company:mark zuckerberg

  • Facebook désactive plus de 250 pages politiques trompeuses gérées par une entreprise israélienne
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/05/16/facebook-desactive-plus-de-250-pages-politiques-trompeuses-gerees-par-une-en

    Les pages, qui pour certaines usurpaient l’identité de candidats, visaient majoritairement l’Afrique subsaharienne. La société de Mark Zuckerberg a annoncé jeudi 16 mai avoir supprimé 265 comptes, pages et groupes, sur Facebook et Instagram, faisant tous partie d’un même réseau utilisé pour diffuser de fausses informations ou influer de manière malhonnête sur le débat politique. La plupart de ces comptes visaient les internautes de plusieurs pays d’Afrique subsaharienne (Togo, Angola, Nigeria, Niger…), (...)

    #Facebook #manipulation #Archimedes #publicité

    ##publicité

  • comment y disait l’autre déjà ? ah oui, #à_l'insu_de_son_plein_gré
    Facebook pompe « malencontreusement » les contacts mails de ses utilisateurs
    https://www.linformaticien.com/actualites/id/51865/facebook-pompe-malencontreusement-les-contacts-mails-de-ses-utilisat

    Pour s’inscrire sur le réseau social, il arrive depuis trois ans que Facebook demande l’adresse mail, mais aussi le mot de passe du compte mail de l’utilisateur. Et qu’il en profite pour collecter les adresses des contacts. Mais cela était purement « involontaire » plaide l’entreprise.

    Tout a commencé le 31 mars, lorsque e-sushi, un développeur, a découvert que Facebook demandait lors de l’inscription d’un nouvel utilisateur le mot de passe de son adresse email. Une procédure déjà particulièrement douteuse, revenant à laisser à l’entreprise de Mark Zuckerberg les clés de sa boîte aux lettres. Mais le géant fait mieux encore…

    Business Insider a mené son enquête et a remarqué que l’étape suivante de l’inscription au réseau social ouvrait une fenêtre pop-up indiquant « importing contacts ». Sans possibilité d’annuler cette importation, sans même demander l’accord de l’utilisateur. Selon notre confrère, cette « modalité » d’inscription a cours depuis 2016.

    Facebook a rapidement réagi, annonçant avoir « cessé d’offrir la vérification de mot de passe de messagerie comme une option lors de la première inscription à Facebook ». Mais le communiqué envoyé à Business Insider ne s’arrête pas là, l’entreprise ajoutant avoir constaté que « dans certains cas, leurs contacts de messagerie ont également été téléchargés involontairement sur Facebook lors de la création de leur compte ».

    Le mot important ici est sans doute « involontairement » : on voit mal comment la collecte des données de contacts contenues dans les comptes mails des utilisateurs qui en ont donné le mot de passe peut être fortuite. « Nous estimons que près de 1,5 million de contacts de messagerie ont été téléchargés. Ces contacts n’ont été partagés avec personne. Nous les supprimons. Nous avons corrigé le problème sous-jacent et avertissons les personnes dont les contacts ont été importés ».

    • Oui, exactement @biggrizzly Sauf que tu n’es pas obligé d’accepter tout. C’était Turk, alors président de la CNIL qui disait à propos des données bancaires réclamées par les services sociaux « Oui, ce sont effectivement des données confidentielles … tant que vous ne les révélez pas vous même » Même si on vous le demande vous n’êtes pas obligé d’accepter. #consentement #viol_de_données

      e-sushi ce serait pas le pseudo de christophe colomb ?

      Tout a commencé le 31 mars, lorsque e-sushi, un développeur, a découvert que Facebook demandait lors de l’inscription d’un nouvel utilisateur le mot de passe de son adresse email.

      Ca fait 20 ans qu’on sait que Zuckerberg a des rêves nourris de théories infectes, voire ses potes philosophes millionnaires du capitalisme numérique mais bon …

      #boycott_facebook #humanité_désespérante

      Au passage, on a la même chose avec Doctolib qui siphonne les données des patients sans leur accord depuis les hopitaux avec l’agrément de l’#ordre_des_médecins et de la #CNIL mais ça n’a pas l’air de faire tilt non plus.

  • Facebook : des bénéfices records malgré une image dégradée
    https://www.latribune.fr/technos-medias/internet/facebook-une-image-deplorable-pour-des-benefices-timestriels-records-80584

    Le réseau social continue d’attirer des nouveaux utilisateurs et, surtout, de dégager des bénéfices colossaux. Bien que sujet aux controverses, Facebook demeure un géant du numérique difficile à ébranler. Pour cause, l’action de l’entreprise de Mark Zuckerberg a bondi de presque 12% dans les échanges électroniques suivant la clôture de Wall Street, mercredi 30 janvier, après la publication de résultats financiers meilleurs que prévu. Ces derniers renouent avec un rythme de croissance élevé et une hausse (...)

    #Facebook #Instagram #WhatsApp #bénéfices

  • * USA : Facebook veut l’accès aux données des clients de banques, selon une source proche AFP - 6 Aout 2018 - RTBF
    https://www.rtbf.be/info/medias/detail_usa-facebook-veut-l-acces-aux-donnees-des-clients-de-banques-selon-une-s

    Facebook a approché de grandes banques américaines pour leur demander de partager des données de leurs clients dans l’objectif de proposer de nouveaux services sur Messenger, a indiqué lundi à l’AFP une source proche du dossier.

