company:jean

  • Patrick Chappatte sur la décision du NY Times d’arrêter les dessins de presse : « il y a de quoi s’inquiéter »

    Le New York Times ne publiera plus de #dessin_politique dans son édition internationale. Une décision drastique qui arrive après une #polémique en avril sur un dessin sur Benyamin Netanyahou, jugé antisémite. Patrick Chappatte, dessinateur suisse, publie deux dessins par semaine dans le quotidien. Interview.

    https://www.franceinter.fr/culture/patrick-chapatte-sur-la-decision-du-ny-times-d-arreter-les-dessins-de-pr
    #New_York_Times #dessin_de_presse #it_has_begun #NYT #auto-censure

    • États-Unis.La fin du dessin de presse au “New York Times”, symbole d’une liberté attaquée

      L’emblématique quotidien américain ne publiera plus aucune caricature à compter du 1er juillet. Le dessinateur Patrick Chappatte, qui dessine pour le New York Times et pour le quotidien suisse Le Temps, sonne l’alarme : nés avec la démocratie, les dessins politiques sont attaqués quand la liberté l’est.

      https://www.courrierinternational.com/article/etats-unis-la-fin-du-dessin-de-presse-au-new-york-times-symbo
      #the_end

    • Dessin de presse : #fini_de_rire

      Le « New York Times » déclenche de vives réactions en renonçant aux caricatures politiques. Directement visé par la mesure, Patrick Chappatte s’inquiète pour la liberté d’expression. Et celle des dessinateurs de presse

      Quand l’humour est stoppé dans son élan, que reste-t-il ? « Il n’y a pas de limites à l’humour qui est au service de la liberté d’expression car, là où l’humour s’arrête, bien souvent, la place est laissée à la censure ou à l’autocensure », disait Cabu, en 2012, trois ans avant de mourir assassiné dans l’attentat djihadiste contre la rédaction de Charlie Hebdo. La décision du New York Times de renoncer aux caricatures politiques provoque un déluge de réactions. Et des craintes, surtout. Pour la liberté d’expression, l’indépendance des médias et la démocratie. Le dessin de presse est-il mort ? Ou, au contraire, plus puissant que jamais ?

      Un dessin jugé antisémite

      Plusieurs fois primé, Patrick Chappatte collaborait depuis plus de vingt ans avec l’International Herald Tribune d’abord, puis le New York Times, dans sa version en ligne et internationale. Il doit désormais en faire le deuil. Il s’est fendu d’une longue explication sur son blog. « Peut-être devrions-nous commencer à nous inquiéter. Et nous rebeller. Les dessins de presse sont nés avec la démocratie et ils sont attaqués quand la liberté l’est », écrit-il. Patrick Chappatte, qui croque régulièrement l’actualité pour Le Temps, est l’un des deux dessinateurs touchés. L’autre est le Singapourien Heng Kim Song.

      Un dessin publié en avril représentant le premier ministre israélien une étoile de David autour du cou et tenu en laisse par Donald Trump a agi comme l’allumette devant un bidon d’essence. Jugée antisémite, la caricature du Portugais Antonio Moreira Antunes a déclenché une vive controverse, amplifiée par les réseaux sociaux. Très vite, le New York Times l’a censurée. Le directeur de publication A. G. Sulzberger a présenté des excuses et annoncé la fin de la collaboration avec les cartoonistes syndiqués sans lien avec le journal.

      Lundi, le New York Times a fait un pas de plus, radical. Mais James Bennet, le responsable de la section Opinions, précise, dans une déclaration écrite, que la décision était en gestation déjà avant la polémique. « Cela fait plus d’un an que nous envisageons d’aligner l’édition internationale sur la version nationale en mettant fin aux caricatures politiques quotidiennes, et nous le ferons à compter du 1er juillet », dit-il, sans donner plus dans les détails. Il assure que le journal « continuera d’investir dans des formes de journalisme d’opinion, y compris visuel, qui expriment la nuance, la complexité et une voix forte d’une diversité de points de vue ».

      ictimes de censure

      Vraiment ? Aux Etats-Unis, plusieurs cartoonistes ont été victimes de censure pour n’avoir pas ménagé Donald Trump. Nick Anderson et Rob Rogers ont même perdu leur emploi. Dans ce contexte, la décision du New York Times agit comme un clou supplémentaire enfoncé dans le cercueil du dessin politique. Ann Telnaes, caricaturiste pour le site du Washington Post et lauréate du Prix Pulitzer du dessin de presse en 2001, a dans la foulée annulé son abonnement online. « Le New York Times ne soutient plus les caricaturistes depuis des années. Sa dernière décision d’abandonner toutes les caricatures éditoriales est une indication supplémentaire de leur incompréhension de l’objectif du dessin de presse et de son rôle essentiel dans une presse libre », indique-t-elle au Temps.

      Liza Donnelly est tout aussi inquiète et amère. Elle dessine pour plusieurs médias, dont le New Yorker, le New York Times, CNN et CBS. « Chappatte est l’un des meilleurs du monde », commente-t-elle. « Les caricatures peuvent être controversées et nous, les dessinateurs, pouvons être mal compris. Mais la liberté d’expression est cruciale sous toutes ses formes – écrites ou dessinées. J’ai peur que renoncer à des dessins de presse soit un choix fondé sur la crainte de ne pas savoir comment ils seront perçus par le public. Les meilleurs caricaturistes ne travaillent pas en recourant à des stéréotypes ou à des tropes. Comme Chappatte, ce sont des gens réfléchis qui regardent le monde et donnent leur avis. Nous ne pouvons pas perdre cette précieuse contribution ! »

      Plus âgé, le dessinateur Jeff Danziger, qui a été livreur de journaux pour le New York Times, affirme avoir cessé d’essayer de comprendre le journal. « Mais je ne pense pas que cela ait quoi que ce soit à voir avec la liberté de la presse. Le Times est très héroïque lorsqu’il s’agit de s’opposer aux ingérences du gouvernement. L’explication est générationnelle. » Sur Twitter, Matt Wuerker, dessinateur chez Politico, lance un appel : « Nous avons besoin de @PatChappatte et d’humour politique – maintenant plus que jamais ! Faites-le savoir au Times. »
      Chappatte : « Il est temps de se réveiller pour ne pas laisser gagner ceux qui crient le plus fort »

      Le New York Times (NYT) a publié dans son édition internationale du 25 avril un dessin de presse représentant le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou en chien d’aveugle, tenu en laisse par un Donald Trump aveugle et portant une kippa. Cette caricature a engendré la fureur des lecteurs, des excuses du journal, puis la suppression des dessins de presse politiques dans ses pages. Un choix « regrettable » pour Chappatte, dessinateur de presse pour le NYT, Le Temps et la NZZ.

      Le Temps : Suite à sa publication, le « NYT » a décidé de renoncer aux dessins de presse. L’avez-vous senti venir ?

      Chappatte : Depuis 2013, nous étions deux dessinateurs à l’interne : moi, qui faisais deux dessins par semaine, et un dessinateur de Singapour, qui réalisait un dessin sur l’Asie. Les autres jours, le journal reprenait des dessins d’agence du monde entier. On jouissait d’une grande visibilité, car on était repris sur le site web, les réseaux sociaux et mes dessins étaient même traduits depuis l’an dernier en espagnol et en chinois. Mais, quand ce dessin d’un collègue portugais est paru, le NYT a géré ce problème en cascade et cela a jeté un froid sur toute la profession.

      Il y a encore un mois je recevais un prix pour un dessin publié dans ce journal et les félicitations de l’éditeur. Il y a une relation de cause à effet regrettable. Je suis entré dans ce média par la fenêtre, il y a plus de vingt ans. La position historique du NYT était de ne pas avoir de dessin de presse, comme s’il n’était pas suffisamment subtil ou contrôlable. C’est un retour en arrière ! Ils en ont le droit, bien sûr, mais le contexte dans lequel ça s’est fait laisse un goût très désagréable. Le terrain est devenu très glissant. C’est dommage de réagir ainsi, car cela envoie de mauvais signaux. Le NYT est un étalon auquel les médias se réfèrent. Et il est aujourd’hui un bien triste exemple.

      Pourquoi avoir annoncé sur votre site, en primeur, l’arrêt des dessins de presse ?

      La gestion de cette crise est symptomatique. Il y a un mois, quand ce dessin sur Netanyahou est paru, des internautes étaient choqués à juste titre, et sont tombés sur le NYT. Le fils de Trump a retweeté, Trump aussi, puis Fox News et Breitbart en ont parlé. Le journal a regretté, s’est excusé, mais cela n’a pas été accepté par la foule en furie. Le NYT a publié deux éditoriaux, dont un très dur de Bret L. Stephens, mais il n’y a pas eu d’analyses, de recul, sur cette situation. Pourquoi est-ce arrivé ? Qu’est-ce qu’un dessin ? Et pourquoi celui-ci est-il problématique ? Quelques jours après, l’éditeur a annoncé l’arrêt de l’utilisation de dessins d’agence. Ils voulaient encore garder les dessinateurs internes. Je pensais que le gros de l’orage était passé.

      Mais ils avaient géré cette histoire de manière tellement défensive que je ne voyais pas comment arriver à faire du dessin de presse normalement. Cela a légitimé toutes les attaques dont les réseaux sociaux sont coutumiers. Puis, ils m’ont fait savoir qu’ils allaient arrêter les dessins de presse en juillet. J’ai décidé de partir tout de suite, car le charme était rompu. J’ai alors publié ce texte, même s’ils n’avaient pas encore communiqué sur cette décision, car cela va bien au-delà de moi et du dessin de presse. Dans ce monde on est prompt à être choqué. Les premières voix, les plus outragées, qui se font entendre sur les réseaux sociaux définissent toute la discussion. Celles qui se sont exprimées en premier, il y a un mois, ont défini ce qu’était le NYT. Le journal était emprisonné dans ces filets. Paradoxalement, les rédactions ne semblent pas être préparées face à la foule enragée qui mène des croisades morales sur internet.

      Quelle est la situation des dessinateurs de presse aux Etats-Unis ?

