company:mint holdings limited

  • « Bahamas Leaks » : la société offshore cachée de l’ex-commissaire européenne à la concurrence
    https://www.crashdebug.fr/international/12377-bahamas-leaks-la-societe-offshore-cachee-de-l-ex-commissaire-europe

    Neelie Kroes a été directrice, entre 2000 et 2009, d’une société enregistrée aux Bahamas, dont l’existence

    n’a jamais été révélée à Bruxelles.

    Le Monde et les médias partenaires du Consortium #International des journalistes d’investigation (ICIJ) ont eu accès à de nouveaux documents confidentiels, les « Bahamas Leaks », portant sur l’équivalent d’un « registre du commerce » bahamien. Parmi les plus de 175 000 structures offshore enregistrées dans ce paradis fiscal depuis 1990, certaines sont liées à des personnalités politiques de premier plan.

    Les « Bahamas Leaks » en bref

    Cinq mois après les « Panama papers », Le Monde et ses partenaires du consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) ont eu accès à de nouveaux documents confidentiels sur le monde opaque des paradis fiscaux : les « Bahamas (...)

    #En_vedette #Ça_s'est_dit_par_là...

    • Missiles, énergie, banque, les nébuleux intérêts d’une ex-commissaire de l’UE RTS Pauline Turuban
      http://www.rts.ch/info/monde/8035884-missiles-energie-banque-les-nebuleux-interets-d-une-ex-commissaire-de-l-

      Mise en cause dans les Bahamas Leaks pour une société offshore non déclarée, ce n’est pas la première fois que Neelie Kroes, ex-commissaire européenne à la Concurrence, est visée pour ses liens ambigus avec le secteur privé.

      L’ex-commissaire européenne Neelie Kroes a dirigé entre 2000 et 2009 une société offshore enregistrée aux Bahamas, à l’insu des autorités bruxelloises, a affirmé mercredi Le Monde qui a eu accès aux Bahamas Leaks.

      Selon le quotidien français, ladite société, Mint Holdings Limited, devait à l’origine servir à racheter plus de 6 milliards de dollars d’actifs à la branche internationale énergie d’Enron. L’opération financière est tombée à l’eau mais la société, elle, a poursuivi d’autres activités, dont Le Monde dit ignorer la nature.

      Neelie Kroes plaide l’"omission"
      Nommée commissaire à la concurrence au sein de la commission Barroso I en 2004, Neelie Kroes n’a lâché ses fonctions d’administratrice de Mint Holdings qu’en 2009, deux mois avant de changer de portefeuille pour devenir commissaire à la société numérique.

      La Néerlandaise n’a jamais fait mention de sa société offshore dans sa déclaration d’intérêts, alors même que ses fonctions de gendarme des pratiques commerciales européennes l’amenaient à orchestrer la libéralisation du marché de l’énergie - un lien direct avec les activités d’Enron.

      Contactée par Le Monde, Neelie Kroes a admis avoir été nommée « directrice non exécutive » de Mint Holdings et expliqué avoir « omis » de mettre la Commission au courant. Elle a ajouté n’avoir tiré aucun avantage financier de cette société.

      Lobbyiste pour une multinationale de défense
      Les nombreux liens de Neelie Kroes avec le monde économique ont déjà été pointés du doigt par le passé. Lorsqu’elle intègre l’organe exécutif de l’UE en 2004, Neelie Kroes a 63 ans et déjà une longue carrière derrière elle, en politique - elle a notamment été ministre des Transports aux Pays-Bas - mais surtout dans les affaires.

      Sa déclaration d’entrée en fonction fait ainsi état de 25 liens d’intérêts, dont plusieurs au sein de conseils d’administration. Bien avant les révélations sur Mint Holdings Limited, le Wall Street Journal y relève déjà une autre omission d’importance.

      Dans un article daté d’octobre 2004, le quotidien américain accuse Neelie Kroes de ne pas avoir déclaré une mission menée entre 1996 et 1997 en tant que lobbyiste pour la division « missiles » de l’entreprise de défense américaine Lockheed Martin Corp.

      Or, selon le Wall Street Journal, Lockheed est à l’époque étroitement lié à des entreprises faisant l’objet d’une investigation de la part de la commission de la concurrence.

      Un risque de conflit d’intérêts admis par les officiels européens
      Dans ce même article, des officiels européens admettent n’avoir jamais eu affaire à un candidat ayant autant de liens avec le monde des affaires, et représentant donc un tel risque de conflit d’intérêts.

