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  • Les 4 dernières vérités de Michel Serres
    https://www.dedefensa.org/article/les-4-dernieres-verites-de-michel-serres

    Les 4 dernières vérités de Michel Serres

    Penseur fourre-tout et rassurant de la société spectaculaire, Michel Serres n’a cessé de donner des brevets de bonne conduite au système. Prof de philo plus que philosophe, il aura rassuré tout le temps politiques, patrons et médiatiques. Aussi n’est-ce pas sans déplaisir que nous avons lu cette interview accordée à nos amis suisses du Temps. Elle a quelques mois et relève d’un testament lucide. En effet derrière la satisfaction de service pointait une certaine inquiétude, liée notamment à la disparition totale et abyssale du monde rural et de sa civilisation. On est passé en soixante ans de la France de Pagnol et Giono à celle des réseaux sociaux.

    Sur ce point fondamental et si négligé par nos antisystèmes, Michel Serres déclarait :

    « Dans les années 1900, il y (...)

  • L’oligarchie s’amuse

    Le bal masqué de Dior à Venise, échos d’un Fellini contemporain - Godfrey Deeny - traduit par Paul Kaplan - 19 Mai 2019 - fashion network
    https://fr.fashionnetwork.com/news/Le-bal-masque-de-Dior-a-Venise-echos-d-un-Fellini-contemporain,10


    Pietro Beccari, le PDG de Christian Dior, et Elisabetta Beccari - Photo : Virgile Guinard

    Maria Grazia Chiuri ne prend jamais vraiment de vacances. À peine deux semaines après le défilé de la collection Croisière 2020 de Christian Dior, organisé à Marrakech, la créatrice italienne a dessiné les costumes d’une performance fantasmagorique donnée samedi soir, juste avant le bal Tiepolo organisé par Dior à Venise, qui faisait écho aux revendications politiques et à l’ambiance générale de la Biennale.

    Des dieux et des déesses dorés, plusieurs Jules César, des comtesses aux proportions divines, des courtisanes cruelles, des dandys coiffés de plumes géantes, une Cléopâtre majestueuse, et diverses figures célestes - dont une qui a passé la soirée perchée au sommet d’une grande échelle à pêcher un globe argenté parmi les célébrités... Karlie Kloss jetait des oeillades fatales derrière son éventail, vêtue d’une robe corset imprimée. Sienna Miller est arrivée sous une gigantesque cape en soie beige et une robe moulante et scintillante, pendue au bras de son nouveau cavalier, Lucas Zwirner. Tilda Swinton était sanglée dans un costume en soie bouclée et Monica Bellucci et Dasha Zhukova resplendissaient dans leurs robe et cape à fleurs. 100 % Dior.

    Samedi soir, après un véritable embouteillage nautique, des dizaines de bateaux de luxe Riva ont débarqué les invités sur les marches du palazzo, tandis que la troupe de danseuses Parolabianca se produisait sur une terrasse au bord du canal. Trois d’entre elles étaient juchées sur des échasses pour donner encore plus d’ampleur aux motifs étranges de Maria Grazia Chiuri - imprimés pêle-mêle d’animaux mythologiques, de cieux nocturnes, de crustacés géants, de taureaux en plein galop et d’amiraux de la Renaissance. « Des voyages célestes et ancestraux à travers le ciel », résume la directrice artistique des collections féminines de Dior.

    « Je pense que nous, Italiens, avons oublié que nous sommes une nation de navigateurs, surtout les Vénitiens. Que nous avons fini par nous intégrer dans des centaines de cultures et de pays. Et que nous sommes une nation d’immigrés sur toute la planète depuis de nombreuses générations », rappelle-t-elle.

    Des images dignes de cette Biennale, marquée par l’appel de nombreux artistes en faveur de frontières plus ouvertes . Cet après-midi-là, l’artiste aborigène australien Richard Bell a fait remorquer une péniche autour de Venise, transportant un pavillon factice enchaîné sur le bateau pour critiquer l’#impérialisme et le #colonialisme de son pays. Dans l’Arsenal, centre névralgique de la Biennale, l’artiste suisse Christoph Büchel a installé Barca Nostra, un bateau de pêche rouillé de 21 mètres qui a coulé au large de Lampedusa en 2015, entraînant la mort de près d’un millier de #réfugiés.

    Dans le cadre de l’exposition principale, nombreuses étaient les images puissantes d’exclusion et de dialogue des cultures - on retient surtout les photos nocturnes de Soham Gupta qui représentent des étrangers indiens errant dans les décombres de #Calcutta, les films d’Arthur Jafa sur les droits civiques et les superbes collages autobiographiques de Njideka Akunyili Crosby, artiste américaine née au Nigeria. Sans oublier la Sud-Africaine Zanele Muholi qui a fait un autoportrait quotidien pendant un an pour dénoncer les crimes de #haine et l’#homophobie dans son pays natal, tandis que le pavillon vénézuélien n’a pas ouvert en raison des troubles politiques dans son pays.

    De l’autre côté de la ville, le bal avait lieu au Palazzo Labia, célèbre pour les fresques sublimes de Giambattista Tiepolo, notamment dans l’immense salle de bal aménagée sur deux étages, ornée de scènes légendaires de la vie d’Antoine et Cléopâtre. La somptueuse soirée de Dior rappelait le célèbre bal oriental de 1951, organisé dans le même palais par son propriétaire mexicain de l’époque, Charles de Beistegui, qui avait redonné à l’édifice sa splendeur d’origine. Entré dans l’histoire comme « le bal du siècle », l’événement est resté dans les mémoires grâce aux nombreux costumes et robes dessinés conjointement par Salvador Dali et Christian Dior.

    C’est Dior qui a financé le bal, qui a permis de récolter des fonds pour la fondation Venetian Heritage, qui soutient plus de 100 projets de restauration du patrimoine vénitien et dont c’est le 20e anniversaire cette année. Le président américain de l’organisation internationale, Peter Marino, est un architecte qui a dessiné des boutiques parmi les plus remarquables du monde, pour des marques comme #Louis_Vuitton, #Chanel et, bien sûr, #Dior.

    « Les temps changent. Le bal de Beistegui était un événement fabuleux organisé pour les personnes les plus fortunées de la planète. Celui-ci aussi est un grand bal, mais il a pour but de récolter des fonds pour nos projets », précise Peter Marino, vêtu d’une veste, d’une culotte et de bottes Renaissance entièrement noirs, comme Vélasquez aurait pu en porter s’il avait fréquenté les bars gays de New York. Après le dîner, une vente aux enchères a permis de recueillir plus de 400 000 euros pour protéger le patrimoine vénitien.

    Comme pour sa collection Croisière - qui contenait des collaborations avec des artisans marocains, des fabricants de tissus perlés massaï et d’imprimés wax ivoiriens, des artistes et des créateurs de toute l’Afrique et de sa diaspora -, Maria Grazia Chiuri a travaillé avec des acteurs locaux de premier plan pour son bal Tiepolo.

    Les tables joliment décorées, en suivant des thèmes variés selon les salles - jungle, sicilienne et chinoise - comportaient des sphinx égyptiens, des œufs d’autruche géants, d’énormes candélabres en verre, des perroquets en céramique et des nappes sur mesure du légendaire fabricant de tissus et peintre vénitien Fortuny. Les invités ont pu déguster un pudding de fruits de mer composé de caviar, de homards et de crevettes, suivi d’un délicieux bar, préparé par Silvio Giavedoni, chef du restaurant Quadri de la place Saint-Marc, étoilé au guide Michelin.

    Pour ses costumes de bal, Maria Grazia Chiuri a également fait appel au fabricant de soie Rubelli, ainsi qu’à Bevilacqua, le célèbre spécialiste du velours et de damas « soprarizzo », dont le siège se trouve de l’autre côté du Grand Canal, en face du Palazzo Labia. Une demi-douzaine de danseuses de la troupe Parolabianca ont clôturé la soirée en dansant sous les fresques maniéristes de Tiepolo, au son d’une harpe malienne et de violons.

    Un événement vif, effronté, licencieux et provocateur... comme tous les grands bals masqués. Le #masque donne la liberté d’être poliment impoli - si on croise quelqu’un qu’on préfère éviter, il suffit de prétendre qu’on ne l’a pas reconnu. La soirée s’est déroulée dans une ambiance digne d’un film de Merchant Ivory ou de #Fellini et de son Casanova. Personnage que Sienna Miller a d’ailleurs côtoyé dans un de ses films...

    « Monsieur Dior a toujours adoré Venise. Ses artistes, ses artisans et son art font donc partie du patrimoine de Dior. Une raison de plus pour laquelle j’ai adoré mettre à contribution le savoir-faire vénitien pour organiser le bal », confie Maria Grazia Chiuri.

    Geste gracieux, Dior a offert un éventail à chaque invité, imprimé d’une célèbre phrase de son fondateur : « Les fêtes ont ceci de nécessaire qu’elles apportent de la joie ».

    #fric #ruissellement #bernard_arnault

  • Faurecia et Michelin s’associent pour créer un géant mondial de l’hydrogène
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15780-faurecia-et-michelin-s-associent-pour-creer-un-geant-mondial-de-l-h

    Et de deux, et c’est une bonne nouvelle, surtout pour la pollution atmosphérique, car ces véhicules ne rejète que de l’eau.... ; ))))

    Et si le champion mondial de la pile à combustible était français ? C’est en tout cas le pari que veulent relever Michelin et Faurecia en unissant leurs forces autour de la jeune pousse Symbio.

    Symbio conçoit des kits de piles à hydrogène qui peuvent être intégrés dans plusieurs formats de véhicules électriques (utilitaires, van, bus, poids lourds, bateaux).

    Symbio, le leader mondial de la pile à combustible ?

    Créée en 2010, l’entreprise Symbio est devenue une filiale à 100 % de Michelin en février dernier. Nouvelle étape aujourd’hui : Michelin et l’équipementier automobile Faurecia ont annoncé leur volonté d’unir leurs forces. Les deux (...)

  • « On a effacé les femmes de l’histoire de la gastronomie »
    https://o.nouvelobs.com/food/20190307.OBS1337/on-a-efface-les-femmes-de-l-histoire-de-la-gastronomie.html

    Vous venez de publier un répertoire de 500 femmes chefs en France. Quelle est l’idée derrière ce projet ?

    – L’an dernier, j’ai réalisé le documentaire « À la recherche des femmes chefs » pour mettre en avant certaines figures inspirantes. Toutefois, le Guide Michelin a continué d’ignorer les talents féminins de gastronomie, notamment en France. [En 2018, seules deux femmes ont été récompensées d’une étoile, aucune de deux ou trois étoiles, NDLR]

    Du coup, j’ai eu très envie de savoir qui étaient les femmes chefs, combien et où elles étaient. J’ai lancé un appel sur Facebook pour compiler le tout dans une liste. Ça a eu un engouement énorme, beaucoup de gens m’ont écrit, et [la journaliste de « Télérama »] Estérelle Payany m’a apporté son aide. On a planché sur un tableur Excel avec tous les noms, toutes les adresses. « Télérama » a ensuite publié la liste sur son site internet.

    Le but était vraiment que toute la sphère de la gastronomie française, y compris le Michelin, ait accès à cette liste de façon gratuite et ouverte. J’en avais marre de ces listes privées qui disent qu’il y a des talents féminins mais sans donner leurs noms...

    C’est comme ça qu’est né votre ouvrage « 500 femmes qui font la différence dans les cuisines de France », avec Estérelle Payany ?

    – Oui, j’ai contacté un éditeur - Nouriturfu - pour leur expliquer qu’il est important que cette liste soit disponible. Ça permet de montrer concrètement que les femmes se sont imposées dans la gastronomie. Il fallait aller plus loin qu’une publication sur un média en ligne, il fallait plus de concret. Finalement, nous avons débouché sur cette sorte de référencement de plus de 500 femmes chefs, avec pour chacune une présentation.

    Quel est votre regard sur la place des femmes dans la gastronomie ?

