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  • Aux Etats-Unis, victoire judiciaire majeure contre les fabricants d’opioïdes
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/03/27/etats-unis-premiere-victoire-judiciaire-contre-les-fabricants-d-opiaces_5441

    Le laboratoire pharmaceutique, Purdue, et sa famille propriétaire, les Sackler, ont accepté de payer 270 millions de dollars (environ 240 millions d’euros) pour mettre fin à une plainte de l’Etat de l’Oklahoma liée à la crise des opioïdes. Il s’agit d’une victoire majeure contre les industriels accusés d’avoir favorisé la dépendance aux drogues qui ravage les Etats-Unis.

    Le procureur général de cet Etat du Midwest, qui a vu comme d’autres exploser le nombre d’overdoses mortelles ces dernières années, a annoncé mardi 26 mars, ce paiement dans le cadre d’un accord à l’amiable passé avec le producteur de l’OxyContin, un antidouleur au premier rang des accusés dans cette crise.

    Ce sont les pratiques marketing des compagnies pharmaceutiques qui sont visées : en encourageant les médecins à prescrire, voire à surprescrire, ces analgésiques hautement addictifs, elles sont accusées d’avoir précipité des millions d’Américains dans l’addiction aux médicaments ou aux drogues dures, comme l’héroïne, ou de synthèse, comme le fentanyl.
    Article réservé à nos abonnés Lire aussi Les Etats-Unis tentent de réagir face à la crise des opioïdes
    Deux autres laboratoires attaqués

    Les 270 millions de dollars serviront en grande partie à financer le centre de recherche sur les dépendances de l’université publique de Tulsa, qui va recevoir de Purdue Pharma 102,5 millions de dollars dès maintenant, plus 75 millions de dollars sur cinq ans de la famille Sackler, et 20 millions de dollars en médicaments destinés à traiter les personnes dépendantes, a annoncé le procureur Mike Hunter.

    « C’est une victoire monumentale » dans la bataille contre la crise « cauchemardesque » des opioïdes qui ravage les Etats-Unis, même si ce n’est qu’« un premier pas », a-t-il fait valoir.

    L’accord à l’amiable ne met pas fin à la plainte déposée en 2017 par l’Oklahoma contre les fabricants d’opioïdes, qui attaquait non seulement Purdue, mais aussi Johnson & Johnson et Teva. Ces derniers restent attendus au tribunal le 28 mai, pour se défendre d’avoir promu ces médicaments alors même qu’ils connaissaient leurs effets néfastes.

    Ce devrait être le premier grand procès contre les laboratoires dans cette crise des opioïdes déclarée « urgence de santé publique » par le gouvernement Trump fin 2017. A moins qu’eux aussi négocient d’ici là un accord avec l’Oklahoma, ce que n’a pas complètement exclu M. Hunter.
    Lire le reportage : Aux Etats-Unis, la ville de Manchester face au fléau des overdoses d’opiacées
    Au moins 1 600 plaintes au niveau fédéral

    D’autres accords à l’amiable pourraient suivre dans d’autres juridictions où Purdue Pharma a été attaqué pour des faits similaires : au moins 1 600 plaintes ont été enregistrées au niveau fédéral, supervisées par un juge de Cleveland (Ohio), et des centaines au niveau des Etats, dont New York et le Massachusetts. Face à cette avalanche de plaintes, la direction du laboratoire avait évoqué la possibilité de se déclarer en faillite.

    Le procureur Hunter a cependant fait savoir qu’il avait tout fait pour s’assurer que la société ne se mettrait pas « en faillite à court terme », pour pouvoir honorer le paiement promis. Le président de Purdue, le docteur Craig Landau, a assuré que l’accord trouvé reflétait « la détermination [de la firme] à jouer un rôle moteur pour résoudre la crise des opioïdes ». Un porte-parole de la famille Sackler a lui aussi affirmé « sa détermination à contribuer substantiellement à sauver des vies ».
    Regarder le reportage : Opiacés, portrait d’une Amérique à la dérive
    70 000 Américains morts d’overdoses en 2017
    Jérôme Sessini/Magnum Photos

    Si d’autres fabricants de médicaments opioïdes sont sur la sellette, Purdue Pharma et la famille Sackler – de grands philanthropes dont le nom orne de nombreux musées aux Etats-Unis et en Europe – ont été la première cible des critiques. Les Sackler ont amassé des milliards de dollars grâce à l’OxyContin.

