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  • Windows-Zwangsmigration: Strafanzeige gegen niedersächsische Landesregierung | heise online
    https://www.heise.de/newsticker/meldung/Windows-Zwangsmigration-Strafanzeige-gegen-niedersaechsische-Landesregierung-4

    15.02.2019 - Von Mirko Dölle - Aufgrund der im Koalitionsvertrag in Niedersachsen beschlossenen Umstellung der Finanzverwaltung von Linux auf Windows wurde nun Strafanzeige erstattet.

    Die im Koalitionsvertrag von SPD und CDU politisch festgelegte Zwangsmigration der Niedersächsischen Landesverwaltung von OpenSuse Linux auf Microsoft Windows könnte ein juristisches Nachspiel haben. „Das Thema würde ich gerne noch mal aufgreifen und einer juristischen Prüfung unterziehen lassen“, erklärte Axel Braun, Geschäftsführer des Düsseldorfer Beratungsunternehmens Axxite, gegenüber heise online. Er hat bei der Staatsanwaltschaft Hannover nach eigenen Angaben Strafanzeige erstattet und Strafantrag gestellt, sein Schreiben sollte am heutigen Freitag bei der Behörde eingehen.

    Braun wirft dem niedersächsischen Ministerpräsidenten Stephan Weil, Finanzminister Reinhold Hilbers und den Mitgliedern der Koalition aus SPD und CDU im niedersächsischen Landtag die „Bildung einer kriminellen Vereinigung mit dem Ziel des Landesverrats, Verstoß gegen die Datenschutzgrundverordnung (DSGVO)“ sowie die „Verschwendung von Steuermitteln“ vor.
    Linux-Zwangsausstieg

    Der Hintergrund ist, dass die niedersächsischen Finanzbehörden – dazu zählen sämtliche Finanzämter – seit Einführung von Computern nur Unix oder Linux als Betriebssystem verwendet haben. Damit soll nach Willen der Koalition nun Schluss sein und Microsoft Windows auf den rund 12.000 PCs der Finanzverwaltung installiert werden – die Umsetzung soll noch 2019 beginnen. Braun wirft der Koalition vor, diese Migration „ohne technische oder funktionale Notwendigkeit beschlossen“ zu haben, eine „Risiko- und Kostenabschätzung hat ebenfalls nicht stattgefunden“. Dies hatten die Antworten der Landesregierung auf eine kleine Anfrage dreier Landtagsabgeordneter der Grünen-Fraktion im Niedersächsischen Landtag enthüllt.

    In seiner Anzeige stützt sich Braun auch auf die Recherchen von heise online und c’t aus dem Jahr 2018 sowie auf einen Bericht des Bayerischen Landesamts für Datenschutzaufsicht: Darin bemängeln die Prüfer, dass sie Windows das verschlüsselte Nachhausetelefonieren nicht gänzlich abgewöhnen konnten. Braun ist der Ansicht, dass bis zur Offenlegung, welche Daten Windows mit Microsoft verschlüsselt austauscht, von einem Verstoß gegen die DSGVO ausgegangen werden muss – weshalb er in seiner Strafanzeige auch diesen Vorwurf erhebt.

    Braun macht sich bezüglich der Chancen seiner Anzeige allerdings keine Illusionen: „Mein Anwalt glaubt nicht, dass sich die Staatsanwaltschaft damit beschäftigt oder dass ich Antwort bekomme.“ Sein Ziel sei, auf den Missstand hinzuweisen.

    #Allemagne #Microsoft #administrations

  • Classement Forbes : Bezos reste l’homme le plus riche du monde, Bernard Arnault est 4e
    https://www.latribune.fr/economie/international/classement-forbes-bezos-reste-l-homme-le-plus-riche-du-monde-bernard-arnau

    Pas de révolution au classement des personnes les plus riches du monde du magazine Forbes : le fondateur d’Amazon Jeff Bezos reste le numéro un devant Bill Gates et Warren Buffett. Mais l’année 2019 recèle tout de même des surprises : la chute de Zuckerberg, la remontée de Donald Trump (malgré une fortune inchangée)... Quant à Bernard Arnault, le patron de LVMH, il conforte sa position de première fortune française et quatrième mondiale.

    Le trio de tête du classement 2019 des personnes les plus riches de la planète de Forbes est identique à celui de 2018, avec Jeff Bezos, le patron d’Amazon, qui conserve sa première place en amassant près de 20 milliards de dollars supplémentaires pour une fortune estimée à 131 milliards de dollars. Il creuse ainsi l’écart avec le numéro deux, Bill Gates, cofondateur de Microsoft devenu philanthrope. A 63 ans, il a vu sa fortune augmenter plus modestement, pour atteindre 96,5 milliards de dollars, contre 90 milliards l’an dernier.

    Le troisième du classement est l’investisseur Warren Buffett, 88 ans, doyen du podium, même si sa réputation d’avoir le nez pour les bonnes affaires a pris un coup avec le plongeon fin février des bénéfices et de l’action du géant agroalimentaire Kraft Heinz, sur lequel il avait misé. Il voit ainsi sa fortune baisser de 1,5 milliard, à 82,5 milliards de dollars.

    Avec 14 représentants parmi les 20 premiers, les Américains dominent toujours ce classement mondial, qui rassemble quelque 2.100 milliardaires, dont la fortune cumulée s’élève à 8.700 milliards de dollars.

    La France compte tout de même deux représentants dans le top 20 : Bernard Arnault, président du groupe français LVMH, qui reste la 4e fortune planétaire et le Français le plus riche, avec une fortune estimée à 66,9 milliards d’euros (76 milliards de dollars). Et Françoise Bettencourt-Meyers, l’héritière de L’Oréal, classée 15e, qui est d’ailleurs la seule femme parmi les 20 premiers.

    Sur la troisième marche du podium français figure François Pinault, fondateur du groupe PPR aujourd’hui disparu, rival de LVMH dans le luxe avec Kering, qui a vu sa fortune estimée croître de près de 12% en un an à 26,1 milliards d’euros (29,7 milliards de dollars).

    Zuckerberg chute à la 8e place, miné par les déboires de Facebook
    Surprise de taille, le patron de Facebook Mark Zuckerberg tombe du 5e au 8e rang après avoir « perdu » près de 9 milliards de dollars.

  • Excel, de la photo au tableau
    https://www.linformaticien.com/actualites/id/51523/excel-de-la-photo-au-tableau.aspx

    Parmi la flopée de nouveautés qui arrive sur Excel, il en est une qui va changer la vie de tous les utilisateurs du tableur. Sobrement intitulé Insert Data from Picture, il permet par reconnaissance d’images d’extraire les informations contenues dans la photo d’un tableau pour les retranscrire dans un tableau Excel.

    Annoncée à l’occasion de la dernière conférence Ignite, la fonctionnalité Insert Data from Picture débarque sur l’application Excel pour Android. Celle-ci permet de convertir les informations contenues dans un tableau pris en photo (donc une image) en données exploitable dans un tableau Excel. Plus besoin de devoir recopier un tableau de dizaines d’entrées dans un livre à la main.

    « La nouvelle fonctionnalité de reconnaissance d’image convertit automatiquement l’image en un tableau entièrement modifiable dans Excel, vous évitant ainsi de devoir saisir manuellement des données » explique l’éditeur dans un post de blog. Si les OCR (optical character recognition, ou reconnaissance optique de caractères) n’ont rien de neuf, l’introduction de cette fonctionnalité dans le tableur est des plus appréciables.

    Pour l’heure, Insert Data from Picture est disponible sur l’application Android Excel, et devrait l’être prochainement, en préversion, sur iOS. Autre nouvelle fonctionnalité, Excel va désormais pouvoir piocher en ligne certains types de données afin d’enrichir plus aisément les tableaux, à commencer par_ Geography_ (soit des données géographiques) et Stocks (données liées aux marchés financiers).

    « En convertissant une liste de pays d’un classeur en entités "Géographie", les utilisateurs peuvent intégrer des données de localisation à une analyse de leurs propres données » écrit Microsoft. Superficie, nombre d’habitants, prix de l’action, valorisation : autant d’informations que cette fonction « types de données liés » obtient en un clic. Les types de données Stock_s et _Geography passeront en disponibilité générale le mois prochain.

