company:mais

  • Un ferry dérouté de Saint-Malo à Caen-Ouistreham + Revue de presse
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/12/04/01016-20181204LIVWWW00027-en-direct-gilets-jaunes-philippe-macron-blocages-

    Le navire de la Brittany Ferries assurant la liaison entre Portsmouth (Grande-Bretagne) et Saint-Malo a été dérouté ce mardi vers Ouistreham (Calvados), le port breton étant bloqué par des "gilets jaunes", a indiqué la compagnie maritime. "En raison du mouvement des ’gilets jaunes’, qui bloquent le port de St Malo, le navire, ’Le Bretagne’, a été dérouté sur Ouistreham", a indiqué sur son site la compagnie.

    "En conséquence, votre départ de ce soir, mardi 04/12/18, se fera de Caen-Ouistreham à 20h30. Arrivée à Portsmouth à 07h45", précise la compagnie qui ajoute : "Des blocages étant toujours prévus sur les routes françaises, merci de prévoir un temps de trajet supplémentaire pour vous rendre au port". Selon la compagnie, une navette a quitté la gare maritime de Saint-Malo à 16 heures pour acheminer les passagers non motorisés à Ouistreham, près de Caen, soit à près de 200kms de là.

    Il s’agit du premier déroutement d’un ferry de la Brittany Ferries, censé accoster à Saint-Malo, depuis le début du mouvement des "gilets jaunes", a indiqué un membre de la compagnie en charge de l’information du public.

    EN IMAGES - Le saccage du péage de Virsac

    Sur 412 personnes interpellées à Paris samedi dernier, seules 16 étaient fichées ultra-droite ou ultra-gauche
    Le préfet de police, Michel Delpuech, a indiqué devant la commission des lois du Sénat que 412 personnes avaient été interpellées à Paris samedi dernier. Sur ces 412 personnes, seules 16 étaient fichées ultra-droite ou ultra-gauche, a-t-il expliqué.

    Marche pour le climat samedi à Paris : Hulot trouve que ce n’est « pas le moment »
    Ce n’est "pas le bon moment" d’organiser samedi à Paris une marche pour le climat, a estimé sur RTL Nicolas Hulot, y voyant un risque de "confusion" et de "confrontation" dans le contexte de crise des "gilets jaunes".

    "C’est mon avis personnel, ça n’engage que moi, je trouve que ce n’est pas le moment

    Christophe Castaner : « Il faut prévoir le pire » pour la manifestation de samedi
    Lors de son audition au Sénat, le ministre de l’Intérieur, interrogé sur les discussions en cours sur les dispositifs pour samedi prochain, a dit "prévoir le pire". "Il faut faire en sorte que ce qui s’est passé samedi ne se reproduise pas", a-t-il fait remarqué. . . . . .

    Lycées : une centaine d’interpellations dans le Val-d’Oise
    Des incidents ont à nouveau éclaté mardi devant des lycées de la région parisienne, notamment dans le Val-d’Oise avec près de 100 placements en garde à vue, dans un mouvement de contestation réveillé par celui des "gilets jaunes", selon des sources concordantes.

    Dans le Val-d’Oise, 97 personnes ont été placées en garde à vue mardi après des heurts à proximité de quinze lycées. A Enghien-les-Bains, le lycée Gustave-Monod a été victime d’une "tentative d’incendie" lors d’une manifestation qui a rassemblé quelque 200 jeunes, a indiqué le parquet de Pontoise.

    Arrêt temporaire de la production chez Maïsadour
    Le géant de l’agroalimentaire Maïsadour a dû temporairement interrompre sa production en raison des blocages des "gilets jaunes", à quelques semaines des fêtes de fin d’année, rendez-vous important pour ses marques d’épicerie fine, a indiqué ce mardi son président.

