company:monsanto

  • GMO Bt toxins: Safe for people and environment or supertoxins?
    http://www.gmwatch.org/en/news/latest-news/17888-gmo-bt-toxins-safe-for-people-and-environment-or-supertoxins

    The chief benefit claimed for GMO insecticidal Bt crops is that unlike conventional pesticides, their toxicity is limited to a few insect species. But a new peer-reviewed analysis systematically compares GMO and natural Bt proteins and shows that many of the elements contributing to this narrow toxicity have been removed by GMO developers in the process of inserting Bt toxins into crops. Thus developers have made GMO insecticides that, in the words of one Monsanto patent, are “super toxins”.

    The authors additionally conclude that references to any GMO Bt toxins being “natural” are incorrect and scientifically unsupportable.

    #ogm #toxines #toxique #santé

  • #Glyphosate : une famille de l’Isère porte plainte contre Monsanto - Magazine GoodPlanet Info
    https://www.goodplanet.info/actualite/2017/10/04/glyphosate-famille-de-lisere-porte-plainte-contre-monsanto

    « Ça s’est passé quand mon épouse était enceinte de trois ou quatre semaines, sans encore le savoir, quand précisément la trachée et l’oesophage se séparent chez le foetus. C’est à ce moment là que ça s’est mal fait », a poursuivi M. Grataloup, précisant que son épouse ne « portait pas de protection ».

    « C’était marqué (sur les bidons) qu’il ne fallait pas respirer les vapeurs mais il n’y avait aucune information, – et il n’y en a toujours pas – sur le caractère tératogène du produit (ndlr : susceptible de créer des malformations) », a-t-il encore indiqué.

  • Monsanto Papers : les dessous du retrait de l’étude Séralini révélés - CRIIGEN, Comité de Recherche et d’Information Indépendantes sur le génie Génétique
    http://www.criigen.org/chronique/28/display/Monsanto-Papers-les-dessous-du-retrait-de-letude-Seralini-reveles

    Aujourd’hui, après les nouvelles révélations des Monsanto Papers2, on peut affirmer que l’intuition des scientifiques du CRIIGEN n’était pas totalement juste : la réalité était bien pire encore. Si Richard Goodman n’apparaît pas directement, le spectre de Monsanto plane en réalité sur la tête de A. Wallace Hayes, rédacteur en chef au moment de la publication et de la rétraction. L’une (et peut-être la principale) révélation de cette seconde vague de documents est que le responsable du journal a été approché par la multinationale de Saint-Louis le 21 août 2012 (soit un mois avant parution) pour devenir consultant, fonction qu’il occupera à partir du 7 septembre suivant. Avec un salaire pour le moins attractif : 400 $ de l’heure, dans la limite de 3 200 $ par jour. De quoi dissuader de contrarier la firme...

    #corruption

  • « Monsanto papers », désinformation organisée autour du glyphosate

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/10/04/monsanto-papers-desinformation-organisee-autour-du-glyphosate_5195771_3244.h

    « Le Monde » montre comment la puissante firme américaine a fait paraître des articles coécrits par ses employés et signés par des scientifiques pour contrer les informations dénonçant la toxicité du glyphosate.

    Mémos stratégiques, courriels, contrats confidentiels… Les « Monsanto papers » continuent de livrer petits et grands secrets. Après un premier volet publié en juin dernier, Le Monde s’est à nouveau plongé dans ces dizaines de milliers de pages de documents internes que le géant de l’agrochimie a été contraint de rendre publics à la suite de procédures judiciaires engagées aux Etats-Unis.

    Monsanto est poursuivi dans ce pays par un nombre croissant de plaignants – aujourd’hui 3 500 –, victimes ou proches de victimes décédées d’un lymphome non hodgkinien, un cancer du sang rare, et qu’ils attribuent à une exposition au glyphosate. Ce désherbant, mis sur le marché en 1974, notamment sous le nom de Roundup, s’est imposé comme un best-seller mondial en étant l’auxiliaire essentiel des semences génétiquement modifiées pour le tolérer. Monsanto lui doit sa fortune. Mais à quel prix ?

    La dernière livraison de « Monsanto papers », déclassifiés au cours de l’été 2017, lève le voile sur une activité jusqu’alors méconnue de la multinationale : le ghostwriting – littéralement « écriture fantôme ».

    Considérée comme une forme grave de fraude scientifique, cette pratique consiste, pour une entreprise, à agir en « auteur fantôme » : alors que ses propres employés rédigent textes et études, ce sont des scientifiques sans lien de subordination avec elle qui les endossent en les signant, apportant ainsi le prestige de leur réputation à la publication. Ces derniers sont bien entendu rémunérés pour ce précieux service de « blanchiment » des messages de l’industrie. Dans le plus grand secret, Monsanto a eu recours à ces stratégies.

    Conflits d’intérêts tenus secrets

    Prenons le cas du biologiste américain Henry Miller. Devenu polémiste à temps plein, il est associé à la Hoover Institution, le célèbre think tank sis à la prestigieuse université Stanford, et signe plusieurs fois par mois des tribunes au ton acerbe dans la presse américaine. Le Wall Street Journal ou le New York Times ouvrent régulièrement leurs colonnes à ses harangues contre l’agriculture biologique et ses apologies des organismes génétiquement modifiés (OGM) ou des pesticides.