      Elle est inquiétante. Deux des meilleurs dessinateurs, selon moi, ont perdu leur job, car leurs éditeurs ou chefs de rubrique étaient pro-Trump et trouvaient que leurs dessins étaient trop critiques envers le président. C’est aussi arrivé à un ami du Los Angeles Times, dont le propriétaire est aussi fan de Trump, qui lui, a été contraint de partir. S’il est réélu et obtient une majorité dans la foulée au Congrès, on entrera dans une période vraiment dangereuse pour la démocratie. Les libertés sont testées, même là où on les croyait acquises.

      C’est pour cela qu’il y a de telles réactions sur les réseaux, des désabonnements et des appels à écrire au NYT. Les Américains le ressentent et s’inquiètent. En fin de compte, une caricature de Trump, pour ou contre, cela revient au même : parler de lui. Mais les hommes forts ont le cuir très fin et ses supporters arrivent à obtenir des succès en déclenchant leur furie. Il est temps qu’on se réveille pour ne pas laisser la partie être gagnée par ceux qui crient le plus fort. Les dessins sont des prétextes, il faut s’inquiéter de ce que cela révèle. Au-delà d’eux, c’est le journalisme qui est visé par cette rage. Il faut que les rédactions soient préparées et gardent leur sang-froid.

      Propos recueillis par Chamz Iaz
      Les caricaturistes sont en première ligne

      Lorsque la tempête se lève sur les médias, les caricaturistes sont souvent les premiers à sauter. C’est le constat tiré par la Fondation Cartooning for Peace (Dessins pour la paix), une organisation lancée en 2006 à l’initiative de l’ancien secrétaire général de l’ONU, décédé l’an dernier, Kofi Annan après l’affaire des caricatures de Mahomet publiées par le journal danois Jyllands-Posten et qui avaient enflammé le monde musulman.

      « Tout a changé avec les réseaux sociaux, relate Jean Plantu, le caricaturiste du journal français Le Monde et président de Cartooning for Peace. Les dessins publiés par un petit journal danois ont été vus dans le monde entier. Il a suffi d’y ajouter un commentaire pour manipuler les esprits. » Selon le dessinateur, cet effet d’amplification a créé une « nouvelle censure » contre laquelle les démocraties sont loin d’être immunisées, comme le montre la décision du New York Times. « Donald Trump en rêvait, le Times l’a fait », se désole Jean Plantu.

      Contrairement aux journalistes, les statistiques manquent pour les dessinateurs emprisonnés. « Actuellement nous nous occupons de trois cas, le Turc Musa Kart, le dessinateur chinois exilé Badiucao, qui vient de révéler son identité mais qui craint d’être harcelé, ainsi que le caricaturiste nicaraguayen menacé Pedro X. Molina », informe Terry Anderson, directeur adjoint d’une autre organisation de défense des caricaturistes, Cartoonists Rights Network International. Depuis sa création, il y a vingt ans, cette association a eu connaissance d’une centaine de dessinateurs menacés dans le monde.

      https://www.letemps.ch/monde/dessin-presse-fini-rire

  • L’état de tous les écosystèmes a empiré
    Jean-Baptiste Veyrieras, Le Journal du CNRS, le 6 mai 2019
    https://lejournal.cnrs.fr/articles/letat-de-tous-les-ecosystemes-a-empire

    Quels sont les principaux facteurs incriminés ?

    Il y a cinq facteurs globaux, tous d’origine humaine.

    Sur les 20 cibles que les gouvernements s’étaient alors engagés à atteindre afin de restaurer la perte mondiale de biodiversité d’ici à 2020, seulement deux ou trois seront honorés globalement et seul 5 % des pays signataires ont été à la hauteur de tous ces engagements.

    Ce rapport déjà discuté ici :
    https://seenthis.net/messages/779306

    #biodiversité

    On l’ajoute à la troisième compilation :
    https://seenthis.net/messages/680147

    #effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène

  • Le constat du dangereux déclin de la nature avec l’accélération « sans précédent » du taux d’extinction des espèces - Magazine GoodPlanet Info
    https://www.goodplanet.info/actualite/2019/05/06/le-constat-du-dangereux-declin-de-la-nature-avec-lacceleration-sans-pre

    Nous republions ici dans son intégralité le communiqué des scientifiques de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES). Ce communiqué accompagne la publication d’un rapport de référence sur l’état des lieux de la biodiversité. Il dresse un constat inquiétant de l’érosion du vivant et de la biodiversité. Le rapport de l’IPBES sur le déclin de la nature et du vivant est le résultat d’années de travaux entrepris par la communauté scientifique internationale. Ses principales conclusions se résument ainsi :
    – Le dangereux déclin de la nature que traduit un taux d’extinction des espèces « sans précédent » et qui s’accélère
    – La réponse mondiale actuelle est insuffisante
    – Des « changements transformateurs » sont nécessaires pour restaurer et protéger la nature
    – Les intérêts particuliers doivent être dépassés pour le bien de tous
    – C’est l’évaluation la plus exhaustive de ce type, elle comptabilise 1.000.000 espèces menacées d’extinction

    « La nature décline globalement à un rythme sans précédent dans l’histoire humaine – et le taux d’extinction des espèces s’accélère, provoquant dès à présent des effets graves sur les populations humaines du monde entier », alerte le nouveau et historique rapport de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), dont le résumé a été approuvé lors de la 7ème session plénière de l’IPBES, qui s’est réunie la semaine dernière (du 29 Avril au 4 mai) à Paris.

    « Les preuves accablantes contenues dans l’évaluation globale publiée par l’IPBES et obtenues à partir d’un large éventail de domaines de connaissance, présentent un panorama inquiétant », a déclaré le président de l’IPBES, Sir Robert Watson. « La santé des écosystèmes dont nous dépendons, ainsi que toutes les autres espèces, se dégrade plus vite que jamais. Nous sommes en train d’éroder les fondements mêmes de nos économies, nos moyens de subsistance, la sécurité alimentaire, la santé et la qualité de vie dans le monde entier ».

    (et qu’on n’arrête de parler de la nature comme une prestataire de "services", c’est agaçant !)

    https://www.ipbes.net

  • Il y a 2,1 milliards d’années, la vie bougeait déjà
    Jean-Baptiste Veyrieras, Le Journal du CNRS, le 11 février 2019
    https://lejournal.cnrs.fr/articles/il-y-a-21-milliards-dannees-la-vie-bougeait-deja

    Certes, ces organismes ont bien exploré la vase, aussi bien dans le sens vertical qu’horizontal, naviguant ainsi entre des tapis de bactéries. Mais ne pourraient-ils pas être fait justement d’un agrégat de bactéries, présentes sur Terre depuis plus de 3,5 milliards d’années ? « La forme, le mode de déplacement “horizontal et vertical”, le recoupement de lamines sédimentaires, la dimension de ces traces, tout cela écarte cette hypothèse », gage le chercheur.


    La flèche blanche indique la trajectoire sub-sinueuse qu’auraient pu suivre des organismes macroscopiques, signe de mobilité. Les flèches jaunes indiquent la présence de tapis bactériens. (Barre d’échelle = 1 cm).

    Article original :
    Organism motility in an oxygenated shallow-marine environment 2.1 billion years ago
    Abderrazak El Albani, M. Gabriela Mangano, Luis A. Buatois, Stefan Bengtson, Armelle Riboulleau, Andrey Bekker, Kurt Konhauser, Timothy Lyons, Claire Rollion-Bard, Olabode Bankole, Stellina Gwenaelle Lekele Baghekema, Alain Meunier, Alain Trentesaux, Arnaud Mazurier, Jeremie Aubineau, Claude Laforest, Claude Fontaine, Philippe Recourt, Ernest Chi Fru, Roberto Macchiarelli, Jean-Yves Reynaud, François Gauthier-Lafaye, Donald E. Canfield, PNAS, 11 February 2019
    https://www.pnas.org/content/early/2019/02/05/1815721116

    #archéologie #paléontologie #fossiles #évolution

  • Le journal communiste L’Humanité en cessation de paiement — RT en français
    https://francais.rt.com/france/58429-journal-communiste-humanite-cessation-paiement

    La souscription, c’est là :
    https://www.donspep.caissedesdepots.fr/?journal=huma

    Le quotidien fondé par Jean Jaurès en 1904 a été placé sous la protection du tribunal de commerce. Son directeur s’interroge sur la possibilité de conserver en France « une presse indépendante des grands groupes financiers ou de leur filiale »

    En difficulté financière, le quotidien communiste L’Humanité a été placé « sous la protection du tribunal de commerce de Bobigny ». C’est ce qu’a annoncé le 25 janvier au soir son directeur Patrick Le Hyaric. Ce dernier réagissait à des informations de l’hebdomadaire Marianne selon lequel le journal s’était « vu contraint de se déclarer en cessation de paiement ».
    Lire aussi
    Un militant du parti communiste français (PCF), le 3 mars 2017 à Lille. Fini la faucille et le marteau : le Parti communiste français change de chef et de logo

    « Depuis des mois », lecteurs et personnels du quotidien fondé en 1904 par Jean Jaurès ont été informés « des lourdes difficultés financières que devait affronter L’Humanité comme de nombreux autres journaux », a expliqué Patrick Le Hyaric dans un communiqué laconique, précisant qu’une audience aurait lieu « le 30 janvier prochain sur l’avenir de l’entreprise ».

    Selon un journaliste de L’Humanité requérant l’anonymat, les salariés ont été informés de la nouvelle la veille en réunion de programmation et « se sont vu promettre qu’ils seraient payés, mais via le régime de garantie des salaires (AGS) », qui prend le relais lorsque une entreprise n’a pas les fonds nécessaires pour payer les salaires.

    Les journalistes, qui représentent plus de la moitié des quelque 200 salariés du quotidien, ont été « pris de cours » lors de l’annonce, mais restent « combatifs ». « C’est surtout une crise de la presse papier dans sa totalité, cela pose la question de l’indépendance de la presse en France », analyse-t-il en se demandant s’il est encore « possible aujourd’hui d’avoir une presse indépendante des grands groupes financiers ou de leur filiale ».

