company:merhaba

  • [Vidéo] Le journal Merhaba saisi par la police lors d’un point-info à La Chapelle
    http://paris-luttes.info/video-le-journal-merhaba-saisi-par-4788

    Plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées à La Chapelle, le dimanche 24 janvier, afin d’échanger des informations sur les manifestants arrêtés la veille lors d’une manifestation de migrants et personnes solidaires à Calais. — Migrations - sans-papiers, 18e arrondissement, sans-papiers, bourse, No-Border, vidéo, lutte des réfugié-e-s

    • Rêves et réalité de réfugié par un réfugié, Merhaba n°2.
      https://paris-luttes.info/reves-et-realite-de-refugie-par-un-4608

      Ahlem Laje (pseudonyme) est un migrant soudanais. Après avoir risqué sa vie aux portes de l’Europe et traversé les frontières intra-européennes, il a vécu plusieurs mois sur le campement d’Austerlitz. Il témoigne de ce qu’il a vécu, lui et ses compagnons : la misère, le sale business de certaines associations « solidaires », le harcèlement et la violence policière, les manigances de la mairie de Paris pour les enfoncer un peu plus, et la désillusion sur la France et ses « droits de l’homme ».

  • Lutte des migrants et réfugiés : 3e numéro du journal Merhaba/Bienvenue/Xoš âmadid/Welcome
    http://paris-luttes.info/merhaba-bienvenue-xos-amadid-4502

    Merhaba/Bienvenue/Xoš âmadid/Welcome est un journal écrit par des migrants, réfugiés et personnes solidaires. C’est un outil de coordination et d’information sur les luttes des migrants en Île-de-France et aux frontières. Il est gratuit, diffusé largement et disponible en français, anglais, arabe et (...) — Migrations - sans-papiers, migrants, lutte des réfugié-e-s, hébergement d’urgence

    • À propos du #journal Merhaba et des #centres_d'hébergement (mel reçu).

      Petit témoignage de l’accueil au centre d’hébergement du Loiret (13e arrondissement) ce soir :
      Une amie et moi sommes allées dans ce centre voir des personnes hébergées que nous connaissons des campements de juin dernier. En même temps nous avions apporté quelques exemplaires de Merhaba, petit journal fait par des migrants et des personnes #solidaires.
      Un ami #migrant nous a proposées d’entrer et a demandé au gardien l’autorisation. Celui-ci a dit qu’il fallait qu’il en réfère au responsable du centre, ce qu’il a fait par téléphone. notre entrée a été refusée, nous sommes donc restées assises devant le centre surr un des bancs qu’il y a là. Alors qu’on discutait avec plusieurs personnes, des gens qui semblaient travailler là sont arrivés eet assez vite le #gardien est venu nous dire que nous ne pouvions pas rester là non plus, assises sur le banc devant le centre. Son chef avait appelé pour le lui dire, chose que nous voulons bien croire car il avait l’air un peu gêné et comme nous prenions 2 - 3 minutes pour dire au revoir, il nous a dit que vraiment ce serait mieux de nous dépêcher car sinon il allait avoir des ennuis.
      Un migrant a pris une dizaine de journaux et est rerentré dans le centre et nous nous sommes donc éloignées sur le trottoir. Moins de 5 minutes après il est resorti car on lui a signifié qu’il pouvait en avoir un exemplaire mais pas plusieurs.
      Ce qui pourrait sembler une anecdote insignifiante en dit long sur les #droits qui sont accordés aux migrants et donc ssur la façon dont ils sont considérés. Pas le droit de recevoir des gens donc, mais également pas le droit de faire entrer des journaux (Bon bien sur Télé 7 jours ça on pourrait sans doute en amener des tonnes), et au-delà de ça, des témoignages abondent en ce sens et dans de nombreux centres, pas le droit de s’exprimer car s’exprimer c’est s’exposer à des brimades et un renvoi. Oui je sais, on dit qu’un mot peut avoir l’effet d’une bombe mais bon, on n’en est pas là... On en serait même plutôt, niveau revendications, à demander un peu de pain en plus, et franchement comme bombe on fait mieux, mais même ça çela peut être mal pris par le personnel.
      Quand je pense que parmi les migrants, il y en a qui fuient des pays où il n’y a pas de liberté d’expression dans lesquels la France est montrée en exemple par quelques doux et douces rêveurs-euses, je ne peux m’empêcher de rire doucement.
      Ce petit épisode il n’y a pas qu’au centre du Loiret qu’il arrive. A Tournan, pareil, des personnes extérieures et hop on est prêt à appeler la gendarmerie. A Triel sur Seine aussi, c’est la même chose, seules 3 personnes extérieures au centre (qui appartiennent au secours catholique) sont autorisées à y pénétrer, les autres même si elles ont rendez-vous avec quelqu’un à l’intérieur ne peuvent entrer et le rendez-vous doit se dérouler à l’extérieur. Bon et tout cela bien avant leur état d’urgence, il faut le préciser.
      En tout cas, on se demande vraiment de quoi ils ont peur la haut...Mais bon, question bête... la seule vraie question étant pendant combien de temps on permettra de se conduire comme ça ?

      l’article ci dessus renvoie à une représentation du journal, son sommaire, sa demande de participation (traductions et autres) et d’appui à sa diffusion.

    • Rafle au foyer Marc Seguin dans le 18ème à Paris (par mel)

      Le 15 décembre au soir, une grosse rafle a eu lieu au foyer Marc Seguin dans le 18ème à Paris. L’info a été relayée par un militant sur les listes RESF.
      Nous (CGT Paris) essayons de suivre la situation avec le Copaf et Droits Devant !!.
      A la demande d’Adoma, gestionnaire du foyer, en pleine grève des loyers, la police est intervenue dans les chambres du foyer et a arrêté tous les sans-papiers présents.
      Les infos sont floues. Il y a dû y avoir sûrement une réquisition du #procureur mais nous n’en avons pas connaissance.
      J’ai eu au téléphone aujourd’hui le Directeur de la #Police Generale de la PP qui n’avait pas les détails sur l’opération, mais me disait que c’était nullement une volonté politique de la PP de faire des descentes de police dans les foyers pour « lutter contre l’immigration clandestine » et qu’il devait y avoir une réquisition du proc sur d’autres motifs que l’ILE (infraction à la législation sur les étrangers).
      Quoiqu’il en soit, j’ai saisi aussi la chef de cabinet du Préfet de Police sur cette situation scandaleuse.

      Une partie des sans-papiers a été relâchée le jour et le lendemain de la rafle, une autre transférée au centre de #rétention de Vincennes.
      Je ne sais pas précisément le nombre de personnes (une dizaine).
      l’ASSFAM (association présente au centre de rétention de Vincennes) m’enverra des infos plus précises demain matin.
      Elle m’a dit qu’ils passeront devant le JLD le 20 décembre.
      Ce serait bien que des avocats puissent se mobiliser sur cette audience comme ça s’était fait lors de la rafle au foyer « terre aux curés » dans le 13e.
      Et qu’on fasse pression pour que les résidents soient libérés, pour éviter que ce genre de situations se reproduisent et
      qu’Adoma ou d’autres gestionnaires de foyers ne s’amusent pas à agir ainsi à nouveau.