    – Essentielle. Les femmes ont toujours joué un grand rôle dans l’histoire de la gastronomie française. A l’époque des auberges des bords de routes, c’était essentiellement des femmes qui cuisinaient. Dans les années 1920-1930, c’était encore elles, les mères à Lyon et dans toute la France. Ce n’est qu’à partir des années 1970, quand il y a eu les chefs stars comme Paul Bocuse, que la gastronomie française s’est vue marketée comme une affaire d’hommes. Alors même que les hommes ne faisaient que reprendre des recettes de femmes !

    Il faut reconnaître la place des femmes dans la gastronomie. On les a effacées de l’histoire, on ne leur a pas assez rendu hommage et, finalement, ce modèle de brigade masculine s’est imposé.

    La chef Adelaïde Perissel (Nouriturfu - Olivier Marie)

    Votre ouvrage s’arrête uniquement sur les femmes chefs. Pourtant, des femmes sont présentes à tous les échelons des brigades.

    – C’est vrai, nous avons beaucoup hésité à parler de toutes, mais c’était compliqué de faire une liste exhaustive. Peut-être qu’on le fera pour une seconde édition, ou qu’on consacrera une étude aux femmes secondes, aux chefs pâtissières, aux commis, etc.

    Est-ce que la place des femmes varie en fonction des types de restaurants ?

    – Les femmes chefs sont surtout dans les restaurants modernes, comme les végétariens, ceux uniquement pour déjeuner bio, etc. Les femmes s’adaptent finalement mieux aux goûts d’aujourd’hui, et adoptent plus volontiers la philosophie du mieux manger. Et c’est valable aussi en régions, où on les retrouve surtout dans des fermes auberges, avec une vraie cuisine régionale authentique.

    Si les femmes prennent tous ces virages aussi rapidement, c’est notamment parce qu’elles ouvrent plus vite leurs propres restaurants, essentiellement pour fuir des brigades où elles sont maltraitées...

    Le mouvement #MeToo a-t-il changé des choses ?

    – Les choses ont changé car les femmes ont pris leur destin en main. Ce que #MeToo a surtout déclenché, c’est une prise de conscience. Les femmes ont leur place dans la société, elles doivent arrêter d’attendre et y aller. Dans les pays anglo-saxons, ça va plus vite qu’en France. Alors qu’on a juste à agrandir la table et s’assoir où l’on veut !

    Dans votre précédent livre « Elles cuisinent », vous rencontrez des femmes chefs partout dans le monde. Y a-t-il une différence sur la place de celles-ci entre la France et le reste du monde ?

    – La vraie différence, c’est qu’en France, le métier de chef est valorisé et valorisant. Il y a beaucoup de pays où ce métier n’est pas bien vu pour un homme, mais aussi pour une femme. C’est plutôt un choix par défaut.

    Mais, plutôt que de nous concentrer sur les différences, il faut regarde tout ce qui nous rassemble – comme la cuisine ! En France, les femmes qui travaillent dans la gastronomie ne se rencontrent pas, ne se connaissent pas, et ne savent même pas qu’elles sont nombreuses. Et la raison principale est qu’elles sont très peu invitées dans les festivals. Quand on fait une table-ronde, on en invite une chef pour cocher la case diversité. Il faut créer des ponts entre les femmes pour qu’ensuite, elles s’organisent et s’entraident.

    Oui, la gastronomie n’est pas inaccessible pour les femmes. Elles doivent se l’approprier. Tous les modèles sont possibles. Il manque juste de la confiance en soi à acquérir...

    Si les chefs sont majoritairement des hommes, ils ont tous le même storytelling et citent leurs mères et grands-mères comme inspirations. Qu’est-ce que cela vous évoque ?

    – C’est une question qu’il faut poser aux hommes chefs. C’est en effet difficile de croire que toutes les mères de ces chefs soient des Cordons bleus... En revanche, je remarque qu’ils ne citent jamais le travail d’une femme de la profession, dont la technique ou la création les auraient inspirés. Anne-Sophie Pic, alors même qu’elle a trois étoiles depuis douze ans, a toujours du mal à évoquer ses techniques avec un homme chef.

    Le modèle doit changer, et pas qu’au restaurant. Si les petits garçons voyaient leurs pères plus cuisiner à la maison, peut-être qu’ils considéraient qu’on peut parler recette avec un homme, et de techniques de cuisine avec une femme. Les médias aussi doivent plus montrer de mixité derrière les fourneaux pour que garçons et fillettes puissent s’identifier.

    « Je suis en contact avec beaucoup de femmes chefs, qui sont brillantes et vont exploser dans les prochaines années, il faut juste être patient... », nous disait Anne-Sophie Pic l’an dernier.

    – La patience, elle a bon dos. Quand Anne-Sophie Pic engage la sommelière Paz Levinson pour son restaurant, c’est un signal fort qu’elle envoie. Elle - et on doit toutes le faire - arrête d’attendre que des hommes valident. Il faut se regrouper et de faire en sorte que les choses avancent plus vite.

    Evidemment, Anne-Sophie Pic n’a pas choisi Paz Levinson parce que c’est une femme, mais parce qu’elle a du talent. Ce choix influence l’histoire. Oui pour la patience, mais il faut agir également.

    Interview de Vérane Frédiani, auteure de « Cheffes : 500 femmes qui font la différence dans les cuisines de France » (éd. Nouriturfu), de « Elles cuisinent » (éd. Hachette Pratique), et du documentaire « A la recherche des femmes chefs », par Louna Boulay.

    #femmes #historicisation #sexisme

  • Hadopi 9 ans après ... (1)

    Hadopi et les artistes - 1ère partie : Ceux qui sont pour Hadopi - Le terrier de Meghann
    http://le-terrier-de-meghann.over-blog.com/article-hadopi-et-les-artistes-1ere-partie-ceux-qui
    C’est une vielle histoire maintenant. Il serait intéressant de comparer les positions actuelles des artistes avec celle qu’ils ont défendu à l’époque.

    4 octobre 2010
    Hadopi et les artistes - 1ère partie : Ceux qui sont pour Hadopi
    Ils veulent lister les internautes ? ALors listons les artistes !

     

    Je me suis amusée à rechercher les célébrités qui se sont prononcés pour ou contre Hadopi. Ici, la liste des partisans de la loi.

     

    Cette liste est non exhaustive, et peut être sujette à caution (la pétition qui prétendait avoir recueilli 10 000 signatures d’artistes a été jugée controversée et n’est plus disponible sur le web aujourd’hui)

     

    Si vous en voyez d’autres, pro ou anti, n’hésitez pas à le faire savoir !

     

    Liste pro-hadopi :

     

    “(…)Certains veulent faire croire que cette loi serait "liberticide". C’est scandaleusement faux. Pourquoi ne le considèrent-ils pas lorsqu’un FAI coupe l’accès à internet de celui qui n’a pas payé son abonnement ? Les valeurs du commerce sont-elles supérieures à celles de la création ? La suppression du permis de conduire de celui qui a commis trop d’infractions est-elle "liberticide" ?
    Rappelons à ce propos que la loi n’envisage qu’une suspension, brève, de la possibilité de télécharger, sans toucher aux autres offres liées.
    Rappelons aussi que celui dont la suspension provisoire est effective – parce qu’il a récidivé malgré les démarches et les avertissements – a toujours la possibilité de consulter ses mails ou de naviguer sur Internet chez quelqu’un d’autre ou dans les lieux d’accès collectifs.
    Rappelons enfin que, contrairement à la situation actuelle, les ayants droits lésés ne connaitront jamais l’identité de l’internaute concerné.(…) »

     
    Extrait de la lettre des cinéastes pro-hadopi

     

    Les artistes ne s’adressent pas à leur public, mais politisent le débat... Ils font du chantage au parti de gauche (Parti Socialiste) et cela démontre où se situent leurs intérêts...

     

    CINEMA ET TELE :

     

    – Michel ANDRIEU

     

    – Thierry Lhermitte :

    Il y a quelques temps, l’acteur a investi 50 000 euros dans l’entreprise TMG, qui vient d’être choisie par quatre organisations (l’Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle, la Sacem, la SCPP et la SPPF) pour faire la chasse aux internautes qui téléchargent illégalement.

    « Quand un producteur nous apporte un film à protéger, nous en relevons l’empreinte numérique, et nous allons ensuite en rendre le téléchargement illégal cauchemardesque. Exemple ? Nous allons inonder les sites illégaux de fichiers leurres : vous croyez télécharger Micmacs à tire-larigot, et, en fait, le fichier contiendra autre chose. »

    http://o-pied-humide.over-blog.com/article-thierry-lhermitte-investit-dans-l-hadopi-43807357.h

    http://www.pcinpact.com/actu/news/54335-thierry-lhermitte-tmc-trident-guard.htm?ca=&vc=1&p=7&#c2848229

     

    Et pourtant : http://www.numerama.com/magazine/17107-hadopi-actionnaire-de-tmg-thierry-lhermitte-telecharge-sur-megauploa

    Thierry Lhermitte reconnaît avoir téléchargé un film récemment.

    – Jean BECKER

     

    – Michel Blanc :

    "Les pirates pensent voler les riches producteurs ? Ce sont les auteurs qu’ils volent"

    http://www.dailymotion.com/video/x7l7nu_michel-blanc-ce-sont-les-auteurs-qu_creation

    http://www.dailymotion.com/video/xaonxr_michel-blanc-et-hadopi_webcam

    – Jean-Jacques BEINEIX
    – Djamel BENSALAH
    – Michel BOUJENAH
    – Patrick BRAOUDE

    – Lionel Delplanque

    – Gérard Krawczyk
    – Guillaume CANET
    – Christian CARION

     

    – Alain CORNEAU
    "La loi n’est peut-être pas parfaite. Elle est certainement modulable. Mais quand j’entends dire qu’elle est liberticide, cela me rend fou furieux"

     

    – Jean-Loup DABADIE
    – Costa GAVRAS
    – Agnès JAOUI
    – Pierre JOLIVET
    – Cédric KLAPISCH
    – Georges LAUTNER
    – Patrice LECONTE
    – Claude MILLER
    – Jean-Marie POIRE 
    – Bertrand TAVERNIER 
    – Francis VEBER

    – Nadine Trintignant

     

    – Jean-Claude Carrière :
    "C’est une bonne loi, probablement incomplète". Pour certains, "il semblerait que voler une oeuvre de l’esprit ne soit pas un vol !"

     

    – Luc Besson :
    Le producteur-réalisateur Luc Besson avait été parmi les soutiens les plus engagés sur le front de la riposte graduée, en comparant certaines plate-formes à des dealers de drogue. Il avait même regretté la décision du Conseil constitutionnel de confier à un juge le soin de vérifier la fiabilité des preuves du piratage et la proportionnalité des sanctions, en assurant que la solution antérieure était préférable pour les internautes. "Les gens ne se rendent pas compte que ce que propose le Conseil est pire", avait-il réagi. "Là maintenant il y a un juge qui va venir, et qui va mettre des amendes, parce qu’un juge ça coûte de l’argent à l’Etat, et obligatoirement il y aura des amendes et ça va coûter très cher aux internautes. La solution avant était bien meilleure, pour eux". Nous verrons s’il avait raison, et nous sommes prêts à ouvrir les paris.
    http://www.numerama.com/magazine/15825-apres-avoir-soutenu-hadopi-luc-besson-veut-impliquer-les-internautes

     

    – Pierre Arditi :

     « La loi Hadopi n’est pas parfaite, loin s’en faut, mais elle essaie tout bêtement de freiner la destruction de la création cinématographique et musicale, peut-être même littéraire, par les opérateurs de télécoms ».

