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  • EAU : des doutes planent sur les « actes de sabotage » de Fujaïrah et sur la version d’Abu Dhabi – Site de la chaîne AlManar-Liban
    http://french.almanar.com.lb/1362484

    EAU : des doutes planent sur les « actes de sabotage » de Fujaïrah et sur la version d’Abu Dhabi

    24 heures à peine après le présumé incident du port émirati al-Fujaïrah, les doutes planent sur la véracité des faits, voire sur la version véhiculée par Abu Dhabi aussi et selon laquelle des actes de sabotage ont été perpétrés contre 4 navires commerciaux. D’autant que dans un premier moment Abu Dhabi avait catégoriquement démenti l’information, révélée en premier lieu par la télévision libanaise al-Mayadeen Tv. Accusant par la voix du conseiller du prince héritier, Abdel Khalek Abdallah, l’Iran, les Frères musulmans et la Turquie d’être derrière elle.

    Par la suite, lorsque les autorités émiratie ont décidé de changer de version, faisant état d’actes de sabotage, leur information a paru biaisée surtout que les images lui font défaut. Et les rares qui ont diffusées par les médias émiratis, celles d’un vieux cargo saoudien, ne montrent aucune trace de déflagration ou d’incendie.

    La télévision iranienne arabophone al-Alam semble pencher pour le premier scénario, mettant le fait en question. « Il n’y a aucune trace de feu dans le premier reportage diffusé par la chaine de télévision émiratie Sky news », a-t-elle commenté, en faisant allusion aux images vidéo du cargo saoudien al-Marzoukah qui arraisonnait au port Fujaïrah, et dont la carapace aurait été fortement endommagée, selon les allégations du ministre saoudien de l’Energie Khaled Abdel Faleh.

    Ce dernier aurait aussi commis une grosse erreur dans sa déclaration. En plus du fait qu’elle est advenue 12 heures après le présumé incident, il indique que les deux pétroliers saoudiens soi-disant visés étaient sur le point d’emprunter la Golfe persique, alors que l’un d’entre eux se devait de se diriger vers les Etats-Unis. (voir article « Les EAU et l’Arabie évoquent « des actes de sabotage » à Fujaïrah : l’Iran réclame une enquête »)

    Sachant que pour se rendre aux Etats-Unis, il n’a pas besoin de passer par le Golfe persique, du fait que le port Fujaïrat se trouve en dehors.

    « Il est claire qu’il y a un effort pour impliquer les États-Unis dans cet incident », conclut al-Alam.

    Des soupçons aussi du côté du site d’information qatari Watanserb qui, a la différence avec le média iranien, n’a pas sapé la véracité de l’information mais a fait part de son scepticisme quant à la version des EAU et de l’Arabie.

    shadow_fujairat1Il a relayé le tweet d’un ex-responsable des renseignements émiratis, qui s’exprime via Twitter sous le pseudonyme Without Shadow. Selon lui, ce sont les services de renseignements émiratis qui seraient derrière les présumés « actes de sabotage ».
    Le gouverneur de Dubaï le prince Mohamad ben Rached aurait opposé une fin de non-recevoir aux attentats.
    « Mais on a menacé ben Rached que s’il n’accepte pas le plan, le port Jabal-Ali sera la seconde cible », dévoile Without Shadow.

    Ce dernier est le principal port de Dubaï et l’un des plus importants au Moyen-Orient des pays du Conseil de coopération des Etats du Golfe.

    Les doutes sont d’autant plus légitimes que la version émiratie est truffée de vide. En plus de l’absence d’illustration, elle n’a pas précisé la nature des soi-disant actes de sabotage. Une mission compliquée du fait qu’elle soulève des questions justifiées sur les lacunes sécuritaires occasionnées qui auraient permis que les attentats soient menés à bien. Si attentats sont. Sans oublier la contradiction dans laquelle les autorités émiraties sont tombées entre le démenti puis l’aveu.

    #ramadan_torride : à la liste des 4 suspects d’Atwane d’hier, on pourrait donc ajouter les #Emirats pour une opération sous #faux_drapeau

  • Une femme vêtue de blanc, symbole de la révolte soudanaise
    https://www.france24.com/fr/20190410-soudan-femme-blanc-symbole-revolte-kandaka-bechir

    À Khartoum, les images d’une femme vêtue de blanc, exhortant la foule à se révolter contre le régime d’Omar el-Béchir, font le tour des réseaux sociaux. Dans ce mouvement de protestation politique, les femmes occupent les premiers rangs.

    « Tawra ! », « Révolution ! » scande une foule en réponse aux exhortations d’une femme habillée de blanc et juchée sur une voiture à Khartoum. Les images prises au milieu des manifestants de cette chantre des revendications anti-gouvernementales sont devenues populaires sur les réseaux sociaux, frappés par le charisme de cette « Kandaka », cette « reine nubienne », surnom donné aux femmes qui forment la majorité des cortèges appelant à la destitution du président Omar el-Béchir. Plusieurs médias arabophones désignent cette nouvelle effigie de la révolution sous le nom de Ala’a Salah (آلاء صلاح).