    Produire un journalisme de qualité est devenu de plus en plus difficile pour les médias d’information en lutte pour leur survie au niveau économique, en particulier le reportage à l’étranger et l’investigation, qui nécessitent plus de ressources.

    Un plan de continuation a été présenté par la direction du quotidien, selon Marianne qui avance deux hypothèses. Si le plan devait être rejeté, le quotidien « serait placé en liquidation judiciaire et fermerait », mais « dans le cas le plus probable, c’est un redressement judiciaire qui sera prononcé, afin de lui laisser une chance de poursuivre son activité », poursuit l’hebdomadaire.

    « Le journal de Jean Jaurès n’est pas encore mort », poursuit un journaliste de L’Humanité. Un meeting de soutien est annoncé le 22 février à la Bellevilloise dans le XXe arrondissement de Paris et une souscription a été ouverte pour permettre au journal de Jaurès de continuer à paraître.

  • Viangro: 9000 kilos de hamburgers saisis par l’AFSCA Laurent Van de Berg - 24 Septembre 2018 - RTBF
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_viangro-9000-kilos-de-hamburgers-saisis-par-l-afsca?id=10027374

    Dix-sept palettes de viande ont été saisies chez Viangro, spécialiste dans la fabrication et la distribution de viande fraîche. Cette saisie fait suite à la visite d’un chargé de mission de l’Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire (AFSCA) le 10 septembre dernier, dans les locaux de l’entreprise à Anderlecht. Ce contrôleur a constaté que 1.800 kilos de bœuf, destinés à être haché, n’étaient pas conformes. En effet, la réglementation européenne pour la viande hachée non épicée oblige les entreprises à transformer le produit dans les 6 jours après sa sortie de l’abattoir. Pour ce lot, Viangro avait un jour de retard. L’agent a donc donné l’ordre de ne pas aller plus loin dans la transformation du lot. L’affaire aurait dû normalement s’arrêter là.

    Le lendemain, un agent de l’AFSCA s’est rendu sur place pour un deuxième contrôle et, à son grand étonnement, a constaté que les 1800 kilos de viande ont tout de même été hachés. Pire cette viande hachée a été mélangée à 7200 kilos de viande de bœuf d’un autre lot dont la livraison était prévue ce lundi. Au total, les 9000 kilos comportaient donc une proportion de viande dont la date limite de transformation a été dépassée. Voyant cela, l’AFSCA a décidé de saisir la viande, comme l’explique Jean-Sébastien Walhin, porte-parole de l’agence : « Cela équivaut à 18 palettes de viande hachée pour burger qui étaient destinées aux consommateurs. Heureusement que nous sommes arrivés dans l’entreprise. En voyant qu’ils étaient prêt à les commercialiser, nous n’y avons pas été par quatre chemins et nous avons tout saisi. Rien n’entrera dans la chaîne alimentaire. »


    Viangro parle d’une erreur humaine
    Aujourd’hui, la direction de Viangro reconnait bien qu’il y a eu un problème avec cette viande hachée mais nuance : « c’est un dépassement de quelques heures. La limite d’utilisation était au dimanche soir et cela a été utilisé le lundi matin ». L’entreprise évoque une erreur humaine due à la différence de délais pour la transformation de la viande hachée non épicée et la viande hachée épicée (qui peut être transformée plus tard). "Ce qui est spécifique pour la viande hachée non épicée, c’est que la durée limite d’utilisation de la viande est plus réduite. Cette viande était donc encore bonne pour l’utilisation des hachés épicés. Il y a donc bien eu une erreur humaine, mais sur le plan sanitaire il n’y avait aucun risque" ajoute Viangro. La société précise également que même sans l’intervention de l’AFSCA, cette viande n’aurait probablement jamais quitté l’usine, vu les contrôles internes par lesquels elle devait encore passer.

    La viande pourrait être recyclée
    L’AFSCA va tout de même mener des auditions pour comprendre ce qu’il s’est passé, voir s’il s’agit bien d’une erreur humaine. Mais l’agence prévient, pas question d’être clément dans cette affaire, il y a des règles précises et tous les acteurs de la chaine sont tenus de les respecter. Ainsi Jean-Sébastien Walhin ajoute : « la répression aura bel et bien lieu pour éviter toute envie de recommencer. »

    Quant aux palettes saisies, c’est sûre, elles ne se retrouveront pas dans l’assiette des consommateurs. Mais cela ne veut pas dire que les 9000 kilos de viande finiront nécessairement à la poubelle. Si le délais légal pour une consommation humaine a été dépassé d’un jour, la viande n’est pas pour autant impropre à la consommation pour tout le monde. Elle pourrait par exemple être utilisée dans des aliments pour animaux.

  • "Coriolan", Cocteau 1950

    IMDb :

    "The film was shot over the course of several years, mostly during weekends at Jean Cocteau’s country house at Milly-la-foret outside Paris. The filming was done by Henri Filipacchi with his amateur 16-millimeter camera. There is no negative since the film used was Kodak 16 millimeter “invertible” [can be used as both negative and positive]. The principal actors where Jean Marais, Josette Day and Jean Cocteau himself but certain friends who where invited to his country house on those weekends are visible at the beginning of the film. They include Paul Morhien, Jean Genet, George Mathis, the owner of the restaurant “Le Catalan” whose name is forgotten as well as Henri Filipacchi himself among others. The film was silent and there was no crew other then Henri Filipacchi the cameraman. Henri Filipacchi showed the movie several times in his apartment on rue d’ Assas in Paris to guests on Sundays: they included, Roberto Rosselini, Hughes Panassie, Simone Signoret and Micheline Presles. Henri Filipacchi kept the original and only copy of this film and at his death in 1961 passed it on to his son Daniel who is its current owner. Since then, the film has never been shown since Jean Cocteau and Henri Filipacchi had cleared instructed that this movie never be shown to anyone other then close friends. Jean Cocteau and Henri Filipacchi said: “It is our ’Chef d’ Oeuvre Inconvnu’”

    Dans ce podcast (13/09/2017) intervient Masha Vasyukova, une vidéaste qui avait l’incroyable chance de tomber sur quelqu’un (le fils d’un ami de Cocteau) qui avait le film... et qui a fini par le lui donner...
    Elle raconte son histoire touchante, comment elle l’a découvert.

    https://www.franceculture.fr/emissions/creation-air/documentaires-de-creation-328-coriolan-corps-violent-et-film-cache-de-

    https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/11983-13.09.2017-ITEMA_21433134-0.mp3

    Nous sommes maintenant à la fin des années 40. Jean Cocteau prend l’habitude d’inviter quelques amis dans sa maison de Milly-la-Forêt pour converser et participer à quelques expériences artistiques. Il a l’idée d’y réaliser un film entre amis : « Ce sera notre chef-d’œuvre invisible ! »

    Son titre : « CORIOLAN ».

    Son destin : Rester à tout jamais dans sa boîte. Etre son film fantôme. ll n’aura donc pas de spectateurs. Au point qu’aujourd’hui encore ce film reste une énigme pour les cinéphiles dans le monde entier. Jean Marais, Josette Day et Jean Genet compteraient au casting de « Coriolan »… Des labyrinthes de Kaliningrad aux douves du domaine de Jean Cocteau s’initie le cheminement improbable de la petite fille russe vers le poète, en abîme du miroir énigmatique de Coriolan.

  • La réalisation d’un baromètre interne est un enjeu important pour de nombreux dirigeants : il s’agit de ne pas mésestimer la prise en compte de ses salariés. Au contraire, il faut leur donner la parole pour améliorer toujours un peu plus leurs conditions de travail de sorte à maximiser leur productivité.

    • Personne n’y croit, dans les entreprises, aux baromètres internes, personne n’a confiance (l’adresse IP de ton poste de travail, elle est connue).
      Quand à augmenter la productivité, le management rend cela impossible.
      De toutes façons, il n’y a pas les questions intéressants les salariés.

      Idem pour les réseaux sociaux, autre tarte à la créme managériale.

      Entreprises : Les réseaux sociaux internes sont un échec L’Essentiel/AFP - 27 Novembre 2017
      http://www.lessentiel.lu/fr/hi_tech/story/Les-reseaux-sociaux-internes-sont-un-echec-29810070

      « Ces outils renforcent la relation manager-collaborateur » en s’ajoutant aux organisations hiérarchiques existantes, rapporte l’étude de l’école de formation au management des ressources humaines IGS-RH. Les réseaux d’entreprise « ne développent pas les interactions collaboratives, spontanées et décloisonnées entre les salariés qui étaient pourtant leurs premiers objectifs », affirme son auteur, Jean Pralong, professeur de gestion en Ressources humaines à l’IGS-RH.

      Un réseau social interne est une application en ligne permettant le partage d’informations entre membres d’une même entreprise. Il permet ainsi à des salariés d’organiser des groupes de discussions ou des services partagés (covoiturage par exemple). Dans les deux cas d’entreprises étudiés, seulement 25% des salariés utilisent les outils (workplace de Facebook, Yammer de Microsoft), selon l’étude.

      Les salariés sont encore très réticents car il voient ces réseaux comme un moyen risqué de se mettre en avant. Ils craignent de commettre des erreurs ou d’envoyer des contributions qui pourraient être jugées de piètre qualité, il y a une « crainte du contrôle ». Les salariés doutent aussi de la pertinence des informations qui circulent sur ces réseaux et ne veulent pas perdre de temps.

      #confiance #méfiance #entreprise #management #esclavage #réseau_social (qu’ils disent) #peur #MDR

  • Entreprises : Les réseaux sociaux internes sont un échec * L’Essentiel/AFP - 27 Novembre 2017
    http://www.lessentiel.lu/fr/hi_tech/story/Les-reseaux-sociaux-internes-sont-un-echec-29810070

    « Ces outils renforcent la relation manager-collaborateur » en s’ajoutant aux organisations hiérarchiques existantes, rapporte l’étude de l’école de formation au management des ressources humaines IGS-RH. Les réseaux d’entreprise « ne développent pas les interactions collaboratives, spontanées et décloisonnées entre les salariés qui étaient pourtant leurs premiers objectifs », affirme son auteur, Jean Pralong, professeur de gestion en Ressources humaines à l’IGS-RH.

