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  • Rappel (car rien n’a changé)  : Une campagne de Médecins du Monde censurée pour ne pas déplaire aux laboratoires pharmaceutiques Julien Rebucci - lesinrocks 13/06/16
    https://www.lesinrocks.com/2016/06/13/actualite/actualite/a

    L’ONG Médecins du Monde aurait dû lancer une campagne choc, ce lundi 13 juin choc contre le prix de certains médicaments. Mais il n’en sera rien, elle a été « bloquée » par l’Autorité professionnelle de régulation de la publicité (ARPP) qui juge qu’elle pourrait nuire aux laboratoires pharmaceutiques.

    Et si dans un futur très proche, les laboratoires pharmaceutiques n’avaient plus besoin de faire pression ou d’exercer un lobbying assidu pour éviter que l’on ne plonge le nez dans leurs bilans financiers ? Eh bien ce futur est peut-être encore plus proche qu’on le croit. L’ONG Médecins du Monde (MDM) aurait dû, en théorie, lancer une grande campagne d’affichage, ce lundi 13 juin, pour dénoncer le prix prohibitifs de certains médicaments contre des maladies comme l’hépatite C, le mélanome ou la leucémie. Une campagne "choc" comme l’ont signalé plusieurs médias lundi matin.

    Mais il n’en sera rien. Tout simplement car aucun diffuseur n’a voulu prendre le risque de l’afficher – et par extension de se fâcher éventuellement avec un grand laboratoire. Tel est l’extrait du "conseil" transmis par l’ l’Autorité professionnelle de régulation de la publicité (ARPP) à la société Médiatransports, que nous nous sommes procuré.

    Le zèle de l’ARPP
    MDM et Médiatransports ont pourtant travaillé ensemble à plusieurs reprises. Ils ont même remporté un prix ensemble, il y a moins d’un an. Comme de coutume, pour cette campagne, l’ONG a envoyé les visuels de sa nouvelle campagne à la régie commerciale du "leader de l’affichage transport". Ces derniers vont étonnamment demander conseil à l’ARPP qui n’a qu’un avis consultatif, en aucun cas contraignant, comme dans le domaine audiovisuel.

    L’ARPP pointe trois raisons : la "référence a des maladies graves" qui "pourrait être perçue comme choquante par le public", des "allégations chiffrés" qui ne sont pas sourcées sur les affiches et , surtout, l’ARPP écrit en première justification :

    « Nous attirons tout particulièrement votre attention sur le risque de réactions négatives que pourrait susciter l’axe de communication choisi, de la part des représentants de l’industrie pharmaceutique. En effet les entreprises ainsi mises en causes pourraient estimer qu’une telle campagne porte atteinte à leur image et leur cause un grave préjudice et décider d’agir en ce sens. »

    Suite à l’avis défavorable de l’ARPP, Médiatransports renvoie un avis négatif à Médecins du Monde. Mais cela ne s’arrête pas là. L’ONG va alors solliciter d’autres afficheurs, parmi lesquels JC Decaux ou le réseau d’affichage Insert. Aucun ne donnera suite et pour cause : le "conseil" de l’ARPP a été "circularisé", c’est-à-dire envoyé à toutes les sociétés. Une pratique habituelle, mais qui aurait pu être bloquée par Médiatransports.

    "Le prix de la vie"
    Pour sa campagne intitulée "Le prix de la vie", MDM voulait, au travers de dix affiches, alerter sur les prix prohibitifs de certains médicaments et mettre l’accent sur la méthode des laboratoires pour en fixer les prix.

    Selon MDM, les prix des médicaments sont fixés en fonction de la capacité maximale des Etats à payer pour avoir accès au traitement. En gros, plus un Etat est riche, plus le prix du médicament sera élevé. Pour justifier ces tarifs parfois hallucinants (le Glivec, utilisé pour soigner la leucémie est vendu 40 000 euros par an et par patient), les laboratoires avancent trois explications : la recherche coûte cher, le bénéfice thérapeutique est grand, et les coûts de production sont importants.

    Or, pour MDM, aucun de ces arguments ne tient la route.

    ”Les coûts de recherche et développement sont surestimés et les montants réels restent confidentiels et une grande partie est de toute façon financée par l’argent public à travers des bourses ou des crédits d’impôt de recherche.”

    Concernant le deuxième argument, MDM explique que 74 % des médicaments mis sur le marché lors des 20 dernières années n’apportaient que peu de bénéfices thérapeutiques et ironise en expliquant qu’"un airbag vaudrait dans ce cas le prix d’une vie". Enfin pour le troisième argument, MDM s’appuie sur une équipe de chercheurs de Liverpool qui a estimé que le coût de production du sofosbuvir (traitement contre l’hépatite C) s’élevait à 75 euros pour 3 mois avec un prix de revente de 41 000 euros annuel, soit 400 fois plus cher.