    Le célèbre réseau social a tenu il y a plusieurs mois des discussions avec Chase, la banque de détail de JPMorgan, Citi (Citigroup) et Wells Fargo, a ajouté sous couvert d’anonymat cette source, précisant que Chase avait mis fin à ces négociations.

    Des contacts ont également été pris avec la banque U.S Bancorp, selon le Wall Street Journal, qui a révélé l’affaire.


    Le groupe de Mark Zuckerberg souhaitait avoir des informations sur toutes les transactions financières effectuées par cartes bancaires et les soldes des comptes courants de leurs clients, a encore dit la source.

    Il demandait des informations sur les commerces avec lesquels ils font affaire, et proposaient en échange aux établissements bancaires d’offrir sur Messenger, qui revendique 1,3 milliard d’utilisateurs actifs, certaines de leurs offres.

    Facebook n’a en revanche pas précisé quelle utilisation il entendait faire des données demandées, selon la source.

    Contactés par l’AFP, Facebook et Citigroup n’ont pas répondu dans l’immédiat, tandis que Wells Fargo n’a pas souhaité faire de commentaire.

    Patricia Wexler, une porte-parole de JPMorgan Chase, a renvoyé l’AFP vers une déclaration faite au Wall Street Journal.

    « Nous ne partageons pas les données des transactions effectuées par nos clients (...) et avons par conséquent rejeté certaines propositions », a-t-elle dit au quotidien.

    #banque #facebook maître du monde !

  • Dans l’ombre de Facebook, le marché sulfureux de la biométrie est en croissance
    https://www.letemps.ch/economie/lombre-facebook-marche-sulfureux-biometrie-croissance

    Les tentatives de Facebook, cette semaine, d’identifier ses utilisateurs sur leurs photos ont provoqué un scandale. Google et Amazon progressent sur ce marché. La Suisse compte aussi des acteurs de pointe en biométrie Facebook ne craint pas les affaires. Un mois après l’éclatement du scandale Cambridge Analytica, le réseau social a de nouveau fait parler de lui cette semaine en essayant d’introduire un système de reconnaissance faciale en Europe. La société de Mark Zuckerberg tente d’imposer une (...)

    #Google #Keylemon #Terrogence #Amazon #Facebook #CCTV #biométrie #sécuritaire #facial #surveillance #vidéo-surveillance #Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données_(RGPD) #Rekognition (...)

    ##Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_ ##profiling

  • #Facebook, emblème du « capitalisme de surveillance »
    https://www.mediapart.fr/journal/international/070418/facebook-embleme-du-capitalisme-de-surveillance

    Le détournement de 87 millions de profils Facebook par #Cambridge_Analytica afin d’influer sur la campagne présidentielle américaine a Mark Zuckerberg lors du Mobile World Congress en février 2016 à Barcelone © Facebook plongé la société de Mark Zuckerberg dans une crise sans précédent en la mettant face à un dilemme en apparence insoluble : comment rassurer investisseurs et utilisateurs alors que son modèle économique repose par définition sur la collecte massive des données personnelles ?

    #International #capitalisme_de_surveillance #GAFAM

    • Même si Cambridge Analytica a bien dérobé quelque 87 millions de profils, c’est en fait quasiment toute l’économie du numérique qui repose sur une collecte massive des données des utilisateurs. Avant l’explosion du scandale, la société se vantait d’ailleurs de posséder des profils sur 220 millions d’Américains, des données obtenues légalement auprès des multiples « data brokers » ou vendeurs de données du pays. Ce modèle économique auquel sont irrémédiablement liés Facebook mais également Google ou Twitter a été théorisé sous l’expression de « capitalisme de surveillance ».

      Le concept a fait l’objet d’une première définition dans un article des universitaires John Bellamy Foster et Robert W. McChesney, publié en juillet 2014 sur le site Monthly Review. Dans celui-ci, les auteurs font du capitalisme de surveillance l’évolution naturelle du complexe militaro-industriel dénoncé par les président Dwight Eisenhower dans son célèbre discours de janvier 1961. Ils rappellent les origines militaires du Net et les efforts constants déployés par l’armée pour contrôler la recherche et les industries de pointe.

      L’article du Monthly Review en question, que j’avais pas vu passer : ▻https://seenthis.net/messages/328312

    • Avec aussi le concept de #surplus_comportemental développé par https://twitter.com/shoshanazuboff
      « [...] les utilisateurs ne sont ni des acheteurs ni des vendeurs ni des produits. Les utilisateurs sont une source de matériaux bruts gratuits [...] »

      Dans un article publié en 2016 dans la Frankfurter Allgemeine Zeitung, elle explique comment « le capitalisme a été détourné par un projet de surveillance lucratif ». Ce détournement a eu lieu, raconte Shoshana Zuboff, lorsque Google a pris conscience du profit qu’il pouvait tirer des données comportementales de ses utilisateurs, données qu’elle désigne sous le terme de « surplus comportemental ».

