sur la rédaction de chaque commentaire, même si je respecte bcp celui qui le fera]

      la consommation finale (donc des ménages), qui consomme elle même bcp de consommations intermédiaires pour leur production, représente une très large part de nos impacts environnementaux... il est donc complètement hypocrite de toujours remettre la faute sur une entité, souvent mal définie, que j’appellerai ici (sans me méprendre sur mes déboires terminologiques et sémantiques potentiels ;-]) le système, est encore plus démagogique que toute l’hypocrisie et les pb déontologiques et éthiques pointés dans les discours et actes de l’ennemi... C’est tout !

    • pour revenir à l’argument principal, on peut simplifier et penser le système simplement (disons avec un modèle économique à la Keynes) Y = C+I+G [+ (X-M)], donc la production est répartie entre consommation, investissement et dépenses publiques (+ importations - importations), donc on peut le tourner dans tous les sens, on ne produit (globalement) que pour consommer... (même si sans changer les choix d’investissments des 10% les plus riches, difficile de changer la direction prise, la production est quasiment entièrement dédié à la consommation)

      en reprenant le tableau de l’insee en 2015
      https://www.insee.fr/fr/statistiques/2856119

      Le PIB et les opérations sur biens et services

      En milliards d’euros

      Produit intérieur brut (PIB) 2 228,9
      Importations 695,6
      Total des emplois finals 2 924,4
      Consommation effective des ménages 1 576,5 dont : dépense de consommation
      – des ménages 1 186,1
      – individualisable des administrations 343,6
      Consommation collective des administrations publiques 183,1
      Formation brute de capital fixe (investissement), dont : 489,4
      – entreprises non financières 276,7
      – ménages 111,6
      – administrations publiques 76,1
      Variations de stocks 23,3
      Exportations 652,2

      Donc 1 576,5 / 2 228,9 (70%) de la production est à destination des ménages... il semble donc bizarre de dire :

      « Un quart seulement du total de l’énergie produite est utilisée par les particuliers (résidence, voiture, etc.). Pour l’eau, seulement 10 % est utilisée par les usagers domestiques et les municipalités. Le reste est consommé par les industries, les entreprises, le BTP, l’agro-industrie... Quant aux déchets, seuls 3 % proviennent des ménages. » alors que le reste est dédié à 70% à leur (notre) consommation

    • @touti Donc peut-être que si on consommait un peu plus frugalement chaque jour où on se réapproprie un mot, notre astre pourrait tenir 100 ans de plus... ca permettrait de se réapproprier plein de mot à l’avenir (et pleins d’autres choses).

      Après les responsabilités sont à la hauteur des revenus (on est d’accord je pense là dessus et mon discours n’est pas une injonction à la population, plus une relativisation d’un discours un peu déresponsabilisant), tout est plus facile qd on a le temps, l’argent et l’information pour y accéder...

      pour ce qui est du détail : « changer par exemple le fait que l’armée est le premier pollueur. Non plus qu’en nous disant de mettre un glaçon dans son congélateur pour reconstruire la banquise. »

      Ce raisonnement est fallacieux je pense. L’aviation civile et le chauffage des bâtiments représente une très large partie du bilan carbone français (avec les industries cimentières etc. qui je le rappelle servent à construire des pavillons dans lesquels la population a fait le choix de vivre...).
      Les glaçons, non, nos émissions, oui ; le secteur militaire emet bcp de gaz à effets de serre, mais NOUS sommes parmi les plus riches de la planète et nous en consommons BCP plus que la plupart de ses habitants, donc nos émissions de gaz à effet de serre sont majeures (65e rang mondial en 2009 et ce avec 72% de nucléaire dans le mix énergétique).

      deux chiffres :

      – « En 2015, le niveau total de l’empreinte (678 Mt de CO2e) est supérieur de 11,4 % à celui de 1995 (425 Mt CO2e). Les émissions liées aux importations ont augmenté de 87 % sur cette même période. »
      www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/.../chiffres-cles-d...

      or ce n’est ni l’armée, ni la démographie qui sont responsables mais simplement l’augmentation de la consommation et de sa structure.