    – Michel Piccoli
    – Alain BENGUIGUI
    – Bruno PUTZULU
    – Coline SERREAU
    – Danièle DELORME
    – Danièle THOMPSON
    – Edouard MOLINARO
    – Gabriel AGHION
    – Gaspard de CHAVAGNAC
    – Gérard JUGNOT
    – Guy BEDOS
    – Jean ROCHEFORT
    – Jean-Jacques ANNAUD
    – Jean-Paul RAPPENEAU
    – Jean-Paul SALOMÉ
    – Marc THONON
    – Pascal THOMAS
    – Philippe LIORET
    – Sarah BIASINI
    –Véra BELMONT
    – Catherine Benguigui

    – Daniel Herzog (imitateur - doubleur voix des Guignols de l’Info)
    – Marc Toesca (ex-présentateur du Top
    – Michaël Youn (présentateur TV/acteur)
    – Nagui - animateur TV/producteur

     

    – Milos Forman :

    « les pirates se voient comme des Robins des bois modernes, volant aux riches pour donner aux pauvres. En réalité ils volent à des milliers et milliers de gens lambda, souvent pauvres, tout autour du monde »

     

    – Dominique Farrugia :
    "Je suis pour la loi Hadopi pour une seule raison : derrière chaque oeuvre, de n’importe quel artiste, se trouve de l’argent, et l’argent, il faut le trouver, et si on télécharge sur des offres gratuites (pirates), l’artiste et le producteur ne percevront jamais cet argent, donc ils ne pourront faire que des choses de moins en moins bonnes. Un exemple simple - je ne suis pas un spécialiste du disque, mais Arthur H me l’expliquait : l’album le plus cher de Gainsbourg (« L’homme a la tête de chou ») n’a pas du tout marché. Il fallait bien que quelqu’un trouve l’argent pour faire cet album et celui d’après, sinon Gainsbourg n’enregistrait pas. L’industrie du cinéma français est une industrie qui vivote, si demain l’ensemble du cinéma français est téléchargé gratuitement, c’est une industrie qui mourra. Il faut pas croire que dans l’année, il n’y a que les « Ch’tis », y a aussi un film comme « La première étoile », un film difficile à montrer, qui a coûté quand même 3 millions d’euros, et sans l’argent des producteurs, des distributeurs il n’aurait jamais vu le jour. Il a tout de même dépassé le million d’entrée."
    http://www.20minutes.fr/article/322177/vous-interviewez-Vous-avez-interviewe-Dominique-Farrugia.php

     

    MUSIQUE :

     

    – Etienne Perruchon (compositeur de musiques de films - Les Bronzés 3, …)
    – Mathieu Boogaerts

    – Matmatah (groupe de musique)
    – Maurane
    – Michel Delpech
    – Michel Fugain
    – Michel Jonasz
    – Pascal Nègre
    – Passi
    – Paul Personne
    – Superbus
    – Tryo
    – Viktor Lazlo
    – Ycare de la Nouvelle Star 2008
    – Enrico macias

    – Amadou et Mariam

     

    – Bono (U2) :

    "La seule chose qui protège les industries du cinéma et de la télévision du destin qu’ont connu la musique et les journaux est la taille des fichiers" écrit Bono dans sa tribune. Selon lui, le développement des bandes passantes laisse imaginer que dans "à peine quelques années, on pourra télécharger une saison entière de "24 heures chrono" en 24 secondes".
    Pour mettre un terme à "une décennie de partage et de vol de fichiers musicaux", dont les victimes sont "les créateurs, et plus précisément les jeunes compositeurs débutants qui ne peuvent pas vivre des ventes de tickets de concerts et de t-shirts", le chanteur de U2 estime qu’il n’y a pas d’autre moyen que de renforcer le filtrage et la surveillance des réseaux. Évoquant les efforts mis en œuvre aux États-Unis pour lutter contre la pédopornographie comme "les pratiques ignobles de la Chine pour supprimer la dissidence en ligne", Bono en conclut qu’il est tout à fait possible de surveiller les contenus diffusés sur Internet.

    Et le chanteur d’espérer que les magnats du cinéma réussiront "là où ceux de la musique ont échoué", en mobilisant les États-Unis pour secourir "l’économie la plus créative du monde".

    http://www.maxisciences.com/t%E9l%E9chargement-ill%E9gal/le-chanteur-bono-s-039-engage-contre-le-telechargement-illegal_art5176

     

    – Françoise Hardy :
    « Je suis scandalisée et espère ne pas être la seule, non seulement que la loi Hadopi ait été rejetée par l’Assemblée nationale, mais qu’elle l’ait été de cette façon.
    C’est incroyable que les députés, de gauche comme de droite, ne réalisent pas que le piratage Internet est en train de détruire notre profession et toutes les professions qui sont autour, en nuisant davantage encore aux « petits » qu’aux « gros ». Pour le cinéma, c’est la même chose. Quand on pense à ce que coûte un disque, à ce que coûte un film, à tous les gens qui en vivent, c’est vraiment dramatique. Comme le dit Thomas [Dutronc], on peut comprendre que si les gens ont l’opportunité d’avoir une voiture gratuitement, ils s’en foutent de contribuer ainsi à la mort de l’industrie automobile. L’objectif premier de cette loi était de faire prendre conscience de ce genre de chose. Objectif utopique, sans doute.
    Je déplore que des Cabrel, Goldman, Renaud et autres ne soient pas montés au créneau, comme Alain Corneau, par exemple. Je ne sais plus si c’est Corneau ou Jean-Claude Carrière qui, excédés par le qualificatif de « liberticide » à propos de cette loi, a utilisé l’image d’un poulailler libre avec des renards libres : libres de manger toutes les poules qu’ils veulent et quand il n’y a plus de poules, ils meurent eux-mêmes d’inanition"

    "C’est notre gagne-pain que nous défendons", a-t-elle dit, ajoutant que "ce sont les artistes les moins connus qui subissent les conséquences du piratage".
    http://bibliobs.nouvelobs.com/blog/chanson/20090410/11904/loi-hadopi-le-coup-de-gueule-de-francoise-hardy

     

    – Mylène farmer
    http://www.mylene.tv/actualite-mylene-farmer/mylene-soutient-la-loi-hadopi

     

    – Dany

    – Aldebert

    « J’ai soutenu cette loi essentiellement pour le principe. Mon métier et beaucoup d’autres étant en danger, il me paraissait normal de réagir (...) malheureusement, cette loi parait inadaptée et elle n’aura qu’un effet marginal »

     

    – Jenifer
    – Louisy Joseph

     

    – Sanseverino :
    "Il va bien falloir faire des menaces pour que les gens arrêtent de télécharger". Le chanteur s’agace que l’on puisse faire passer les défenseurs de cette loi pour une "bande de gros bourgeois" qui ont peur de se faire voler. 

    – Stanislas

     
    – Alain Chamfort

    Une position cependant pas très claire : "Cette loi n’est pas la solution, c’est une étape. il faut que les gens prennent conscience. Il y a seulement 7 centimes d’euro pour les créateurs (parolier, musicien, chanteur) sur un téléchargement légal d’une chanson vendu 0.99 euros. Les FAI, les fournisseurs d’accès, ils gagnent des fortunes avec tout ce qui transite par leurs tuyaux, un jour c’est à leur porte qu’on ira frapper, il faudra qu’il soient responsabilisés sur ce qui circule dans leurs circuits".

    http://www.lemondedublog.com/2009/03/alain-chamfort-et-la-loi-hadopi.php

    – Gotan Project

    – M Pokora
    – Da Silva

    – Bertrand Burgalat

     

    – Thomas Dutronc :
    "L’Hadopi est très bien, je ne comprends pas le choix de la gauche de boycotter cette loi ! Elle est nécessaire et c’est facile à comprendre : depuis 6 ans le téléchargement à augmenté au détriment de la vente de disques. Si plus personne n’achète de CD, les labels indépendants vont disparaître et il ne restera que les Majors américaines. Je ne défends pas mes propres intérêts mais ceux de la profession en général et surtout ceux des jeunes artistes qui vont avoir de plus en plus de mal à trouver des professionnels pour les entourés, une maison de disque... (...) Il faut que les mentalités changent et que les gens se disent "J’aime, alors j’achète". La survie de la musique est en jeu."

    – Jean-Patrick Capdevielle
    – Eddy Mitchell
    – Philippe Laville

    – Isabelle Boulay
    – Tété
    – Daphné

     

    – Maxime Le Forestier : 
    Alors qu’il était invité de Marc-Olivier Fogiel pour expliquer les raisons qui l’ont poussé à co-signer une lettre remplie de contradictions à Martine Aubry, le chanteur a estimé que laisser faire le piratage était une attitude "pétainiste".
    "Les Allemands sont là on les laisse", a-t-il lancé en risquant un parallèle glissant entre les nazis confortés par le Maréchal Pétain et les internautes confortés par ceux qui, comme les députés socialistes, estiment qu’il n’est plus possible de revenir en arrière pour supprimer le piratage.
    http://www.numerama.com/magazine/12839-maxime-le-forestier-compare-les-internautes-aux-nazis.html

    http://www.lepost.fr/article/2009/05/05/1523262_hadopi-maxime-le-forestier-estime-la-position-du-ps-petainiste.html

    – Yves Simon

    – Martin Solveig

     

    – Zazie :
    Extrait de la lettre ouverte d’un internaute à Zazie : "Mais là où ca ne va plus pour moi, c’est que toi tout comme pas mal de tes copains "enfoirés" tu défends HADOPI...et ce que" j’aime" c’est que les "défendeurs" disent tous quand on les interroge sur HADOPI : "il y a peut être à revoir la loi sur certains points mais c’est une avancée"...
    "Il y a peut etre à revoir la loi sur certains points"...ne trouves tu pas qu’il y a opposition ? Une loi est par essence la plus juste et parfaite, donc pourquoi défends-tu une loi qui faudrait déjà revoir ???..".
    http://www.lepost.fr/article/2009/05/06/1524097_lettre-a-zazie-et-autres-enfoires.html

    – Damien Saez
    – Marc Lavoine

     

    – Bénabar :

    "Je suis libertaire, mais bon, je suis pour un code de la route. Ça fait peut-être père de famille bourgeois de dire ça, mais je pense qu’on ne devrait pas conduire bourré."

    "Hadopi, j’en dis un mot, je passe tout de suite pour l’horrible gros chanteur cupide qui défend ses intérêts et les intérêts des maisons de disques."

    "Pourquoi les sites d’information ne parlent-ils jamais des autres lobbys, comme Google ou les fournisseurs d’accès ?"

    "J’ai conscience qu’il y a des zones d’ombre dans cette loi. Mais il faut bien quelque chose pour réguler Internet. C’est affligeant de passer pour un mec de droite que de dire cela ! Réguler, c’est de gauche !"

    "Moi je n’ai jamais traité personne de voleur ! Je suis bien conscient qu’un père de famille qui galère à cause de la crise, il ne va pas emmerder ses fils parce qu’ils téléchargent."

    "Mais il faut arrêter avec la démagogie ambiante, la loi Hadopi n’était pas liberticide : celui qui télécharge illégalement reçoit d’abord un mail, puis une lettre…"

    "Quand on parle de ces questions sur Internet, on ne parle que des intérêts de Madonna. Mais pendant ce temps, celle qui se fait virer chez Sony, c’est la standardiste. Je ne vois pas pourquoi quelqu’un qui se retrouve au chômage chez Warner ou Sony, c’est moins grave que chez Dunlop ou Michelin !"

    "Certes, qu’il y ait des abus, je suis d’accord. Quand je vois que mon disque est en vente à 18 euros chez Virgin, je pète un plomb. Mes places de concert sont parmi les moins chères (30 euros tarif normal, 25 euros tarif réduit)."

    "Je suis le seul con à parler de cela, je vais encore me faire insulter. Ça ne vous choque pas les insultes anonymes, vous ? Il faut s’attaquer à cette question, l’anonymat, c’est sérieux. Internet est l’endroit où peuvent vivre le plus tranquillement tous les corbeaux du monde. Ce qu’on y voit parfois, c’est honteux. "

    "Si j’évoque Hadopi, on dit “encore ce Bénabar, ce bobo richissime”, alors que tout ce que je défends, c’est juste que “tout travail mérite salaire”. Si les gens pensent qu’ils se font arnaquer, qu’ils regardent leurs factures de téléphone portable !"

    "Mais ce sont ceux qui rapportent, dans les maisons de disques, qui permettent aux autres musiciens de se développer. Si j’ai pu faire mon premier album, c’est parce que la maison de disques [Sony Music, ndlr] avait Britney Spears"
    http://www.wikio.fr/article/114774528

    – DJ Cam
    – Calogero

    http://www.numerama.com/magazine/15388-calogero-soutien-de-la-loi-hadopi-condamne-pour-contrefacon-de-droit

    http://www.lepost.fr/article/2010/12/01/2325243_sarkozy-aime-mes-chansons-et-cela-me-touche-calogero.html ("Il (Sarkozy) connait mes chansons ! Il le dit de temps en temps lors de ses interviews ! (...) Pour moi qui suis un fils d’immigré, vous vous rendez compte de ce que ce serait si j’étais invité à l’Elysée ? Vous croyez que je vais refuser ça ?")