    La version en ligne du magazine économique Forbes accueille également ses textes. Mais en août 2017, du jour au lendemain, sans préavis, l’intégralité des dizaines de tribunes signées du nom d’Henry Miller ont disparu de son site Internet, Forbes.com. « Tous les contributeurs de Forbes.com signent un contrat leur demandant de divulguer tout conflit d’intérêts potentiel et de ne publier que leurs écrits originaux, explique au Monde une porte-parole de la publication. Quand il a été porté à notre attention que M. Miller avait violé les termes de ce contrat, nous avons retiré tous ses articles de notre site et mis fin à nos relations avec lui. »

    Les documents déclassifiés le montrent sans ambiguïté : certains écrits de Henry Miller étaient en réalité concoctés par une équipe qui s’y consacrait au sein de… Monsanto. La collaboration entre le scientifique et la compagnie a, semble-t-il, débuté en février 2015. A l’époque, cette dernière prépare la gestion d’une crise qui s’annonce : le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) s’apprête à livrer son évaluation du glyphosate. Monsanto sait que le verdict de l’agence des Nations unies, attendu pour le mois suivant, sera calamiteux pour elle. Le 20 mars 2015, le glyphosate sera officiellement déclaré génotoxique, cancérogène pour l’animal et « cancérogène probable » pour l’homme.

    Monsanto décide donc d’allumer des contre-feux. Un cadre de la compagnie sollicite Henry Miller, qui a déjà produit sur le sujet : « Souhaitez-vous en écrire davantage au sujet du CIRC, son processus et sa décision controversée ? lui demande-t-il par courriel. J’ai les informations de base et je peux les fournir si besoin. » M. Miller accepte, mais à condition de « partir d’un brouillon de haute qualité ». De fait, le texte qui lui est transmis semble être « de haute qualité » : il sera publié le 20 mars, presque sans modification, sur le site de Forbes.

    Ni M. Miller ni la Hoover Institution n’ont répondu aux sollicitations du Monde. De son côté, Monsanto assume : « Des scientifiques de Monsanto ont simplement fourni la version de travail initiale, qu’Henry Miller a éditée et postée. Les points de vue et les opinions exprimées dans cette tribune sont les siens. »

    Pratique du « ghostwriting »

    Cet exemple de tromperie sur la marchandise n’est qu’un élément parmi d’autres. La stratégie mise en place par Monsanto ne se limite pas à convaincre l’opinion grâce aux médias grand public comme Forbes. A en croire les échanges des toxicologues du géant de l’agrochimie, elle concerne également de articles scientifiques en bonne et due forme, publiés dans les revues savantes. Au fil des « Monsanto papers » apparaît ainsi un faisceau d’indices suggérant que la firme pratique couramment le ghostwriting.

    Comme ce cas où, en novembre 2010, Donna Farmer, une des toxicologues en chef de la firme, envoie par courriel les « 46 premières pages » d’un manuscrit. Son correspondant travaille pour Exponent, un cabinet de consultant spécialisé en affaires scientifiques, et il doit superviser la publication de l’article dans une revue scientifique. Donna Farmer a elle-même, tout simplement, biffé son propre nom de la liste des auteurs. L’étude paraîtra plus tard dans la revue Journal of Toxicology and Environmental Health, Part B, sous la seule signature des consultants extérieurs. Elle conclut à l’absence de risques du glyphosate pour le développement du fœtus et la reproduction.

    Si la pratique du ghostwriting est notoirement répandue dans le secteur pharmaceutique, la lecture des « Monsanto papers » pose désormais la question de son ampleur dans l’industrie chimique et agrochimique. Elle semble en effet si prégnante dans la culture de la société que ses employés eux-mêmes ont recours à ce terme sulfureux, à plusieurs reprises et sans retenue, dans leurs correspondances internes.

    C’est surtout sur le front de la science que Monsanto veut allumer des contre-feux au verdict annoncé du CIRC. Une façon de procéder, écrit William Heydens, le responsable de la sécurité des produits réglementés, à ses collègues de Monsanto en février 2015, « serait d’y aller à plein régime en impliquant des experts de tous les domaines majeurs » – une option à 250 000 dollars (220 000 euros), précise-t-il. Et une autre façon, « moins chère/plus envisageable », serait de « n’impliquer les experts que sur les domaines où il y a débat (…), et d’être les auteurs-fantômes pour les parties sur l’exposition et la génotoxicité » – la capacité d’une substance à altérer l’ADN.

    Textes lourdement amendés par la firme

    Monsanto missionne Intertek, un cabinet de consultants, pour rassembler un panel d’une quinzaine d’experts extérieurs. Certains travaillent dans le monde académique, d’autres comme consultants privés. Moyennant finances, ils doivent rédiger cinq grandes synthèses de la littérature scientifique sur chaque domaine (toxicologie, épidémiologie, études animales, etc.) éclairant les liens entre cancer et glyphosate. Publiés en septembre 2016 dans un numéro spécial de la revue Critical Reviews in Toxicology, les cinq articles concluent – est-ce une surprise ? – que le glyphosate n’est pas cancérogène.

    Si le financement par Monsanto est bien signalé au pied de chacun des articles, une petite notice complémentaire offre ce gage de rigueur et d’indépendance : « Ni les employés de la société Monsanto ni ses avocats n’ont passé en revue les manuscrits du panel d’experts avant leur soumission à la revue. » Or non seulement des employés de Monsanto ont « passé en revue » ces articles, mais ils les ont aussi lourdement amendés, peut-être même directement écrits. C’est en tout cas le scénario que semble dérouler la chronologie des échanges confidentiels.

    Le 8 février 2015, le responsable de la sûreté des produits, William Heydens, adresse au cabinet Intertek une version de l’article principal corrigée par ses propres soins. Une cinquantaine de corrections et d’éditions diverses ont été apportées. « J’ai passé en revue l’ensemble du document et j’ai indiqué ce qui, selon moi, devrait rester, ce qui peut être supprimé et j’ai aussi fait un peu d’édition, écrit-il. J’ai aussi ajouté du texte. »

    D’autres messages internes mettent en évidence les interventions éditoriales de Monsanto. La firme veut décider de tout, jusqu’à l’ordre de signature des experts, indiquant par là qui a réalisé la majeure partie du travail. Elle voudrait également taire la participation de certains des experts sélectionnés par Intertek.