      – « Globalement le ministère de la Défense émet dans l’atmosphère un peu plus de cinq millions de tonnes de CO2. Le principal contributeur est le fret (63%). Les exercices d’entraînement avec la logistique associée (prise en compte dans le poste fret) sont de très loin le poste principal d’émissions, la consommation de kérosène et de gazole marine représentant à eux seuls plus de la moitié des émissions totales du ministère.
      Si on ne considère que les émissions soumises à l’obligation réglementaire, le ministère de la Défense émet moins de 700 000 tonnes de CO2. »
      https://www.defense.gouv.fr/sga/le-sga-en-action/developpement-durable/bilan-carbone/la-defense-publie-son-premier-bilan-carbone

      même si on considère ce chiffre comme une limite basse de la fourchette d’estimation (on peut multiplier par deux, ou meme par 10 pour prendre en compte toutes les consommations indirectes et les triches comptables)

      Donc 1 à 20 millions de tonnes sur 678 Millions de tonnes de CO2e émises par la france en 2015... on n’arrive même pas au 1/3 du niveau de l’augmentation de 11% (soit plus de 70 millions de tonnes) en 20 ans (entre 1995 et 2005) qui correspond à la croissance et à l’intensité énergétique par unité de production.

      on peut le tourner dans tous les sens, nous sommes presque tous responsable (avec nos ancêtres) des pb environnementaux... je ne soutien pas les colibri ni Mr dion, mais ne nous mentons pas pour autant.

  • Facebook va favoriser les contenus des proches aux dépens de ceux des marques et des médias
    https://www.nextinpact.com/brief/facebook-va-favoriser-les-contenus-des-proches-aux-depens-de-ceux-des-ma

    Facebook est contesté ces derniers mois concernant son rôle dans la diffusion de fausses informations. Et malgré toute son ingénierie, aucune solution viable n’a été pour le moment trouvée. Investissement dans le Journalism Project, financement de certains titres de presse pour vérifier si les contenus sont faux ou non, rien ne semble permettre de parvenir à une situation plus convenable. La nouvelle, attendue, est donc tombée : le service va afficher plus de contenus de la famille et des amis aux (...)

    #Facebook #algorithme #domination

    • Quatre bonnes raisons pour Facebook de privilégier l’entre-soi pour ses utilisateurs
      http://www.lemonde.fr/pixels/article/2018/01/16/quatre-bonnes-raisons-pour-facebook-de-privilegier-l-entre-soi-pour-ses-util

      Aujourd’hui, comme le note Vincent Glad dans Libération, une bonne partie de « la vie quotidienne, banale et infra-ordinaire, vrai pétrole des réseaux, est partie sur Snapchat et Instagram ». On pourrait rajouter des services comme WhatsApp ou Messenger – détenus par Facebook et conçus pour les smartphones –, devenus la porte d’entrée privilégiée des réseaux sociaux.
      Résultat : les utilisateurs de Facebook écrivent moins et oublient de publier et d’interagir sur leur profil. Rendre prioritaires les publications des proches est une manière de résoudre ce problème et de réhabiliter Facebook comme le lieu où l’on communique avec ses proches.
      Ces efforts coïncident avec les nouveaux outils sur lesquels Facebook met l’accent. Depuis l’été 2017, Facebook veut ressusciter les « groupes Facebook », ces forums thématiques publics ou fermés dans lesquels les utilisateurs de Facebook peuvent participer à des projets ou discuter de sujets qui les passionnent. Mark Zuckerberg aimerait qu’à terme « un milliard » d’utilisateurs de Facebook participent à des groupes. Au même moment, Facebook a permis aux marques et administrateurs de pages de lancer eux-mêmes des groupes Facebook et inciter leurs « fans » à prendre part à de nouveaux types de conversations, dans ces espaces fermés.

      3. Récolter davantage de données
      En incitant à échanger davantage avec ses amis, sa famille, ou au sein de groupes de discussion autour d’un réel intérêt (série, film, association, ville où on habite…), Facebook veut que nous parlions davantage de ce qui nous passionne : nos enfants, nos amis, les sports que nous pratiquons, les causes sociales ou les produits culturels qui nous concernent…
      Pour les algorithmes Facebook, voir un utilisateur discuter avec ses amis ou poster de nombreux commentaires dans un groupe dédié au dernier épisode de Game of Thrones donne davantage d’informations utiles aux publicitaires qu’une simple consultation passive d’un contenu proposé par une page. Il s’agit d’une mine d’or en termes d’expression des intérêts des utilisateurs. De quoi alimenter les bases de données de Facebook amassées sur chaque profil et améliorer la pertinence des publicités ciblées qu’il offre aux annonceurs.