     

    – Jacques Dutronc :
    « Il n’y a aucune raison de ne pas payer des droits. Ou alors qu’on file l’eau gratuite, le téléphone aussi. Je vais chez le boulanger, je prends une baguette et je dis que j’ai faim. La musique appartient à tout le monde mais faut que ce soit quand même protégé. »

     

    – Gérard Darmon
    – Juliette Gréco
    – Alain Bashung
    – Anggun
    – Doc Gyneco
    – Bernard Lavilliers
    – Axel Bauer
    – Rachid Taha
    – Booba
    – Faudel
    – Fonky Family
    – Bob Sinclar
    – Eric Serra
    – Psy4delarime
    – Garou
    – Gilles Servat
    – Abd Al Malik
    – Hélène Segara
    – Hocus Pocus
    – Renan Luce
    – Hubert-Félix Thiéfaine
    – La Grande Sophie
    – Hugues Aufray
    – Etienne Daho
    – Indra
    – Jean-Louis Murat

     

    – Raphaël :

    Pourtant, le groupe Les Fatals Picards l’accuse de plagiat : http://www.ozap.com/actu/fatals-picards-plagiat-raphael-patriote-proces/372618 

     

    – Juliette : 
    http://www.zdnet.fr/actualites/juliette-auteur-interprete-les-gens-qui-telechargent-a-mort-quand-ecoutent-ils

    – Khaled
    – Keren Ann
    – Lara Fabian
    – Laurent Voulzy
    – André Manoukian
    – Lorie
    – Charles Aznavour
    – Marina (chanteuse - Star Academy 6)
    – Alain Souchon
    – Liane Foly
    – Shine
    – Diam’s

     
    – Renaud :

    Début 2005, son engagement dans une campagne contre le téléchargement illégal lui vaut quelques réactions de la part de ses fans. Sa position sera contradictoire sur le sujet. À la fin de l’année, le chanteur revient sur sa décision, s’explique avoir été mal informé sur le peer to peer et « embobiné » par Virgin, et distribue gratuitement sa chanson militante Dans la jungle sur un forum internet d’un site de fans sans la permission de sa maison de disque. Il met d’ailleurs par la suite à disposition des enregistrements rares ou inédits sur ce même site. Cependant, en juin 2008 il s’engage, aux côtés de 51 autres artistes, pour la loi Hadopi réprimant le téléchargement illégal.

     

    – Romane Cerda

     

    – Francis Cabrel :

    La position de Cabrel n’est pas vraiment clair, il ne s’est jamais exprimé clairement pour ou contre Hadopi. Il répond à la question sur le téléchargement illégal dans cette vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=KnmapCNrzEA&feature=player_embedded

     

    En même temps, il n’a jamais exprimé le désir de voir son nom effacé de la liste des signatures pro-hadopi. A voir donc...

    – Patrick Bruel :

    "Vous rentrez dans une boulangerie, vous passez derrière le comptoir, vous prenez une baguette de pain, vous partez sans payer. Le boulanger vous dit : ’Eh oh, qu’est-ce que vous faîtes ?’ Et vous lui dites ’Oh ça va c’est bon, pour un pain tu vas pas mourir’...", raconte-t-il.
    "Non, je vais pas mourir pour un pain mais pour qu’il y ait ce pain sur cette étagère, il a fallu quelqu’un pour construire cette boulangerie, il a fallu quelqu’un pour récolter le blé..."

    http://www.dailymotion.com/video/x9jy79_bruelhadopi-cest-un-revers-pour-tou_news

     
    – Jean-Jacques Goldman

    – Pascal Obispo

    – Elie Semoun

    http://www.dailymotion.com/video/x8fsc7_elie-semoun-temoigne-sur-le-piratag_music

    http://www.linternaute.com/humour/humoriste/chat/elie-semoun-elie-semoun-a-repondu-a-vos-questions/le-telechargement-la-loi-hadopi-est-utile.shtml

    – Emmanuelle Seigner
    – Ridan
    – Christophe Maé
    – Sinik
    – BB Brunes
    – Johnny Hallyday

    – Kenza Farah
    – K-Maro
    – Jacob Desvarieux (Kassav)

     

    – Matthieu Chedid (M) :

    M n’a jamais voulu donner son avis sur Hadopi, mais des éléments de réponse peuvent se trouver dans cette interview : http://www.lepost.fr/article/2009/08/27/1671721_matthieu-chedid-si-la-musique-est-gratuite-alors-tout-est-gratuit-le-

     

    Notez l’ironie :

    En février 2005, 70 signataires, aux côtés de quelques (trop rares) députés socialistes dont Ségolène Royal et de nombreux artistes (Manu Chao, Matthieu Chedid, Mickey 3D, Jean Louis Aubert, Jeanne Cherhal, Bénabar, Tryo, Dominique A, Yann Tiersen, Art Mengo, Bob Sinclar, Khaled, Debout sur le Zinc, Le peuple de l’Herbe ...) de l’appel "Libérez la musique" lancé par le Nouvel Obs et qui demande l’arrêt des poursuites contre les internautes qui téléchargent illégalement de la musique.

    Y a une paire d’hypocrites dans la liste qui ont depuis retourné leur veste !!

    http://marc.vasseur.over-blog.com/article-31257430.html

    http://www.numerama.com/magazine/16945-maj-novlang-hadopi-le-pirate-est-celui-qui-exploite-la-negligence-ca

    http://www.numerama.com/magazine/1690-le-nouvel-obs-donne-le-coup-d-envoi-d-un-vrai-debat.html

    #France #droit_d_auteur #hadopi

  • Paris lâche Carlos Ghosn et demande la désignation d’un successeur
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/paris-lache-carlos-ghosn-et-demande-la-designation-d-un-successeur-804119.


    Crédits : Reuters

    L’État français a officiellement lâché le PDG de Renault Carlos Ghosn mercredi, deux mois après son arrestation, et demandé la nomination d’un successeur dans les prochains jours pour prendre la tête du constructeur automobile.

    L’État français, principal actionnaire du constructeur automobile français, a demandé que le conseil d’administration de Renault soit convoqué "dans les prochains jours" afin de « désigne(r) une nouvelle gouvernance pérenne pour Renault », a déclaré le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire, chez nos confrères de LCI mercredi.

    Jusqu’ici, le gouvernement avait soutenu la décision du groupe de maintenir Carlos Ghosn dans ses fonctions, optant à la place pour une direction intérimaire après l’arrestation du PDG en novembre au Japon sur des accusations de malversations financières chez Nissan.
    […]
    Le ministre n’a pas précisé si le nouveau PDG prendrait aussi la tête de l’alliance avec les japonais Nissan et Mitsubishi : « Ce sera au conseil d’administration de lui dire exactement les contours de ses fonctions ».

    • Renault : les vrais enjeux du périlleux lâchage de Carlos Ghosn
      https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/renault-les-vrais-enjeux-du-perilleux-lachage-de-carlos-ghosn-804248.html

      L’annonce par Bruno Le Maire que Carlos Ghosn doit désormais être remplacé ouvre une périlleuse page pour l’avenir de Renault. Il s’agit de trouver un leader capable de relancer le groupe automobile mais également de pérenniser l’Alliance avec Nissan et Mitsubishi. Pourtant, les considérations souverainistes des différents protagonistes font courir un risque majeur à ce qui constitue aujourd’hui le premier constructeur automobile mondial.
      […]
      Carlos Ghosn ne sortira pas de prison avant, dans le meilleur des cas, le 10 mars prochain, dans le moins mauvais des cas, pas avant son procès, et dans le pire des scénarios... Avant plusieurs années, s’il était condamné par le tribunal pour les trois mises en examens (abus de confiance aggravé, dissimulation de revenus...) pour lesquelles il encourt jusqu’à 15 ans de prison.
      […]
      L’État français n’a cessé de se raccrocher à l’idée qu’il finirait par sortir de prison, ou qu’il fallait gagner un peu de temps afin de lui trouver un remplaçant.

      En deux mois, l’État français, premier actionnaire de Renault avec 15% du capital, a échoué à élaborer un plan B. D’après nos confrères du Figaro, Jean-Dominique Senard qui s’apprête à laisser la main à la tête de Michelin, pourrait devenir le président du conseil de surveillance de Renault, suppléé par Thierry Bolloré pour la partie exécutive et opérationnelle. Le conseil d’administration du groupe automobile français doit se réunir ce week-end pour acter ce nouvel organigramme. Mais celui-ci sera surtout provisoire. L’État veut un PDG capable de prendre un leadership opérationnel et surtout stratégique afin de l’imposer également à la tête de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi.

      C’est là que tout se joue... Ce n’est pas par hasard si Martin Vial, patron de l’APE (agence des participations de l’État) et Emmanuel Moulin, directeur de cabinet de Bruno Le Maire, se sont envolés cette semaine pour Tokyo pour jauger les critères d’acceptation d’une nouvelle gouvernance par le camp japonais.

  • Le guide gastronomique Gault & Millau change de main
    https://www.lesechos.fr/tech-medias/medias/0600482763286-le-guide-gastronomique-gault-et-millau-passe-sous-pavillon-ru

    Le Français Jacques Bally et le Russe Vladislav Skvortsov sont les nouveaux propriétaires du prestigieux guide français. Ils comptent notamment accélérer la digitalisation.

    Changement de toque chez Gault & Millau. Près de cinquante ans après sa création, le prestigieux guide gastronomique français a été cédé à un investisseur russe et au Français Jacques Bally, qui prend les rênes de l’entreprise.

    « Je travaille à cette reprise depuis 2013, mais à l’époque nous n’avions pas trouvé de terrain d’entente avec le propriétaire Côme de Chérisey », rembobine Jacques Bally, qui a également dirigé le groupe Sibuet. C’est désormais chose faîte.

    Propriétaire de la licence russe du guide gastronomique depuis 2016, Jacques Bailly s’est associé avec Vladislav Skvortsov, 32 ans, financier russe passé par la banque VTB. L’attelage détient désormais 100 % des parts de NTI, la holding dont dépend Gault & Millau. Le montant de la transaction est confidentiel.
    […]
    Pour l’heure, les deux associés se concentrent sur l’embauche d’un directeur technique, d’un directeur international et d’un « lead developer » afin de procéder à la refonte du site internet.

    • Un grand groupe russe avale le Gault et Millau - Culture / Next
      https://next.liberation.fr/food/2019/01/09/un-grand-groupe-russe-avale-le-gault-et-millau_1701907


      Côme de Chérisey et l’édition 2018 du Gault et Millau, en octobre 2017.
      Photo Jean-Pierre Clatot. AFP

      Le Gault et Millau, le deuxième guide gastronomique mondial (après le Michelin), a annoncé ce mercredi son rachat par une entreprise russe, Holding NTI, coprésidée par l’homme d’affaires russe Vladislav Skvortsov, dont la famille est liée à la banque VTB, et par le Français Jacques Bally, consultant pour le géant de l’énergie Gazprom et patron de la licence Gault et Millau en Russie et Bélarussie.
      […]
      Ce repreneur russe va-t-il sincèrement protéger l’indépendance de Gault et Millau ? C’est ce que déclare Cherisey : « Je suis confiant dans la volonté des nouveaux propriétaires de poursuivre et améliorer notre travail, et je crois que les fonds qu’ils ont prévus d’investir renforceront cette position ». Les nouveaux patrons ont indiqué à l’agence Reuters qu’ils souhaitaient « valoriser l’existant », développer « la transmission des savoirs culinaires » et renforcer les projets numériques. Mais le risque n’est pas exclu que ces nouveaux investisseurs cèdent à des compromis pour se fondre dans un marché mondial de plus en plus juteux, contestable par ses méthodes de désignation des chefs et des établissements, quand il n’est pas carrément poreux aux intérêts de l’agrobusiness.