  • Bercy dévoile les contours de la taxe GAFA
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/03/04/bercy-devoile-les-contours-de-la-taxe-gafa_5431118_823448.html

    Le ministre de l’économie Bruno Le Maire va présenter mercredi un projet de loi qui met en place une taxe de 3 % sur le chiffre d’affaires réalisé en France des grands groupes du numérique. C’est ce que l’entourage de Bruno Le Maire appelle « mettre le pied dans la porte ». Les Européens n’ayant pas voulu suivre Paris sur son projet de taxer les GAFA – l’acronyme désignant les géants du numérique : Google, Amazon, Facebook, Apple –, la France ira donc seule. Le ministre de l’économie va présenter, mercredi (...)

    #Apple #Google #Microsoft #Airbnb #Amazon #Facebook #booking.com #Uber #Criteo #BigData #taxation #publicité #GAFAM (...)

    ##publicité ##bénéfices

  • Sans l’Europe, la France va taxer les GAFA à un taux unique de 3 %
    https://usbeketrica.com/article/sans-l-europe-la-france-taxe-les-gafa-taux-unique-de-3

    Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a précisé dimanche 3 mars que la taxation sur le chiffre d’affaires des géants du numérique sera prélevée au taux unique de 3 %, après avoir renoncé à un accord européen. Il présentera mercredi 6 mars un projet de loi sur ce sujet. Il serait inégalitaire, injuste et désuet. Ponctuées par les manifestations des Gilets jaunes, les dernières semaines ont souligné la défiance des Français envers l’impôt et le sentiment généralisé d’injustice fiscale. C’est dans ce (...)

    #Apple #Google #Microsoft #Criteo #Airbnb #Amazon #Facebook #booking.com #Uber #taxation #publicité #GAFAM (...)

    ##publicité ##BigData

  • Les 66 propositions du « pacte pour le pouvoir de vivre » , où Berger sort de sa niche avec Hulot et qu’avec L’ImMonde ils se proposent d’amender et sauver le régime
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/03/05/les-66-propositions-du-pacte-pour-le-pouvoir-de-vivre_5431464_3232.html

    Dans une alliance inédite, dix-neuf organisations, ONG et syndicats présentent mardi 5 mars une série de mesures pour « faire face à l’urgence sociale et économique ».

    Document. Le ton est solennel. Dans un document publié mardi 5 mars, présenté dans Le Monde par Nicolas Hulot, le président de la fondation qui porte son nom, et le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger, dix-neuf organisations, ONG et syndicats mettent en garde. « Les alarmes retentissent. Qu’elles viennent de nos organisations depuis des années ou plus récemment de citoyens éloignés de la vie publique, ces alarmes disent la même chose. Un modèle de société qui génère autant d’inégalités et d’injustices et met en péril la vie sur Terre de nos enfants et petits-enfants, et de millions d’êtres humains à travers le monde, n’est plus un modèle. C’est un non-sens », écrivent ces organisations.

    Ces structures – dont l’UNSA, ATD quart-monde, la Mutualité française, France terre d’asile, le Réseau action climat, la FAGE… – sont rassemblées dans une coalition inédite en faveur d’un « nouveau pacte politique, social et écologique », qu’elles définissent comme « un pacte pour l’humain et pour l’humanité (…). Un pacte du #pouvoir_de_vivre, aujourd’hui et demain, dans la dignité et le respect, un pacte qui nous engage tous ».
    A l’appui, 66 propositions, qui vont du logement à la formation, de la lutte contre l’exclusion à la mobilité, de la fiscalité à la politique du grand âge, avec comme exigence centrale la préservation de l’environnement et des conditions de vie futures de l’humanité.

    Avec une vidéo et la liste des propositions, "un quasi-programme politique"...
    #Pacte_social

    Nicolas Hulot et Laurent Berger : « 66 propositions pour un pacte social et écologique », Propos recueillis par Simon Roger, Audrey Garric et Rémi Barroux

    Au nom d’une coalition inédite de 19 organisations, l’ancien ministre et le secrétaire général de la CFDT présentent un pacte visant à concilier transition environnementale et équité.

    Représentant une alliance de dix-neuf organisations issues de la protection de l’environnement et du mouvement social, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, et Nicolas Hulot, ancien ministre de la transition écologique qui a démissionné de son poste en août 2018, aujourd’hui président de la fondation qui porte son nom, présentent un projet « pour donner à chacun le pouvoir de vivre ». Celui-ci rompt avec la politique du gouvernement, sur fond de crise des « gilets jaunes » et de mobilisations pour le climat.

    Vous présentez, mardi 5 mars, soixante-six propositions qui forment un « pacte social et écologique ». Qu’apportez-vous de plus dans le débat actuel sur l’enjeu climatique ?

    Nicolas Hulot Notre alliance : cette coalition veut rendre définitivement indissociable l’enjeu écologique et l’enjeu social. Ce n’est pas un front de dénonciation, mais de proposition. Notre responsabilité, dans un contexte très tendu, au niveau national, européen et, plus encore, au niveau mondial, est de ne pas rester dans le constat, mais d’aller vers la construction, dans la proposition, d’additionner les intelligences et cesser de les opposer.
    Toutes les initiatives en cours, marches, mobilisation des jeunes, etc., sont autant de signaux positifs, incitatifs, à destination des politiques. Dans une démocratie qui fonctionne bien, il faut trouver une forme de synchronisation entre les aspirations citoyennes et la volonté politique.
    Un dénominateur commun existe entre elles : la double soif de cohérence et de dignité. Ces mouvements posent des questions qui doivent être entendues, notamment la demande d’équité – que chacun prenne sa part à proportion de ses moyens –, et de dignité parce qu’il y a des injustices dont on s’est accommodé trop longtemps. Ce n’est plus possible dans un monde où tout se voit, tout se sait.

    Laurent Berger A l’urgence écologique a répondu une ambition très faible. Le mouvement social, qui a bien d’autres causes, s’est cristallisé au départ sur la question de la fiscalité écologique. L’ambition sociale n’est pas antinomique du respect de l’environnement et de l’ambition écologique, et doit être au contraire construite de façon concomitante. Dans notre pacte, se retrouvent des organisations environnementales, des syndicats, des associations de lutte contre la pauvreté, sur le logement, de jeunesse et des mouvements d’éducation populaire.
    Ensemble, nous voulons affirmer l’enjeu de la transition écologique. « L’Affaire du siècle » [quatre associations attaquent l’Etat en justice pour son « inaction climatique »], mais aussi la mobilisation internationale des jeunes, le 15 mars, et la marche du 16 mars pour le climat sont autant de raisons d’espérer. Ne lâchons rien, et même allons beaucoup plus loin sur la transition écologique. Elle contribue aux solidarités, à l’emploi, à la lutte contre la pauvreté. A la condition que l’on fasse les bons choix, notamment en termes de répartition des richesses, en termes de politique fiscale. Ce n’est pas ce qui se fait aujourd’hui.

    Qu’espérez-vous concrètement avec le lancement de la plate-forme ?

    N. H. Il faut rester réaliste, d’autant qu’on est à un point de bascule dans nos sociétés. Nous ne passerons pas d’un état de scepticisme et d’inquiétude à un état d’euphorie. Il en faudrait peu pour basculer vers l’irréversible. Et il n’en faudrait pas non plus beaucoup pour qu’en y mettant des moyens et de la cohérence, on puisse faire un saut qualitatif. Mais les délais sont très courts. Les choix qui vont être faits en Europe et en France sont déterminants sur l’amplitude de la crise écologique, qui se cumule à une crise sociale, économique, culturelle et de civilisation.
    A partir du moment où il y a une expression diversifiée, massive, une injonction presque amicale aux politiques, j’attends qu’ils se sentent pousser des ailes et piochent dans notre boîte à outils, dans les propositions de ceux qui représentent des citoyens, des hommes et des femmes de terrain. Qu’ils ne voient pas cela comme un affront, mais comme une aubaine.
    Il y a une nécessité de rétablir une forme de confiance entre le politique et le citoyen. Ne tombons pas dans le travers démagogique qui est de considérer que ce serait dû au fait que le politique ne comprend rien à rien. Il a les défauts et les qualités du reste de la population. Il faut essayer de comprendre pourquoi, tous les cinq ans, on se soumet à une forme d’illusion et pourquoi, un an et demi après, on retombe sur terre violemment.
    Ce qui ne fonctionne pas, c’est qu’on ne se donne pas les moyens, c’est-à-dire qu’on se débarrasse d’un certain nombre de sujets avec des feuilles de route, des plans mais, bien souvent, sans la capacité de les réaliser, et notamment sans le nerf de la guerre : l’argent. Dans une période de transition qu’il est nécessaire d’accompagner, afin de la rendre socialement acceptable et même désirable, il faut investir.

