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  • Facebook , gangster aux 55 milliards de dollars Pia de Quatrebarbes - 21 Juin 2019 - Solidaire
    https://www.solidaire.org/articles/facebook-gangster-aux-55-milliards-de-dollars

    Un chiffre d’affaire de plus de 55 milliards de dollars en 2018 : en quinze ans, le réseau aux 2,2 milliards « d’amis » a engrangé un paquet de fric sur nos informations, quitte à s’asseoir sur quelques lois. Un « #gangster_numérique », a tranché le parlement britannique dans un rapport au vitriol... Comment le réseau social qui voulait « rendre le monde meilleur » en est-il arrivé la ?


    Photo Wachiwit /iStock

    En 2008, quand Facebook débarque en France, c’est la ruée sur les « murs ». On y voit alors un formidable moyen de communiquer, partager des photos, personne ne s’y informe encore, mais on y dissémine naïvement des informations aux quatre vents : scolarité, opinion, statut amoureux....et déjà on #like. Rien de grave a priori, #Mark_Zuckerberg, le concepteur du réseau souhaite alors « rendre le monde meilleur ». Pas « le conquérir, seulement rendre les gens plus ouverts et connectés ».

    L’histoire est typique des innovations du web. 4 ans auparavant, dans sa chambre de Harvard, à Boston, le petit génie veut rencontrer des filles, il crée alors avec des camarades un #trombinoscope des étudiants, « The Facebook ». Les universités américaines s’y branchent, puis les lycées et collèges – Il suffit d’avoir 13 ans et une adresse mail. Et bientôt le monde entier : 2,2 milliards d’utilisateurs, un chiffre d’affaires de 55 milliards de dollars, et le 3e site internet le plus visité.

    De ses utilisateurs, il sait à peu près tout !
    Mais 15 ans après, sa firme est devenue un « gangster numérique au dessus des lois ». La sentence est venue mi-février de la Commission du numérique, de la culture et des médias du #Parlement_britannique. Pendant 18 mois, elle a planché sur le scandale #Cambridge_Analytica. Une centaine de témoins ont été auditionnés, mais le PDG de Facebook, lui, a refusé... A la lecture des 110 pages, on comprend pourquoi et comment #Mark_Zuckerberg a choisi « le profit avant la vie privée ».

    Comprenons bien : Que Facebook sait-il de ses utilisateurs ? A peu près tout ! « La pratique la plus problématique, c’est la captation systématique de nos données personnelles », explique Sylvain Steer, enseignant en droit et membre de l’association la Quadrature du Net. Pour les « amis », ce sont donc les contenus publics, les messages privés sur #Messenger, la listes des personnes, pages et groupes suivis, la façon dont on utilise le service et accède aux contenus et les informations sur l’appareil (adresse IP, fichiers présents, mouvements de la souris, accès au GPS et à l’appareil photo).

    Pour ceux qui n’ont pas de compte, la firme de Palo Alto a la solution : le « profil fantôme ». Les #cookies, les boutons « J’aime » et « Partager » affichés sur de nombreux sites, transmettent à Facebook les informations de navigation... En bref, Facebook s’accorde un pouvoir de surveillance de masse.

    Et quand Mark Zuckerberg répète à tout va, « Facebook ne vend pas les données », le parlement Britannique répond : il ment. En cause, le modèle économique : « la gratuité » pour l’utilisateur contre la monétisation de ses données. « Facebook vend aux annonceurs des catégories de publicité. Ce sont l’ensemble des caractéristiques sociales, économiques et comportementales que le réseau associe à chaque utilisateur afin de mieux le cibler », explique Sylvain Steer. « Avec l’argument fallacieux que c’est pour nous proposer des contenus de la façon la plus adaptée : sous entendu la plus subtile ». Facebook est donc avant tout « une #régie_publicitaire », analyse Yann Le Pollotech, chargé des questions numériques au PCF. 98 % de son chiffre d’affaires mondial provient de la publicité ciblée.

    L’accès aux données des téléphones
    Le réseau ouvre aussi ses données à des développeurs tiers contre rémunération « 250 000 dollars de publicités par an », écrivait le PDG dans un mail obtenu par les parlementaires britanniques. Facebook nie, explique que l’idée n’avait jamais été appliquée. En 2015, pourtant il restreint l’accès sauf pour une liste de 150 entreprises, dont Apple, Amazon, Netflix, ou Airbnb ou encore le site de rencontre #Tinder. Et là, c’est open bar ! Et Zuckerberg écrivait : « je ne vois pas de cas où des données ont été diffusées de développeurs à développeurs et ont causé un réel problème pour nous »... Raté ! 3 ans après, Cambridge Analytica allait prouver le contraire. La société, basée à Londres, a siphonné les données de 87 millions de comptes. La cheville ouvrière de la campagne numérique de Donald Trump en 2016, a réalisé un micro ciblage des électeurs.

    Parmi les autres pépites du rapport : l’accès aux données des téléphones. En 2015, la nouvelle version de l’application sur mobiles #Android pouvait avoir accès au journal des appels téléphoniques. Un cadre de Facebook s’inquiète dans un mail interne que les utilisateurs s’en rendent compte. « Ça serait très risqué : des journalistes (..) qui écrivent des articles sur “Facebook qui utilise sa mise à jour pour espionner votre vie privée” », écrit le cadre. Car le but de la firme, est bel et bien de tout savoir.... Pour cela, il faut capturer l’utilisateur et faire en sorte qu’il y reste. Et le pousser à partager toujours plus d’informations.

    Les #Fake_News rentrent dans cette catégorie. C’est parce qu’elles sont beaucoup plus partagées que Facebook les laisse se propager... Le sociologue Dominique Cardon limite leur portée dans un livre salvateur (1). Pendant la campagne américaine, ces « fake news » ont été le plus consultées par les 10% des électeurs les plus convaincus, y écrit-il. Pour Yann Le Pollotech aussi, « il faut se méfier de ce concept. Depuis que les hommes communiquent, il y a de la #désinformation. Mais ici, il y a aussi une sorte de racisme social : les fake news ne concerneraient que les moins diplômés.. et les gilets jaunes ! A chacun ses Fakes news ; celle des #CSP_+ [cadres supérieurs, NdlR], c’est que les cheminots partent à la retraite à 50 ans avec un pont d’or. Mais ce n’est pas à Facebook de décider ce qui est de l’ordre du complot ou de la #vérité. La seule manière de les éviter : c’est la délibération, le débat démocratique ».

    Mais ce n’est pas le programme du géant. Lui, il a un autre objectif : « enfermer les internautes dans son monde, son univers. Plus que du gangster, cela relève de la #mafia, au sens où c’est aussi une organisation sociale », continue Yann Le Pollotech. Dans ce système, Facebook compte aussi la messagerie #Whatsapp (1,5 milliard d’utilisateurs) et le site de partage de photos et vidéos #Instagram (1 milliard). Et avec elles, toutes leurs données ! En 2014, au moment du rachat de Whatsapp pour 19 milliards de dollars, Zuckerberg promettait « de ne pas combiner les données des comptes Facebook et Whatsapp. Bien sûr, il l’a fait deux ans après », continue Sylvain Steer.

    Depuis les scandales continuent : le 20 mars, Facebook reconnaissait ne pas protéger les #mots_de_passe de centaines de millions de comptes. En février, d’autres applications donnaient accès à Facebook à leurs données : une application pour suivre son cycle menstruel, de sport, de santé... En septembre, 50 millions de comptes étaient piratées.

    Un modèle basé sur l’illégalité
    Que font les législateurs ? En Europe, ils ont franchi une première étape avec le Règlement général pour la protection des données ( #RGPD ), entré en vigueur le 28 mai dernier. Ce dernier impose des formes de consentement éclairé et libre. Mais « Facebook continue de violer les textes, car tout son modèle économique est illégal », rappelle Sylvain Steer. Une plainte collective a été déposée, la CNIL Irlandaise – là où est le siège social de Facebook en Europe- l’examine. Sauf qu’elle prend son temps. « Bien sûr, Facebook comme les autres, fait un lobbying pour retarder sa mise en conformité et prolonger son business », continue-t-il.

    Le Parlement britannique veut la fin du far west... Sauf que Facebook, comme #Google « à force de ne pas être réglementés, se sont imposés comme des autorités centralisatrices sur internet. Les États au lieu de le limiter, continuent à lui déléguer des pouvoirs ». La France en tête, « les gouvernements, demandent à ces plateformes géantes de devenir juges et modérateurs des contenus en ligne. Ce qui devrait être de l’ordre de la justice ou du service public », poursuit Sylvain Steer ... Ou comment les gouvernements donnent à Facebook les clés de la censure. Zuckerberg, lui, s’excuse, encore une fois, et promet « de changer ». En attendant, le nombre d’utilisateurs recule, les jeunes désertent la plateforme... Mais pour Instagram. Et restent ainsi dans le monde clos de Facebook.

