company:la banque d'angleterre

  • La Banque d’Angleterre investit dans les big data
    http://cestpasmonidee.blogspot.fr/2015/01/la-banque-dangleterre-investit-dans-les.html

    Comme toutes ses consœurs de la planète, la banque centrale britannique établit sa politique monétaire et détermine son plan d’action en fonction de sa connaissance et de sa compréhension du contexte économique. L’analyse de la situation du pays – qu’il s’agisse du niveau de la production industrielle ou du degré d’optimisme de la population – est donc un instrument crucial pour lui permettre de remplir son rôle. Or, il est de notoriété publique que les outils mis en place dans ce but sont loin d’être parfaits.

    [...]

    Alors, la Banque d’Angleterre réagit, en mettant justement à profit les opportunités des nouvelles technologies. Elle veut enrichir ses modèles d’études avec des données issues de sources « non conventionnelles », telles que les réseaux sociaux, les articles de presse, les commentaires publiés sur le web… Son ambition est de parvenir à créer un véritable tableau de bord de l’économie, qui serait capable de fournir un aperçu précis, complet et immédiat de la conjoncture, permettant de prendre de meilleures décisions.

    Résurrection du prophétique Projet Cybersyn de Salvador Allende !

    #Bank_of_England #Banque_centrale #Big_data #Indicateur_économique #Numérique #Politique #Projet_Cybersyn #Royaume-Uni #Web #Économie

  • Menacée de #viol sur Twitter, une journaliste veut avoir le dernier mot | Big Browser
    http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2013/07/28/tweets-et-prejudice-menacee-de-viol-sur-twitter-une-journali

    C’est un beau visage au regard doux, celui d’une femme de caractère, l’écrivaine britannique Jane Austen, dessiné par sa sœur, Cassandra. Il ornera à partir de 2017 l’avers du billet de 10 livres (le revers représentant le visage de la reine Elizabeth II). Ce nouveau billet a été dévoilé mercredi 24 juillet par la Banque d’Angleterre, marquant la victoire de nombre de féministes qui avaient signé une pétition appelant à ce que Charles Darwin soit remplacé par un visage féminin*. La Banque d’Angleterre s’engageait même à revoir ses procédures pour que les billets de banque reflètent davantage la diversité de la société britannique.

    Nul n’aurait toutefois pu imaginer la violence des réactions qui allait s’ensuivre sur les réseaux sociaux. La journaliste et blogueuse féministe à l’origine de la pétition, Caroline Criado-Perez – auteure notamment du blog Week Women et du site The Women’s Room –, a reçu sur Twitter des dizaines et des dizaines de messages agressifs la menaçant de viol : une cinquantaine de tweets par heure, tous plus odieux les uns que les autres.

    « De nombreuses personnes m’ont dit d’ignorer ces messages. Il ne faut pas alimenter les trolls. Mais nous venions de remporter une victoire à la Banque d’Angleterre, je n’allais pas être réduite au silence par ces hommes. J’ai donc décidé de leur répondre. Et petit à petit, un petit courant, qui s’est transformé en rivière puis en fleuve de messages de soutien, est apparu. Maintenant, les tweets d’encouragement ont pris le dessus (...) et les trolls eux-mêmes ont commencé à fermer leur compte. Qu’est-ce que cela nous dit ? Que nous n’avons pas à subir cela. Les trolls ne gouvernent pas le Web, pas plus que les hommes agressifs qui envoient des menaces de viol à des femmes qu’ils veulent faire taire. »

    #féminisme #antiféminisme #culture_du_viol