    Cette situation fait que les médecins sont parfois obligés de confier aux malades qu’il existe des médicaments pour les soigner mais que les traitements coûtent trop cher. L’Etat est donc obligé de "sélectionner" à partir de quel stade il peut prendre en compte un traitement, souvent lorsque la maladie est presque trop avancée. A cet égard, le 25 mai dernier, à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre les hépatites, le ministère de la Santé à annoncé l’accès prochain à un traitement pour tous.

    Une pétition adressée à Marisol Touraine
    Une pétition va être adressée au même moment par l’ONG, à la ministre de la Santé Marisol Touraine.

     #santé #médicaments #big_pharma #pharma #médecine #industrie_pharmaceutique #médicament #fric #publicité #ARPP

  • Complices du négationnisme | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/dominique-vidal/blog/120619/complices-du-negationnisme

    Qu’importent leurs centaines de milliers de victimes, les milliers de témoins survivants, les archives de leur construction, les factures de Zyklon, les aveux des tueurs, les recherches des historiens... Rien n’empêche Chouard de douter, lui aussi, de ce « point de détail ».

    Le plus grave, c’est qu’un journaliste comme Denis Robert ait tendu le micro à cet olibrius pour qu’il y crache ses obscénités. Sous prétexte, commente le provocateur Daniel Schneiderman, de faire tomber le masque. Mais tous les salopards l’ont baissé depuis des décennies. Le négationnisme est l’antisémitisme des lâches.

    Cet exercice scandaleux a eu pour théâtre le Média TV, la chaîne créée par la France Insoumise. Ce mouvement a-t-il vraiment besoin de ce nouveau scandale, après son échec aux Européennes et le départ de nombreux cadres ? Cette tache-là risque fort d’être indélébile.

    Au-delà de la loi Gayssot, qui punit sévèrement quiconque nie un crime contre l’Humanité - et pourrait s’appliquer en l’occurrence à l’interviewé comme à l’intervieweur -, il est temps de le rappeler aux complices des assassins de la mémoire : on ne discute pas avec ces derniers, on les combat.

    Mon père a 96 ans. Il a passé 20 mois à Auschwitz, où tous les jours il a vu fumer les cheminées et senti l’odeur de la chair brûlée, puis dans les Marches de la mort. Denis Robert ira-t-il lui expliquer le sens de cette interview ?

    P.S. : Entre-temps, LeMediaTV a posté l’intégrale de cette émission. Son visionnage efface tout doute sur la "pensée" de Chouard, mais aussi sur le rôle de Denis Robert. Celui-ci affirme d’emblée que Chouard n’est ni antisémite ni négationniste, et le répète au bas mot dix fois tout au long de la conversation. Et si Mathias Enthoven tient sa place de journaliste, Denis Robert adopte la posture d’un avocat, voire d’un professeur de "politiquement correct" apprenant à son invité comment éviter d’être attaqué.

    • Pour la question sur l’existence des chambres à gaz c’est à 41:34
      C’est marrant qu’il ne doute pas qu’il y ai des résistants mais il doute de l’extermination des juif·ves, tzigan·nes, handicapé·es, homosexuel·les. Il me semble qu’il n’est pas plus historien de la résistance que des génocides perpétrés par les nazis.

      Plus loin il accepte d’etre une passerelle vers l’extreme-droite pour les jeunes. Il explique aussi que les fascistes, racistes, misogynes, homophobes sont des humains, comme si on en doutais ! Mais vu la non prise en compte de Chouard pour les juive·fs, les personnes racialisées, les femmes, les homosexuel·les, les trans... je comprend par défaut que c’est pas vraiment des humains et que c’est pas important pour Chouard de parler avec les juive·fs, les personnes racialisées, les femmes, les homosexuel·les, les trans...

      Maintenant que j’ai écouté tout l’entretiens je suis bien d’accord avec ce que dit Dominique Vidal

      Mathias Enthoven tient sa place de journaliste, Denis Robert adopte la posture d’un avocat, voire d’un professeur de « politiquement correct » apprenant à son invité comment éviter d’être attaqué.

    • J’ai encore rien fait, j’ai encore un peu de temps pour le faire... Et bon sang j’ai d’autres choses à faire... Mais j’ai tout ce qu’il faut pour le faire oui.