    Culture numérique, Dominique Cardon, Les presses de Sciences Po, sorti en février, 19 euros, 428 pages
    (Article paru dans le journal L’Humanité -Dimanche du 28 mars 2019)

    #facebook #surveillance #internet #algorithme #censure #réseaux_sociaux #publicité #données #bigdata #profiling #manipulation #marketing #domination #web #voleur de vies #escroc #gangster #fric

  • La confiance dans les médias s’effondre en France (Sud Ouest, 14.06.19)
    https://www.sudouest.fr/2019/06/14/la-confiance-dans-les-medias-s-effondre-en-france-6211342-10228.php

    24% des Français ont #confiance dans les #médias, contre 35% il y a un an, avant le mouvement des gilets jaunes, selon le rapport annuel du Reuters Institute

    Seulement 24% des Français déclarent avoir confiance dans les médias, un pourcentage en chute libre par rapport à 2018 et qui compte parmi les plus faibles au monde, selon le rapport annuel du Reuters Institute publié mercredi.
    […]
    Seul le Brésil constate une dégradation aussi importante (-11% également), dans un contexte de défiance médiatique après l’élection de Jair Bolsonaro à l’automne.
    Dans le détail, les Français sont 24% à faire confiance aux médias, 34% aux médias qu’ils consultent, et 14% aux informations qu’ils lisent sur les réseaux sociaux.
    Si le journal Le Monde décroche la palme du titre jugé « le plus fiable » par les Français (indice de confiance à 6,36/10), la chaîne BFM TV connaît le paradoxe d’être à la fois le deuxième canal d’information le plus consulté (43%, derrière TF1 à 44%) et celui détenant la cote de confiance la plus basse (4,94).
    À noter aussi que l’usage du #smartphone pour consulter l’actualité en ligne dépasse pour la première fois celui de l’#ordinateur (59% contre 52%). Entre 2013 et 2019, l’usage de la #télévision s’est par ailleurs dégradé (de 84 à 71%) mais reste la première source d’information, devant Internet (stable à 69%). La #presse_écrite s’effondre : si 46% des Français affirmaient lire des journaux papier en 2013, ils ne sont plus que 18% en 2019, deuxième pourcentage le plus faible de tous les pays étudiés.
    9% des Français payent pour de l’info en ligne
    […]
    Enfin, 9% des Français disposent d’au moins un abonnement à un titre de #presse en ligne […]. 
    Mais même dans les pays où un plus grand nombre de personnes payent pour l’information, la majorité d’entre elles ne dispose que d’un seul #abonnement. Dans certains pays, le rapport observe une « saturation » des internautes pour les abonnements, qui favorise le #divertissement (Netflix / Spotify) face à l’information.

  • The open access wars: How to free science from academic paywalls - Vox
    https://www.vox.com/the-highlight/2019/6/3/18271538/open-access-elsevier-california-sci-hub-academic-paywalls

    That’s because in February, the UC system — one of the country’s largest academic institutions, encompassing Berkeley, Los Angeles, Davis, and several other campuses — dropped its nearly $11 million annual subscription to Elsevier, the world’s largest publisher of academic journals.

    On the face of it, this seemed like an odd move. Why cut off students and researchers from academic research?

    In fact, it was a principled stance that may herald a revolution in the way science is shared around the world.

    The University of California decided it doesn’t want scientific knowledge locked behind paywalls, and thinks the cost of academic publishing has gotten out of control.

    Elsevier owns around 3,000 academic journals, and its articles account for some 18 percent of all the world’s research output. “They’re a monopolist, and they act like a monopolist,” says Jeffrey MacKie-Mason, head of the campus libraries at UC Berkeley and co-chair of the team that negotiated with the publisher. Elsevier makes huge profits on its journals, generating billions of dollars a year for its parent company RELX .

    This is a story about more than subscription fees. It’s about how a private industry has come to dominate the institutions of science, and how librarians, academics, and even pirates are trying to regain control.

    In 2018, Elsevier’s revenue grew by 2 percent, to a total of $3.2 billion. Gemma Hersh, a senior vice president for global policy at Elsevier, says the company’s net profit margin was 19 percent (more than double the net profit of Netflix).

    When the internet arrived, electronic PDFs became the main medium through which articles were disseminated. At that point, “librarians were optimistic this was going to be the solution; at last, journals are going to become much, much cheaper,” Fyfe says.

    But instead of adopting a new business and pricing model to match the new means of no-cost dissemination, consolidation gave academic publishers the freedom to raise prices. Starting in the late 1990s, publishers increasingly pushed sales of their subscriptions into large bundled deals. In this model, universities pay a hefty price to get a huge subset of a publisher’s journals, instead of purchasing individual titles

    But critics, including open access crusaders, think the business model is due for a change. “I think we’re nearing the tipping point, and the industry is going to change, just like the industry for recorded music has changed, the industry for movies has changed,” MacKie-Mason says. “[The publishers] know it’s going to happen. They just want to protect their profits and their business model as long as they can.”❞

    #Science #Open_access #Accès_libre #Université_Californie #Elsevier

  • Les médias confrontés à la saturation des abonnements en ligne

    A partir d’un sondage mené auprès de 75 000 personnes dans 38 pays, les chercheurs rattachés à l’université britannique d’Oxford pointent que les abonnements numériques ne progressent pas. « La plupart des gens ne sont pas prêts à payer pour de l’information en ligne aujourd’hui, et d’après les tendances actuelles ils ne le feront probablement pas à l’avenir », jugent les auteurs.

    Depuis six ans, la part des lecteurs disposés à payer pour s’informer sur Internet se maintient généralement à 11 %. Au point que plusieurs observateurs redoutent que le secteur ait heurté un plafond. Cette inquiétude est d’autant plus légitime que « peu de gens sont actuellement prêts à s’abonner à plus d’un média en ligne », souligne l’étude. C’est alors la « logique du gagnant rafle tout » qui prime : cet unique abonnement se porte sur les titres dominants, au détriment des journaux locaux ou spécialisés.

    https://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2019/06/11/les-medias-confrontes-a-la-saturation-des-abonnements-en-ligne_5474820_3236.
    #medias #information #paywall #journalisme

    • Je n’ai pas encore les idées totalement claires à ce sujet, mais j’ai des débuts de réflexions/questionnements…

      – l’opposition très à la mode entre « le payant qui respecte la qualité de l’information » et « le gratuit qui vend les lecteurs aux annonceurs en les fichant », je pense que c’est du flan, parce qu’« avant l’internet », les revenus des journaux payants était largement constitué à la fois du revenu de la vente et de la publicité. Quand on achète un magazine ou un journal, on a à la fois à payer pour lire, et en même temps c’est gavé de publicité. (Et, il faudrait retrouver les chiffres : en plus de ces revenus « commerciaux », l’ensemble est généralement lourdement subventionné.)

      – par ailleurs, dans le revenu « par la vente », il me semble que l’intérêt central d’avoir des abonnements plutôt que des ventes au numéro, c’est (outre la régularité du revenu) de constituer des fichiers d’abonnés. Lesquels sont (étaient ? je me souviens de ces discussions dans les années 90) particulièrement destinées à être revendus.

      Je me souviens qu’un des aspects, c’était que les médias les plus puissants pouvaient gérer leurs abonnements en interne et ainsi, en plus, avoir le contrôle de leur fichier d’abonnés. Alors que les médias moins puissants déléguaient le service abonnement à une société externe, et l’un des gros écueils, dans ce cas, c’était justement de perdre ce fichier.

      Dans mon souvenir, l’insistance des médias passant sur le Web à constituer des abonnés à leur « mailing list », comme insistaient lourdement les spécialistes de la spécialité, non pas pour de simples question de fidélisation des lecteurs, mais bel et bien pour constituer un fichier que l’on pourrait revendre.

      Du coup :

      – L’idée que la publicité serait un mauvais moyen de financer les contenus, et le paywall une excellente façon, respectueuse et tout ça, je pense que c’est faux et que ça a toujours été un alibi. Dans le papier, on a toujours eu et on a toujours à la fois la vente, la publicité et les aides publiques (et/ou défiscalisations). Sur Web, on a désormais ce discours « moral » sur le respect des lecteurs et la façon « noble » de faire tourner les médias, mais je pense que c’est essentiellement dû au fait que les budgets pubs sur l’internet se déportent de plus en plus vers les réseaux sociaux fermés et la page du moteur de recherche lui-même, et de moins en moins sur « la longue traîne » que constituaient les sites éditoriaux. Donc c’est plus forcé et contraint qu’on prétend que c’est une bonne chose pour le lecteur de bloquer l’accès à l’information derrière un paywall.

      – Je n’ai aucun doute qu’un aspect non-dit du paywall-qui-respecte-la-privacy, en fait c’est la reproduction du vieux modèle : tu paies donc je te fiche moi-même en constituant un beau fichier-clients.

      Dit autrement : si tu visites le NYTimes sans paywall, avec des publicités Google, alors tu alimentes le fichier de Google ; si tu visites derrière un paywall, alors tu es dans le fichier du NYTimes.

      – Et donc les outils qui mutualiseraient les accès aux différents médias sur un abonnement, le gros blocage c’est : ces médias n’auront plus la valeur ajoutée de ce fichier client.

      – Aspect à voir : le paywall c’est bon mangez-en, peut-être aussi parce qu’une des façons de toucher des subventions publiques pour son média en ligne, c’est de dire que c’est pour mettre en place un paywall.

      – Les journaux/magazines sur papier ont à la fois les pubs et la vente payante. Je n’ai rigoureusement aucun doute que, quand ça va bien (ou mieux) pour eux, les médias en ligne te feront bouffer en même temps du paywall et de la publicité (ou de la publicité déguisée). Aucun doute là-dessus. Pour l’instant, on joue sur l’opposition : accès gratuit pourri par des popups qui rendent la lecture pénible et l’accès payant « débarrassé » de la pub. C’est-à-dire que la publicité n’est pas là uniquement pour le financement de l’accès gratuit, mais largement pour te faire chier avec des popups éprouvants, en repoussoir pour te convaincre que tu serais bien plus à l’aise en payant. Mais franchement, je vois pas pourquoi ça durerait.

