company:instagram

  • Culte de la maigreur : « Critiquer Photoshop, c’est dans l’air du temps »
    http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2017/10/12/critiquer-photoshop-c-est-dans-l-air-du-temps_5199666_3232.html

    Le « décret Photoshop » a été adopté le 1er octobre. Souhaitée par l’ancienne ministre de la santé, Marisol Touraine, la mention « photographie retouchée » est désormais obligatoire sur toutes les photos de mannequins – dont la silhouette a été modifiée à usage commercial – diffusées par l’entremise d’affichage, de la presse ou d’Internet.

    Incapacité des publicitaires à anticiper

    Cette analyse visait les magazines Elle, Grazia, Marie Claire, Cosmopolitan, tous mis en kiosque après le 1er octobre. Les résultats obtenus démontrent qu’aucune mention « photographie retouchée » n’a été encore appliquée. En moyenne, 24,84 % des pages de ces magazines représentent un contenu publicitaire avec des corps de femmes susceptibles d’être retouchés.

    En clair, le geste de Mme Touraine est audacieux. Il est nécessaire d’agir pour contrer le body shaming, qui est un fléau sur le Web. Dans un monde où Kim Kardashian perd 100 000 adeptes sur Instagram parce qu’elle publie une photo d’elle non retouchée, il y a matière à questionnement. L’une des cyberviolences les plus répandues à l’endroit des femmes est d’ailleurs ce même body shaming.

    La manipulation du corps des femmes est encore aujourd’hui un enjeu politique et social important. En effet, les femmes se sont battues pour être considérées comme des sujets plutôt que des objets. Doit-on rappeler que l’un des leitmotivs les plus marquants de la troisième vague du féminisme est que notre corps nous appartient ? Le décret, malgré le flou persistant qui entoure son application, est, on l’espère, un petit pas de plus vers la libération du corps des femmes.

    #Image #Photoshop #publicité #Féminisme

  • #CopyrightMadness : Harry Potter, Anne Frank, impression, Instagram…
    http://www.numerama.com/pop-culture/303269-copyrightmadness-harry-potter-anne-frank-impression-instagram.html

    Chaque week-end, c’est la compilation de l’actualité de la propriété intellectuelle et de ses dérives, concoctée par Lionel Maurel et Thomas Fourmeux. [Lire la suite]

  • Il faut repenser l’éthique de la recherche des réseaux sociaux
    https://theconversation.com/il-faut-repenser-lethique-de-la-recherche-des-reseaux-sociaux-85433

    La recherche sur les réseaux sociaux est en plein essor, alimentée par des outils de calcul et de visualisation de plus en plus puissants. Mais elle fait surgir des enjeux éthiques et déontologiques qui échappent largement aux cadres réglementaires existants. Le poids économique des grandes plateformes de données, la participation active des membres des réseaux, le spectre de la surveillance de masse, les effets sur la santé, la place de l’intelligence artificielle : autant d’interrogations en quête de solutions.

    L’expression « réseau social » est devenue courante, mais ceux qui l’emploient pour désigner des médias sociaux comme Facebook ou Instagram, ignorent souvent son origine et sa véritable signification. L’étude des réseaux sociaux précède de loin l’avènement des technologies numériques. Depuis les années 1930, les sociologues mènent des enquêtes pour décrire les structures de relations qui unissent les individus et les groupes : leurs « réseaux ». Il s’agit par exemple des relations de conseil entre les employés d’une entreprise, ou des liens d’amitié entre les élèves d’une école. Ces réseaux peuvent se représenter comme des points (les élèves) unis par des lignes (les liens).

    Très vite, les chercheur.e.s dans ce domaine ont compris que les principes classiques de la déontologie de la recherche (surtout le consentement éclairé des participants à une étude et l’anonymisation des données les concernant) étaient difficiles à assurer. Dans la recherche sur les réseaux sociaux, le traitement ne porte jamais sur un individu seul, mais sur les liens entre celui-ci et d’autres personnes. Si ces dernières ne sont pas incluses dans l’étude, on voit mal comment on obtiendrait leur consentement ; et les résultats peuvent être difficiles à anonymiser, les visuels s’avérant parfois révélateurs même en l’absence d’identifiants personnels.
    L’éthique du numérique : un champ de mines

    Depuis longtemps, les universitaires s’interrogent sur ces difficultés éthiques : déjà en 2005 la revue Social Networks dédiait un numéro à ces questions. Les dilemmes des chercheur.e.s sont exacerbés aujourd’hui par la disponibilité accrue de données relationnelles collectées et exploitées par les géants du numérique comme Facebook ou Google. Des problèmes nouveaux surgissent dès lors que les frontières entre sphères « publique » et « privée » se brouillent. Dans quelle mesure a-t-on besoin d’un consentement pour accéder aux messages qu’une personne envoie à ses contacts, à ses « retweets », ou à ses « j’aime » sur les murs des amis ?