      Le problème de la « gauche », c’est qu’on y croit à la vertu de l’auto-organisation, et qu’on se dit que oui, ça va fonctionner si on laisse faire les uns et les autres et tout et tout. Et on se retrouve avec des individualités qui tirent la couverture à eux, et qui se tirent dans les pattes, et qui déblatèrent, parce qu’ils n’ont jamais fait le test de s’écouter parler pour de vrai pour voir à quoi ça ressemble.

      Je n’ai pas regardé. Mais ça reste conforme à ce que je me souviens de Chouard. Il ne s’écoute pas parler. Il ne comprend pas ce qu’il dit. Il s’est arrêté sur les 10 commandements. Et au-delà, son cerveau s’est mis en court-circuit. Les gauchistes l’ont tellement poussé dans ses retranchements qu’il préfère la douceur de ceux qui l’écoutent avec déférence.

    • Je dois bien reconnaître que je suis maladroit ; mais le lynchage médiatique qui s’organise subitement autour de ces maladresses ressemble plus à un règlement de comptes pour se débarrasser facilement d’un opposant politique qu’à une véritable indignation bien fondée.

      En fait, je devrais carrément refuser de m’exprimer sur ces sujets, qui servent surtout aux puissants du moment à museler leurs opposants politiques.

      Je propose d’en reparler (un peu) jeudi prochain sur Sud radio, avec Didier Maïsto et Élisabeth Lévy, et peut-être aussi avec François Bégaudeau.

      J’adore la conclusion. Il va en reparler avec Lévy.

      Il n’est pas maladroit. Il est bête. Crétin. Il lui manque juste la malveillance pour qu’on cesse d’avoir toute indulgence.

    • C’est pas plutot un autentique antisémite révisionniste qui s’était caché derrière son petit doigt depuis 2005 ? Il avait toute latitude pour clarifié les choses chez le media, il a montré qu’il préférait le fascisme, Soral, le négationnisme, le sexisme, le racisme, l’homophobie...

  • En plein cœur de Kinshasa : une rivière de plastique Esmeralda Labye - 19 Mai 2019 - RTBF
    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_en-plein-c-ur-de-kinshasa-une-riviere-de-plastique?id=10224885

    Une rivière de plastique au cœur de la capitale de la République démocratique du Congo. Ce sont les correspondants de Media Congo Press qui ont alerté l’opinion publique et les journalistes étrangers. Les affluents du fleuve Congo sont chargés de déchets. Des détritus qui se retrouvent ensuite sur les berges du fleuve puis dans l’océan Atlantique.


    En plein cœur de Kinshasa : une rivière de plastique - © Tous droits réservés

    On se croirait dans une décharge publique. Les bouteilles flottent sur l’eau. Elles recouvrent toute la surface de la rivière. Des gosses marchent sur ce tapis de plastique dans l’indifférence presque générale.


    En plein cœur de Kinshasa : une rivière de plastique - © Tous droits réservés

    « Ça a commencé en 2003-2004, l’entassement des déchets plastiques et les gens qui jettent les déchets plastiques » explique Eric Katankupole, un habitant de la commune de Kalamu. « Surtout lorsqu’il pleut, tout le monde profite de jeter les ordures sous la pluie, dans la rivière de Kalamu. »


    En plein cœur de Kinshasa : une rivière de plastique - © Tous droits réservés

    Une triste réalité qui implique d’autres rivières, d’autres cours d’eau.
    . . . . . . . .

    #RDC #Congo #plastique #pollution #déchets #environnement #recyclage #it_has_begun #écologie #catastrophe #Afrique #brèves_d'afrique_et_d'ailleurs #civilisation #capitalisme #exportation #civilisation

  • Analyse de Mariane sur le quasi-départ de Charlotte Girard de #LFI.

    France insoumise : ce qui se cache derrière la prise de large de Charlotte Girard

    Par Hadrien Mathoux
    Publié le 30/04/2019 à 18:30

    Longtemps proche de Jean-Luc Mélenchon, la juriste Charlotte Girard a de longue date décidé de prendre du recul au sein du mouvement de la France insoumise. Ses critiques sur l’organisation interne rejoignent celles des nombreux membres ayant quitté LFI ces derniers mois.