    Dans quels secteurs ?

    N. H. Les problèmes de précarité énergétique, de mobilité, d’alimentation saine, appellent des investissements massifs. Et l’on sait bien que les marges budgétaires des Etats, si l’on tient compte des critères maastrichtiens et de la réalité de notre budget, sont réduites comme peau de chagrin. Si on ne sort pas des sentiers battus, on entretiendra encore une fois une mystification et une grande désillusion collective.
    Dans nos propositions, il y a deux choses. Premièrement, être capable d’extraire les investissements des critères européens. Deuxièmement, il faut un big bang fiscal parce que la fiscalité actuelle n’est pas juste, que le partage de l’effort n’est pas équitable. La fiscalité s’est accommodée trop longtemps de ce que les plus malins se sont organisés pour échapper à la solidarité. Parce qu’aussi, la fiscalité écologique a toujours été pensée comme additionnelle et punitive – ce qui s’est passé avec la fameuse taxe carbone –, alors qu’il faut faire en sorte qu’elle soit incitative ou dissuasive, mais sans mettre en difficulté.
    Bercy [le ministère de l’économie] doit faire son deuil sur l’affectation de la taxe carbone au budget national. Les recettes doivent être affectées à un coussin social, destiné aux gens qui se retrouvent dans une impasse. Personne ne conteste la nécessité de mettre un prix à la pollution, mais, collectivement, on s’y est très mal pris.

    L. B. Notre objectif, c’est que le gouvernement entende l’ambition que portent un certain nombre d’organisations représentant les corps intermédiaires. Celle-ci ne consiste pas en une simple liste de mesures, c’est celle d’un pacte social pour la transition écologique, la construction d’un autre modèle de développement. Pour cela, il existe plusieurs leviers dont le principal est financier. Il faut des politiques d’investissement, au niveau national comme européen, dignes de ce nom et pour cela, il faut mettre à contribution les flux financiers et rendre la finance plus responsable socialement et écologiquement.
    Le gouvernement doit comprendre que s’il se contente de retenir le troisième tiret d’une proposition, puis le quatrième d’une autre, cela ne fera pas sens. Cette transition doit se faire à hauteur de femme et d’homme. C’est cela que nous appelons le pouvoir de vivre. Nous n’avons pas seulement rédigé une contribution pour le grand débat, nous voulons nous inscrire dans la durée et peser sur les politiques menées, durablement. Et nous espérons qu’elle ne sera pas traitée d’un revers de la main.

    Pourquoi seriez-vous plus entendu aujourd’hui, alors que vous évoquez un « manque d’écoute du gouvernement »…

    L. B. Nous n’avons certes pas la certitude d’être entendus. Le gouvernement peut décider de traverser cette crise en continuant, comme avant, dans une pure logique budgétaire, sans fixer un cap de politiques sociales dans le cadre d’une vraie transition écologique. Si, à la fin du grand débat, la conclusion est soit institutionnelle, soit faite de mesurettes s’inscrivant dans un cadre budgétaire contraint, ce sera un échec. La colère ressurgira sous d’autres formes, avec des issues qui nous inquiètent profondément. Il n’y a pas qu’un enjeu écologique et social, il y a un enjeu démocratique dans la crise que nous traversons.
    Il n’y a que ceux qui n’auront pas essayé de peser sur l’issue du grand débat qui auront fait une connerie. Moi, je suis un peu plus flippé qu’il y a quelques années sur la situation sociale, écologique et démocratique. On aurait tous préféré être écoutés plus en amont. Mais il vaut mieux maintenant que jamais.

    La taxe carbone, point de départ de la colère des « gilets jaunes », peut-elle être conjuguée aux attentes sociales ?

    N. H. Pas telle qu’elle a été mise en œuvre. C’est un vieux débat. A l’époque où l’idée de fixer un prix au carbone avait été mise sur la table, je rappelle que les ONG, dont je faisais partie, avaient parlé de cette contribution climat énergie pour aider ceux qui allaient se retrouver dans la difficulté. La recette de cette taxe doit être intégralement affectée à la dimension sociale. Mais il faut quand même inciter tout le monde à la vertu, et mettre un prix à la pollution. Il faut un dispositif d’ensemble. J’ai toujours fait partie des convaincus qui estimaient que si on voulait cette transition, il fallait intégrer l’élément social. Pourquoi, d’après vous, ai-je appelé mon ministère « de la transition écologique et solidaire » ?
    Mais l’heure n’est ni au constat ni au procès du passé, notre démarche n’est pas agressive, elle est constructive. Personne n’a seul la vérité, mais chacun en détient une part. Le citoyen avec son gilet jaune a sa part de réalité mais ne mésestimons pas les corps intermédiaires, les ONG qui se sont penchées depuis longtemps sur cette question et avaient tiré le signal d’alarme.
    La fiscalité dans son ensemble est un outil de recettes pour certains, mais c’est aussi un outil de régulation. En affirmant les principes de prévisibilité, de progressivité et d’irréversibilité, en quinze ans, on peut changer les modes de production et de consommation. Qu’est-ce qui nous interdit dans la perspective européenne de mettre sur la table une TVA modulable en fonction des impacts sociaux et environnementaux ? Qu’est-ce qui nous interdit d’y aller à fond sur la taxe sur les transactions financières, car si nous ne donnons pas une bouffée d’air aux Etats, nous serons toujours condamnés à l’austérité au Nord et à la misère au Sud. Qu’est-ce qui nous interdit d’inscrire dans les priorités la fin de l’optimisation fiscale dans l’espace européen ?

    La fiscalité apparaît centrale dans votre approche…

    N. H. Si on ne met pas fin à ces injustices, je peux comprendre que la taxe carbone paraisse injuste car dans le même temps l’ISF a été supprimé. En outre, on voit que l’aviation et le transport maritime sont exonérés de cette taxe. Même si j’entends les arguments d’Emmanuel Macron sur l’intérêt d’arrêter cet impôt, il faut mettre l’ensemble de ces sujets sur la table si on veut apaiser les esprits. Que le citoyen n’ait pas le sentiment d’être le seul mis à contribution et que les plus gros pollueurs, les plus puissants, y échappent. Le moment de l’équité et de la vérité fiscale est venu.
    Dans la perspective des élections européennes, il faut mettre la barre très haut. Rien qu’en France, on a besoin de 10 à 30 milliards d’euros en plus pour investir dans la transition. Il ne faut pas les voir comme des éléments de dépense mais comme des éléments d’indépendance. Tout ce qu’on investira dans les énergies renouvelables restera dans nos frontières. Tout ce qu’on économisera grâce à l’efficacité énergétique sera autant d’argent à investir dans le social, la santé, l’éducation. Quand j’étais ministre, on me disait en permanence que, « par principe », on ne pouvait pas sortir des critères de Maastricht. Ce dont je suis sûr, c’est qu’à force de dire « on ne peut pas par principe », cela se terminera forcément mal. On ne peut pas continuer comme cela.

    Etes-vous favorables à la relance de la hausse de la taxe carbone ?

    L. B. Il y a nécessité de relancer la taxe carbone. Est-ce qu’il faut repartir sur le même mécanisme, c’est un vrai sujet. Mais donner un prix au carbone est nécessaire. Il faut aller plus loin : répartir différemment les richesses, taxer davantage les dividendes, taxer les transactions financières.