    "En raison des blocages par les ’gilets jaunes’, nos camions n’ont pas pu circuler, nous sommes donc restés plusieurs journées sans pouvoir abattre de volailles, et nous avons perdu des livraisons", a déploré Michel Prugue à Mont-de-Marsan, lors d’une conférence de presse en marge de l’assemblée générale du groupe. La société regroupe notamment les enseignes Delpeyrat, Comtesse du Barry ou Sarrade et Delmas, spécialisées dans les produits fins et gastronomiques.

    "Il est encore trop tôt pour chiffrer le préjudice", a ajouté le président de Maïsadour. "Mais nous surveillons le mouvement de près car nous approchons des fêtes de fin d’année. Pour nous, c’est particulièrement sensible. C’est un mois de travail important, et nous surveillons les difficultés que nous pourrions rencontrer dans le transport des marchandises si le mouvement se poursuivait".

    La SPA annule son Noël des animaux prévu ce week-end place de la République
    La SPA a annoncé qu’elle annulait son Noël des animaux prévu à Paris ce week-end place de la République. L’association craint des violences similaires à celles qui se sont déroulées samedi dernier lors de la manifestation des « gilets jaunes ».

    Edouard Philippe : « Il ne faut pas perdre de vue la non-augmentation de la dette publique »

    Jean-Pierre Raffarin plaide pour un accord avec les « gilets jaunes »
    Invité ce matin des « 4 Vérités » sur France 2, l’ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin imagine ce que pourrait être sa feuille de route s’il était toujours à Matignon. 

    Tiens, il existe encore celui là !

    #GiletsJaunes #en_vedette #revue_de_presse

  • Une dizaine de substances « préoccupantes » dans l’#alimentation des jeunes #enfants
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/09/28/une-dizaine-de-substances-preoccupantes-dans-l-alimentation-des-jeunes-enfan

    C’est l’une des plus vastes enquêtes jamais réalisées sur le sujet. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a publié, mercredi 28 septembre, une analyse des contaminants (métaux lourds, dioxines, pesticides…) présents dans l’alimentation-type des enfants de moins de trois ans. Après y avoir évalué la présence de plus de 500 contaminants, l’agence de Maisons-Alfort (Val-de-Marne) estime qu’une dizaine d’entre eux sont « préoccupants » et que les niveaux d’exposition actuels peuvent présenter des risques sanitaires.
    L’Anses met en avant le plomb, l’#arsenic inorganique, le #nickel, l’#acrylamide et les #furanes (des composés se formant notamment lors des cuissons à haute température), les #PCB (polychlorobiphényles), des #dioxines ainsi que des #mycotoxines – des substances produites par des champignons contaminant parfois les #céréales. Les situations d’exposition à ces produits, tempère l’Anses, « ne sont pas systématiquement synonymes de survenue d’effets adverses ». Dans son avis, l’agence juge néanmoins « indispensable de mettre en place ou de renforcer des actions afin de diminuer l’exposition de la population infantile » à ces composés.

    #plomb #lait #poissons

  • Embarras autour d’un rapport explosif sur la nocivité des pesticides

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/07/27/embarras-autour-d-un-rapport-explosif-sur-la-nocivite-des-pesticides_4975131

    Ni communiqué ni conférence de presse. C’est pourtant un rapport singulièrement explosif que l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a publié, lundi 25 juillet au soir, sur son site.

    En sept volumes et près de 1 000 pages, il rassemble les connaissances disponibles sur l’exposition des travailleurs agricoles aux pesticides et montre notamment que les risques encourus par cette population de plus d’un million de personnes sont insuffisamment documentés et pris en compte dans le processus d’autorisation des insecticides, fongicides et autres herbicides. « Il est plausible que les informations colligées dans le texte permettent à des victimes d’attaquer l’Etat pour carence », dit un familier du dossier.

    Les modalités de la publication ne sont donc pas allées de soi. Elles ont même suscité de vives tensions entre la direction de l’Anses et les experts mandatés pour établir le rapport, au point que l’arbitrage du Comité de déontologie de l’agence a été nécessaire. Courant juin, même si les grandes lignes du rapport avaient fuité (Le Monde du 23 juin), les organisations non gouvernementales (ONG) redoutaient que le texte ne soit jamais publié.