      « Le succès dramatique de Google dans le “matching” des publicités et des pages a révélé la valeur transformationnelle de ce surplus comportemental comme moyen de générer des revenus et, finalement, de transformer les investissements en capital », écrit Shoshana Zuboff. « Dans ce contexte, les utilisateurs ne sont plus une fin en eux-mêmes. À la place, ils sont devenus un moyen de faire des profits dans un nouveau type de marché dans lequel les utilisateurs ne sont ni des acheteurs ni des vendeurs ni des produits. Les utilisateurs sont une source de matériaux bruts gratuits qui nourrit un nouveau type de processus de fabrication », poursuit la professeure. « Le jeu ne consiste plus à vous envoyer un catalogue de vente par correspondance ou même à cibler la publicité en ligne. Le jeu consiste à vendre l’accès au flux en temps réel de votre vie quotidienne – votre réalité – afin de l’influencer directement et de modifier votre comportement pour faire des profits. »

    • Les références de l’article sont plus qu’intéressantes :
      – John Bellamy Foster et Robert W. McChesney sur le site Monthly Review sur le complexe militaro-industriel et le #capitalisme_de_surveillance
      https://monthlyreview.org/2014/07/01/surveillance-capitalism

      – Nicholas Confessore et Matthew Rosendbergmarch dans le NY Times sur le lien entre #Cambrige_Analytica et #Palantir
      https://www.nytimes.com/2018/03/27/us/cambridge-analytica-palantir.html

      – Shoshana Zuboff dans la Frankfurter Allgemeine Zeitung sur le #capitalisme_de_surveillance
      http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/debatten/the-digital-debate/shoshana-zuboff-secrets-of-surveillance-capitalism-14103616.html
      => Article récemment traduit par l’équipe #Framalang
      https://framablog.org/2017/03/28/google-nouvel-avatar-du-capitalisme-celui-de-la-surveillance

  • Facebook reconnaît avoir collecté des données sur les appels et SMS de ses utilisateurs
    https://www.numerama.com/tech/338732-facebook-reconnait-avoir-collecte-des-donnees-sur-les-appels-et-sms

    Les métadonnées des appels et des SMS des utilisateurs de Facebook ont bien été collectées pendant une période. La question reste celle du consentement. Alors que l’entreprise de Mark Zuckerberg était déjà au centre de la polémique concernant Cambridge Analytica, le Néo-Zélandais Dylan McKay découvrait que Facebook avait conservé des historiques des métadonnées de ses appels et SMS. Le jeune homme, en auscultant les données collectées par l’entreprise, avait aussi trouvé un registre de ses contacts. Et en (...)

    #Facebook #smartphone #Android #données #historique #métadonnées

  • La campagne Trump a été soutenue par un outil qui manipule les données d’utilisateurs de Facebook. Le scandale Cambridge Analytica ne fait que commencer…
    https://www.crashdebug.fr/international/14657-la-campagne-trump-a-ete-soutenue-par-un-outil-qui-manipule-les-donn

    Pour savoir comment tout cela est possible, vous pouvez regarder le documentaire de Cash Investigation qui est assez abordable : Cash investigation : Marketing : les stratégies secrètes

    Ainsi qu’un autre documentaire plus technique mais passionant : Big Data - Les Nouveaux Devins (Spécial Investigation)

    Et finalement en quoi ces technologies on pus avoir un impact sur la présidentielle Française de 2017 : Le « big data » ou la recette secrète du succès d’Emmanuel Macron ?

    Sur ce je vous souhaite un agréable soirée, ; )))

    Amicalement,

    f.

    Tout porte à le croire, au vu du scandale qui frappe actuellement la société de Mark Zuckerberg : Facebook a servi de vivier de données à un outil destiné à mener la guerre psychologique en vue de soutenir la campagne présidentielle de Donald Trump. La droite (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • #Facebook et la recherche : le « quasi État »
    http://www.internetactu.net/2018/03/07/facebook-et-la-recherche-le-quasi-etat

    Voilà longtemps que les données de Facebook sont un inestimable matériau de recherche. Mais la politique de l’entreprise de Mark Zuckerberg en la matière est digne de celle d’un État. En proposant un état civil de substitution, en organisant le recensement quasi exhaustif de la population américaine (et du monde, (...)

    #Recherches #Tribune #science

    • Cette fois-ci, avec les données de Facebook, l’opération change de nature et constitue un saut que j’avais annoncé avec d’autres, mais dont on doit mesurer l’importance. Facebook (et plus précisément Mark Zuckerberg) décide de s’attaquer aux inégalités et se donne donc un agenda politique, ce qui est plutôt intéressant alors que toutes les firmes ont de fait un agenda politique qui n’est jamais explicité, mais mis en acte et souvent révélé après coup (du fait de leurs conséquences en matière de discriminations, d’environnement, etc.). Mais Facebook ne se réduit pas cependant à Mark Zuckerberg, c’est l’une des plus grosses capitalisations boursières désormais (528 milliards de dollars en 2017) et l’une des plates-formes devenues monopoles dans leur domaine. Si Facebook choisit d’investir dans une telle politique, ce choix a plus de poids que celui de bon nombre d’États, mais il a « l’avantage » d’être soustrait à toute décision politique publique. Facebook se dote donc comme n’importe quel état d’une politique sociale pourrait-on dire, sans pour autant avoir de compte à rendre comme n’importe quel gouvernement : la politique sans les inconvénients de la politique en quelque sorte.