    N. H. Il faut regarder toutes les possibilités pour donner un prix à la pollution. Certains parlent d’une taxe flottante. D’autres disent que cela n’est pas possible à piloter, mais il me semble qu’en d’autres temps [entre 2000 et 2002], on a eu une TIPP [taxe intérieure de consommation sur les produits pétroliers] flottante. En revanche, on sait ce qu’il ne faut plus faire : une augmentation de la taxe carbone qui ne soit pas redistribuée, soit dans la transition énergétique, soit pour aider les personnes impactées qui n’auraient pas la possibilité de compenser.

    Faut-il rétablir l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) ?
    L. B. On a besoin d’une contribution fiscale des plus hauts revenus. Est-ce l’ISF ? Les combats perdus ne m’intéressent pas, le gouvernement ne reviendra pas sur la suppression de l’ISF. Une régulation de la finance, en renforçant la lutte contre l’évasion fiscale ou en taxant les GAFA [les géants du numérique, Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft], accompagnée par une fiscalité beaucoup plus redistributive avec, par exemple, une tranche d’impôts supplémentaire, peut permettre de dégager les moyens importants que nécessite la transition écologique. On doit mettre les moyens là où on en a le plus besoin – l’investissement productif au service de la transition écologique, la vie quotidienne des Français avec les déplacements, le logement –, et en direction des plus fragiles.

    N. H. La fiscalité écologique a été le bouc émissaire. Il y a eu un manque de transparence et la brutalité d’une hausse sans compensation. Vouloir dégager des marges de manœuvre grâce à la fiscalité écologique est une erreur. J’ai la conviction que pour Bercy, la taxe carbone a été une aubaine. Pour faire des économies, il faudrait plutôt remettre en cause les milliards de subventions aux énergies fossiles, ou revoir la fiscalité sur les dividendes et sur tout ce qui est exonéré en toute immoralité. C’est cela qui crée l’exaspération et la colère des citoyens, et qu’il faut remettre à plat.
    La transition, c’est aussi du concret. On propose, par exemple, un service public de la transition écologique avec un guichet unique. Cela fait partie de ces mille mesures qui restent lettre morte. On se fixe depuis plusieurs gouvernements des objectifs de rénovation des passoires thermiques, mais on ne met pas l’argent. Soit parce que l’on ne va pas le chercher là où il est, soit parce que l’on est prisonnier des critères de Maastricht.

    Comment trouver cet argent ?
    N. H. Les traités européens offrent des flexibilités que l’on n’exploite pas pleinement pour investir massivement dans la transition. L’urgence climatique ne justifie-t-elle pas de déroger, au moins quelques années, au court-termisme budgétaire ? Quand il y a eu la crise économique, on ne s’est pas posé la question de sortir de l’orthodoxie financière en faisant de la création monétaire, pour sauver pas seulement les banques mais aussi les épargnants. Cela a davantage servi à la spéculation plutôt qu’à l’investissement. Aujourd’hui, on s’interdit d’y penser pour sauver non seulement la planète, mais surtout l’avenir de nos enfants. Ça me rend dingue.
    On peut aussi étudier la proposition de Pierre Larrouturou et de Jean Jouzel du pacte finance-climat [qui prévoit notamment la création d’une banque et d’un fonds européen du climat, totalisant jusqu’à 300 milliards d’euros par an].

    L. B. Il faut aussi conditionner un certain nombre d’aides publiques versées aux entreprises au fait qu’elles investissent dans la transition écologique et dans des politiques sociales, comme l’intégration de personnes discriminées. Elles doivent aussi investir dans un partage de la gouvernance.

    Pourquoi la France ne sait-elle pas organiser concrètement la transition, comme assurer la mutation professionnelle liée à la fermeture d’une centrale nucléaire ?

    L. B. Notre pays ne vit que dans l’instant et pâtit d’une incapacité d’anticipation. Quand le moment des choix arrive, ils se déroulent toujours dans une forme d’hystérie et de confrontation stérile. On ne sait pas se fixer un cap clair ou tracer une trajectoire sans mettre les problèmes sous le tapis.

    N. H. Quand on s’est fixé l’objectif de réduire la part du nucléaire de 75 % à 50 % d’ici à 2025, c’était un cas d’école : on met ça dans la loi de transition énergétique et plus personne ne s’en occupe. Quand on regarde après, c’est la panique. C’est pour ça que la transition doit être basée sur trois principes : prévisibilité, progressivité mais irréversibilité.

    Soutenez-vous la mobilisation des jeunes et la grève scolaire internationale du 15 mars ?

    L. B. Je préfère toujours voir des lycéens se mobiliser sur des causes nobles et justes, pour le climat, contre le racisme ou le rejet de l’autre, plutôt que sur des choix sur telle ou telle réforme de droit du travail qui les concernera un jour mais pas tout de suite. Je pense que la jeunesse a un devoir d’alerte et qu’elle l’exerce aujourd’hui. En revanche, je ne soutiens jamais la désobéissance civile. On vit avec des règles communes ; si on les respecte tous, on peut les faire évoluer.

    N. H. Je me réjouis simplement qu’ils se manifestent et expriment leur inquiétude car leur sort est entre nos mains. Je ne pratique pas la désobéissance civile, mais je n’ai pas à dire aux lycéens ce qu’ils doivent faire. Ce signal très intéressant ne peut pas laisser insensibles les uns et les autres.

    Nicolas Hulot, pensez-vous que votre démission ait été le catalyseur de ce mouvement ?

    N. H. Je ne suis pas le mieux placé pour y répondre, mais quand je regarde la chronologie des faits, je me dis que cela y a probablement contribué. Je ne l’avais pas imaginé. Je me réjouis de toutes ces initiatives, positives, constructives et pacifiques. Cela me redonne un peu d’espoir.

    Toujours prévoir un ersatz de #sociale-démocratie au cas où ça tangue trop fort.

    • « Le syndicat le plus constructif de France » : Comment Laurent Berger est devenu le premier opposant à Emmanuel Macron, [rire un peu avec] Françoise Fressoz
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/03/09/comment-laurent-berger-est-devenu-le-premier-opposant-a-emmanuel-macron_5433

      Depuis le début du quinquennat, le secrétaire général de la CFDT tente de s’inscrire dans une opposition constructive au chef de l’Etat pour rénover la social-démocratie.

      Ne dites pas à Laurent Berger qu’il fait de la politique, il vous répondra que « la CFDT assume ce qu’elle est : un syndicat de transformation sociale ». Ne lui rétorquez pas qu’il est en train de s’imposer comme l’opposant numéro un au chef de l’Etat dans le camp de la social-démocratie moribonde, il vous assurera la main sur le cœur qu’il n’est « ni dans le combat politique ni dans une opposition à Emmanuel Macron, mais dans une démarche constructive ». Et pourtant, à 50 ans, le secrétaire général de la CFDT est en train de changer de stature. [tadadam !]

      Naguère discret, le syndicaliste occupe le devant de la scène politique, comme s’il était le dernier survivant de la famille sociale-démocrate mise en déroute par l’élection du candidat d’En marche ! Son dernier coup d’éclat ? La publication, mardi 5 mars, d’un « pacte social et écologique » soutenu par dix-neuf organisations, comportant soixante-six propositions concrètes, doublée d’un entretien croisé dans Le Monde avec l’ex-ministre de la transition écologique et solidaire Nicolas Hulot. L’emblématique défenseur de l’environnement avait dit oui à Emmanuel Macron en mai 2017, avant de quitter le gouvernement en août 2018, estimant n’avoir pas les moyens de son action.

      Ce que proposent aujourd’hui les deux hommes est un véritable manifeste politique centré sur la compatibilité entre l’écologie et le social avec des propositions qui sont autant de contestations de l’action en cours : plus grande progressivité de l’impôt, taxation des hauts patrimoines, fin des dérogations bénéficiant aux revenus du capital, etc. En plein grand débat national, le texte aurait dû être logiquement porté par la gauche réformiste, si celle-ci n’était sortie exsangue de l’élection présidentielle.