    • Банк ВТБ — Википедия
      https://ru.wikipedia.org/wiki/%D0%91%D0%B0%D0%BD%D0%BA_%D0%92%D0%A2%D0%91

      2013 год
      ВТБ провел допэмиссию акций. Государство не участвовало в SPO и его доля акций в банке после закрытия подписки снизилась до 60,9 %. Банк привлек в капитал 102,5 млрд рублей. Крупнейшими инвесторами банка, которые выкупили более половины его акций, стали три суверенных фонда — норвежский Norges Bank Investment Management, Qatar Holding LLC и Государственный нефтяной фонд Азербайджана, а также коммерческий банк China Construction Bank.

      Après l’augmentation de capital de 2013, donc l’état russe reste donc propriétaire de 60,8% du capital ; à cette occasion, sont rentrés au capital 3 fonds souverains :
      • Norges Bank Investment Management
      • Qatar Holding LLC
      • le fonds d’état de l’Azerbaïdjan
      ainsi que :
      • la China Construction Bank

      Le 13/12/2018, VTB a annoncé vouloir développer le système de paiement #Alipay du groupe chinois #Alibaba, afin de développer l’utilisation de ce moyen de paiement par les visiteurs chinois en Russie.

      https://seenthis.net/messages/750880

  • Japon : Carlos Ghosn derrière les barreaux jusqu’au 1er janvier au moins
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/japon-carlos-ghosn-derriere-les-barreaux-jusqu-au-1er-janvier-au-moins-802

    Le PDG de Renault et ex-patron de l’Alliance Renault-Nissan, Carlos Ghosn, passera Noël et le réveillon derrière les barreaux, la justice japonaise ayant décidé dimanche de prolonger sa garde à vue jusqu’au 1er janvier.

    Le PDG de Renault et ex-patron de l’Alliance Renault-Nissan, Carlos Ghosn, passera Noël et le réveillon derrière les barreaux, la justice japonaise ayant décidé dimanche de prolonger sa garde à vue jusqu’au 1er janvier.

    Cette décision judiciaire est le dernier développement en date dans la saga qui passionne le Japon et le monde des affaires depuis que ce titan du monde de l’autombile a été arrêté soudainement le 19 novembre à Tokyo à l’arrivée de son jet privé.

    « Aujourd’hui, la décision a été prise de maintenir (M. Ghosn) en détention. La garde à vue viendra à expiration le 1er janvier », a dit le tribunal du district de Tokyo dans un communiqué.

    Ce jugement ne signifie pas que l’ancien patron de Nissan sera libéré au Nouvel An, le parquet pouvant requérir à cette date que sa garde à vue soit prolongée de 10 jours supplémentaires pour les besoins de l’enquête.

    soit 43 jours, de GàV, plus 10 si affinités,…
    la France battue à plates coutures, la durée étant de 24h reconductibles par tranche de 24h avec un maximum de 144h, soit 6 jours, pour les affaires de terrorisme.

    Ce qui est plus que sûr, en revanche, c’est que C. Ghosn n’aura qu’une envie à sa sortie, lesté d’une probable interdiction de quitter le territoire, c’est de mettre les bouts…

  • A l’école genevoise, le #Kosovo n’existe pas

    Les cartes géographiques murales dans les classes font du Kosovo une province serbe. Elles ont été achetées à l’entreprise Michelin, en France. Le Département de l’instruction publique reconnaît une erreur.

    « Madame, il est où le Kosovo sur la carte ? » demande un élève. Réponse hypothétique de l’enseignant : « En #Serbie, Toto. » C’est la blague de la rentrée scolaire genevoise, qui fera sans doute davantage grimacer que sourire. Mais elle est vraisemblable. En effet, sur les cartes murales du monde et de l’Europe des classes des degrés primaire et secondaire dont le Département de l’instruction publique (DIP) a fait l’acquisition, le Kosovo n’existe pas. Il n’est qu’une province serbe, alors que son indépendance a été reconnue. Diable, il va falloir que les professeurs se montrent fins diplomates.

    Comment cette bourde a-t-elle été rendue possible, dans un canton où la communauté kosovare est très présente ? « L’absence des frontières politiques du Kosovo n’a pas été remarquée par les acheteurs sur le moment, répond Pierre-Antoine Preti, porte-parole du DIP. Il n’y a aucune volonté délibérée de la part du DIP, qui va désormais s’employer à corriger cette erreur. » Comment ? Dans un premier temps, la commande 2018-2019 sera renvoyée à l’expéditeur. Les commandes suivantes seront conformes aux frontières politiques européennes, assure le département.
    Exigence de cartes plastifiées résistantes

    Chaque année, Genève procède au réassort des cartes murales donnant des signes de fatigue. Le canton vient de faire l’acquisition de 73 exemplaires. La Direction générale de l’enseignement obligatoire (DGEO) a passé commande au français Michelin, manifestement pas à la page puisque l’Hexagone, comme la Suisse, a reconnu le Kosovo en 2008, peu après sa déclaration d’indépendance unilatérale.

    Genève aurait été mieux inspiré en achetant local. En Suisse, le numéro un des éditeurs touristiques est Hallwag Kümmerly+Frey et ses cartes sont à jour. Le DIP n’ignorait pas ce fournisseur lorsqu’il a procédé au choix, l’acquisition étant passée par la centrale commune d’achat du Département des finances, qui veille à l’application des règles usuelles des marchés publics.

    Mais la DGEO avait sur le produit des idées bien arrêtées. Elle souhaitait des cartes plastifiées plus résistantes à l’usage scolaire, une exigence formulée avec le soutien d’experts pédagogiques dans le domaine de la géographie. Dommage qu’attachés à ces considérations techniques, ils en aient oublié le fond. Et comme le concurrent suisse de Michelin ne proposait pas cette plastification dans le format désiré, c’est l’entreprise française qui l’a emporté.
    « La communauté kosovare mérite toute notre considération »

    Au grand dam aujourd’hui de la conseillère d’Etat Anne Emery-Torracinta, qui regrette l’absence des frontières nationales du Kosovo sur ces documents : « La communauté kosovare présente sur notre territoire mérite toute notre considération. La Suisse fut l’un des premiers pays à reconnaître ses frontières nationales. »

    Du côté des politiques, on reste pantois devant la gaffe : « C’est grave, car on constate qu’on a mis l’accent sur l’emballage, et pas sur le contenu, réagit Jean Romain, député PLR au Grand Conseil. Enseigner, c’est d’abord transmettre des connaissances, les plus justes possible. » François Lefort, député vert au parlement : « Le DIP devient un habitué des bourdes. Soit par ignorance, soit par manque d’intérêt. C’est regrettable. »

    Pour un enseignant du primaire, cette affaire est dommageable : « C’est blessant pour les élèves kosovars, et cela pourrait créer des remous même au sein des familles. A nous de saisir l’occasion de faire un peu de géopolitique pour expliquer les choses. » Francesca Marchesini, présidente du Syndicat des enseignants du primaire (SPG), salue la volonté du DIP de corriger le tir. « Même si le problème n’a pas été soulevé par le corps enseignant avant ce réassort. » Les cartes actuellement dans les classes souffrent en effet de ce même manquement.
    « Au détriment aussi des entreprises suisses »

    Au Syndicat des enseignants du Cycle d’orientation (Famco), Julien Nicolet, membre du bureau, relève un autre choix problématique, selon lui : la renonciation à l’Atlas mondial suisse, publié par la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l’Instruction publique, au profit d’un atlas des Editions De Boeck, en Belgique : « Les données statistiques sont anciennes, la cartographie est médiocre, certaines régions, comme la péninsule Ibérique, ne sont pas traitées, et les noms sont francisés à outrance. Ces économies de bouts de chandelle ne riment à rien. »

    Elles posent aussi une autre question : « L’obligation d’épargner se traduit par des économies de court terme. Dans les deux cas d’espèce, elles sont au détriment aussi des entreprises suisses. Comment dit-on se tirer une balle dans le pied en wallon ? » plaisante un enseignant.

    A Genève, les 3500 cartes géographiques suspendues dans les classes totalisent une valeur de 65 000 francs. Pas cher pour ce qu’elles procurent de rêves, mais cher pour y voir figurer des erreurs. Cela ne risque pas d’arriver dans le canton de Vaud, qui a rompu depuis des années avec la tradition en n’achetant plus de cartes murales du monde, leur préférant la projection. Demeure une seule carte en papier, celle du canton. Une valeur sûre qui évitera à Toto de chercher le Kosovo dans le Gros-de-Vaud.

    https://www.letemps.ch/suisse/lecole-genevoise-kosovo-nexiste
    #polémique #cartographie #école #éducation #Suisse

    cc @reka

    • La carte est fausse ? La leçon de géographie sera meilleure !

      Il est évidemment regrettable que le Kosovo ait été « oublié » sur les cartes scolaires genevoises comme le révèle le TEMPS. Les réactions contrites des protagonistes de la bourde sont justifiées. Mais l’épilogue de l’affaire (renvoi chez Michelin afin d’obtenir des cartes correctes) et les réactions outrées des politiciens en quête d’une « transmission des connaissances les plus justes possibles » mérite discussion.

      L’histoire de la cartographie – portée par des grandes figures comme Brian Harley et Mark Monmonier – nous apprend en effet qu’aucune carte n’est « vraie » ou « juste ». Les bonnes cartes, certes, tendent à être les plus fidèles possibles, mais toutes représentent un reflet du monde, des choix cartographiques et des rapports de pouvoirs. Comment les futures cartes « justes » qui seront livrées au DIP représenteront-elles la Palestine ? la Crimée ? Le Tibet ? Le Cachemire ? Les îles Kouriles ? Ceuta et Melilla ? Gibraltar ? Je serai curieux de le savoir !

      Il y a là une matière d’apprentissage bien plus nécessaire pour les élèves que la géographie traditionnelle de pays figés chacun dans une couleur et de capitales à mémoriser. Mon conseil aux enseignants de géographie genevois est donc de conserver précieusement leurs nouvelles cartes fausses et d’en faire la matière d’un cours sur la géographie changeante des Balkans – une région riche d’ailleurs d’une histoire cartographique particulièrement remarquable – sur le pouvoir des cartes et sur les rapports compliqués entre la réalité et sa représentation…

      Ce sera toujours plus intéressant que de contempler – comme les petits vaudois si l’on en croit l’article du TEMPS – le seul canton de Vaud…

      Harley, B. J. 1988. Maps, Knowledge and Power. In The Iconography of Landscape, eds. D. Cosgrove and S. Daniels. Cambridge : Cambridge University Press.

      ------. 1989. Deconstructing the Map. Cartography (26):1-20.

      Monmonier, M. S. 1993. Comment faire mentir les cartes. Paris : Flammarion.

      https://blogs.letemps.ch/etienne-piguet/2018/08/30/la-carte-est-fausse-la-lecon-de-geographie-sera-meilleure

  • Le blues de Cunégonde ou le népotisme dans la chanson française... Jeannot LE CENDENT - 11 Aout 2018 - LGS
    https://www.legrandsoir.info/le-blues-de-cunegonde-ou-le-nepotisme-dans-la-chanson-francaise.html

    La censure ? Bien sûr qu’elle existe dans le domaine de la chanson, de la musique et plus que jamais !
    1) Elle est dictée et basée sur les forces de l’argent, le népotisme et ses cohortes de pistonnages multiples ( les relations /ou pas en lien et appartenance à ses origines sociales, fils ou filles à papa ou les enfants de la baballe, le bon goût / le mauvais goût, ce qui est bien / ce qui ne l’est pas, ce qui est tendance / ou pas, à la mode / ou ringard, etc ... ). Bref, le capitalisme dans sa version la plus putréfiante : l’ultralibéralisme, avec un plus socialo-bobo : les « aides » aux associations génétiquement compatibles ( c’est-à-dire qui ont toutes une incroyable et très similaire vision artistico-culturelle ) qui sous le prétexte d’un rééquilibrage en faveur de la jeunesse, de la création etc., enfoncent encore plus le clou à droite dans la gorge de ceux qui n’ont pas l’esthétique du moment ou de convenance. (un des "monuments" en matière d’hypocrisie sélective et du bon goût temporel, institutionnalisé, ex : le festival de Bourges )

    Pour pouvoir être écouté quand tu fais de la musique il faut être entendu , si cela n’est pas le cas, tu crèves. La musique qui est distribuée / écoutée en France n’a rien à voir avec ce qui est crée réellement dans l’hexagone. Il faut faire un tour dans les centaines de studios de répétitions de notre pays pour s’en faire une idée. Je vous y encourage si, bien évidemment, le cœur vous en dit, et pas que dans la région parisienne.