    Le départ de Thomas Guénolé avait été tintamarresque, le retrait de Charlotte Girard est feutré et discret. Le 18 avril, le politologue annonçait par un communiqué fracassant qu’il quittait la France insoumise, dénonçant une « dictature » gouvernée par un Jean-Luc Mélenchon devenu « autocrate » ; ce 29 avril, c’est un article du Point qui nous a appris que Charlotte Girard se retirait « de la coresponsabilité de l’Avenir en commun », le programme de LFI. Une annonce aussitôt suivie d’un communiqué publié par l’intéressée sur sa page Facebook : protestant contre une publication n’ayant selon elle « qu’un but : nuire à la France insoumise et en particulier à Jean-Luc Mélenchon », la professeure de droit précise que la réorganisation interne du secteur du programme, et donc sa prise de distance, avait été annoncée dès la convention du mouvement à Bordeaux en décembre. Elle affirme avoir fait le « choix » d’être « moins visible dans les médias » et présente l’abandon de sa « fonction d’animation du travail programmatique » comme une conséquence de cette décision qui supposerait « une exposition médiatique ». Auprès de l’AFP, Charlotte Girard ajoute ne « pas avoir le temps de (s)’investir comme l’exigerait la fonction ».

    On n’a donc pas affaire ici à un claquement de porte spectaculaire, comme cela a été si souvent le cas ces derniers mois parmi les cadres de la France insoumise quand François Cocq, Djordje Kuzmanovic, Corinne Morel Darleux ou encore Liem Hoang Ngoc ont mis les voiles en critiquant sévèrement le mouvement. L’épisode Charlotte Girard est cependant loin d’être anodin. D’une part, la quadragénaire fait partie des très proches de Jean-Luc Mélenchon ; de surcroît, son éloignement progressif est loin de se résumer à des questions de vie privée mais fait écho aux difficultés soulevées par les autres exilés de LFI.

    Charlotte Girard, historique de LFI

    Cette spécialiste de droit public, très appréciée par les militants, est une historique au sein de LFI : entrée au Parti socialiste en 2002, elle y rencontre Jean-Luc Mélenchon par l’intermédiaire de François Delapierre. Ce dernier, décédé en 2015, est à la fois devenu le compagnon de Charlotte Girard et le « fils spirituel » de Mélenchon, qui le regardait comme son successeur. Après avoir participé à la fondation du Parti de gauche en 2008, cette juriste passionnée par la Révolution française devient la co-rédactrice du programme de Jean-Luc Mélenchon pour la présidentielle 2017, intitulé L’Avenir en commun. Très présente pendant la campagne, elle était pressentie pour être la tête de liste de LFI aux élections européennes. Jusqu’à son recul progressif.

    L’effacement se produit en plusieurs étapes. A l’origine, Charlotte Girard s’inquiète de plus en plus des dérives d’organisation au sein de LFI. Censé se structurer après l’élection présidentielle, le mouvement reste « gazeux », selon la définition donnée par Jean-Luc Mélenchon… et trop opaque aux yeux de nombreux cadres. La veuve de François Delapierre désapprouve également l’importance croissante de Sophia Chikirou dans le dispositif, et le fait savoir en interne. Très proche de Mélenchon, la communicante a en effet quitté la tête du Média au début de l’été 2018 pour s’investir dans la campagne des européennes de LFI, au grand déplaisir de Charlotte Girard. En août dernier, fait rarissime, cette dernière exprime ses griefs dans la presse, auprès du Monde, en critiquant le retour de Sophia Chikirou : « J’ai une crainte de parasitage de la campagne, c’est vrai. Son arrivée n’a jamais été discutée, son poste n’est pas encore fixé », explique-t-elle.

    Eloignement de Mélenchon

    Signe de la difficulté d’émettre des critiques dans l’appareil de LFI, cette prise de parole médiatique marque l’accélération de la dégradation des rapports entre Jean-Luc Mélenchon et son ancienne protégée. En novembre 2018, Charlotte Girard indique qu’elle renonce à prendre la tête de la liste Insoumise aux européennes. Deux mois plus tard, elle envoie à LFI une lettre interne cosignée par trois camarades pour dénoncer la mise à l’écart brutale de François Cocq, qualifié de « nationaliste identitaire » par Jean-Luc Mélenchon. Cet épisode, d’après le courrier divulgué dans Le Monde, « pose à nouveau la question fondamentale de la structuration du mouvement qui, s’il doit demeurer distinct dans son principe d’un parti politique classique, ne doit pas se retourner contre les perspectives révolutionnaires qu’il s’est lui-même données. » En mars, la décision de Charlotte Girard de se retirer de la coresponsabilité du programme est actée.