      Pour gouverner dans ce sens, Facebook doit aussi prouver, comme tous les autres gouvernements, et commande donc des études. Parfait, quoi de plus noble que ce soutien à la recherche ! Mais il décide de choisir les chercheurs qu’il soutient, qui sont peu nombreux, et après les retours négatifs sur son étude de manipulation des émotions avec des chercheurs de Stanford en 2014, Facebook s’est doté de procédures pour valider ces projets de recherche. De là à dire qu’il s’agit d’un concours comme pour une agence publique de recherche, il ne faut pas exagérer, tout cela reste secret comme le protocole exact de la recherche conduite par Chetty. Pour résumer, Facebook s’arroge les avantages de la science sans les inconvénients de la science (à savoir le débat académique transparent et la validation par les pairs).

      Enfin troisième étage de la fusée, les données sont fournies par Facebook et sont d’une ampleur jamais égalée, car Chetty pourra traiter les 230 millions de comptes ouverts aux États-Unis en janvier 2018 sur un total de 326 millions d’habitants dont 18 % de moins de 14 ans (soit 58 millions), ce qui fait une couverture de près de 80 % de la population de plus de 14 ans. On peut difficilement rêver mieux comme échantillon : on est en fait plus près de l’exhaustivité, ce critère de validation des données de population qui était quasiment réservée aux instituts statistiques nationaux et qui a permis de fonder ce que j’appelle les sciences sociales de première génération, celles qui mettent en avant le pouvoir d’agir de « la société » comme « tout », comme structure, en prouvant ses effets par les grands nombres collectés par les recensements. Voilà donc Facebook en position de faire le recensement de la population américaine comme l’État, voire même mieux que l’État puisqu’il peut le faire toutes les minutes s’il le souhaite et surtout parce qu’il collecte une quantité de traces d’activité sans commune mesure avec n’importe quel recensement, même lorsqu’on additionne les variables traitées dans les quatre univers classiques : personnes, familles, ménages, logements.

    • Si on utilise le même mot pour 12000 trucs différents, on ne s’en sort pas. Le travail, dans le langage courant c’est depuis déjà fort longtemps le travail capitaliste précisément : du temps de dépense d’énergie humaine contre un salaire (Marx dit "une dépense de cervelle, de muscle, de chair").

      Dans tous les cas l’humain s’active, seul et à plusieurs, transforme son environnement, etc. Mais ne "travaille" pas obligatoirement. Le travail c’est une activité sociale propre au capitalisme, et appliquer cette vue à des sociétés du passé est un biais anthropologique. L’utilisation de ce mot avant le capitalisme n’avait aucunement le même sens et ne recouvrait pas du tout les mêmes activités sociales (et donc le fait d’utiliser le même mot ne veut pas dire qu’on parle de la même chose).

      Par ailleurs les robots ne créent pas de "richesses", mais le mot est un peu vague encore une fois. Les robots créent des marchandises (objets ou services), mais ne créent aucune valeur. Seul la dépense de travail humain génère de la valeur. D’où l’obligation de créer de l’argent totalement virtuel par le crédit, puisque normalement c’est la création de valeur qui aboutit à de l’argent.

      La fin du travail n’est pas une expression criminelle, c’est la description factuelle du capitalisme qui s’auto-dissout puisqu’il réduit chaque année un peu plus ce qui fait sa propre substance : l’automatisation réduit le travail humain, et donc réduit la création de valeur : ça va dans le mur. Il faut arrêter de défendre ça, déjà passer par une étape intellectuelle de prise de conscience de ça, et s’activer à construire des relations sociales débarrassées du travail, de la marchandise, de la valeur. Un monde libéré du travail a donc tout à fait un sens, et c’est un monde débarrassé du capitalisme.

      Voir : Le groupe Krisis/Exit et son fameux "Manifeste contre le travail", #Robert_Kurz, #Roswitha_Scholz, #Anselm_Jappe, Lohoff&Trenkle, André Gorz… (suivre les tags, pas mal de sources référencées ici)

      Sur le fait que le travail n’est pas transhistorique, entretien récent d’Anselm Jappe pour La société autophage
      http://www.hors-serie.net/Dans-le-Texte/2017-12-16/La-societe-autophage-id278

      Et l’entretien avec Harribey
      https://seenthis.net/messages/655411
      http://www.palim-psao.fr/2017/12/fetichisme-et-dynamique-autodestructrice-du-capitalisme-entretien-d-ansel

      Bien sûr, une précision « sémantique » s’impose : le travail dont nous mettons en doute le caractère universellement humain ne peut pas être identique à ce que Marx appelle « le métabolisme avec la nature » ou aux activités productives en général. Ici, nous ne discutons que de la forme sociale qu’ont prise historiquement ces activités. Dire que la forme sociale capitaliste du métabolisme avec la nature n’est qu’une forme spécifique de la nécessité éternelle d’assurer ce métabolisme est un truisme vide de sens : c’est comme dire que l’agriculture capitaliste est un développement de la nécessité humaine d’avoir un apport journalier en calories. C’est indubitablement vrai, mais ne signifie rien. Cette base commune à toute existence humaine n’a aucun pouvoir spécifique d’explication.