    2) Bon, pour les personnes qui croient que le talent émerge toujours quoi qu’il arrive, cela revient à penser que les délocalisations sont dues au manque de talent des ouvriers et employés français et que oui ! Madame ! Moi, je vous le dis, les ouvriers chinois ont vraiment un immense talent car eux aux moins ils vendent leurs produits partout dans le monde.

    C’est bien du talent ça ? !

    Et le talent en fait, c’est quoi cette chose étrange ? Qui en a ou n’en a pas ? Qui en décide ? Des experts ? Est-ce un jury ? Des juges ? Et qui juge les juges et experts, sur leurs compétences en matière de talent ?

    Bla-bla-bla, la doctrine du fameux talent n’est qu’un faire-valoir pour exécuter artistiquement les gens du peuple et au contraire encenser les personnes de la classe dominante.

    C’est simple, regardez les chanteurs/chanteuses, dans une large majorité de quel milieu nous arrivent-ils ?

    3) Ah, oui ! Mais enfin, il y a des exceptions : regardez untel ou untel, leurs parents étaient des ouvriers et même qu’en plus, ils étaient émigrés ; alors vous voyez bien qu’ il y a égalité des chances dans la chanson.

    Ah bon ? Alors ( le peuple, cet étrange inconnu ) les plus nombreux doivent se satisfaire des miettes nommées exceptions, bien vue pour l’égalité de la déveine et la soumission d’un peuple. Mais pour l’égalité de ce même peuple devant la vie, zéro pointé.

    Et oui maman, tout pour les mêmes que dalle pour les autres, l’argent va à l’argent, l’air est connu les paroles aussi, c’est la rengaine du capitalisme.

    4) Qui, en toute logique, peut penser que la musique, les chansons que nous écoutons arrivent à nos oreilles par magie, apportées par le vent ?

    Et bien, non ! comme pour n’importe quel produit il y a tout un réseau pour arriver jusqu’au consommateur (hou la la ! On dit amateur de musique, amoureux de l’art et de la mélodie). Et dans cette entreprise « musicale » il y a les mêmes problèmes que dans le reste de la société industrielle sauf que chut...Silence .... Il faut faire rêver le bon peuple, tout doit rester caché, tabou, pour que les artistes reconnus nous éclairent de leur magnificence. Alors que dans leur immense majorité les artisans musiciens, les faiseurs de chansons issus du peuple ou plus exactement du prolétariat sont des précaires ; aux chômages, aux RSA ou font un autre travail pour vivre et survivre, comme un prolétaire « ordinaire ».

    5) La question est quand les ouvriers de PSA ,Renault, Arcelormittal, Michelin et tant d’autres... Avec 1000 raisons, sont en grève, ils font venir qui dans un concert de soutien ? ( Cela serait relativement facile de donner des noms mais bon !). Des têtes d’affiches plus ou moins reconnues par le système capitaliste qu’ils combattent et les spolie.

    Mais pas les fils ou les filles de leurs voisins ou de leurs collègues de boulot qui jouent dans un groupe de Punkhardcoretrashbluesrock / chansons pourtant sympa et cool ayant les même difficultés économiques qu’eux (le chanteur est au chômage, la batteuse au RSA, le guitariste est intérimaire, etc ...) qui composent des chansons qui reflètent leurs vies, leurs perceptions du monde, celles de leurs amis, de leurs parents (ouvriers, employés).

    Étonnant, n’est ce pas ?

    La solidarité de classe devrait émaner ou si cela est trop demander, au moins se manifester dans le « fameux » peuple de gauche et pourtant....Rien à foutre ?...Ou j’écoute ma téloche et regarde ma radio ?...

    Mais bon comme le dit mon voisin, s’ils ne passent pas à la TV c’est qu’ils sont mauvais, comme lui aussi d’ailleurs, puisqu’il est au chômage depuis que les Chinois font de bien meilleures TV que lui...

    Une question très basique, Les français aiment-ils la musique populaire autant que les Anglais ou les Cubains ?

    Jeannot LE CENDENT

  • Michelin a annoncé le départ de Michael Ellis, actuel directeur international des guides Michelin depuis 2011. « Sous son impulsion, les équipes du guide Michelin ont conduit avec succès une stratégie dynamique d’internationalisation. Le Guide compte aujourd’hui 31 éditions réparties dans 30 pays [Guangzhou sera la 32ème édition] et a enrichi sa collection de six nouveaux titres ces trois dernières années », rappelle le groupe. Son successeur sera nommé prochainement.

    Le michelin est toujours un bon indicateur de l’évolution du monde de la cuisine. En mode mondialisation et non à la mondialité chère à Edouard Glissant.
    Agence Option Finance (AOF)
    #cuisine #restauration #mondialisation

  • Affaire Facebook/Cambridge Analytica : le lanceur d’alerte s’explique

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2018/03/26/affaire-facebook-cambridge-analytica-le-lanceur-d-alerte-s-explique_5276659_

    Christopher Wylie accuse l’entreprise britannique d’avoir utilisé les données de millions d’individus pour manipuler les élections et construire « l’alt-right » aux Etats-Unis.

    Un mois après avoir été embauché en juin 2013 par l’entreprise qui allait devenir Cambridge Analytica, Christopher Wylie a pour la première fois compris qu’il ne s’agissait peut-être pas d’une société comme les autres. « Mon poste de directeur de la recherche était vacant parce que mon prédécesseur était mort dans des conditions inexpliquées dans sa chambre d’hôtel à Nairobi, alors qu’il travaillait pour Uhuru Kenyatta [actuel président du Kenya] », explique-t-il.

    Le Canadien, petit génie de l’informatique, qui a appris tout seul à coder, alors âgé de 24 ans, a progressivement découvert qu’il travaillait pour une firme qui siphonnait les données personnelles de millions de personnes sur Facebook, avait comme vrai patron un certain Steve Bannon, cherchait à manipuler les élections à travers le monde et poussait sur Internet les théories du complot pour développer « l’alt-right », les mouvements d’extrême droite américaines.

    Cambridge Analytica a ensuite aidé Donald Trump lors de la campagne présidentielle américaine et à influer au Royaume -Uni en faveur du Brexit. Ayant quitté l’entreprise fin 2014, mais ayant longtemps gardé d’étroits contacts, M. Wylie a désormais décidé de révéler tout ce qu’il savait. « On ne peut pas défaire ce qui a été fait, mais il faut alerter. »

    Surveillance de masse

    Désormais, il ne fait plus que ça, dénonçant une société qui met en danger la démocratie, selon lui. Une semaine après avoir parlé pour la toute première fois au New York Times et au Guardian, le lanceur d’alerte a longuement rencontré dimanche 25 mars un groupe de huit journalistes européens, dont Le Monde. Depuis plusieurs mois, il travaille aussi avec les autorités britanniques, qui enquêtent contre Cambridge Analytica. Mardi 27 mars, il témoignera devant un comité parlementaire britannique, et a accepté de faire de même devant le Congrès américain.

    A écouter M. Wylie, le scandale qu’il dénonce présente un parallèle à celui qu’Edward Snowden a mis à jour en 2013. L’Américain avait montré comment les agences d’espionnages, notamment la NSA (National Security Agency) ou son équivalent britannique Government Communications Headquarters (GCHQ), utilisaient Internet pour mettre en place une surveillance de masse de leurs citoyens. « Mais la NSA ou GCHQ sont encadrés, alors que les entreprises privées peuvent collecter des données sur les citoyens comme elles le veulent. [Cambridge Analytica] a fait disparaître la frontière entre espionnage et recherche marketing traditionnelle. »

    Il faut réguler

    Pour lui, les données personnelles, qui s’accumulent à vitesse exponentielle, sont « la nouvelle électricité » du XXIe siècle, quelque chose indispensable à la vie quotidienne mais qu’il faut réguler. « Les données sont un outil, comme un couteau qui peut être utilisé pour préparer un repas trois étoiles au Michelin ou pour commettre un meurtre. En tant que telles, elles ne sont pas un problème. Mais ce que Cambridge Analytica met au jour est l’échec des législateurs et de la société à mettre des limites à leur utilisation. »

    Retour à mi-2013. M. Wylie est arrivé à Londres depuis trois ans, pour étudier le droit à la London School of Economics. Techniquement, Cambridge Analytica n’existe pas. L’entreprise qui l’embauche s’appelle SCL. Sa création remonte aux années 1960, et l’entreprise est spécialisée dans le secteur de la défense, travaillant particulièrement dans les pays émergents. Sa spécialité : mener des campagnes de désinformation à l’ancienne. Envoyer une prostituée chez un opposant politique et filmer la scène à son insu est une technique favorite. Mais SCL perçoit qu’Internet est le nouveau champ de bataille et veut s’y développer.

    M. Wylie aide à créer Cambridge Analytica, pour en faire une filiale de l’entreprise. Il fait pour cela appel à un professeur de l’université de Cambridge, Aleksandr Kogan, un neuroscientifique, qui met au point un petit quiz sur Facebook qui permet d’évaluer le profil psychologique de ceux qui le remplissent. L’application est très populaire et 270 000 personnes l’utilisent. Ce qu’elles ne savent pas est que leurs données ne sont pas utilisées par des raisons de recherche, comme promis, mais par Cambridge Analytica, qui va les utiliser à des fins commerciales. Pire encore, le quizz donne l’autorisation de télécharger les données de tous les amis sur Facebook de ceux qui ont rempli le questionnaire. Cambridge Analytica siphonne ainsi les données détaillées de plus de 50 millions de personnes, essentiellement aux Etats-Unis.

    « Une autre façon d’approcher les choses »

    Ce trésor est la base de l’entreprise. Cela lui permet de cibler de façon extrêmement précise des sous-groupes sur Facebook. La pratique de ciblage est courante, utilisée de tous les publicitaires. Mais cette fois-ci, en plus des données démographiques (âge, sexe, etc.), l’entreprise a le profil psychologique des individus.

    De ce côté-là, la recherche sur Facebook impressionne. Des scientifiques ont démontré qu’avec une dizaine de « likes », un ordinateur peut comprendre le profil psychologique d’une personne mieux que son propre collègue de bureau ; à 70 « likes », la machine le comprend mieux qu’un ami ; à 150 « likes », elle dépasse la perception d’un membre de sa famille ; à 300 « likes », elle excède la compréhension de son propre époux ou épouse.

    C’est alors qu’arrive Robert Mercer et Steve Bannon. Le premier est un milliardaire américain, qui a fait fortune grâce aux algorithmes utilisés sur les marchés financiers. Le second veut mener une « révolution culturelle » dans la politique et il s’est fait connaître avec Breitbart News, un site d’information proche de l’extrême droite. Il deviendra ensuite l’éminence grise de Donald Trump, avant la rupture entre les deux hommes.

    En 2013, M. Mercer investit dans l’entreprise et met M. Bannon aux commandes du conseil d’administration. « Bannon venait au moins une fois par mois à Londres, raconte M. Wylie. Et tous les lundis matins, on avait une conférence téléphonique avec lui et Bekkah Mercer [la fille du milliardaire]. »

    Leur objectif ? « Développer l’alt-right », explique M. Wylie. « Steve Bannon pense que pour changer la politique, il faut changer la culture. Mais Breitbart était resté un site relativement petit. Il cherchait d’autres outils pour mener sa guerre culturelle. Pour lui, SCL, qui faisait de la propagande militaire, était une autre façon d’approcher les choses. »

    Théories du complot

    A l’époque, il n’est pas question d’élections ni de Donald Trump. Les deux Américains utilisent Cambridge Analytica pour travailler en profondeur. Ils surveillent les théories du complot qui circulent, pour les amplifier. Ainsi, fin 2014, des rumeurs circulent : Barack Obama, aurait commencé à amasser des troupes au Texas pour ne pas partir de la présidence américaine. L’entreprise britannique vise les gens qu’elle sait intéressés par les théories du complot et pousse ce message vers eux. « Ensuite, ces gens voyaient ce genre d’information sur Facebook, mais rien de tout cela en regardant CNN ou les médias traditionnels. Et ils se disaient : pourquoi CNN me cache-t-elle des choses ? »

    Bien plus tard, Donald Trump a embauché Cambridge Analytica pour mener à bien sa campagne numérique. Et du côté du Brexit, la société a travaillé gratuitement et pendant quelques semaines auprès de Leave.eu, l’un des organismes faisant campagne pour le Brexit. Une société canadienne qui lui est proche, AggregateIQ, que M. Wylie a aidé à créer, aurait aussi travaillé indirectement pour Vote Leave, un autre organisme pro-Brexit, contournant ainsi le plafond des dépenses de la campagne électorale.