      Fin janvier, L’Obs avait consacré sa « une » au syndicaliste, voyant en lui le digne héritier d’Edmond Maire (ex-secrétaire général de la CFDT) et le phare de la reconstruction de la deuxième gauche. Et tant pis si sa visibilité reste encore faible. Dans les rangs syndicaux, on ne s’improvise pas leader comme cela. Laurent Berger le Nantais a été repéré en 2003 par François Chérèque et a gagné ses galons un à un, en se faisant élire puis réélire patron de la CFDT, au terme d’un minutieux travail de terrain. Puis, il a hissé son organisation au rang de premier syndicat de France et cela l’a libéré.

      « Heureusement qu’il est là ! »

      Dans un pays où la gauche réformiste a toujours eu du mal à s’assumer, rongée par la culpabilité de n’être jamais suffisamment révolutionnaire, lui revendique haut et fort le positionnement que la centrale assume avec constance depuis l’éviction des trotskistes en 2003. « Je ne me lève pas chaque matin en me demandant ce que va dire Philippe Martinez [le secrétaire général de la CGT] », s’amuse-t-il.

      Sous le précédent quinquennat, cela donnait lieu à des discussions épiques avec François Hollande. « Assume donc tes conquêtes au lieu de t’en excuser » , conseillait le syndicaliste au chef de l’Etat, qui n’a pourtant cessé de louvoyer entre son aile sociale-démocrate et son aile sociale-libérale, pour finir par être dépassé par cette dernière.

      Même s’il déplore un beau gâchis, le leader cédétiste n’a jamais rompu le dialogue avec l’ancien président. Lorsque la Fondation Jean-Jaurès l’a auditionné à l’automne 2018 pour tirer l’inventaire du précédent quinquennat, Laurent Berger n’a pas chargé la barque, contrairement à beaucoup d’autres. Les deux hommes continuent d’échanger avec plaisir mais sans exclusive.

      Article réservé à nos abonnés : L’autopsie sans complaisance du quinquennat Hollande par la Fondation Jean-Jaurès

      Le syndicaliste a aussi des contacts réguliers avec Bernard Cazeneuve, Jean-Marc Ayrault, Michel Sapin et beaucoup d’autres dans les rangs #socialistes et #écologistes. « Heureusement qu’il est là ! », s’exclament ces derniers en substance.

      Mais plus les éloges fusent, plus le syndicaliste se braque. « Si la #gauche pense qu’elle peut me récupérer, elle se fourre le doigt dans l’œil ! », dit-il au Monde. Pas touche à l’autonomie de la CFDT, c’est son ADN [qu’une série de mutations génétiques initiées durant les 70 a totalement retournée] . Tout comme l’est sa volonté de s’affirmer encore et toujours comme le syndicat le plus constructif de France .

      Créer un rapport de force

      Oui, mais comment le démontrer sans débouché politique ? C’est la question autour de laquelle tourne Laurent Berger depuis l’élection d’Emmanuel Macron. Pour prouver son utilité, il doit créer un rapport de force, donc jouer la surenchère. C’est la grande nouveauté par rapport à l’ère Hollande. Il n’y était pas forcément préparé car, a priori, rien d’incompatible entre lui et le président. A la fin de l’étrange printemps 2017, l’ex-secrétaire générale de la CFDT #Nicole_Notat avait d’ailleurs appelé à voter Macron. Et une grande partie des adhérents l’avait suivie, tout comme une majorité d’électeurs socialistes.

      Mais, depuis le début du quinquennat, le courant ne passe pas. « J’ai des discussions intéressantes avec le président mais, à certains moments-clés, lorsque certains mots sont prononcés comme ceux de solidarité ou de pauvreté, je vois son regard partir ailleurs », a récemment confié à un proche Laurent Berger, très troublé, de retour d’un tête-à-tête avec le chef de l’Etat.

      Lire aussi La gauche salue le « pacte » proposé par Laurent Berger et Nicolas Hulot [sic]

      Au sein de la majorité, un certain nombre d’élus ou de responsables regrettent d’ailleurs que le quinquennat se déporte trop à droite et néglige l’apport capital, à leurs yeux, du syndicat réformiste. Lorsque, en plein mouvement des « #gilets_jaunes », le premier ministre Edouard Philippe éconduit maladroitement le leader de la CFDT en refusant le « Grenelle du pouvoir de vivre » qu’il vient de proposer, le président du groupe La République en marche (LRM) à l’Assemblée nationale, Gilles Le Gendre, le rattrape par la manche en l’invitant, le 14 janvier, à intervenir devant les députés de la majorité. Laurent Berger y est ovationné.

      « Je n’ai pas de problème personnel avec Emmanuel Macron, je ne suis ni son ami ni son ennemi », tient aujourd’hui à préciser le leader syndical, faisant valoir que ce qui envenime leur relation dépasse largement le cadre du ressenti personnel.

      « Ce qui est en jeu, c’est la nature et l’ampleur de la recomposition politique en cours, analyse Gérard Grunberg, directeur de recherche émérite CNRS au Centre d’études européennes de Sciences Po. Soit il y a encore de la place pour une gauche sociale-démocrate rénovée, soit on va vers une recomposition à l’américaine autour d’un parti démocrate social-libéral. »

      Pour un retour en force des partenaires sociaux
      Laurent Berger joue clairement la première option. Le syndicaliste supporte mal le discours présidentiel autour des « premiers de cordée » qui néglige la notion « d’émancipation collective » chère à la CFDT. « On grandit avec les autres et dans les autres », martèle l’ancien adhérent de la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC), qui met en cause le bonapartisme du président, cette « vision personnelle » du pouvoir.

      Ce que reproche en retour Emmanuel Macron à la CFDT, comme aux autres syndicats, n’est pas moins lourd. Le président les tient pour responsables de ne pas vouloir assumer leur part dans la transformation qu’il appelle de ses vœux. « Si la CFDT avait fait son travail, on n’en serait pas là », soupire souvent M. Macron devant ses proches, en évoquant, entre autres, le chômage de masse qui gangrène le pays.
      Le mouvement des « gilets jaunes » n’a pas permis de solder la querelle. Certes, il a fait vaciller le pouvoir, mais sans épargner les syndicats, qui se sont sentis débordés et contestés. Là où Laurent Berger plaidait pour un retour en force des partenaires sociaux, le président a répondu par un grand débat national qui a conforté sa relation directe aux Français.
      L’idée que les syndicats, comme les partis, sont « mortels » s’ils ne se régénèrent pas, que le pays traverse un épisode dangereux pour la démocratie, parce que ses structures se désagrègent, éclaire toute sa démarche. « Il faut resserrer les liens avec la société civile et les territoires, martèle le syndicaliste. Si on veut éviter que le pays s’hystérise encore plus, il faut savoir entendre les différentes aspirations, dialoguer et concerter. »

      Depuis deux ans, le leader de la CFDT a intensifié le travail avec les intellectuels, les fondations, mais aussi les associations, pour faire émerger des propositions communes sur tous les grands sujets, devenant ainsi « le navire amiral de la société civile sociale-démocrate », selon l’expression du directeur général de la Fondation Jean-Jaurès, Gilles Finchelstein. « Laurent Berger a parfaitement compris l’importance de l’enjeu environnemental. Il renoue avec ce qu’avait tenté de faire le syndicat dans les années 1970 en travaillant sur ce sujet avec les ONG », observe l’ancien secrétaire confédéral de la CFDT, Richard Robert, éditeur du site Internet Telos.

      « Je veux être utile », répète comme un mantra Laurent Berger, sans pour autant cacher que son alliance avec le très médiatique et populaire Nicolas Hulot est un pavé dans la mare. « Après ça, je ne crois pas qu’ils puissent nous mépriser totalement », jubile-t-il en désignant l’Elysée et Matignon. Quelques heures après la publication du manifeste, le chef de file de la CFDT a reçu ce SMS dithyrambique de Gilbert Cette, professeur d’économie associé à l’université Aix-Marseille, qui avait conseillé Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle : « Bravo pour ce texte, tu positionnes la CFDT comme le grand syndicat réformiste du XXIe siècle ! »

      La réaction de LRM, qui doit présenter sa contribution au grand débat dimanche 10 mars, est bien plus mesurée. « Je me retrouve sur le projet de société, sur le fait de remettre les citoyens au cœur et de penser les sujets de transition comme un tout », réagit le délégué général du parti présidentiel, Stanislas Guerini. Mais pas question pour autant d’avaliser les propositions du syndicaliste.
      « Je ne suis pas sûr qu’être dans la surenchère soit efficace. La période est tellement particulière qu’elle appelle chacun à se dépasser », souligne pour sa part le conseiller d’Emmanuel Macron Philippe Grangeon. Pas de doute, Laurent Berger fait de la politique.