    Les sources d’information sont souvent la propriété d’entreprises commerciales, et les algorithmes que celles-ci utilisent biaisent les observations. Par exemple, un contact créé par un usager de sa propre initiative, et un contact créé sous le conseil d’un système de recommandation automatisé peuvent-ils être interprétés de la même manière ? Bref, les données ne parlent pas par elles-mêmes, et il faut s’interroger sur les conditions de leur usage et sur les modalités de leur production, avant de penser à leur traitement. Ces dimensions sont profondément influencées par les choix économiques et techniques ainsi que par les architectures logicielles imposées par les plateformes.

    Mais une réelle négociation entre les chercheur.e.s (surtout dans le secteur public) et les plateformes (parfois émanant de grandes entreprises multinationales) est-elle possible ? L’accès aux données propriétaires ne risque-t-il pas d’être freiné, ou inégalement distribué (de manière potentiellement pénalisante pour la recherche publique, surtout quand elle est mal alignée avec les objectifs et les priorités des investisseurs) ?

    #Médias_sociaux #Ethique #Recherche #Vie_privée

  • Art Plages d’informations
    http://next.liberation.fr/arts/2017/10/27/art-plages-d-informations_1606264

    Evan Roth raconte cette anecdote fondatrice : « Alors que je faisais un film en Suède, des baleines sont passées à l’horizon. C’était magnifique. J’ai pris des photos et les ai postées sur Instagram. Et je me suis aussitôt détesté de faire cela. J’étais bien incapable de m’asseoir deux minutes pour contempler la scène. » L’artiste américain, né en 1978 dans le Michigan, installé en France pour enseigner à l’école d’art Parsons Paris, a gardé en lui ce moment schizophrène. S’il souhaite que son exposition parisienne soit dédiée à la contemplation, il sait pertinemment que le visiteur, avec son téléphone dans la poche, est sans cesse sollicité par une consommation impulsive, addictive et panurgique des médias sociaux. Ses paysages rose bonbon, vidéos délicatement animées par le souffle du vent, un chien qui passe ou le ressac marin proposent plus qu’un moment contemplatif. Volontairement critiques, ils offrent une méditation langoureuse.

    A Cape Town, Evan Roth a filmé des algues et les vagues dans des séquences ennuyeuses et sublimes de 18 minutes : elles seront forcément interrompues par les push et notifications de nos mobiles. « Mon travail n’est pas aussi beau que des baleines dans la mer mais il questionne l’idée du temps. Je ne cherche pas non plus à culpabiliser les gens, » avance-t-il.

    Pour Landscapes, sa majestueuse installation de 47 écrans verticaux - des écrans de téléphone portable et de télévision -, le plasticien s’est promené sur des rivages en Australie, à Hongkong, en Nouvelle-Zélande, au Royaume-Uni, en Suède, en France et en Afrique du Sud. Sur les plages et bords de mer, il a filmé les câbles internet sous-marins, à l’endroit où ils plongent dans les océans. En fonction des pays, ces tuyaux sont repérables par une signalétique ou totalement secrets. « On se sent très puissant quand on en touche un », confie l’artiste qui pointe leur fragilité, leur exposition à la malveillance et notre dépendance à leur perfusion. Tournées en infrarouge - la même fréquence que la transmission des données dans les câbles sous-marins -, ses images décrivent un monde doux et romantique, sous-tendu par la circulation d’informations à la vitesse de la lumière, sortes de tableaux contemporains au luminisme numérique. Evan Roth évoque l’abstraction colorée d’Etel Adnan et l’art numérique de Cory Arcangel parmi ses influences. Nostalgique des débuts d’Internet, il fait de ses panoramas verticaux une œuvre généreuse : on peut les télécharger à la maison sur nos tablettes en tapant un URL composé de coordonnées GPS. Les ruines d’Evan Roth parlent d’un espace-temps où la Toile était encore une utopie non mercantile.

    #câbles_sous-marins (sans me prononcer sur l’œuvre, j’archive)

  • PIXLS.US - Faces of Open Source
    https://pixls.us/articles/faces-of-open-source

    Peter really (ahem) throws a light on many amazing luminaries from not only the Free/Open Source Software community, but in some cases the history and roots of all modern computing. He has managed to coordinate portrait sessions with many people that may be unassuming to a layperson, but take a moment to read any of the short bios on the site and the gravity of the contributions from the subjects to modern computing becomes apparent.