      4. Gagner plus d’argent avec la sponsorisation

  • LesInrocks - Addiction aux opioïdes : la photographe Nan Goldin s’attaque à l’industrie pharmaceutique américaine
    http://www.lesinrocks.com/2018/01/09/style/addiction-aux-opioides-la-photographe-nan-goldin-sattaque-lindustrie-pha

    Elle a photographié toutes les addictions dans les années 80 en s’immisçant dans l’intimité de ses amis. Aujourd’hui, après plusieurs années de lutte contre les opioïdes, Nan Goldin s’exprime en texte et en images contre l’industrie pharmaceutique qui délivre sciemment ces drogues.

    Photographe phare des années 80, Nan Goldin a mis en images toutes les souffrances de sa génération : les drogues, le sida, l’amour, autant de sujets qui tenaient au corps de l’époque et ont marqué au fer rouge les esprits des jeunes de ces années-là. Toutefois, les démons toxiques n’ont pas épargné la photographe, qui partage aujourd’hui dans les pages d’ArtForum son combat de vingt ans contre les opioïdes, accompagné d’une série photographique. Ces puissants anti-douleur connus sous le nom d’OxyContin lui ont été prescrits à Berlin après une opération, raconte-elle dans son essai, aussi publié sur son compte Instagram.

    L’addiction était née “en une nuit”, explique-t-elle. “C’était la drogue la plus propre que j’ai connue. Au début, 40 mg étaient trop forts, mais au fil de l’habitude aucune dose n’était suffisante. Je tenais les chose sous contrôle dans un premier temps. Puis c’est devenu de plus en plus le bordel. J’ai travaillé dans le médical pour obtenir des prescriptions.”

    L’industrie pharmaceutique dans le radar

    Outre les déboires de santé, de finances et dans sa vie personnelle, c’est la perversité de l’industrie pharmaceutique et notamment de la famille Sackler que Nan Goldin tacle dans son texte. Son travail photographique, accompagné de l’article relayé par ArtForum, porte le nom de Sackler/PAIN. “PAIN” signifie “douleur” en anglais, mais s’avère être également l’acronyme de Prescription Addiction Intervention Now, soit “intervention contre l’addiction aux prescriptions maintenant”, un groupe contre l’addiction à l’OxyContin, qui s’obtient uniquement sur ordonnance... ou par des circuits aléatoires et douteux que Nan Goldin explique avoir employés pour se procurer ses doses à la fin de son addiction.

    Pour venir à bout de ces drogues prescrites comme médicaments, elle s’attaque à leur fabricant, la famille Sackler qui détient Perdue Pharma, l’entreprise qui a fait fortune grâce aux opioïdes. Pour appuyer son appel à l’aide, la photographe annonce des chiffres à glacer le sang : aux Etats-Unis en 2015, on a recensé 33 000 morts par overdose d’opioïdes dont la moitié étaient des patients avec ordonnance. De même, toujours selon elle, 80 % des addicts à l’héroïne ont commencé leur addiction par une prescription d’opioïde.

    Sackler/PAIN, se battre

    Une Nan Goldin visiblement larguée, le regard dans le vide qui tente de regarder l’objectif. La première photographie de la série Sackler/PAIN parle à celui qui la regarde, prévient et démontre par l’image des dommages que causent les opioïdes. Derrière ce texte et cette image, la volonté d’une bataille contre la famille Sackler – par ailleurs de grands mécène de l’art aux Etats-Unis – pour faire cesser une épidémie mortelle que Goldin compare à l’hécatombe causée par le VIH : “La plupart de ma communauté est morte du VIH. Je ne supporterai pas de voir une autre génération disparaître. Les Sackler ont fait leur fortune en promouvant l’addiction. (…) Ils ont fait de la publicité et distribué leur médicament en pleine connaissance de ses dangers. Les Sackler et leur entreprise privée, Purdue Pharma, ont construit un empire sur la vie de milliers de gens.”

    A ce jour, la famille Sackler n’a toujours pas communiqué à propos de l’action de Nan Goldin ou de ses groupes PAIN. Les images à retrouver ici.

    #sackler #Opioides

  • En Allemagne, tu n’exhiberas pas ton gamin sur Facebook - Libération
    http://www.liberation.fr/planete/2018/01/03/en-allemagne-tu-n-exhiberas-pas-ton-gamin-sur-facebook_1619943

    Une campagne du Fonds allemand pour l’enfance incite les parents à éviter de diffuser des photos de leurs enfants sur les réseaux sociaux – ou alors avec des précautions. Cela interroge sur le rapport singulier, et différent de celui des Français, qu’entretiennent les Allemands à leur image publique.