      #CFDT #syndicat_jaune

  • A Guide to Building a Multi-featured #slackbot with #python
    https://hackernoon.com/a-guide-to-building-a-multi-featured-slackbot-with-python-73ea5394acc?so

    Chatbots are being used almost everywhere today from social messaging platforms to integration into websites for booking tickets, finding nearby restaurants, generating leads, buying and selling products. Some #chatbots, like Ruuh by Microsoft have been able to deliver human-like conversations using artificial intelligence and deep learning.Do you remember Natasha from Hike? I used it 4 years ago and was amazed to see how she handled our conversations which were so much better than a bot could possibly handle. I hadn’t heard the concept of machine learning back then.Now chatbots have made us so dependent on them that it has become a part of our lives today.“Ok Google, remind me on 20th to publish my chatbot article”“What time?”“Midnight”“Sure, I’ll remind you on Wednesday at midnight.”Chatbots (...)

    #machine-learning #web-development

  • 5 Best Text Editors for Programmers
    https://hackernoon.com/5-best-text-editors-for-programmers-3f54ef51d5ae?source=rss----3a8144eab

    1. AtomAtom is a free and open-source text and source code editor for macOS, Linux, and #microsoft Windows with support for plug-ins written in Node.js, and embedded Git Control, developed by GitHub. Atom is a desktop application built using web technologies.2. VimVim is a highly configurable text editor for efficiently creating and changing any kind of text. It is included as “vi” with most UNIX systems and with Apple OS X.3. VS CodeVisual Studio Code is a source code editor developed by Microsoft for Windows, Linux and macOS. It includes support for debugging, embedded Git control, syntax highlighting, intelligent code completion, snippets, and code refactoring.4. Notepad++Notepad++ is a text editor and source code editor for use with Microsoft Windows. It supports tabbed editing, which (...)

    #vim #software-development #technology #web-development

  • Grogne chez Microsoft : les employés ne veulent pas « créer des armes »
    https://www.latribune.fr/technos-medias/internet/grogne-chez-microsoft-les-employes-ne-veulent-pas-creer-des-armes-808717.h

    Microsoft développe avec l’armée américaine des casques de réalité augmentée, destinés à améliorer la capacité des soldats à tuer plus rapidement. Un contrat à 479 millions de dollars, qui provoque la gronde de certains salariés. Les employés exigent que Microsoft se retire du projet.

    Gronde dans les rangs de Microsoft... Dans une tribune publiée vendredi 22 février par Microsoft Workers 4 Good (organisation d’employés soucieux de l’éthique au sein du groupe), des salariés exigent l’abandon d’un projet pour le compte de l’armée américaine. En novembre 2018, la firme de Redmond a remporté un appel d’offre de 479 millions de dollars pour développer 100.000 #HoloLens, casques de réalité augmentée, dédiés au combat. Le but : permettre aux soldats de développer leur faculté de tuer plus rapidement sur le terrain.

    Dans le cadre de ce programme, baptisé « système intégré de vision augmentée » (IVAS), le département américain de la Défense a posé son cahier des charges. Il souhaite que le casque HoloLens soit doté d’une vision nocturne et thermique, puisse mesurer les signes vitaux (respiration, tension des muscles)... Tout en protégeant l’ouïe des soldats et en pouvant servir d’aide au diagnostic en cas de blessure. Autant d’éléments qui sont incompatibles avec l’éthique de Microsoft, selon certains employés. "Jamais Microsoft n’avait dépassé la limite du développement d’arme", arguent les auteurs de la lettre.

    « Nous refusons de créer de la technologie destinée à la guerre et l’oppression. Nous n’avons pas signé pour développer des armes, et nous demandons d’avoir un mot à dire sur la façon dont notre travail est utilisé » - Microsoft Workers 4 Good

  • Bon plan : Office 2016 Plus Pro pour 36€.99 + Cadeau ... ; )))))))
    https://www.crashdebug.fr/informatik/92-breves/15709-bon-plan-office-2016-plus-pro-pour-36-99-cadeau

    Le bon plan de la journée, j’ai un tableau de compte en tableau dynamique depuis 2003, et Excel 2007 commençait à peiner, je n’ai jamais trouvé de version piraté d’office 2016/2019 qui tenait la route sans des cracks des activateurs, etc. qui me prenait grave le chou, j’avais donc arrêté l’affaire,

    Et je suis tombé il y a quelques jours sur cette promo un Office 2016 Pro Plus, avec en prime un Serial Windows 10 pro pour 36€99 (l’Office 2016 Pro Plus tout seul est à 34.99€ donc ça serait bête de faire l’impasse sur une license Windows 10 pro pour 2€...)

    Pour acheter les licences, c’est ICI (tapez juste office dans la barre de recherche pour toutes les versions)

    (Bien sûr il faut créer un compte sur le site marchand)

    Ensuite connecter vous sur cette page de Microsoft et (...)

    #En_vedette #Brèves... #Actualités_Informatiques

  • Reconnaissance faciale : identifier pour mieux protéger ou pour mieux contrôler ?
    https://www.franceculture.fr/emissions/le-club-de-la-presse-numerique/le-numerique-est-politique-du-dimanche-24-fevrier-2019

    La mairie de Nice teste actuellement un dispositif de reconnaissance faciale sur son carnaval. Quelles potentialités pour ces technologies dont la généralisation semble approcher ? Quels risques en matière de liberté individuelles ? Les dispositifs de reconnaissance faciale vous paraissent peut-être loin et pourtant, cette semaine c’est la région PACA et la ville de Nice qui font l’actualité sur ce sujet. La mairie teste un système de reconnaissance faciale pendant le carnaval auprès de 1000 (...)

    #EngieInéo #Thalès #algorithme #CCTV #Reporty #SmartCity #biométrie #facial #vidéo-surveillance #surveillance #Microsoft (...)

    ##Amazon

  • The Role of Cross-Chain #technology in Powering a #decentralized #internet
    https://hackernoon.com/the-role-of-cross-chain-technology-in-powering-a-decentralized-internet-

    Blockchain is described as the technology to drive the next generation of the internet. Yet there are significant challenges to be overcome in regards to interoperability and scalability. One part of the solution is cross-chain technology.Image by 151676781@N07What is Centralization?The internet as we know it today is centralized. Centralization refers to a structure where one or a small number of entities control an entire network. At the moment, a small number of very powerful technology companies exert the most control over the internet. These few companies are known as the FAANGs (Facebook, Apple, Amazon, Netflix, and Google, with other companies like Microsoft and Twitter also in the oligopoly). These companies are powerful enough to set the terms for industry standards. Smaller (...)