    Lustre de l’indépendance

    Un échange particulièrement acide a lieu entre William Heydens – toujours lui – et l’un des scientifiques enrôlés par Intertek, John Acquavella. Monsanto connaît bien M. Acquavella : il a travaillé comme épidémiologiste pour la firme pendant quinze ans. Et c’est justement parce qu’il est un ancien employé que William Heydens n’a pas prévu qu’il apparaisse comme coauteur de l’article qu’il a pourtant contribué à écrire — pour des honoraires de 20 700 dollars (18 300 euros), comme l’indique sa facture.

    La volonté de donner le lustre de l’indépendance aux cinq études est si implacable que les noms d’anciens collaborateurs de Monsanto ne doivent pas apparaître. L’explication est sèche. « Je ne vois pas mon nom dans la liste des auteurs », s’étonne John Acquavella par courriel. « Il a été décidé par notre hiérarchie que nous ne pourrions pas t’utiliser comme auteur, répond William Heydens, en raison de ton emploi passé chez Monsanto ». « Je ne pense pas que ce sera OK avec les experts de mon panel, rétorque John Acquavella. On appelle ça du ghostwriting et c’est contraire à l’éthique. » Il aura finalement gain de cause et sera mentionné comme coauteur.

    Quand, en février 2015, ce même William Heydens évoquait la façon de procéder la « moins chère », il avançait l’« option d’ajouter les noms de [Helmut] Greim, [Larry] Kier et [David] Kirkland à la publication, mais on maintiendrait le coût au plus bas en écrivant nous-mêmes, et ils n’auraient plus qu’à éditer et écrire leur nom, pour ainsi dire ».

    Professeur émérite de l’université technique de Munich (Allemagne), Helmut Greim, 82 ans, nie avoir servi de prête-nom à Monsanto. S’il a été rémunéré, assure-t-il au Monde, c’est pour un travail effectif et pour un montant raisonnable. « Je n’aurais pas pu m’acheter une Mercedes avec cet argent », dit-il avec espièglerie. Pour sa participation au panel Intertek, il affirme avoir été rémunéré « un peu plus » que les 3 000 euros qu’il a touchés de Monsanto pour un autre article de synthèse, publié tout début 2015 dans la revue Critical Reviews in Toxicology. Dans un mémo interne, un toxicologue de la firme consigne pourtant avoir été « l’auteur-fantôme de la synthèse de 2015 de Greim »…

    « Blague de machine à café »

    Un autre des trois experts cités, David Kirkland, un Britannique de 68 ans, est consultant privé, spécialiste en génotoxicité. « Je n’ai jamais fait l’expérience du ghostwriting, indique-t-il au Monde. Je n’ai jamais mis et je ne mettrai jamais mon nom sur un article ou un manuscrit écrit par quelqu’un que je ne connais pas ou que je connais sans avoir eu l’opportunité de vérifier toutes les données. » Pour lui, la phrase de William Heydens suggérant qu’il n’aurait qu’à apposer son nom relève de la « blague de machine à café ».

    Comme M. Greim, M. Kirkland est bien connu de la firme. En 2012, Monsanto l’avait déjà sollicité pour aider à la rédaction d’une importante revue de la littérature scientifique sur les propriétés génotoxiques du glyphosate. « Mon tarif journalier est fixé sur une base de huit heures, soit 1 400 livres [1 770 euros] par jour. J’estime un maximum de 10 jours (soit 14 000 livres [17 700 euros]) », écrit-il en juillet 2012, dans un courriel.

    C’est un peu cher pour son interlocuteur, David Saltmiras. Ce toxicologue de Monsanto voit là « doubler » le montant de la facture ; il estime cependant que la réputation de David Kirkland, reconnu et « hautement crédible », « vaut le coût supplémentaire ». L’article sera publié en 2013 dans la revue Critical Reviews in Toxicology.

    M. Kirkland est désormais lié à l’année à Monsanto par le biais d’un « master contract ». Ainsi qu’il l’a expliqué au Monde, ce type de contrats permet à la firme de recourir à son expertise sans être facturée à l’heure, comme le ferait un avocat. Ces forfaits à l’année prévoient cependant un plafond, « par exemple à 10 000 dollars par an », au-delà de quoi des avenants ou des contrats séparés sont signés, comme cela a été le cas pour sa participation au panel d’Intertek. M. Kirkland n’a pas souhaité révéler le montant de ce contrat.

    Liés par des « master contracts »

    Combien de scientifiques sont ainsi liés à Monsanto, que ce soit ponctuellement ou à l’année par des « master contracts » ? Si la firme n’a pas souhaité répondre, elle semble en tout cas capitaliser sur certains noms. Quelques-uns reviennent fréquemment dans les publications qu’elle sponsorise. Ainsi de Gary Williams, professeur de pathologie au New York Medical College (Etats-Unis), qui apparaît comme coauteur dans trois des cinq articles du panel Intertek. Il est même cité comme premier auteur de deux d’entre eux.

    Comme MM. Greim et Kirkland, Gary Williams a déjà collaboré avec Monsanto. Dans ce fameux courriel de février 2015, où le responsable de la sécurité des produits lâchait que les scientifiques « n’auraient plus qu’à éditer et écrire leur nom, pour ainsi dire », il évoque un précédent. « Rappelez-vous que c’est comme ça qu’on avait géré le papier de [Gary] Williams, [Robert] Kroes et [Ian] Munro en 2000 ».