    « L’Anses se lançait un défi à elle-même »

    Que s’est-il passé ? En 2011, l’Anses s’autosaisit de la question brûlante de l’exposition des travailleurs agricoles aux pesticides. Ce faisant, décrypte un fin connaisseur de l’agence de Maisons-Alfort (Val-de-Marne), « l’Anses se lançait un défi à elle-même, car il était clair que se pencher sur ce sujet conduirait inévitablement à interroger la manière dont les propres experts de l’Anses évaluent les risques de ces produits, avant qu’ils soient mis sur le marché ».

    Quinze chercheurs de plusieurs disciplines (toxicologues, médecins, sociologues…), presque tous extérieurs à l’agence, sont alors sélectionnés. Et ils planchent, quatre années durant, sur le sujet.
    Le rapport est finalisé début 2016 et officiellement présenté le 15 avril aux ministères de tutelles – santé, environnement, agriculture – de l’Anses, la publication officielle étant prévue pour le 1er juin. Jusqu’ici, tout va bien. Mais, quelques jours avant la date dite, les parties prenantes (ONG, industriels, etc.) sont informées que la restitution n’aura pas lieu et qu’elle est remise au 22 du même mois. Mais là encore, la réunion est annulée au dernier moment.

    En cause, la brusque désolidarisation de deux des quinze experts du groupe. Le 13 juin, un bref texte d’une page, exprimant une opinion divergente, est adressé par Sonia Grimbuhler (Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture, Irstea) et Guy Milhaud (Ecole vétérinaire d’Alfort) à la direction de l’Anses.

    Volte-face

    Trait particulier des deux sécessionnistes : tous deux sont membres du comité d’experts spécialisé (CES) de l’Anses chargé d’évaluer les risques des pesticides préalablement à leur homologation… dont la pratique est précisément interrogée par le groupe d’experts.

    La volte-face des deux scientifiques choque leurs pairs. « Tous les membres du groupe ont eu une totale liberté d’expression au cours des discussions et chacun a eu la possibilité d’exprimer d’éventuelles positions divergentes, témoigne Onil Samuel, toxicologue à l’Institut national de santé publique du Québec et seul membre du groupe à avoir accepté de s’exprimer. J’ai été très surpris, comme d’autres, de voir une opinion divergente surgir après la finalisation du rapport. » L’événement est inédit.

    La direction de l’Anses envisage alors d’annexer la fameuse opinion minoritaire au document le plus important du processus d’expertise : l’avis de l’agence, texte d’une vingtaine de pages synthétisant le volumineux rapport.
    Mais la présidente du groupe, Catherine Laurent (Institut national de la recherche agronomique, INRA), et la vice-présidente, Isabelle Baldi (université Bordeaux-II), s’y opposent et saisissent le comité de déontologie de l’agence. L’Anses fait de même, sollicitant à son tour le même comité… dont l’avis est publié au côté de celui de l’agence et du rapport proprement dit.

    L’efficacité des équipements remise en cause

    Les déontologues notent en substance que Mme Grimbuhler et M. Milhaud ont pu se sentir ostracisés au sein du collectif, mais ils valident les protestations du reste du groupe. « Nous estimons qu’annexer la position divergente à l’avis de l’agence lui aurait donné trop d’importance, dit le philosophe Pierre Le Coz, président du comité d’éthique de l’Anses. En revanche, sans juger de sa pertinence scientifique, nous estimons important qu’il en soit tenu compte, en l’annexant au rapport lui-même. On a vu dans le passé des scandales sanitaires rendus possibles par le fait que des avis minoritaires ne pouvaient pas s’exprimer au sein de collectifs d’experts : il faut donc trouver le moyen de les faire exister. »