      Mais « le défi que représente la gestion de ses conflits d’intérêts est un petit prix à payer pour bénéficier de son expérience du business », selon les termes de l’un d’entre eux.

      Pour rassurer, Neelie Kroes donne toutefois quelques gages : elle promet à José Manuel Barroso qu’elle ne traitera aucun dossier impliquant des conseils d’administration au sein desquels elle a siégé. Surtout, elle promet qu’elle n’acceptera plus d’activité commerciale à l’issue de son premier mandat à la Commission européenne.

      Promesse non tenue
      Douze ans et un deuxième mandat à la Commission européenne plus tard, force est de constater que la promesse n’a pas été tenue. En mars 2015, Neelie Kroes a été nommée « conseillère spéciale » pour la banque Merrill Lynch.

      Au printemps 2016, l’ex-commissaire européenne à la société numérique a en outre rejoint les conseils d’administration de deux géants de l’économie digitale, Salesforce et Uber. Des reconversions qui ont toutes reçu l’aval de Bruxelles.

  • « #Bahamas_Leaks » : l’ex-commissaire européenne à la concurrence avait une société offshore cachée
    http://www.lemonde.fr/evasion-fiscale/article/2016/09/21/bahamas-leaks-l-ex-commissaire-europeenne-a-la-concurrence-avait-une-societe

    Classée cinq années de suite parmi les femmes les plus puissantes du monde par le magazine Forbes, #Neelie_Kroes, ex-commissaire européenne à la concurrence (2004-2009) de la Commission #Barroso, a été directrice, entre 2000 et 2009, de Mint Holdings Limited, une société enregistrée aux Bahamas. Selon nos informations, l’existence de cette société offshore n’a jamais été révélée aux autorités bruxelloises comme elle aurait pourtant dû l’être dans les déclarations d’intérêt remplies par Mme Kroes à son entrée en poste. Elle y affirmait pourtant avoir abandonné tous ses mandats avant son entrée à la Commission.

    #commission_européenne #évasion_fiscale

    • Missiles, énergie, banque, les nébuleux intérêts d’une ex-commissaire de l’UE RTS Pauline Turuban
      http://www.rts.ch/info/monde/8035884-missiles-energie-banque-les-nebuleux-interets-d-une-ex-commissaire-de-l-

      Mise en cause dans les Bahamas Leaks pour une société offshore non déclarée, ce n’est pas la première fois que Neelie Kroes, ex-commissaire européenne à la Concurrence, est visée pour ses liens ambigus avec le secteur privé.

      L’ex-commissaire européenne Neelie Kroes a dirigé entre 2000 et 2009 une société offshore enregistrée aux Bahamas, à l’insu des autorités bruxelloises, a affirmé mercredi Le Monde qui a eu accès aux Bahamas Leaks.

      Selon le quotidien français, ladite société, Mint Holdings Limited, devait à l’origine servir à racheter plus de 6 milliards de dollars d’actifs à la branche internationale énergie d’Enron. L’opération financière est tombée à l’eau mais la société, elle, a poursuivi d’autres activités, dont Le Monde dit ignorer la nature.

      Neelie Kroes plaide l’"omission"
      Nommée commissaire à la concurrence au sein de la commission Barroso I en 2004, Neelie Kroes n’a lâché ses fonctions d’administratrice de Mint Holdings qu’en 2009, deux mois avant de changer de portefeuille pour devenir commissaire à la société numérique.

      La Néerlandaise n’a jamais fait mention de sa société offshore dans sa déclaration d’intérêts, alors même que ses fonctions de gendarme des pratiques commerciales européennes l’amenaient à orchestrer la libéralisation du marché de l’énergie - un lien direct avec les activités d’Enron.

      Contactée par Le Monde, Neelie Kroes a admis avoir été nommée "directrice non exécutive" de Mint Holdings et expliqué avoir « omis » de mettre la Commission au courant. Elle a ajouté n’avoir tiré aucun avantage financier de cette société.

      Lobbyiste pour une multinationale de défense
      Les nombreux liens de Neelie Kroes avec le monde économique ont déjà été pointés du doigt par le passé. Lorsqu’elle intègre l’organe exécutif de l’UE en 2004, Neelie Kroes a 63 ans et déjà une longue carrière derrière elle, en politique - elle a notamment été ministre des Transports aux Pays-Bas - mais surtout dans les affaires.