      La question n’est donc pas de savoir si, dans toute société humaine, les êtres s’affairent pour tirer de la nature ce dont ils ont besoin, mais s’ils ont toujours opéré à l’intérieur de leurs activités une coupure entre le « travail » d’un côté et le reste (jeu, aventure, reproduction domestique, rituel, guerre, etc.). Et je pense qu’on peut dire « non ».

      Extrait de l’entretien publié en guise de présentation du livre de Kurz, « Vies et mort du capitalisme. Chroniques de la crise »
      http://www.palim-psao.fr/article-theorie-de-marx-crise-et-depassement-du-capitalisme-a-propos-de-l

      Traditionnellement, la critique du capitalisme se faisait au nom du travail. Or vous, Robert Kurz, vous n’opposez pas le capital au travail. Vous considérez au contraire le capitalisme comme société de travail. Pourquoi rejetez-vous le travail ?

      R. Kurz : Le concept marxien manifestement critique et négatif de travail abstrait peut être défini comme synonyme de la catégorie moderne de « travail ». Dans des conditions prémodernes, cette abstraction universelle soit n’existait pas, soit était déterminée négativement d’une autre façon : en tant qu’activité d’individus dépendants et soumis (esclaves). Le « travail » n’est pas identique avec la production tout court ou avec « le métabolisme entre l’homme et la nature » (Marx), même si, à ce propos, la terminologie de Marx reste imprécise. Le capitalisme a généralisé pour la première fois la catégorie négative de « travail ». Il l’a idéologisée positivement, entraînant ainsi une inflation du concept de travail. Au centre de cette généralisation et de cette fausse ontologisation du travail, il y a la réduction historiquement nouvelle du processus de production à une dépense complètement indifférente par rapport à son contenu d’énergie humaine abstraite ou de « cerveau, de nerf, de muscle » (Marx). Socialement, les produits ne « valent » pas en tant que biens d’Usage, mais en ce qu’ils représentent du travail abstrait passé. Leur expression générale est l’argent. C’est en ce sens que, chez Marx, le travail abstrait (ou l’énergie humaine abstraite) est la « substance » du capital. La fin en soi fétichiste de la valorisation, qui consiste à faire d’un euro deux euros, est fondée sur cette autre fin en soi qui est d’accroître à l’infini la dépense de travail abstrait sans tenir compte des besoins. Mais cet impératif absurde est en contradiction avec l’augmentation permanente de la productivité, imposée par la concurrence. Critiquer le capitalisme du point de vue du travail est une impossibilité logique, car on ne peut critiquer le capital du point de vue de sa propre substance. Une critique du capitalisme doit remettre en cause cette substance même et donc libérer l’humanité de sa soumission à la contrainte du travail abstrait. C’est seulement alors que l’on pourra supprimer l’indifférence par rapport au contenu de la reproduction et prendre au sérieux ce contenu lui-même. Lorsqu’on comprend le capital au sens étroit comme capital-argent et capital physique (« capital constant » chez Marx), il y a certes une contradiction fonctionnelle entre le capital et le travail. Ce sont des intérêts capitalistes différents au sein d’un même système de référence. Mais lorsqu’on comprend le capital au sens plus large de Marx, alors le travail n’est que l’autre composante du capital.

      Sur la théorie de la crise, le crédit, la dévalorisation du capital qui s’auto-détruit (en détruisant le monde du coup) : La Grande Dévalorisation, de Lohoff et Trenkle
      https://www.post-editions.fr/LA-GRANDE-DEVALORISATION.html

      Qu’est-ce que la valeur ?
      http://www.palim-psao.fr/article-35929096.html

      Contrairement à un produit, la marchandise se définit par le fait qu’elle peut s’échanger contre une autre marchandise. La marchandise, un marteau par exemple, n’a donc pas seulement la qualité d’être faite de bois et d’acier et de permettre d’enfoncer des clous dans le mur. En tant que marchandise, le marteau possède la « qualité » d’être échangeable. Qu’est ce que ça signifie ?

      Pour garder cet exemple, comment échanger un marteau contre une bouteille de bière ? Bière et marteau sont deux objets totalement différents qui ne servent pas à satisfaire le même besoin. Leur différence peut être d’importance pour celui qui veut boire une bière ou celui qui veut planter un clou dans un mur. Mais pour l’échange, en tant qu’opération logique, leur utilité concrète n’est pas pertinente. Dans l’acte d’échange, il s’agit d’échanger des choses égales ou des équivalents. Si ce n’était pas le cas, on échangerait sans hésiter un morceau de beurre contre une voiture. Mais tout enfant sait qu’une voiture a plus de valeur. Manifestement ce n’est donc pas l’attribut qualitatif d’une marchandise (sa nature concrète ou sensible) qui rend l’échange possible. Bière, marteau et voiture doivent donc posséder quelque chose qui les rend semblables et ainsi comparables.