      – Et enfin, le gros point d’intérêt du paywall : il réintroduit l’accès exclusif à un média pour chaque lecteur. C’est tout l’intérêt, et c’est pour cela que les médias les plus puissants sont passés à ça (NYTimes en tête). Une fois qu’il y a des paywalls, les lecteurs ne s’abonneront qu’à un seul journal, là où l’internet permettait de « butiner » différents journaux. Le but du paywall individuel, c’est de tuer la concurrence, de flinguer l’effet « longue traîne » et de revenir sur le gros problème central des journaux depuis les années 2000, la dilution de leur marque. Fin des années 90, les journaux deviennent des pôles capitalistiques énormes, sur la promesse d’être des « marques de référence » ; avec Rezo.net, Netvibes, puis Google News et Apple News, et désormais Twitter et Facebook, la notion de marque s’est déplacée sur les agrégateurs, au détriment des médias (encore une fois : qui étaient depuis le tournant des années 90/2000, d’énormes investissements capitalistiques) qui se rêvaient dans ce rôle. Le paywall n’a pas vocation simplement à « financer l’information et le travail des journalistes » : il a aussi (surtout ?) vocation à rétablir l’hégémonie des plus gros médias (le Monde en France, NYTimes et WaPo aux États-Unis). Une fois que tu paies le paywall du plus gros média (le NYTimes), tu ne vas en plus payer le paywall pour d’un Boston Globe ou d’un San Jose Mercury News. Et je ne crois pas que ce soit une conséquence imprévue, je pense que c’est une préoccupation centrale pour les gens joueurs. Au détriment, donc, de cet autre fondement de l’idéologie de la presse : la pluralité.

      – Bref, un gros blocage du paywall mutualisé, c’est que ceux qui ont déjà un paywall ne veulent pas perdre le contrôle de leur fichier de lecteurs-abonnés, et que pour les gros joueurs, c’est assez contreproductif de re-diluer l’imposition de leur marque et du quasi-monopole que leur paywall a mis sur l’info-en-ligne-derrière-paywall.

    • Moi non plus je n’ai pas d’idée trop préconçues là-dessus. Mais, franchement, je ne crois pas aux raisonnements machiavéliques des suppots du Grand Kapital. Ne fusse que parce qu’on a affaire à des gens qui ne maîtrisent rien, même s’ils tiennent à faire savoir qu’ils maitrisent (via les media, justement).
      Il y a une chose bien claire : les revenus publicitaires partent en sucette pour les media traditionnels, en partie parce qu’ils (les revenus) se retrouvent sur les agrégateurs et/ou les réseaux sociaux (il est nettement plus rentable de puber sur FB ou Youtube).
      A partir de ce moment là, il n’y a pas des masses d’options (parce qu’un media a quand même des couts fixes, il ne s’agit pas uniquement de verser du pognon aux actionnaires). On repasse au modèle payant. Au moins en partie. Et sur le fond, ça ne me dérange pas (l’idée selon laquelle l’info/le savoir devraient être gratuits est pour moi parmi les idées les plus nazes/démagos du monde).
      Ensuite, pour ce qui est des fichiers, soyons sérieux, n’importe quel site marchand (ou pas forcément marchand) en revend à la pelle, et c’est en quantités autrement plus importantes.
      Ensuite, le côté monopolistique est (ou sera) certes présent, mais sur le fond, c’était déjà le cas avant. Après tout, quel était le pourcentage de personnes abonnées à plus d’un journal papier ? Sur le fond, un media ne vend pas de l’ info/vérité mais du biais de confirmation. Lire plus d’un journal va à l’encontre de cette politique. Il est certain, par contre, que dans une économie du net où il paraît impensable de payer (parce que l’info doit être gratuite, patati patata), cela ne va que renforcer effectivement le monopole de certains media. Mais il faut aussi se demander avant tout quelle est la fonction d’un media (voir plus haut) et si ce fonctionnement en concentration croissante n’est pas « naturel » (non pas du fait de l’offre mais plutôt de la demande).
      Enfin, le paywall pourrait servir à toucher des subventions ? Pas faux. Mais c’est déjà le cas : Le Monde en touche déjà et je ne pense pas que ça augmente. Mais ça pourrait servir de pretexte aux pure-players, c’est vrai.

    • Oui, Lefayot, mais pour une large part, j’essayais d’apporter des arguments sur l’idée des paywalls mutualisés, suggérés par Aude et Monolecte, pas seulement sur l’opposition entre paywall et gratuit. Pour une bonne partie, les considérations sont sur l’opposition entre paywall « par média » (le NYTimes étant à la pointe du truc) et paywall « à plusieurs ».

      Sur le grand plan « machiavélique », je pense qu’il y a beaucoup de suivisme et d’effets de mode, mais justement c’est basé sur des habitudes et des intérêts largement partagés dans ce milieu (récupérer un fichier, ça peut sembler certes un peu risible, mais comme à chaque fois que je rencontre des professionnels du web marchand/startup/médias, ça revient très vite, l’idée que ça va « valoriser » ton business, même si on ne va pas trop savoir comment). Et largement tenter de reproduire ce qui a fonctionné une fois quelque part (de manière vaguement désespérée). Et là, le « plan » de transition du NYTimes vers le paywall – je l’avais un peu documenté par ici – la « vision » qui a mené à ça, et la façon de le faire, pour le coup ça a été fait de manière aussi intelligente que possible à une époque ou c’était réputé impossible (et donc, option précédente : maintenant tout le monde suit ce qu’a fait le NYTimes, en se disant qu’il suffit d’installer un paywall pour avoir la même puissance de frappe).

    • Ca fait deux jours que je me retiens de répondre tant la phrase

      « (l’idée selon laquelle l’info/le savoir devraient être gratuits est pour moi parmi les idées les plus nazes/démagos du monde) »

      me choque et, en cette période où le journalisme libre s’en prend de plus en plus plein la gueule, je dirai même qu’elle me violente.
      Et comme là, rien qu’en commençant à écrire, j’ai les têtes de Taha Bouhafs et Yannis Youlountas au bord des yeux, bah.. je vais encore attendre. Mais étant enfant de l’Educ Pop, vraiment, ... c’est super violent.
      Le savoir est la plus puissante des armes. Conditionner l’idée, l’immatériel, à une valeur marchande, c’est éloigner la masse du savoir et l’approcher du précipice de la guerre. Point. Et tant pis si tu me considères comme une démago-naze, @lefayot mais je t’invite quand même à te questionner sur ce qui est entendable (rentabiliser un support matériel, dédommager un travail intellectuel...) et ce qui est de l’ordre de l’aliénation (tout conditionner à la valeur marchande)...

      En fait, je venais ajouter cette recension à la note initiale et demander si quelqu’un-e avait lu Ces cons de journalistes ! d’Olivier Goujon : https://www.acrimed.org/Lire-Ces-cons-de-journalistes-d-Olivier-Goujon

      En mêlant témoignages de journalistes et description des évolutions du métier (en se penchant sur de nombreux cas, non abordés ici, comme, par exemple, les voyages de presse ou la loi sur les fake news), Olivier Goujon dresse un panorama des nombreuses logiques qui pèsent sur le travail quotidien des journalistes. Avec un bilan amer, mais lucide : les journalistes sont de plus en plus précaires et l’information sacrifiée, dans la presse magazine en particulier, tandis que « les relations publiques et la publicité ont pris le pas sur le journalisme pour imposer un modèle de communication basé sur le divertissement au détriment de l’information. »

    • +1, @val_k
      On oublie un peu facilement qu’il existait une sorte de ratio qui était le nombre de lecteurs par exemplaire vendu . Ainsi, il y avait ceux qui payaient un journal et ceux qui y accédaient. Donc, si tu n’avais pas l’argent pour l’abonnement, tu pouvais aller au bistrot le lire ou chez un voisin, ami, frangin, voir sur un banc public, la bibliothèque, etc.

      La presse en ligne a deux conséquences très différentes :
      1. elle a appris aux lecteurs à comparer l’info, ce qui ne se faisait pas avant. En gros, les gens ont découvert que s’informer avec un seul journal comme cela était la tradition, ce n’est pas une bonne idée. On a découvert, par exemple, que la PQR est vraiment très partisane. Et cela a changé les habitudes de lectures des gens qui, comme moi, préfèrent à présent avoir plusieurs angles sur la même histoire pour tenter d’y démêler les faits de la propagande.
      2. on ne peut plus se passer le journal. Sauf quand les gens abonnés copient l’article et le partagent en loucedé, tout en sachant qu’ils n’ont pas le droit de le faire. Personne ne pensait à ce genre de chose avec les exemplaires papier. Je crois qu’il y a UN canard à paywall qui autorise d’envoyer un nombre limité d’articles à un ami. Donc le numérique a — contrairement à ce que l’on nous assène en permanence — réduit le périmètre du partage et de la gratuité.

    • Ah je suis content de voir arriver cette discussion.

      La remarque de Lefayot est proche d’une petite phrase de @hlc il y a quelques temps, réagissant au hashtag #paywall qu’on utilise sur Seenthis, du style « ça ne me choque pas qu’on fasse payer pour financer l’information », qui m’avait fait tiquer, mais je n’avais pas relevé.

      Et personnellement, ces phrases qui semblent relever de l’évidence, hé ben justement, je trouve que pas du tout.

      Je n’ai pas trop le temps à l’instant, mais je serais vraiment heureux qu’il y ait des échanges là-dessus.

      Le côté évident de la remarque, qui en plus introduit une considération morale (et ici avec le principe de paywall, que je ne trouve pas du tout moralement transparent), ça me semble très proche de la tournure tout aussi « évidente » (c’est-à-dire apparemment de bon sens) au milieu des années 2000, selon laquelle « c’est normal de payer pour financer la musique », avec l’idée qu’il n’y aurait que le paiement et micro-paiement pour écouter de la musique. Phrase qui revenait systématiquement quand on évoquait l’idée de « licence globale » à l’époque.

      Résultat la licence globale on l’a, sauf que c’est le streaming géré/organisé par des grandes entreprises américaines et que les conditions de rémunération des artistes (« la création ») n’en sont pas améliorées (oh…). Et qu’il y a même moyen d’écouter de la musique gratuitement sans abonnement en allant sur Youtube (ce que font beaucoup de gens). Et avec en plus une usine à gaz institutionnelle et technique qui coûte des millions pour prétendument lutter contre le téléchargement « illégal ».

      Du coup, répondre à la problématique du paywall par une remarque évidente qu’il faut bien financer l’information, ça me pose problème : parce que l’équation n’est pas évidente pour moi, et parce que la posture morale (en ce qu’elle évacue d’autres questions tout aussi défendables moralement, dont par exemple la remarque d’Agnès) n’est pas plus tenable.

