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  • La loi « anticasseurs » entraîne un record d’abstention à l’assemblée au sein du groupe LRM
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15606-la-loi-anticasseurs-entraine-un-record-d-abstention-a-l-assemblee-a

    On peut féliciter ces députés... Une prise de conscience à t’elle lieu ?

    Dans la vie d’une majorité c’est un signal fort. Cinquante députés de La République en marche se sont abstenus mardi 5 février lors du vote en première lecture de la proposition de loi « anticasseurs ». « Aucun n’a voté contre », tentait de relativiser Gilles Le Gendre, patron du groupe majoritaire, mardi soir. « L’objectif depuis le début était que cette loi soit votée, elle l’a été largement », ajoutait le député de Paris, alors que le texte a été adopté par 387 voix pour et 92 contre. Reste qu’avec ses seules voix, le groupe LRM n’a pas la majorité absolue sur le texte. L’appui des députés de droite a été nécessaire à son adoption.

    Lire aussi Ce que contient la proposition de loi « anticasseurs », adoptée par l’Assemblée

    Une telle (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Sénatoriales : Macron revoit ses ambitions à la baisse
    http://www.lemonde.fr/la-republique-en-marche/article/2017/09/04/senatoriales-macron-revoit-ses-ambitions-a-la-baisse_5180548_5126036.html

    Au lendemain de leurs victoires à l’élection présidentielle et aux législatives, Emmanuel Macron et les stratèges de La République en marche (LRM) se projetaient déjà vers les élections sénatoriales, rêvant de faire basculer la majorité dans la seconde chambre parlementaire. Ils imaginaient déjà la « vague Macron » déferlant sur le Palais du Luxembourg, lors du scrutin du 24 septembre, qui renouvellera la moitié des sièges (170 sur 348).

    Près de trois mois plus tard, les mêmes ont sérieusement revu leurs objectifs à la baisse. Lucide, l’exécutif a déjà intégré que la prise de cette institution se révélait désormais quasiment impossible.
    […]
    Alors que de nombreux élus locaux – surtout les non-encartés – portaient un regard bienveillant sur ce président triomphant au mois de mai, une grande partie d’entre eux est désormais en colère contre M. Macron, après ses multiples annonces concernant les collectivités locales.

    Plan d’économie de 13 milliards d’euros sur l’ensemble du quinquennat, suppression de 300 millions d’euros de dotations dans le budget 2017, baisse du nombre d’emplois aidés, fin de la taxe d’habitation et de la réserve parlementaire… Le désir de sanctionner le pouvoir grandit, à mesure que les motifs de mécontentement s’additionnent.

    « J’ai rarement vu des élus aussi remontés. Ils se sentent mal aimés et ont l’impression que l’exécutif fait déborder le vase », témoigne l’ex-ministre Patrick Kanner, tête de liste PS dans le Nord, reconnaissant que cette grogne des élus contre M. Macron fournit des « arguments de campagne » porteurs aux candidats de l’opposition.
    […]
    Même si le basculement de la majorité ne devrait pas avoir lieu, le groupe LRM entend au moins faire une percée au Palais du Luxembourg. « Notre objectif est d’être le deuxième groupe à l’issue du scrutin, avec près de 50 sénateurs », affirme François Patriat.

    Avec une idée en tête : permettre à M. Macron de disposer de suffisamment d’appuis au sein des deux chambres pour atteindre la majorité des trois cinquièmes au Parlement (555 parlementaires), afin de faire adopter ses réformes constitutionnelles sans recourir au référendum.