    Interrogé par Le Monde, M. Williams assure pourtant avoir rédigé la partie de l’article qui lui incombait, mais dit ne pas pouvoir parler pour ses deux coauteurs – MM. Kroes et Munro étant décédés.

    Monsanto nie également tout ghostwriting et évoque quelques mots extraits d’un unique courriel « sorti de son contexte ». La firme a cependant tiré un bénéfice considérable de l’article en question. Cette longue synthèse des études disponibles a été citée plus de 300 fois dans la littérature scientifique. Il est, en somme, devenu une référence. Il concluait… à l’absence de danger du glyphosate.

    Les employés de Monsanto cités n’ont pas donné suite aux sollicitations du Monde ou ont redirigé vers le service communication de leur employeur.

  • Les employés de Monsanto ne pourront plus accéder au Parlement européen - Le Soir
    http://www.lesoir.be/116568/article/2017-09-28/les-employes-de-monsanto-ne-pourront-plus-acceder-au-parlement-europeen

    Les employés de #Monsanto ne pourront plus accéder au Parlement européen jusqu’à nouvel ordre. La conférence des présidents de l’institution a pris cette décision à l’unanimité jeudi matin, deux semaines après que les responsables du géant américain de la chimie ont refusé de se présenter devant le Parlement pour discuter des Monsanto Papers. Monsanto est notamment accusé d’avoir influencé les évaluations de dangerosité du #Roundup, son désherbant qui contient du #glyphosate.

    Les responsables de l’entreprise avaient décliné l’invitation dans un courrier envoyé mi-septembre, arguant que l’hémicycle européen n’était pas le lieu où discuter de tels sujets. « En d’autres termes, Monsanto veut pouvoir accéder au Parlement uniquement lorsque ça l’arrange, pour défendre ses intérêts derrière des portes fermées, mais pas pour débattre démocratiquement lors d’une audition ouverte », constate Philippe Lamberts. « Le Parlement a donc décidé de ne pas se laisser dicter les termes du dialogue. »

    #na

  • Glyphosate Cancérigène ? ... L’UE copie-colle l’avis de Monsanto
    https://www.crashdebug.fr/international/14040-glyphosate-cancerigene-l-ue-copie-colle-l-avis-de-monsanto

    L’UE copie-colle directement 100 pages d’analyses de Monsanto, des pages qui minimisent les études qui montrent des liens tumeurs/glyphosate, 3 semaines avant un vote sur son autorisation pour 10 ans de plus. Ce manque d’indépendance est scandaleux et dépasse de loin le cas du glyphosate.

    ► Pour soutenir les vidéos d’Osons Causer : http://bit.ly/tipeeeosonscauser

    ► Les sources : http://osonscauser.com/glyphosate-can...

    ► Le site de l’excellent CEO : https://corporateeurope.org

    ► S’abonner à notre chaîne Youtube : http://bit.ly/osonssabonner

    Source : Agoravox.tv

    Informations complémentaires :

    Crashdebug.fr : Glyphosate : L’agriculture française peut-elle se passer de l’herbicide le plus utilisé au monde ?

    Crashdebug.fr : La crise permanente (Marc Chesney)

    Crashdebug.fr : L’Union (...)

  • Les employés de #Monsanto ne pourront plus accéder au Parlement européen RTBF avec Agences - 28 Septembre 2017
    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_les-employes-de-monsanto-ne-pourront-plus-acceder-au-parlement-europeen?

    ❝Les employés de Monsanto ne pourront plus accéder au Parlement européen jusqu’à nouvel ordre. La conférence des présidents de l’institution a pris cette décision à l’unanimité jeudi matin, deux semaines après que les responsables du géant américain de la chimie ont refusé de se présenter devant le Parlement pour discuter des Monsanto Papers.

    Le géant américain de la chimie, qui produit notamment le désherbant contesté Roundup, avait été invité à venir s’expliquer devant la commission Agriculture du Parlement européen. Monsanto est notamment accusé d’avoir influencé les évaluations de dangerosité de son désherbant - qui contient du glyphosate - en écrivant des études scientifiques ensuite signées par des académiques pour leur donner une apparence d’indépendance, et en faisant pression sur les agences publiques chargées d’évaluer les risques des produits.

    Les responsables de l’entreprise avaient décliné l’invitation dans un courrier envoyé mi-septembre, arguant que l’hémicycle européen n’était pas le lieu où discuter de tels sujets.❝

  • Vote crucial de l’UE pour l’avenir du #Roundup de Monsanto - Sauvons la Forêt
    https://www.sauvonslaforet.org/petitions/1043/urgent-vote-crucial-de-lue-pour-lavenir-du-roundup-de-monsanto?mtu=2

    Herbicide le plus vendu dans le monde et classé ’cancérogène probable’ par l’OMS, le #Glyphosate empoisonne l’environnement et nos aliments. Lueur d’espoir, son autorisation dans l’UE s’achève en décembre et son renouvellement est actuellement en discussion. Signez notre pétition pour stopper définitivement le Glyphosate !

  • Pour évaluer le #glyphosate, l’#Union_européenne aurait copié-collé #Monsanto
    http://www.europe1.fr/societe/pour-evaluer-le-glyphosate-lunion-europeenne-aurait-copie-colle-monsanto-343

    selon une enquête de La Libre Belgique et RMC, l’Union européenne s’est en réalité largement inspirée du rapport de Monsanto pour produire le sien. « Une centaine de pages » du rapport de l’Union européenne seraient ainsi copiées-collées des conclusions de Monsanto, publiées en 2012. Une étude menée au Paraguay au début des années 2010, qui faisait un lien entre l’exposition au glyphosate et des malformations sur des nouveaux-nés a ainsi été jugée peu fiable par Monsanto. Avant de subir le même traitement dans le rapport de l’Union européenne, qui ne s’est en réalité pas penchée dessus, selon RMC.