    • L’information est financée dans ce pays : abonnements, vente au n°, pubs, subventions, aménagements fiscaux.
      Mais comme le fait remarquer justement @arno, comme dans pratiquement tous les secteurs d’activité actuellement, l’argent est capté par les intermédiaires et ne ruissèle pratiquement plus jusqu’au créateurs/producteurs.

      On pourrait presque produire une sorte d’équation de l’exploitation des créateurs : plus tu produis une part importante de la matière première d’une filière, moins tu reçois ta part de la valeur ajoutée extraite de la vente au consommateur final.

      Pour revenir à la presse, les journalistes sont de plus en plus mal payés, mais c’est surtout qu’à l’intérieur même de la profession, les inégalités de rémunérations se creusent, en plus des discriminations habituelles : l’éditorialiste ramasse le pactole pour une part de travail insignifiante, mais à la hauteur de sa réputation, pendant que le stagiaire ou le localier fournit l’essentiel de ce qui va remplir les pages pour pratiquement des miettes de rémunération, avec, au milieu de cette pyramide de l’exploitation et du mépris, les pigistes qui voient le prix du feuillet suivre une courbe inversement proportionnelle à celle du cout de la vie et les AE, grandes gueules externalisées et maintenant rémunérées avec des miettes, sans aucun droit lié à la profession ou au statut !

    • À propos du journalisme, du vrai, du payé, cet article qui date d’il y a 3 ans (juin 2016) est en train de refaire le tour du ouaib pour dénier à Taha Bouhafs (et d’autres) la reconnaissance professionnelle.
      Pour en finir avec le « tous photographes, tous journalistes ».
      https://philipperochot.com/2016/06/07/pour-en-finir-avec-le-tous-photographes-tous-journalistes-philippe-r
      L’auteur, Philippe Rochot, est un journaliste ex-otage et conditionne le professionnalisme à des études et une culturel politique permettant de toujours connaître tous les angles d’un sujet. Il semble pourtant méconnaître beaucoup de choses, à commencer par exemple par la technique du gonzo.
      Journalisme gonzo — Wikipédia - https://fr.wikipedia.org/wiki/Journalisme_gonzo

    • Lire aussi :
      En France, on ne fait vraiment plus confiance aux médias

      Le rapport annuel du Reuters Institute est sans appel : la confiance se dégrade un peu partout dans le monde. Mais surtout en France, notamment après la crise des #GiletsJaunes.

      « la polarisation politique encourage la croissance de projets partisans, qui, associés à des articles racoleurs et plusieurs formes de désinformations contribuent à décrédibiliser les médias, analyse le rapport. Ce qui soulève plusieurs questions sur la manière de délivrer des informations équilibrées et justes à l’ère du numérique. »

      https://www.lexpress.fr/actualite/medias/en-france-on-ne-fait-vraiment-plus-confiance-aux-medias_2084056.html
      Trouvé sur l’oiseau bleu de @gjpvernant

    • Puisque @arno m’y incite, je dis quelques mots :

      – dans ce débat, je trouve de bon arguments chez tout le monde, et souvent, je ne comprends pas pourquoi ces arguments créent du dissensus. Car en réalité, ils ne s’adressent pas au même problème, donc se côtoient plus qu’ils ne s’opposent.

      – j’ai dit et je répète : la création (d’information, de culture ou de connaissance) mérite un paiement. Ça ne dit rien de la manière dont ce paiement se réalise. Pour la BBC, le NPR ou France-Info, c’est pas le biais de service public. Pour la majeure partie de ce que j’ai déposé sur le web (mon travail d’universitaire) c’est encore un service public qui l’a financé... donc c’est offert gratuitement au lecteur (mais en fait, c’est un paiement différé, car il/elle a payé des impôts qui ont financé la production).

      – On pourrait continuer : la « licence légale » pour laquelle nous nous sommes battue était une forme de financement de la création musicale. Elle reposait sur une plateforme publique (proposition Dutoit à l’Assemblée) et sur un modèle statistique d’évaluation des usages répartis (voir Philippe Aigrain pour des calcul précis). Donc deux possibilités (centralisée ou répartie P2P), mais au final un financement des créateurs (et de l’industrie des intermédiaires, musiciens de studio, preneurs de son, producteurs, médias,... n’oublions pas qu’on ne crée jamais tout seul, et que la vision romantique de l’auteur isolée a été depuis longtemps battue en brèche - cf. Du bon usage de la piraterie de Florent Latrive).

      – La question est donc comment on finance. Pour le producteur d’information, le paywall a des avantages (soulignés par plusieurs ici) : centralisation du paiement, captation d’audience et fidélisation sur un ou deux titres. La gratuité en a d’autres (captation des données par les agrégateurs - d’accès genre FB et G. ou de publicité comme Doubleclick). Le financement à la source (public, ou privé via le crowdfunding, ou encore participation à un projet collectif comme le travail associatif) en a encore d’autres.

      – Oui, ce serait vachement mieux si tout était gratuit, si nous étions toutes des soeurs et si tous les gars du monde voulaient bien se donner la main... Mais va falloir se bouger le cul de devant son ordi pour y parvenir ;-)

      – Reste l’idée intermédiaire d’un accès payant à un système qui verserait ensuite pour nous aux producteurs en fonction de nos usages (tiens, on retrouve la licence légale sous une autre forme). Elle semble la meilleure solution pour la lecteurice. Mais elle pose des problèmes aux producteurs (la fidélisation est une garantie d’avenir). On touche d’ailleurs là un point important dans le débat : il est souvent vu du point de vue de l’usager... alors que la question du financement est posée pour le producteur.

      Certes, dit comme ça, c’est un peu poser la quadrature du cercle, car on ne voit pas émerger LA bonne solution. Trop facile @hlc ;-)

      Pour le reste, les arguments « moraux » ou la mise en doute de la qualité même du journalisme, fut-il payé pour ça... c’est un autre débat, et mélanger les deux (financement et qualité) ne nous fera pas avancer. J’ai des idées sur ce deuxième débat, mais pas ici car ce serait du brouillage sur ce qui me semble être le cœur : comment on finance la production d’information, de culture et de connaissances.

      Et de mon expérience (entre créateur d’un journal de contre-info dans ma folle jeunesse, bibliothécaire, enseignant payé par la puissance publique et maintenant éditeur privé), je crois que je n’ai jamais vraiment pu trouver une « bonne » solution. Juste un ensemble de bricolages, d’arrangements, de tentatives, d’avancées (ouvertures) et de reculs (paywall si vous tenez au terme). Sauf à considérer tel ou tel domaine (par exemple le logiciel libre, ou les ressources éducatives libres, ou... ) les généralisations risquent d’être contre-productives.

      Mes deux sous qui ne sont pas près d’épuiser la question...

    • A propos de #paywall & #piraterie on avait déjà commencé le débat ici https://seenthis.net/messages/784160 quand je m’offusquais qu’un article sur la communauté du #Libre soit uniquement accessible en payant.
      Et si je relie « qualité » (morale, sociale) et finance (paiement, salaire...) c’est parce que sur mon chemin de #photographe, il m’a toujours été renvoyé que si je n’étais pas payée, ou que si je ne cherchais pas à commercialiser [mon travail / mes créations] c’est donc que je n’étais pas professionnelle, donc pas photographe. Je me suis fait avoir longtemps par cet argument fallacieux (plus fréquemment sorti aux femmes, qui, c’est bien connu, ne sont ni créatrices ni professionnelles, mais ont le plus souvent des loisirs, j’en parle un peu par là https://seenthis.net/messages/737513...) mais désolée, selon moi tout est lié et tout est (choix) politique.
      Ainsi entre les #automedias où tout à chacun-e peut être journaliste (ou pas) en dilettante et ne s’inflige généralement pas d’auto-censure (quoi que, mais c’est un autre sujet) et les #medias_libres type @bastamag ou #Reporterre qui font le choix d’un paiement solidaire, et Le Monde ou autres, il y en a bien plus d’un, monde, et des castes, et des classes. Mais au demeurant, on ne m’ôtera pas de l’idée qu’inféoder le savoir à la capacité individuelle de le payer est une vision politique élitiste tandis qu’inciter à donner l’accès libre à la connaissance et questionner la notion de « vrai #travail » peut, tout au plus passer pour de l’utopie mais ne mérite certainement pas ni déni ni insulte !
      Sur l’accès libre au savoir, je crois qu’il faut aussi renvoyer aux sciences et aux conséquences de la privatisation, et que beaucoup de chemin a été parcouru autour du suicide de #Aaron_Swartz...

    • on ne m’ôtera pas de l’idée qu’inféoder le savoir à la capacité individuelle de le payer est une vision politique élitiste

      Je suppose qu’à peu près tout le monde est d’accord avec ça, reste la question de savoir comment on peut vivre de son activité journalistique (si toutefois on souhaite en vivre). Dans le cadre capitaliste actuel, je crains qu’aucune solution vraiment viable n’existe (par viable, j’entends sans faire payer individuellement pour donner accès aux infos). Je pense au Média qui a choisi un financement par des « socios » en laissant le contenu accessible à tout le monde et dont les finances semblent aller de mal en pis... Médiapart, assez régulièrement, donne accès à tout son contenu pendant 1 jour ou 2, c’est peu mais la démarche est intéressante.
      Reste les solutions de contournement, comme l’évoque Agnès on pouvait se passer le journal avant, eh bien généralement rien n’empêche de se passer les identifiants de nos abonnements aux journaux en ligne (mais j’ai l’impression que ça se fait moins que pour des trucs comme Netflix).

    • Le point n’est pas la contribution des consommateurs à la rémunération de la création, mais bien où passe le putain de fric brassé par le secteur qui n’arrive jamais jusqu’au créateur.

      Tu pourrais faire banquer 200€ l’article (ce qui tout de même limiterait vachement le lectorat) que ce serait quand même en bout de chaine un semi-bénévole qui cravacherait pour produire le contenu.