    Pour M. Wylie, les agissements de Cambridge Analytica ont pipé les dés de la démocratie. Mais beaucoup d’experts mettent en doute cette idée. Après tout, l’influence d’une chaîne d’information comme Fox News aux Etats-Unis, ou la campagne anti-européenne menée par le Daily Mail et le Sun depuis trente ans au Royaume-Uni, ont certainement eu une influence profonde dans ces élections. Facebook n’est pas le seul facteur.

    « Il faut réparer Facebook, pas effacer Facebook »

    Dominic Cummings, qui dirigeait Vote Leave, estime que l’argument de M. Wylie, repris initialement par le Guardian, est une sorte de théorie du complot des anti-Brexiters. « Leur fantasme est que le référendum a été perdu parce que (…) les “fake news” et Facebook auraient pris en traître des millions d’ignorants qui ne comprennent pas la réalité. (…) Ce fantasme est plus pratique que de reconnaître que leur campagne a perdu alors que presque toutes les forces du pouvoir et de l’argent au monde étaient de leur côté. »

    M. Wylie reste convaincu que l’influence de Cambridge Analytica a été déterminante. Mais il ajoute un argument plus large. « C’est comme le dopage. Si un athlète gagne les Jeux Olympique en se dopant, on peut toujours dire qu’il aurait gagné même sans se doper. Reste qu’on lui enlève quand même sa médaille, parce que ça remet en cause l’intégrité de tout le processus démocratique. »

    Le lanceur d’alerte canadien ne demande pas pour autant la fin des réseaux sociaux ou l’interdiction de l’utilisation des données privées. « Il faut réparer Facebook, pas effacer Facebook. » Pour lui, les plates-formes sur Internet doivent être régulées comme des entreprises d’utilité publique, par exemple comme les fournisseurs d’électricité ou d’eau. « Il est devenu impossible de vivre sans ces plates-formes, mais il faut les encadrer. » Impossible, trop complexe ? « Pas du tout. Facebook et Google sont plein de gens intelligents, qui savent comment repérer si du micro-ciblage a lieu. Elles pourraient dire par exemple : attention, ceci est une publicité, vous avez été visé et voilà qui paie pour ça. » En sortant de l’ombre et en parlant, il espère que le débat sur la régulation des réseaux sociaux est désormais ouvert.

  • « L’Opus Dei est devenue une multinationale financière »  Elodie Blogie | Le Soir (30.01)

    http://plus.lesoir.be/137079/article/2018-01-30/philippe-lienard-lopus-dei-est-devenu-une-entreprise-de-conquete-du-pouv

    Si l’institution catholique est en déclin, son pouvoir économique est immense
    ELODIE BLOGIE Entretien

    Philippe Liénard, juriste de formation, franc-maçon revendiqué (auteur de nombreux ouvrages sur ce thème), publie un livre sur l’Opus Dei. Il tente d’y faire la lumière sur le pouvoir réel de « l’Œuvre ».

    L’Opus Dei est plutôt sur le déclin...
    On observe une chute des vocations de prêtres, car cela implique des contraintes qui ne sont plus compatibles avec une vie au XXI e siècle : porter le cilice, faire cinq prières par jour, etc. Mais c’est précisément car il y a une chute des vocations que l’Opus Dei a multiplié les centres de formation. On en trouve 80 en France, une vingtaine en Belgique. Il y a une volonté de formater la jeunesse. On trouve par exemple deux résidences à Bruxelles, un à Liège, un près de Walcourt, etc. Cela représente quelques centaines de jeunes. Ce qu’on demande à ces enfants en termes de pression scolaire, d’obligations spirituelles est lourd. Or formater la jeunesse, c’est formater l’avenir.

    Au-delà des fantasmes, vous dites que le pouvoir de l’Opus Dei est surtout financier.
    L’Opus Dei est devenue aujourd’hui une multinationale financière très bien structurée. Selon ses statuts, l’Œuvre doit être « pauvre ». Or, l’Opus Dei n’ayant rien mais possédant beaucoup, il y avait une incohérence. La réponse est à chercher du côté de cette galaxie de personnes morales, d’associations, de fondations que l’Opus Dei a développée partout, en Espagne, en France, beaucoup en Suisse, mais aussi en Belgique. Ensuite, à travers ses coopérateurs, l’Opus Dei a pu engranger des sommes extraordinaires. Ces coopérateurs ne sont pas membres ; ils vivent dans la société civile, sont mariés, pères de famille, chefs d’entreprise, mais sont proches des idées de l’Opus Dei et y versent des dons.

    Vous citez les noms d’Etienne Davignon, de Maurice Lippens. Sur quoi vous fondez-vous pour soupçonner qu’ils sont des coopérateurs ?
    Dans les deux cas, je peux développer les sources et faire la démonstration. Je ne le fais pas dans ce livre car je ne voulais pas en faire un livre à scandale. J’ai beaucoup de respect pour ces deux messieurs. S’ils veulent attaquer le livre, ils peuvent le faire. Mais dans l’ouvrage, j’use du conditionnel et de beaucoup de précautions : je ne dis rien qui offre le profil d’une certitude absolue.

    Ces coopérateurs usent de leur position pour faire avancer les idées de l’Opus Dei ?
    En Belgique, l’Œuvre est présente dans le monde judiciaire, dans celui des entreprises, dans la politique aussi, mais de façon marginale, c’est-à-dire uniquement par personne interposée. Dans tous ces cas, les coopérateurs et proches de l’Opus Dei véhiculent évidemment un projet de société particulier et se servent de leur fonction pour le faire aboutir, d’une façon ou d’une autre. L’Œuvre est sortie de son rôle spirituel « pur jus » : c’est devenu une entreprise de conquête d’un pouvoir économique. J’ai chiffré les recettes de l’Œuvre à 100 millions de dollars par jour. L’Opus Dei a compris avant tout le monde que les Eglises avaient une durée de vie et qu’il fallait que l’Œuvre survive à l’Eglise. Or, dans nos sociétés de consommation, le pouvoir de demain appartient à ceux qui ont des sous. Un peu plus de la moitié des entreprises du CAC 40 sont dirigées par des proches de l’Opus Dei. L’entreprise Renault, par exemple, a toujours été dirigée par des proches, voire par des membres, dont certains ne se cachent pas.

    En Belgique, le terreau n’est pas très fertile... Vous comparez – pour mieux les opposer – franc- maçonnerie et Opus Dei. Le lobbying franc-maçon n’a-t-il pas plus de portée que le lobbying opusien ?
    On parle beaucoup de la maçonnerie comme pouvoir d’influence, mais c’est parce que les franc- maçons ne sont pas secrets (contrairement à l’Opus Dei), juste discrets. Si vous connaissiez les difficultés rencontrées par les loges pour payer les factures d’électricité, vous comprendriez qu’on est loin du grand complot mondial. L’Opus Dei, par contre, a développé des structures mondiales. Les tentatives d’être présent sur le terrain politique existent, en Belgique aussi. L’Opus Dei joue-t-il un rôle politique majeur et décisif pour autant ? Non. Mais la Belgique n’est pas une île, elle subit les influences de ses voisins. Il faut comprendre que l’Opus Dei vit dans l’intemporalité. Ils ont tout le temps. Ce qui n’est pas le cas de nos politiques. Je ne connais aucune institution qui ait une telle vision froide, sur le long terme, avec une redoutable efficacité de ramification dans tous les milieux.

    #opus_dei #argent #pouvoir #religion #Michelin #extrême_droite #sexisme #école #France #Suisse #Belgique #Espagne #finance #multinationale #Bilderberg #pouvoir-économique #cac40 #renault #secte #opus_dei #esclavage #traditionalistes

    #etienne-davignon #Commission-européenne #bilderberg #Suez-Tractebel #Brussels-Airlines
    https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tienne_Davignon

    • Président de la Table ronde des industriels européens ( #ERT ), de l’AG et du CA de l’ICHEC Brussels Management School de la Société générale de Belgique, Union minière du Haut Katanga (UMHK), de la Compagnie maritime belge, de la Compagnie des wagons-lits, Recticel, SN Airholding.
    • Vice-président d’Accor, Arbed, Tractebel, Fortis Belgique, Umicore, Sibeka.
    • Membre du conseil d’administration de Anglo American Mining, Gilead Sciences, ICI, Pechiney, Foamex, Kissinger Associates, Fiat, Suez, BASF, Solvay, Sofina, Recticel, CMB, Cumerio, Brussels Airlines, BIAC, Petrofina, Real Software.
    • Président de l’Association pour l’union monétaire en Europe depuis 1991, de la Fondation Paul Henri Spaak et d’EGMONT.
    • Membre de la Commission Trilatérale et de la Fondation Ditchley.
    • Membre du directoire du think tank Centre for European Policy Studies.[1] [archive] Ainsi que président de Friends of Europe, un think tank influent.
    • Président du comité de direction du groupe Bilderberg de 1998 à 2010

    #Maurice-Lippens #suez #total #Bilderberg
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Lippens
    RAPPEL :
    https://seenthis.net/messages/137701
    https://seenthis.net/messages/628373
    https://seenthis.net/messages/407809
     
     
     
     

  • Loyer impayé : Poursuivi par son propriétaire, un locataire a basculé du 30e de la tour Obélisque à Epinay.
    http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/epinay-un-locataire-fait-une-chute-mortelle-du-30e-etage-22-12-2017-74682

    Poursuivi par son propriétaire, un locataire a basculé du 30e de la tour Obélisque à Epinay.

    Un homme de 57 ans a été retrouvé, gisant, sans vie au pied de la gigantesque tour « Obélisque » ce vendredi à 12 h 30, à Epinay. Il venait de faire une chute du 30e étage de cet immeuble de grande hauteur (IGH) qui en compte 32. Un suspect, âgé de 39 ans, a été interpellé peu de temps après dans les étages où il s’était réfugié. Il s’agit du propriétaire de la victime. Il est soupçonné d’avoir provoqué la chute de son locataire du 30e étage. Il a expliqué qu’il était venu pour récupérer ses loyers impayés quand le drame s’est produit.
    Pour ce faire, le trentenaire avait employé les grands moyens. Muni d’une perceuse, il avait défoncé la porte puis l’avait fait céder à grands coups de pied. L’occupant a-t-il pris peur et s’est-il jeté dans le vide pour échapper aux foudres de son logeur ? A-t-il été poussé par son agresseur. La police judiciaire a été saisie de l’enquête.
    La victime était seule au moment de l’irruption de son propriétaire. Mais ce grand appartement était habité par plusieurs colocataires. La victime avait emménagé très récemment. Une source proche du dossier indique qu’il était là depuis trois mois. A Epinay, ce gratte-ciel, situé sur la place Oberursel, est aussi appelé la tour Michelin, du nom de l’architecte qui l’a conçue au début des années 1970. Véritable gouffre financier pour les dizaines de copropriétaires qui possèdent les 164 appartements, elle fait l’objet depuis peu d’un plan de sauvegarde financé par l’agence nationale d’amélioration de l’habitat (Anah).

  • L’assurance connectée en phase de rodage en France
    https://www.crashdebug.fr/informatik/93-securite/14275-l-assurance-connectee-en-phase-de-rodage-en-france

    Nous on dit plus rien, de toutes manière ça ne sert à rien..... (Informations complémentaires)

    Selon Xerfi-Precepta, le marché de l’assurance auto connectée ne devrait pas dépasser les 30 millions d’euros

    de chiffre d’affaires dans trois ans. - SIPA

    Michelin a développé une plate-forme « pay how you drive » pour les assureurs avec Prima Solutions et A Capella Consulting. Mais le marché reste confidentiel en France.