    #ue

  • UP Magazine - Le grand buzz du glyphosate
    http://up-magazine.info/index.php?option=com_content&view=article&id=6935:le-grand-buzz-du-gly

    Depuis ce jeudi 14 septembre, à la radio, à la télé, dans les journaux, on ne parle que de ça : l’ONG Générations futures aurait découvert des résidus de glyphosate dans nos corn flakes et une trentaine d’aliments de notre quotidien. Ce produit, considéré comme cancérogène, est un herbicide largement répandu sous la marque Roundup de Monsanto. Les agriculteurs l’utilisent depuis des années mais, face aux études scientifiques sérieuses ou pas qui se multiplient, aux coups de boutoir de l’opinion publique et des médias, ils savent que les jours du glyphosate sont comptés. Le problème c’est qu’ils disent ne pas savoir comment le remplacer et que sa suppression entrainera la faillite de centaines d’exploitations et coûtera des milliards. Le point sur une belle bataille de buzz. Avec comme enjeu : notre santé.

    Comment disait Michel Audiard : « Les cons se permettent tout, c’est d’ailleurs à ça qu’on les reconnait ». Un argument supplémentaire :

    Arnaud Rousseau, président de la Fédération des producteurs d’oléoprotéagineux. Il ajoute dans un tweet : « En condamnant le glyphosate, Nicolas Hulot enterre l’agroécologie et les efforts entrepris par les agriculteurs sur les sols ».

    Les agriculteurs mettent en avant qu’il n’existe pas à l’heure actuelle de traitements alternatifs équivalents. Sur ce point aussi on peut se poser des questions. Les problèmes liés au glyphosate ne datent pas d’hier. Cela fait des années qu’on en parle. Les industriels auraient dû ou pu trouver des solutions alternatives. Il est difficile d’admettre qu’à une époque qui foisonne de découvertes scientifiques on n’ait pu trouver un herbicide efficace et sans danger pour la santé humaine. On est capable d’aller sur Mars, de transformer notre génome, fabriquer des voitures sans chauffeur, et on ne sait pas se débarrasser proprement des mauvaises herbes ? Bizarre.
    Les agriculteurs ont-ils été endormis par les sept évaluations sanitaires exhaustives réalisées par les autorités publiques qui se sont succédées au cours de ces quarante dernières années, donnant le glyphosate comme produit sans risque pour la santé humaine ?

    Pour les ONG, ces études sont biaisées et entachées d’ « interventions » de Monsanto. La justice américaine a d’ailleurs obtenu la déclassification de plus de 250 pages de correspondances internes de Monsanto. On y apprend que la firme agrochimique, producteur du Roundup, était au courant du caractère mutagène du glyphosate depuis 1999. La multinationale entreprit alors d’étouffer l’affaire en commandant une étude pour convaincre les régulateurs de la non dangerosité du glyphosate.
    Les agriculteurs auraient-ils étaient pris en otage par Monsanto qui les a rendus accros à leur produit ? C’est certain.

    En attendant que la lumière soit faite, si elle est faite un jour, on ne doit pas perdre de vue que c’est de santé humaine dont on parle. L’enjeu est suffisamment important pour ne pas susciter des buzz médiatiques inconsidérés et les coups de pression des lobbies professionnels. Nous avons besoin d’une information claire, qui ne soit ni alarmiste ni truquée pour de bas desseins mercantiles, qu’ils soient ceux des médias ou des industriels.
    À méditer en dégustant votre prochain bol de corn flakes.

    Juste un bémol sur cet article : la mention des doses LMR (Limites maximales autorisées) ne mentionne pas les grands débats qui existent parmi les toxicologue. Pour des chercheurs de plus en plus nombreux, les perturbateurs endocriniens auraient un comportement de type hormonal... ce qui rend caduque la notion de « doses », qui est un élément de la toxicologie des poisons.

    #Monsanto #Glyphosate #Perturbateurs_endocriniens

  • Dangerosité du glyphosate : quand l’Union européenne copie-colle un rapport de Monsanto

    http://rmc.bfmtv.com/emission/dangerosite-du-glyphosate-quand-l-union-europeenne-copie-colle-un-rapport

    En 2015, un rapport de l’Union européenne avait conclu à la non dangerosité du glyphosate. Mais selon notre enquête, une centaine de pages de ce rapport sont de simples copier-coller d’un rapport de 2012 élaboré par Monsanto.

    L’Union européenne a-t-elle menti sur la dangerosité du glyphosate, cet herbicide controversé ? Le glyphosate est le principal composant du Roundup, herbicide produit par Monsanto et classé cancérigène par l’Organisation mondiale de la Santé en 2015.

    Pourtant, en 2015, un rapport de l’Union européenne avait conclu à la non-dangerosité de ce produit. Mais RMC a constaté qu’au moins une centaine de pages de ce rapport ont été directement copiées collées d’une étude de Monsanto. Ces passages repris mot pour mot concernent des points cruciaux du rapport sur les risques de cancer et d’impact sur la reproduction. Toutes les études sont concernées, y compris celles présentées comme des études indépendantes.

    Et toutes les études qui tendent à prouver la dangerosité de l’herbicide sont rejetées comme non fiables par l’Union européenne. Par exemple, dans une étude menée au Paraguay, les résultats établissent un lien entre l’exposition aux herbicides et des enfants nés avec une malformation. Cette étude n’est pas fiable selon les experts européens qui estiment qu’elle doit être approfondie. Sauf que là encore, c’est ce que disait mot pour mot Monsanto. Et l’Union européenne ne s’est pas penchée sur cette étude.