      @ktche :)

    • En effet, nous assistons à une crise du « travail capitaliste ». Le capitalisme va être remplacé par autre chose. Le mot « travail » ne va pour autant disparaître. Son sens est simplement appelé à changer. L’expression « fin du travail » est donc impropre. Il faut parler de la « fin du travail capitaliste ».

      La liste des mots que le capitalisme s’est approprié est infinie. Par exemple le mot « élite » (voir l’article de wikipédia qui retrace bien son histoire). De même, ce n’est pas parce que la capitalisme s’effondre que ce mot va disparaître.

      Un objet n’a en effet aucune valeur intrinsèque. Il n’a qu’une valeur relative négociée au cours des échanges. Cependant, les catégories habituelles de « valeur d’usage » et « valeur d’échange » devraient être complétées de la notion de « valeur d’otage » qui traduit mieux à mon avis le rapport dominant à l’économie. Par exemple, Facebook a de la valeur parce qu’il a pris 2 milliards d’individus en otages, l’énergie nucléaire nous a pris en otages, etc. Le sens du mot « otage » qui est rejeté par la société capitaliste sur les vilains terroristes est donc amené à changer. Il va s’appliquer à ses propres pratiques !

    • Et si le nouveau fil d’actualité de #Facebook marquait le début d’une nouvelle période de choix mûris pour l’entreprise de Mark Zuckerberg ?

      https://www.numerama.com/business/321313-le-jour-ou-facebook-a-enfin-choisi-ses-utilisateurs-face-a-la-bours

      Pour le dire brièvement, Facebook va préférer notre famille, nos proches, et leurs émotions, à l’information, la pub, et bien sûr, la désinformation. Bien que cela puisse apparaître comme une évidence pour ce type de réseau social, l’entreprise prend là probablement plus de risques qu’elle n’en a jamais pris avec ses changements passés. Au fil des versions, et surtout des enjeux économiques, Facebook avait fini par mélanger la chèvre et le chou, quitte à devenir le fourre-tout qu’est aujourd’hui le réseau, de moins en moins, social.

    • c’est peut-être le moment de lui faire connaître le prix de nos « strong ties » dont il admet qu’ils ont beaucoup de « value » ?
      Pour ma part, disons que je passais environ une heure par jour sur Facebook à développer ces liens et ma propre documentation professionnelle (En dehors de cela, j’y passais aussi du temps à titre « récréatif ». Ce point est évoqué plus bas*). Comme mes liens et ma documentation sont irrécupérables par la système backup de Facebook, je suis obligé de constater que Facebook se les est appropriés contre mon gré. Voyons combien cela coûte...

      365 heures par an. Arrondissons à 50 jours par an.
      Si je compte mon prix de journée à 1 K$/jour (c’est très raisonnable, les avocats de FB sont payé 1 K$ de l’heure), ça fait 50 K$ par an. Comme j’ai été sur Facebook pendant 7 ans, ça fait une facture de 350 K$.

      Imaginons que je suis dans la moyenne des utilisateurs de Facebook en terme de durée d’utilisation et d’ancienneté. On pourrait donc multiplier ce coût par le nombre d’utilisateurs (non pas les 2 milliards actuels mais disons 1 milliard pour faire bonne mesure). On obtient donc le chiffre de 350 000 000 000 000 $ (Trois cent cinquante mille milliards de Dollar).

      Mark, tu fournis une véritable interopérabilité des données personnelles, ou bien tu rembourses. Salut !

      (*) Le temps récréatif n’est pas décompté. En effet, le divertissement fourni par Facebook est financé par la publicité. Chacun paie pour ce divertissement à travers sa consommation quotidienne de produits surfacturés à cause de la pub.

    • @olivier8 je n’ai jamais eu de compte facebook et vu tes avertissements, c’est pas demain la veille que je vais m’inscrire.
      Déjà link-guedin (linkedin) ça m’a bien gonflé et je suis smicard, les sommes que tu annonces disent bien ce qu’il y a de pourri dans ce bizzness.

    • Avant de quitter Facebook, voici la facture.
      USD 350.000.000.000.000
      Trois Cent Cinquante Mille Milliards de Dollar

      Lettre ouverte à Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook.

      Objet : Quitter Facebook

      Salut Mark !

      meilleurs voeux et toutes mes félicitations pour tes bonnes résolutions 2018 !

      1) tu nous dis que tu as pris conscience « qu’avec l’émergence d’un petit nombre de grandes entreprises technologiques - et les gouvernements utilisant la technologie pour surveiller leurs citoyens - beaucoup de gens croient maintenant que la technologie centralise le pouvoir plutôt qu’elle ne le décentralise. »

      Ce n’est pas qu’une croyance, c’est un peu vrai non ? Et tu y es un peu pour quelque chose n’est-ce pas ?

      Là dessus, tu nous dis être « intéressé à approfondir et étudier les aspects positifs et négatifs des technologies de décentralisation. »

      C’est cool ! Tu dois savoir que d’autres travaillent depuis longtemps ces questions - déjà bien avant la création de Facebook - en vue de créer les conditions d’une société plus équitable. Si ta prise de conscience est réelle, tu pourras sans doute nous aider. On manque de développeurs !