    Un réseau social interne est une application en ligne permettant le partage d’informations entre membres d’une même entreprise. Il permet ainsi à des salariés d’organiser des groupes de discussions ou des services partagés (covoiturage par exemple). Dans les deux cas d’entreprises étudiés, seulement 25% des salariés utilisent les outils (workplace de Facebook, Yammer de Microsoft), selon l’étude.

    Les salariés sont encore très réticents car il voient ces réseaux comme un moyen risqué de se mettre en avant. Ils craignent de commettre des erreurs ou d’envoyer des contributions qui pourraient être jugées de piètre qualité, il y a une « crainte du contrôle ». Les salariés doutent aussi de la pertinence des informations qui circulent sur ces réseaux et ne veulent pas perdre de temps.

    #confiance #méfiance #entreprise #management #esclavage #réseau_social (qu’ils disent) #peur #MDR

  • Federal government quietly compensates daughter of brainwashing experiments victim - Politics - CBC News
    http://www.cbc.ca/news/politics/cia-brainwashing-allanmemorial-mentalhealth-1.4373590

    Alison Steel was only 4½ years old when her mother’s life changed forever.

    In 1957, Jean Steel was admitted to Montreal’s Allan Memorial Institute. The once happy and energetic 33-year-old was diagnosed with manic depression and delusional thinking.

    In the months that followed, Steel became the victim of CIA-funded brainwashing experiments conducted by Dr. Ewen Cameron. She was kept in a chemically induced sleep for weeks and subjected to rounds of electroshocks, experimental drugs and tape-recorded messages played non-stop.

    #lavage_de_cerveau #cia #etats-unis

  • Far-East splendour & French playfulness #Schiaparelli #Couture Spring Summer 2017 - Couture
    http://www.orientpalms.com/Far-East-splendour-French-playfulness

    Kimonos, lobsters, bird cages, key holes, octopi, and ultra-saturated colors... These are the makings of Bertrand Guyon for Schiaparelli Spring 2017 Haute Couture collection. As always, it is an homage to the original Elsa Schiaparelli as well as the surrealist artists that inspired the design house in the 1930s. With pieces reminding one of Salvador Dalí and Jean Cocteau, this collection provides a splendid mix of loud yet gentle designs. The sensuality and femininity found in the fabrics, (...) #mode

  • Migrants de Calais : « Un mur végétalisé » pour sécuriser la rocade portuaire
    Mis à jour le 02/09/2016
    http://www.francetvinfo.fr/france/nord-pas-de-calais/migrants-a-calais/migrants-de-calais-un-mur-vegetalise-pour-securiser-la-rocade-portuaire

    Jean-Marc Puissesseau, pdg de la société qui gère les ports de Boulogne et Calais, a annoncé vendredi sur franceinfo l’installation d’"un mur végétalisé" pour sécuriser la rocade portuaire. « Les forces de police ne sont pas assez nombreuses pour sécuriser 5-6 kms d’autoroute minimum. (...) Ce mur va leur permettre de mieux se concentrer sur certains endroits ou sur certains passages », a-t-il expliqué.

    #mur

  • Jean-Michel Baylet Règle Ses Comptes Avec « Jazz In Marciac ». | Le Blog Politique
    http://france3-regions.blog.francetvinfo.fr/midi-pyrenees-politiques-france3/2016/08/06/jean-michel-baylet-regle-ses-comptes-avec-jazz-in-


    Le journalisme de pognon

    La friction prend une toute autre dimension : l’argent. Avant d’être remplacée, l’entreprise de Jean-Michel Baylet gérait la location des emplacements, la sono et la scène. Le business passe à la concurrence.

    Pour une source, c’est clair : « Baylet lance une kabbale contre le Festival car il a perdu du business ». Ces propos reviennent en boucle dans la bouche de nombreuses personnes. Ils sont lourds de sens et de conséquences : « un mauvais papier » pour sanctionner une perte de délégation de service public, cela s’appelle en bon français du « trafic d’influence ».

    Ce n’est pas la première fois que des élus ou des responsables associatifs se font l’écho de telles « accusations ». Il faut dire que certaines coïncidences sont troublantes. Des communes (Castelsarrasin et Toulouse par exemple) ont coupés leurs budgets publicitaires avec le groupe Baylet. D’un seul coup, les maires de ces villes disparaissent des photos du quotidien régional.

  • De Notre-Dame-des-Landes à Roybon, des grands projets créateurs d’emplois ou fauteurs de chômage ? Par Thomas Clerget

    À Notre-Dame-des-Landes, un impact incertain sur l’économie locale

    Le projet d’installation d’un nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes (NDDL), en Loire-Atlantique, est un cas emblématique. Aéroports du Grand Ouest (AGO), la filiale de Vinci censée construire et exploiter l’aéroport, avance le chiffre de 5,4 millions d’heures de travail mobilisées pour réaliser le chantier. Présenté de cette manière, cela paraît beaucoup. Les opposants ont traduit les chiffres de Vinci en équivalent temps plein : 750 emplois, si l’on estime la durée des travaux à quatre ans. Des emplois provisoires, puisque limités à la durée du chantier, potentiellement précaires et mal rémunérés, d’autant plus si le recours à la sous-traitance ou au travail détaché s’avère important.

    Autre facette du débat : l’impact de l’aéroport sur le dynamisme économique de la région. Un argument largement spéculatif, difficile voire impossible à démontrer, comme le reconnaît à demi-mot le rapport de la « commission du dialogue », remis le 9 avril 2013 à Jean-Marc Ayrault, alors Premier ministre [1]. Ce qui est certain, en revanche, c’est que la construction de l’aéroport en plein bocage, sur 1 220 hectares, condamnerait des emplois agricoles. D’après la commission, qui relativise cet impact, 40 exploitations seraient touchées. Le nouvel aéroport aurait également un impact sur l’activité de ceux de Rennes et d’Angers, déjà bien à la peine.

    Un aéroport low-cost ?

    L’argument des emplois directement créés sur le site du nouvel aéroport peine également à convaincre. « Chaque million de passagers supplémentaire génère en moyenne 600 nouveaux emplois directs », explique volontiers AGO. Ce ratio est calculé à partir du fonctionnement de l’actuel aéroport de Nantes-Atlantique, qui devra donc fermer. Or, « si le trafic progresse, le nombre d’emplois augmentera, que ce soit à Notre-Dame-des-Landes ou à Nantes-Atlantique », relèvent les opposants. Comme alternative au projet, ces derniers réclament, études à l’appui, une modernisation de l’actuel aéroport, opération selon eux plus adaptée et bien moins coûteuse.

    Surtout, les opposants mettent le doigt sur une contradiction épineuse. Censée générer des emplois, la dernière mouture du projet d’aérogare s’avère en fait sous-dimensionnée par rapport à l’infrastructure actuelle. Exemple : tandis que les halls d’arrivées et de départs occupent 4 200 mètres carrés à Nantes-Atlantique, ils s’étaleront sur 2 600 mètres carrés sur le nouvel emplacement. « L’aéroport a été pensé pour réduire le nombre d’emplois, avec moins de passerelles d’embarquement, moins de guichets d’enregistrement, relèvent les opposants. Sa conception le rapproche d’un aéroport low cost. » Pour eux, le nombre d’emplois créés par million de passagers y serait plus proche des 250 que des 600 avancé. Autant d’arguments qui pèseront dans le débat en cas de référendum sur le projet.

    Jean Baudrillard – La société de consommation (Éd. Gallimard, coll. Idées) – 1974 [1970]

    « Les indigènes mélanésiens étaient ravis par les avions qui passaient dans le ciel. Mais jamais ces objets ne descendaient vers eux. Les Blancs, eux, réussissaient à les capter. Et cela parce qu’ils disposaient au sol, sur certains espaces, d’objets semblables qui attiraient les avions volants.

    Sur quoi les indigènes se mirent à construire un simulacre d’avion avec des branches et des lianes, délimitèrent un terrain qu’ils éclairaient soigneusement de nuit et se mirent à attendre patiemment que les vrais avions s’y posent.

    Sans taxer de primitivisme (et pourquoi pas ?) les chasseurs collecteurs anthropoïdes errant de nos jours dans la jungle des villes, on pourrait voir là un apologue sur la société de consommation.

    Le miraculé de la consommation lui aussi met en place tout un dispositif d’objets simulacres, de signes caractéristiques du bonheur, et attend ensuite (désespérément, dirait un moraliste) que le bonheur se pose. »

    #bastamag #Thomas_Clerget #Notre_dame_des_landes #Loire-Atlantique #Pays_de_la_loire #NDDL #gouvernement_Hollande #infrastructures #aéroport #Jean_Baudrillard #société_de_consommation @bastamag

  • L’avenir de la Parole errante
    https://actualitedesluttes.info/?p=700

    Un auteur, Armand Gatti, une réalisatrice, Hélène Châtelain, un réalisateur, Stéphane Gatti, un producteur, Jean-Jacques Hocquard, travaillent ensemble depuis plus de 35 ans. Ils ont créé des structures portant différents noms, mais ayant toutes un même but : associer dans une production artistique l’écriture, le théâtre, la musique, la peinture, la vidéo et le cinéma. Héritière de cette histoire, de ces archives et de ces productions, La Parole errante créée en 1986, s’installe à Montreuil-sous-bois, en Seine-Saint-Denis. Courant juin 2016, le bail de la Parole errante arrive a terme. une association la parole errante demain se propose de prendre le relais pour poursuivre le travail déjà engagé. C’est avec une partie de la nouvelle équipe que nous passons cette heure et avec qui nous parlons des (...)

    http://actualitedesluttes.info/wp-content/uploads/2016/02/160218.mp3

  • “Les jeux de la mesure et de la performance. La grammaire gestionnaire à Pôle emploi”, Jean-Marie Pillon, Les Cahiers internationaux de sociologie de la gestion
    http://f.hypotheses.org/wp-content/blogs.dir/2674/files/2015/12/CISG_14_12_2015_Pillon_61-88.pdf

    Ce texte s’intéresse à une caractéristique centrale de la mise en #gestion de l’action publique : le #management_par_indicateur. Plutôt que d’appréhender ce processus comme une loi d’airain qui s’imposerait mécaniquement et de façon uniforme à tous les acteurs, nous proposons de saisir le management par indicateur comme une pratique professionnelle, celle des #gestionnaires. Cette pratique s’appuie sur des dispositifs techniques qui sont eux-mêmes le produit de la pratique professionnelle d’autres acteurs, les développeurs informatiques. La création et la maintenance de ces dispositifs techniques n’est de ce fait pas neutre, elle est faite de décisions, de choix, qui sont proprement politiques. Mais le fonctionnement de cette architecture n’est au final rendu possible que par l’alimentation des logiciels effectuée par les conseillers #Pôle_emploi au cours de leur travail avec les #chômeurs. Un tel questionnement nous conduit à nous interroger sur les conséquences de cette pratique du management par indicateur sur la politique de l’emploi. Cette réflexion est éclairée par une observation directe des pratiques professionnelles des conseillers d’une agence Pôle emploi ainsi que sur une série d’entretiens réalisés auprès de professionnels du contrôle de gestion, de maîtres d’ouvrage informatique et de conseillers à l’emploi de Pôle emploi.