  • Data analytics : pourquoi #Salesforce dépense 15,7 milliards de dollars pour s’offrir #Tableau
    https://www.latribune.fr/technos-medias/internet/data-analytics-pourquoi-salesforce-depense-15-7-milliards-de-dollars-pour-

    Le géant américain des logiciels pour la relation client des entreprises réalise la plus grande acquisition de son histoire en rachetant, pour 15,7 milliards de dollars, la plateforme de visualisation des données Tableau Software. L’objectif : étendre son écosystème de services de data analytics pour damer le pion aux indéboulonnables Microsoft, SAP, Oracle ou encore IBM.

    Après Google qui lâche, début juin, 2,6 milliards de dollars pour mettre la main sur Looker, c’est au tour de Salesforce de casser sa tirelire pour s’offrir une autre pépite de l’informatique en nuage (cloud). Lundi 10 juin, le géant américain spécialiste des logiciels pour la relation client des entreprises, a annoncé l’acquisition, pour la somme record de 15,7 milliards de dollars (environ 13,9 milliards d’euros), de Tableau Software, autre champion américain de la data analytics (analyse des données). Le prix représente un record pour Salesforce, pourtant familier des acquisitions, mais rarement pour un montant supérieur au milliard de dollars.
    […]
    L’acquisition de Tableau marque indéniablement la volonté du patron de Salesforce, l’infatigable Marc Benioff, de franchir un nouveau palier. Créée en 2003, Tableau a véritablement explosé ces dernières années grâce à l’essor du SaaS (les services dématérialisés pour les entreprises) et du big data. Sa spécificité se situe dans sa capacité à analyser et à visualiser les données via une interface pratique. L’entreprise compte parmi ses plus de 86.000 clients des géants comme Netflix, PSA ou encore Criteo, autrement dit des sociétés pour lesquelles l’exploitation de la donnée est cruciale. Son chiffre d’affaires s’est élevé à 1,16 milliard de dollars en 2018, pour une perte nette de 77 millions de dollars, alors que celui de Salesforce s’est établi à 13,28 milliards de dollars, en hausse de 26%, pour un bénéfice net de 1,1 milliard de dollars.

  • Un député souhaite que les développeurs codent mieux au nom de l’environnement
    https://www.numerama.com/tech/518848-un-depute-souhaite-que-les-developpeurs-codent-mieux-au-nom-de-lenv

    Le gouvernement est interpellé par un député qui souhaite que l’on oblige les éditeurs de logiciels à consacrer un budget pour une programmation plus compatible avec les enjeux environnementaux. Greenpeace a fait sa communication dessus : les plateformes de streaming vidéo ne sont pas toujours très écolo-compatibles. Dans un rapport daté de 2017, l’ONG avait épinglé plusieurs services très populaires, comme Netflix, HBO ou encore Amazon Video pour leurs faibles performances en matière environnementale. (...)

    #Cisco #Google #Huawei #Intel #Lenovo #Microsoft #Nokia_Siemens #Samsung #Seagate #Tencent #Western_Digital #Amazon #Netflix #IBM #HP #écologie #cloud #Greenpeace (...)

    ##HBO
    //c1.lestechnophiles.com/www.numerama.com/content/uploads/2016/02/femmes-programmation.jpg

  • Culture : L’exception faite au marché
    https://www.youtube.com/watch?v=9bpFk4LiLKE

    Prenez tout mais laissez moi la culture ! On lui doit certainement nos plus beaux chefs d’oeuvre mais on la méconnaît. Voici, l’exception culturelle. Qui affirme que la culture n’est pas une marchandise comme les autres. Qui place notre production audiovisuelle hors de griffes de la libéralisation continue. L’idée a permis au cinéma français d’exister malgré la force de frappe des majors d’Hollywood. Mais face aux géants Netflix, Amazon et consorts et à l’orée d’une nouvelle ère d’hyperoffre audiovisuelle, le risque d’homogénéisation culturelle se fait à nouveau sentir. Les industries américaines voudraient nous faire croire que la culture se résume à un catalogue de produits. Que le plus compétitif gagne ! Laissons le choix au consommateur ! Mais souhaitons-nous vraiment que des marchandises envahissent nos imaginaires ? Peut-on accepter que les créations audiovisuelles ne deviennent qu’un article sur les étagère d’un supermarché mondial ?

    Retrouvez toutes les sources de l’épisode sur :
    https://frama.link/0NKAq1av

    Lire aussi Évelyne Pieiller, « Éternel alibi de l’exception culturelle » (@mdiplo), juillet 2014. https://www.monde-diplomatique.fr/2014/07/PIEILLER/50582

  • L’idiocratie triomphante, tel est le véritable résultat des européennes
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/lidiocratie-triomphante-tel-est-le-veritable-resultat-des-europeennes

    Sans doute le plus triste constat, la réalité pérenne de l’abstention. Même si elle est moins élevée que ce que les instituts de sondage prévoyaient, 1 Français sur 2 ne vote pas, et c’est quasiment une moyenne européenne. Le système de représentativité est incapable de mobiliser les citoyens, dont certains cherchaient encore samedi dernier sur les moteurs de recherche si il existait un second tour des élections européennes. L’idiocratie est en marche, portée par une acculturation citoyenne des populations, biberonnées à Netflix et Uber Eats, et peu concernées par la chose publique. L’idiot au sens grec,-’ἰδιότης- désigne le “particulier”, celui qui ne pense qu’à “son intérêt personnel”, et vote en conséquence. L’idiot pour les Grecs antiques était un danger pour la démocratie, car il était incapable de prendre en considération l’intérêt général. Ainsi, ces élections européennes sont une addition d’élections nationales, peu porteuses de sujets européens et où le vote, quand il s’exerce, sert d’abord un agenda national.

    Le décor est donc posé : un pôle libéral s’opposera désormais dans un théâtre de guignol à un pôle nationaliste. Daniel Cohn-Bendit et Gilbert Collard ont d’ailleurs illustré à merveille l’ouverture de l’acte II de l’âge de l’idiocratie politique en Europe.

    Pour que les forces sociales et populaires ne restent pas des spectateurs sidérés de la faillite écologique et démocratique, il est donc urgent de revoir notre modèle démocratique et de faire de l’éducation civique une priorité. En incluant philosophie et pensée critique aux programmes, contre les idéologues du néo-management de la banque mondiale et leur théorie du capital humain. Un des chantiers prioritaire est d’ores et déjà la lutte contre la réforme de l’éducation nationale, mise en place pour créer de futures ressources humaines adaptées à la réalité financière et faire taire les consciences citoyennes des élèves.

    • Le vote européen prouve que la majorité des Français est attachée à la fable (story telling) de l’Union européenne, peu importe le prix à payer et les concessions au libéralisme de marché et la soumission à l’empire américain. Quelques postures électoralistes de dernière minute suffisent à balayer la réelle dépendance des pays européens aux intérêts américains et aux technologies US et chinoises. L’Europe n’a pas les moyens de sa souveraineté, qu’importe ! Il faut aimer l’Europe, comme le rappelait l’image de campagne des Jeunes avec Macron “L’Europe, tu l’aimes ou tu la kiffes !” Il n’y a donc pas d’alternative à la construction d’une union marchande, organisant dans le chaos et les petits arrangements oligarchiques, la compétition entre nations européennes, l’évasion fiscale et sacrifiant les services publics et la protection sociale sur le sacro-saint autel de la concurrence et de la main invisible du marché.

  • Culture : L’exception faite au marché - #DATAGUEULE 89 - DataGueule
    https://peertube.datagueule.tv/videos/watch/18fa924a-abf0-4676-acf3-49d0541e23a4

    Prenez tout mais laissez moi la #culture !
    On lui doit certainement nos plus beaux chefs d’oeuvre mais on la méconnaît. Voici, l’#exception_culturelle. Qui affirme que la culture n’est pas une #marchandise comme les autres. Qui place notre #production_audiovisuelle hors de griffes de la libéralisation continue. L’idée a permis au #cinéma_français d’exister malgré la force de frappe des majors d’#Hollywood. Mais face aux géants #Netflix, #Amazon et consorts et à l’orée d’une nouvelle ère d’hyperoffre audiovisuelle, le risque d’homogénéisation culturelle se fait à nouveau sentir. Les industries américaines voudraient nous faire croire que la culture se résume à un catalogue de produits. Que le plus compétitif gagne ! Laissons le choix au consommateur ! Mais souhaitons-nous vraiment que des marchandises envahissent nos imaginaires ? Peut-on accepter que les créations audiovisuelles ne deviennent qu’un article sur les étagère d’un supermarché mondial ?

  • Bloomberg ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Bloomberg_LP ) vient de sortir un article ( https://bloom.bg/2HuRvsw ) sur le supposé « déclin » de Genève dans le capitalisme globalisé. Illustré de quelques graphs dramatiques (i.e. chute de 25% du nombre de banques en 10 ans), l’article décrit comment Genève n’est plus le refuge européen de choix du capitalisme actuel (Netflix, Alibaba, Amazon, par ex.). L’éventualité d’un refus de la RFFA ce dimanche est vue comme une menace de plus sur la prospérité genevoise. Car pour les capitalistes ce qui compte, c’est la compétitivité fiscale de la région. Au final, c’est l’optimisme qui prime - Genève reste à la première place mondiale pour la fortune qui cherche un abri. Et Total est sur le point de redéployer ici une partie de ses activités londoniennes. Selon le banquier privé Odier, c’est l’optimisme qui manque aux Genevois. Et comment ne pas être renversé-e-s par une rafale d’optimisme quand l’on sait que toutes les crapules capitalistes mondiales aiment notre futur taux d’impôt sur le bénéfice ? #Genève #Capitalisme

  • Wie sich Uber seine Mitarbeiter gefügig macht - Wirtschaft - Süddeutsche.de
    https://www.sueddeutsche.de/wirtschaft/uber-wollen-sie-sich-wirklich-abmelden-1.3448273
    https://media-cdn.sueddeutsche.de/image/sz.1.3449151/1200x675?v=1507198667

    4. April 2017 - Von Claus Hulverscheidt

    – Travis Kalanick nutzt Erfahrungen aus der Verhaltensforschung, um seine Fahrer zu einem firmendienlichen Arbeitsstil zu veranlassen.