    Intéressant cette notion de « communauté » des développeurs au travers d’une manière similaire de se comporter.

    Everyone that I’ve photographed has been absolutely wonderful. I mean, that’s the first thing about this community: it’s a very gracious community. Everybody was very gracious with their time, and eager to participate. I think people recognize that this is a community they belong to and they really want me to be a part of it, which is really great.

    So, I enjoyed my time with everybody. Everybody brought a different, interesting story about things. The UNIX crew from Bell Labs had particularly colorful stories, very interesting sort of historical tidbits about UNIX and Free Software.

    Did your working in open source teach you anything beyond computer code in some way? Was there an influence from the people you may have worked around, or the ethos of Free Software in general that stuck with you? Working with this crowd, was there a takeaway for you beyond just the photographic aspects of it?

    Absolutely! First of all it’s an incredibly inspiring group of people. This is a group of people that have dedicated, in some cases most of, their lives to the development of software that they give away to the world, and don’t monetize themselves. The work they’re doing is effectively a donation to humanity. That’s incredibly inspiring when you look at how much time goes into these projects and how much time this group of people spends on that. It’s a very humbling thing.

    I don’t think it’s an obvious answer that Apple or Google or somebody else would have just come up with this without the open source [contributions]. This stuff is so fundamental, it’s such a basic building block for everything that’s happening now. It may be responsible for the golden age that we’re seeing now. I think it is.

    The average teenager they pick up and post a photo to Instagram - they don’t realize that there’s a hundred open source projects at work to make that possible.

    #Histoire_numérique #Logiciel_libre #Photographie

  • http://www.numerama.com/politique/297509-pokemon-go-aurait-ete-utilise-par-la-russie-pour-accentuer-les-frac

    Pokémon Go aurait été utilisé par la Russie pour accentuer les fractures américaines

    Selon CNN, l’entreprise russe Internet Research Agency que l’on retrouve derrière de nombreuses tentatives d’influence de la vie numérique américaine en 2016 aurait étendu sa sphère d’influence jusqu’aux joueurs de Pokémon Go. Le jeu de Niantic aurait servi de prétexte pour souligner les tensions entre la police et la communauté afro-américaine.

    Internet Research Agency est sortie de l’ombre dans laquelle elle se terrait depuis 2016. Son rôle dans l’influence russe sur la présidentielle américaine est partiellement mis en lumière par une enquête parlementaire. Facebook, Pinterest ou encore Tumblr ont retrouvé des traces de faux-comptes liés à cette entreprise dans différentes communautés et le réseau social de Mark Zuckerberg est allé jusqu’à souligner que l’entreprise avait dépensé une centaine de milliers de dollars en publicités sur sa plateforme.

    En somme, Internet Research Agency apparaît comme un pion dans la stratégie d’influence de l’opinion menée par la Russie. Or si, comme la manifestation de Houston le soulignait, les agents étrangers se sont joués de la droite radicale, ils ont également incité des communautés afro-américaines à appuyer sur le sentiment de fracture. Un jeu sur les deux bords de l’échiquier qui devait conduire à accentuer les clivages américains.

    UN CONCOURS POUR CRÉER DU RESSENTIMENT

    Selon CNN qui fonde sa découverte sur les sources de l’enquête Mueller, le réseau de microblogging Tumblr a été utilisé pour atteindre les communautés afro-américaines. En juillet 2016, un blog créé par l’entreprise russe organisait un concours pour les joueurs de Pokémon Go, jeu mobile de Niantic, qui étaient sympathisants des mouvements Black Lives Matter, les invitant à se rendre près des lieux où des Afro-Américains ont subi des violences policières pour chasser des créatures fictives. En outre, le concours demandait à ses participants de changer le nom des créatures pour leur donner les patronymes des victimes.

    Capture d’écran du concours organisé par des russes / CNN
    La chaîne américaine note que le concours faisait partie d’un vaste réseau inspiré du mouvement Black Lives Matter appelé Do Not Shoot Us qui comprenait plusieurs comptes sur des réseaux et un site internet. L’intégralité de cette communauté a été construite par les agents d’Internet Research Agency selon l’enquête. Les pages Instagram, Facebook et Twitter de cette vraie fausse communauté ont été suspendues. Il reste néanmoins sa page YouTube et le blog Tumblr qui a néanmoins changé sa cible, passant des fractures ethniques, à la question du conflit israélo-palestinien.