    • Bizarre, je me rend compte que je suis pas le seul finalement à trouver que sa réflexion et sa manière de l’exposer laisse toujours planer un doute sur la question de savoir s’il défend l’institution en place ou non. Comme le dit Alain Badiou, il ne tranche pas son discours en omettant de déclarer que premièrement nous sommes en oligarchie, mot qu’il n’emploie jamais lorsqu’on l’écoute.

      Je retiens l’idée qu’il resouligne tout à la fin de l’interview, en disant que la démocratie n’est pas une théorie ou un produit qu’on peut vendre ou exporter clé en main, comme le font les pays riches occidentaux, mais une #expérimentation (au sens de l’arnarchisme, si j’ai compris).

      Dans l’expérimentation en question, j’aurais aimé qu’il insiste davantage sur les formes égalitaires et autogestionnaires d’expérimentation. Qu’il parle concrètement des possibilités de mettre en oeuvre cette égalité politique, qui à mon avis est la ligne de rupture entre faux_démocrates (les professionnels de la politiques, les appareils politiques, les intellectuels au service du pouvoir, etc) et vrais_démocrates (ceux qui dénoncent cette oligarchie).

      PS : expérimentation —> expérience

    • Ce « réformisme » là n’est que l’autre nom de la contre révolution. Ce type est l’un innombrables dirigeants CFDT sur lesquels a pu compter le socialisme français dès son arrivée au pouvoir en 1981 pour mater la société.

      Enquête sur la Fondation Saint-Simon
      Les architectes du social-libéralisme, par Vincent Laurent, septembre 1998, aperçu car #paywall
      https://www.monde-diplomatique.fr/1998/09/LAURENT/4054

      « Menaces de dépression. » Pour la première fois, le « Financial Times » a reconnu les risques qui pèsent désormais sur la planète. Les plans de sauvetage massifs du FMI sont incapables de colmater les brèches (lire « La crise menace les digues de l’économie mondiale »). Les marchés européens et nord-américains pourraient être frappés à leur tour, ce qui menacerait la #croissance qui s’amorce. Pour les dirigeants de la gauche française, qui tablent sur cette dernière, les lendemains risquent d’être difficiles. Sont-ils prêts pour une nouvelle donne ? Il leur faudra d’abord se dégager des dogmes qui fondent l’action des gouvernants. Ces évidences ont été nourries par des « boîtes à idées » publiques et privées, comme la Fondation Saint-Simon, servant de pont entre droite et gauche. Des gouvernements #socialistes peuvent, par exemple, #privatiser avec autant d’entrain que des équipes conservatrices. Lorsque les responsables reprennent les idées développées par ces fondations, ils expliquent qu’elles ont pour auteurs des « #experts ». Combien de temps ces « vérités » résisteront-elles à la pression de la réalité sociale ?

      Dans le sixième arrondissement de Paris, la Fondation Saint-Simon occupe un espace d’une centaine de mètres carrés au rez-de- chaussée d’un immeuble cossu situé au 91 bis de la rue du Cherche-Midi. Cette association loi 1901 (en dépit de ce que peut laisser penser son nom) a vu le jour en décembre 1982 dans l’un des salons de l’hôtel Lutétia, sous l’impulsion de François Furet et de MM. Pierre Rosanvallon, Alain Minc, Emmanuel Le Roy-Ladurie, Pierre Nora, Simon Nora et Roger Fauroux. Ce dernier raconte : « Nous avons pensé qu’il fallait que le monde de l’#entreprise et celui de l’Université se rencontrent. (...) Nous sommes rapidement arrivés à la conclusion que ces rencontres ne pouvaient être fécondes et durables que si nous avions des actions concrètes à mener, ce qui exigeait un cadre juridique et de l’argent. Alors nous avons cherché des adhérents, d’où un aspect club. Chacun a rassemblé ses amis. François Furet et Pierre Rosanvallon dans l’Université, Alain Minc et moi dans le monde de l’entreprise. »

      Ces confrontations auraient eu pour objet de surmonter « l’indifférence, l’incompréhension et même la défiance » entre ces deux planètes (Université, entreprise) et de favoriser « une fertilisation croisée », assise sur des « besoins » réciproques. Président de Saint-Gobain, M. Roger Fauroux avait, avant d’implanter une usine de verre en Iran, vérifié les ressources du pays en hydrocarbures, mais omis de prendre en compte l’influence chiite à la veille de la révolution islamique. Tirant les leçons d’une telle expérience, il souligne le « besoin de sciences sociales » que ressentiraient des chefsd’entreprise.

      Or, de leur côté, des intellectuels souhaitaient eux aussi, selon lui, ne pas se cantonner à la sphère spéculative et sortir de « leur tour d’ivoire, où n’arrivaient de l’#économie que les échos des catastrophes sociales ». Traduction immédiate : François Furet et Pierre Rosanvallon participèrent aux conseils d’administration de filiales de Saint-Gobain...

      La Fondation Saint-Simon
      http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article106

      La Fondation Saint-Simon a été fondée en décembre 1982, sous l’impulsion de François Furet et Roger Fauroux (co-présidents), Pierre Rosanvallon (secrétaire général), Alain Minc (trésorier), Emmanuel Le Roy-Ladurie, Pierre Nora, Simon Nora, bientôt suivis par Jean-Claude Casanova, Jean Peyrelevade et Yves Sabouret (administrateurs). Il s’agissait de « développer l’analyse du monde contemporain », comme le Club Jean Moulin l’avait fait en son temps. Roger Fauroux se souvient de ces débuts dans Le Débat (1986, n°40) : « Nous avons pensé qu’il fallait que le monde de l’entreprise et celui de l’Université se rencontrent. [...] Nous sommes rapidement arrivés à la conclusion que ces rencontres ne pouvaient être fécondes et durables que si nous avions des actions concrètes à mener, ce qui exigeait un cadre juridique et de l’argent. Alors nous avons cherché des adhérents, d’où un aspect club. Chacun a rassemblé ses amis. François Furet et Pierre Rosanvallon dans l’Université, Alain Minc et moi dans le monde de l’entreprise . » Alain Minc, reformulant la rhétorique aronienne, parle d’une alliance entre « la gauche intelligente et la droite intelligente » (Les Echos, 4-5 avril 1997).