      Sa déclaration d’entrée en fonction fait ainsi état de 25 liens d’intérêts, dont plusieurs au sein de conseils d’administration. Bien avant les révélations sur Mint Holdings Limited, le Wall Street Journal y relève déjà une autre omission d’importance.

      Dans un article daté d’octobre 2004, le quotidien américain accuse Neelie Kroes de ne pas avoir déclaré une mission menée entre 1996 et 1997 en tant que lobbyiste pour la division « missiles » de l’entreprise de défense américaine Lockheed Martin Corp.

      Or, selon le Wall Street Journal, Lockheed est à l’époque étroitement lié à des entreprises faisant l’objet d’une investigation de la part de la commission de la concurrence.

      Un risque de conflit d’intérêts admis par les officiels européens
      Dans ce même article, des officiels européens admettent n’avoir jamais eu affaire à un candidat ayant autant de liens avec le monde des affaires, et représentant donc un tel risque de conflit d’intérêts.

      Mais « le défi que représente la gestion de ses conflits d’intérêts est un petit prix à payer pour bénéficier de son expérience du business », selon les termes de l’un d’entre eux.

      Pour rassurer, Neelie Kroes donne toutefois quelques gages : elle promet à José Manuel Barroso qu’elle ne traitera aucun dossier impliquant des conseils d’administration au sein desquels elle a siégé. Surtout, elle promet qu’elle n’acceptera plus d’activité commerciale à l’issue de son premier mandat à la Commission européenne.

      Promesse non tenue
      Douze ans et un deuxième mandat à la Commission européenne plus tard, force est de constater que la promesse n’a pas été tenue. En mars 2015, Neelie Kroes a été nommée « conseillère spéciale » pour la banque Merrill Lynch.

      Au printemps 2016, l’ex-commissaire européenne à la société numérique a en outre rejoint les conseils d’administration de deux géants de l’économie digitale, Salesforce et Uber. Des reconversions qui ont toutes reçu l’aval de Bruxelles.

  • L’ex-commissaire européenne Neelie Kroes va à la soupe chez uber

    Uber se dote d’un comité de conseil de 8 personnalités, dont l’ex-commissaire Kroes, Belga 5 Mai 2016


    Source : http://www.rtbf.be/info/medias/detail_uber-se-dote-d-un-comite-de-conseil-de-8-personnalites-dont-l-ex-commiss

    (Belga) L’ex-commissaire européenne Neelie Kroes et une série d’autres personnalités politiques et économiques de plusieurs continents ont rejoint un comité chargé de conseiller le controversé service américain de réservation mobile de voiture avec chauffeur Uber.
    Ce dernier a annoncé mercredi sur son blog officiel avoir organisé cette semaine la première réunion de son « comité de conseil en politique publique ». Appelé à siéger deux fois par an, il doit conseiller l’entreprise sur des questions de régulation, de politiques publiques ou d’image, a détaillé un porte-parole.

    Neelie Kroes avait été chargée successivement à la Commission européenne des questions de concurrence, puis des nouvelles technologies.
    Elle avait notamment apporté son soutien à Uber en 2014 quand la justice belge avait ordonné à la société américaine de cesser ses activités de covoiturage entre particuliers (UberPop) à Bruxelles, se disant « scandalisée » face à une décision qui « protège un cartel de taxis ».

    La liste de 8 personnalités publiée par Uber sur son blog comprend aussi notamment l’ancien secrétaire américain aux Transports Ray LaHood, l’ex-président de l’autorité de la concurrence australienne Allan Fels, un ex-Premier ministre péruvien, Roberto Danino, ou encore la princesse saoudienne Reema Bint Bandar Al Saud.
    Uber est l’une des startups non cotées les plus en vue de la Silicon Valley, avec une valorisation estimée à une cinquantaine de milliards de dollars, mais sa croissance très rapide s’est accompagnée de nombreuses polémiques : les taxis traditionnels l’accusent de concurrence illégales, et plusieurs villes ont interdit le service, dont Bruxelles à la suite de deux jugements intervenus en 2014 et 2015.