    Ce n’est pas tout : Mme Grimbuhler n’a pas consigné dans sa déclaration d’intérêts tous ses liens avec l’industrie des pesticides. L’une de ses collaborations avec l’Union des industries de la protection des plantes (UIPP) y est bel et bien mentionnée, mais, contactée par Le Monde, la chercheuse reconnaît avoir « omis d’indiquer le projet pédagogique Educ’risk », un logiciel développé en collaboration avec la société agrochimique BASF Agro, réalisé « dans le cadre de [s]es fonctions à l’Irstea ». Mardi 26 juillet, Mme Grimbuhler disait avoir rectifié sa déclaration d’intérêts, mais que celle-ci « ne sera disponible que dans quelques jours ».

    Non missionné pour éplucher les déclarations d’intérêts, le comité de déontologie ne s’est pas précisément exprimé sur ce point. « Mais si cette omission est avérée, cela pose la question de la participation de l’experte au groupe de travail », dit M. Le Coz.

    La question se pose d’autant plus que le fameux rapport et l’avis associé ne sont pas seuls en cause. Car pour compliquer encore l’affaire, l’Anses publiait le 13 juin, soit le jour même de l’envoi de l’opinion divergente, un autre avis sur le port d’équipements de protection lors de la « réentrée » des travailleurs agricoles dans les vignobles ou les vergers. Précisément l’un des aspects les plus embarrassants du rapport, qui remet en cause l’efficacité de ces équipements…

    ONG en colère

    Or cet avis du 13 juin, commandé en février par le ministère de l’agriculture, a été en partie rédigé par le comité ad hoc de l’Anses, dont sont membres Mme Grimbuhler et M. Milhaud, les deux scientifiques ayant soumis l’opinion divergente qui a retardé la publication du rapport.

    L’avis précise aussi qu’« aucun lien ou conflit d’intérêts n’a été mis en évidence » parmi les experts : l’affirmation est démentie par la déclaration d’intérêts, même incomplète, de Mme Grimbuhler.

    L’affaire n’est donc pas finie et certaines ONG parties prenantes sont furieuses. « Nous avons été invités le 1er septembre par l’Anses à une “réunion d’information” sur son avis et non à une restitution du rapport en présence des auteurs, fulmine Nadine Lauverjat, de l’association Générations futures. Or l’avis nous semble refléter assez mal certains points cruciaux du rapport… Tout cela, et ce qui a précédé, semble indiquer une volonté d’enterrer coûte que coûte ce texte. »

  • Le renseignement pratiquera le piratage informatique légal
    http://www.nextinpact.com/news/93529-le-renseignement-pratiquera-piratage-informatique-legal.htm

    Une disposition passée un peu inaperçue dans la marée médiatique du projet de loi sur le renseignement mérite que l’on s’y attarde. Elle va permettre aux agents de ses services de pirater légalement des ordinateurs et des systèmes, du moins ceux considérés comme basés à l’étranger, en toute impunité.

    #Agence_nationale_de_la_sécurité_des_systèmes_d'information #Communauté_française_de_renseignement #Cyberguerre #France #Impunité #Insécurité_du_système_d'information

    • Mais heu, je comprend pas, ils peuvents déjà le faire avec le système actuel non ? Ils n’ont plus besoin de justification depuis peu, mais même avant, avec leur système dont ils se vantaient qu’il n’était pas illégal mais alégal car situé hors du territoire français...

  • Bingo ! Le jeu populaire en Norvège, trop populaire même...

    Dans le sud de la Norvège, depuis quelques semaines, je vois de plus en plus, dans les supermarchés, les kiosques, certains boutiques, ce petit (il est vraiment petit en vrai) dépliant pour prévenir la dépendance au jeu. L’approche est assez intéressante, c’est concis, précis, assez direct et en même temps ni offensif ni culpabilisateur.