    #ErstDenkenDannPosten : « Réfléchissez avant de poster. » On est tombée par hasard sur cette campagne du Fonds allemand pour l’enfance, avec des photos de gamins, du genre de celles qu’on peut voir sur les réseaux sociaux du monde entier. Bébé mange des spaghettis et s’en fout partout, Bébé trop mignon dans une citrouille pour Halloween, et oh, Bébé joue avec le papier toilette ! Seulement, ô parents, interroge la campagne, avez-vous bien réfléchi aux conséquences quand vous exhibez vos gamins sur Facebook ou Instagram ?

    En novembre, le compte Twitter de la police du Brandebourg, Land autour de Berlin, a relayé cette campagne, qui, en plus de donner des conseils aux parents sur le sujet, les sensibilise à la question cruciale des droits de l’enfant. Car il ne s’agit pas seulement d’interroger la dangerosité potentielle de cette pratique intensive ; il y a celle, toute bête, du droit à l’image et à la vie privée, qui s’applique aussi aux nourrissons. « Chère Maman, cher Papa. Vous avez bien le droit d’être fiers de moi ! […] Il y a des photos particulièrement gênantes et mignonnes que vous aimez partager avec vos amis. Mais internet n’est pas un album privé. »

    https://twitter.com/PolizeiBB/status/930364353613828096

    Le hashtag est clair, #MeinBildGehörtMir, mon image m’appartient. Sur le sujet, j’ai senti comme une différence culturelle entre les deux pays. En France, je me suis habituée à voir des photos de gamins dans tous leurs états. En Allemagne, le rapport à l’image – et à la vie privée – semble différent. Par exemple, le pays reste récalcitrant à Google Street View, au point d’avoir été surnommé Blurmany (comme blur, « flou », et Germany). Mon immeuble berlinois est d’ailleurs flouté sur le service, et la photo date de 2008, ce qui équivaut, à l’échelle des changements urbains à Berlin, à environ 125 générations de currywurst. Die Zeit ironisait même en 2014 en qualifiant le service de Google de truc « aussi utile qu’une vieille carte de Berlin Est pour se repérer dans la ville d’aujourd’hui ».

    Je sais aussi qu’ici, prendre une photo d’un plat au restaurant et la diffuser sur Instagram peut être considéré comme une atteinte au droit d’auteur. Je sais également qu’on ne prend pas des inconnus en photo aussi aisément qu’en France. Je me souviens avoir été réprimandée par un type au théâtre de la Volksbühne lors d’un reportage sur des squatteurs, parce qu’il pensait que je prenais en photo des gens sans leur autorisation (alors que j’essayais modestement d’immortaliser une boule à facette).

    Pour les professionnels de l’image, la chose est encore différente, et cela rend la pratique de la street photography plus périlleuse. Il y a quelque temps, un photographe de l’agence Ostkreuz, à Berlin, a été condamné pour avoir pris une photo d’une femme dans la rue. On attribue généralement ces précautions au passé des Allemands (ici, insérez votre référence à la Stasi). On objectera qu’aujourd’hui, la Stasi, c’est fini. Sauf qu’on a vu récemment une publicité pour le musée de l’Espionnage de Berlin dans la rue, qui interpellait le quidam en des termes qui nous ont fait réfléchir : « Qui en sait le plus sur vous ? La Stasi, la NSA ou #Facebook ? »
    Johanna Luyssen correspondante à Berlin

    #confidentialité #vie_privée #droit_à_l'_image #enfants

  • Censure dans les règles de l’art – Les Ourses à plumes
    https://lesoursesaplumes.info/2016/10/17/censure-dans-les-regles-de-l-art

    Un projet d’art populaire désintégré par Facebook

    La Galerie Intersectionnelle, un espace virtuel d’exposition d’œuvres peu accessibles dans le marché de l’art du fait des discriminations rencontrées par les artistes ou les œuvres elles-mêmes est animé par la GI, un collectif de curateurs et curatrices qui entretiennent cette communauté depuis dix-huit mois.

    Régulièrement, la galerie s’est vu censurée et suspendue pour avoir publié des images non « conformes aux standards de la communauté Facebook ». Car en effet, la direction artistique prise par le collectif était claire : montrer des œuvres et des artistes qui mettent en scène des corps non dominants, c’est-à-dire des corps de personnes grosses, racisées, handicapées, vieilles, et d’autres encore.