    – Chauffeure sollen so zu vielen Überstunden oder Fahrten in unattraktive Gegenden animiert werden - die Uber natürlich nicht extra vergütet.

    Als Travis Kalanick jüngst mit einem seiner Fahrer aneinandergeriet und das Streit-Video anschließend weltweit die Runde machte, da gelobte der Chef des Taxivermittlers Uber, „groß zu werden“ und sich dafür auch Hilfe von außen zu holen. Wie ein umfassender Bericht der New York Times jetzt zeigt, ist ein solcher Rückgriff auf externe Therapeuten bei Uber nicht unüblich.

    Im Gegenteil: Kalanick nutzt längst Erfahrungen der Spieleindustrie, Algorithmen, psychologische Anreize und Erkenntnisse der Verhaltensforschung - allerdings nicht, um selbst altersgerechter zu handeln, sondern um seine Fahrer zu einem firmendienlichen Arbeitsstil zu veranlassen. Dass Chauffeure so zu vielen Überstunden oder Fahrten in unattraktive Gegenden animiert werden - die Uber natürlich nicht extra vergütet -, nimmt er dabei in Kauf.

    Kalanick steht vor dem Problem, dass sein größter Wettbewerbsvorteil zugleich seine Achillesferse ist: Anders als Taxifahrer sind Uber-Lenker formal selbständig.

    Die Firma spart damit Personalkosten in Milliardenhöhe, hat allerdings auch keine Möglichkeit, die Chauffeure zur Arbeit zu zwingen. Zugleich steht und fällt das Uber-Konzept jedoch damit, dass jederzeit und an fast jedem Ort Wagen zur Verfügung stehen. Firmenintern gilt das Ziel, das kein Kunde länger als fünf Minuten warten soll.

    Um die Fahrer möglichst oft einsetzen zu können, macht sich Kalanick unter anderem die menschliche Neigung zunutze, leicht zu erreichende kleine Erfolge einzusammeln. Will sich der Chauffeur etwa aus dem Uber-System ausloggen, erscheint im Display der Hinweis, dass er nur noch wenige Dollar von einem bestimmten Tagesverdienst oder Bonus entfernt ist.

    Vorbild Netflix

    „Wollen Sie sich wirklich abmelden?“, steht dann im Textfeld - und die Option „Weiterfahren“ wird farblich hervorgehoben. Verhaltensforscher und Ökonomen kennen den Reiz von Einkommenszielmarken, warnen aber davor, sich auf die Methode zu versteifen: Sie kann nämlich dazu führen, dass Fahrer an umsatzschwachen Tagen viel zu lange und an umsatzstarken zu wenig arbeiten.

    Eine weitere Technik hat Uber beim Videostreaming-Dienst Netflix abgekupfert, der Seriengucker vor dem Fernseher hält, indem er sofort nach dem Ende einer Folge automatisch die nächste startet. Uber-Fahrer erhalten entsprechend schon ein neues Angebot, während sie noch ihren aktuellen Fahrgast befördern.

    Das erhöht die Wahrscheinlichkeit, dass der Gedanke an den Feierabend aufgeschoben wird. „Den ganzen Tag ging das so: SMS-Nachrichten, Mails, Meldungen, die aufpoppten: ’Hey, der morgendliche Berufsverkehr geht los - fahr da oder dort hin’“, hat Ed Frantzen, langjähriger Uber-Fahrer aus Chicago, der Times erzählt.

    Einige Lokalmanager machten sich gar die offenkundig schlichten Gemüter der fast ausschließlich männlichen Fahrer-Mannschaft zunutze und versahen SMS-Nachrichten mit weiblichen Absendern: Kommt der Rat, irgendwo hin oder auch länger zu fahren, statt von „John“ von „Laura“, so die Erfahrung, sind viele der Chauffeure eher bereit, ihm zu folgen.

    Sinn und Zweck aller Anreize und Ermutigungen sei es, den Fahrern die Ziele des Unternehmens als die eigenen unterzujubeln, sagt Chelsea Howe, die Erkenntnisse der Verhaltensforschung jahrelang für die Entwicklung von Videospielen genutzt hat.

    Per Knopfdruck die Arbeit einstellen

    Dabei stimmen die Ziele des einzelnen Fahrers mit denen der Firma nur sehr bedingt überein. Zwar profitiert der Fahrer davon, wenn der Konzern insgesamt ein attraktives Produkt anbieten kann und deshalb bei der Kundschaft beliebt ist. Erkauft sich das Unternehmen ein großes, flächendeckendes Angebot jedoch dadurch, dass sich eine immer weiter wachsende Zahl von Chauffeuren untereinander die Aufträge wegschnappt, steht jeder einzelne von ihnen am Ende schlechter da.

    Für die New York Times, die im Zuge ihrer Recherchen mit Dutzenden Fahrern, Firmenvertretern und Experten gesprochen hat, wirft das Verhalten von Uber die Frage auf, ob sich das Verhältnis von Arbeitnehmern zu Unternehmen im Zeitalter der sogenannten „Gig Economy“ in eine Richtung zurückentwickelt, wie es sie Anfang des 20. Jahrhunderts schon einmal gab.

    Auch damals scherten sich viele Konzerne nicht um Mindestlöhne und Höchstarbeitszeiten und nutzten die Not der Beschäftigten, ein bestimmtes Einkommen erzielen zu müssen, für sich aus. „Gig Economy“ heißt, dass Menschen nicht mehr festangestellt sind, sondern pro „Auftritt“ (gig) bezahlt werden. Bei Uber ist es so, dass das Unternehmen den Fahrern Kunden vermittelt und dafür etwa 25 Prozent des Fahrpreises als Kommission einstreicht.

    Uber betont, dass man die Chauffeure zu nichts zwinge, sondern lediglich Hinweise gebe. „Wir nennen den Fahrern Gegenden, in denen die Nachfrage hoch ist, und setzen auch Anreize, dass sie mehr und länger fahren“, sagte ein Uber-Sprecher der Times.

    „Aber jeder kann buchstäblich mit einem einzigen Knopfdruck die Arbeit einstellen - und die Entscheidung, ob er das tut oder nicht, ist zu 100 Prozent seine eigene.“ Manchen Eltern mag das bekannt vorkommen, denn ein wenig klingt der Pressemann so wie der Babysitter, der mit einem vor Bauchschmerzen weinenden Kind da sitzt und sagt: Es hätte die drei Tüten Gummibärchen ja nicht essen müssen.

    #Uber #Arbeit #disruption

  • Netflix picks Mama K’s Team 4 as first African children’s animation — Quartz Africa

    https://qz.com/africa/1598854/netflix-picks-mama-ks-team-4-as-first-african-childrens-animation

    Soon audiences around the world will be able to stream the story of an all girl-team of African spies, who also happen to be four normal Zambian teens by day. This week, Netflix announced that it has picked up Mama K’s Team 4, an animated series as its latest African content.

    Netflix is teaming up with South Africa’s Triggerfish, who have emerged as devoted tellers of African children’s stories through animation and London-based children’s entertainment specialists Cake. The Cape Town-based Triggerfish animation studios has consistently produced children’s animation, despite a lack of funding and imagination. With Netflix in Africa, the story of African animation has become more hopeful.

    #animations #afrique #filles

  • La bataille des images
    https://www.franceculture.fr/emissions/affaires-etrangeres/la-bataille-des-images

    Le secteur audiovisuel (cinéma & télévision), dont les marqueurs culturels sont puissants & qui contribue au soft power, est bousculé par la révolution numérique & les nouveaux mastodontes (Netflix, Apple, Disney). Quels en sont les immenses enjeux créatifs & économiques en cette année charnière ?

    #Disney #Apple #Netflix #domination #concurrence #art

  • ‘Knock Down the House’ Review: #Alexandria_Ocasio-Cortez Win in Context – Rolling Stone
    https://www.rollingstone.com/movies/movie-reviews/knock-down-house-documentary-review-alexandria-ocasio-cortez-829001

    You could argue that Knock Down the House is gilding the lily by giving so much of its running time to AOC, trading in her burgeoning popularity to win audiences for this Netflix doc. Fair enough. But the inherent and more crucial message in this probing #film is that many women would have to fail in order for one to succeed.

    #femmes #politique

  • Streaming - Urheberrecht 2019
    https://www.urheberrecht.de/streaming

    La bonne nouvelle : en Allemagne, si vous avez l’habitude de regarder vos séries sur un portail illégal, vous êtes qusiment sûr de ne pas vous faire prendre. La mauvaise nouvelle : c’est définitivement illégal. Et alors ?

    La situation en Allemagne est sytématiquement différente de celle en France. Pas d’HADOPI mais l’Abmahnung constitue le risque que vous courez. Les poursuites contre les utilisateurs ont été privatisés afin de soulager les juges d’instruction. Le lobby de l’industrie des médias a ainsi obtenu l’accès direct aux numéros IP des utilisateurs de bittorrent et envoie des avertissements payants accompagnés d’une facture pour l’utilisation illégale du produit médiatique.

    La bonne nouvelle est que pour déclencher une procédure du type Abmahnung il faut un numéro IP et le nom de son utilisateur au moment de l’infraction. Les portails de streaming ne les enrégistrent pas ce qui rend quasiment impossible l’identification des utilisateurs. Contrairement à la situation en Chine, en Turquie et quelques autres pays l’Allemagne n’utilise pas les méthodes DPI (deep packet inspection) pour poursuivre des utilisateurs qui n’ont alors rien à craindre.

    bislang konnten sich die Nutzer von illegalen Streaming-Seiten in Sicherheit wiegen, denn in der Regel wurde nur gegen die Betreiber der Plattformen wie kinox.to vorgegangen. Durch ein aktuelles Urteil des Europäischen Gerichtshofes (Az.: C-527/15) könnte sich dies in Zukunft allerdings ändern. Abmahnwellen sind allerdings unwahrscheinlich, da in den meisten Fällen bisher die IP-Adresse nicht gespeichert wird.