    #L'Europe_en_mieux http://seenthis.net/people/uef_france http://seenthis.net/people/taurillon #Citoyenneté_européenne #Europe #euro #UEF #union_européenne #Commission_européenne #Corruption #Marché_commun #Europe_à_l'école #à_la_soupe

    • Missiles, énergie, banque, les nébuleux intérêts d’une ex-commissaire de l’UE RTS Pauline Turuban
      http://www.rts.ch/info/monde/8035884-missiles-energie-banque-les-nebuleux-interets-d-une-ex-commissaire-de-l-

      Mise en cause dans les Bahamas Leaks pour une société offshore non déclarée, ce n’est pas la première fois que Neelie Kroes, ex-commissaire européenne à la Concurrence, est visée pour ses liens ambigus avec le secteur privé.

      L’ex-commissaire européenne Neelie Kroes a dirigé entre 2000 et 2009 une société offshore enregistrée aux Bahamas, à l’insu des autorités bruxelloises, a affirmé mercredi Le Monde qui a eu accès aux Bahamas Leaks.

      Selon le quotidien français, ladite société, Mint Holdings Limited, devait à l’origine servir à racheter plus de 6 milliards de dollars d’actifs à la branche internationale énergie d’Enron. L’opération financière est tombée à l’eau mais la société, elle, a poursuivi d’autres activités, dont Le Monde dit ignorer la nature.

      Neelie Kroes plaide l’"omission"
      Nommée commissaire à la concurrence au sein de la commission Barroso I en 2004, Neelie Kroes n’a lâché ses fonctions d’administratrice de Mint Holdings qu’en 2009, deux mois avant de changer de portefeuille pour devenir commissaire à la société numérique.

      La Néerlandaise n’a jamais fait mention de sa société offshore dans sa déclaration d’intérêts, alors même que ses fonctions de gendarme des pratiques commerciales européennes l’amenaient à orchestrer la libéralisation du marché de l’énergie - un lien direct avec les activités d’Enron.

      Contactée par Le Monde, Neelie Kroes a admis avoir été nommée « directrice non exécutive » de Mint Holdings et expliqué avoir « omis » de mettre la Commission au courant. Elle a ajouté n’avoir tiré aucun avantage financier de cette société.

      Lobbyiste pour une multinationale de défense
      Les nombreux liens de Neelie Kroes avec le monde économique ont déjà été pointés du doigt par le passé. Lorsqu’elle intègre l’organe exécutif de l’UE en 2004, Neelie Kroes a 63 ans et déjà une longue carrière derrière elle, en politique - elle a notamment été ministre des Transports aux Pays-Bas - mais surtout dans les affaires.

      Sa déclaration d’entrée en fonction fait ainsi état de 25 liens d’intérêts, dont plusieurs au sein de conseils d’administration. Bien avant les révélations sur Mint Holdings Limited, le Wall Street Journal y relève déjà une autre omission d’importance.

      Dans un article daté d’octobre 2004, le quotidien américain accuse Neelie Kroes de ne pas avoir déclaré une mission menée entre 1996 et 1997 en tant que lobbyiste pour la division « missiles » de l’entreprise de défense américaine Lockheed Martin Corp.

      Or, selon le Wall Street Journal, Lockheed est à l’époque étroitement lié à des entreprises faisant l’objet d’une investigation de la part de la commission de la concurrence.

      Un risque de conflit d’intérêts admis par les officiels européens
      Dans ce même article, des officiels européens admettent n’avoir jamais eu affaire à un candidat ayant autant de liens avec le monde des affaires, et représentant donc un tel risque de conflit d’intérêts.

      Mais « le défi que représente la gestion de ses conflits d’intérêts est un petit prix à payer pour bénéficier de son expérience du business », selon les termes de l’un d’entre eux.

      Pour rassurer, Neelie Kroes donne toutefois quelques gages : elle promet à José Manuel Barroso qu’elle ne traitera aucun dossier impliquant des conseils d’administration au sein desquels elle a siégé. Surtout, elle promet qu’elle n’acceptera plus d’activité commerciale à l’issue de son premier mandat à la Commission européenne.

      Promesse non tenue
      Douze ans et un deuxième mandat à la Commission européenne plus tard, force est de constater que la promesse n’a pas été tenue. En mars 2015, Neelie Kroes a été nommée « conseillère spéciale » pour la banque Merrill Lynch.

      Au printemps 2016, l’ex-commissaire européenne à la société numérique a en outre rejoint les conseils d’administration de deux géants de l’économie digitale, Salesforce et Uber. Des reconversions qui ont toutes reçu l’aval de Bruxelles.