      2) tu sembles aussi avoir compris que tes algorithmes rendaient les gens fous en les inondant de posts sponsorisés et de fake news. Tu dis : « le renforcement de nos relations améliore notre bien-être et notre bonheur ». Tu vas donc modifier quelques lignes de code pour renforcer ce que tu appelles nos « liens forts » (strong ties) qui selon toi ont beaucoup de « valeur » (high value). Au final tu veux que le temps que les gens « dépensent » sur Facebook soit « plus précieux ».

      C’est cool ! Cependant, mon cher Mark, il faut que tu comprennes que ce temps est bien plus précieux encore que ce que tu imagines.

      Pour ma part, disons que je passe(ais) environ une heure par jour sur Facebook à développer ces liens et ma propre documentation professionnelle. En dehors de cela, j’y passe(ais) aussi du temps à titre « récréatif ». Ce point est évoqué plus bas*.

      Or comme mes liens et ma documentation sont irrécupérables par le système backup de Facebook comme je l’ai expliqué à ton collège Yann LeCun ? , je suis obligé de constater que Facebook me les a volés.

      Voyons combien cela coûte...

      365 heures par an. Arrondissons à 50 jours par an. Si je compte mon prix de journée à USD 1.000 /jour (c’est très raisonnable, les avocats de FB sont payés USD 1.000 de l’heure), ça fait USD 50.000 par an. Comme je suis sur Facebook depuis 7 ans, je t’adresserai une facture de USD 350.000.

      Les statistiques montrent que je suis dans la moyenne des utilisateurs de Facebook en terme de durée d’utilisation et d’ancienneté. On peut donc multiplier ce coût par le nombre d’utilisateurs (non pas les 2 milliards actuels mais disons 1 milliard pour faire bonne mesure sur les 7 dernières années). On obtient donc une facture globale de :

      USD 350.000.000.000.000
      (Trois Cent Cinquante Mille Milliards de Dollar).

      En conclusion, mon cher Mark, tu fournis une véritable interopérabilité des données personnelles qui permettrait aux gens de ne pas être otages de Facebook et de sa centrallisation, ou bien tu rembourses !

      Bien à toi

      Olivier Auber

      () Le temps récréatif n’est pas décompté. En effet, le divertissement fourni par Facebook est financé par la publicité. C’est-à-dire que chacun paie pour ce divertissement à travers sa consommation quotidienne de produits surfacturés à cause des budgets publicitaires des marques captés pour une bonne part par Facebook..

      ( *) Lettre ouverte à YannLeCun, ancien Professeur au Collège de France, responsable de la recherche en Intelligence Artificielle de Facebook.
      http://perspective-numerique.net/wakka.php?wiki=YannLeCun

      1) Résolution 1 : https://www.facebook.com/zuck/posts/10104380170714571
      2) Résolution 2 : https://www.facebook.com/zuck/posts/10104413015393571

  • D’anciens cadres de Facebook expriment leurs remords d’avoir contribué à son succès
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/12/12/d-anciens-cadres-de-facebook-expriment-leur-culpabilite-d-avoir-contribue-a-

    « Je peux contrôler ce que font mes enfants, et ils ne sont pas autorisés à utiliser cette merde ! » C’est un discours sévère qu’a tenu, en novembre, un ancien cadre de Facebook à l’encontre des réseaux sociaux en général, et de l’entreprise de Mark Zuckerberg en particulier. Lors d’une conférence à la Stanford Graduate School of Business, dont la vidéo a été repérée lundi 11 décembre par le site spécialisé The Verge, Chamath Palihapitiya, qui fut chez Facebook vice-président chargé de la croissance de l’audience, exprime ses regrets d’avoir participé au succès de l’entreprise.
    […]
    « Chamath ne travaille plus chez Facebook depuis plus de six ans. (...) Facebook était alors une entreprise très différente, et en grandissant, nous avons pris conscience que nos responsabilités s’étaient elles aussi étendues », explique Facebook. « Nous prenons notre rôle très au sérieux et nous travaillons dur pour nous améliorer », ajoute l’entreprise, qui souligne avoir collaboré avec des chercheurs « pour comprendre les effets de notre service sur le bien-être ».

    • Facebook ça devient de plus en plus hasbeen.

      Le nombre d’utilisateurs de Facebook parmi les jeunes a fortement reculé pour s’établir à 55% contre 69% l’année précédente. C’est le résultat du digiMonitor 2017 du groupe d’intérêts médias électroniques (IGEM).

      Snapchat continue de progresser, alors qu’Instagram semble avoir atteint son zénith.

      http://www.rts.ch/info/sciences-tech/9163564-les-jeunes-suisses-boudent-facebook-et-preferent-instagram-et-snapchat.h

    • @BCE C’est drôle, ces statistiques, quand je regarde les gens autour de moi, dans le métro, dans la rue, dans les autos, dans les restos, dans les ascenseurs, dans leur lit le soir, le matin, au bureau... J’ai de la misère à donner du crédit aux études de ce genre.
      Est-on moins nombreux à l’utiliser ? Est-on moins nombreux à répondre « Yes I do » ? Est-on moins nombreux à nous intéresser à un sondage sur l’utilisation de Facebook quand les chifres disent que le nombre de comptes frôle le nombre d’êtres sachant lire (une langue proposée par la plateforme) ?
      C’est compliqué ces chiffres - et je deviens parano-anti-relativiste. Qu’en pensez vous ?