    Bien qu’elle continue de rester solidaire de la France insoumise, les griefs exprimés par la juriste rappellent ceux formulés par Thomas Guénolé lors de son départ. Le politologue dénonçait un « fonctionnement autocratique », où les discussions ne seraient qu’"apparence", les prises de décision étant « cadrées et verrouillées » par Jean-Luc Mélenchon et Sophia Chikirou. Cette dernière était accusée de « faire peser sur le mouvement un risque judiciaire extrêmement grave », du fait de « sa proximité avec Jean-Luc Mélenchon » et de son implication dans les « campagnes électorales passées et actuelles de la France insoumise » via sa société Mediascop. Un signe que le manque de démocratie interne et le rôle de Sophia Chikirou sont ressentis comme des problèmes parmi de nombreux cadres du mouvement.

    Pourquoi Charlotte Girard ne quitte-t-elle pas LFI ?

    « Charlotte ne parvient pas à se décider, estime Djordje Kuzmanovic, proche de la veuve de François Delapierre, qui a lui annoncé son départ de LFI en novembre. Elle est déçue et partage mon ras-le-bol concernant les louvoiements programmatiques et l’organisation du mouvement mais a toujours de forts scrupules à exprimer publiquement ses désaccords ». Malgré les dérives, Charlotte Girard reste en effet fidèle à la cause portée par Jean-Luc Mélenchon et les Insoumis, et s’inquiète des répercussions médiatiques provoquées par ses états d’âme. La dimension affective est également forte, dans un mouvement très soudé, pour une femme qui a longtemps été la compagne du « fils spirituel » du leader du mouvement. Lassée de ne pouvoir peser en interne, également désireuse de consacrer davantage de temps à sa famille, Charlotte Girard a donc décidé de prendre du champ, sans insulter l’avenir.

    https://www.marianne.net/politique/france-insoumise-derriere-distance-charlotte-girard-lfi

  • Macron moves to prosecute journalists who revealed French arms sales in Yemen war

    https://www.wsws.org/en/articles/2019/04/26/macr-a26.html

    Intéressant, dans une société où le journalisme fait naufrage (en mode câlins au pouvoir), que Macron s’attaque brutalement aux seul·es journalistes digne de ce nom.

    Macron moves to prosecute journalists who revealed French arms sales in Yemen war
    By Will Morrow
    26 April 2019

    In a far-reaching assault on democratic rights and free speech, the government of Emmanuel Macron is moving to prosecute journalists who have exposed both France’s complicity in Saudi Arabia’s illegal war in Yemen as well as the Macron government’s efforts to cover it up.

    The government’s actions are a response to the publication of a report on April 15 by the journalistic organization Disclose, in partnership with The Intercept, Radio France, Mediapart, Arte Info and Konbini. The report includes an internal intelligence report to the president and leading ministers from September last year with precise information on the use of French arms in Yemen. It proves that the Macron government’s claims that it had no evidence that French arms were being used in the war, which has killed tens of thousands of civilians, were lies.

    france #yémen #macron #scandale_d_état

    • Ce régime ne connait que la force. Une loi existe pour atteindre son objectif ? On l’utilise. Un juge ne veut pas interpréter la loi comme on le souhaite ? On change la loi pour que le doute n’existe plus. La modification de la loi est trop lente ? On vote une loi pour pouvoir légiférer par ordonnance et sans débat.

      Ce régime passe par la force et écrase tout ce qui s’oppose à lui.

      Un jour, on finira par le nommer pour ce qu’il est.

      Ce n’est pas parce qu’il ne pratique pas la torture et les exécutions extrajudiciaires qu’il ne mérite pas d’être nommé pour ce qu’il est.

    • Oui @aude_v, je pensais à Adama Traoré en écrivant... ou à l’animateur dont on souhaitait frapper les testicules et dont on n’a « que » déchiré l’anus. Mais pour certains, qui tiennent le crayon, tant que ce n’est pas écrit dans un manuel officiel, ça n’existe pas. Et... d’ailleurs... même quand c’est écrit, ça ne compte pas, parce que par nature, l’état et ses représentants sont là pour défendre le Bien. Et le Bien ne peut pas faire de mal, c’est évident, ça ne se discute même pas.

      C’est dans ce genre de glissements qu’on comprend comment il a été si facile pour tant de gens Biens de passer du Front Populaire flamboyant au Vichisme rabougri.

  • Nathalie Loiseau : « Si j’avais été d’#extrême_droite, j’aurais un boulevard »
    http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/nathalie-loiseau-qui-n-a-pas-fait-d-erreur-a-vingt-ans-20190424

    « Si j’avais voulu #rester_d’extrême_droite, aujourd’hui l’offre est superbe...