  • Open Source Seeds : les graines de tomates libres - LinuxFr.org
    https://linuxfr.org/news/open-source-seeds-les-graines-de-tomates-libres

    Les graines que l’on plante aujourd’hui sont contrôlées en très large majorité par une poignée de grosses entreprises (Monsanto, Bayer, Syngenta…) qui font tout pour empêcher la réutilisation de ces graines : brevets, graines hybrides ou stériles, donc impossible à replanter… En plus de coûter cher aux agriculteurs, cela freine le développement dans certains pays et nuit à la biodiversité.

  • Bataille autour des semences transgéniques en Afrique
    https://www.grain.org/bulletin_board/entries/5791-bataille-autour-des-semences-transgeniques-en-afrique

    Inquiètes du développement des organismes génétiquement modifiés (OGM) dans le monde, plusieurs associations accusent les grands semenciers d’« écocide », ou crime écologique. En avril 2017, elles ont symboliquement fait condamner le géant américain Monsanto sur ce fondement par un « tribunal citoyen » organisé à La Haye. En #Afrique, l’affrontement entre les pro- et les anti-OGM ne fait que commencer.
    Ce fut une bonne surprise pour M. Paul Badoun, producteur de coton de la région de Bobo-Dioulasso, au #Burkina_Faso : voici à peine un an, un ami lui apprit qu’il n’aurait plus à cultiver le « satané #coton_Bt », que lui imposait depuis des années la Société burkinabé des fibres textiles (Sofitex). « Bt » signifie Bacillus thuringiensis : une bactérie qui permet de résister à certains insectes. Serrés sur un banc en haut du village de Konkolekan, M. Badoun et ses amis n’ont pas de mots assez durs contre ce coton génétiquement modifié : trop cher, il les contraignait à s’endetter ; il n’atteignait pas les rendements promis par la Sofitex ; il rendait malades les femmes qui le récoltaient et tuait les bêtes qui mangeaient ses feuilles. Le village, qui vit essentiellement du coton et de l’élevage, était pris à la gorge. Désormais, alors que le coton transgénique a — du moins pour le moment — disparu des champs burkinabés, « tout va mieux à Konkolekan, se réjouit M. Badoun. Le coton est plus lourd et le bétail est en bonne santé. On ne veut plus des #OGM [organismes génétiquement modifiés]. Plus jamais ! »

  • This miracle weed killer was supposed to save farms. Instead, it’s devastating them.
    https://www.washingtonpost.com/business/economy/this-miracle-weed-killer-was-supposed-to-save-farms-instead-its-devastating-them/2017/08/29/33a21a56-88e3-11e7-961d-2f373b3977ee_story.html

    The #dicamba system, approved for use for the first time this spring, was supposed to break the cycle and guarantee weed control in soybeans and cotton. The herbicide — used in combination with a genetically modified dicamba-resistant soybean — promises better control of unwanted plants such as pigweed, which has become resistant to common weed killers.

    The problem, farmers and weed scientists say, is that dicamba has drifted from the fields where it was sprayed, damaging millions of acres of unprotected soybeans and other crops in what some are calling a man-made disaster. Critics say that the herbicide was approved by federal officials without enough data, particularly on the critical question of whether it could drift off target.

    https://en.wikipedia.org/wiki/Dicamba

    Dicamba came under scrutiny due to its tendency to vaporize from treated fields and spread to neighboring crops.[12] Monsanto began offering crops resistant to dicamba before a reformulated and drift resistant herbicide, which they claimed would be less likely to affect neighboring fields, had gained approval from the Environmental Protection Agency. Incidents in which dicamba affected neighboring fields led to complaints from farmers and fines in some US states.[A] A lower volatility formulation, M1768, was approved by the EPA in November 2016.[14] However, this formulation has not been evaluated by experts outside of Monsanto.[15]

  • Open Source Seeds : les graines de tomates libres
    https://linuxfr.org/news/open-source-seeds-les-graines-de-tomates-libres

    Les graines que l’on plante aujourd’hui sont contrôlées en très large majorité par une poignée de grosses entreprises (Monsanto, Bayer, Syngenta…) qui font tout pour empêcher la réutilisation de ces graines : brevets, graines hybrides ou stériles, donc impossible à replanter… En plus de coûter cher aux agriculteurs, cela freine le développement dans certains pays et nuit à la biodiversité.

    Une nouvelle initiative allemande, Open Source Seeds, veut contrer ce modèle avec des graines distribuées sous la Licence Semence Libre :

    La semence peut être reproduite sans limitation, vendue, donnée ou même utilisée dans le processus de sélection de nouvelles variétés. La licence donne aux nouveaux utilisateurs les mêmes droits que leurs précédents détenteurs. lien n°1 : Open Source Seedslien n°2 : Vidéo du journal Arte sur (...)

  • Open Source Seeds : les graines de tomate libres
    https://linuxfr.org/news/open-source-seeds-les-graines-de-tomate-libres

    Les graines que l’on plante aujourd’hui sont contrôlées en très large majorité par une poignée de grosses entreprises (Monsanto, Bayer, Syngenta…), qui font tout pour empêcher la réutilisation de ces graines : brevets, graines hybrides ou stériles donc impossible à replanter… En plus de coûter cher aux agriculteurs, cela freine le développement dans certains pays et nuit à la biodiversité.

    Une nouvelle initiative allemande, Open Source Seeds, veut contrer ce modèle avec des graines distribuées sous la Licence Semence Libre :

    La semence peut être reproduite sans limitation, vendue, donnée ou même utilisée dans le processus de sélection de nouvelles variétés. La licence donne aux nouveaux utilisateurs les mêmes droits que leurs précédents détenteurs. lien n°1 : Open Source Seedslien n°2 : Vidéo du journal Arte (...)