    • @Najort
      Comme pas mal de gens autour de moi, (de toutes origines sociales) je n’ai pas de compte facebook. Il y en a qui en ont un.

      Pour rappel, facebook paye les médias officiels pour que l’on parle de lui.
      +

      Le réseau social Facebook est peuplé de plus en plus de morts. Selon une étude de Entrustet, trois personnes inscrites sur Facebook meurent chaque minute dans le monde. Certains estiment que ces vies virtuelles doivent perdurer, d’autres veulent fermer les comptes ou les transformer en mémorial. Oui, mais comment faire ?

      Une notification sur l’ordinateur d’Anne un matin la fait frissonner. C’est le jour anniversaire de son papa, Henry Jacobs. Or, il est décédé quelques mois auparavant. Elle envoie un message à Facebook et ne reçoit jamais de réponse en retour. Elle demande à tous ses amis de se retirer de ce compte désormais inactif. Anne aussi. Seuls ses trois petits fils sont encore sur ce compte. En 2011, lors du décès de Henri, Facebook n’avait pas encore prévu cette option. Depuis, il y a plusieurs possibilités, on peut contacter Facebook avec le certificat de décès et normalement Facebook réagit et ferme le compte si on le demande ou on le transforme en compte « in memoriam » sauf si le nom du compte est un pseudonyme alors on ne peut rien faire. Malheureusement Facebook ne répond pas toujours.

      Le réseau qui rend immortel
      Certains tentent d’effacer les traces virtuelles de leurs défunts, d’autres préfèrent continuer à leur rendre hommage. François a perdu son jeune frère dans des circonstances tragiques il y a deux ans. Depuis son profil Facebook continue de vivre sans lui. ’’On garde ce profil actif, c’est comme une pierre tombale virtuelle, cela permet simplement de garder contact. On n’est pas administrateur de son profil, on n’a pas fait la demande à la société en question.’’

      Tous ces profils inactifs, des algorithmes de Facebook vous demandent sans cesse de les alimenter. Histoire de les faire vivre alors que ces personnes ne sont plus là. Ne vous étonnez pas de recevoir des notifications de ces personnes décédées.

      https://www.rtbf.be/info/societe/onpdp/detail_facebook-nos-profils-apres-la-mort?id=9505356

  • No education crisis wasted: On Bridge’s “business model” in Africa
    http://africasacountry.com/2017/07/no-education-crisis-wasted-on-bridges-business-model-in-africa

    The dream is wonderful: provide a good education to millions of children growing up in poverty. That’s why Bill Gates, Mark Zuckerberg, the World Bank and the Dutch Ministry for Foreign Affairs are pouring millions into a company that aims to turn that dream into reality. Investigations show, however, that both the children and their teachers get a raw deal.…

  • The US-exported “Business Model” education fails its poorest targets in Africa
    http://africasacountry.com/2017/07/the-us-exported-business-model-education-fails-its-poorest-targets-

    The dream is wonderful: provide a good education to millions of children growing up in poverty. That’s why Bill Gates, Mark Zuckerberg, the World Bank and the Dutch Ministry for Foreign Affairs are pouring millions into a company that aims to turn that dream into reality. Investigations show, however, that both the children and their teachers get a raw deal.…

  • Accusé d’avoir influencé l’élection américaine, Facebook se défend
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/11/11/accuse-d-avoir-influence-l-election-americaine-facebook-se-defend_5029769_44

    Mark Zuckerberg, fondateur de la société, a répondu à ceux qui reprochent au réseau social d’avoir laissé circuler de fausses informations, et de ne confronter les électeurs qu’à des opinions conformes aux leurs. « Personnellement, je pense que l’idée que de fausses informations sur Facebook, qui ne représentent qu’une toute petite partie des contenus, aient influencé la présidentielle est une idée assez dingue. » Jeudi 10 novembre, deux jours après l’élection de Donald Trump à la Maison Blanche, Mark (...)

    #Facebook #algorithme #domination

  • Mark Zuckerberg veut construire une ville #Facebook
    http://www.lesinrocks.com/2015/02/24/actualite/mark-zuckerberg-veut-construire-une-ville-facebook-11565797
    80 ha c’est pas une vraiment une ville, c’est un site industriel

    Imaginez une ville au bord de l’eau, placée sur un terrain de 80,9 hectares comportant des supermarchés, des routes, des hôtels et des logements, comme toute bonne ville américaine qui se doit. Située juste à côté du siège de Facebook (Menlo Park, en Californie), cette ville devrait voir le jour d’ici quelques années. La future agglomération, cependant, sera là pour accueillir les 10 000 salariés de l’entreprise de Mark Zuckerberg, et leurs familles. Surnommé « #Zee-ville », le nouveau projet du PDG et co-fondateur de Facebook proposera aussi bien des villas luxueuses pour les cadres que des dortoirs pour ses stagiaires.


    #ville_usine