    #crosschain #blockchain

  • Pourquoi la levée de l’anonymat sur Internet ne mettra pas fin aux délits en ligne
    https://www.marianne.net/societe/pourquoi-la-levee-de-l-anonymat-sur-internet-ne-mettra-pas-fin-aux-delits-

    Un anonymat déjà très relatif

    Le levée de l’anonymat, une mesure miracle ? Renseignements pris, pas si sûr. Dans les faits, il s’agit déjà d’une notion très relative sur internet. Hormis quelques hackeurs insaisissables, l’immense majorité des internautes, qui sèment des petits cailloux à longueur de navigation, sont déjà traçables sur internet et peuvent être retrouvés, à condition de s’en donner les moyens. « Les gens qui le veulent peuvent se rendre plus difficilement traçable sur internet, mais ce n’est pas pour tout le monde, ce n’est pas à la portée du petit apprenti djihadiste », nous confirme Stéphane Bortzmeyer, ingénieur en réseaux informatiques. Ne laisser aucune emprunte en ligne relève, selon ce militant des libertés sur internet, de la gageure. « L’anonymat sur internet, ça revient au mode de pensée d’un espion en territoire ennemi, à la moindre erreur, vous êtes démasqué. Ça demande une mentalité paranoïaque. »

    Anonymat = violence ? Une idée reçue

    Hélas, allouer des moyens supplémentaires pour permettre à la police de retrouver les délinquants du web, et aux tribunaux de les condamner, n’aurait rien d’une solution miracle mettant fin à la haine sur la toile. En effet, le secret de l’identité civile sur internet ne semble pas corrélé avec le fait d’être plus ou moins violent en ligne. « Ce n’est pas le pseudo qui va faire le comportement déviant », insiste Lucile Merra. « Ces comportements violents préexistent à Internet. (…) Cela relève d’un comportement malsain de certains individus au sein de leur environnement social. »

    Une étude de juin 2016, publiée par équipe de chercheurs de l’Université de Zurich, tend à montrer que dans le contexte d’une polémique en ligne, l’anonymat ne démultiplie pas systématiquement l’agressivité des internautes. Au contraire, sur les 532197 commentaires analysés, tous postés sur une plateforme de pétitions en ligne allemande entre 2010 et 2013, les internautes écrivant sous leurs véritables identités étaient plus agressifs que ceux recourant à l’anonymat. La même année, une étude de l’université d’Etat du Michigan a également montré que, selon les données compilées dans 16 études scientifiques sur la question, les individus « sont en fait plus sensibles aux normes collectives d’un groupe lorsqu’ils sont moins identifiables par les autres membres de ce groupe ».

    L’idée selon laquelle le fait de se cacher derrière un avatar confèrerait aux internautes un sentiment d’impunité, qu’ils se penseraient alors invulnérables et profiteraient de la situation pour se livrer à un certain nombre de dérives, tiendrait ainsi de l’idée reçue. « Le sentiment d’impunité tient plus à qui vous êtes et d’où vous parlez qu’au fait que vous le fassiez sous pseudonyme. Un homme blanc éduqué pourra par exemple se sentir davantage autorisé à tenir certains propos », avance Stéphanie Wojcik, maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’université Paris-Est Créteil. Tristan Nitot, auteur du livre Surveillance, les libertés au défi du numérique, abonde en ce sens : « Le discours de haine ou le harcèlement surviennent quand ils sont considérés comme socialement acceptables, voire fédérateurs, au sein d’un groupe qui partage les mêmes opinions. » Le vice-président du moteur de recherche français Qwant pointe en outre une « inconscience » des internautes. "Je pense que le premier facteur du sentiment d’impunité, c’est le rapport au numérique, perçu à tort comme un domaine « virtuel », plutôt que le fait de porter un pseudonyme", explique-t-il. « Dans un café, je suis inconnu, anonyme, et pourtant je ne tiens pas de discours haineux. A l’inverse, les membres de la Ligue du LOL ne portaient pas de pseudonyme pour la plupart. »

    Une voie royale pour les Gafam

    Cependant, donner voix au chapitre aux géants du web sur ces questions, notamment en leur fournissant davantage d’éléments concernant l’identité de leurs utilisateurs, ne va pas sans de vives inquiétudes. Stéphane Bortzmeyer s’alarme du pouvoir exorbitant qui serait entre les mains de ces structures : « Les Gafam (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft) ont déjà trop d’informations, et on veut en faire les auxiliaires privés de l’Etat dans le contrôle des identités en ligne ! L’obsession du contrôle de l’internet mène à oublier à quel genre de sociétés on veut confier notre surveillance. On ne peut pas reprocher à Facebook de collaborer avec le gouvernement chinois pour contrôler qui fait quoi, si on fait la même chose chez nous. »

    Pour ces raisons, la « levée progressive de toute forme d’anonymat », tel qu’Emmanuel Macron l’avait initialement envisagé, a de quoi faire frémir quant aux rôles de ces entreprises privées, expose Tristan Nitot. « Aujourd’hui, sur Facebook, de nombreuses personnes se sont exprimées sur les gilets jaunes. Chacune a été identifiée, ça se fait automatiquement, par des robots qui analysent les données et des algorithmes de deep learning. Le métier de Google, c’est de tout savoir sur vous. Facebook ou Google sont conçus, structurellement, pour offrir un ciblage très fin à des annonceurs, c’est leur modèle commercial. Que vous ayez un pseudonyme ou non, on pourra vous cibler sur internet. Or, la question des identités appartient à l’Etat, pas aux entreprises. »

    Si le projet de loi qui sera présenté en mai prochain n’est que la première étape de cette « levée progressive » de l’anonymat, le poids des Gafam ne sera que l’un des problèmes qui se posera aux citoyens. Ne plus pouvoir se cacher sous un pseudonyme est loin d’aller soi en matière de liberté d’expression. « Si on va vers l’interdiction de l’anonymat, on va vers beaucoup plus de discrimination, avec des gens au statut social particulier - policiers, professeurs, hauts fonctionnaires ou anciens détenus - médiatisés ou non, qui pourraient devenir victimes de harcèlement, voire mis au ban de groupes sociaux », nous détaille Maryline Laurent, professeur à Telecom sup Paris et auteur du livre La gestion des identités numériques.

    #Anonymat #Identité_numérique #Liberté_expression #Stéphane_Bortzmeyer #Tristan_Nitot

  • How Google, Microsoft, and Big Tech Are Automating the Climate Crisis
    https://gizmodo.com/how-google-microsoft-and-big-tech-are-automating-the-1832790799

    I am not sure how Google’s mission of indexing all the world’s information came to contain the side quest of helping the world in which it sits burn. Or how Bill Gates can talk about fighting climate change at Davos while his company props up and propels its actual largest contributors. (The most impactful move Gates could probably make at this point would be to ask Microsoft to cut ties from the fossil fuel industry.) Or how Amazon can advertise services aimed to optimize the obtaining and burning of carbon with the same blase copy with which it advertises Kindle self-publishing services.

  • (Part 2) What You Didn’t Know About Crypto Index Funds
    https://hackernoon.com/what-you-didnt-know-about-crypto-index-funds-part-2-352c50a05805?source=

    What You Didn’t Know About Crypto Index Funds— Part 2Introducing a new way to look at crypto index funds and visualize and compare asset performance.This is part 2 to this other post. Enjoy!When comparing the performance of two assets, it’s common to plot their cumulative returns between a certain date X and another date Y to see which one performed better. But this only tells us about a small part of the story, and maybe a biased one. See the following two plots, comparing Apple to Microsoft.We could write two completely different stories depending on which plot we choose. That’s because they are totally dependent on the start and the ending dates we choose, and it’d be very easy to cherrypick them to make the data fit our narrative.Even if we’re not trying to deceive anyone, if we do (...)

    #visualization #fund #cryptocurrency #investing #index-funds

  • Microsoft Will Let You Access Linux Files from Windows Explorer
    https://www.omgubuntu.co.uk/2019/02/access-linux-files-from-windows-explorer-wsl

    Users of the Windows Subsystem for Linux (WSL) will finally be able to access Linux files from Windows’ Explorer. Microsoft confirms that the oft-requested ability to access the Linux file system from Windows will arrive as part of the Windows 10 Version 1903 update later this month. “The next Windows update is coming soon and we’re bringing exciting […] This post, Microsoft Will Let You Access Linux Files from Windows Explorer, was written by Joey Sneddon and first appeared on OMG! Ubuntu!.