    Dans un an ou deux, parfois même déjà, ces artistes, femmes, racisé.e.s, trans, queers, neuro-atypiques, non valides, ou même parfois se reconnaissant dans plusieurs de ces identités seront exposé.e.s dans des galeries réputées, dans des musées, lors d’expositions d’avant-garde. Car leur vision du monde, lorsqu’elle trouve un lieu pour être vue et entendue, est en train de défaire et déconstruire le langage de l’art. De grands musées étasuniens l’ont bien compris qui exposent désormais des femmes, des femmes noires, des femmes latinas, latinx, arabes, au Sackler Center for Feminist Art par exemple.

    Virginia Woolf Place Setting, Judy Chicago, 1974-1979 © Sackler Center for Feminist Art
    Rendre visibles les artistes minorisés

    Découvrant il y a deux ans au Rijksmuseum d’Amsterdam, l’un des plus grand musée d’Europe, que pas une seule femme peintre n’était exposée dans toute la collection de l’école Hollandaise et que personne ne s’en indignait, nous avions fondé la Galerie Intersectionnelle : un espace pour montrer l’art que nous ne voyions nulle part ailleurs. De fait, les jeunes artistes que nous exposions n’étaient souvent visibles que sur des plateformes en ligne (deviant art, tumblr, instagram, etc.), viviers d’illustrateurs et d’illustratrices.

    Ainsi, la jeune photographe brésilienne Romisseca, visible uniquement sur Instagram et Facebook expose son corps nu. Elle est grosse, sensuelle et gracieuse, à vous mettre les larmes aux yeux d’émotion. La photographe palestinienne Nida Badwaan s’est enfermée cent jours dans sa chambre de 9m² pour protester contre la guerre à Gaza et y conçu sa série « Cent jours de solitude », pour y créer un monde dans lequel la couleur existe à nouveau et ce faisant, elle met un coup de pied dans l’orientalisme en une image. Arvida Bystrom avec sa série « There will be blood » photographie elle, des personnes menstruées.

    Ces artistes-là brouillent les langages et les codes qui n’avaient servi jusque là qu’à les soumettre à des stéréotypes ou les assigner au silence. Leur travail, parfois dans des contextes dangereux, mérite d’être montré, admiré, diffusé. Il s’agit ici d’un projet féministe, décolonial et anticapitaliste : réutiliser les mots et les outils des dominants ou du capital, et les transformer, les détourner et réinventer une nouvelle histoire. Voire s’en servir pour détruire un ordre ancien.
    La censure c’est la voix du plus fort

    Audre Lorde l’a dit : « Les outils du maître ne détruiront pas la maison du maître ». C’est ce qui a perdu la Galerie, un projet qui a eu la faiblesse de se déployer avant tout sur Facebook.

    Quand Facebook arrive à la conclusion qu’une œuvre doit être censurée, chacun.e des membres du collectif doit se reconnecter à son propre compte, et doit pour cela approuver la suspension de l’une des oeuvres d’art que Facebook veut censurer, au risque de voir la page disparaître définitivement. Ainsi, Facebook permet paradoxalement d’atteindre un public très vaste, tout en contrôlant d’une main de fer l’adéquation idéologique conservatrice des contenus.

    Ces décisions sont d’ailleurs essentiellement automatisées et utilisent diverses sources : des algorithmes d’analyse d’image additionnent des paramètres comme « nudité », « tétons », « pilosité », et les dénonciations d’utilisateurs/trices, bien souvent plutôt de bots néoconservateurs programmés pour cibler essentiellement les pages progressistes. Mais les œuvres visées (et celles qui provoquent les messages de haine envoyés vers les administrateurs de la page) sont celles qui représentent des corps de femmes noires, parfois grosses, parfois âgées. Ce sont ces corps-là, ces voix-là qui ne sont ni visibles, ni audibles, dans le monde façonné par Facebook et qui représente la voix du plus fort.

    On pourrait décider de simplement fermer les yeux sur cette invisibilisation si elle ne conduisait pas à établir des normes. À la disparition des femmes grosses, racisées, vieilles, dans l’art correspond la surreprésentation de la classe dominante et de son point de vue sur « les autres » et les mécanismes discriminatoires qui maintiennent ces privilèges et ces oppressions, verbales, économiques, ou physiques.

    #sexisme #racisme #facebook #censure #zuckerberk

  • Russia calls for answers after Chechen leader’s Instagram is blocked | World news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2017/dec/26/chechnya-ramzan-kadyrov-social-media-russia-instagram-facebook

    The Russian internet watchdog has demanded an explanation from Facebook and Instagram over the blocking of social media accounts belonging to the controversial Chechen leader, Ramzan Kadyrov.