    #oups #labsus #lrem

    « Ma notion du pluralisme, c’est que pendant des années j’ai été abonnée à #Mediapart, qui est un journal que je déteste, pour soutenir la liberté de la presse. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas »,

  • #images et #pouvoirs : #Berlusconi et les « #veline ». Entretien avec #Francesca_Martinez_Tagliavia

    Quels sont les effets de la #culture_visuelle sur la construction du pouvoir politique ? Loin d’une vision instrumentale qui ne verrait dans les images que des moyens neutres utilisés par les chefs et leur entourage pour asseoir leur pouvoir, Francesca Martinez Tagliavia pense leur signification politique à partir de la manière dont elles sont produites, tant par les acteur-ices que par les spectateurs·ices. En étudiant le rôle et l’histoire des veline, ces femmes qui accompagnaient Silvio Berlusconi sur les plateaux de télévision, l’autrice propose de déconstruire le pouvoir d’un chef à partir du discours de celles qui ont contribué, par leur image, à produire son charisme. C’est par une critique venue des marges du pouvoir qu’on peut, selon elle, élaborer un discours à la hauteur de nos exigences politiques.


    https://vacarme.org/article3078.html
    #velina #télévision #femmes #patriarcat #publicité #corps #image #pouvoir

    • Faire des corps avec les images : La contribution visuelle de la velina au charisme de Berlusconi

      À la fin des années 2000, l’image de la velina – soubrette hyper-érotisée de la télévision italienne – endosse dans les discours de la critique anti-berlusconienne le rôle de symbole de la marchandisation des corps féminins et de la subalternité féminine dans l’espace public, qui caractérise le ventennio berlusconien. Puisant ses outils dans l’épistémologie des Visual Studies anglo-saxons et dans la culture visuelle italienne contemporaine, la thèse vise d’abord à analyser les manières dont les images font le corps de la velina. La généalogie de la velina rassemble des images emblématiques et opposées de la féminité comme les Jeunes Italiennes fascistes, les Tiller Girls américaines et les héroïnes du cinéma softcore italien des années soixante-dix, pour se cristalliser ensuite dans cette image, au moment où elle fait irruption dans l’émission télévisuelle Striscia la notizia (Mediaset, groupe Berlusconi) en 1989. Par l’analyse d’une étude de cas spécifique – les pratiques et les micropolitiques quotidiennes de l’image de Giulia Calcaterra, velina de l’édition 2012-2013 de Striscia la notizia – on déconstruit ensuite le point crucial des argumentaires excluant les veline du savoir et de la politique. Selon la critique mainstream, la velina serait un sujet aliéné, ornement passif du Spectacle. À partir de sa propre parole au sujet de son action, elle émerge au contraire comme un sujet autoréflexif et intelligent, et comme une actrice privilégiée de l’économie esthétique et culturelle, sur la base de laquelle Silvio Berlusconi a construit son consensus politique à partir de la fin des années soixante-dix. La thèse se concentre ensuite sur le rapport entre l’image de la velina et l’image de Berlusconi, par l’analyse d’images qui connectent la velina au « chef » Berlusconi. Le « charisme » de Berlusconi est visuellement construit par Berlusconi lui-même, par les intermédiaires culturels de son parti, la presse anti-berlusconienne, le cinéma et d’autres productions visuelles, en connexion avec l’image de la velina. On retrace différents moments-clés de l’exercice d’une propagande politique fondée sur des politiques et des pratiques visuelles qui s’entrelacent à des pratiques discursives et à d’autres types de pratiques politiques, scientifiques, techniques et sociales visant à susciter dans l’électorat un « amour de la domination », à travers une « domination de l’amour ». Si l’image de la velina contribue activement au « charisme » de Berlusconi, c’est parce qu’elle attribue au chef le pouvoir érotique nécessaire pour que celui-ci inspire du désir pour sa domination.

      https://journals.openedition.org/acrh/7103
      #thèse_de_doctorat

  • Perquisitions à la FI... et haine de classe
    http://la-sociale.viabloga.com/news/perquisitions-contre-la-fi-et-haine-de-classe

    Le jour même des perquisitions qui ont visé Jean Luc Mélenchon, 17 de ses collaborateurs, les locaux de la « France Insoumise », Sophia Chikirou et son entreprise Médiascop, la cause était entendue dans la plupart des médias où les éditorialistes s’en donnaient à coeur joie. « Détournements de fonds », « escroquerie », « bande organisée", tout était suggéré, sans oublier les considérations visant la vie privée, celle de Mélenchon et de Sophia Chikirou notamment. Il ne serait évidemment pas sérieux de prendre le contre pied sur des éléments que nul ne connait, même pas d’ailleurs les principaux visés qui à les entendre découvrent au jour le jour ce qui leur est reproché. Ce qui interroge, c’est plutôt la nature politique de cette vaste opération judiciaire.