      Pendant 17 ans, la Fondation va rassembler l’élite dirigeante française. Aux côtés de François Furet, on trouve donc Roger Fauroux (énarque et inspecteur des finances, successivement président de Saint Gobain, directeur de l’ENA, ministre de l’industrie dans le gouvernement de Michel Rocard de 1988 à 1991), Pierre Rosanvallon (ancien conseiller d’Edmond Maire, devenu directeur de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, directeur du Centre de recherches politiques Raymond Aron, professeur au Collège de France), Alain Minc (passé par Saint-Gobain et l’italien Benedetti, conseiller économique d’Edouard Balladur, par qui il est nommé au conseil d’administration d’Air France, avant de se rallier à Lionel Jospin, administrateur d’Yves Saint Laurent, consultant auprès de plusieurs grands chefs d’entreprises, dont François Pinault, président du conseil de surveillance du Monde et président de la société des lecteurs), Simon Nora (grand commis de l’Etat, l’un des fondateurs de L’Express puis du Point, alors directeur de l’ENA, qui rejoindra la banque d’investissement américaine Shearson Lehman Brothers en 1986). Les saint-simoniens sont des philosophes (Alain Finkielkraut, Edgar Morin, Luc Ferry), des éditeurs (Pierre Nora des éditions Gallimard, Yves Sabouret d’Hachette), mais surtout des journalistes (Françoise Giroud de L’Express, Jean Daniel, Jacques Julliard et Laurent Joffrin du Nouvel observateur, Franz-Olivier Giesbert du Figaro, Serge July de Libération, Jean-Marie Colombani du Monde, Albert du Roy de L’Evénement du Jeudi, Jean Boissonat de L’Expansion, Alain Duhamel), des journalistes de télévision (Anne Sinclair, Christine Ockrent, Jean-Pierre Elkabbach, Michèle Cotta), des patrons de presse (Jacques Rigaud, président de la CLT (RTL), membre du conseil de surveillance de Bayard-Presse (La Croix), Marc Ladreit de Lacharrière, président de Fimalac, vice-président de L’Oréal, qui contrôle la SOFRES et diverses publications (Le Spectacle du Monde, Valeurs actuelles...), également vice-président de la Fondation Agir Contre l’Exclusion de Martine Aubry), des hauts fonctionnaires (Pierre-Yves Cossé, commissaire général au Plan), des patrons d’entreprise (Jean-Luc Lagardère, président du groupe Matra-Hachette, Antoine Riboud, président de Danone, Jean-Louis Beffa, président de Saint-Gobain, ancien vice-président de la Compagnie Générale des Eaux, Maurice Lévy, PDG de Publicis), des banquiers (Jean-Claude Trichet, gouverneur de la banque de France, Michel Albert, membre du conseil de la politique monétaire de la Banque de France, Jean Peyrelevade président du Crédit Lyonnais, René Thomas, président de la BNP), et des politiques (Martine Aubry, Robert Badinter, Jean-Paul Huchon, Bernard Kouchner), dont certains venus de l’entreprise (Francis Mer, directeur général d’Usinor-Sacilor, Christian Blanc, président d’Air France) ou allés à elle (Philippe Pontet, conseiller ministériel auprès de Valéry Giscard d’’Estaing).
      Au nombre des contributeurs de la Fondation, on compte la Caisse des dépôts, Suez, Publicis, la Sema, le Crédit local de France, la banque Worms, Saint-Gobain, BSN Gervais-Danone, MK2 Productions, Cap Gemini Sogeti, Saint- Gobain... La Fondation Olin verse à elle seule quelque 470 000 dollars à François Furet, enseignant à l’université de Chicago depuis 1985, au titre de son programme d’étude des révolutions américaine et française, à l’époque de leur bicentenaire . Environ 100 membres cooptés participent à des rencontres régulières à huis clos. C’est rue du Cherche-Midi que se tient le déjeuner-débat mensuel organisé autour de l’exposé d’un des membres ou d’un invité. Helmut Schmidt et Raymond Barre, Mgr Lustiger, Robert Badinter, Jacques Chirac, Edmond Maire, Michel Rocard, Laurent Fabius, Valéry Giscard d’Estaing... se sont succédé au siège de la Fondation. La quasi-totalité des premiers ministres français y ont commenté leur politique. Un cercle plus large de 500 personnes participe sur demande à des séminaires interdisciplinaires, tandis qu’un public plus vaste reçoit une note de synthèse mensuelle. L’activité principale de la Fondation regarde la réunion de groupes de réflexion traitant des questions économiques, sociales ou internationales. Les travaux sont édités sous forme d’ouvrages ou de notes. Ces travaux s’adressent surtout à des hommes politiques, chefs d’entreprise, cadres supérieurs, hauts fonctionnaires, ainsi qu’à quelques intellectuels et à un nombre croissant de journalistes, économiques notamment. Certains de ces textes sont parfois publiés à l’extérieur, dans Le Nouvel Observateur, Esprit, Le Débat, Politique internationale, etc. La Fondation diffuse aussi des livres : elle dirige la collection « Liberté de l’esprit », aux éditions Calmann-Lévy.
      La Fondation Saint-Simon s’est dissoute en 1999. Selon Pierre Rosanvallon, elle avait « accompli sa mission ». Le bilan de la Fondation Saint-Simon a été salué de tous côtés : « Elle a œuvré à une véritable mutation du débat socio-politique en France », déclarait Denis Segrestin, professeur de sociologie et directeur du Cristo.
      La canonisation libérale de Tocqueville (Encadré 17, Chapitre 3), Claire Le Strat et Willy Pelletier, Syllepse, 2006.

      Parenthèse d’actu, si souvent oubliée : Aubry en a « ralbol de Macron » lit on dans le journal. Elle fut pour sa part non pas banquière mais pédégére dune des plus grosses boites française, ex bras droit de Jean Gandois, ex président du CNPF (ancêtre du Medef) à la direction de Péchiney.

    • Une recherche sur Wikipédia sur Pierre Nora, cofondateur avec Pierre Rosanvallon de la Fondation Saint Simon, et notamment ayant un certain pouvoir et un certain rôle dans le monde de l’édition :

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Nora#Critiques_et_controverses

      Le pouvoir certain de Pierre Nora dans le monde de l’édition française l’a exposé à des critiques. Ainsi, il refuse en 1997 de faire traduire l’ouvrage d’Eric Hobsbawm The Age of Extremes (1994), en raison de l’« attachement à la cause révolutionnaire » de son auteur.

    • you’re welcome. une chose étrange est le peu de consistance de ce que dit Badiou face à ce gars (Rosanvallon est depuis longtemps membre du #Siècle), comme si il voulait croire que les derniers entrechats de Rosanvallon sur la scène intellectuelle (démocratie bla bla bla) constituait une amorce de retour critique... c’est pourquoi j’ai posé de maigres références pour situer rapido la #fondation_Saint_Simon, dont le rôle dans la glorification socialiste de l’entreprise « seule productrice de richesse » (comme il fut dit autrefois du travail...) et « coeur de la société », dès les années 80, préparait la « #refondation_sociale_patronale » qui donna lieu à la création du Medef à la fin des années 90.

      Dès l’orée des années 80, le P.S est l’ardent promoteur colberto-saint simonien des intérêts de la grand industrie (précarisation de l’emploi ++ et licenciements massifs), tout en faisant l’apologie de l’entrepreneur « individuel » (Tapie nommé ministre...) comme forme de vie exemplaire, à reproduire par chaque un.

      #domination ; succès de la #lutte_de_classe (la leur)

    • Finalement, est-il possible de prendre partie pour la démocratie au sens ethymologique et grecque du terme, lorsqu’on appartient à des clubs privés qui maintiennent en place l’#oligarchie ? En effet le nombres de publications et de conférences sur le thème de l’#égalité ("La société des égaux" par exemple) de Pierre Rosanvallon pousse à penser qu’il est défenseur et promoteur de la démocratie, et que ses recherches vont dans ce sens. Mais avec un doute qui peut émerger en arrière fond.

      Lorsqu’on le présente dans les médias, ce qui est drôle c’est qu’on ne restitue pas son parcours académique, le fait qu’il fait partie des universitaires qui se sont rapprochés de l’oligarchie ou de la #synarchie.

      cc @colporteur

      PS : mais la question à se poser est « à qui ses recherches s’adressent véritablement ; quel sont les destinataires du message ? », et la réponse est certainement l’élite et l’oligarchie.

    • Un complément d’info qui répond à sa façon à la question à qui s’adresse cet « expert » (et bien d’autres), à nous tous pour nous coloniser le temps de cerveau disponible et corrompre la réflexion.
      Pierre Rosanvallon, un évangéliste du marché omniprésent dans les médias, Acrimed
      http://www.acrimed.org/Pierre-Rosanvallon-un-evangeliste-du-marche-omnipresent-dans-les-medias

      État, experts, média, telle est la multitudinaire sainte trinité du dieu économie, ou si on préfère, de la #politique_du_capital.

  • Morbihan. Jean-Louis porte le costume breton au quotidien
    http://www.ouest-france.fr/morbihan-jean-louis-porte-le-costume-breton-au-quotidien-2969655

    Chez le médecin, au supermarché ou à la banque, Jean-Louis Chapovaloff ne quitte jamais son costume breton. Cet habitant de Berné note les réactions des gens qu’il croise.

    « Je me suis toujours demandé s’il était encore possible de porter le costume breton au XXIe siècle. »

    Danseur dans un cercle, amoureux de sa Bretagne, Jean-Louis Chapovaloff, 50 ans, a franchi le pas.

    Depuis quelques mois, cet habitant de Berné (Morbihan) porte chapeau rond et veste de velours pour faire le plein d’essence, aller à la banque ou au supermarché. Difficile de passer inaperçu !

    Mais Jean-Louis a été agréablement surpris par la richesse des réactions de celles et ceux qu’il a croisés.

    Alors il s’est mis à prendre des notes… « C’est ma petite étude ethnographique à moi ! »

    C’est l’accroche d’O.-F., le reste derrière #paywall (le journal en ligne)

  • L’Europe, le politicien et la carte
    http://visionscarto.net/le-politicien-et-la-carte

    par Eudes Girard Professeur de géographie en hypokhâgne et khâgne au lycée Guez de Balzac d’Angoulême Décidément, François Bayrou aime les cartes de géographie. En 2004, alors que le débat sur la possible entrée de la Turquie dans l’Union européenne faisait rage à l’assemblée nationale, ce député de centre-droit s’était écrié, en répondant au chef du groupe parlementaire socialiste Jean-Marc Ayrault : « L’adhésion de la Turquie rendrait l’Europe frontalière de la Syrie, de l’Irak et de l’Iran : ce n’est pas (...)

    #Billets

  • L’Europe, le politicien et la carte - Visionscarto

    http://visionscarto.net/le-politicien-et-la-carte?var_mode=calcul

    par Eudes Girard

    Décidément, François Bayrou aime les cartes de géographie. En 2004, alors que le débat sur la possible entrée de la Turquie dans l’Union européenne faisait rage à l’assemblée nationale, ce député de centre-droit s’était écrié, en répondant au chef du groupe parlementaire socialiste Jean-Marc Ayrault :

    « L’adhésion de la Turquie rendrait l’Europe frontalière de la Syrie, de l’Irak et de l’Iran : ce n’est pas l’Europe. Si Monsieur Ayrault conteste ce point, il suffira d’une carte pour nous départager. »

    #europe #frontières #asie #eurasie #turquie #cartographie #perception #visualisation

  • Cinq ans après, rien n’a changé, le lobby bancaire a gagné | Rue89 Eco
    http://www.rue89.com/rue89-eco/2013/05/15/cinq-ans-apres-rien-na-change-lobby-bancaire-a-gagne-241715
    #reportage ce soir sur france 3 à 23h30

    « Pièces à conviction » s’interroge sur le rôle, dans cette affaire, de la Corefris une commission opaque au cœur du système. Elle a aidé à préparer ce projet, alors qu’elle comptait parmi ses membres deux personnalités liées à la BNP (Jean-François Lepetit, administrateur de la banque, et Jacques de Larosière, conseiller pendant plus de dix ans du Président).

    Pierre Moscovici, ministre de l’Economie et des Finances, affirme aux deux enquêteurs que la commission a entendu des acteurs de différents horizons, mais la liste des personnes auditionnées n’a pas été rendue publique. J’ai moi-même fait la demande pour obtenir cette liste, le 22 avril, sans succès : personne ne m’a rappelé.