  • Instagram is listening to you – Damián Le Nouaille – Medium
    https://medium.com/@damln/instagram-is-listening-to-you-97e8f2c53023

    Some weeks ago, I saw an ad (sponsored post) on Instagram that surprised me. It was about a product I never googled, shared, liked, or talked about on any social network even in direct messages. I had a bad intuition: the only time this product came up was in a random chat with a couple of friends in a cafe. And the only way for Instagram to know about this was to listen to my real life conversations with the microphone.

    Last week, I did an experiment to confirm this and the result is just as scary as you can imagine.

    I actually forgot about this discussion and went back home. The day after in the morning, I checked my Instagram and guess what, I saw a perfect micro projector ad on my feed. I mean, exactly the one I wanted:

    Guys, what’s going on here. I’m not a kid and I know that most of the biggest companies today are doing crazy stuff with our data. But we are talking about nearly real time analysis of our private conversations without any warnings about this. At least, I haven’t seen any legal stuff mentioning that Instagram was allowed to use my microphone in the background to listen to me. If you know more about this (like this article), let me know.

    For the moment, just turn off the microphone access in your settings and turn it on only when necessary.

    #Microphone #Vie_privée #Instagram

  • Adidas fait poser une mannequin qui ne s’épile pas et soulève une vague de haine - La Libre
    http://www.lalibre.be/lifestyle/mode/adidas-fait-poser-une-mannequin-qui-ne-s-epile-pas-et-souleve-une-vague-de-h


    À #poil, les haineux !

    « Va te raser ! », « Ferme ta gueule, sale féministe imbécile, c’est moche cette merde », « Dégueulasse, proprement dégueulasse » ou encore « Eh bah maintenant c’est sûr, je ne porterai jamais d’Adidas », peut-on lire en commentaires (et encore ce sont les moins « pires »).

    Arvida Byström a même déclaré avoir reçu des menaces de viol dans sa messagerie privée. « Je n’imagine même pas ce que ça fait d’exister dans ce monde sans avoir tous mes privilèges. Plein d’amour, et rappelons-nous que chaque personne est différente. Et merci pour tout le soutien ! » a-t-elle écrit sur son compte Instagram.

  • We Need More Alternatives to Facebook - MIT Technology Review
    https://www.technologyreview.com/s/604082/we-need-more-alternatives-to-facebook

    About 10 years after TVs began to be ubiquitous in American homes, television broadcasting was a staggering financial success. As the head of the Federal Communications Commission observed in a 1961 speech to broadcast executives, the industry’s revenue, more than $1 billion a year, was rising 9 percent annually, even in a recession. The problem, the FCC chairman told the group, was the way the business was making money: not by serving the public interest above all but by airing a lot of dumb shows and “cajoling and offending” commercials. “When television is bad, nothing is worse,” he said.

    #Facebook #Monopole #Démocratie

    Facebook is fundamentally not a network of ideas. It’s a network of people. And though it has two billion active users every month, you can’t just start trading insights with all of them. As Facebook advises, your Facebook friends are generally people you already know in real life. That makes it more likely, not less, to stimulate homogeneity of thought. You can encounter strangers if you join groups that interest you, but those people’s posts are not necessarily going to get much airtime in your News Feed. The News Feed is engineered to show you things you probably will want to click on. It exists to keep you happy to be on Facebook and coming back many times a day, which by its nature means it is going to favor emotional and sensational stories.

    The first step would be to acknowledge that even with the seemingly limitless competition that already exists on the Internet, Facebook has an outsize role in our society. Sixty-eight percent of all American adults use it, according to the Pew Research Center. That compares with 28 percent for Instagram (also owned by Facebook), 26 percent for Pinterest, 25 percent for LinkedIn, and 21 percent for Twitter. And none of these other sites aspire to be as many things to as many people as Facebook does.

    Why are we finally now in what’s often called a golden age of television, with culturally influential, sophisticated shows that don’t insult our intelligence? It’s not because broadcasters stopped airing schlock. It’s because the audience is more fragmented than ever—thanks to the rise of public broadcasting and cable TV and streaming services and many other challenges to big networks. It required a flourishing of choices rather than a reliance on those huge networks to become better versions of themselves. As Zuckerberg wrote in February, “History has had many moments like today.”

  • Durant trois ans, ce faux photographe de guerre a berné le monde entier avec des images volées

    Un crime parfait pour une histoire ahurissante. Un faux photographe a trompé des médias du monde entier en vendant des images de guerre volées, avant de disparaître dans la nature.

    Il a piégé Al-Jazeera, le Deutsche Welle, le Wall Street Journal, Le Point, France Culture, BBC Brazil, directement ou via des agences comme Getty ou l’AFP, auxquels sont abonnés nombre de médias. Un faux photographe brésilien est devenu maître dans l’art de l’arnaque en revendant ses images à de respectables médias à travers le monde… Avant de disparaître dans la nature.