    Jean Luc Mélenchon a occupé l’espace médiatique, revenant en boucle dans les escaliers de la « France Insoumise ». « Emportements », « violence dans le regard », « violences dans les gestes » , « corps à corps » avec un policier en faction… Son ton, son attitude devait prouver les doutes légitimes sur sa « présidentiabilité », sur sa capacité à garder son sang froid. Mais est-ce vraiment cette inquiétude qui dominait dans les propos de différents éditorialistes, Barbier et compagnie ? Ou bien plutôt l’expression d’une haine qui trouvait là un terrain idéal pour se déverser, tellement l’attitude du leader de la FI dénotait avec le fonctionnement feutré des élus mis en cause un jour pour attendre souvent des mois, sinon des années, pour voir leur cas réglés, pour se voir souvent blanchis.

    Cette haine ne porte-elle pas un nom ? Et s’il s’agissait de la « haine de classes » tout simplement, la haine de cette « intelligentsia » porte parole d’un pouvoir dont les orientations défendent les privilèges d’en haut au détriment de la souffrance d’en bas ? Ce sont les mêmes qui justifient toutes les décisions qui visent dans tous les domaines ouvriers, salariés, jeunes ou retraités. Ce sont les mêmes qui hier vantaient la « loi travail » de Hollande complétée par Macron, qui félicitent la réduction du bien commun, des services publics et du nombre de fonctionnaires au nom de la chasse aux déficits, qui comprennent pour mieux les encourager les restrictions qui visent les retraités au nom de l’équilibre des comptes sociaux, qui approuvent « chiffres à l’appui » les injonctions faites aux chômeurs, « fainéants » par nature, responsables de leur chômage, qui refusent de « traverser la route pour trouver un emploi », qui soutiennent l’Union Européenne dans ses décisions dirigées contre les peuples, qui éructent avec mépris contre les « souverainistes », les « populistes », les « nationalistes »…

    Pour qu’une telle opération contre Mélenchon et la FI ait pu se mener, il a fallu qu’elle soit préparée de loin, au plus profond de l’état. La faiblesse politique de Macron, le désaveu de ses décisions, la crise de régime et de gouvernement qui serait apparus plus encore, si le remaniement n’avait été fort à propos caché par l’opération politico-judiciaire contre la FI, mettent tout ce beau monde aux abois.
    Est-on bien sûr que les nerfs qui ont lâchés ne sont pas ceux qui ont ordonné de frapper ? Et si l’affolement dans le contexte politique d’ensemble était celui du pouvoir ?

    Jacques Cotta
    Le 24 octobre 2018

  • Une censure généralisée sur Internet
    http://www.dedefensa.org/article/une-censure-generalisee-sur-internet

    Une censure généralisée sur Internet

    Le couperet de la censure vient de s’abattre sur de nombreux sites américains qui semblent déranger l’“État profond” américain. C’est ainsi que Facebook, leader des médias sociaux, a reçu des ordres qui proviennent des centres de pouvoir qui régentent l’ordre “médiatique” afin de contrer une “désinformation” qui serait susceptible d’induire les internautes en erreur.

    Détruire la page Facebook des médias récalcitrants

    Certains analystes estiment qu’il s’agit, surtout, de restreindre l’espace dévolu à la liberté d’expression, qu’elle provienne de la gauche ou de la droite, afin de chasser les sites qui ont le malheur de remettre en cause les diktats d’une pensée unique mise en orbite par une poignée de centres de pouvoir mondialistes. Des médias alternatifs tels qu’Anti-Media, un (...)

  • Hitler 1933 : pourquoi la presse n’a-t-elle rien voulu savoir ?
    https://www.franceculture.fr/histoire/hitler-1933-pourquoi-la-presse-na-t-elle-rien-voulu-savoir

    http://rf.proxycast.org/1488760065392386048/18064-07.10.2018-ITEMA_21839748-0.mp3

    Ils étaient 200 correspondants occidentaux en poste à Berlin de 1933 à 1941, et pourtant bien qu’autour d’eux s’abattent les persécutions sur les #Juifs et les opposants, ils ne seront qu’une poignée à alerter l’opinion... Pourquoi le #monde_médiatique n’a pas compris qui était #Hitler ? "Un fail comme celui-ci est forcément multi-causes" nous explique Daniel Schneidermann, auteur d’une enquête titrée" Berlin, 1933 : la presse internationale face à Hitler" aux éditions du Seuil.