    Kadyrov has accused the US government of pressuring the social networks to disable his accounts, which he said were blocked on Saturday without explanation. The US imposed travel and financial sanctions on Kadyrov last week over numerous allegations of human rights abuses.
    […]
    Kadyrov has more than 3 million followers on his Russian-language Instagram account and more than 750,000 on Facebook. His less popular English-language Instagram account is still active.

    Roskomnadzor, the media and telecoms regulator, said it would officially request an answer from the companies.

    Leonid Levin, the head of the Russian parliament’s information technologies and communications committee, suggested the move by Facebook and Instagram was an attack on freedom of speech.

    Dzhambulat Umarov, the Chechen press and information minister, described the blocking of Kadyrov’s accounts as a “vile” cyber-attack by the US.

    Neither Instagram nor Facebook had commented at the time of publication.

  • Stephen Shore. Yesterday’s America at MoMA - Domus

    https://www.domusweb.it/en/news/2017/12/01/stephen-shore-yesterday-s-america-at-moma.html

    J’ai découvert aujourd’hui ce site d’information sur l’art, le graphisme, l’architecture, le design, et il a fallu que je me fasse une extrême violence douloureuse pour ne pas y rester des heures. C’est beau, c’est riches, j’ai découvert des merveilles et des merveilles, mais il me faut aussi nourrir mes enfants et payer les traites de la maison. Cela dit je le signale quand même mais ne venez pas vous plaindre après que vous avez crashé vos deadlines.

    He started developing negatives from his parents when he was only 6, received his first camera when he was 9. At the age of 14 he called up Edward Streichen, then director of MoMA’s Department of Photography, and offered him to have a look at his work: Streichen said yes and bought three of his pictures. Forty years before the mind-blowing rise of Instagram, in March 1972, he started keeping a visual diary of his daily life, taking snapshots of everyday objects, unremarkable buildings, hotel rooms, people’s faces, unmade beds, and much more.

    #photographie #états-unis
    #beau #minimalisme un peu #road_movie aussi

  • Le double jeu de la bande à Wauquiez (Les Jours)
    https://www.wereport.fr/articles/le-double-jeu-de-la-bande-a-wauquiez-les-jours

    Episode 9 de notre série « Sous la parka ». Plusieurs membres du cabinet à la région travaillent aussi à son élection à la tête des Républicains. Au risque de mélanger leurs casquettes. En quelques clics sur Instagram, des images de papier glacé dévoilent les coulisses de la campagne de Laurent Wauquiez, favori pour l’élection à la...

  • Et si l’#ours_polaire à l’agonie ne mourait pas du #réchauffement_climatique ?
    https://www.franceculture.fr/environnement/ours-polaire-meurt-rechauffement-climatique

    « Ce que l’équipe de Sea legacy aurait dû faire, c’est prendre contact avec le gouvernement de Nunavut dans la communauté la plus proche et faire abattre cet ours. Puis le faire autopsier. La narration de cette histoire aurait sans doute été bien différente, s’ils l’avaient fait », regrette de son côté le biologiste spécialiste de la vie sauvage Jeff W. Hidgon. Ça me rend furieux, c’est de l’#activisme en cinq minutes, raconte-t-il également à Slate.com. Deux jours plus tard, tout le monde a tout oublié et personne n’a changé de comportement."

    De son côté, le photographe Paul Nicklen précise sur son compte Instagram qu’"aucun scientifique n’a pu leur dire exactement pour quelle raison cet ours était en train de mourir de faim, mais qu’il n’avait aucune blessure visible et n’était pas un vieil ours".

    Reste que le coup de #communication de Sea Legacy, s’il est bien intentionné, pourrait sur le long terme desservir la cause qu’il prétend défendre, et donner du grain à moudre aux #climato-sceptiques.

  • D’anciens cadres de Facebook expriment leurs remords d’avoir contribué à son succès
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/12/12/d-anciens-cadres-de-facebook-expriment-leur-culpabilite-d-avoir-contribue-a-

    « Je peux contrôler ce que font mes enfants, et ils ne sont pas autorisés à utiliser cette merde ! » C’est un discours sévère qu’a tenu, en novembre, un ancien cadre de Facebook à l’encontre des réseaux sociaux en général, et de l’entreprise de Mark Zuckerberg en particulier. Lors d’une conférence à la Stanford Graduate School of Business, dont la vidéo a été repérée lundi 11 décembre par le site spécialisé The Verge, Chamath Palihapitiya, qui fut chez Facebook vice-président chargé de la croissance de l’audience, exprime ses regrets d’avoir participé au succès de l’entreprise.
    […]
    « Chamath ne travaille plus chez Facebook depuis plus de six ans. (...) Facebook était alors une entreprise très différente, et en grandissant, nous avons pris conscience que nos responsabilités s’étaient elles aussi étendues », explique Facebook. « Nous prenons notre rôle très au sérieux et nous travaillons dur pour nous améliorer », ajoute l’entreprise, qui souligne avoir collaboré avec des chercheurs « pour comprendre les effets de notre service sur le bien-être ».