    Encore balbutiante en France, l’assurance automobile connectée intéresse un grand nom de l’industrie. Michelin, via son entité DDI (Driving Data to Intelligence) spécialisée dans la modélisation et l’analyse des données de conduite, s’est associé à l’éditeur français de progiciels d’assurance Prima Solutions et au cabinet de conseil A Capella Consulting (...)

  • Lutte Ouvrière n°2570
    https://journal.lutte-ouvriere.org


    Sommaire :
    Leur société
    – Le 16 novembre, contre les attaques antiouvrières : continuer la —
    mobilisation !
    – Chômage : le patronat, seul responsable, doit payer
    – Référendum d’entreprise : le patron fait comme il veut
    – Fin de l’état d’urgence : régime d’exception permanent ?
    – Wauquiez : sur les terres du FN
    – CICE : le puits sans fond des subventions aux entreprises
    – Migrants : ils veulent les rendre invisibles Clermont-Ferrand : la mobilisation paye pour les migrants
    – Tribunal de Roissy : justice expéditive
    – Noirmoutier : la population mobilisée pour un demandeur d’asile
    – Pénurie : l’argent du beurre sans le beurre !
    – Procès AZF : une victoire morale pour les sinistrés
    – Frais bancaires : les pauvres, ça rapporte
    – Commerces alimentaires : voleurs de dimanche !
    – Trêve hivernale : les expulsions ont augmenté
    – Universités : non à la sélection !
    – Formation professionnelle : la réformer… ou créer des emplois ?
    – Contre le harcèlement et les violences sexuelles : le mouvement s’amplifie
    – Crise financière : le krach annoncé
    – Mediator : la scandaleuse attitude de Servier

    Dans les entreprises
    – Renault Trucks – Vénissieux : la rapacité des patrons n’a pas de frontières
    – Smart – Hambach : les profits doivent servir à maintenir tous les emplois
    – Michelin - Pays de la Loire : un exploiteur qui soigne son look
    – Déraillement d’un TGV d’essai : la SNCF responsable
    – SNCF Paris-Montparnasse : le combat continue
    – Électricité et gaz : les travailleurs attaqués
    – Fin des tarifs régulés
    – Reims : douzième jour de grève chez Suez Médisita
    – Thomé-Génot – Nouzonville : justice de classe
    – Ville de Grenoble : travailler plus pour gagner moins
    – L’esclavage ne coûte pas cher
    – Le principe de la banane
    – Transport aérien : la course mondiale au profit
    – Airbus – Toulouse : « On n’est pas dans le même avion ! »

    Dans le monde
    – Espagne : crise en Catalogne, quelles conséquences pour la classe ouvrière ?
    – Guyane : des braises sous la cendre
    – Portugal : grève dans la fonction publique
    – Portugal : Un jugement machiste qui ne passe pas
    – États-Unis : quand Trump décrète l’urgence sanitaire
    – Un robot libre dans un monde asservi

    RUSSIE 1917 : LA RÉVOLUTION AU FIL DES SEMAINES
    Les débuts du pouvoir soviétique : face à la contre-révolution :
    il y a cent ans : Octobre 1917 : Caporetto, la débâcle de l’armée italienne

  • Chasses aux DRH
    https://www.facebook.com/events/363562337433382

    Les 12 octobre prochain, les DRH des plus grosses boîtes françaises se retrouvent au Pré Catelan, en plein bois de Boulogne. Que du beau monde ! Les DRH d’Orange, La Poste, Renault, Carrefour, Engie, Bouygues, Michelin, Société Générale, Carrefour, Air France, Canal +, Mac Donald, La Française des Jeux, Renault, et tous au même endroit ! Ils se retrouvent dans un 3 étoiles Michelin - il n’en coûte que 2600 euros d’être de la partie. Et comme si cela ne suffisait pas, ils invitent la ministre du travail Muriel Pénicaud le 12 octobre au matin pour fêter le succès – question de point de vue – de la loi Travail 2. Ils vont aborder « les sujets chauds liés à la Réforme du Travail » avec la « DRH de l’entreprise France », ça alors !

    Et tout ça sans nous, ce serait dommage !

    Alors, comme c’est le bois de Boulogne, nous, on a décidé de déclarer ouverte ce matin-là, 12 octobre, à partir de 8 H, la chasse au DRH. L’idée est de les empêcher d’arriver au Pré Catelan puis de les empêcher d’en repartir chacun à sa manière, et si possible de goûter aux petits fours…

    Non mais !

    #DRH
    https://seenthis.net/messages/635160
    https://seenthis.net/messages/631851
    https://seenthis.net/messages/630722

  • Quand la France accueille une organisation terroriste iranienne a Paris pour préparer la reconquête de l’Iran le MEK http://ncr-iran.org/en/news/iran-resistance/20677-live-update-freeiran-gathering-2016 Des politiciens français, journalistes, pseudo-experts élus français participent à cette grand-messe en parlant en notre nom au service de la gouroute Maryam Radjavi accusée de crimes par Amnesty mais largement ignoré par les citoyens français.."Dominique Lefebvre, Member of National Assembly.
    Gilbert Mitterrand, President of France Libertés: The fight for human rights and a democratic and free Iran is why everyone is gathered there today.A delegation of French lawmakers from the National Assembly and Senate as well as renowned French personalities who have over many years supported the Iranian Resistance are now on the stage. They include Bishop Jacques Gaillot, former Minister Alain Vivien, former governor and head of France’s internal security agency DST Yves Bonnet, former mayor and MP Jean-Pierre Brard, former French MP and judge Francois Colcombet, honorary president of the French human rights group New Human Rights (NDH) Pierre Bercis, Michelle Joli and MPs Dominique Lefebvre and Michel Terrot and Senators Alain Neri and Hélène Conway-Mouret, who is a former French deputy minister of foreign affairs."
    Que du beau linge ! Allez une bonne petite guerre humanitaire en vue ??

  • Cartographie - Dérives

    http://test2.derives.tv/cartographie

    Découvert ce matin grâce à mon alerte "cartographie", cette "performance" tout à fait merveilleuse. J’en ai regardé quelques extraits, j’en ai le soufle coupé. complètement #cartoexperiment et en très bonne place dans « le Livre™ »

    Au Michelin de la carto * (vaut largement le détour)

    J’ai toujours été fasciné par la difficulté qu’il y a à dessiner une carte du monde de mémoire. Pour n’importe qui c’est difficile : ça l’est pour celui qui sait dessiner, comme pour celui qui connaît parfaitement sa géographie, pour l’enfant comme pour l’adulte. Chacun a ses repères, par exemple son pays d’origine, dont il imaginera peut-être mieux la forme, la place ou la taille. Mais au fur et à mesure que le dessin avance, la main se perd, les pays limitrophes deviennent vagues, inconnus, informes, et l’on découvre à quel point notre représentation du monde est liée à notre vécu, notre expérience et nos sens.

    Cette expérience a été proposée aux patients et au personnel soignant d’un hôpital de jour. Chaque carte d’abord dessinée sur le format GRAND MONDE (format français de papier aux dimensions 126 x 90 cm) a ensuite été filmé pour les besoins du film.

  • Life Is Strange
    http://lifeisstrange.fr

    Life Is Strange est un jeu en 5 épisodes, qui va révolutionner le concept des jeux narratifs à choix/conséquences, en permettant au joueur de remonter dans le temps afin d’influencer le passé, le présent et l’avenir.

    Bon… il m’avait intrigué lors de sa sortie ; et depuis 1 mois l’épisode 1 est gratuit et permet donc de tester le jeu (en 5 épisodes). Et bien… c’est époustouflant… Une immersion puissante, une histoire intrigante, beaucoup d’émotions… Des graphismes de qualité, les émotions très bien représentées sur l’attitude, le visage des personnages, beaucoup de scènes vues comme si on était au cinéma à regarder un film, des textes / dialogues frais, construits, divers, pas verbeux ni simplistes.

    On suit l’aventure d’une jeune étudiante, un rien introvertie, Max, dans et autour de son école de photographie… et sur certains dialogues, certaines actions, des choix sont proposés (comme dans ces livres dont vous êtes le héros), choix qui influenceront l’histoire. Mais son « don » permet de remonter le temps et de modifier son choix après coup ; après avoir entendu la réponse du dialogue d’un premier choix par exemple. Les choix sont cornéliens et qu’il faut en faire un tout de même… L’intrigue, l’aventure, les relations avec les autres personnages se modifient selon ces choix. Du coup, notre implication dans le jeu est saisissante.

    #émotions #jeu_vidéo #life_is_strange #ce_jeu_dont_vous_êtes_le_héros

  • Paraître à la télé comme on va au bordel : le conseil « philosophique » de #Michel_Onfray.

    Je me branche sur #France-culture. Erreur estivale parmi d’autres.
    Je tombe sur l’impayable Michel Onfray, hôte quasi-permanent de la chaîne, expliquant pourquoi il a décidé, après mûre réflexion, de participer aux émissions de télévision auxquelles il est invité, y compris les pires.

    http://lignesdeforce.wordpress.com/2016/08/06/paraitre-a-la-tele-comme-on-va-au-bordel-le-conseil-philoso
    http://lignesdeforce.wordpress.com/2016/08/07/michel-onfray-et-les-races

  • Salaires des patrons français : haro sur le métèque
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/300516/salaires-des-patrons-francais-haro-sur-le-meteque

    Publiée par Les Échos, la lettre envoyée à #Carlos_Ghosn par un comité de l’AFEP-Medef à propos de sa rémunération est un bijou de tartufferie. Et la manifestation d’une vraie trouille. Comment viser l’arbre pour ne pas voir la forêt. Parti pris.

    #Economie #AFEP-Medef #Alliance_Renault-Nissan #Anne_Lauvergeon #CAC_40 #Dominique_de_la_Garanderie #François_Michelin #Louis_Schweitzer

  • Comment l’Europe et ses entreprises délocalisent leurs émissions de #gaz_à_effet_de_serre
    http://multinationales.org/Comment-l-Europe-et-ses-entreprises-delocalisent-leurs-emissions-de

    Et si l’exemplarité affichée et les engagements climatiques de l’Europe et de ses entreprises cachait une réalité moins reluisante : la tendance à externaliser une partie de nos émissions de gaz à effet de serre dans d’autres continents, à la faveur de la globalisation de l’économie et des échanges commerciaux ? Retour sur l’étude que nous avions publié en collaboration avec le Basic à l’occasion de la COP21 sur les véritables émissions de gaz à effet de serre des entreprises françaises. Sur le papier, (...)

    #Enquêtes

    / A la une, #Énergies_fossiles, #Greenwashing, #France, #Europe, #Carrefour, #Renault, #BNP_Paribas, #Michelin, #Cargill, #Yara, gaz à effet de serre, #changement_climatique, #sous-traitance, #chaîne_d'approvisionnement, #transparence, #normes_et_régulations, responsabilité sociale des (...)

    #responsabilité_sociale_des_entreprises
    « http://www.solvay.fr/fr/binaries/French%20Business%20Climat%20Pledge%20FR%20FINAL-253116.pdf »
    « http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Empreinte_carbone.pdf »
    « http://www.bloomberg.com/news/articles/2016-01-26/supply-chain-thwarts-coca-cola-goldman-sachs-action-on-climate »
    « http://www.globaljustice.org.uk/sites/default/files/files/resources/cop-paris-briefing-online.pdf »
    « http://www.annualreviews.org/doi/abs/10.1146/annurev-environ-020411-130608 »

  • Une innovation , quelle qu’elle soit, produit des effets négatifs et des effets positifs. Il est illusoire de vouloir séparer les deux. En revanche, ce qui n’est pas illusoire, c’est de réfléchir vers quelle société, vers quel rapport au monde induisent ces innovations. On pourrait ne pas avoir envie de vivre dans ce monde-là ! Les innovations changent nos vies, nos rapports aux autres, modifient les rapports collectifs de la société.

    Michel Blay, invité de l’emmission Du Grain à moudre, France Culture, samedi 23 février 2015.
    http://www.franceculture.fr/emissions/du-grain-moudre/y-t-il-une-tyrannie-de-l-innovation