    http://www.seuil.com/ouvrage/berlin-1933-daniel-schneidermann/9782021369267

    « Il faut se souvenir qu’à l’arrivée d’Hitler en 1933 l’énorme majorité des #patrons_de_presse : français, britanniques, américains sont avant tout #anti-communistes, la trouille qu’ils ont c’est l’expansion de la #révolution_soviétique en Europe. Donc pour beaucoup d’entre eux Hitler a au moins cet avantage c’est qu’il va constituer un barrage à l’expansion #communiste. (...) Il y a en tout cas une absence de préjugé défavorable. »

    #Daniel_Schneidermann, journaliste, créateur et animateur de l’émission, puis du site, " Arrêt sur images

    #Media #Presse #Journalisme

  • Netflix consomme 15% de la bande passante internet dans le monde - ZDNet
    https://www.zdnet.fr/blogs/digital-home-revolution/netflix-consomme-15-de-la-bande-passante-internet-dans-le-monde-39874491.htm

    Sandvine publie son rapport « The Global Internet Phenomena » dans lequel sont répertoriées les performances des différents services que l’on utilise sur internet.
    Pascal Lechevallier

    Par Pascal Lechevallier pour Digital Home Révolution | Mercredi 03 Octobre 2018

    Le rapport de Sandvine passe en revue les usages d’internet, et sans surprise, c’est la vidéo qui arrive en tête du classement.
    La vidéo représente 56% de tout le trafic sur Internet ; et ce qui est encore plus impressionnant, c’est que les flux de contenus en 4K sont une goutte d’eau dans cet océan d’images ; on peut donc s’attendre à une augmentation de la place de la vidéo dans les prochaines années.

    Aux Etats-Unis, le premier service de vidéo est Netflix, Youtube ne pointe qu’en 5ème position, alors que Amazon Prime se hisse à la quatrième place. Sur la zone Europe, c’est Youtube qui arrive en première position, suivi par Netflix en deuxième place et Amazon en quatrième position. Enfin, dans la zone Asie-Pacifique, ce sont les autres sites de vidéo (HTTP Media Stream) qui occupent la première position, suivis de Facebook et Netflix. Au global, on comprend à travers ces chiffres que l’empire vidéo de Netflix s’est imposé partout dans le monde.

    #Netflix #Vidéo #Internet

  • En plein boom, les podcasts cherchent la bonne mesure

    Il n’y a jamais eu autant de podcasts. Problème : il n’existe aucun outil de mesure d’audience certifiée, à l’image de ce que fait Médiamétrie pour la télévision. Difficile, dans ces conditions, d’attirer les annonceurs.

    https://www.telerama.fr/radio/en-plein-boom,-les-podcasts-cherchent-la-bonne-mesure,n5824781.php

    #Radio #Podcast #Louie_Media #Radio_France #Arte_Radio

  • #Netflix consomme 15% de la bande passante dans le monde
    https://www.zdnet.fr/blogs/digital-home-revolution/netflix-consomme-15-de-la-bande-passante-internet-dans-le-monde-39874491.htm

    Le rapport de Sandvine passe en revue les usages d’internet, et sans surprise, c’est la #vidéo qui arrive en tête du classement.

    https://www.sandvine.com/phenomena

    La vidéo représente 56% de tout le trafic sur Internet ; et ce qui est encore plus impressionnant, c’est que les flux de contenus en 4K sont une goutte d’eau dans cet océan d’images ; on peut donc s’attendre à une augmentation de la place de la vidéo dans les prochaines années. 

    Aux Etats-Unis, le premier service de vidéo est Netflix, Youtube ne pointe qu’en 5ème position, alors que Amazon Prime se hisse à la quatrième place. Sur la zone Europe, c’est Youtube qui arrive en première position, suivi par Netflix en deuxième place et Amazon en quatrième position. Enfin, dans la zone Asie-Pacifique, ce sont les autres sites de vidéo (HTTP Media Stream) qui occupent la première position, suivis de Facebook et Netflix. Au global, on comprend à travers ces #chiffres que l’empire vidéo de Netflix s’est imposé partout dans le monde.

  • On the Ground News ( OGNreports) – Twitter
    https://mobile.twitter.com/OGNreports

    Media/News Company consisting of a group of Journalists working in Syria delivering accurate, confirmed & up to date news. We document Assad/Putin warcrimes.

    Twitter
    https://mobile.twitter.com/walid970721/status/1045807793809367040/photo/1

    Cette scène montrant clairement des hommes arborant des drapeaux #isis
    correspondrait à une « manifestation de civils » selon « On the Ground News », qui a vite fait d’effacer son tweet après qu’on lui ait mis son énormité devant le nez.