    • Facebook ça devient de plus en plus hasbeen.

      Le nombre d’utilisateurs de Facebook parmi les jeunes a fortement reculé pour s’établir à 55% contre 69% l’année précédente. C’est le résultat du digiMonitor 2017 du groupe d’intérêts médias électroniques (IGEM).

      Snapchat continue de progresser, alors qu’Instagram semble avoir atteint son zénith.

      http://www.rts.ch/info/sciences-tech/9163564-les-jeunes-suisses-boudent-facebook-et-preferent-instagram-et-snapchat.h

    • @BCE C’est drôle, ces statistiques, quand je regarde les gens autour de moi, dans le métro, dans la rue, dans les autos, dans les restos, dans les ascenseurs, dans leur lit le soir, le matin, au bureau... J’ai de la misère à donner du crédit aux études de ce genre.
      Est-on moins nombreux à l’utiliser ? Est-on moins nombreux à répondre « Yes I do » ? Est-on moins nombreux à nous intéresser à un sondage sur l’utilisation de Facebook quand les chifres disent que le nombre de comptes frôle le nombre d’êtres sachant lire (une langue proposée par la plateforme) ?
      C’est compliqué ces chiffres - et je deviens parano-anti-relativiste. Qu’en pensez vous ?

    • @Najort
      Comme pas mal de gens autour de moi, (de toutes origines sociales) je n’ai pas de compte facebook. Il y en a qui en ont un.

      Pour rappel, facebook paye les médias officiels pour que l’on parle de lui.
      +

      Le réseau social Facebook est peuplé de plus en plus de morts. Selon une étude de Entrustet, trois personnes inscrites sur Facebook meurent chaque minute dans le monde. Certains estiment que ces vies virtuelles doivent perdurer, d’autres veulent fermer les comptes ou les transformer en mémorial. Oui, mais comment faire ?

      Une notification sur l’ordinateur d’Anne un matin la fait frissonner. C’est le jour anniversaire de son papa, Henry Jacobs. Or, il est décédé quelques mois auparavant. Elle envoie un message à Facebook et ne reçoit jamais de réponse en retour. Elle demande à tous ses amis de se retirer de ce compte désormais inactif. Anne aussi. Seuls ses trois petits fils sont encore sur ce compte. En 2011, lors du décès de Henri, Facebook n’avait pas encore prévu cette option. Depuis, il y a plusieurs possibilités, on peut contacter Facebook avec le certificat de décès et normalement Facebook réagit et ferme le compte si on le demande ou on le transforme en compte « in memoriam » sauf si le nom du compte est un pseudonyme alors on ne peut rien faire. Malheureusement Facebook ne répond pas toujours.

      Le réseau qui rend immortel
      Certains tentent d’effacer les traces virtuelles de leurs défunts, d’autres préfèrent continuer à leur rendre hommage. François a perdu son jeune frère dans des circonstances tragiques il y a deux ans. Depuis son profil Facebook continue de vivre sans lui. ’’On garde ce profil actif, c’est comme une pierre tombale virtuelle, cela permet simplement de garder contact. On n’est pas administrateur de son profil, on n’a pas fait la demande à la société en question.’’

      Tous ces profils inactifs, des algorithmes de Facebook vous demandent sans cesse de les alimenter. Histoire de les faire vivre alors que ces personnes ne sont plus là. Ne vous étonnez pas de recevoir des notifications de ces personnes décédées.

      https://www.rtbf.be/info/societe/onpdp/detail_facebook-nos-profils-apres-la-mort?id=9505356

  • Instagram est devenu la vitrine des grandes marques et de l’aliénation collective
    https://mrmondialisation.org/instagram-est-devenu-la-vitrine-des-grandes-marques

    Instagram, célèbre réseau social de photos et courtes vidéos aux quelques centaines de millions d’utilisateurs, prend aujourd’hui des allures de véritable plateforme d’e-commerce. Si dans le monde 600 millions d’utilisateurs sont actifs sur l’application chaque mois, la publicité et l’engouement des marques pour le réseau prend de plus en plus d’ampleur. Zara, Daniel Wellington et H&M, grandes championnes de l’application La start-up Lefty, qui met en relation entreprises et influenceurs pour des (...)