    Les utilisateurs de bittorrent allemands risquent jusqu’à trois an de prison. Pas étonnant que tout le monde préfère le streaming .

    § 106 UrhG Unerlaubte Verwertung urheberrechtlich geschützter Werke - dejure.org
    https://dejure.org/gesetze/UrhG/106.html

    (1) Wer in anderen als den gesetzlich zugelassenen Fällen ohne Einwilligung des Berechtigten ein Werk oder eine Bearbeitung oder Umgestaltung eines Werkes vervielfältigt, verbreitet oder öffentlich wiedergibt, wird mit Freiheitsstrafe bis zu drei Jahren oder mit Geldstrafe bestraft.

    (2) Der Versuch ist strafbar.

    26.04.2017 - EuGH : Streaming von Kinofilmen & Bundesliga nun doch illegal ?
    https://www.youtube.com/watch?v=uzOA09gomn0

    Streaming-Abmahnung : Richtig reagieren & hohe Strafen vermeiden
    https://www.advocado.de/ratgeber/medien-und-urheberrecht/abmahnung/streaming-abmahnung.html

    Kinox.to – Warnung vor Fake-Abmahnungen wegen Streamings
    https://www.wbs-law.de/urheberrecht/kinox-to-warnung-vor-fake-abmahnungen-wegen-streamings-76114

    26. Juli 2018 - Derzeit sind wieder Fake-Abmahnungen wegen Streamings im Umlauf. Wir erhalten gerade wieder einige Anfragen unserer Mandanten, die „Abmahnungen“ per E-Mail von einer „Berliner Anwalt AG“ erhalten haben. In diesen wird ihnen illegales Streaming bei Kinox.to vorgeworfen wird. Hierbei handelt es sich um geschickte Fälschungen.

    Illegales Streaming : Am Gesetz vorbeigeguckt | ZEIT ONLINE
    https://www.zeit.de/digital/internet/2019-02/illegales-streaming-filesharing-netflix-urheberrecht/komplettansicht

    17. Februar 2019 Gute Qualität und rechtlich sicher: Es schien, als würden Dienste wie Netflix gegen illegales Streaming und Filesharing gewinnen. Doch die feiern nun ein Comeback.

    Eine Analyse von Manuel Heckel

    Über diese Siegesserie dürften sich die Macher von Game of Thrones nur bedingt freuen: Sechsmal in Folge schaffte es die Fantasyserie zuletzt auf den ersten Platz der Fernsehshows, die weltweit am häufigsten illegal angeschaut wurden. Wenn im April die achte und letzte Staffel im Pay-TV anläuft, dürfte diese Spitzenposition wieder gesichert sein.

    Dabei hatten Medienkonzerne, Fernsehproduzenten und Rechteinhaber gehofft, dass die Menschen sich nach und nach von illegalen Angeboten verabschieden. Ihre Argumente: Erstens gibt es mehr Streamingdienste, die es ermöglichen, auch US-Serien oder Fußballspiele schon kurz nach der Ausstrahlung oder live zu sehen. Netflix, Amazon Prime Video, Zattoo, Sky oder DAZN werben für selten mehr als zehn Euro im Monat um Zuschauer und Zuschauerinnen. Zudem investieren sie Milliarden in eigene Produktionen und Übertragungsrechte. Zweitens hat ein Urteil des Europäischen Gerichtshofs aus dem vergangenen Jahr die Rechtsprechung hinsichtlich illegalen Streamings verschärft.

    Doch aktuelle Zahlen und Erfahrungen zeigen: Die Nutzer und Nutzerinnen greifen weiter ungehemmt auf illegale Inhalte zurück. Sei es, indem sie Filme, Serien und Musik in Filesharing-Netzwerken oder über sogenannte One-Click-Hoster herunterladen. Oder indem sie einfach gleich im Browser streamen, vom aktuellen Kinofilm auf Abruf hin zur Bundesligakonferenz in Echtzeit.

    Das zeigen Analysen des amerikanischen Netzwerkausrüsters Sandvine. Zwar dominieren Plattformen wie Netflix, Amazon Prime und YouTube inzwischen den Downloadtraffic. Doch etwas mehr als 30 Prozent Anteil des gesamten Uploadtraffics in Europa, dem Mittleren Osten und Afrika laufen über das BitTorrent-Protokoll, über das Internetnutzer untereinander Dateien austauschen können – nicht ausschließlich, aber vor allem urheberrechtlich geschützte Inhalte. Einige Jahre war der BitTorrent-Anteil rückläufig, jetzt stieg er insbesondere in dieser Region der Welt wieder an.

    Im vergangenen Sommer hatte zudem der Verband Privater Medien (Vaunet), zu dem auch Amazon, Sky und Sony Pictures gehören, den illegalen Konsum von live gesendeten Fernsehinhalten untersucht. Laut der Untersuchung des Marktforschungsinstituts Goldmedia schauen 1,9 Millionen Deutsche regelmäßig an den Rechteinhabern vorbei Fernsehen – neben Serien und Filmen war insbesondere Fußball beliebt. Laut der Rechnung des Vaunet koste das allein die Medienunternehmen jährlich 430 Millionen Euro.
    Illegales Streamen bleibt zu einfach verfügbar

    Die generell steigende Nutzung von Videos und Musik aus dem Netz sieht der Verband positiv: „Die gute Nachricht ist: Es gibt anscheinend sehr viele, sehr attraktive Angebote“, sagt Frank Giersberg, Mitglied der Geschäftsleitung des Vaunet. Bei der Suche nach den Motiven gehen die Meinungen der Experten aber bereits auseinander: Die Autoren der Sandvine-Studie mutmaßen, dass ein Durcheinander an verschiedenen Angeboten und Inhaltsrechten die Europäer dazu verleite, auf illegale Streams auszuweichen. Diese Vorwürfe weist zumindest der deutsche Verband zurück: „Das mag mal ein Argument gewesen sein, mittlerweile zieht das aber nicht mehr“, sagt Giersberg. Jeder Inhalt sei mittlerweile in so ziemlich jeder Sprache in kurzer Zeit verfügbar.

    Woran liegt es dann? Eine „Mischung aus Unwissenheit und Bequemlichkeit“, glaubt Giersberg. Wer gleich mehrere verfügbare Streamingdienste abonnieren will, um bloß nichts zu verpassen, landet schnell bei 50 Euro oder mehr im Monat. Dabei ist eine generelle Zahlungsbereitschaft vorhanden. Die Zahl derer, die mindestens ein Abo haben, steigt jährlich. Laut Vaunet-Umfrage unter mehr als 500 Nutzerinnen und Nutzern illegaler Streams wären die sogar bereit, im Schnitt 18 Euro pro Monat zu zahlen – wenn es denn die illegalen Angebote nicht gäbe.

    Und genau die sind weiterhin leicht zu finden. Schon über normale Suchmaschinen landet man schnell auf einschlägigen Streamingseiten. Wer nicht vor dem Computer sitzen möchte, findet Händler, die etwa Fire-TV-Sticks von Amazon oder Set-Top-Boxen für wenige Euro so umzurüsten, dass damit illegale Sportstreams auf dem Fernseher laufen. Rechtlich ist das noch wackeliger als die Sprache, in der das Inserat verfasst ist. „Gelegenheit macht Diebe“, sagt Giersberg. Zudem könnten tatsächlich unbedarfte Internetnutzer und -nutzerinnen manches illegale Website für ein rechtmäßiges Angebot halten. Mit nüchterner Übersicht und Senderlogos tarnen die sich als rechtmäßige Mediathek.
    Verschärfte Gesetze nützen wenig in der Praxis

    Das größte Problem der Rechteinhaber aber ist: Die Nutzer der illegalen Streams können sich immer noch relativ sicher fühlen. Ein Urteil des Europäischen Gerichtshofs (EuGH) aus dem April 2017 hatte gegen einen niederländischen Anbieter entschieden, der aufgerüstete Smart-TV-Boxen verkauft hatte. Verbunden war das mit dem Hinweis, dass auch den Nutzern solcher Angebote klar sein muss, dass ein aktueller Kinofilm oder ein hochkarätiges Fußballspiel ein „nicht zugelassenes Angebot“ sei. Deutsche Gerichte hatten zuvor eher zu der Ansicht geneigt, dass einfaches Streamen – trotz des Zwischenspeicherns von Dateifragmenten auf dem Computer – keine Urheberrechtsverletzung vonseiten der Nutzerinnen darstelle. Das ist ein Unterschied zu BitTorrent, wo jeder Nutzer die Dateien aktiv an andere teilt und sich somit der Verbreitung von urheberrechtlich geschütztem Material strafbar macht.

    „Rein rechtlich hat sich das Urteil des EuGH ausgewirkt“, sagt der Düsseldorfer Rechtsanwalt Jean Paul P. Bohne, „aber praktisch fast gar nicht“. Die Kanzlei ITMR, in der Bohne arbeitet, hat sich unter anderem darauf spezialisiert, abgemahnte Nutzer zu vertreten. Doch eine Welle von scharfen Schreiben an Streamingnutzerinnen sei seit dem Urteil ausgeblieben, sagt Bohne.

    Das hat nach der Einschätzung des Rechtsanwalts mehrere Gründe: Zentral ist etwa, dass in den allermeisten Fällen weder Rechteinhaber noch Ermittlungsbehörden herausbekommen, welcher Nutzer über welche IP-Adresse illegal Fußball schaute. Die Server der illegalen Anbieter stehen meistens fernab der deutschen Gerichtsbarkeit und haben kein gesteigertes Interesse, die Adressen länger als nötig zu speichern. Dazu kommt, dass sich nach Ansicht von Bohne eine Abmahnung beim Streaming kaum lohnen würde – als Schadensersatz könnte man hier nur den tatsächlichen Gegenwert eines Fußballabos oder einer Kinokarte einfordern.