    Le lobby bancaire a gagné sur toute la ligne. Pendant ce temps, depuis cinq ans, les #banques n’ont cessé de grossir. Le total des actifs de la seule BNP (et non le produit net bancaire, comme le disent par erreur les auteurs de l’enquête) vaut aujourd’hui autant que le PIB de la France, 2 000 milliards d’euros. S’il devait y avoir un problème, l’Etat serait obligé de venir au secours de ces énormes banques : il reste l’otage de la finance.
    Ils spéculent sur la mort d’Américains

    Autre sujet abordé : la moralisation des activités bancaires. Laurent Richard et Jean-Baptiste Renaud ont choisi d’examiner ce qu’est devenue une des activités les plus immorales qui soit : la spéculation sur la mort.

    http://www.dailymotion.com/video/xztrn5_investir-dans-la-mort-extrait-de-pieces-a-conviction-france3_new

  • HEAR EXPLOSIVE AUDIO: Bill Lockyer, Thomas Girardi and Walter Lack Secretly Own Indian Gaming Outfits in California - Clients of Howard Dickstein

    BELOW MODIFIED VERSION OF COMMUNICATION FROM YR TO THIRD PARTY. AUDIO MODIFIED TO PROTECT IDENTITY OF SOURCE

    AUDIO @:

    http://lesliebrodie.blog.co.uk/2013/03/19/explosive-audio-bill-lockyer-thomas-girardi-and-walter-lack-sec

    PART I:

    1. ETHICS COMPLAINT / IN RE GIRARDI — In 2010, the United States Federal Court of Appeal for the Ninth Circuit issued its final ruling in the disciplinary matter of In Re Girardi by imposing close to $500,000 in sanctions on Walter Lack of Engstrom Lispcomb & Lack and Thomas Girardi of Girardi & Keese stemming from an attempt to defraud the court and cause injury to Dole Food Company in the underlying litigation. You may have heard of Walter Lack and Thomas Girardi as they are the lawyers who were featured in the movie “Erin Brokovich” involving utility company PG&E.

    The court ruled that Walter Lack (who stipulated to Special Prosecutor Rory Little that his prolonged acts of misconduct were intentional) and Thomas Girardi intentionally and recklessly resorted to the use of known falsehoods for years. The Ninth Circuit ordered Girardi and Lack to report their misconduct to the State Bar of California.

    The State Bar of California disqualified itself from handling the matter since Howard Miller (of Girardi & Keese) served at that time as its president, and had also made the decision to hire then-chief prosecutor, James Towery.

    Mr. Towery, in turn, appointed Jerome Falk of Howard Rice (now Arnold & Porter) as outside “special prosecutor” to determine whether or not to bring charges against Girardi and Lack. (Mr. Falk is a colleague of Douglas Winthrop, and both represented PG&E in its massive bankruptcy proceedings.)

    Mr. Falk, in turn, exercised prosecutorial discretion and concluded that he did not believe Lack acted intentionally and that no charges will be brought against the two attorneys.

    Within days of Mr. Falk’s decision, I filed an ethics complaint with the State Bar of California against Jerome Falk, James Towery, Howard Miller, and Douglas Winthrop (managing partner of Howard Rice and then-elected president of the Foundation), alleging that it was improper for Mr. Towery to appoint Mr. Falk given the close personal relationship between Howard Miller and Douglas Winthrop. Specifically, Howard Miller — in his capacity as president of the State Bar — had appointed Douglas Winthrop as president of the California Bar Foundation, a foundation maintained and controlled by the State Bar. (Much later I also discovered that Jerome Falk is actually the personal attorney of Thomas Girardi, and that Howard Rice and Jerome Falk represented Walter Lack, Thomas Girardi, Engstrom Lispcomb & Lack, and Girardi & Keese in approximately 2007, and for a period of 2 years, in a malpractice action.)

    2. FOGEL V. FARMERS — In the matter of In Re Girardi, Mr. Girardi and his law firm were represented by the firm of Skadden Arps. In reviewing the file of In Re Girardi, I discovered that, beginning in 2003, Girardi & Keese and Engstrom Lispcomb & Lack were prosecuting a class action case against Farmers Insurance Company, which was represented by Skadden Arps. This was a nationwide class action with estimated damages of close to $15 billion that had originally been filed by Texas Governor Rick Perry.

    I thereafter informed the Los Angeles County Superior Court (Judge William Highberger) of this information, and filed a State Bar ethics complaint against attorneys Thomas Girardi of Girardi & Keese and Thomas Nolan and Raoul Kennedy of Skadden Arps because neither the class of plaintiffs (consisting of 14 million Americans), nor the courts (the Ninth Circuit in the matter of In Re Girardi and the Los Angeles County Superior Court in the matter of Fogel vs. Farmers) had been informed of the concurrent representation by which Skadden Arps represented Girardi & Keese (in the Ninth Circuit matter), while at the same time defending Farmers.

    Shortly after I filed this ethics complaint, Skadden Arps and Dewey Lebeuf (representing Farmers’ parent company, Zurich Financial) moved ex parte (which was unopposed) to amend the settlement agreement in the Fogel matter and the notice to the class of 14 million Americans throughout the country to include a proviso by which members of the class would be prohibited from suing anyone due to the concurrent representation described above. Nevertheless, the State Bar of California decided not to take any action on this ethics complaint.

    3. CaliforniaALL — When researching the relationship of Girardi & Keese and Howard Rice and the appointment of Douglas Winthrop as president of the California Bar Foundation by Howard Miller of Girardi & Keese, I reviewed the California Bar Foundation’s annual reports to familiarize myself with the names of the Foundation’s board of directors. I stumbled upon the fact that the Foundation ended 2008 close to $500,000 in the negative. Specifically, the Foundation reported to the IRS that REVENUE LESS EXPENSES in 2007 equaled plus +$373.842.00. However, in 2008, the Foundation reported to the IRS that REVENUE LESS EXPENSES equaled minus -$537,712.

    I discovered that the money had been transferred to a newly-created Section 501(c)(3) non-profit entity (headed by Ruthe Catolico Ashley — a friend of Chief Justice Tani Cantil-Sakayue) known as CaliforniaALL, which obtained hundreds of thousands of dollars from utility companies PG&E, SCE, AT&T, and Verizon. In turn, CaliforniaALL funneled a large portion of the money to the UCI Foundation, where a friend and former partner of Mark Robinson (of the Judicial Council), State Bar of California Executive Director Joe Dunn, served as trustee in 2008-9 to launch a new entity known as Saturday Law Academy.

    Various factors and evidence caused me to suspect that a significant portion of the funds transferred from the California Bar Foundation ended up financing a newly-created online publication which Joe Dunn had launched with the help of Thomas Girardi and James Brosnahan of Morrison & Foerster; this online publication is known as “Voice of OC.”

    Those factors include, but are not limited to, the fact that some individuals and entities involved in the creation of CaliforniaALL and the subsequent transfer of $780,000 from the Cal Bar Foundation to CaliforniaALL were also involved in assisting Joe Dunn with the creation of “Voice of OC” to wit – Morrison & Foerster’s Susan Mac Cormac as legal counsel for CaliforniaALL; Girardi & Keese’s Howard Miller in his capacity as BOD member of Cal Bar Foundation; and BOG members who voted to endorse CaliforniaALL and consider it to have been a partner of the State Bar of California. Also relevant was that Morrison & Foerster’s James Brosnahan and Girardi & Keese’s Thomas Girardi also assisted Joe Dunn in establishing Voice of OC, the fact that Saturday Law Academy was established many years earlier, and the fact that Ruthe Ashley exited CaliforniaALL in the same month and year Joe Dunn established Voice of OC (September 2009).

    Based on my concerns, I requested that Voice of OC provide me with copies of its IRS 990 forms. Voice of OC did not comply with applicable IRS regulations in that it failed to reply to my request for copies of its 990 forms submitted to the IRS, whereupon I filed a complaint against Voice of OC and Joe Dunn with the IRS.

    Later, after thorough research, I discovered that events surrounding CaliforniaALL, OBAMA FOR AMERICA, and those responsible for the financing of OBAMA FOR AMERICA are highly related, to wit, Ambassador Jeffrey Bleich, Ron Olson, Brad Phillips (of Munger Tolles & Olson) Ambassador John Roos and Mark Parnes (of Wilson Sonsini) James Brosnahan, DOJ’s Tony West, Chris Young, Annette Carnegie (of Morrison & Foerster) Steven Churchwell (of DLA Piper in Sacramento — where CaliforniaALL resided free of charge) Kamala Harris, as well as Freada Kapor - a California Democratic Party operative who served as a director of CaliforniaALL, and that The Kapor Center generally used to fund-raise on behalf of the many foundations located there, were additionally used to contact potential voters and encourage them to vote for then candidate Barack Obama. Her husband, Mitchell Kapor, was part of a tech team working for the campaigns of Barack Obama and Kamala Harris of CaliforniaALL.

    I invite you to visit the below link for more details:

    http://la.indymedia.org/news/2012/09/255420.php

    4. UC DAVIS QUADRAPLEGIC LAW STUDENT SARA GRANDA / JUDGE MORRISON ENGALND /RACHEL GRUNBERG / LARRY YEE — Also in connection with CaliforniaALL, I advanced a judicial misconduct complaint against Judge Morrison England since State Bar of California Executive Director Judy Johnson, Judge England, his wife (Torie Flournoy-England), and State Bar of California employee Patricia Lee were all members of CaliforniaALL’s board of directors and/or advisory council. The basis for that complaint was these individuals’ failure to inform plaintiff Sara Granda — who had filed an action in federal court naming the State Bar of California as a sole defendant that was heard by Judge Morrison England — of these facts.

    Specifically, without informing plaintiff Granda of his relationship with Judy Johnson (the State Bar’s Executive Director) vis-a-vis CaliforniaALL and either obtaining a waiver from this plaintiff or independently recusing himself, Judge England summarily dismissed Ms. Granda’s complaint against the California State Bar. Fortunately for Ms. Granda, several days later then-Governor Arnold Schwarzenegger championed her cause and pressured the California Bar to accommodate her needs.