    VOIR AUSSI : Ces photos de la bataille de Mossoul sont maintenant libres de droits, puisque personne ne voulait les acheter

    Il est supposé se nommer #Eduardo_Martins, être originaire de Sao Paulo et être âgé de 32 ans. Mais l’on ne sait rien de sa véritable identité. Ce que l’on sait, c’est que depuis trois ans, cet homme se présente comme un photographe et documentariste de guerre affilié aux Nations unies.

    Il se serait rendu sur les terrains de conflits les plus chauds, comme la bande de Gaza, la Syrie, l’Irak, où il affirmait même avoir observé et photographié la bataille de Mossoul. Sur Instagram, son profil cumulait plus de 120 000 abonnés incluant, notamment, des photographes très connus et le compte officiel des Nations unies. Le compte a désormais été supprimé.

    L’arnaque du siècle

    L’histoire de ce #photographe_arnaqueur est totalement surréaliste. Le pot aux roses a été raconté en détail par la BBC Brazil dans une enquête en portugais publiée vendredi 1er septembre. Le média australien SBS l’a relayé en anglais.

    Ils expliquent que l’homme vendait des images d’autres photographes, en utilisant un renversement horizontal et en les photoshopant afin que les médias ne se rendent pas compte de la supercherie. Il donnait aussi des interviews dans le monde entier en expliquant son histoire : Eduardo Martins, passionné de surf et photographe de guerre par vocation, aurait eu une leucémie à l’âge de 25 ans, à laquelle il aurait survécu par miracle.

    Tout ceci est évidemment faux. Selon la BBC, la personne sur l’image ci-dessus se nomme Max Hepworth-Povey, un professeur de surf pour Ticket to Ride et un collaborateur du magazine Wavelenght Surf Mag. Dans une interview avec BBC Brazil, datant du 4 septembre, il explique qu’il était « en train de se relaxer, en buvant du vin, lorsqu’un ami de Walenght magazine m’a appelé en me disant que quelqu’un me volait mon identité pour une sorte de blague sur Internet ».
    Comment ne pas se faire attraper

    Avant la BBC, le premier à avoir repéré la supercherie d’ #Eduardo_Martins est Fernando Costa Netto, photographe de guerre et reporter occasionnel pour le site de surf brésilien Waves. Il avait noué, un mois plus tôt, une certaine amitié en ligne avec notre arnaqueur. Il l’avait même interviewé pour son magazine, racontant une vie qui lui semblait hallucinante et faisant l’éloge d’un « talent exceptionnel ».

    Un jour, après avoir vu son article, deux journalistes, l’un anglophone et l’autre brésilien, lui téléphonent coup sur coup pour lui demander s’il a déjà rencontré Eduardo Martins dans la vie réelle. Ce n’est pas le cas. Les journalistes lui expliquent leurs doutes sur le personnage puis, après avoir raccroché, Fernando Costa Netto fait l’erreur de demander des comptes à son « ami » sur l’appli WhatsApp.

    Quelques minutes plus tard, Eduardo Martins supprimait son compte #Instagram et son site Web. Il répondit à Netto : « Je suis en Australie. J’ai pris la décision de passer un an dans un van. Je vais supprimer tout ce qui est en ligne sur moi et je n’aurais pas Internet. Je vais être en paux, on se verra quand je reviens [au Brésil]. Pour quoi que ce soit, écris-moi à dudumartisn23@yahoo.com. Un gros calin. Je vais supprimer l’appli. Dieu soit avec toi. »

    Peu de temps après, le 31 août dernier, Fernando Costa Netto publia un article en ligne, intitulé « Edu Martins est mort », pour dénoncer la supercherie. Le photographe brésilien Ignacio Aronovich, qui n’avait jamais entendu parler d’Eduardo Martins, tomba sur l’article et le lut par pure curiosité. En voyant ses images en ligne, il comprit immédiatement comment le faux photographe procédait pour voler les images.

    En faisant des recherches inversées des photographies, il découvrit que le véritable auteur de la majorité des images était l’américain Daniel C. Britt, qui vit en Turquie. Sur sa page Facebook, #Ignacio_Aronovich publia les images manipulées et les originales :

    Selon SBS Portugese, les images d’Eduardo Martins étaient vendues à 575 dollars l’unité sur #GettyImages, qui n’a pas souhaité s’exprimer sur l’argent touché par le faux reporter. Vice News et BBC Brazil affirment ne pas avoir payé pour utiliser les images et l’on ne sait pas quelle somme l’homme a empoché. Avait-il également simulé une identité bancaire parallèle ? On ne sait pas. Personne, aucune autorité publique, ni en Irak, ni en Syrie ou à Gaza, n’a jamais entendu parler du soi-disant photographe. Et aucune de ses petites amies en ligne ne l’a jamais vu réellement, selon la BBC.