  • Windows 10 : plongée en eaux troubles – Framablog
    https://framablog.org/2019/02/18/windows-10-plongee-en-eaux-troubles

    Un aperçu du « tracking » intégré dans Windows 10 (traduction française)

    Pour aller plus loin :
    - l’article original : https://www.privateinternetaccess.com/blog/2018/11/534-ways-that-windows-10-tracks-you-from-german-cyberintellig
    - le rapport (technique, ) : https://www.bsi.bund.de/SharedDocs/Downloads/DE/BSI/Cyber-Sicherheit/SiSyPHus/Workpackage4_Telemetry.pdf;jsessionid=F9B48638F27D4D64F611427246CC65B7.1_ci
    - un outil efficace pour désactiver (au moins une partie ?) de ce tracking : https://www.oo-software.com/fr/shutup10 (à mettre à jour et ré-executer après chaque mise à jour majeure)
    - un exemple d’ajouts au fichier hosts permettant de bloquer les envois/requètes vers des serveurs de Microsoft (attention ! perturbation des connexions aux comptes hotmails/outlook...) : https://github.com/cy-altern/windows_hosts_privacy/blob/master/README.md

    #windows #Microsoft #télémétrie #tracking #vie_privée #hosts #OOShutUp10

  • #windows_10 : plongée en eaux troubles
    https://framablog.org/2019/02/18/windows-10-plongee-en-eaux-troubles

    Vous avez sans doute remarqué que lorsque les médias grand public évoquent les entreprises dominantes du numérique on entend « les GAFA » et on a tendance à oublier le M de #Microsoft. Et pourtant…On sait depuis longtemps à quel point Microsoft … Lire la suite­­

    #Dégooglisons_Internet #Internet_et_société #pistage #Securite #Surveillance #télémétrie #traqueurs

  • #failoftheweek: München und Microsoft - ein schwerer Ausnahemefehler | Zündfunk | Bayern 2 | Radio | BR.de
    https://www.br.de/radio/bayern2/sendungen/zuendfunk/fail-muenchen-und-microsoft-ein-schwerer-ausnahmefehler-100.html

    Comment le lobbying de Microsift a tué Linux à Munich

    08.02.2019 - von: Christian Schiffer

    2003 schaute die Welt auf München. Die Stadt hatte es gewagt, sich gegen den Tech-Giganten Microsoft zu stellen. Die Computer der Stadt liefen von da auf dem Open Source-System Linux. 2020 wird dieser Ausflug beendet sein. Denn Microsoft ist mächtig.

    Steve Ballmer irgendwann in den Nullerjahren. Der damalige Chef von Microsoft springt auf einer Firmen-Veranstaltung über die Bühne. Ballmer schwitzt, Ballmer kreischt, Ballmer schüttelt den Kopf, weil er das einfach nicht fassen kann, wie geil, also wirklich WIE GEIL, diese Firma ist: Microsoft. Microsoft! Der sanfte IT-Riese, den alle lieben! Microsoft! Die Firma mit Windows, Word und Excel! Microsoft! Die Firma, die die Menschheit fast im Alleingang ins Digitalzeitalter gewummst hat! Microsoft! Die Firma mit dem Internet-Explorer, dem ja wohl gesamt-geilsten Internet-Browser der Welt! Paint, Minesweeper, Solitär: Alles geiler Microsoft-Shit!
    Power-Hühne und Ex-Microsoft-Chef Steve Ballmer

    Irgendwann kommt der hüpfende Power-Hüne vor einem Mikrofon schwer atmend zum Stehen. Der 1,96 Meter große Vorstandsvorsitzende wirkt damals ein wenig wie der Oliver Kahn unter den Unternehmenslenkern: Engagiert, verrückt, animalisch, voll auf Testosteron. Vor allem aber wirkt er wie jemand, mit dem man lieber nicht alleine in einem Raum sein möchte, wenn er unzufrieden ist.

    Doch das genau muss im Jahr 2003 der damalige Münchner Oberbürgermeister Christian Ude. München beschließt damals, die Stadtverwaltung auf Open Source umzustellen. Hintergrund ist, dass Microsoft kurz vorher den Support für Windows NT4 einstellt und die Stadt zwingen will, Millionen auszugeben, um auf eine neue Windows-Version umzusteigen. Die Entscheidung der Stadt München auf freie Software zu setzten, wird damals auf der ganzen Welt aufmerksam verfolgt. Auch deswegen unterbricht Steve Ballmer extra seinen Ski-Urlaub, um Christian Ude nochmal persönlich ins Gewissen zu reden, doch Ude bleibt hart.
    Bill Gates lauert am Rande der Bundesgartenschau

    Später lauert dem Münchner Oberbürgermeister dann auch noch Bill Gates am Rande der Bundesgartenschau auf und bittet ihn ein Stück in seinem Auto mitzufahren. Was dann passiert, schilderte Christian Ude im Deutschlandfunk so: „Und dann fragte er: Warum tun Sie das, das ist doch ein irrer Schritt, warum machen Sie das? – Und ich sagte: Um unabhängig zu werden. – Ja, von wem denn unabhängig? – Und dann sagte ich: Von Ihnen.“

    Ude bleib erneut hart und München startet das LiMux-Projekt. Auf den 15.000, zum Teil offenbar veralteten Rechnern der Stadtverwaltung soll nun Linux laufen. Über die Jahre spart die Stadt so eine Menge Geld ein, doch die Systeme sind auch fehleranfällig. Einmal fällt zum Beispiel das gesamte Mail-System der Stadt aus, weil jemand eine Nachrichte mit einer überlangen Betreffzeile schreibt. Die CSU mäkelt immer wieder an dem Projekt herum und dann kommt mit Dieter Reiter ein Oberbürgermeister ans Ruder, der sich in einem Interview als bekennender Microsoft-Fan outet.

    Vielleicht wegen dem ganzen geilen Microsoft-Shit, vielleicht aber auch, weil er als Wirtschaftsreferent seine Finger im Spiel hat, als der IT-Riese 2013 entscheidet, seine Zentrale von Unterschleißheim nach München zu verlegen.

    Dieter Reiter ist bekennender Microsoft-Fan

    Diese Woche kam dann aber auch noch heraus, dass die Unternehmensberatung Accenture mit Microsoft eine gemeinsame Service-Sparte gründen möchte. Accenture wiederum ist ausgerechnet die Unternehmensberatung, die Ende 2016 München dazu rät, doch bitte wieder zu Microsoft zurück zu kehren.

    Wieder Steve Ballmer. Diesmal noch verschwitzter und mindestens genau so bizarr: Der Ex-Microsoft-Chef beschwört die Wichtigkeit der Software-Entwickler – und damit hat er recht! Software-Entwickler bräuchte aber vor allem die Open Source-Szene, denn freie Software schreibt sich schließlich nicht von selbst, auch hier müssen Programmierer bezahlt werden. Und genau deswegen wäre es so wichtig, dass Städte und Gemeinden auf Open Source setzen. Einerseits wird dauernd der Einfluss von großen Software-Konzernen beklagt, man beschwert sich, dass Microsoft, Google, Facebook und alle die anderen Unternehmen im Plattform-Kapitalismus so mächtig geworden sind. Andererseits weigert man sich, die beachtliche staatliche Power dafür einzusetzen, Alternativ-Plattformen zu fördern, die günstiger sind und sicherer.

    Städte und Gemeinden sollten auf Open Source setzen

    Open Source kann eben nur funktionieren, wenn viele mitmachen. LiMux hätte hierbei ein Anfang sein können und gilt heute stattdessen tragischerweise als schwerer Ausnahmefehler.

    #Allemagne #Munich #Linux #Microsoft #politique

  • Revue de presse de l’April pour la semaine 6 de l’année 2019
    https://linuxfr.org/news/revue-de-presse-de-l-april-pour-la-semaine-6-de-l-annee-2019

    La revue de presse de l’April est régulièrement éditée par les membres de l’association. Elle couvre l’actualité de la presse en ligne, liée au logiciel libre. Il s’agit donc d’une sélection d’articles de presse et non de prises de position de l’association de promotion et de défense du logiciel libre. Sommaire

    [24 heures] Achats publics : L’informatique de l’État jugée pas assez écolo par les Verts [Le Journal du Centre] L’association Nevers libre promeut l’informatique et les logiciels libres [Developpez.com] Microsoft rejoint le projet OpenChain aux côtés de Google [Le Monde.fr] Parcoursup : la justice enjoint à une université de publier son algorithme de tri [Developpez.com] La France et l’Allemagne s’associent pour rendre la directive Copyright plus néfaste [France Culture] Vasarely : vendre aux (...)