    Or, on sait aujourd’hui que l’OxyContin et d’autres opioïdes contre la douleur ont été surprescrits par le milieu médical pendant des années, entraînant une dépendance croissante aux opioïdes et poussant les consommateurs vers des drogues plus fortes comme le fentanyl et l’héroïne, avec pour effet de multiplier les overdoses.

    Les plaintes accusent les fabricants d’avoir promu agressivement ces médicaments auprès du corps médical alors qu’ils connaissaient leurs effets addictifs et qu’ils auraient dû limiter leurs ordonnances à des maladies bien précises.
    Selon les derniers chiffres des Centres pour la prévention des maladies (CDC), quelque 70 000 Américains sont morts d’overdoses aux Etats-Unis, 10 % de plus qu’en 2016. Dans des métropoles comme New York, les opioïdes font désormais davantage de victimes qu’accidents de la route et homicides réunis. Cette explosion d’overdoses a contribué à faire baisser l’espérance de vie aux Etats-Unis en 2017, pour la troisième année consécutive.

  • Qui est Gerda Taro, à laquelle le Doodle du jour rend hommage ?
    01.08.2018 Bruno Labarbère.
    http://mizuwari.fr/index.php/2018/08/01/qui-est-gerda-taro-a-laquelle-le-doodle-du-jour-rend-hommage


    François Maspero « Ombre d’une photographe, Greda Taro »

    Ombre parmi les ombres Gerda Taro a subi le plus cruel destin que puisse connaître les ombres : celui de ne même pas être sa propre ombre, mais celle d’un autre. Pendant plus de soixante ans, quand on cherchait son nom, on le trouvait certes cité des centaines de fois. Mais toujours associé, en quelques lignes, en quelques pages, à l’homme dont elle a un temps partagé la vie. Rien de plus. Fugace passage dans la biographie d’un personnage célèbre, et dont il ne restait que des traces brouillées, confuses, souvent contradictoires, mensongères, parfois même absurdes.

    #Femmes photographes #Gerda Taro #Guerre d’Espagne #Photojournaliste #Robert Capa

  • Citoyen du monde et témoin permanent

    Abbas : 1944 – 2018 • Magnum Photos
    https://www.magnumphotos.com/newsroom/abbas-1944-2018

    Magnum photographer Abbas has died in Paris on Wednesday April 25, 2018, at the age of 74. In a career that spanned six decades, he covered wars and revolutions in Biafra, Bangladesh, Northern Ireland, Vietnam, the Middle East, Chile, Cuba, and South Africa during apartheid. He also documented life in Mexico over several years, and pursued a lifelong interest in religion and its intersection with society.

    Magnum’s current president Thomas Dworzak paid tribute to the veteran photographer, who for many at the agency has been both a friend and mentor:

    “He was a pillar of Magnum, a godfather for a generation of younger photojournalists. An Iranian transplanted to Paris, he was a citizen of the world he relentlessly documented; its wars, its disasters, its revolutions and upheavals, and its beliefs – all his life. It is with immense sadness that we lose him. May the gods and angels of all the world’s major religions he photographed so passionately be there for him.”

    #photographe #journaliste #témoin #Abbas #Magnum

  • The #Troubles: Capturing the Conflict | Magnum Photos

    https://www.magnumphotos.com/newsroom/northern-ireland-troubles-capturing-the-conflict

    Twenty years on from the historic signing of the #Good_Friday_Agreement, Magnum #photographers reflect on their coverage of the #Northern_Ireland conflict.
    The tragedy of Northern Ireland is that it is now a society in which the dead console the living.

    Philip Jones Griffiths The British occupation has denied many their childhood. Northern Ireland. 1973

    #photographie #Irlande_du_Nord #conflit_armé

  • A la recherche d’un auteur
    Le Bal succulente succursale de l’agence Magnum proposait contre 5 euros et un bracelet en plastique jaune inaltérable attaché au poignet l’observation de maquettes de livres utilisants la photographie, ou dont la photographie était le propos sauf quand le propos n’était pas clair.
    A l’entrée de la librairie j’y rencontre un petit livre avec le jeune Chirac en couverture.