    Il a disparu dans la nature. Le crime parfait.

    Quelque chose à ajouter ? Dites-le en commentaire.
    http://mashable.france24.com/monde/20170905-durant-trois-ans-ce-faux-photographe-de-guerre-berne-le-
    http://scd.mashable.france24.com/sites/default/files/styles/mashable_1200x675/public/thumbnails/image/eduardoune.jpg?itok=cxFjhyIQ

    #photojournalisme #fraude

  • Instagram photos reveal predictive markers of depression

    08.08.2017

    Andrew G Reece and Christopher M Danforth

    https://epjdatascience.springeropen.com/articles/10.1140/epjds/s13688-017-0110-z

    Abstract

    Using Instagram data from 166 individuals, we applied machine learning tools to successfully identify markers of depression. Statistical features were computationally extracted from 43,950 participant Instagram photos, using color analysis, metadata components, and algorithmic face detection. Resulting models outperformed general practitioners’ average unassisted diagnostic success rate for depression. These results held even when the analysis was restricted to posts made before depressed individuals were first diagnosed. Human ratings of photo attributes (happy, sad, etc.) were weaker predictors of depression, and were uncorrelated with computationally-generated features. These results suggest new avenues for early screening and detection of mental illness.

    1 Introduction

    The advent of social media presents a promising new opportunity for early detection and intervention in psychiatric disorders. Predictive screening methods have successfully analyzed online media to detect a number of harmful health conditions [1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11]. All of these studies relied on text analysis, however, and none have yet harnessed the wealth of psychological data encoded in visual social media, such as photographs posted to Instagram. In this report, we introduce a methodology for analyzing photographic data from Instagram to predictively screen for depression.

    There is good reason to prioritize research into Instagram analysis for health screening. Instagram members currently contribute almost 100 million new posts per day [12], and Instagram’s rate of new users joining has recently outpaced Twitter, YouTube, LinkedIn, and even Facebook [13]. A nascent literature on depression and Instagram use has so far either yielded results that are too general or too labor-intensive to be of practical significance for predictive analytics [14, 15]. In particular, Lup et al. [14] only attempted to correlate Instagram usership with depressive symptoms, and Andalibi et al. [15] employed a time-consuming qualitative coding method which the authors acknowledged made it ‘impossible to qualitatively analyze’ Instagram data at scale (p.4). In our research, we incorporated an ensemble of computational methods from machine learning, image processing, and other data-scientific disciplines to extract useful psychological indicators from photographic data. Our goal was to successfully identify and predict markers of depression in Instagram users’ posted photographs.

    [...]

    pris d’ici: https://seenthis.net/messages/621331
    trouvé ici: https://diasp.eu/posts/5885770

    #social_media #machine_learning #photographie
    #depression #psychologie #santé_psychique
    #numérique

    #sans_commentaire

  • Fatih Akın, nouveau film, nouvel engagement-Kedistan
    http://www.kedistan.net/2017/07/25/fatih-akin-projet-film-rojava

    @Ad Nauseam - Le réalisateur Fatih Akın a annoncé son nouveau projet de film, en partageant une affiche sur son compte Instagram. Son nouveau film portera sur la Révolution du Rojava et les forces YPG/YPJ qui combattent Daesh dans la région. Nous affectionnons particulièrement le cinéma de Fatih Akın, et ce, (...)

    #Kedistan / #Mediarezo

  • Facebook is re-sculpting our memory
    https://qz.com/1029139/facebook-is-re-sculpting-our-memory

    For much of history, the only way to chronicle life was to write about it. Now, many of us take selfies on our smartphones to share on Facebook, and create picturesque albums of our daily meals on Instagram. And as the mediums we use to recall and review the past change, so do our very memories. Daniel Schacter, a psychology professor at Harvard University, first established the effects of photographs on memories in the 1990s. In one experiment, he showed that it was possible to implant (...)

    #Facebook #domination

  • Charlotte Parola, star d’Instagram, témoigne — madmoiZelle.com
    http://www.madmoizelle.com/charlotte-parola-instagram-temoignage-785711#link_time=1497768148

    e voulais leur ressembler, et ça n’était pas une ambition super saine pour moi.

    Je le montrais pas du tout sur Instagram, mais j’avais beaucoup maigri. Quand ça a commencé à devenir dangereux pour moi, j’ai vu un médecin, qui m’a diagnostiqué une anorexie.