    I invite you to visit the below link to CaliforniaALL’s own publication which shows the relationship I described.

    http://www.scribd.com/doc/48722718/9-CaliforniaALL-Newsletter-announcing-change-of-address-and-DLA-Piper-Pro-Bo

    http://www.scribd.com/doc/100876445/CalALL-Mar2009Newsletter

    In connection with the failure to disclose the relationship to plaintiff Sarah Granda, I also filed an ethics complaint with the State Bar of California against its own employees/attorneys which represented the State Bar in the litigation — Rachel Grunberg, Mark Torres Gil, and Larry Yee.

    5. JUSTICE MING CHIN / DEPARTURE FROM CAUSE — While researching CaliforniaALL, I stumbled upon a separate non-profit entity in Southern California which was also absorbing money from utility companies known as CAUSE.

    Since Justice Ming Chin was part of the entity’s board/council, I filed a complaint with the Office of Judicial Performance, and very shortly thereafter I was informed by CAUSE’s legal counsel that Justice Chin quit the entity.

    6. JEANNINE ENGLISH / HOWARD DICKSTEIN — Upon further familiarizing myself with the members of the State Bar Board of Governors, I also filed a complaint with the Board of Governors against Public Member Jeannine English — the wife of Howard Dickstein, an Indian gambling attorney. Weeks later, US Senator John McCain (Arizona) filed a complaint against Howard Dickstein for various acts of misconduct and asked that he be investigated.

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    6/12/2011

    Dear President Hebert, Senator Dunn, Members of the Board of Governors, and to whom it may concern:

    While examining circumstances concerning the California Consumer Protection Foundation ("CCPF"), which was secretly controlled by State Bar Executive Director Emeritus Judy Johnson (and which will be the subject of an upcoming request for investigation), I fortuitously stumbled upon troubling facts and events relating to Board of Governors ("BOG") member Jeannine English.

    As such, and despite its anticipated futility, this correspondence is intended to advise the BOG of these events and officially request an investigation into irregularities, conflicts of interest, self-dealing, breach of fiduciary duties, and lack of disclosures by BOG member Jeannine English. Those irregularities relate to circumstances surrounding the following:

    1. Keker & Van Nest’s representation of Jeannine English’s spouse, Mr. Howard Dickstein, in an action for, among others, fraud, advanced by the Rumsey Tribe and related lack of disclosure on the part of Ms. English and Jon Streeter concerning the existence of a past business relationship.

    2. Misconduct by Howard Dickstein against the tribes, and related involvement by Jeannine English, who was also concurrently representing the tribe in her role as “Lobbyist.” Subsequently, when the tribe advanced a suit against Dickstein claiming he had taken advantage of them by defrauding the tribe of millions of dollars over more than a decade, Dickstein referred to the suit as a “pack of lies,” whereupon Keker & Van Nest was summoned to defend the action.

    3. An unusually large cy pres award of $900,000 to the AARP in a class action suit in which Girardi & Keese (specifically, Thomas Girardi and Graham Lippsmith) represented the plaintiff. Jeannine English has strong ties to the AARP and, in fact serves as the president of its California branch.

    4. Lack of disclosures on the part of Girardi & Keese’s Howard Miller and Jeannine English of the existence of the transaction. Aggravating the lack of disclosures are circumstances surrounding misconduct by Girardi & Keese and Howard Miller in the Dole Litigation, the subsequent handing of the matter by the State Bar which assigned the matter to the firm of State Bar of California Foundation president Doug Winthrop, my own involvement, and the involvement Alec Chang.

    THE RUMSEY MATTER

    The Rumsey Band of Wintun Indians ("Rumsey") consists of 40 adult members who reside in Brooks, California, which is situated in Capay Valley — 50 miles northwest of Sacramento and 90 miles northeast of the Bay Area. From a fledgling bingo business to what is now a thriving establishment known as “Cache Creek Casino,” attorney Howard Dickstein, a pioneer in tribal gambling law and the spouse of Jeannine English, helped dig the tribe out of poverty.

    In and about 2007, and in addition to the services offered by Mr. Dickstein, Ms. Jeannine English and her company — Jeannine English & Associates — were also conducting business with Rumsey, by which lobbying and consulting services were purveyed by Ms. English.

    Toward the end of 2007, Rumsey — represented by Sonnenschein Nath & Rosenthal and Cotchett, Pitre & McCarthy — filed a suit in Yolo County Superior Court against Howard Dickstein and Jane Zerbi of Dickstein & Zerbi and Arlen Opper, a financial consultant, accusing them of unjustly enriching themselves with tribal money by defrauding the tribe of millions of dollars over more than a decade.

    In statements to the media, Howard Dickstein referred to the allegations in the suit as a “pack of lies,” while disparaging his client. Dickstein also stated that he plans to fight the suit and “fight hard.” Appearing on behalf of defendant Dickstein was Elliot Peters of Keker & Van Nest.

    The undersigned submits that because of the attorney-client relationship between Rumsey and Dickstein, it was questionable for Ms. English to enter into a business relationship with Rumsey and reckless for Jon Streeter and Jeannine English to conceal the past relationship from the public. If in fact a disclosure was made by any of them in a conspicuous place available for public viewing, please forward it to the undersigned in order for this portion of the complaint to be withdrawn.

    These events lead one to wonder whether, hypothetically speaking, in the upcoming election for State Bar president Jeannine English would vote for Jon Streeter and not Michael Tenanbaum or Linda Davis as consideration for the representation Keker & Van Nest provided to her spouse. At least in part, it also explains to the undersigned the zeal and desire of Ms. English to be a member of the BOG. Clearly it was not to protect and serve the public; rather, it was to protect the interests of her husband (and, by extension, herself) who was accused of defrauding the Rumsey tribe of millions of dollars. In addition, it leads one to question whether the State Bar of California was not as vigorous as it should have been in protecting Rumsey from Dickstein.

    THE AARP MATTER

    In addition to serving on the State Bar’s BOG, Jeannine English also serves as the President of the AARP’s California branch, and is also involved with the AARP on a national level. Assuming no shenanigans, financial improprieties, or self-dealing with the AARP (which by the way, also operates a for-profit insurance brokerage), Ms. English deserves great credit for her outstanding contribution to the community. However, due to the overall set of circumstances surrounding English as described above, and as it is obvious that she serves on the BOG to serve the interests of her husband (and, by extension, herself), the undersigned is far from impressed.

    Specifically, within the past few years, a plan has been devised by which a cy pres amount of $900,000 will be funneled to the AARP from a class action in which the law offices of Girardi & Keese serves as counsel. (Attridge v. Visa Case No. CGC-04-436920)

    While the sums will not go directly to Ms. English, they will indirectly benefit her vis-a-vis the associated prestige resulting from successful fund raising efforts. The lack of disclosure regarding the proposed cy pres is alarming, especially considering events relating to the State Bar’s handling of attorney misconduct in the Dole matter, my ethics complaint and request for an inquiry of 5 months ago as to James Towery, Jerome Falk, Douglas Winthrop, and Howard Miller as well as the overall circumstances surrounding the State Bar/BOG disinclination to deal with the matter. To date, only myself and, later, David Cameron Carr (a former State Bar prosecutor) have spoken about this grave injustice. Of those who had a moral, legal, and ethical obligation to disclose conflicts, and to otherwise speak, now you know why at least one more such person — namely, Jeannine English — has failed to do so.

    Thank you for time.

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    7. On June 17, 2011, shortly after I filed the complaint against Jeannine English, a special meeting of the Board of Governors of the State Bar of California took place to introduce amendments to proposed legislation. The proposed amendments , among others, called for a change to the conflict of interest policies. Specifically, public members should not be permitted to serve if they are involved in the legal profession or are the spouses of lawyers.

    8. After I asked the BOG to investigate Ms. English, a confidential source from Southern California informed me that Howard Dickstein and Thomas Girardi are business partners. Out of an abundance of caution, this information was forwarded on June 22, 2011 by me to the Deputy Executive Director of the State Bar of California, Robert Hawley, as follows:

    Mr. Hawley:

    This is to inform the State Bar about information I recently received
    concerning Jeannine English, Howard Dickstein, and Thomas Girardi.

    Based on what was communicated to me, Howard Dickstein and Thomas
    Girardi are involved in some sort of a joint venture; or otherwise are
    business partners in areas relating to Indian gambling.

    Please note that I do not personally vouch for the credibility of the
    source nor the accuracy of the information.

    However, based on the totality of the circumstances, it is a lead
    worth following.

    Thanks

  • Le régulateur se remet à la neutralité du net | Andréa Fradin
    http://owni.fr/2012/05/18/le-regulateur-se-remet-a-la-neutralite-du-net

    Le gendarme des télécoms renoue avec la neutralité du net. Dans un rapport remis il y a quelques jours au nouveau gouvernement et au Parlement, l’Arcep égratigne les #opérateurs et intègre les mises en garde des défenseurs de la liberté et de l’ouverture sur Internet. Le début d’un virage pour le régulateur, qui s’affirme davantage en ces temps de recomposition politique.

    #Analyse #Pouvoirs #Télécoms #arcep #blocage #Christian_Paul #gestion_de_trafic #Internet_illimité #Jean-Marc_Ayrault #Laure_de_la_Raudière #Neutralité_des_réseaux

  • Agir pour la neutralité | Andréa Fradin
    http://owni.fr/2012/05/10/agir-pour-la-neutralite

    Telle est la conclusion principale du rapport remis sur la neutralité des réseaux remis hier à Eric Besson, feu ministre de l’Industrie, par Laure de la Raudière, élue UMP en pointe sur ces sujets.

    #Analyse #Pouvoirs #Télécoms #arcep #commission_européenne #Eric_Besson #gestion_de_trafic #Jean-Ludovic_Silicani #Laure_de_la_Raudière #Neutralité_des_réseaux #opérateurs #Telecom #transparence