    J’ai décidé de le traduire (à l’arrache je reconnais) pour qu’on en discute ici (éventuellement), parce qu’un soir de la semaine dernière, j’avais confié mon fiston aux parents d’un de ses copains après l’école. Quand je suis venu le rechercher, vers 19:30, les mômes étaient plus ou moins seuls, affalés devant un écran télé géant, plus ou moins sous la surveillance (plutôt moins en fait) d’un jeune adulte (ou d’un vieil ado, je sais pas) que je ne connaissais pas. Papa et maman étaient partis jouer au Bingo.

    https://dl.dropbox.com/s/tyql3dghwuzoh2d/spiller%20du%20for%20mye%201.jpg

    https://dl.dropbox.com/s/dsuhu69e4ixd64v/spiller%20du%20for%20mye%202.jpg

    Dépendances cachées

    – 81 000 Norvégiens un un problème avec le jeu.

    – La dépendance au jeu entraîne la perte de contrôle sur son budget de jeu.

    – La dépendance au jeu vous fait souvent croire que -vous aller regagner ce que vous avez perdu.

    – La dépendance au jeu vous coupe des activités sociales et vous fait négliger vos obligations.

    – La dépendance au jeu cache très bien votre problème aux yeux des autres, ce qui rend difficile pour les autres de voir votre problème.

    SOS dépendance au jeu

    Si tu es dépendant au jeu ou si tu connais quelqu’un qui l’est, tu peux appeler 800 800 40. Tu pourras parler avec quelqu’un qui pourra en même temps t’écouter, te soutenir et t’expliquer comment sortir de cette impasse.

    Jouer, ça peut être marrant !

    Mais pour certains, c’est pas vraiment très drôle, et ça devient même quelque chose de très lourd.

    Pourtant, toi qui joues, tu sais bien que la chance est toujours contre toi. Si jouer pouvait avoir un impact, si la connaissance, le savoir était une garantie pour gagner, les jeux n’existeraient pas.

    Si tu penses que tu joues trop, tu ressens peut-être le besoin de réduire le temps que tu passes à jouer. Et tu peux te faire aider.

    Le problème est-il uniquement les jeux d’argent ?

    – jouer est-il devenu plus important que de te préoccuper de toi-même ou de tes proches ?

    – Est-ce que tu ressens le besoin de jouer pour gagner de plus en plus d’argent ?

    – Est-ce qu’il t’es arrivé de mentir à des proches sur les sommes réelles que tu gagnes ?

    – Penses-tu que si tu arrêtes à n’importe quel moment, tu perds tes chances ?

    Si tu réponds oui à ces questions, tu es sans doute un de ceux qui ont un problème avec le jeu. Tu devrais essayer de faire le test qui se trouve ci-dessous :

    Si tu réponds oui à au moins une des questions ci-dessous, ça veut dire qu’il est grand temps d’arrêter, et éventuellement de te faire aider.

    1. Est-ce que tu penses de plus en plus au jeu ? Est-ce que quand tu joues, tu ne penses vraiment à rien d’autre que le jeu ?

    2. Est-ce que tu joues en faisant tous les efforts possibles pour atteindre le niveau d’adrénaline que tu désires ?

    3. As-tu, de temps en temps, essayer d’arrêter de jouer ou de réduire ton temps de jeu ?

    4. Te sens-tu inquiet ou irrité quand tu essayes d’arrêter de jouer ou de limiter ton temps jeu ?

    5. Est-ce que tu joues pour oublier les soucis et problèmes de la vie quotidienne ? As-tu déjà renoncer à des choses importantes pour pouvoir jouer à la place ?