  • Tribunal Monsanto

    Deutsch English Français Nederlands Português Español

    Le Tribunal Monsanto est une mobilisation internationale de la société civile pour juger Monsanto pour violations des droits humains et pour écocide. D’éminents juges ont entendu des témoignages de victimes et expert-e-s puis ont rendu un avis consultatif suivant les procédures de la Cour Internationale de Justice (18 avril 2017, à La Haye).

    Les juges ont conclu que les activités de Monsanto ont un impact négatif sur les droits humains fondamentaux. Ils lancent un appel pour de meilleures régulations afin de protéger les victimes des entreprises multinationales. Enfin, ils considèrent que le droit international doit être amélioré pour mieux protéger l’environnement, et donc inclure le crime d’écocide. C’est à nous, membres de la société civile, qu’il appartient maintenant de diffuser les conclusions du Tribunal Monsanto et de provoquer les changements nécessaires.

    http://fr.monsantotribunal.org

    https://vimeo.com/214005717

    https://vimeo.com/216822489

    https://vimeo.com/217296721

    https://vimeo.com/215814842

    https://vimeo.com/214403913

    + Un tas d’autres informations et vidéo sur le site.

    – Avis juridique consultatif – texte intégral et résumé des conclusions des juges
    – Vidéos des témoignages – vidéos des audiences des expert-e-s, victimes et avocat-e-
    – Contributions écrites – textes soumis par les expert-e-s, victimes et avocat-e-s
    – Programme des audiences
    – Tribunal Monsanto – pourquoi et comment ?

    #cancer #santé #toxicité #glyphosate #monsanto #tribunal #vidéo #justice

  • Monsanto : les dessous d’un lobbying - Libération
    http://www.liberation.fr/planete/2017/08/22/monsanto-les-dessous-d-un-lobbying_1591373

    Les cas sont disséminés entre la cour fédérale de San Francisco et des tribunaux dans le Missouri, le Delaware et l’Arizona. Et pas moins de 75 documents relatant des échanges internes de l’entreprise ont été publiés le 1er août sur le site des avocats des parties civiles, le cabinet Baum, Hedlund, Aristei & Goldman (BHAG). Ils révèlent des tentatives d’influencer la communauté scientifique, et viennent relancer une polémique sanitaire vieille de presque quarante ans.

    #Monsanto a rapidement dénoncé la publication de ces mails confidentiels. « Les avocats des plaignants ont décidé de violer les règles du tribunal et de publier des documents, pour faire leur procès auprès de l’opinion publique. C’est malheureux », déplore auprès de Libération Scott Partridge, le vice-président en charge de la stratégie de la firme. Michael L. Baum, associé gérant du cabinet qui défend les plaignants, nous explique : « Nous avons déposé une requête pour demander à ce que les documents produits lors des divulgations deviennent publics. Nous en avons informé Monsanto le 30 juin. Nous les avons rencontrés pour examiner les documents un par un. Ils ont refusé de le faire. Ils avaient trente jours pour contester notre requête. »Entre ces sons de cloche discordants, le juge de la cour fédérale de San Francisco a tenté de trancher. Il a convoqué les deux parties le 9 août et a assuré qu’en n’attendant pas la décision de justice, le cabinet BHAG avait fait preuve de mauvaise foi. Il lui avait laissé jusqu’au 14 août pour déposer des preuves justifiant ses actions. Une nouvelle audience pour déterminer d’éventuelles sanctions se tiendra jeudi.

    #cancer #santé #toxicité #glyphosate

  • Monsanto sold banned chemicals for years despite known health risks, archives reveal
    https://www.theguardian.com/environment/2017/aug/09/monsanto-continued-selling-pcbs-for-years-despite-knowing-health-risks-

    Yet a decade earlier, one #Monsanto pollution abatement plan in the archive from October 1969, singled out by Sherman, suggests that Monsanto was even then aware of the risks posed by #PCB use.

    [...] The plan offered three courses of action, each accompanied by “profit and liability” flow charts. The options were: “Do nothing”, “discontinue manufacture of all PCBs” or “respond responsibly,” admitting environmental contaminations, and taking remedial action.

    Sherman said: “At the same time that Monsanto was telling the public that that PCBs were safe, they were literally graphing their potential legal liability against the lost profits and public image boost that might accompany being responsible and honest. At the end of the day, Monsanto went for the profits instead of for public health and environmental safety.”

    #poison_papers

  • 100,000 Pages of Chemical Industry Secrets Gathered Dust in an Oregon Barn for Decades — Until Now
    https://theintercept.com/2017/07/26/chemical-industry-herbicide-poison-papers

    “We didn’t think of ourselves as environmentalists, that wasn’t even a word back then,” Van Strum said. “We just didn’t want to be poisoned.”

    Still, Van Strum soon found herself helping with a string of suits filed by people who had been hurt by pesticides and other chemicals. “People would call up and say, ‘Do you have such and such?’ And I’d go clawing through my boxes,” said Van Strum, who often wound up acquiring new documents through these requests — and storing those, too, in her barn.

    Along the way, she amassed disturbing evidence about the dangers of industrial chemicals — and the practices of the companies that make them.

    [...] In 1977, her house burned to the ground and her four children died in the fire. Firefighters who came to the scene said the fact that the whole house had burned so quickly pointed to the possibility of arson. But an investigation of the causes of the fire was never completed.

    Van Strum suspected some of her opponents might have set the fire. It was a time of intense conflict between local activists and employees of timber companies, chemical manufacturers, and government agencies over the spraying of herbicides.