    Maintenant, ça va beaucoup mieux, mais je me suis rendue compte de l’influence négative que tout ça pouvait avoir sur moi. Du coup, je fais plus attention.

    @beautefatale

  • Binky : Your New Favorite App
    http://www.binky.rocks

    The best way to spend time on your phone.

    New Stuff with Every Scroll

    Binky is an infinite feed of random things ("binks") to look at. What will come up next? Cauliflower? Diana Ross? Keep scrolling to find out! Unlike similar apps such as Facebook, Twitter or Instagram, Binky won’t stress you out or make you hate your friends. It just keeps your attention where it belongs: on your phone.
    No Stress

    Look, all we want from our apps is to see new stuff scroll up from the bottom of the screen. It doesn’t matter what the stuff is, so how come other apps keep showing you stuff you don’t want to see? When your other feeds are full of that guy you’re sick of thinking about, Binky will show you pictures of birds. When you can’t think of what to write in a comment box, Binky will write the comment for you.

    Stop staring at a blank phone—use Binky instead!
    Just Like A Real App

    Binky supports all the other stuff you do to make you feel like you’re Doing Something while waiting for the bus or whatever. See a bink you like? You can Like it! You can also re-bink your binks, whatever that means. Do whatever the hell you want in Binky — no one will ever see it.

    #wtf

  • Sous pression, Facebook détaille ses mesures contre l’apologie du terrorisme
    http://abonnes.lemonde.fr/pixels/article/2017/06/16/sous-pression-facebook-detaille-ses-mesures-contre-l-apologie-du-ter

    Concernant l’identification des comptes problématiques, Facebook annonce aussi avoir « commencé à travailler sur des systèmes permettant d’agir sur les comptes terroristes à travers toutes nos plateformes, y compris WhatsApp et Instagram ».

    Le réseau social précise qu’« en raison des données limitées collectées par certaines de nos applications, la possibilité de partager des données à travers toute notre famille [de services] est indispensable à notre effort ». Une phrase loin d’être anodine, car derrière celle-ci se trouvent d’importants enjeux, qui dépassent la question de la lutte contre le terrorisme.

    Concernant l’identification des comptes problématiques, Facebook annonce aussi avoir « commencé à travailler sur des systèmes permettant d’agir sur les comptes terroristes à travers toutes nos plateformes, y compris WhatsApp et Instagram ».

    Le réseau social précise qu’« en raison des données limitées collectées par certaines de nos applications, la possibilité de partager des données à travers toute notre famille [de services] est indispensable à notre effort ». Une phrase loin d’être anodine, car derrière celle-ci se trouvent d’importants enjeux, qui dépassent la question de la lutte contre le terrorisme.

    Le texte publié par Facebook laisse passer un message clair : si vous voulez que nous luttions efficacement contre le terrorisme, laissez-nous partager les données de nos utilisateurs comme nous le souhaitons.

    #Facebook #Terrorisme #Radicalisation

  • Comment les Russes peuvent acheter des « likes » et des « followers » en supermarché
    http://www.lemonde.fr/big-browser/article/2017/06/13/comment-les-russes-achetent-des-likes-et-des-followers-en-supermarche_514370

    Il existe, dans des centres commerciaux en Russie, des machines à vendre de la popularité virtuelle. La devise officielle des réseaux sociaux est l’influence. Plus vous en avez, plus vous avez de résonance, donc du pouvoir, pour vendre des idées ou des produits. Cette influence se mesure en « followers » (« suiveurs »), en amis, en nombre de personnes qui sont exposées à ce que vous diffusez. Comme tout système, il peut être manipulé : en achetant des faux « followers » ou de faux « likes », la (...)

    #Facebook #Like #Followers #Twitter #faux #marketing #Instagram

  • See the Russian Vending Machine Selling Fake Instagram Likes in Action
    https://motherboard.vice.com/en_us/article/see-the-russian-vending-machine-selling-fake-instagram-likes-in-ac

    The company behind them says the devices are coming to other countries in Europe soon. On Tuesday, we wrote about a vending machine in Russia that sells Instagram likes and followers, among other social media services. Today, the machine’s manufacturer, Snatap, provided Motherboard with a video of the kiosk in action. In the clip, a woman prints two of her Instagram photos for 50 rubles ($.88). The video doesn’t show the process of buying likes and followers, but it does confirm the machine (...)

    #Facebook #Instagram #Like #faux #marketing

  • The Invasion of Ideas - Shelly Palmer
    https://www.shellypalmer.com/2017/06/the-invasion-of-ideas
    Cet article nous propose une analyse intelligente et pourtant erronée des attentats récents. Il les présente comme résultat du social engineering sans mentionner le fait que la violence a toujours existé dans les relations de classe et sans évoquer que statistiquement les USA connaissent un mass shooting par jour pour des raisons purement sociétales.