    Sigismund Benway en fait une analyse censée sur le site gonzai.com et dans le livre le travail de Haim Steinbach s’imbrique, répond avec douceur, humour et cohérence aux photographies de Jacques Chirac.
    La difficultée arrive en cherchant l’éditeur du livre à qui j’aimerais proposer une série de petits sujets à partir du fond photographique qui me sert de base de travail. L’éditeur indiqué fluctuat press-macao est introuvable sur le net. Le site de l’artiste Heim Steinbach n’indique aucun lien avec Jacques Chirac.
    « En attendant le deuxième volume ‘Tony Smith – Jacques Chirac’, ‘The collection great masters of art history with pictures of Jacques Chirac Volume 1 : Jacques Chirac – Haim Steinbach’ sera présenté aux rencontres photographiques d’Arles 2013, du 1er juillet au 22 septembre 2013, et disponible à partir du 10 juillet à Paris à lalibrairie du Bal ou dans les meetings du RPR » .
    Les rencontres d’Arles sont passées et le Bal commence.
    Gonzai indique comme auteur : « Chi yu-Lan et Mia Ya-Tang, mystérieuses artistes de l’université des Arts de Taipei ayant sélectionné quelques clichés de Chirac parmi des centaines, dans le but d’offrir un livre idéal « pour les enfants, à lire comme une introduction à l’art, au style français et à l’histoire politique ».
    Quelqu’un du Bal, au téléphone me dit que le livre est réalisé à compte d’auteur par Nicolas Giraud que je peux trouver facilement sur le Net, j’insiste un peu, Nicolas Giraud est un nom presque commun mais non répond la voix, je trouverais facilement sur le net….Non…..je ne le trouve pas facilement sur le Net, je ne le trouve pas du tout.
    Comme référence à ce livre, je ne trouve ni fluctuat press-macao, ni Chi yu-Lan et Mia Ya-Tang et Nicolas Giraud.
    Pas d’auteur du livre, pas d’auteur de texte, de toutes façon pas de texte, pas d’auteur des photographies, pas d’éditeur ni de distributeur ! Enfin un joli petit objet délicieusement intrigant.

  • Comprendre la #photo » 35 photographes de l’agence Magnum donnent leurs conseils aux débutants !
    http://bokeh.fr/blog/comprendre-la-photo/35-photographes-magnum-conseillent-les-debutants

    Vous devez avoir quelque chose à “raconter”. Vous devez vous faire violence avec ce principe. Pensez à l’histoire, la politique, la science, la littérature, la musique, le cinéma, l’anthropologie … Quel aspect se retrouve dans chaque discipline ? Qu’est-ce qui interpelle l’”humain” ? Aujourd’hui, alors que chacun est capable de faire une photo techniquement parfaite avec un simple smartphone, vous devez avoir un regard “d’auteur”. Tout est à propos de cette qualité, votre créativité, et votre regard en tant qu’auteur de l’image.

    Beaucoup de jeunes photographes viennent me raconter que leur motivation est de “faire le tour du monde” ou encore de “se faire un Nom”. C’est pour moi une mauvaise idée. C’est plutôt un dommage collatéral ou peut être le désavantage d’être photographe. Sans idée concrète de son travail, sans planification, ni réflexion, le photographe d’aujourd’hui va se retrouver perdu dans un océan de médiocrité.

    La photographie est clairement un langage. Et pour chaque langage, savoir dire et écrire une “phrase correcte” est, bien sûr, nécessaire. Mais le plus important aujourd’hui, c’est de maitriser son art, comme un écrivain maîtrise les mots, que ce soit de manière académique, ou totalement personnelle. Soyez un poète plus qu’un écrivain. Plus simplement travaillez sur un sujet qui vous tient à coeur. Offrez vous la “mission” que vous aimeriez vous voir attribué.

    Et s’il vous plait, rappelez vous d’une chose : Vous et seulement vous contrôlez votre destin. Croyez le, soyez-en conscient, et exprimez le.