    [...] Still, after all these years, Van Strum felt it was time to pass on her collection of documents, some of which pertain to battles that are still being waged, so “others can take up the fight.”

    #pesticides #poison_papers #Dow #Monsanto #EPA

    https://www.poisonpapers.org

    The “Poison Papers” represent a vast trove of rediscovered chemical industry and regulatory agency documents and correspondence stretching back to the 1920s. Taken as a whole, the papers show that both industry and regulators understood the extraordinary toxicity of many chemical products and worked together to conceal this information from the public and the press. These papers will transform our understanding of the hazards posed by certain chemicals on the market and the fraudulence of some of the regulatory processes relied upon to protect human health and the environment.

  • A l’encontre » Travail-santé : « Ne pas condamner est un permis de tuer »
    http://alencontre.org/europe/france/travail-sante-ne-pas-condamner-est-un-permis-de-tuer.html

    Le non-lieu pourrait concerner plus d’une dizaine d’affaires en France ?

    Bien au-delà : il faut compter les différentes usines Eternit, Amisol (à Clermont-Ferrand), Honeywell (Condé-sur-Noireau), la Normed… Pas Saint-Gobain, qui ne fait l’objet d’aucune plainte au pénal, alors cette société a été l’alliée d’Eternit pour résister à la législation française et à une directive européenne interdisant l’amiante dans les années 1990. Un non-lieu en 2017 créerait un précédent dont pourraient pâtir toutes les accusations dans les domaines de la chimie, des pesticides ou de la radioactivité.

    Ce raisonnement sur l’impossibilité de fixer une date de contamination pourrait empêcher la justice pénale dans les affaires comme Triskalia [« coopérative » agricole bretonne qui regroupe 16’000 agriculteurs en 2017, a 48 000 salarié·e·s et 280 sites commerciaux], par exemple, cette coopérative bretonne qui stocke des céréales pour les animaux et contre laquelle des ouvriers gravement intoxiqués par des pesticides ont déposé une plainte au pénal. Pour des ouvriers qui ont travaillé trente ans dans les usines Eternit, cela n’a aucun sens de dire : « On n’a pas la date de la contamination. » Bien sûr qu’on l’a : indubitablement et de façon implacable, toutes ces années d’exposition à l’amiante des ouvriers (et leurs proches) sont la cause des maladies survenues.

    Peut-on faire un parallèle avec le Roundup de Monsanto ?

    C’est le même mécanisme : les pesticides agissent directement sur certaines cellules et peuvent engendrer un cancer. Ils agissent aussi sur les défenses immunitaires, entraînant des infections ou permettant le développement de lymphomes, leucémies, myélomes. Mais, parce qu’on ne pourrait pas donner une date précise du début de ce processus, on ne pourrait pas juger la responsabilité de celui qui a exposé la personne malade ? Le seul préjudice qui devrait être considéré d’un point de vue pénal, c’est le préjudice d’exposition : des gens ont passé un an, dix ans ou trente ans dans une entreprise qui confrontait ses salariés à des substances toxiques. C’est la preuve de l’exposition qui devrait avoir force de loi pour obtenir une reconnaissance de droit en cas de maladie, et constituer un trouble manifeste à l’ordre public, conduisant à une condamnation pénale.

    #amiante #santé #justice

  • #OGM : retour sur le tribunal #International #Monsanto
    https://www.mediapart.fr/journal/international/190717/ogm-retour-sur-le-tribunal-international-monsanto

    À l’automne 2016, un #tribunal_populaire avait organisé deux jours d’audiences aux Pays-Bas pour juger Monsanto, le champion des OGM. Mediapart s’est entretenu avec deux des organisateurs de cette expérience d’activisme inédite, pour décrypter les conclusions du procès et réfléchir à la suite.

    #Economie #Arnaud_Apoteker #écocide #Emilie_Gaillard #glyphosate #justice_internationale #Roundup

  • Le Brexit annonce-t-il le retour de la faim outre-Manche ? – EURACTIV.fr
    http://www.euractiv.fr/section/royaume-uni-en-europe/news/le-brexit-annonce-t-il-le-retour-de-la-faim-outre-manche


    Gros foutage de gueule que cet article qui annonce surtout une volonté de faire peur et de faire croire que l’Europe protégeait les pauvres (quoi qu’elle encourage beaucoup leur prolifération !)
    #punition #menace
    #hypocrisie, surtout, venant d’une organisation qui continue à éviter d’interdire les perturbateurs endocriniens, les pesticides tueurs d’abeilles et ce genre de merde…

    Délivrés des rigoureuses contraintes sanitaires européennes, les Britanniques vont aussi découvrir les joies de la Junk Food, la vraie. Deux décennies après le démarrage de la crise de la vache folle (probablement provoquée par un allègement des normes sanitaires britanniques encadrant la fabrication des farines animales), les Britanniques vont avoir le privilège de consommer du bœuf aux hormones américain (son exportation est interdite dans l’UE), du lait produit par des vaches dopées à la somatotropine bovine recombinée, produit made by Monsanto qui accroit la production laitière, ainsi que les risques de mammites et d’infertilité des vaches. Ce qui a justifié la mise en œuvre d’un moratoire sur sa commercialisation en Europe depuis 1990.

    • Ne serait ce pas plutôt le retour de la faim dans l’union européenne qui entraine le Brexit ?

      Depuis quelques années, on voit et on parle de ceux qui récupèrent de la nourriture dans les poubelles. Le néo libéralisme fou de l’UE fait qu’environ 88 millions de tonnes de nourriture sont gaspillées chaque année chez nous. Sans action immédiate, ce chiffre devrait atteindre les 126 millions de tonnes d’ici 2020.