    Au choix, c’est magnifique les femmes à la tête du #printemps_arabe ou bien encore un joli montage pour vendre à l’opinion une révolution subventionnée par les pétro et les dollars. Je penche pour la seconde édition en voyant cet article dans Al-Quds al-’arabi (propriété du Qatar) : « L’icône des manifs soudanaises, al-kandaka, confirme le rôle de la femme dans les protestations. » https://www.alquds.co.uk/%d8%a3%d9%8a%d9%82%d9%88%d9%86%d8%a9-%d8%a7%d9%84%d8%aa%d8%b8%d8%a7%d9%87%

    #soudan

  • L’intervention télévisée de Nasrallah
    Par Abdelbari Atwan - Rai Al-Youm – Dimanche 27 janvier 2019
    http://actuarabe.com/lintervention-televisee-de-nasrallah

    Contrairement à nous, beaucoup pensaient que Hasan Nasrallah apparaîtrait sur la chaîne Al-Mayadeen samedi soir le teint pâle, amaigri, entouré de médecins et d’infirmiers, assis sur un lit d’hôpital ou une chaise roulante ; suite aux rumeurs répandues sur les médias israéliens et certains médias arabes. Leur espoir a été déçu : Nasrallah est apparu souriant, s’exprimant avec intelligence comme à son habitude et avec des idées bien ordonnées. Il a présenté aux millions de téléspectateurs qui attendaient son apparition la prochaine feuille de route et une analyse stratégique complète des événements passés et futurs dans la région, étayée par une mine d’informations inédites.

    Dans cet entretien, Nasrallah n’a pas seulement prouvé qu’il était le « maître » de la résistance, mais aussi de la guerre psychologique en insufflant encore davantage de peur dans les esprits des Israéliens. Il les a tournés contre le Premier ministre Benyamin Netanyahou, qui les trompe et se prépare à une aventure militaire pour des raisons électorales et personnelles (accusations de corruption), qui pourrait lui causer bien des catastrophes. (...)

    #Hasan_Nasrallah

  • Nasrallah nargue les services du renseignement mondiaux lors d’une interview de trois heures – Elijah J. Magnier | ايليا ج مغناير
    https://ejmagnier.com/2019/01/27/nasrallah-nargue-les-services-du-renseignement-mondiaux-lors-dune-intervi

    Le chef du Hezbollah Sayyed Hassan Nasrallah a nargué les services du renseignement mondiaux, notamment ceux d’Israël, à l’affut de ses moindres faits et gestes, lors d’une interview de trois heures diffusée par la chaîne Mayadeen TV samedi. Nasrallah a montré qu’il possède la capacité technique requise pour se faire interviewer en direct pendant tout ce temps sans crainte d’être détecté. Plus important encore, Nasrallah a montré qu’il peut recevoir des messages électroniques au moyen d’une connexion internet à proximité, ce qui lui permet de répondre à des questions et d’obtenir des nouvelles de dernière heure de partout dans le monde. C’est une indication claire que Nasrallah fait confiance à la compétence technique du Hezbollah, qui est capable de bloquer tout signal d’interception et assez efficace pour aveugler tous les services du renseignement locaux ou internationaux qui cherchent à le localiser.

    Le Hezbollah semble posséder des capacité électroniques supérieures à celles de nombreux pays du Moyen-Orient et d’ailleurs. Ce qui est inhabituel, c’est que Nasrallah les a montrées à la face du monde, en ligne, à des dizaines de milliers de personnes qui ont regardé l’interview.

    La capacité électronique du Hezbollah n’est pas nouvelle. Israël a tenté d’intercepter physiquement ses réseaux fixes à fibre optique et d’intercepter électroniquement les téléphones portables de bon nombre d’officiers et de dirigeants du Hezbollah. Les capacités d’interception d’Israël ont permis par le passé à l’armée israélienne de s’introduire dans le réseau téléphonique du Hezbollah et d’y découvrir tout un réseau de connexions qui a entraîné la destruction de centaines de maisons, bureaux et bases du Hezbollah pendant la guerre de 2006.

    Ce n’est pas un secret qu’en interceptant un téléphone portable, il est possible d’en identifier d’autres dans un même lieu et de créer une liste des numéros IMEI, même si l’utilisateur a changé de carte SIM tout en gardant le même numéro de téléphone portable.

    Le Hezbollah a reconnu l’erreur de ses membres et a lancé un sérieux avertissement à tous ses membres et dirigeants en leur interdisant d’apporter un téléphone portable au travail. L’inobservation de ces instructions a été à l’origine d’une bonne partie de la destruction que le Hezbollah a subie pendant la guerre de 2006.

    #liban #hezbollah #cyberwar

  • L’opérateur saoudien Arabsat stoppe la diffusion d’al Manar et d’al Mayadeen
    http://www.lexpressiondz.com/culture/lecran_libre/231293-l-operateur-saoudien-stoppe-la-diffusion-d-el-manar-tv.html

    Décidément rien ne va plus entre le Liban et l’Arabie saoudite. Pour cause, le groupe saoudien Arabsat a décidé de stopper la diffusion de la chaîne libanaise al-Manar, appartenant au Hizbollah. Arabsat avait déjà eu le mois dernier un litige avec la chaîne al Mayadeen, qui est également proche du Hizbollah. L’affaire est tellement sensible que l’opérateur satellitaire Arabsat, qui émettait de Jouret el-Ballout, dans le Metn près de Beyrouth au Liban, a déménagé ses centres de diffusion vers la Jordanie, pour ne pas subir la colère des autorités libanaises. La raison de ce clash est une attaque verbale d’un invité lors d’un talk-show en avril dernier, qui avait insulté la famille régnante saoudienne, spécialement le roi d’Arabie saoudite. Le présentateur du talk-show avait souligné, en direct, conformément aux règles en usage au Liban, que l’opinion de l’invité n’engageait pas la chaîne.