    Où sa positions est intéressante c’est quand on le prend comme expression de l’état d’esprit des libéraux modérés étatuniens. Il n’échappent jamais aux pièges de la technopilie et de leur propre perspective de classe nationale.

    To understand how to defeat an enemy using social media, it would help to understand self-organizing ant colonies or self-organizing robot swarms or even algorithmic art. Most self-organizing systems work by giving a few very simple instructions to completely autonomous entities and letting them act on their own.

    The strategy requires four cohorts: ideators, propagators, supporters and executors. Ideators will come up with the instructions and post them. Propagators will share, retweet or otherwise propagate the instructions. Supporters will not propagate but will tacitly support the propagators. Executors will carry out the instructions.
    ...
    The Instagram Intifada

    The names “social terrorism” and “social media warfare” are not quite right. This is a new kind of war against an enemy with very new weapons. Soldiers armed with rifles are fighting side-by-side with civilians armed with smartphones. The result is a synchronized physical and cyber war. The battle is fought, both sides launch a narrative meme, and the most emotionally compelling story wins.

    A Social Engineering Arms Race

    According to my good friend Col. John Fenzel (Ret.), “We are now in a state of enduring social conflict enabled and empowered by social media.” The recent killings were not ordered by a military commander, not carried out by troops, not perpetrated by terror cells or operatives. They were socially engineered.

    The key performance indicator in this well-executed, hyper-targeted, social media marketing campaign is dead people. It’s sickening to think of it this way, but I have to call this what it is: a highly successful social engineering hack.

    #terrorisme #counterinsurgency #internet #USA

    • Hello, Klauss. You’re following me, I see. I’m sorry I haven’t posted anything of interest yet. But here is a book you might find of interest: Charles Mills’ Black Right/White Wrongs: The Critique or Racial Liberalism. One of the things I find interesting is the book is the idea (which represents a fact, I think) that many liberals (I speak of liberal here not neo-liberalism ) believe that we are living in a world that actually instantiates ideal liberalism. I’m not sure how they manage to believe this. But some do, which I take to be an incredible feat of imagination.

      Your post above brought to my mind the following text, which I have only skimmed. (See below). The ant analogy is in force!

      Dou

      The Ant Trap

      Rebuilding the Foundations of the Social Sciences

      Brian Epstein

      Oxford Studies in the Philosophy of Science

      Develops a new theory of the social world
      Overturns longstanding assumptions that are built into the methods of the social sciences
      Makes controversial claims about the nature of the social world, arguing that—paradoxically—social theory has focused too much on the role of people in building the social world
      Draws connections among many disciplines, including philosophy, economics, political science, and the law

  • Halle Berry, enceinte à 50 ans ? Non, elle est juste ballonnée... : - Grazia.fr
    https://www.grazia.fr/people/halle-berry-enceinte-a-50-ans-non-elle-est-juste-ballonnee-857076

    Un porte-parole de Halle Berry a rapidement balayé la rumeur, « non elle n’est pas enceinte, c’est absolument faux ». Et dans la foulée, la comédienne a répondu, via son compte Instagram, sur le ton de l’humour : « Est-ce qu’une fille n’a pas le droit de manger un steak et des frites ?? » Bref, dire que Halle était tout simplement ballonnée, c’est tout de suite moins glamour !

    Belle combo de double injonction sexiste (maigreur + maternité).

    @beautefatale
    #grossophobie #sexisme

  • Quand quelqu’un arrive à rester assis plus de deux minutes avec une autre personne sans céder au besoin irrépressible de vérifier qui a liké la photo de son plat de lasagnes sur Instagram, ou si deux amis parviennent à échanger des idées de plus de 140 caractères sans se traiter de nouveau Hitler, hé bien désormais ça porte un nom façon déviance sexuelle : sapiosexual.

    The Hottest Body Part ? For a Sapiosexual, It’s the Brain
    https://www.nytimes.com/2017/06/02/nyregion/the-hottest-body-part-for-a-sapiosexual-its-the-brain.html?_r=0

    She has had relationships she describes as purely sapiosexual, in which there was no sex, just intense conversation. One man was nowhere near her physical type, but the first time they met, he began reciting poetry by Rainer Maria Rilke. “I was so amazed at how fluid the whole conversation was,” she said. “I could feel something happening inside me.”

    The next time they saw each other, he took her to an art exhibit and gave her all of Rilke’s books. Since then, Rilke has been one of her favorite poets. In such relationships, she said, “I access my wisdom and love and ability to analyze in this incredible way, and they do, too.”