    #Instagram #marketing #publicité

    ##publicité

  • Seine-et-Marne : un enseignant condamné à dix-huit mois de prison avec sursis pour « atteinte sexuelle » sur une collégienne
    http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2017/11/27/seine-et-marne-un-enseignant-condamne-a-dix-huit-mois-de-prison-avec-sursis-

    L’enseignant a entretenu pendant cinq mois une relation sexuelle avec cette collégienne de 14 ans qui avait été son élève. Le beau-père de l’adolescente avait emmené de force le professeur au commissariat, le 5 novembre, après avoir appris leur histoire, présentée comme une « relation amoureuse » par la jeune fille, avait fait savoir mi-novembre le procureur de Fontainebleau, Guillaume Lescaux. Le beau-père sera jugé ultérieurement pour violences et séquestration envers l’enseignant.

    Selon Le Parisien, qui avait révélé l’affaire, le professeur et l’élève se seraient rapprochés en février, en dialoguant via le réseau social Instagram, et auraient débuté une relation en juin. La collégienne avait été dans sa classe l’année précédente. « C’est une enfant, une fleur bleue, elle croit au grand amour, il le sait en tant que professeur, il s’est servi de ça pour séduire ma fille », a déclaré la mère de l’adolescente. « Pour moi, c’est un prédateur sexuel », a-t-elle ajouté, se disant « très déçue » que l’enquête n’ait pas été approfondie.

    L’avocate de l’adolescente, Margaux Mazier, a dit regretter que l’affaire ait été « bouclée en quarante-huit heures » :

    « Il n’y a pas eu d’investigation pour savoir si des adultes du collège connaissaient cette situation sans en informer les autorités compétentes, ce qui semble être le cas. »

    Pour l’avocate, « on a considéré qu’il s’agissait d’une simple histoire d’amour » alors que, selon elle, « il la suivait dans la rue, dormait devant chez elle ». La partie civile demande un supplément d’information, ce qui pourrait conduire au renvoi de l’audience.

  • LesInrocks - Pourquoi sommes-nous fascinés par “l’architecture porn” ?

    http://www.lesinrocks.com/2017/11/14/style/pourquoi-sommes-nous-fascines-par-larchitecture-porn-111008041

     :) trop drôle...

    Instagram regorge de photographies d’édifices, de monuments et de formes géométriques confinant au vertige. Cette love story urbaniste a un nom : l’architecture porn. Mais jusqu’où nous emmène cette “pornographie architecturale” et pourquoi fascine-t-elle tant les internautes ?

    Aux côtés du selfie et du burger, l’architecture squatte les couloirs d’Instagram. Catalogues de papier glacé adapté aux pratiques 2.0., les comptes architecturaux regorgent d’abonnés – ils se comptent par dizaines de milliers – et la moindre image de façade “qui en jette” aligne les like. Cette lubie du design a tout du sentiment amoureux : elle déroute, séduit, obnubile. Mais pourquoi ?

    #architecture #architecture_brutale

  • Instagram franchit la barre des deux millions d’annonceurs par mois
    http://abonnes.lemonde.fr/economie/article/2017/09/26/instagram-franchit-la-barre-des-deux-millions-d-annonceurs-par-mois_

    Selon des chiffres rendus publics lundi 25 septembre, le nombre d’annonceurs qui placeraient des publicités sur la plate-forme est passé à deux millions par mois, alors qu’ils étaient encore deux fois moins nombreux il y a seulement sept mois.

    Même si cette hausse est pour l’essentiel liée à l’activité croissante sur ce réseau social des petites et moyennes entreprises – qui ne s’offrent pas des campagnes aussi massives que les grandes enseignes –, le bond est néanmoins spectaculaire.

    Pour convaincre les annonceurs, Instagram a moult arguments, à commencer par son audience, toujours en forte croissance, qui réunit désormais 700 millions d’utilisateurs actifs mensuels et 400 millions d’utilisateurs quotidiens. Le temps passé sur le site ou l’application va croissant : ses utilisateurs de moins de 25 ans y passent 32 minutes par jour, leurs aînés, 24 minutes par jour. Il y a un an, le temps moyen de consultation quotidienne était encore de 21 minutes.

    #Instagram #Publicité #Usage