    6. Est-ce que ça t’arrive de retourner jouer pour essayer de regagner ce que tu as perdu ?

    7. Est-ce que tu mens à ta famille ou à tes proches pour qu’il ne sachent pas combien de temps tu joues réellement ?

    8. AS-tu déjà fait quelque chose d’illégal (vols, falsification,détournement de fonds) pour pouvoir jouer ?

    9. As-tu déjà négligé, ou perdu, des proches, un boulot ou l’école, à cause du jeu ?

    10. Est-ce que tu t’attends à ce que ta famille ou tes proches te viennent en aide pour régler tes dettes de jeux ?

    #jeux #dépendance #drogue #société #consommation #bingo

    • Ici, les vieux sont drogués aux lotos, mais ça va : ils paient les grilles (assez cher, à mon goût) et ensuite, ils alignent les pions toute la soirée. Le truc, c’est de ramener un jambon ou un filet garni... cela dit, j’ai cru comprendre que certains dépensent des sommes folles pour être à tous les lotos et j’ai aussi remarqué que les lots sont de plus en plus racoleurs : TV, gros électroménager et dernièrement, voitures, tendance 4x4. Je pense que ça doit commencer à raquer, vu la valeur des lots.

    • Dans le village de l’Hérault où j’ai grandi (500 habitants) il y avait un loto dominical durant les 3 mois d’hiver. C’est là où tu vois la vitalité sociale de la collectivité. Chaque association (pétanque, club des anciens, foot, foyer rural, chasseurs, écoles, même le « loto du cancer ».. au profit de la lutte contre le cancer :-) ...).
      A l’époque les lots venaient juste des commerçants du village (boucher, boulangers, vin..) donc pas encore de 4x4. Mais plus près de Montpellier commençait à y avoir des lotos plus commerciaux..

      Le principe était sympa à l’échelle du village (sans compter les délicieuses expressions pagnolesques du maitre de cérémonie et son assaïng du midi).
      Je ne retrouve pas cette ferveur dans les villages champenois, est-ce géographique ou bien les temps ont changé ? Ou je suis trop en zone péri-urbaine ?

      Ceci dit tout peut bouger. Ce week-end en Ile et Vilaine j’ai vu des gens jouer à la pétanque devant l’église. Si ça se trouve avec le réchauffement climatique la zone de consommation du pastis s’est peut être étendue bien au dessus de la Loire ?

    • Pour en revenir à la dépendance au jeu, effectivement je connais une personne au boulot qui est une super cliente de la FDJ et effectivement elle va dans des lotos organisés dans de grandes salles sur Troyes où tu gagnes des bagnoles.. J’avais oublié ça..
      Et ça me conforte dans l’idée que conformément aux objectifs de la révolution libérale, la française des Jeux s’est substituée à l’Etat-providence pour les recalés de l’ascenseur social (et les autres aussi, car la personne dont je parle gagne bien sa vie, comme bcp de norvégiens sans doute..)

  • Bientôt un site pour connaître les cadeaux des laboratoires aux médecins - PC INpact
    http://www.pcinpact.com/news/84919-bientot-site-pour-connaitre-cadeaux-laboratoires-aux-medecins.htm

    Le décret « Sunshine » du 22 mai 2013 tend à lutter contre les conflits d’intérêts entre les laboratoires pharmaceutiques et les professionnels de santé qui seraient un peu trop arrosés de cadeaux en tout genre. Selon nos informations, le site unique synthétisant ces flux sera mis en ligne au printemps. Un texte préparant cette étape devrait être diffusé dans les prochains jours. Mais Google & co seront interdits de référencer son contenu.

    http://static.pcinpact.com/images/bd/news/medium-141950.jpeg

    Le décret « Sunshine » est consécutif à la loi Bertrand du 29 décembre 2011 sur la sécurité du médicament et des produits de santé. Il oblige la diffusion des avantages versés par les labos à ces professionnels en blouse blanche. Tous les « cadeaux » supérieurs à 10 euros doivent ainsi être listés sur un « site internet public ».

    Cependant, le décret en question a oublié d’imposer un calendrier pour assurer cette diffusion par ce site unique. Entre temps, il a demandé à chaque laboratoire de décrire ces liens d’intérêts dans une page quelconque de leur site internet. En clair, le patient en mal de transparence doit ainsi connaître d’abord le nom du labo, l’adresse de cette page, puis ensuite fouiller ces longs PDF pour découvrir ces drôles de liens.