    Legaler wird das Streamen auf dubiosen Seiten dadurch auf keinen Fall. Riskant bleibt es sowieso: Viele Anbieter spielen neben dem geklauten Signal noch Viren oder Spionagesoftware auf den Computer. Manche Kriminelle locken ahnungslose Streamingkunden in ein teures Abo, ohne irgendwelche Inhalte bereitzustellen, warnte die Verbraucherzentrale Brandenburg im vergangenen Herbst.
    Teure Abmahnungen sind möglich

    Eine weitere rechtliche Falle, aus der sich Nutzer von illegalen Streams schwer rausreden können: Immer wieder tarnen sich dort Anbieter als Streamingseiten – nach dem Klick auf „Play“ startet jedoch ein Filesharing-Programm. Dabei lädt der Rechner des Nutzers den Film in kleinen Paketen runter – und stellt ihn, wie im Fall des BitTorrent-Protokolls, gleichzeitig anderen zur Verfügung. Diese digitalen Spuren lassen sich leichter verfolgen und führen schnell zu teuren Abmahnungen wegen Filesharings. Vergangenen Oktober hatte der EuGH hier entschieden, dass sich dabei Familienmitglieder nicht einfach darauf berufen können, dass auch Kinder, Eltern und Onkel den Internetanschluss nutzen konnten. „Es gibt viele Möglichkeiten, sich gegen Filesharing-Abmahnungen zu wehren“, sagt Bohne, „nur die Ausrede, man habe nicht gewusst, dass man Filesharing betreibe, ist unerheblich“.

    Für die Rechteinhaber sind solche Abmahnungen jedoch nur Beifang. Im Visier stehen die Betreiber der Access-Server und der Seiten selbst, die über Werbung und teils sogar Abogebühren kräftig kassieren. „Das sind keine charmanten Teenies im Keller, sondern echte Profis“, sagt Vaunet-Vertreter Frank Giersberg. Versucht wird daher eher, auch die Netzanbieter mit in die Verantwortung zu nehmen – und diese den Zugang zu Seiten oder Server blocken zu lassen. „Ansonsten pumpt der Server unentwegt die Inhalte ins Netz“, so Giersberg. Seit Frühjahr des Jahres muss etwa Vodafone die populäre Streamingseite kinox.to für die eigenen Kunden blocken – entzündet hatte sich der Rechtsstreit mit Constantin Film an illegal zugänglichen Versionen von Fack ju Göhte 3.

    In den USA bereitet sich der Pay-TV-Sender HBO unterdessen auf die letzte Staffel von Game of Thrones vor. Auch die Abwehr von illegalem Streaming dürfte da auf der Agenda stehen. Wie genau, ist unklar. Man äußere sich nicht öffentlich darüber, wie man Piraterie eingrenzen wolle, heißt es aus New York: „Wir glauben, das ist kontraproduktiv.“

    #internet #vidéo #droit_d_auteur #Allemagne #droit #auf_deutsch

  • 10 Great Articles On Data Science And Data Engineering
    https://hackernoon.com/10-great-articles-on-data-science-and-data-engineering-d5abdf4a4a44?sour

    Data science and #programming are such rapidly expanding specialities it is hard to keep up with all the articles that come out from Google, Uber, Netflix and one off engineers. We have been reading several over the past few weeks and wanted to share some of our top blog posts for this week April 2019!We hope you enjoy these articles.Building and Scaling Data Lineage at NetflixBy: Di Lin, Girish Lingappa, Jitender AswaniImagine yourself in the role of a data-inspired decision maker staring at a metric on a dashboard about to make a critical business decision but pausing to ask a question — “Can I run a check myself to understand what data is behind this metric?”Now, imagine yourself in the role of a software engineer responsible for a micro-service which publishes data consumed by few critical (...)

    #python #big-data #machine-learning #data-science

  • Evaluating Dependencies — Falcor Case Study
    https://hackernoon.com/evaluating-dependencies-falcor-case-study-4cfef4747e40?source=rss----3a8

    Evaluating Dependencies — Falcor Case StudyA friend passed on a reference to Falcor, a #javascript framework that manages data exchange between a client application and a backend server. It was open-sourced by Netflix and is in current use as a core part of their client applications.He passed it along because he knew my interest (or more likely skepticism) would be piqued by their “One Model Everywhere” claim that“You code the same way no matter where the data is, whether in memory on the client or over the network on the server.One of the deepest principles I reinforced with any developer I worked with was that the distinction between local (fast, reliable, generally synchronous) and remote (slow, error-prone, always asynchronous) was fundamental and grounded in physics. It was one critical (...)

    #software-development #evaluate-dependencies #hackernoon-top-story #software-engineering

  • Un youtubeur, un ergonome et un médecin décryptent #Fortnite et le piège du « jeu-service »

    https://www.franceinter.fr/societe/un-youtubeur-un-ergonome-et-un-medecin-decryptent-fortnite-et-le-piege-d

    Nous avons un problème. Je savais ce qu’ils racontent dans cet article, mais ça ne m’empêche pas d’être horrifié, et je me demande comment je vais expliquer cela à mon fils de 12 ans. J’avour que ça me fit un peu flipper.

    Fortnite, c’est avant tout un jeu vidéo auquel s’adonnent 125 millions d’utilisateurs dans la monde entier. Un succès qui s’explique par la qualité du jeu, certes, mais aussi par les ressorts marketing utilisés par les concepteurs de sites, jeux et autres plateformes. Décryptage par trois spécialistes.

    « Pour que ça fonctionne, il faut que les gens reviennent souvent »

    « on est dans un système proche de celui de Twitter et Facebook, et qui a des fonctionnements assez pervers : parce que pour qu’un réseau social fonctionne, il faut que les gens reviennent très souvent ».

    Des gens vont être spécialisés dans le développement de ces réseaux ou de ces jeux, pour garder les gens ’captifs’ le plus longtemps possible

    Pour permettre de vous maintenir le plus longtemps possible dans le jeu, on songe donc dès la conception à la rétention du joueur ou de l’internaute : « Ce sont des procédés aussi utilisés par les ingénieurs qui bossent chez Netflix, pour garder les gens le plus longtemps possible sur une plateforme », poursuit le créateur.

    « Dans Fortnite, c’est poussé encore plus loin, avec les skins (apparences de personnages), le loot (le butin). Un système dans lequel ce qui est mis au centre, c’est le plaisir facile, le gain, les récompenses. On fait en sorte que les joueurs soient stimulés et récompensés en permanence. »

    on peut même faire un parallèle entre ces jeux vidéo faussement gratuits, et les jeux de hasard ou jeux d’argent. "On applique des outils qui viennent de la psychologie cognitive, pour que les personnes restent et achètent le plus possible de contenu, ou regardent le plus de publicités possibles.

    Plus on ’engage’ les joueurs, plus ils passent de temps et donc mettent la main au porte-monnaie

    #jeux-vidéo

  • Google, Apple, Facebook et Amazon se lancent dans des batailles frontales à l’issue incertaine
    https://www.lalibre.be/economie/digital/google-apple-facebook-et-amazon-se-lancent-dans-des-batailles-frontales-a-l-

    Ils détestent être rassemblés sous un même acronyme, pourtant les Gafa se ressemblent de plus en plus dans leur volonté de conquête : à force d’annoncer de nouveaux services, Google, Apple, Facebook et Amazon se lancent dans des batailles frontales à l’issue incertaine. « Jusqu’à présent, ils avaient suffisamment d’espace de développement pour aller piquer des clients à la grande distribution, aux éditeurs de logiciels, aux agences de publicité… », explique Cyril Vart, vice-président exécutif de la société de (...)

    #Apple #Google #Nokia_Siemens #Tencent #Amazon #Facebook #MySpace #Netflix #WeChat #algorithme #domination #géolocalisation #smartphone #iPhone #concurrence #publicité #cloud (...)

    ##publicité ##GAFAM

  • #google Stadia — The Game Changer
    https://hackernoon.com/google-stadia-the-game-changer-5499e7227941?source=rss----3a8144eabfe3--

    Google Stadia — The Game ChangerCould it become the Netflix of Gaming?Image Source“So now we are focused on our next big effort, which is to build a game platform for everyone.”  — Sundar Pichai, CEO, GoogleGoogle, this week, announced a bold vision for the future of #gaming. It’s a cloud gaming platform called Stadia, and it’s the culmination of years of work the company has been doing around networking technology and streaming video. That way, you could play any game on any screen, any time you wanted, regardless of what physical hardware you have. You wouldn’t even need a console or a PC. We’ve certainly heard this before. Maybe you remember OnLive or Gaikai, but Google says it has the infrastructure, the technology, and the resources to finally pull this off — for real.Of course, Google isn’t (...)

    #netflix-of-gaming #stadia-gaming #google-stadia

  • Going Global (or Globally Local)? How #netflix Produces Amazing Global Content
    https://hackernoon.com/going-global-or-globally-local-how-netflix-produces-amazing-global-conte

    Lessons from #INTV2019 in JerusalemNetflix HQHow does the digital media company achieve the unprecedented success that Netflix has reached in recent years? Do they think global or do they approach content with an alternative content strategy?According to Cindy Holland, VP of Original Content at Netflix, the more specific, and authentic the local content creators can produce, the higher the likelihood it will resonate with a global market.https://medium.com/media/c1a1a3f780ec0abca75e8668052890fc/hrefIn fact, she stated that Netflix doesn’t have to think about ratings (since that’s based on an ad marketing model), the data and insights the company collects prove this unique content strategy. Netflix is established across190 countries and over 80% of the SVOD’s new acquisitions come from (...)

    #global-content-strategy #content-marketing #streaming-tv-service #tv-series