    Selon nos informations, cependant, lors d’une réunion organisée hier à la Direction Générale de la Santé, il a été précisé que le texte encadrant ce site unique sera publié ces prochains jours, peut être entre Noël et Jour de l’An. Sa mise en ligne pourrait alors être orchestrée au printemps 2014. Le dispositif soulève cependant nombre de questions pratiques, touchant notamment aux protocoles de diffusion des données poussées par les laboratoires afin de faciliter leur traitement sur ce fameux site unique.
    Les moteurs ne peuvent référencer ces liens

    Rappelons que le décret en question a imposé un autre verrouillage. Les informations des laboratoires ou de ce futur site unique ne peuvent être référencées par les moteurs de recherche. Une contrainte réclamée par la CNIL qui a demandé que « les responsables de traitement qui procèdent à la mise en ligne des données à caractère personnel [soient] tenus de mettre en place des mesures visant à empêcher les moteurs de recherche externes de procéder à une indexation des données directement identifiantes ».

    La Commission a suggéré le levier du fichier « robots.txt », le protocole d’exclusion des moteurs qui permet d’exiger aux moteurs de ne pas référencer telle ou telle page d’un site. Elle a encore proposé que l’accès à chaque fiche soit verrouillé par un captcha. Le tout est inspiré par un souci d’équilibre entre le respect de la vie privée de chaque médecin et l’exigence de transparence au profit des patients....

    #laboratoires
    #médecins
    #cadeaux
    #conflits-d'intérêts

    • Mais Google & co seront interdits de référencer son contenu.

      Et les miroirs non-officiels, seront-ils référencés par les grands moteurs de recherche ?

    • Non mais il existe déjà (mais il est incomplet)

      http://www.sunshine-act.ordre.medecin.fr

      J’en profite pour faire mon coming-out :

      J’y vois que j’ai été soudoyé honteusement par 3 laboratoires pharmaceutiques pour 240€ en 2012 en 7 soirs.

      Plus de la moitié de la somme est revendiquée par un laboratoire dont je ne prescris pas les produits (il subventionnait à travers moi l’association de formation continue locale : buffet payé x2), pour les deux autres labos effectivement je prescris leurs produits, entre autre.

      Mais l’un d’entre eux ment (ou s’est trompé) car je n’ai rien fait avec lui (GSK) l’an dernier. Donc 6 soirs, non 7. Faire supprimer la mention nécessite une longue procédure administrative à laquelle je ne m’astreindrai pas et puis ça se trouve ça a permis au visiteur de payer un sandwich à une infirmière ailleurs ; ça ne me dérange pas vraiment.

      Reste un seul labo en lice donc dans la liste et concrètement les sommes correspondent au prix payé pour ma part de repas + location de salle à des soirées où, après le travail et de manière gratuite, je fais une présentation à des confrères sur un des domaines de ma spécialité. A savoir qu’en médecine depuis plus de vingt ans nous attendons la mise en place d’un système national de formation continue (le dernier est mort en 2010 avant d’avoir existé http://cnfmc.fr ) mais celui-ci échoue à aboutir à cause de son financement : aujourd’hui il se fait ainsi, à peu de frais.

      Je ne parle jamais du produit du labo, ce serait d’ailleurs mal vécu par les confrères, seule la présence du visiteur médical et la signature d’une feuille de présence leur rappel quel industriel les invite.

      Aujourd’hui il est impossible d’avoir plus de 3 échantillons médicaux d’un médicament (pour le VOIR avant de le prescrire) par personne et la délivrance de bloc note, post-it ou stylos sont interdits.

      Après tout pourquoi pas… mais alors que l’on m’explique pourquoi ce n’est pas le cas de nos élus ni de membres d’un service publique (pour ma part je suis en secteur privé, non public) : http://www.parisdepeches.fr/16-Politique/2048-France/5131-Députés_conflits_d’intérêts.html

      Fin du coming out.